Angers : atteinte d’un cancer de grade 3, la CPAM la prive de ses indemnités longue maladie en plein confinement…

L’affaire est à peine croyable. Elise est âgée de 33 ans. Elle est atteinte d’un cancer du sein, grade 3 et la CPAM du Maine-et-Loire l’a privée de ses indemnités longue maladie pendant le confinement.

Fabien Daniel, son époux, est révolté. Il pousse un coup de gueule sur les réseaux sociaux.

Elise entouré de ses trois fils, Milo, 20 mois, Léo,11 ans, Noa 13 ans et de son mari, Fabien Daniel. / © DR Fabien Daniel

Fabien annonce d’entrée de jeu la couleur. Il n’a pas l’habitude d’exposer ses états d’âme et de raconter sa vie privée sur les réseaux sociaux. Il n’aime pas se faire plaindre, ce n’est pas franchement son genre.

Mais aujourd’hui ce mari « en colère et dégouté » ne sait plus quoi faire. Alors, le 14 mai dernier, pour faire bouger les choses, alerter l’opinion publique et les politiques, il a poussé un gros coup de gueule sur les réseaux sociaux. Les internautes sont nombreux à avoir réagi.

Un cancer du sein grade 3, diagnostiqué en juillet 2019

L’histoire douloureuseuse commence en juillet 2019. Elise, 31 ans, apprend la terrible nouvelle. Elle est atteinte d’un cancer du sein triple négatif, de grade 3. Une sale maladie qui ne présage rien de bon. A cette époque, la jeune femme est en congé parental pour s’occuper de Milo, son fils de 10 mois.

Le médecin qui la suit décide de la mettre en arrêt « pour affection longue maladie », raconte Fabien. Elle est donc indemnisée par l’assurance maladie. Croyant bien faire et en toute bonne foi, la jeune maman, stoppe son congé parental auprès de la CAF, d’autant que sa fatigue physique l’empêchait de s’occuper de son petit garçon.

S’en suivent de longues séances de chimio trés lourdes jusqu’en janvier 2020.

« A ce stade de la maladie, elle ne va pas très bien, elle essaie de faire bonne figure, pour ne pas nous montrer qu’elle allait mal », se souvient Fabien. Elise continue coûte que coûte à donner le change. Son époux, lui, travaille, alors sa belle-mère prend le relai à la maison pour aider.

« Elise ne tenait plus debout, elle avait des vertiges en passant l’aspirateur. C’était compliqué mais ma femme faisait face. Tout le monde se disait quelle force, quel courage. Les gens ne se rendaient pas compte de son état extrêmement dégradé. Moi, si je lui demandais même de m’en parler, de me le dire… », poursuit Fabien.

Fabien est prêt a tout pour soutenir sa femme Elise. Son souhait : alerter l'opinion publique et les politiques. / © DR Fabien Daniel

Pendant un temps, après ce parcours médical épuisant, Elise se repose. Puis elle est opérée en février 2020. On lui enlève cette sale tumeur. Mais le combat n’est pas fini.

Elle doit enchaîner avec 33 séances de radiothérapie. En mai 2020, le plus dur semble passé, Elise est physiquement très faible mais c’est une battante. Elle continue à ne rien laisser entrevoir de ses souffrances, pour préserver les siens. Dans son entourage, tout le monde sait qu’elle est malade « mais certains peinent à le croire tellement, elle sourit « , raconte son époux.

La CPAM lui réclame un trop perçu de 8 500 euros

Personne ne l’aurait imaginé mais le combat ne s’arrête pas. La CPAM, a réétudié son dossier, comme c’est de coutume . « Une commission se réunit tous les six mois pour faire le point sur les dossiers », explique Fabien Daniel. « Ma femme a donc fourni des papiers, réuni des pièces. Cela a traîné un peu parce qu’il y a eu des incompréhensions et des échanges un peu compliqués entre l’assurance maladie et l’employeur ».

Deux mois plus tard, la décision tombe, inacceptable, insupportable pour le couple. Quinze jours après le début du confinement, le téléphone sonne.

A l’autre bout du fil, une salariée de la CPAM annonce à Elise « qu’elle ne sera plus indémnisée pour sa longue maladie parce qu’elle a mis fin à son congé parental. Pire :« elle doit rembourser les sommes perçues depuis le début  » A savoir, près de 8 500 euros. « Pour l’instant, nous sommes totalement bloqués. Tant que nous n’avons pas reçu la notification par courrier, on ne peut rien faire. Nous avons contesté par mails, on a nous a répondu qu’il fallait attendre », se désole Fabien.

