Produits bio : l’UFC-Que Choisir dénonce des marges trop élevées sur les fruits et légumes vendus en grandes surfaces…

D’après l’association, la grande distribution pratique des marges brutes 75% plus élevées en moyenne que sur les produits conventionnels.

Produits bio : l'UFC-Que Choisir dénonce des marges trop élevées sur les fruits et légumes vendus en grandes surfaces

Les fruits et légumes bio seraient vendus trop chers par les grandes surfaces, selon une enquête de l’association UFC-Que Choisir, jeudi 22 août. Sur la base des 24 fruits et légumes les plus consommés en France, elle affirme que les marges brutes de la grande distribution sur le bio sont 75% plus élevées que sur les productions conventionnelles. « On ne voit pas ce qui justifie que la grande distribution se gave », déclare à franceinfo Alain Bazot, le président de l’organisation de consommateurs.

149% de marge sur une pomme bio

L’étude se base sur un an de comparaison, de mai 2018 à mai 2019. Elle conclut que si la grande distribution appliquait au bio les mêmes marges brutes qu’aux fruits et légumes conventionnels, les ménages économiseraient 18% par an, soit 121 euros, sur leurs achats de fruits et légumes bio.

Sur une pomme de terre bio, par exemple, la marge brute des grandes et moyennes surfaces est 83% plus importante que sur une pomme de terre conventionnelle. Sur une pomme, la différence atteint 149%, calcule l’UFC-Que Choisir.

La grande distribution aime bien marger à l’ombre mais là, il faut absolument mettre la lumière et donc la pression de l’opinion publique sur la réalité de ce gavage de marge de la grande distribution.Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisirà franceinfo

L’association estime que les questions de manutention, de stockage ou de pertes ne justifient pas un tel différentiel. « La cherté du bio ne provient pas exclusivement du surcoût agricole, affirme Alain Bazot. On sait que ça coûte plus cher de produire bio mais la cherté vient surtout d’une sur-marge que la grande distribution prend spécialement sur les produits bio, et encore plus sur les produits bio les plus consommés en France : pomme, pomme de terre et tomate. »

Les magasins bio moins chers que les grandes surfaces

L’UFC-Que Choisir recommande aux consommateurs de faire jouer la concurrence. Il constate que les magasins spécialisés bio sont moins chers de 19% sur les fruits et légumes que les grandes enseignes. « Il faut arrêter de croire que d’aller dans la grande distribution, c’est toujours moins cher. C’est la force de leur marketing qui nous laisse le croire. Il faut aller dans les magasins spécialisés, qui sont souvent moins chers pour les fruits et légumes, aller aussi sur les marchés dominicaux, privilégier les circuits courts chaque fois qu’on le peut. »

L’association demande à l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires de publier les niveaux de marges par enseigne et par rayon, histoire de montrer du doigt les plus gourmands.

Source FRANCE TV.

Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant…

Le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé pour faire du protoxyde d’Azote « un enjeu de santé publique ».

Ce gaz dit « hilarant » est en vente libre et on en trouve aujourd’hui dans toutes les épiceries de nuit à Montpellier, mais il est loin d’être inoffensif.

Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant

Ce sont des petites cartouches métalliques grises de quelques centimètres de long, et aujourd’hui, on les trouve par dizaines sur les trottoirs ou dans les parcs publics. Ces cartouches de protoxyde d’azote, servent normalement à alimenter les siphons des appareils à crême chantilly, et sert aussi en médecine.

Mais depuis plusieurs mois, il a été détourné de son usage premier, car ce gaz dit « hilarant » peut mettre dans un état second pendant quelques instants.

Un état recherché par de nombreux jeunes qui l’utilisent comme une drogue. Il faut dire que ces cartouches ne sont pas chères et sont en vente libre. Mais leur utilisation à haute dose n’est pas anodine pour la santé.

