Coronavirus : « 562 cas d’effets indésirables ont été déclarés en lien avec une infection à Covid-19 »…

Troubles neuropsychiatriques mais aussi cardiaques, les traitements liés au Covid-19 peuvent avoir de nombreux effets indésirables sur les patients.

Coronavirus : « 562 cas d’effets indésirables ont été déclarés en lien avec une infection à Covid-19 ».... Des comprimés d'hydroxychloroquine. (Illustration)

Des troubles neuropsychiatriques suivis d’une tentative de suicide. L’Agence espagnole des médicaments (AEMPS) a alerté l’Agence du médicament (ANSM) après le suicide de trois patients traités contre le Covid-19 par hydroxychloroquine. L’AEMPS a dénombré six cas connus de patients Covid-19 positifs et traités par hydroxychloroquine qui ont eu des troubles neuropsychiatriques, dont trois suicides et une tentative de suicide. Ces troubles neuropsychiatriques sont apparus principalement pendant les premiers jours de traitement, à des doses élevées, y compris chez des patients sans antécédents psychiatriques. L’agence française n’a pas pour sa part eu de signalement de troubles neuropsychiatriques graves comparables à cette date. Mais les signalements d’effets indésirables des traitements liés au Covid-19 atteignent plus de 500 cas, a annoncé l’ANSM.

L’agence rappelle que le risque de troubles neuropsychiatriques est déjà connu avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine (psychose, nervosité, insomnies, dépression, etc.) et pourrait être aggravé par le contexte lié à la pandémie et au confinement. Une évaluation à ce sujet est en cours au niveau européen.

Concernant les autres effets indésirables surveillés, l’ANSM remarque que « le nombre de cas d’effets indésirables cardiaques des traitements avec l’hydroxychloroquine seule ou en association connaît une augmentation moins importante par rapport aux semaines précédentes ». Elle fait état d’une baisse assez significative de son utilisation tant en ville qu’à l’hôpital.

La majorité des effets indésirables cardiaques liée à l’hydroxychloroquine

En tout, « au 12 mai, 562 cas d’effets indésirables ont été déclarés en lien avec une infection à Covid-19, dont 78 % de cas graves, concernant 64 % d’hommes », détaille l’ANSM, qui avait annoncé plus de 300 cas le 25 avril et une centaine le 10 avril. Parmi ces cas, 348 (62 %) sont imputés aux médicaments utilisés dans le traitement du Covid-19, les autres cas étant répartis entre les médicaments ayant pu aggraver la maladie (12 %) et les cas liés aux autres médicaments prescrits chez ces patients (25 %).

L’hydroxychloroquine (Plaquenil) représente la majorité des effets indésirables cardiaques, soit 141 sur 159 cas. Les effets cardiaques de l’hydroxychloroquine comptent pour 69 % de ses effets indésirables (hépatiques, digestifs…) répertoriés contre 44 % pour le Kaletra (un antiretroviral combinant lopinavir et ritonavir).

Anomalies électriques du fonctionnement du cœur

L’hydroxychloroquine, un dérivé de l’antipaludéen chloroquine, est connu pour provoquer chez certains patients des anomalies électriques du fonctionnement du cœur visibles à l’électrocardiogramme, qui peuvent mener à des troubles du rythme cardiaque voire au décès. Il semble que « les malades du Covid sont plus fragiles sur le plan cardiovasculaire et donc plus susceptibles que les personnes lambda d’avoir des problèmes avec des médicaments qui sont délétères pour le cœur » tels que l’hydroxychloroquine, avait expliqué le directeur général de l’ANSM Dominique Martin à l’AFP début avril.

Le nombre de décès tous liés à l’hydroxychloroquine survenus en milieu hospitalier est toujours de quatre. Au vu de ces risques, l’agence sanitaire rappelle que ces médicaments, lorsqu’ils sont utilisés contre le Covid-19, doivent l’être prioritairement dans le cadre des essais cliniques en cours.

Source 20 MINUTES.

« C’est ingérable » : une Mayennaise doit continuer l’école à la maison pour son fils atteint d’autisme….

Les écoles mayennaises rouvrent une à une depuis le 12 mai mais toutes n’en sont pas encore là.

Des enfants doivent donc continuer l’école à la maison mais c’est très dur pour Karine et son fils, Lucien, atteint d’autisme.

Lucien est actuellement en classe de CE2 - illustration

La reprise des écoles en Mayenne se fait progressivement depuis le 12 mai. Près de huit établissements sur dix rouvrent cette semaine-là, et le reste dans les trois semaines qui suivent. En attendant, beaucoup d’élèves restent encore à la maison.