Avec le confinement, évidemment ça a traîné un petit peu. On ne peut rien faire, on attend toujours. Mon épouse ne touche plus aucune indemnité. Moi j’ai pris des jours pour qu’elle puisse se soigner tranquillement. Pour nous financièrement là c’est très dur – Fabien Daniel

« C’est dégueulasse et totalement injuste, on lui a dit : il ne fallait pas faire ça madame, il fallait rester en congé parental », s’emporte Fabien. Elise, de son côté, ne lâche pas. Elle tient bon, il faut dire qu’elle en a vu d’autres ces derniers mois. « Elle a même envisagé de reprendre son travail d’opératrice téléphonique. Son médecin a refusé net. Elle est encore imunodéprimée. Pour lui, il serait quasi suicidaire de recommencer une activité en pleine crise sanitaire avec le covid-19 qui circule. », poursuit Fabien.

« Je suis révolté en colère, mais pas résigné. Comme ma femme le dit, c’est presque pire que de se battre contre la maladie – Fabien Daniel »

« Moi, je travaille, il faut tout gérer, le dossier à monter, les cours à la maison, le petit, les grands qui ne se rendent pas toujours compte de la situation. Eux, ils vivent leur vie d’enfants, c’est normal. Ma femme est usée, fragile mais combative », raconte Fabien Daniel.

La CPAM saisit un médiateur

Contactée, la CPAM du Maine-et-Loire nous a répondu par mail.

 » La caisse primaire d’Assurance Maladie se doit de respecter la confidentialité des situations qu’elle traite. Il ne nous appartient donc pas d’entrer dans le détail du dossier d’un assuré, autrement qu’avec lui », écrit François Dujardin, directeur adjoint de la CPAM du Maine-et-Loire.

« Ce que nous pouvons dire sans contrevenir à ce principe, c’est que le dossier a été traité conformément à la réglementation. Toutefois, cette assurée connait une situation particulière, et par conséquent, nos services examinent actuellement son dossier. Le médiateur, dont le rôle est d’analyser la situation dans sa globalité et avec neutralité, a été saisi. L’objectif est de pouvoir aboutir à une solution acceptable par les deux parties. La CPAM de Maine-et-Loire reste attentive aux situations sensibles et les accompagne, cela fait partie de ses missions », précise François Dujardin.

Une cagnotte et 42 000 partages

Si Fabien ne demande ni aumône ni pitié, l’histoire d’Elise a beaucoup ému sur les réseaux sociaux. Le post de Fabien a été partagé 42 000 fois en trois jours  Il a reccueilli 9 000 témoignages de soutien. Sa mère, contre son gré, a pour sa part lancé une cagnotte. 4 000 euros ont déjà été récoltés.

« Nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas seuls dans cette situation scandaleuse. Nous allons écrire au Ministre de la Santé, à notre député, au Président de la République s’il le faut ! Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire modifier cette loi car il y a un vide juridique qui laisse tant de malades sans ressources », conclut Fabien.

Aujourd’hui, Elise a fini son traitement mais elle est suivie régulièrement. Les dernières analyses sont bonnes, plus aucune trace de la tumeur. Prudents, les médecins lui ont tout de même signifié qu’elle n’était toujours pas « sortie d’affaire ».

Pour le remercier de son aide pendant la guerre, la Corée envoie des masques à un vétéran …

Fin avril, un habitant de Danjoutin ayant participé à la Guerre de Corée dans les années 1950, a reçu une lettre de l’ambassadeur de Corée.

Pour s’enquérir de sa santé et, surtout, lui offrir des masques en guise de reconnaissance.

Pour le remercier de son aide pendant la guerre, la Corée envoie des masques à un vétéran

Michel Ozwald, bientôt 88 ans et veuf depuis quelques mois, respecte scrupuleusement les consignes sanitaires. Mais il ne peut s’empêcher de grogner en voyant « tous ces vieux mourir dans les Ehpad ». Il a ses opinions, ne s’en cache pas. Mais il a surtout le sens du devoir. Celui-là même qu’il a appris en servant dans l’armée jusqu’en 1985. Une carrière militaire commencée à 18 ans, lorsqu’il s’est engagé pour fuir une jeunesse de misère, lui l’enfant de l’assistance publique rejeté partout où il allait.

Deux années au front en Corée

En 1951, il embarque pour la Corée. La guerre fait rage entre le Nord, communiste, et le Sud, soutenu par les Nations Unies. Michel Ozwald fait partie du bataillon de l’ONU, composé d’un peu plus de 3 000 soldats français. « J’étais un jeune sergent et je n’avais pas peur de mourir, parce qu’à cette période-là, la vie ne représentait pas grand-chose pour moi », se souvient l’octogénaire, qui reçoit dans sa petite maison de Danjoutin.

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Après deux années passées au front, « souvent dans un froid extrême », Michel Ozwald quitte la Corée comme sergent-chef, à seulement 20 ans. De cette époque, il a gardé des souvenirs précis mais lointains. Plus d’un demi-siècle est passé. Pourtant, les Coréens ne l’ont pas oublié. En effet, chaque année, Michel Ozwald reçoit une boîte de chocolats. Deux fois, il a même été invité en Corée du Sud, tous frais payés. Sans compter la venue de la télévision coréenne, l’année dernière, pour un reportage.