Voilà pourquoi le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, pour faire du protoxyde d’azote un véritable enjeu de santé publique.  Philippe Saurel a en effet constaté que ces cartouches étaient en vente, notamment dans les épiceries de nuit de Montpellier.

« Il m’apparaît nécessaire qu’à la suite des différents rapports et constats  portés par l’Observatoire français des drogues et toxicomanie, l’accès à ce produit puisse être réglementé à l’échelle nationale afin de réguler sa consommation et le limiter à sa vocation initiale. »

Source FRANCE BLEU.

JO 2020. Le président du comité paralympique inquiet de l’accessibilité des hôtels…

Andrew Parsons, président du Comité international paralympique (IPC), s’inquiète par rapport à l’accessibilité des chambres d’hôtels pour les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.

Le président du comité paralympique inquiet de l'accessibilité des hôtels.

Le président du Comité international paralympique (IPC), le Brésilien Andrew Parsons, s’inquiète de la pénurie persistante de chambres d’hôtels accessibles en fauteuil roulant dans la capitale japonaise.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait des préparatifs (…). Nous sommes totalement dans les temps », se félicite-t-il auprès de l’AFP à un an de l’ouverture des Jeux paralympiques, le 25 août 2020, tout en admettant que sa « plus grande inquiétude » demeure le faible nombre de chambres d’hôtels accessibles aux personnes à mobilité réduite, en dehors du village paralympique où logeront les athlètes et leurs staffs.

Au-delà de cet espace privilégié, seulement la moitié des milliers de chambres accessibles nécessaires serait actuellement disponible, selon l’IPC.

La législation japonaise exigeait précédemment une seule chambre accessible pour les hôtels de 50 chambres et plus. Le texte a été modifié récemment pour porter ce niveau à 1% du nombre total de chambres par hôtel. Cette réforme sera un héritage positif des Paralympiques, mais risque fort d’arriver trop tard pour la compétition en elle-même.

Selon M. Parsons, le problème des hôtels, qui « pourrait affecter les Jeux et l’expérience » de nombreux participants de l’événement, reflète la stigmatisation des personnes handicapées dans le pays.

Contraintes spécifiques

« Le plus probable, c’est qu’au Japon on suppose que les gens avec un handicap ne voyagent pas pour le plaisir ou pour les affaires: pourquoi alors se doter de chambres d’hôtel accessibles? », raisonne le président de l’IPC. Les organisateurs japonais « comprennent qu’il y a un problème. Ils comprennent que c’est un problème pour nous, pour les Jeux, donc nous travaillons ensemble sur le sujet », reconnaît Mr Parsons.

Il espère par ailleurs que la date plus tardive des Paralympiques atténuera certaines difficultés liées à la chaleur et à l’humidité, qui toucheront les Jeux olympiques juste avant.

Cependant, des athlètes paralympiques ont des contraintes spécifiques. Des tétraplégiques sont par exemple incapables de transpirer et nécessitent donc d’autres moyens pour refroidir leur corps, explique M. Parsons.

Comme pour les Jeux olympiques, le départ du marathon paralympique a été avancé avant l’aube pour éviter de courir sous un soleil de plomb. Mais les sportifs « en fauteuil roulant ont besoin de plus de temps pour se préparer, donc cela signifie probablement qu’ils devront se lever à deux heures du matin », déplore le président de l’IPC.

La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a maintes fois affirmé que l’ensemble des Jeux de Tokyo ne serait « pas un succès » si les Paralympiques n’étaient pas réussis également.

Mais la société japonaise doit changer son attitude « surprotectrice » vis-à-vis des handicapés, selon M. Parsons. Par exemple, en dépit de transports publics très accessibles, « vous ne voyez pas de personnes handicapées se déplacer, parce qu’il y a une barrière culturelle. On attend d’elles qu’elles restent à la maison », dénonce-t-il.

Cependant, les mentalités sont déjà en train d’évoluer dans le pays, relève-t-il, en faisant allusion à la récente élection de deux personnes lourdement handicapées au Sénat japonais.