C’est le cas aussi des enfants en situation de handicap et pour leurs parents, c’est un double casse-tête à l’image de ce que vit Karine. Cette maman habite à Saint-Germain-de-Coulamer, dans le nord-est de la Mayenne avec Lucien, son fils de 9 ans atteint d’autisme.

Des cris, des pleurs

Karine s’improvise enseignante pour son fils Lucien, il est en classe de CE2 et clairement, ils n’arrivent à faire que la moitié du travail demandé par l’école. « C’est du troc, si tu veux regarder ton dessin animé, on va faire une demi-heure de cours. Sinon, ce sont des cris, des pleurs, il se fait mal, il se blesse« , explique-t-elle.

« Le quotidien avec un enfant autiste, c’est faire le gendarme pour qu’il se lave, qu’il se couche, alors là, concrètement, c’est ingérable »

Lucien a perdu tous ses repères avec le confinement. Pendant deux mois, il n’a pas eu de suivi à cause de la fermeture du centre médico-psychologique de Mayenne. Il prend du retard, Karine a vraiment peur qu’il redouble.

Difficile d’appliquer les gestes barrières pour Lucien

Et en même temps, un retour à l’école en pleine épidémie, cela fait forcément peur à cette maman. 

« Mon fils est autiste, vous ne pouvez pas lui dire toutes les 10 secondes de ne pas mettre ses mains à la bouche, il ne comprend pas. « 

La seule solution pour elle, ce serait d’avoir une aide à domicile mais sans prise en charge, elle doit débourser 800 euros, et cela correspond à tout son salaire.

Source FRANCE BLEU.

Retour à l’école: des initiatives pour encadrer les enfants créent une polémique…

Des écoliers parqués dans des carrés dessinés à la craie, d’autres obligés de rester sur une croix tracée à la bombe de peinture…

Certaines mesures de distanciation physique à l’école interrogent.

Retour à l’école: des initiatives pour encadrer les enfants créent une polémique

Mardi, après 55 jours de confinement, le temps était venu pour un certain nombre de petits écoliers de reprendre le chemin de l’école élémentaire. Au regard de la situation sanitaire qui continue de paralyser la France, certaines règles ont dû être imposées dans les écoles pour répondre aux mesures d’hygiène et de distanciation physique.

Si plusieurs de ces mesures ont été relativement bien accueillies (port du masque pour les enseignants, lavage des mains régulier ou encore rappel des gestes barrières), d’autres ont provoqué des vagues d’indignation. Une en particulier n’a pas manqué d’agiter les réseaux sociaux. Celle du confinement d’enfants de maternelle dans des carrés dessinés à la craie sur le sol de la cour de récré dans une école de Tourcoing.

«On voudrait les traumatiser qu’on ne s’y prendrait pas autrement… Qu’est-ce qu’il se passe derrière tout ça, quels enjeux ?» s’est indigné un internaute sur Twitter. «Faut être complètement cinglé pour imposer ça à des petits et croire que ça n’aura aucune répercussion sur leur conception de l’école, sans parler des phobies scolaires qui s’annoncent….» s’est désolée une autre twittos.

Pour d’autres internautes il est important de relativiser. «Faut arrêter de se lamenter constamment, non? Il y a une situation exceptionnelle qu’il faut gérer, ce n’est pas génial mais au moins les enfants ne sont pas cloîtrés chez eux» lance l’un d’entre eux.

Apprendre à l’enfant que son petit camarade est une menace peut être anxiogène, très mal compris et entraîner parfois une perte de confiance

César Pierre Castagné, pédopsychiatre dans le 7e arrondissement de Paris.

De son côté, César Pierre Castagné, pédopsychiatre à Paris, juge indispensable de laisser les enfants jouer et s’amuser ensemble. «Avant de s’individualiser, l’enfant existe et se retrouve dans le groupe. C’est par ses interactions avec les autres qu’il va se trouver lui-même». Et ce dernier de reprendre : «Apprendre à l’enfant que son petit camarade est une menace peut être anxiogène, très mal compris et entraîner parfois une perte de confiance».

Par ailleurs, le docteur Castagné estime qu’il était temps que les enfants soient déconfinés, rappelant que chez ces derniers «un mois compte double» et que de ce fait «ils ont suffisamment subi». D’après le pédopsychiatre, les enseignants ont un «devoir de sensibilisation» de leurs élèves mais ne doivent en aucun cas les isoler. «Il faut réglementer la parole autour du Covid, parler des gestes barrières, des mesures d’hygiène» explique-t-il.