« J’étais ému en lisant ce courrier »

Et, fin avril, en relevant son courrier, le Danjoutinois est tombé sur « une belle lettre » envoyée par l’ambassadeur de Corée. « Notre gouvernement porte une attention toute particulière à la santé des vétérans de la Guerre de Corée en ces moments délicats », écrit Jong-moon Choi. Alors, au nom de la République de Corée, l’ambassadeur donne cinq masques chirurgicaux à tous ses anciens combattants. Partout en France, mais aussi dans d’autres pays, comme en Belgique.

Pour le remercier de son aide pendant la guerre, la Corée envoie des masques à un vétéran

Michel Ozwald est un des bénéficiaires. « C’est formidable. J’étais ému en lisant ce courrier. Ces gens-là pensent encore à ceux qui ont combattu pour eux, je trouve ça exceptionnel », sourit-il, pas peu fier de cette reconnaissance qui lui a si souvent été refusée au début de sa vie.

L’anecdote fera sourire ou grincer des dents, au choix. Mais l’histoire est ainsi faite et veut que les masques coréens soient arrivés chez le vétéran avant les masques distribués par le Département. Entre les deux, près de 10 000 kilomètres.

Source EST REPUBLICAIN.

La production de visières d’un artisan belfortain victime des normes…!!!

Cet artisan a imprimé plus de 1 600 visières.

Mais il a arrêté toute sa production, malgré la demande, depuis vendredi.

La faute aux normes strictes à respecter.

Il fournissait ses protections à la CCI et la Chambre de métiers.

La production de visières d'un artisan belfortain victime des normes

David Martinet a créé sa société d’informatique, E-concept applications, à la Pépinière, à Belfort, il y a quinze ans. « J’envisageais de proposer des impressions sur demande pour les personnes n’ayant pas d’imprimante 3D. » L’actualité l’a rattrapé et dès fin mars, il s’est mis à créer des visières, comme beaucoup, pour équiper ceux qui travaillent.

L’informaticien en a sorti plus de 1600, offertes aux soignants ou vendues à prix coûtant (5 €), notamment pour équiper les artisans et commerçants, par l’intermédiaire des chambres de commerce et de métiers. « Il y a une vraie demande, les commandes arrivaient sans cesse. »

« C’est une aberration ! »

Pourtant, vendredi 15 mai, il a tout arrêté. « Le 12 mai, une directive du gouvernement a précisé les normes applicables aux visières de protection … à compter du 23 avril. Elle précise que le don ou la vente à prix coûtant peut porter concurrence à d’autres sociétés », résume David Martinet. « Sauf qu’en pratique, les gens ont du mal à en trouver. » Les normes en question prévoient deux tests : une projection de spray coloré pour vérifier qu’il n’y a pas d’atteinte aux yeux en cas de projection et un test de solidité « en projetant une bille d’acier de 22 mm et 43 g à 1,30 m de hauteur, sauf que la visière n’est pas destinée à se protéger d’une balle de tennis », peste l’informaticien, qui a récemment « investi 700 € dans une imprimante et des consommables pour fabriquer des protections adulte et enfant ».

« J’ai une petite société, je ne peux pas payer ces tests pour garantir la mise aux normes de mes protections, ni prendre le risque d’un recours en justice, j’ai donc tout stoppé du jour au lendemain. C’est une aberration ! »

Assouplissement des règles accordé aux couturières

Christian Orlandi, le président de la chambre de métiers et de l’artisanat a « demandé aux parlementaires locaux des informations sur le sujet ». « Les textes sont très flous pour l’instant, nous avons également contacté un avocat. » CMA et CCI ont permis déjà de distribuer « 2 000 à 3 000 visières » de différents fournisseurs aux professionnels du Territoire de Belfort.

La préfecture de Belfort confirme que de nouvelles normes ont été mises en place par le ministère du Travail. Pour les masques en tissu, un assouplissement des règles a été accordé aux couturières individuelles qui ne peuvent pas investir 1 100 € pour faire tester leurs masques. Espérons qu’il en sera de même pour les visières réalisées de façon artisanale…

Source EST REPUBLICAIN.

Antivax: Le faux lien entre le vaccin ROR et l’autisme, retour sur l’histoire d’une fraude aux conséquences importantes…

Fin février, YouTube, Pinterest et Amazon Prime se sont engagés dans la lutte contre les fausses informations relatives à la vaccination.

Antivax: Le faux lien entre le vaccin ROR et l'autisme, retour sur l'histoire d'une fraude aux conséquences importantes

 

  • La Semaine de la vaccination, créée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), aura lieu du 24 au 30 avril.
  • Dans le deuxième volet de la série, retour sur le lien entre vaccin ROR et autisme, établi en 1998 par le chirurgien gastro-entérologue Andrew Wakefield. Il s’agit d’une des plus grandes fraudes scientifiques au cœur de l’argumentaire des « antivax ».

