CARTE. La fin août approche, gare aux poux !

On associe les poux et la rentrée scolaire, mais c’est dès le mois d’août que ces invités indésirables sont le plus nombreux.

Ils s’approchent actuellement de leur pic d’incidence dans plusieurs régions.

Votre enfant se gratte la tête ? C'est le moment de vérifier qu'il n'a pas de poux. Ces parasites connaissent leur pic d'incidence au mois d'août.

Chaque année, l’épidémie de poux fait preuve d’une régularité sans faille. L’incidence de ces parasites augmente au fur et à mesure de l’été pour connaître un pic fin août. D’après la société OpenHealth, qui est spécialisée dans la collecte et l’analyse de données de santé, il s’agit d’un des « phénomènes sanitaires ayant la plus grande régularité saisonnière ».

OpenHealth a créé un indice pour observer et quantifier le phénomène des poux. L’idée est simple : plus les consommateurs achètent des lotions et autres shampoings, plus cela indique qu’il y a des poux ! L’Indicateur avancé sanitaire (IAS®) Poux est basé sur ce suivi des achats en pharmacie d’un ensemble de produits indiqués contre les poux.

Les poux s’invitent en vacances

Cette année ne déroge pas à la règle, et les poux sont présents dans plusieurs régions, notamment sur les côtes, là où sont les vacanciers :

CARTE. La fin août approche, gare aux poux !

La côte sud bretonne, la Corse et le littoral aquitain sont particulièrement touchés, ainsi que le Limousin.

C’est donc maintenant, avant la rentrée scolaire, que le risque est le plus élevé et qu’il faut surveiller les têtes des enfants. S’ils se grattent, surtout autour des oreilles et sur la nuque, il est alors temps de procéder à un examen soigneux de leur chevelure, de la racine à l’extrémité du cheveu.

Les recherches Google sur le mot « pou » sont également un indicateur de cette saisonnalité. Chaque année, c’est au mois d’août que le parasite est le plus recherché.

Comment en finir ?

Plusieurs méthodes existent pour se débarrasser des pediculus humanus, et les parents sont souvent un peu désemparés face à ce choix. Chaque produit prétend être 100 % efficace mais les parents savent bien que ce n’est pas toujours le cas. Insecticides, agents enrobants, huiles essentielles ; chacun a ses qualités et ses défauts. Vous trouverez ici les avantages et inconvénients des différents traitements anti-poux.

Dans tous les cas, l’action mécanique d’un peigne fin et le renouvellement du traitement choisi au bout de quelques jours augmenteront les chances de venir à bout des poux.

Source OUEST FRANCE.

StopBlues : une appli pour prévenir la dépression…

Mise au point par des chercheurs de l’Inserm, StopBlues est une application gratuite.

Elle apporte notamment des solutions concrètes, comme la localisation des professionnels de santé spécialisés.

StopBlues : cette appli gratuite propose plusieurs outils pour combattre la dépression

« La santé mentale est encore aujourd’hui un immense tabou et le grand public ne sait pas reconnaître les signes de la souffrance psychique, explique Karine Chevreul, chercheuse en santé publique à l’Inserm. Une appli peut permettre aux gens de faire reconnaître leur souffrance sans s’exposer, dans l’anonymat, sans avoir besoin de se dévoiler. Le but de cette appli est de faire savoir que la dépression est un incident de la vie qui peut arriver à tout le monde« .

Trouver un sépcialiste près de chez soi

Cette chercheuse et son équipe ont mis au point en avril dernier StopBlues, une application gratuite et un site internet destinés à aider les patients. StopBlues est accessible à tous, mais depuis cet été, la ville de Bondy, en Seine-Saint-Denis, en fait la promotion auprès de ses habitants. La commune a cartographié l’ensemble des lieux pouvant être utiles aux personnes en souffrance psychique, comme des adresses de professionnels de santé.

Les patients connectés sont géolocalisés et orientés vers les lieux de consultation.