Source OUEST FRANCE.

Dinard. Comment faire pour adopter un enfant handicapé ?…

« Adopter un enfant, c’est possible ? » : voici le thème de la conférence de Clotilde et Nicolas Noël, à l’église Notre-Dame de Dinard, jeudi 22 août 2019.

Dinard. Comment faire pour adopter un enfant handicapé ? Clotilde Noël avec Marie porteuse de trisomie 21

Clotilde et Nicolas Noël témoignent de l’histoire vraie de leur famille qui s’efforce d’accueillir et d’aimer dans la différence, ce jeudi.

Déjà parents de six enfants, ils ont adopté en 2013 Marie, petite fille porteuse de trisomie 21. Deux ans plus tard, ils accueillaient Marie-Garance, qui est poly handicapée. Bientôt, ils ouvriront leurs bras à un petit garçon handicapé.

« Ces enfants ont une intelligence de cœur. Le handicap reste encore tabou et beaucoup de personnes en parlent sans savoir ce que cela veut dire au quotidien. Je ne ferai pas du tout de notre histoire une généralité, mais notre vécu est à prendre en compte et peut rassurer » , affirment-ils.

Clotilde Noël est l’auteur des livres Tombée du nid, Petit à petit et Risquer l’infini aux éditions Salvator.

Jeudi 22 août 2019, à 20 h 30, conférence « Adopter un enfant handicapé, c’est possible ? » de Clotilde et Nicolas Noël, à l’église Notre-Dame de Dinard. Gratuit.

Source OUEST FRANCE.

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique"

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Massay : la préfecture du Cher demande l’évacuation d’un centre de vacances pour handicapés…

C’est assez rare pour être signalé : la préfecture du Cher a demandé la fermeture et l’évacuation d’un centre d’hébergement pour personnes handicapées à Massay, près de Vierzon.

Quatorze personnes y sont accueillies pour des séjours de vacances organisés par l’association vacances au vert.

Massay : la préfecture du Cher demande l'évacuation d'un centre de vacances pour handicapés

Lors d’un contrôle inopiné, le 7 août dernier, les services de la préfecture et de l’Agence Régionale de Santé ont repéré toute une série de manquements, mettant en cause la sécurité des résidents. Ils ont donc demandé l’évacuation des personnes handicapées.   Mais depuis, l’association s’est conformée à plusieurs prescriptions… Il est donc fort probable que les résidents pourront terminer tranquillement leur séjour, prévu jusqu’au 1er septembre. Les griefs portent plus sur l’organisation des activités, la surveillance des résidents qui souffrent de divers handicaps, et les compétences des encadrants. Un exemple :  » Certaines personnes handicapées sont susceptibles de faire des fausses routes, c’est à dire d’avaler de travers, explique Benoit Leuret, directeur de la cohésion sociale et de la protection des populations à la préfecture du Cher, or aucune consigne précise de surveillance spécifique n’avait été donnée aux encadrants à l’occasion des repas. » La nourriture non plus  n’était pas forcément adaptée pour ces personnes. C’est pourquoi les autorités ont interdit à l’association de cuisiner sur place. Les repas sont donc fournis aujourd’hui par un prestataire extérieur.

La préfecture a également demandé des attestations pour vérifier les compétences des encadrants : la présence d’une infirmière par exemple ou de personnes maîtrisant les gestes de premier secours. Douze injonctions ont été adressées à l’association qui avait jusqu’au 16 août pour se mettre en conformité. Sept sont aujourd’hui respectées et les autorités vérifient en ce moment ce qu’il en est pour les cinq dernières. L’arrêté préfectoral d’évacuation pourrait donc être suspendu. L’association conteste de son côté cet arrêté. La procédure n’aboutira sans doute pas avant fin août devant le tribunal administratif. Les résidents devraient donc pouvoir terminer tranquillement leur séjour à Massay.