28 février 1998, Ricky Martin est de passage à Paris, le salon de l’agriculture s’apprête à ouvrir ses portes et le monde découvre Andrew Wakefield, visage d’une des plus importantes fraudes scientifiques.

Celui qui est alors chirurgien gastro-entérologue publie ce jour-là une étude dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. Le docteur et ses coauteurs restent prudents, mais suggèrent qu’il existerait un lien entre la vaccination ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) et l’autisme. La publication est suivie d’apparitions médiatiques dans lesquelles le docteur se montre beaucoup moins prudent et met en cause le vaccin.

Conséquence, moins d’enfants vaccinés outre-Manche

Le mal est fait, le doute s’installe en Grande-Bretagne. La couverture vaccinale sur ces maladies baisse, « tombant dans certaines zones à moins de 50 % », détaillent Françoise Salvadori et Laurent-Henri Vignaud dans leur livre Antivax*. Tony Blair, alors premier ministre, est même interpellé en 2001, des journalistes voulant savoir si son fils Leo est vacciné. Les effets se font également ressentir aux Etats-Unis : « Il y a eu plus de cas de rubéole en 2008 qu’en 1997 et 90 % de ces cas n’étaient pas vaccinés », développent Hervé Maisonneuve et Daniel Floret dans un article**, en s’appuyant sur des données des autorités américaines.

Andrew Wakefield a bidonné l’étude

Des doutes s’installent rapidement chez des scientifiques, « qui s’alarment de ne pouvoir reproduire certains résultats de l’étude », rappellent Françoise Salvadori et Laurent-Henri Vignaud. Une dizaine de coauteurs de l’étude se retirent dans les années qui suivent la publication. Entre 2004 et 2011, notamment grâce au travail du journaliste Brian Deer, il est révélé qu’Andrew Wakefield a été rémunéré par un avocat qui défendait un groupe opposé au vaccin. La chaîne Channel 4 démontre également qu’Andrew Wakefield a déposé un brevet pour un vaccin monovalent (un vaccin uniquement pour la rougeole) avant la publication de l’étude dans le Lancet.

Comble, il est révélé que les données de l’étude ont été faussées : par exemple « les dates de vaccination par rapport à l’apparition des troubles du spectre autistique ont été modifiées », souligne Françoise Salvadori pour 20 Minutes. Sur les douze enfants de l’étude, « trois des neuf enfants avec un autisme régressif n’avaient jamais eu un diagnostic d’autisme ; seulement un enfant avait eu clairement un autisme régressif », détaillent Henri Maisonneuve et Daniel Floret. Les enfants avaient été recrutés dans des familles opposées au vaccin. Andrew Wakefield a également manqué à l’éthique en pratiquant des coloscopies ou des ponctions lombaires sans l’avis d’un comité d’éthique.

Rayé du registre des médecins en Grande-Bretagne

Conséquence : en mai 2010, Andrew Wakefield est retiré du registre des médecins en Grande-Bretagne et ne peut plus y exercer. Quelques mois auparavant, en février, The Lancet a finalement rétracté l’article de 1998. Un acte important, mais tardif. « The Lancet fait partie des revues médicales prestigieuses et, en 1998, la notion de rétractation était peu développée, décrypte Hervé Maisonneuve pour 20 MinutesThe Lancet, comme les autres revues, tient à sa réputation, et se contredire en rétractant un article a longtemps été considéré comme dévalorisant. En 2019, les temps ont heureusement changé. Ces revues prestigieuses retirent un peu plus facilement des articles, bien que ce soit encore insuffisant. »

Discrédité, Andrew Wakefield n’a pourtant pas dit son dernier mot : il s’est installé aux Etats-Unis, où il est un des piliers du mouvement antivaccins. Il donne des conférences et a réalisé un film antivaccination. « Cela commence peut-être à s’essouffler car il n’a pas réussi une campagne de financement participatif pour un deuxième film », assure Françoise Salvadori. Le site de l’ex-médecin a même été racheté par un vendeur de cigarettes électroniques.

De nombreuses études montrent l’absence de liens entre vaccin ROR et autisme

En France, « la polémique a été peu relayée, décrypte la scientifique. On peut considérer en 2019 que l’impact Wakefield y est très faible. Mais le lien général entre vaccin et autisme court dans le monde entier. » En 2017, Andrew Wakefield avait été invité à projeter son film à Paris par l’eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi. Devant la polémique, la projection avait été annulée.