Des mesures «contraires aux besoins des enfants»

Lundi déjà, la Fédération française de psychiatrie (FFP) s’était indignée contre différentes mesures relatives au déconfinement qu’elle avait jugé «contraires aux besoins des enfants». Dans un communiqué de presse, la FFP dénonçait entre autres l’emploi de cerceaux dans une école maternelle «pour éviter de se toucher et à l’intérieur duquel il est interdit de sortir» ou encore le fait que des jeunes enfants doivent se «débrouiller totalement seuls pour entrer en classe, s’habiller et se déshabiller, aller aux toilettes».

Enfin, la FFP n’a pas non plus manqué de relever les mesures d’«ostracisation des enfants de soignants qui ne pourraient pas rejoindre leurs classes et leurs camarades du fait des professions soignantes de leurs parents». Ces dispositions ont été adoptées par de nombreuses écoles toulousaines qui organisent un retour spécifique à l’école des enfants de personnels soignants.

Source LE FIGARO.

Les internes en médecine déplorent des conditions de travail insupportables…

La situation difficile que vivent de nombreux internes en médecine est taboue.

Mais des associations souhaitent briser le silence.

Les internes en médecine déplorent des conditions de travail insupportables...

Les internes se rebiffent. Après les étudiants infirmiers, c’est leur tour de se mobiliser afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. Il s’agit de futurs médecins qui travaillent à l’hôpital dans le cadre de stages, afin de finaliser leur cursus. Durant la pandémie, ils ont été particulièrement mobilisés, mais le problème ne date pas d’hier. Entre un temps de travail parfois insensé, une pression permanente de la part des supérieurs et des cas de harcèlement, ces étudiants tirent la sonnette d’alarme.

Des internes surexploités et peu reconnus

Selon une enquête publiée par le Conseil national de l’ordre des médecins en 2016, 14% des étudiants et jeunes médecins ont déjà eu des idées suicidaires. Un chiffre trois fois supérieur à la moyenne nationale. Selon l’ANEMF (Association nationale des étudiants en médecine), «depuis novembre 2016, 5 internes se sont donné la mort». C’est le cas d’Élise, une jeune interne de 24 ans, qui a mis fin à ses jours le 2 mai 2019 à Lyon. Afin de mettre en lumière la situation des internes, son père a créé le 2 mai dernier la Ligue pour la santé des étudiants ou internes en médecine (LIPSEIM). À travers cette association, cette famille veut rassembler toutes les personnes qui souhaitent améliorer les conditions de formation, de travail, d’exercice et de vie des étudiants et internes en médecine.

«Ils font des heures de folie»

«Ce que vivent les internes, c’est un chemin de croix. Ils ont des conditions de travail désastreuses, personne ne les respecte, ils font des heures de folie mais ils ne sont pas préparés à ça. Il existe des textes de lois limitant le temps de travail mais ils ne sont pas respectés, il n’y a pas d’inspection du travail. Ma fille travaillait jusqu’à 80 heures par semaine», déplore le père d’Élise. Concernant le temps de travail, le Syndicat autonome des internes des hôpitaux de Lyon a publié une enquête datant de mai 2019, dans laquelle elle révèle que 83% des internes dépassent le plafond légal des 48 heures de travail par semaine, et que 30% d’entre eux déclarent travailler plus de 60 heures par semaine.

» LIRE AUSSI – Paces: l’inquiétude des étudiants en médecine face aux nouvelles modalités des épreuves

Le père d’Élise ne veut pas rester les bras croisés. «Personne ne réagit. Nous voulons mobiliser l’opinion publique et mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités. Les internes eux-mêmes sont culpabilisés quand ils disent leur souffrance, et n’ont plus la force de se révolter. C’est honteux, et c’est pour cela que notre objectif est de briser le silence, briser cette omerta, il faut libérer la parole». L’association, via son adresse mail (lipseimcontact@gmail.com), propose d’aider ces internes moralement, mais également de «tendre la main aux familles qui ont perdu un proche».

Un temps de travail peu respecté

Les syndicats d’internes tels que l’Intersyndicale nationale des Internes (ISNI) luttent pour faire évoluer la situation. «Depuis 2015, un interne ne doit pas travailler au-delà de 48 heures, mais ce n’est jamais respecté. C’est pour ça que nous demandons un décompte horaire du temps de travail. Sans ça, nous ne pourrons pas mettre en lumière cette situation très difficile», nous explique la première vice-présidente de l’ISNI, Nawale Hadouiri, qui demande aussi «l’obligation du respect de repos de sécurité» après une garde ou une astreinte. En effet, dans son rapport d’enquête datant de mai 2019, le Syndicat autonome des internes des hôpitaux de Lyon a indiqué que 80% des internes effectuant des astreintes ne bénéficient pas d’un repos de sécurité après leur travail de nuit. Enfin, l’ISNI demande également la prévention et la prise en charge des risques psychosociaux.