L’appli propose également des vidéos expliquant les causes et les signes de dépression (fatigue, troubles de la concentration, troubles du sommeil, tristesse).

« Combattre le déni »

« En informant, on peut beaucoup aider à la prise en charge des patients, explique Karine Chevreul. L’objectif est de combattre le déni, précise-t-elle. 80% à 90% des personnes qui se suicident sont allées consulter un médecin, mais pour tout autre chose. Elles n’ont pas osé se confier. Evoquer un mal-être est associé à une faiblesse et les patients ne parlent pas jusqu’au jour décisif…  » regrette la chercheuse.

L’une des difficultés dans la prise en charge de la dépression est la variété des symptômes. Selon les individus, elle peut se manifester par de l’anxiété, de la tristesse, de l’irritabilité, un sentiment d’inutilité, d’impuissance ou encore par des problèmes d’addiction ou des troubles alimentaires.

Des quizz pour s’auto-évaluer

Lorsqu’une personne a des doutes sur ce qu’elle ressent, l’auto-évaluation peut être une solution. C’est pourquoi l’appli propose de nombreux quizz pour évaluer précisément le bien-être psychologique, l’anxiété et la qualité de vie, le risque suicidaire etc.

« Ces quizz ont été mis au point grâce à l’abondante littérature scientifique, précise la chercheuse. Ces outils permettent aussi aux personnes de suivre l’évolution de leur mal-être une fois qu’elles sont prises en charge. Constater des changements peut se révéler très encourageant dans le processus de guérison« .

« Une première étape pour un patient sans diagnostic »

StopBlues propose par ailleurs des témoignages de patients qui ont vaincu leur maladie et des « trucs et astuces » comme de la musique de relaxation.

A l’avenir, les chercheurs espèrent améliorer cette application. « Nous avons le projet de développer une application spécifiquement dédiée à la prévention du suicide chez les 15-25 ans, pour lesquels les conditions du mal-être ne sont pas les mêmes que dans la population plus âgée, ainsi qu’une application en lien avec les souffrances psychiques liées au travail« , explique Karine Chevreul.

« Cette application peut être une solution, un outil parmi d’autres qui rend un vrai service, estime le Pr Antoine Pelissolo, psychiatre à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (AP-HP). Certes, elle sera inutile dans le cas d’un patient atteint d’une dépression majeure paralysante, mais elle peut être considérée comme un coup de pouce en cas de dépression lègère. Cela peut être par exemple une première étape pour un patient sans diagnostic qui est réticent à consulter ou encore une béquille pour un patient déjà suivi qui en marre de voir son psy mais qui ne peut pas arrêter toute prise en charge« .

Des applis très en vogue aux Etats-Unis

« Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ce genre d’application est très développé, souligne le chef de service. C’est un outil pour mettre en place des thérapies comportamentales et cognitives. Des modules incitent à l’activité physique ou encouragent le patient dans ses progrès par exemple. Dans ces pays, ces applications sont utilisées comme support d’accompagnement entre deux consultations, voire même en remplacement total d’un thérapeute. Ce qui n’est ni souhaitable, ni envisageable en France. »

Chaque année, en France, on recense 200 000 tentatives de suicide et 10 500 décès par suicide, soit près de trois fois plus que par accidents de la circulation.

Source FRANCE INFO.

« La télémédecine m’a sauvé la vie ! » : en Bavière, un service d’urgence expérimente cette technologie pour faire face au manque de médecins…

Comment résoudre le problème des déserts médicaux et au manque de médecins tout en gagnant en efficacité ?

L’une des pistes suivie est le développement de la télémédecine.

En Allemagne, une douzaine d’expérimentations sont menées sur tout le territoire, notamment dans le service d’urgence de Straubing, en Bavière.

"La télémédecine m’a sauvé la vie !" : en Bavière, un service d'urgence expérimente cette technologie pour faire face au manque de médecins.