Source FRANCE BLEU.

Un joint par jour multiplie par 3 le risque de développer une psychose…! De nombreux jeunes concernés !!! Vidéo…

La consommation de cannabis à l’origine de graves séquelles psychologiques…. sur la jeunesse…. Un joint par jour … danger !

La consommation de cannabis à l'origine de graves séquelles psychologiques.

 

https://www.facebook.com/VewsRTBF/videos/2568240663188620/

Alzheimer : un essai clinique évalue un dispositif médical ciblant l’axe cerveau-intestin…

Le CHU de Montpellier a débuté une étude pilote évaluant l’efficacité d’un nouveau dispositif médical développé par la société REGEnLIFE.

Associant un casque et un plastron abdominal, l’appareil cible en même temps le cerveau et l’intestin.

L’étude recrute des patients volontaires atteints de la maladie d’Alzheimer entre 55 et 85 ans, disponibles 25 minutes par jour, 5 jours par semaine, pendant deux mois.

Alzheimer : un essai clinique évalue un dispositif médical ciblant l’axe cerveau-intestin

L’essai thérapeutique se déroule au Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) au sein du département de Neurologie du CHU de Montpellier. Le Pr Audrey Gabelle, responsable de l’équipe, va étudier les effets thérapeutiques de cet appareil médical.

Depuis le mois de septembre, des volontaires, âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade léger à modéré sont recrutés. Les patients bénéficient de séances quotidiennes (25 minutes par jour, 5 jours par semaine) avec le dispositif REGEnLIFE pendant 2 mois.

Les patients sont évalués par des tests cliniques, neuropsychologiques, et imagerie en IRM pendant 3 mois. Actuellement, les patients présentent une bonne acceptabilité du traitement.

Les patients souhaitant participer à ce projet, sont invités à contacter l’équipe du Pr Audrey Gabelle (etudes-prevention-cmrr@chu-montpellier.fr ou 04 67 33 04 04).

Vers de nouvelles hypothèses sur la maladie d’Alzheimer

Pas de médicaments remboursés actuellement

Avec près de 1 million de malades d’Alzheimer en France alors que 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, l’épidémiologie est galopante et l’impact économique et sociétal est immense. Aujourd’hui, les médicaments prescrits dans le cadre de la maladie d’Alzheimer ont été déremboursés par la Sécurité Sociale. Suite à plusieurs échecs thérapeutiques, aucun nouveau traitement médicamenteux n’est aujourd’hui en mesure d’arriver rapidement sur le marché, mais cela permet aux industriels et aux chercheurs d’émettre de nouvelles hypothèses sur le traitement de la maladie.

L’importance du microbiote dans la maladie d’Alzheimer

Le microbiote intestinal humain, anciennement appelé flore intestinale humaine, est l’ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le tube digestif humain. Il ne s’agit pas uniquement de bactéries intestinales, mais celles de tout le système gastro-intestinal.

Au regard de l’importance, maintenant démontrée, du rôle du microbiote intestinal dans de nombreux troubles neurologiques, celui-ci pourrait désormais être considéré comme une nouvelle cible thérapeutique pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. De plus, la combinaison de multiples cibles apparaît actuellement comme une possible stratégie thérapeutique des troubles aussi complexes que les atteintes neurodégénératives. Ainsi, le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle majeur dans les maladies neurodégénératives, qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson.

Afin de répondre à des enjeux de santé publique liés à une maladie qui touche des sujets âgés et fragilisés, la société REGEnLIFE a opté pour le développement d’une technologie non-invasive, à priori sans ou avec peu d’effets indésirables et peu contraignante pour le patient. Egalement, le coût du traitement est prévu pour être accessible aux patients et aux systèmes de santé pour un déploiement à grande échelle. Il s’agit d’une technologie inédite en photothérapie.