Depuis la publication dans le Lancet en 1998, de nombreuses études ont démontré l’absence de liens entre le vaccin ROR et l’autisme. La plus récente, publiée en mars, porte sur plus de 650.000 enfants nés au Danemark entre 1999 et 2010. Les chercheurs « ont comparé des groupes d’enfants vaccinés et des groupes d’enfants non vaccinés, explique Françoise Salvadori. Ils n’ont trouvé aucune différence entre les deux groupes pour l’apparition de l’autisme. »

* Françoise Salvadori est docteure en virologie/immunologie et maître de conférences à l’université de Bourgogne. Laurent-Henri Vignaud, maître de conférences à la même université, est spécialiste de l’histoire des sciences. Ils ont publiéAntivax, La résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours, aux éditions Vendémiaire.

** Hervé Maisonneuve est médecin et écrit sur les publications scientifiques sur son blog rédaction médicale et scientifique. Daniel Floret est pédiatre et expert en vaccinologie. Les citations de cet article sont extraites de leur article « Affaire Wakefield : 12 ans d’errance car aucun lien entre autisme et vaccination ROR n’a été montré », publié en septembre 2012 dans La Presse Médicale.

Source 20 MINUTES.

 

La cuisine à la maison grande gagnante du confinement… le grignotage aussi…

Santé Publique France a publié mardi 19 Mai de nouveaux résultats de son enquête sur les habitudes des Français pendant le confinement.

Même si les sondés disent avoir plus cuisiné à la maison, ils sont nombreux à estimer que leur alimentation a été moins équilibrée.

Pendant le confinement, vous avez été plus nombreux à cuisiner... tout en mangeant moins bien

Pendant le confinement, avez-vous changé vos habitudes au quotidien ? C’est la question posée par l’étude CoviPrev menée par l’agence Santé Publique France depuis le début de cette période et dont de nouveaux résultats sont disponibles ce mardi. On y découvre en particulier des éléments concernant l’un des aspects incontournables de la vie confinée : la nourriture.

Plus de cuisine maison, mais plus de prise de poids

Et pour une grande partie des Français, le confinement a changé les habitudes alimentaires : ainsi, 37% ont déclaré cuisiner plus de plats faits maison que d’habitude – contre 4% seulement qui disent avoir cuisiné moins que d’habitude. Et pourtant… 17% des Français disent que leur alimentation a été moins équilibrée pendant le confinement qu’avant (contre 13% qui ont déclaré une alimentation plus équilibrée que d’habitude).

Parmi les raisons qui expliquent cette conclusion, une hausse du grignotage : 22% des Français disent avoir grignoté plus que d’habitude, là où seuls 17% ont moins grignoté. Résultat : au final, sur la durée totale du confinement, ils sont 27% à déclarer avoir pris du poids… contre seulement 11% qui expliquent en avoir perdu. Autre raison avancée : 57% des sondés déclarent trouver moins que d’habitude les aliments qu’ils souhaitent dans les magasins, et 23% portent plus d’attention que d’habitude à leur budget alimentaire.

Les habitudes alimentaires pendant le confinement

Des mauvaises habitudes qui se sont aggravées pendant le confinement

Ces tendances ont évolué tout au long de la période confinée, avec une dégradation des habitudes alimentaires début mai par rapport à avril. Par exemple, la tendance au grignotage est passée de 27% des personnes interrogées qui ont déclaré grignoter début mai, contre 22% mi-avril, et 36% des sondés qui disent avoir pris du poids contre 27% mi-avril.

Les personnes de moins de 40 ans, les familles avec des enfants de moins de 16 ans, les personnes qui ont des situations financières difficiles et celles qui ont de hauts niveaux d’anxiété et de dépression sont les plus touchés par ces changements survenus avec le confinement.

Source FRANCE INTER.

 

 

Handicap – Confinement : des ronds d’amour à l’infini….

Beaucoup de parents d’enfants handicapés ont vécu le confinement avec leur enfant, qu’ils ont parfois « réaccueilli », alors qu’il vit habituellement en établissement.

Une situation compliquée.

Handicap - Confinement : des ronds d'amour à l'infini....

« J’ai envie de vous rendre hommage, de nous rendre hommage. A nous, les parents ayant un enfant handicapé ». Ces mots sont de Marielle dans ombresetlumière.fr. Elle est maman de six enfants, dont Géraldine, handicapée mentale. Pour elle, comme pour tant de parents, le confinement a été et continue souvent d’être difficile. « On a tenu -dit-elle- on a tenu deux mois. Une heure à la fois, un jour à la fois. On a tenu. Et on va encore tenir ! » Parfois même, ça a été trop difficile ! « On a trébuché -dit-elle- on a failli sombrer ». Ils avaient à vivre comme un double confinement : confinement dans l’appartement, certes, mais aussi confinement dans le handicap. « On a parfois culpabilisé de ne pas y arriver, -dit-elle- de ne plus supporter leur handicap, leur lenteur, leurs idées fixes ». Sans compter la peur de tomber soi-même malade et de ne plus pouvoir s’en occuper.