Un service d’urgence complet avec 21 ambulances, équipé par la télémédecine : en Bavière, en Allemagne, la ville de Straubing est en pleine expérimentation, comme une douzaine d’autres villes allemandes. Objectif : faire face au manque de médecins, et gagner en efficacité.

Premier diagnostic en direct

Jürgen, secouriste, l’expérimente tous les jours. Appelé pour une chute dans l’escalier d’une entreprise, il se connecte directement sur le lieu de l’accident avec un médecin, à l’aide de ce qui ressemble à un gros téléphone portable. Au bout du fil, on lui donne un premier diagnostic et les gestes d’urgence à effectuer. Une fois le patient transporté dans l’ambulance, la communication est permanente entre l’urgentiste et le secouriste.

Avec ce stéthoscope, je peux, via wifi, retransmettre au docteur les battements du cœur ou le souffle du patient en directJürgen, secouristeà franceinfo

À l’autre bout de la ville, devant six écrans d’ordinateur, le médecin de permanence dirige les secours, parfois deux ou trois équipes en même temps. « Quand tout va bien, le patient reçoit son médicament en 5 minutes », explique l’urgentiste Bettina Schmeller. « Quand il faut parfois plus de 20 minutes pour que le médecin arrive sur place, surtout dans la campagne reculée, ce sont 20 minutes précieuses de gagnées », ajoute-t-elle.

Manque de médecins et fermeture d’hôpitaux

Gain de temps et organisation plus efficace, des atouts incontestables dans une région où le manque de médecin et la fermeture des petits hôpitaux se font de plus en plus sentir. Devant l’hôpital de Straubing, près d’un an après le début du test, les patients se disent plutôt convaincus. Anna, âgée d’une cinquantaine d’années, a même échappé à la mort grâce à la télémédecine, quand elle a été victime d’un AVC : « Normalement, il aurait fallu que je parte en hélicoptère alors que là, avec le diagnostic à distance, j’ai pu être prise en charge tout de suite sur place. La télémédecine m’a sauvé la vie ! »

J’ai été prise en charge près chez moi, et me voilà, toujours en vie !Anna, une patiente à franceinfo.

Le ministère régional de l’Intérieur qui pilote ce projet doit décider à la fin de l’été s’il est maintenu et le cas échéant étendu au reste de la région. L’obstacle principal, hormis le coût des équipements : la couverture internet, souvent déplorable, dans la campagne allemande.

Source FRANCE INFO.

Santé : Facebook, banderoles et bus pour lutter contre les déserts médicaux…

La ville de Senonches a publié cette semaine sur Facebook une annonce pour trouver un médecin.

Quelques mois plus tôt, c’était la mairie de Saint-Romain-sur-Cher qui, en quête de docteurs, déployait des banderoles géantes.

Face aux déserts médicaux, les communes cherchent des solutions.

Saint-Romain-sur-Cher a installé 4 banderoles géantes pour trouver des médecins. / © Bertrand Mallen / France 3 Centre-Val de Loire

Y a-t-il un médecin dans la ville ? De plus en plus, la réponse tend vers le non, et les édiles de la région Centre-Val de Loire le savent bien.

Le secteur de Senonches (Eure-et-Loir) n’est pas un désert médical, en tout cas pas encore, et le maire Xavier Nicolas prend les devants pour enrayer le phénomène.

Il a décidé de publier sur son compte Facebook une annonce pour trouver un médecin généraliste, car l’un des cinq docteurs de la communauté de communes, pourtant loin de la retraite, veut arrêter à la fin de l’année.

« Il n’en peut plus »

« J’ai longuement discuté avec lui, confesse Xavier Nicolas, il n’en peut plus. Le nombre de rendez-vous, la pression d’un côté de la sécurité sociale, de l’autre des patients… Tout cela devient insupportable pour lui. »

En accord avec ce praticien, l’édile a donc amorcé des recherches, par le bouche-à-oreille et « les cabinets de recrutement qui nous avaient donné satisfaction par le passé. Mais hélas, rien« .