Des chefs de service intouchables

«Nous avons presque tous eu des problèmes avec des membres du personnel soignant. Le souci est qu’on ne peut jamais répondre parce qu’on sait que cela va forcément nous retomber dessus», déplore Léa*, interne en chirurgie. Comme de nombreux autres internes dans son cas, elle n’ose pas forcément en parler, par peur des répercussions, et vit mal la situation. «On est censés être en formation, mais je ne me sens pas suffisamment formée, il y a un problème, c’est évident», détaille ainsi cette interne. Elle pointe du doigt en particulier les chefs de service: «Ils sont intouchables, on ne peut rien leur dire, on doit se taire pour évoluer et valider nos stages, on n’a aucun moyen de pression».

* Elle a souhaité rester anonyme

Source LE FIGARO.

Covid-Quest, un outil numérique pour communiquer ses symptômes à un professionnel de santé…

La Société de pneumologie de langue française lance un outil numérique pour aider à obtenir un avis médical sur des symptômes évoquant le Covid-19.

Covid-Quest, un outil numérique pour communiquer ses symptômes à un professionnel de santé

Migraine ? Mal de gorge ? Température au-dessus de la normale ? En ces temps d’épidémie, nombreux sont les Français à se surveiller plus que d’habitude et à craindre d’avoir contracté le Covid-19 au moindre symptôme. Seul un avis médical permet de le savoir avec certitude. Pour ce faire, la Société de pneumologie de langue française (SPLF) a mis au point, en partenariat avec le site automesure.com, un outil numérique sous forme de questionnaire nommé Covid-Quest pour aider les patients à communiquer leurs symptômes à leur médecin en quelques minutes.

Comment ça marche ?

Pour utiliser l’outil, il faut se rendre sur le site covid-quest.com. Pas besoin de s’inscrire, de télécharger d’application ni d’entrer ses données personnelles. Le site propose immédiatement d’entamer un questionnaire de 26 questions couvrant l’ensemble des symptômes du Covid-19, ainsi que quelques éléments personnels tels que l’âge, les antécédents médicaux ou les médicaments récemment consommés.

Certaines réponses déclenchent des messages d’alertes, d’autres affichent des conseils. Une fois le questionnaire terminé, Covid-Quest synthétise la situation de la personne sous forme d’un fichier PDF. Il est alors possible de l’envoyer par courriel ou le transférer dans son dossier médical personnel.

«Les questions et les messages ont été rédigés dans le respect des recommandations gouvernementales et en fonction des connaissances scientifiques du moment, précise la SPLF dans un communiqué. Les réponses données constitueront également un observatoire du recours des usagers à la e-santé.»

Pourquoi cet outil ?

«Le confinement modifie le recours aux soins habituels puisque le premier avis doit maintenant se faire à distance, par téléphone ou en téléconsultation», explique la SPLF. La plateforme Covid-Quest permet aux patients de décrire leur situation et de transmettre les principaux éléments de leur dossier à un professionnel de santé.

Covid-Quest est un outil de premier recours dont les patients peuvent se saisir de manière autonome, en amont des applications de télésuivi destinées aux patients ayant déjà été en contact avec un médecin. Il n’est pas destiné à remplacer un avis médical mais conçu pour faciliter le dialogue avec le médecin et, si besoin, être inclus dans le dossier médical partagé (DMP).

Source LE FIGARO.

 

«Qu’ont-ils fait de notre système de santé?»…

AVIS D’EXPERT – Médecin généraliste et romancier, le Dr Christian Lehmann dénonce les conséquences de la désastreuse politique de santé pratiquée au cours des trente-cinq dernières années.

«Qu’ont-ils fait de notre système de santé?»

« L’article date de… mars 2019. Le CORONAVIRUS et la gestion inqualifiable que les français subissent aujourd’hui confirment le délabrement de notre système de santé et son coût phénoménal de par une administration pléthorique, inadaptée, totalement déconnectée des réalités, une gestion empirique purement économique,…  au détriment de la qualité des soins. Il faudra bien déterminer et rapidement qui sont les responsables ! » . La REDACTION HANDICAP INFO.

Médecin généraliste depuis trente-cinq ans, j’ai vu se succéder les ministres, les réformes de la dernière chance, les économistes dédaigneux, sans que soit jamais remis en question le paradigme martelé depuis les années 1980: la santé coûtait trop cher et les patients irresponsables étaient poussés à la dépense par des médecins profitant d’une situation de rente.