Pour tenir, il y a eu la richesse des liens avec leurs familles, dont dit-elle, « Ils s’inquiétaient et nous portaient à distance ». Il y a eu aussi tous ces échanges entre parents d’enfants handicapés : « savoir que nous étions plusieurs à vivre la même chose nous a aidé à tenir ». Il y a eu enfin et surtout les ressources personnelles que leurs enfants handicapés ont révélées : « on a découvert leurs capacités qu’on avait parfois oubliées -dit-elle- on a tenu avec eux, grâce à leur force de vie, de lien et d’amour… On a tenu car on a accepté de se mettre à leur pas… On a buté contre leur lenteur, mais en s’y coulant, on a accepté leurs limites et accepté les nôtres. Et Marielle d’inviter à applaudir ces parents et leurs enfants handicapés: « Soyons fiers de nous, soyons fiers d’eux !» -dit-elle.

L’OCH en est témoin tous les jours, notamment au service écoute et conseil qu’ils peuvent appeler aussi souvent que nécessaire pour partager … et tenir ! Mais on peut aussi les remercier : leur engagement a une portée qui va bien au-delà de leur seule famille. C’est la psychanalyste Geneviève de Taisne qui le disait, là encore dans Ombres et Lumière : « A travers les handicaps de vos enfants, ce sont toutes les malformations du monde, tous nos handicaps, qui sont acceptés, soignés, aimés. Merci à vous toutes qui travaillez dans l’ombre et parfois le désespoir. Chacun de vos gestes est comme un caillou dans l’eau qui fait des ronds à l’infini, des ronds d’amour ».

Les malformations sont nombreuses et douloureuses. Cette crise en est le révélateur. On a et on aura demain bien besoin de ces ronds d’amour pour les soigner !

Source RCF RADIO.

Déconfinement en Loire-Atlantique. Dans les IME, « mon visage est sur mon tee-shirt »…

Imprimer son visage sur son tee-shirt. C’est la solution adoptée par des éducateurs en institut médico-éducatif (IME) de Loire-Atlantique pour être reconnu facilement par les enfants, malgré le masque.

À l’image de Gwennaelle Ferré, les éducateurs des IME (instituts médico-éducatifs) de l’Adapéi, portent des tee-shirts à leur effigie pour être reconnus plus facilement par les enfants souffrant de troubles du développement.

C’est une idée toute simple et lumineuse. Chaque personnel des Instituts médicaux éducatifs, qui viennent de rouvrir, porte un tee-shirt orné d’une grande photo de son visage. « Par respect des mesures barrières contre l’épidémie du coronavirus, on porte le masque. Mais les enfants, qui sont déjà en perte de repères, risquaient de ne pas nous reconnaître. On a donc pensé, la semaine dernière à cette solution. Et une entreprise du Pellerin a accepté de nous en fabriquer en urgence », explique Gwennaelle Ferré de l’Adapéi, Association départementale de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis.

« Durant tout le confinement, le personnel a débordé d’imagination pour garder le contact et continué à distance à prendre soin des enfants, rappelle Gaelle Lesage, responsable des IME, instituts médico-éducatifs de l’Adapéi. Cette nouvelle initiative est de la même veine. »

Le tee-shirt sert aussi, pour l’occasion, de vêtement de travail, de surblouse en quelque sorte.

Un éducateur par enfant

Entre 60 et 70 % des enfants fréquentant un IME, ou intégrés dans une école ou un lycée ordinaire, ont repris le chemin de l’établissement. « C’est le choix des familles. » Et pour ceux qui ne veulent pas quitter le domicile, des visites virtuelles sont organisées. « On fait le lien entre les enfants en IME et les autres par les réseaux sociaux. »

Le retour dans les Instituts médico-éducatifs se fait par petits groupes et à temps partiel. Avec un très fort taux d’encadrement. Il y a un éducateur pour un enfant dans les IME. Ce qui facilite grandement le réapprentissage de la vie en dehors de la maison. « La réadaptation se fait en douceur », note Gaëlle Lesage. Et progressivement, sachant que certains enfants ou jeunes angoissés par l’épidémie, n’étaient pas sortis du tout, durant le confinement.

En parallèle, les visites à domicile sont maintenues pour les familles qui le souhaitent.

Source OUEST FRANCE.

Avec les personnes âgées les plus fragiles, maintenir encore plus le lien social, la priorité des Petits Frères des Pauvres pendant cette pandémie…

Depuis le début de la pandémie, les Petits Frères des Pauvres maintiennent, par tous les moyens de communication à distance, le lien avec les personnes âgées les plus fragiles.

maintenir encore plus le lien social, la priorité des Petits Frères des Pauvres pendant cette pandémie

Depuis le début de la pandémie les Petits Frères des Pauvres entretiennent le lien avec les personnes âgées les plus fragiles. Après deux mois de confinement individuel dans les établissements qui accueillent des personnes âgées, les Petits Frères des Pauvres alertent sur l’impact et les conséquences, pour les résidents et les salariés, de la mise en place de cette mesure de confinement, souvent incontournable.