Après trois mois infructueux, il a donc décidé, en discutant avec ses équipes, d’utiliser les réseaux sociaux pour diffuser son annonce. Il attend pour l’instant des retours.

« Situation tendue »

« Il y a actuellement 5 médecins généralistes (4 à Senonches 1 à Le Ferté-Vidame) pour 10.000 habitants« , tempère Xavier Nicolas. « Mais si ce médecin s’arrête et n’est pas remplacé, là on sera dans une situation tendue« , d’autant que les autres praticiens sont proches de la retraite.

Si un autre « arrêtait à cause de l’âge, effectivement on serait dans une situation catastrophique« , prédit le maire de Senonches.

4 banderoles de 7 mètres

Michel Trotignon, le maire de Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher) est, lui, déjà confronté à cette situation catastrophique. Le cabinet de la ville comptait trois docteurs, aujourd’hui il n’y a plus de médecin actif.

L’édile a tout fait pour attirer des jeunes : « On a envoyé 150 lettres dans différents hôpitaux de la région parisienne, du grand Ouest, pour essayer d’avoir des internes qui terminent leurs études. On a sollicité une douzaine de facs de médecine« . Mais ces démarches n’ont rien donné.

Alors il y a trois mois, la commune a installé quatre banderoles, de 7 mètres de long. Le message écrit en lettres géantes est clair : « la mairie de Saint-Romain recherche médecins généralistes », comme vous pouvez le voir sur cette photo.

Elles ont été mises à des endroits stratégiques, à l’entrée et à la sortie du village qui est sur la départementale qui mène au zoo de Beauval, et au carrefour de l’autoroute A85 « qui voit passer beaucoup de monde« , précise le maire.

« Cette façon de procéder inédite dans notre secteur semble donner son petit effet« , savoure l’édile, qui ne crie pas pour autant victoire.

« Le parcours du combattant »

Parmi les premières retombées, une jeune femme malgache. « A Madagascar, c’est le même cursus qu’en France, la validation ne posait donc pas de souci. Mais dans la mesure où Madagascar ne fait pas partie de l’Union Européenne, il fallait qu’elle fasse trois années d’internat supplémentaires. Or nous, on a besoin de médecins maintenant« , souffle Michel Trotignon, et cela décourage les étrangers.

Mais le maire croit en une piste sérieuse. « Un médecin roumain semble vraiment intéressé pour s’installer à Saint-Romain, on est sur ce dossier depuis quelque temps. »

Il sait que rien n’est gagné pour autant. « C’est le parcours du combattant. Rien n’est fait pour faciliter l’installation. Je ne dis pas qu’il faut installer n’importe qui n’importe comment, mais devant le problème énorme qu’est celui du manque de médecins dans nos zones rurales en particulier, il y a un réel effort à faire, qui d’après moi n’est pas fait. »

Il s’appuie sur l’exemple de l’Allemagne où à sa connaissance, un médecin étranger peut valider ses diplômes et s’installer, sans avoir besoin de passer trois années d’études supplémentaires.

Je ne sais pas si nos décideurs prennent vraiment conscience du drame qui est en train de se jouer dans nos campagnes.

Un bus santé pour les 30.000 habitants de Dreux

Dans les campagnes mais aussi dans les villes. Dreux, deuxième ville d’Eure-et-Loir avec 30.000 habitants, souffre elle aussi d’un manque de médecins. La moitié d’entre eux est partie en cinq ans, il n’en reste aujourd’hui qu’une dizaine.
Les cabinets refusent désormais de nouveaux patients, faute de place.

La ville a donc décidé d’investir 80.000 euros dans un bus aménagé, baptisé Bus Santé. Depuis le 15 mai, il sillonne Dreux pour faire de la prévention, notamment pour dépister des maladies chroniques, car le taux de mortalité lié notamment au diabète ou à l’alcool dans la commune est largement supérieur à la moyenne régionale et nationale.