Le médecin généraliste était considéré comme une bactérie dont l’apparition dans un bassin de population antérieurement sain suffisait à générer des dépenses, comme si par sa seule présence ce docteur Knock contaminait les bien portants. Et parce que, comme le disait l’humoriste H.L. Mencken, «pour chaque question compliquée il y a une réponse simple, évidente et fausse», ministres et économistes tombèrent d’accord: diminuer le nombre de médecins en exercice comblerait le trou de la Sécurité sociale, selon l’adage lumineux «moins de médecins, donc moins de maladies, et moins de dépenses».

Trente-cinq ans plus tard, toujours aux manettes, ces génies n’ont pas désarmé. L’exemple le plus lumineux est probablement Gilles Johanet, ex-directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie, architecte forcené de la diminution drastique du nombre de médecins formés dans les années 1990. Après un passage aux assurances privées AGF en 2006 où il tente de mettre en place un service de médecine pour VIP, il se retrouve procureur général à la Cour des comptes, poste d’où il peut continuer, en manteau d’hermine, à fustiger l’incurie de médecins de ville incapables d’assurer l’accès aux soins.

«Les cabinets médicaux ferment sans repreneur, un nombre grandissant de Français ne trouve plus de médecin traitant (…)»

Entre-temps, le désastre savamment mûri par une palanquée de politiques et d’économistes uniquement préoccupés de diminuer le coût de la protection sociale a porté ses fruits. Les cabinets médicaux ferment sans repreneur, un nombre grandissant de Français ne trouve plus de médecin traitant, les élus locaux s’inquiètent, paient des officines pour tenter de faire venir sur le territoire un médecin roumain ou espagnol qui souvent, devant la complexité administrative du système français, baisse les bras.

La pyramide des âges des médecins en exercice confirme qu’inévitablement la France va encore perdre un cinquième de ses généralistes dans les cinq ans à venir, alors que la population vieillit. Les jeunes diplômés choisissent un exercice salarié ou partent à l’étranger, constatant la pénibilité du métier, les horaires à rallonge, la suspicion constante des tutelles, l’équation économique fragile d’un exercice libéral en apparence seulement, dont les tarifs sont volontairement maintenus vers le bas pour assurer que les médecins travaillent beaucoup.

Les indicateurs de santé stagnent, et les solutions proposées par ceux-là mêmes qui fustigeaient hier ces médecins trop dispendieux en disent très long sur leurs motivations. Il n’est nullement question de maintenir un système de santé publique efficace, mais d’utiliser tous les artifices pour retarder le moment où la population se tournera vers les responsables de cette catastrophe et exigera des comptes.

Ainsi, en décembre 2011, Françoise Tenenbaum, experte en santé du Parti socialiste, imaginait faire appel aux vétérinaires pour pallier la désertification médicale avec une année de formation en plus: «Vous allez me dire que c’est de la sous-médecine, mais en milieu rural je suis sûre que ce serait bien accepté par les populations…» Le tollé qui suivit cette insanité n’empêcha pas l’élue socialiste de poursuivre sa carrière.

Aujourd’hui, c’est au sein de La République en marche que fusent les idées de génie. Thomas Mesnier, rapporteur du projet de loi santé de la ministre Agnès Buzyn, propose de permettre aux pharmaciens de prescrire des médicaments sans consultation médicale. Adieu Hippocrate, il importe peu que le patient soit examiné du moment que l’industrie pharmaceutique y trouve son compte et que la population se croit prise en charge.

Dans le même temps, Nicolas Revel, actuel directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie, pressenti pour le poste de secrétaire général de l’Élysée, propose aux médecins d’embaucher des assistants médicaux pour les décharger du travail administratif… que leur impose l’Assurance-maladie, à charge pour eux de doubler le rythme des consultations! Pratiquer la médecine à l’abattage pour masquer l’incurie de trente-cinq ans de fourvoiement acharné, c’est leur projet!

Absente des thèmes choisis par Emmanuel Macron, la santé s’est invitée dans le grand débat national. Hier, le sentiment de relégation d’une partie de la population n’inquiétait guère le pouvoir, pourvu que les comptes semblent tenus. Mais aujourd’hui, près de quatre millions de Français vivent dans des territoires à la situation alarmante, et le désert s’étend jusque dans les grandes villes.

Demain, il ne sera plus possible à des think-tanks d’économistes «indépendants» sponsorisés par des assureurs de pointer du doigt une supposée mauvaise répartition des médecins sur le territoire. Le politique a choisi d’asphyxier la médecine de ville, et le généraliste a fait les frais d’un aveuglement quasi généralisé de la gauche parce que son statut de «libéral» permettait de l’accabler de tous les maux et que la situation dramatique de l’hôpital (elle-même en partie due à l’absence d’investissement sur les soins de première ligne en ville) accaparait les revendications solidaires.