Tests du Covid-19 indispensables

Ils demandent, outre des moyens de protection en quantité suffisante, la mise en place systématique de tests du Covid-19. Chaque directeur ou directrice d’établissement est appelé à prendre toutes les mesures nécessaires, et se retrouve face à un questionnement d’ordre éthique :

– soit appliquer un confinement complet avec une interdiction des sorties individuelles, mesure parfois inévitable mais réellement difficile à mettre en œuvre, sans entraver le droit d’aller et venir des résidents et leur état de santé moral et physique,
– soit trouver, lorsque cela est possible, des alternatives parfois difficiles à porter.

Si le confinement individuel protège, il peut aussi entraîner des conséquences graves sur la santé des personnes âgées :
– irréversibilité des effets causés par une immobilité, capacités musculaires dégradées, liées à la station allongée prolongée, et aggravation des états dépressifs et syndromes de glissement.

Maintenir le lien social par tous les moyens de communication à distance

Entretenir le lien social par toutes les modalités possibles, mais à distance, c’est la priorité des Petits Frères des Pauvres depuis le début de cette pandémie.   Mais comment faire quand le personnel commence à manquer et qu’on ne peut plus s’appuyer sur des bénévoles ou autres soutiens, interdits d’entrée ?

300 000 personnes de 60 ans et plus sont en situation de mort sociale, sans contact avec leur entourage, 900 000 n’ont que peu de contacts avec leurs proches (baromètre 2017).

Cet isolement relationnel est actuellement encore plus exacerbé pour les plus seuls, et même ceux qui ont de la famille peuvent être confrontés à de nouvelles situations d’isolement, en particulier quand ils sont privés de l’accès au numérique.

Source FRANCE INFO.

Coronavirus : Les chiffres de surmortalité esquissent un bilan beaucoup plus lourd de l’épidémie…

La surmortalité enregistrée ces derniers mois pourrait être liée au coronavirus mais aussi à d’autres facteurs.

Coronavirus : Les chiffres de surmortalité esquissent un bilan beaucoup plus lourd de l'épidémie. Coronavirus hôpital

Si le nouveau coronavirus a fait plus de 300.000 morts selon les statistiques officielles, la comparaison du nombre de décès par rapport aux années précédentes laisse présager un bilan plus lourd.

En Italie, 12.428 personnes sont officiellement mortes du Covid-19 entre le 20 février et le 31 mars. Mais sur la même période, les autorités ont constaté 25.354 décès de plus que la moyenne des cinq années précédentes. Ces 12.900 décès « inexpliqués » sont-ils les morts invisibles du Covid ?

Evaluer l’impact du coronavirus

Aux Etats-Unis, la différence est encore plus saisissante : sur les données du mois de mars, une période où le pays était encore relativement épargné, l’écart entre les morts officiels du Covid (1.890) et la surmortalité (6.000) va du simple au triple. Et qu’en est-il des 3.706 décès supplémentaires enregistrés pour cette même période en Allemagne, pays relativement préservé du virus ? Officiellement, 2.218 d’entre eux sont attribués au coronavirus. Qu’est-ce qui a emporté ces 1.488 personnes de plus que par rapport à l’an dernier ? En France, en revanche entre le 1er mars et le 27 avril 2020, le bilan « Covid » (23.291) est très proche de la surmortalité enregistrée par rapport à 2019 (24.116).

Selon la professeure Yvonne Doyle, directrice de la santé publique anglaise, l’excès du nombre de morts sur une période donnée est le meilleur indicateur pour cerner l’impact du coronavirus. Du moins dans les pays qui publient des données fiables. « Nous saurons vraiment à quel point nous avons été touchés et c’est, de plus, une mesure comparable au niveau international », explique-t-elle. La surmortalité permettrait-elle de distinguer les bons des mauvais élèves dans le recensement des décès du « Covid » ? Pas si vite, répondent d’autres experts.

Moins de soins courants ?

Si de forts soupçons existent, impossible d’affirmer avec certitude que ces dizaines de milliers de morts supplémentaires sont forcément toutes des cas de coronavirus mal recensés. « Cet excès de mortalité est dû à la crise dans sa globalité. Il peut y avoir des effets indirects comme une augmentation des autres causes de décès parce qu’on sait que les gens sont moins allés se soigner », rappelle Michel Guillot, directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined), en France. Les autorités sanitaires et statistiques italiennes estiment que la surmortalité peut concerner des patients Covid non décelés, mais aussi des malades décédés en raison de la saturation du système hospitalier.