A l’origine de ce bus, Naïma M’Faddel-N’Tidam, adjointe au maire en charge de la santé et l’action sociale. « On n’attend pas que les gens viennent à nous, on va vers eux« , dans des quartiers prioritaires mais aussi en centre ville. « On a sociologiquement deux populations différentes, et on a vu tout de suite l’engouement que ça suscitait« , se réjouit l’élue.

La médecine itinérante interdite

A terme, Naïma M’Faddel-N’Tidam souhaiterait que ce bus puisse accueillir des consultations. Mais celles-ci ne peuvent être effectuées pour l’instant, car la médecine itinérante est interdite, et les exceptions très encadrées.
La ville monte actuellement avec l’hôpital de Dreux un dossier pour faire partie de ces exceptions.

« On travaille sur une convention pour cadrer les moyens d’intervention, sécuriser le dossier du patient« , détaille Cécile Cabrita, directrice du Centre communal d’action sociale.
Le dossier sera examiné par le conseil de l’ordre des médecins en octobre prochain.

Le conseil régional, lui, se réunira en novembre au CHU de Tours pour une session dédiée au problème de la démographie médicale.

Source FR3.

En Corse, des festivals toujours difficiles d’accès aux personnes handicapées…

Certains festivals restent très difficiles d’accès pour les personnes à mobilité réduite en Corse.

Une famille qui souhaitait écouter Patrick Bruel, vendredi 9 août à Ajaccio, en a fait la pénible expérience.

Difficile de profiter d’un concert dans des conditions optimales pour les personnes à mobilité réduite en Corse. / © FTVIASTELLA

Difficile de profiter d’un concert dans des conditions optimales pour les personnes à mobilité réduite en Corse.

Illustration, vendredi soir, lors de la performance de Patrick Bruel au Casone à Ajaccio. Tiphaine Falcy, qui accompagne alors sa grand-mère en fauteuil roulant, garde un souvenir amer de la soirée.

À son arrivée, elle dit avoir eu beaucoup de mal à trouver l’entrée dédiée aux personnes handicapées. « On m’a aiguillée plusieurs fois, un coup à droite, un coup à gauche. J’ai été mal orientée. Et avec ma grand-mère en fauteuil roulant ça a été assez physique », déplore-t-elle.

« Derrière un camion buvette, derrière un arbre ».

« Derrière un camion buvette, derrière un arbre ». © FTVIASTELLA

Après 30 minutes, Tiphaine Falcy et sa grand-mère arrivent enfin sur place, et là : surprise. Elles sont regroupées, avec une dizaine d’autres personnes en fauteuil, très loin de la scène. Des vidéos, prises par la jeune femme, en témoignent.

« On a été étonné de voir où on a été placé. Ça a été derrière un camion buvette, derrière un arbre. Les personnes à mobilité réduite ne voyaient pas la scène correctement. Ça a été très compliqué. Ce qui est, pour moi, inadmissible », livre Tiphaine Falcy.

Un accueil négligé ?

L’accueil des PMR, personne à mobilité réduite, a-t-il été négligé ? L’organisateur du festival assure que non.

Le Casone subissant des travaux de réhabilitation, l’emplacement réservé a dû être repensé cette année. « Ça a été une concertation avec la mairie, les pompiers et les services de la préfecture. Les pompiers nous ont interdit de placer les PMR en configuration debout. La seule zone qui pouvait être acceptée, parce qu’elle représentait les meilleures conditions de sécurité, est la zone dans laquelle nous les avons installés qui était libre de toute autre personne », soutient Michel Marti, organisateur du Aio Festivale.

De son côté, l’association des paralysés de France dit avoir pris connaissance de la situation. Elle devrait adresser un courrier aux organisateurs, dans les prochains jours.

Source FR3.

Puy-de-Dôme : un restaurant primé pour son accessibilité aux personnes handicapées…

Un restaurant de l’agglomération de Clermont-Ferrand à Chamalières a reçu un prix pour son accessibilité aux personnes handicapées.