Aujourd’hui, alors que toute une génération de médecins va partir en retraite, la question que les décideurs politiques redoutent est sur toutes les lèvres: «Qu’ont-ils fait de notre système de santé ?»

Source LE FIGARO.

 

Nice : Une association lance « Adapt’ou pas », un jeu de société pour mieux comprendre la maladie d’Alzheimer…

Créé par l’association niçoise Innovation Alzheimer, le jeu permet aux petits-enfants de tester leurs réactions face aux comportements de leur papy ou de leur mamie malade.

Et aux parents de se rendre compte qu’ils ne font pas toujours mieux.

Les élèves de 6e du collège privé Saint-Barthélémy, à Nice, ont pu tester le jeu

 

  • L’association Innovation Alzheimer a conçu le jeu « Adapt’ou pas » pour éviter les maladresses face à ses proches atteints par la maladie.
  • Les participants doivent indiquer si l’enfant a eu le bon comportement (« Adapt’ ») ou non (« Ou pas »).
  • Une version pour adultes est envisagée.

« C’est l’heure du goûter, j’ai faim et Maman n’est toujours pas revenue du travail. Mamie se propose de me préparer mon chocolat chaud. Trop bien ! Même si elle ne se fait plus à manger, elle arrivera quand même bien à se souvenir comment marche le micro-ondes. » Alors ce comportement, il est « Adapt’ » ou pas ? Spoiler alert : la réponse est : « Ou pas. Propose-lui plutôt de manger des biscuits avec un verre de lait ou d’eau. »

Ce texte est celui d’une des cartes du jeu « Adapt’ou pas », lancé par l’association niçoise Innovation Alzheimer. Son but : expliquer aux enfants la maladie d’Alzheimer et la façon de réagir aux troubles du comportement de leurs proches.

« Pour ne pas perturber leurs enfants, les parents ne les amènent plus voir leurs grands-parents. Ils perdent contact avec eux du fait de la méconnaissance de la maladie. Avec Julie [Brousse, neuropsychologue et co-conceptrice du jeu], on s’est dit que le jeu de société pouvait être un bel outil de discussion intergénérationnel », raconte Laure Chantepy, coordinatrice du projet.

Adapt'ou pas, version mamie

Recule d’une case en cas de comportement inadapté

Soutenu financièrement par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), testé par le personnel soignant de l’Institut Claude Pompidou, amélioré grâce au prototype exposé lors du Festival international des Jeux de Cannes 2019, « Adapt’ou pas » en est aujourd’hui à sa huitième version, désormais disponible pour le grand public.

En pratique, le jeu se joue à quatre. Un maître du jeu, qui change à chaque tour, lit une carte sur laquelle est inscrite une situation de vie. Les participants doivent alors indiquer si l’enfant a eu le bon comportement (« Adapt’ ») ou non (« Ou pas »). Le premier joueur qui tape donne la bonne réponse avance d’une case, celui qui se trompe recule. Le vainqueur est celui qui a marqué 10 points.

Adapt'ou pas, version papy

« Mais si, tu le sais, souviens-toi »

« Pour être le plus réaliste possible, les troubles les plus fréquents dans la vie le sont également dans le jeu, précise Julie Brousse. Quant aux comportements à adopter et à éviter, ils ont été eux aussi répétés suffisamment pour que les joueurs les aient assimilés à la fin de la partie. »

Ainsi, finies les mises en échec du type devinette (« C’est quand déjà ton rendez-vous chez le médecin ? Mais si, tu le sais, souviens-toi. Allez, fais un effort ») ou les réactions blessantes (« Mais t’es bête, je viens de te le dire »). Place désormais à l’aide et au rappel de l’information. « La personne atteinte par la maladie d’Alzheimer n’a plus de tissu cérébral pour mémoriser donc l’information n’est pas stockée. C’est à chaque fois une découverte pour elle », explique Julie Brousse.

« Ce n’est pas un jeu comme le Dobble ou le Timeline »

Vendu sur le site d’Innovation Alzheimer, « Adapt’ou pas » est destiné principalement aux  Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), aux accueils de jour ou aux écoles. « Ce n’est pas un jeu comme le Dobble ou le Timeline qu’on sort tous les dimanches », plaisante Julie Brousse.

Les deux conceptrices réfléchissent également à la mise au point d’une version pour adultes, destinée notamment aux lycéens des filières médico-sociales et aux professionnels de santé en contact avec les personnes souffrant de la maladie.

Source 20 MINUTES.

Déconfinement. Élèves handicapés : retour en classe impossible ?…

Ils font partie des écoliers prioritaires pour la reprise des cours ce mardi 12 mai, d’après le gouvernement.