Selon les données de 24 pays européens compilées par des épidémiologistes danois, du projet Euromomo, un pic de mortalité est nettement visible en Europe à partir du mois de mars 2020, par rapport aux années précédentes. Sans surprise, les chiffres dépassent le bilan officiel du coronavirus dans ces pays. « Il n’y a rien d’autre qui peut expliquer cet excès de mortalité. Il n’y a pas eu d’éruption volcanique, de tremblement de terre en Europe… Si cela avait été en janvier, on aurait pu le mettre sur le compte de la grippe, mais ce n’est pas le cas », explique Lasse Vestergaard, coordinateur d’Euromomo.

Une communication des chiffres pas toujours claire

Les chiffres sont d’ailleurs spectaculaires dans les zones frappées le plus durement par le Covid-19 : le nombre de décès est multiplié par 2 à Paris ou dans la province de Guayas en Equateur, la hausse atteint même le chiffre vertigineux de 568 % à Bergame, grand foyer italien. Les statisticiens danois du projet Euromomo utilisent également un autre indicateur : le z-score (ou cote z), plus fin que la simple comparaison. Le constat est limpide, l’Espagne, l’Italie, la France ou la Grande-Bretagne affichent un « très important excès » de mortalité en mars-avril là où d’autres pays moins touchés par la pandémie comme la Norvège ou la Finlande ne montrent « aucun excès ».

Reste enfin les nombreux pays où la communication sur le sujet est peu transparente. Impossible par exemple de trouver un bilan fiable en Iran, pourtant touché dès le mois de février puisque les autorités n’ont pas publié de chiffres sur la mortalité globale dans le pays depuis décembre 2019. En Russie, où officiellement le coronavirus tue très peu, plusieurs témoignages ont raconté l’histoire de décès catalogués comme « pneumonies » malgré des tests positifs au coronavirus. Et en Chine, berceau de la pandémie, la polémique est loin d’être éteinte sur le bilan réel.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : 28 millions d’interventions chirurgicales annulées à travers le monde….

Les hôpitaux ont reporté un grand nombre d’actes afin de faire face à l’accueil des patients atteints du Covid-19.

Coronavirus : 28 millions d’interventions chirurgicales annulées à travers le monde. Illustration

  • D’après une étude, 28 millions d’opérations chirurgicales ont dû être reportées ou annulées dans le monde, en raison de l’épidémie de coronavirus.
  • La plupart des hôpitaux ont annulé leurs actes pour se concentrer sur les malades du Covid-19 et éviter de déplacer d’autres patients.
  • Les hôpitaux comme celui de Rennes doivent désormais rassurer leurs patients pour reprogrammer les actes reportés.

Leur opération était prévue, parfois de longue date, mais ils ont dû attendre. Des millions de patients ont vu leur acte chirurgical être déprogrammé en raison de l’épidémie mondiale de coronavirus​. D’après une étude menée par le groupe CovidSurg Collaborative et révélée par le CHU de Rennes, le Covid-19 aurait engendré le report de plus de 28 millions d’interventions chirurgicales à travers le monde.

Pour obtenir ce chiffre, le consortium s’est basé sur une interruption de 12 semaines de l’activité hospitalière, au profit de l’accueil des malades du Covid-19. Le chiffre est édifiant : 28,4 millions d’interventions programmées ont été reportées, voire annulées. D’après cette étude de modélisation publiée dans le British Journal of Surgery, chaque nouvelle semaine d’interruption des services hospitaliers entraînerait 2,4 millions de nouvelles annulations.

Les chercheurs de l’université de Birmingham chargés de l’étude se sont basés sur les informations communiquées par les chirurgiens de 359 hôpitaux situés dans 71 pays. Selon eux, 72,3 % de la chirurgie programmée pourrait être annulée durant la période critique de l’épidémie.

Opérations retardées pour des malades du cancer

Le domaine d’intervention le plus touché serait l’orthopédie avec 6,3 millions d’actes annulés. Mais ce qui inquiète les chirurgiens, ce sont les reports d’interventions oncologiques pour des malades du cancer. La projection des chercheurs envisage un report de 2,3 millions d’actes à travers le monde. Si l’on prend l’exemple du Royaume-Uni, cela représenterait 36.000 actes annulés.

Au CHU de Rennes, qui coordonnait la publication de cette étude en France, ce sont environ 2.000 actes qui ont dû être reportés en raison de l’épidémie de coronavirus. Les médecins ont pu retrouver le chemin des blocs depuis lundi. « Il faut éviter les pertes de chances pour les patients », prévenait le professeur Gilles Brassier, président de la commission médicale d’établissement du CHU rennais.

« Des pathologies diagnostiquées à un stade très tardif »

Les professionnels ont dû convaincre la population, réticente à l’idée de venir à l’hôpital. « Dans beaucoup de disciplines, nous avons vu des pathologies diagnostiquées à un stade très tardif ». Par crainte du virus, des personnes ayant subi un infarctus ou souffrant d’une appendicite n’ont pas consulté. « Nous avons fait face à des taux de complication qui n’existaient plus. Les conséquences peuvent être graves », estime le professeur Brassier.

Source 20 MINUTES.