Une initiative privée qui contraste avec l’absence d’aménagements dans la rue de l’établissement.

Le chef Jacky Delalande fait de l'accessibilité des handicapés à son restaurant une priorité. / © France 3 Auvergne

Dans ce restaurant de Chamalières, « O gré des Saveurs », situé dans la proche agglomération clermontoise et déjà réputé pour sa cuisine, le Chef a pensé à tout pour faciliter les choses aux personnes handicapées. Une attention qui lui a valu un prix récompensant les aménagements réalisés.

Un restaurant au service des handicapés

Dès l’entrée, une rampe d’accès et une barre de soutien facilitent l’entrée aux personnes en fauteuils roulants, les menus bientôt en braille, s’affichent déjà en gros caractères et les toilettes spacieuses sont aux normes handicapés.
En tout, un investissement de 40 mille euros, selon le restaurateur. Une somme énorme pour ce petit restaurant, mais pour Jacky Delalande,« C’est une priorité que chacun puisse manger ou dîner dans un établissement dans d’excellents conditions » avance t-il sans regret.

La commune promet des aménagements

Une prise de conscience qui contraste avec l’absence d’aménagements dans la rue de l’établissement. Les trottoirs ne sont pas facilement accessibles aux fauteuils roulants et restent encombrés de poubelles. « La réfection de plusieurs immeubles est prévue dans cette même rue. C’est ridicule à mon avis d’aller dépenser de l’argent pour aller faire quelque chose qu’il va falloir démonter dans 6 mois à 1 an » se défend la municipalité. Le Chef Chamaliérois devra s’armer de patience.

Les travaux devraient commencer au minimum dans deux ans.

Source FR3.

Handicap. Face à l’exclusion scolaire, une association lance un appel à témoignages…

L’Unapei, association qui milite pour l’accès des enfants handicapés à l’éducation, lance ce vendredi une plateforme sur internet visant à récolter des témoignages de parents sur la « réalité de parcours éducatif et scolaire » de leurs enfants.

L'Unapei va recenser les témoignages de familles mais aussi de personnels de l'Éducation nationale concernant l'accès à l'éducation des élèves handicapés (photo d'illustration)

La scolarisation des enfants handicapés peut parfois être un vrai parcours du combattant. L’Unapei, qui milite pour leur accès à l’éducation, lance ce vendredi 9 août un appel à témoignages des parents.

La plateforme, marentree.org, a pour objectif de « donner la parole aux parents d’enfants en situation de handicap et leur permettre de mettre en lumière la réalité du parcours éducatif scolaire de leur enfant, souvent source d’exclusion et de perte de chance », affirme l’Unapei dans un communiqué.

« Cette année encore, pour la rentrée scolaire, des milliers d’enfants en situation de handicap sont exclus des bancs de l’école », regrette déjà l’Unapei à moins d’un mois de la rentrée, prévue nationalement le 2 septembre.

« Recenser les besoins »

« Cette plateforme vise à recenser les besoins », explique Sonia Ahehehinnou, porte-parole de l’Unapei. « Le gouvernement a mis en place des projets d’amélioration avec lesquels nous sommes en phase, mais il faut que toutes les actions menées soient cohérentes ».

L’Unapei entend ainsi collecter des témoignages de toutes les personnes qui peuvent être touchées par le sujet : les parents, donc, mais aussi « les personnels de l’Éducation nationale, personnels médico-sociaux, ainsi que des parents d’enfants non-handicapés qui ont dans leurs classes des enfants en situation de handicap », énumère la porte-parole de l’Unapei.

L’inclusion scolaire des enfants handicapés « avance à pas lents », soulignait le député (PCF) de la Seine-Maritime Sébastien Jumel dans un rapport parlementaire remis le 18 juillet. La loi du 11 février 2005 pose pourtant le droit pour chaque enfant handicapé d’être scolarisé dans l’école de son quartier.À la rentrée 2018, plus de 340 000 enfants handicapés étaient scolarisés en milieu ordinaire et près de la moitié disposaient d’un accompagnement humain.