Mais appliquer les mesures barrières est très compliqué pour eux et leurs accompagnants.

Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sont dans l’attente d’un protocole sanitaire.

 Je n’ai pas eu le choix, l’école d’Ylhann ne veut pas l’accueillir !  Sophie, agente administrative et maman solo, ne décolère pas. Son garçon autiste de 5 ans, qui était scolarisé en moyenne section en Loire-Atlantique, ne reviendra pas en classe.

Comme tout élève en situation de handicap, il fait pourtant partie des écoliers prioritaires pour le retour à l’école dès le 12 mai, après deux mois de confinement, selon le ministère de l’Éducation nationale.

 Dire que leur retour est sur la base du volontariat, c’est faux, peste Sophie. J’ai reçu un refus d’accueil de la maîtresse, car le respect des gestes barrières est impossible.  Un témoignage loin d’être isolé parmi les parents d’élèves handicapés.

La distanciation imposée par le protocole sanitaire pour lutter contre le coronavirus est difficile à appliquer avec des enfants autistes ou atteints de troubles de l’attention. Or, le document ne précise pas le travail des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH, anciennement AVS).

« Morts de trouille »

 On est en extrême proximité avec l’élève, explique Hélène Élouard, représentante du collectif AESH CGT Éduc’action.Pour lui parler doucement, calmer ses peurs ou sa colère, guider sa main, le porter parfois… 

Depuis une semaine, elle reçoit près de  200 messages par jour  de la part d’AESH.  Rien n’est prêt pour la reprise. Mes collègues sont morts de trouille.  La secrétaire d’État chargée du handicap, Sophie Cluzel, a promis un protocole sanitaire spécifique. Mais il se fait attendre…

Lors du confinement, certains AESH ont pu télétravailler en visioconférence quand ils avaient des outils personnels, mais beaucoup n’ont reçu aucune directive lors des huit semaines. Et souvent, ils n’ont pas été conviés aux réunions de prérentrée.  On leur dit juste d’apporter leur propre masque, car les stocks sont insuffisants , relate Hélène Élouard, qui rappelle que les AESH, rémunérés au Smic à temps partiel, gagnent en moyenne 750 € par mois.

« Inextricable, révoltant »

Enfin, cette reprise a un goût amer pour beaucoup d’AESH, car des établissements veulent leur confier d’autres tâches.  On les fait revenir, même si leur élève n’est pas là, pour surveiller des couloirs, des groupes d’élèves, en accompagner aux toilettes, nettoyer les poignées de portes… Rien à voir avec leur fiche de poste ! , s’indigne Thomas Hardy, du syndicat Snes-FSU d’Ille-et-Vilaine.

Une situation  inextricable  que déplore la maman d’Ylhann :  Quand je pense à notre combat pour obtenir ses 12 heures d’accompagnement hebdomadaire pour que finalement notre AESH fasse du ménage, c’est révoltant ! On va devoir repartir à zéro pour que mon fils soit accepté en septembre… 

Source OUEST FRANCE.

Déconfinement : pour les personnes en situation de handicap, reprendre le sport reste complexe…

La Fédération française handisport indique dans un plan de déconfinement détaillé que le besoin d’être assisté par un guide ou un pilote pour pratiquer une activité sportive ne permet pas de reprendre dans de bonnes conditions sanitaires.

En tandem, la distanciation physique est impossible à respecter.

Alors que les activités sportives commencent à reprendre, en extérieur, en petit groupe, à distance les un des autres, un public se trouve particulièrement en difficulté : les sportifs handicapés. En effet, si pour les personnes les plus autonomes et aux pathologies les moins sévères, il suffit de reprendre dans les mêmes conditions que tout le monde, certains ont besoin d’accompagnateurs ou d’assistance. Dans ces cas-là, la Fédération française handisport recommande d’appliquer le principe de précaution.

« On a une question récurrente ; des déficients visuels veulent savoir s’ils peuvent faire du sport du tandem, par exemple, avec leur binôme. Pour l’instant, la réponse est non. Quand on fait du tandem, forcément il y a de la transpiration, des gouttelettes qui peuvent s’échapper et même masqués on n’est pas sûrs », explique Guislaine Westelynck, présidente de la Fédération française handisport.

Pratique « sans contact »

Dans un guide d’une vingtaine de pages, la FFH recense toutes ces préconisations en fonction des différents sports, des différents handicaps. Un guide amené à évoluer, mais valable pour le moment jusqu’au 2 juin. « La circulation du virus étant encore active sur le territoire, la Fédération Française Handisport fait le choix, en attendant les nouvelles décisions gouvernementales, de ne pas exposer ses membres les plus vulnérables ou dépendants aux aides humaines dans le cadre de leur activité sportive, pour limiter les risques encourus et conserver une forte maîtrise sanitaire », écrit la fédération.