Pour cela, l’entreprise est partie de l’hypothèse que l’axe cerveau-intestins est impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou du vieillissement cérébral ; et que certaines formes d’émissions électromagnétiques pourraient permettre de prévenir voire de traiter de manière non-invasive cette maladie. L’innovation a été testée à travers des expérimentations précliniques aux résultats probants et prometteurs.

A l’origine de la technologie : Une startup de Montpellier

Suite à différentes études, l’entreprise REGEnLIFE a développé un prototype dédié au traitement de la maladie d’Alzheimer avec des résultats prometteurs sur la mémoire tout en impactant le microbiote intestinal. Ainsi, REGEnLIFE a participé en octobre 2018 à la conférence internationale Clinical Trials in Alzheimer’s Disease (‘Etudes cliniques pour la maladie d’Alzheimer’) à Barcelone. Des équipes cliniques du monde entier se sont réunies pour échanger leurs derniers résultats dans l’objectif d’identifier les stratégies thérapeutiques de demain. REGEnLIFE a ainsi saisi l’opportunité de présenter en avant-première ses derniers travaux scientifiques menés avec les sociétés Amylgen (Montpellier) et Vaiomer (Toulouse). Ces travaux ont également été présentés au congrès Photonics West à San Francisco début février 2019.

La société REGEnLIFE, dirigée par Guillaume Blivet, est incubée au BIC Montpellier et a obtenu le prix du   « produit du futur de l’année » au concours des Inn’Ovations en région Occitanie. Pour poursuivre ses développements, la société vient de finaliser une levée de fonds. Etant donné que les démences de type Alzheimer représentent plus de 45 millions de cas dans le monde, et que, face à cet enjeu sociétal majeur, la réussite de REGEnLIFE pourrait avoir des retombées importantes en termes d’activités.

Le CMRR du CHU de Montpellier

L’expertise de l’équipe du Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du CHU de Montpellier est centrée sur la prévention des facteurs de risque de déclin cognitif, le diagnostic et la prise en soins des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Dès les stades précoces de ces affections, dès le stade de plainte cognitive et même, en amont, chez les sujets à risque de développer la maladie, des axes de prévention et des projets de soins et de recherche innovants sont proposés aux patients. Chaque personne étant unique, le CMRR vise une prise en soin personnalisée soutenue par une équipe multidisciplinaire et une collégialité de l’expertise.

La société REGEnLIFE

La startup Montpelliéraine REGEnLIFE fait partie du BIC de Montpellier, classé deuxième meilleur incubateur mondial, et bénéficie du soutien de Bpifrance et de la Région Occitanie. L’objectif de REGEnLIFE est d’apporter des traitements innovants dans le domaine de la Neurologie et de développer des solutions médicales où il n’en existe pas et avec peu ou pas d’effets secondaires.

Pour plus d’informations : www.regenlife.com

Source SANTE MENTALE.

Char à voile : le club Avel Char obtient le label “tourisme et handicap”, une première en France… Vidéo à découvrir…

En Bretagne, près de 200 sites, activités ou hébergements sont labellisés « Tourisme et handicap ».

Parmi les tous derniers à l’avoir obtenu, le club Avel char, club de char a voile de Hirel dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Char à voile : le club Avel Char obtient le label “tourisme et handicap”, une première en France. © I. Rettig - France 3 Bretagne

Le club de char à voile d’Hirel est le premier en France labellisé « Tourisme et handicap ». Depuis le mois de juillet, chacun peut venir profiter des sensations et filer sur le sable, toute voile dehors.

Pour Johann Favé, co-gérant du Club Avel Char à voile, l’activité devait être ouverte à tous, quelque soit la condition physique, l’âge. « Depuis le départ, avec mon associé, on a voulu rendre accessible le char à voile à tout le monde, que ce soit un sport pour tous, les enfants, les familles et les personnes à mobilité réduite. On s’est équipé dès le départ. Aujourd’hui, nous avons une douzaine de chars à voile biplace qui permettent d’accueillir des personnes atteintes d’un handicap. »  L’accessibilité porte sur le char à voile mais aussi sur le moyen d’y accéder avec des places de stationnements réservés aux abords de la plage, des toilettes adaptées à proximité.