Source OUEST FRANCE.

Nice: Des lunettes anti-chutes pour éviter de se casser le bout du nez…

INNOVATION L’hôpital de Nice et la start-up Ellcie Healthy utilisent les quinze capteurs de ses montures pour lutter contre les chutes des personnes âgées.

Des lunettes anti-chutes

  • Une paire de lunettes connectées qui alerte et prévient les chutes est en développement au CHU de Nice.
  • L’hôpital s’appuie sur l’innovation de la start-up Ellcie Healthy.
  • Les lunettes et une application vont dessiner la signature de la vie quotidienne pour élaborer un profil de la personne âgée. Et ainsi anticiper les chutes.

Elles ne leur font une infidélité que pendant la nuit. Si les lunettes préfèrent la table de chevet pendant le sommeil, elles ne quittent jamais le bout du nez des personnes âgées le reste de la journée. C’est grâce à cette habitude que le CHU de Cimiez, la start-up azuréenne Ellcie Healthy et le laboratoire Lamhess tentent d’éviter les chutes des seniors. Ensemble, ils développent une paire de lunettes connectées qui alerte et prévient les chutes.

« Pour le moment, on dispose d’une technologie dans les montres et les bracelets, explique le chercheur Frédéric Chorin, responsable de la plateforme Fragilité. Mais ce dispositif est stigmatisant, et il est possible de l’oublier. Alors que les lunettes, si on ne les met pas, on ne voit rien. » Grâce à ses quinze capteurs intégrés, la monture détecte lorsque la personne est tombée. « C’est très intéressant car plus on reste au sol, plus le taux de mortalité est élevé l’année d’après, détaille l’ingénieur. Mais c’est déjà trop tard. On travaille donc sur la motricité de la personne. » Autrement dit, sur la prévention.

« Aménagement du domicile »

Les lunettes vont dessiner la signature de la vie quotidienne pour élaborer un profil de la personne âgée. Combien de temps elle est debout, assise, en marche. Et combien de fois elle se lève de sa chaise. Des données qui permettent de savoir si le senior est « non chuteur », « chuteur » ou s’il décline. Dans les deux derniers cas, les médecins peuvent intervenir à temps. « Cela passera par l’aménagement du domicile et de l’activité physique adaptée, dit Frédéric Chorin. L’objectif est d’éviter la chute car elle est une cause de dépendance. Et sa prise en charge coûte cher au système de santé. »

Les chutes sont la cause de 4.000 décès par an. Déjà commercialisée à 289 euros avec une application contre les endormissements au volant, la paire de lunettes anti-chutes pourrait être disponible d’ici deux ans.

Source 20 MINUTES.

PREVENTION SENIORS – Vosges: Pourquoi les gendarmes s’invitent-ils sur vos baguettes de pain ?…

PREVENTION C’est la nouvelle idée de la gendarmerie des Vosges au printemps pour toucher les seniors et les victimes de violences dans les familles.

Pour alerter les seniors sur les risques du quotidien, la gendarmerie des Vosges communique sur des baguettes.

  • Les gendarmes des Vosges veulent mieux communiquer leurs conseils de prévention aux seniors et aux victimes de violences dans les familles.
  • Leur idée ? Afficher leurs messages sur les sachets de médicaments dans les pharmacies et les emballages de pain des boulangeries.
  • 200.000 sachets vont être distribués par ce biais aux habitants dans les Vosges.

Des conseils pour une bouchée de pain, ça vous dit ? C’est la nouvelle campagne de communication lancée par la gendarmerie à destination des seniors et des victimes de violences familiales à l’aide de messages imprimés sur des sachets dans les boulangeries et pharmacies. Au total, 300 commerces vosgiens, qui dépendent du secteur participent à l’opération. A côté des phrases sont indiqués les numéros à contacter en cas de besoin.

200.000 sachets en papier distribués

Objectif : diffuser largement les messages « au cœur des foyers via les achats de pain et de médicaments, deux actes du quotidien », explique à 20 Minutes le lieutenant-colonel Vialenc, commandant en second du groupement de la gendarmerie des Vosges. « Nous avions du mal à toucher l’ensemble de la population avec les moyens de communication traditionnels », ajoute le militaire.

Près de 200.000 sachets en papier ont été distribués. Avec un hashtag dédié sur Twitter, #AidezNousAVousAider, la gendarmerie incite les internautes à communiquer avec elle. En plus de la « tranquillité seniors », les « violences intrafamiliales » sont le deuxième thème mis en avant par cette campagne.

Inciter les personnes à parler

« C’est un sujet sensible. Très souvent, le silence règne sur ces questions, en particuliers lorsque des violences sont exercées sur des enfants. Mais il faut inciter les personnes qui pourraient en être victimes ou témoins à en parler », avance le lieutenant-colonel Vialenc. La campagne de prévention, en partenariat avec le Conseil départemental des Vosges, s’achèvera avec l’épuisement des stocks.

Pour le moment, l’initiative semble bien accueillie, au moins par les commerçants. « Certains d’entre eux se sont spontanément associés à cette démarche de prévention », se réjouit le militaire. En conséquence, la gendarmerie des Vosges a organisé une nouvelle campagne avant l’été, cette fois sur les cambriolages et les vols de véhicule, pour inciter les habitants à faire preuve de prudence avant de partir sur les routes. En espérant que le message finisse par passer.

Source 20 MINUTES.

 

 

 

« Je laisse les soucis à la maison » : à 81 ans, Catherine retourne à la guinguette grâce à l’invitation du Secours populaire…

Comme 400 autres personnes âgées d’Île-de-France, cette octogénaire va participer au banquet des cheveux blancs, organisé par le Secours populaire.

Chez Gegène, la guinguette de Jointville-le-Pont, où depuis 13 ans, le Secours populaire organise le banquet des cheveux blancs.

« Je vais pouvoir danser et m’amuser comme une petite folle », raconte Catherine, 81 ans, en montrant fièrement ses chaussures et sa robe qu’elle a « déjà mise l’année dernière ». Ses affaires sont prêtes depuis plusieurs jours. Cette octogénaire va participer au banquet des cheveux blancs, organisé depuis 13 ans par le Secours populaire. Vendredi 9 août, 400 seniors suivis par l’association en Île-de-France vont passer une journée sur la Seine.

Visite de Paris et guinguette

Quand Catherine a appris qu’elle était invitée pour la troisième fois, elle était « heureuse », répète-t-elle à plusieurs reprises. « C’était une très grande joie ». Après une visite de Paris, les bateaux-mouches venus de région parisienne s’arrêteront Chez Gégène, célèbre guinguette au répertoire bien connu, en bord de Marne.

En fredonnant les paroles de la chanson Ah le petit vin blanc de Lina Margy, Catherine raconte comment les précédentes éditions se sont passées : « Nous sommes accueillis par les musiciens, puis on prend l’apéritif. Une demi-heure après le début du repas, on commence à danser […], quelque fois avec des inconnus ». Catherine explique avec malice, qu’elle essaie de retrouver les partenaires qu’elle a rencontrés la fois d’avant, « parce qu’en général, ce sont des bons danseurs, donc on se les accapare ».

Oublier la solitude

Pendant quelques heures, Catherine et ses camarades vont mettre de côté leurs soucis financiers, et parfois leur solitude. « Certains l’évoquent. Moi, je refuse catégoriquement. Je suis là pour me distraire, profiter au maximum. Je laisse tous ces soucis à la maison », confie cette francilienne qui a découvert l’existence de cette journée, sur une affiche au centre social.

L’octogénaire assure qu’une journée à bord fait effet sur son moral pendant des semaines. Pour en profiter en amont, Catherine a déjà fait le trajet jusqu’au lieu du départ afin d’être sûre de ne pas arriver en retard vendredi.