Le char à voir est selon moi l’un des sports de voile le plus acessible à tous, car il n’y a pas de notions d’équilibre, il n’y a pas d’appréhension de tomber à l’eau car on reste sur la terre ferme. C’est aussi un sport où l’on ressent très vite les sensations. (Johann Favé)

« C’est vraiment guidé, c’est sympa » raconte Simon venu tester le char à voile pour la première fois.

Le label tourisme et handicap

Le label tourisme et handicap a été créé en 2001. Il est accordé à des sites touristiques, des activités de loisirs, des établissements de restauration et d’hébergement, des bâtiments neufs et anciens, adaptés à l’accueil de personnes pouvant être atteintes de handicaps auditif, physique, mental ou visuel. Les structures qui y prétendent doivent répondre à un cahier des charges et s’ouvrir à plusieurs types de handicap (sensoriel, mental ou moteur). La Bretagne recense désormais 200 sites ou activités labellisés.

Source OUEST FRANCE.

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d’œstrogènes chez la femme enceinte…

« Cette nouvelle découverte appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme ».

"Cette nouvelle découverte appuie l'idée que l'augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l'une des causes possibles de l'autisme".

Un taux élevé d’hormones pendant la grossesse pourrait être lié à la naissance d’enfants autistes, suggère une étude anglo-danoise. Ces résultats s’avèrent similaires à une précédente recherche réalisée en 2015 sur le lien entre autisme et hormones sexuelles mâles.

En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) touchent environ 700.000 personnes, dont 100.000 âgées de moins de 20 ans, estime l‘Inserm. Bien que ces troubles neuro-développementaux soient en grande partie génétiques, les scientifiques continuent d’explorer des pistes afin de déterminer les autres causes éventuelles de TSA.

C’est précisément l’objectif d’une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Angleterre) et du Statens Serum Institut (Copenhague, Danemark), qui publie une nouvelle étude dans le journal Molecular Psychiatry.

En 2015, ces mêmes chercheurs avaient réalisé des travaux montrant que les androgènes, hormones stéroïdiennes qui favorisent le développement sexuel des mâles, étaient plus élevés au stade foetal chez les enfants qui ont développé de l’autisme à la naissance.

Pour cette nouvelle étude, les scientifiques ont réitéré leur expérience, mais en étudiant cette fois la présence d’oestrogènes, hormones naturellement sécrétées par les ovaires.

L’origine de ces taux élevés d’hormones reste à déterminer

Leurs recherches ont porté sur l’analyse du liquide amniotique de 98 femmes enceintes dont l’enfant à naître était autiste, tout en les comparant à 177 autres grossesses qui ont donné naissance à des enfants non autistes. L’objectif était d’évaluer les niveaux de quatre types d’oestrogènes (oestriol prénatal, œstradiol, œstrone et sulfate d’œstrone).

Au fil des recherches, les auteurs de l’étude ont constaté que le lien entre taux élevés d’œstrogènes avant la naissance et probabilité d’autisme était encore plus important que celui des taux élevés d’androgènes observés dans l’étude réalisée en 2015.

« Cette nouvelle donnée appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme. La génétique en est une autre et ces hormones interagissent probablement avec des facteurs génétiques qui affectent le développement du cerveau fœtal », explique le professeur Simon Baron-Cohen, directeur du Centre de recherche sur l’autisme de l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude.

Les recherches n’ont toutefois pas pu déterminer si ces taux élevés d’hormones provenaient de la femme enceinte, du foetus ou encore du placenta. « La prochaine étape devrait consister à étudier toutes ces sources éventuelles et la manière dont elles interagissent pendant la grossesse », précise Alex Tsompanidis, doctorant à l’université de Cambridge qui a participé à l’étude.

Source LA DEPÊCHE.