À partir du 11 mai 2020, la Fédération redonne donc la possibilité « d’une reprise conditionnée des activités physiques et sportives par les associations affiliées, les comités départementaux et régionaux. (…) Cette réouverture de la pratique fédérale devra systématiquement mettre en avant la pratique ‘sans contact’, en extérieur et dans une logique individuelle et autonome », insiste-t-elle.

« Faut-il faire fabriquer en urgence un tandem ou le pilote est cinq mètres devant ? »

Le protocole précise que la présence d’encadrants sportifs est autorisée, « en respectant les gestes barrières, les règles sanitaires et de distanciation physique (1m minimum et espace par individu de 4m2, en situation statique) » mais que celle d’un guide ou d’un pilote ne l’est pas car elle « ne permet pas de respecter les mesures de prévention et de sécurité face à la transmission du Covid-19 (distanciation de 10 mètres minimum entre 2 personnes dans la pratique de la course à pied, du vélo, du ski, ou de 5  pour la marche ou la randonnée) ».

Une préconisation très difficile à recevoir, admet Candide Codjo, président de l’ASLAA, l’un des principaux clubs de tandem handisport en France : « Elle est violente parce que nous, on se sent totalement discriminés. Il faut partir du principe que beaucoup de personnes aveugles ne peuvent, en règle générale, pas sortir. » « Faut-il faire fabriquer en urgence un tandem ou le pilote est cinq mètres devant et le copilote à cinq mètres derrière…? », ironise-t-il.

Source FRANCE INTER.

Le masque chez le coiffeur, quelle galère…

Chez le coiffeur et dans les boutiques, une partie des Français se sont offerts des menus plaisirs lundi au premier jour du déconfinement, après 55 jours de réclusion forcée.

Mais le masque chez le coiffeur, vous avez déjà testé ? Nous oui, et ce n’est pas vraiment approuvé…

Le masque chez le coiffeur, quelle galère...

Lundi 11 mai, 10 heures. « Vous êtes de retour, bienvenue! » « C’est nous qui vous souhaitons la bienvenue, nous sommes si contents de vous revoir ! »

Dans ce salon de coiffure situé près de Paris, Corinne, la patronne, arbore un grand sourire. Enfin, c’est ce qu’on imagine. Car Corinne, comme ses quatre employés, porte un masque et des lunettes de protection.

Après deux mois de fermeture à cause du Covid-19, les caisses sont vides et il faut se réorganiser. Plus personne ne nous prend notre manteau en arrivant. On ne nous sert plus de café; on ne plus non plus plus patienter en lisant un magazine people, qui irait de main en main.

Fauteuils, tablettes et matériel sont désinfectés après chaque passage. Les peignoirs sont nettoyés rapidement à 60°.

Et surtout, on doit porter un masque, c’est obligatoire en ce lieu de contacts. Mais le masque chez le coiffeur, vous avez déjà testé ?

Du cellophane autour des élastiques

Heureusement, on a eu deux mois pour voir ce qui n’allait pas dans notre coupe, car il n’est pas facile d’expliquer à la coiffeuse ce qu’on souhaite en se voyant à moitié dans le miroir.

Pour les couleurs, c’est la galère. Ma voisine confirme. Soucieuse de ne pas vouloir tâcher le nouvel accessoire de mode de sa cliente alors qu’elle applique le produit, une jeune coiffeuse lui retire les élastiques de son masque autour des oreilles et le colle avec un ruban adhésif. « J’ai vu ça sur des tutos pendant le confinement' », lui confie-t-elle.

Mais rien n’y fait : le ruban adhésif ne tient pas et la cliente doit plaquer son masque contre son nez et sa bouche… à l’aide de ses mains.

Finalement, comme la couleur nécessite 35 minutes de pose, la coiffeuse met du cellophane autour des élastiques. « Il y a encore des ajustements à faire… », rient-elle ensemble. Sans parler de la difficulté de baisser les yeux pour bien travailler avec un masque parfois XXL.

Le sèche-cheveux glisse à cause des gants

Au bac à shampoing, il faut enlever son masque. Et le remettre pour se faire coiffer. Résultat, on le manipule plusieurs fois, alors qu’on est censé ne pas le toucher ! « Je crois que je ne vais pas tenir toute la journée avec ces lunettes! Je ne sais pas comment font mes collègues », complète ma coiffeuse, qui n’arrête pas non plus de toucher son masque. Son sèche cheveux glisse aussi avec les gants de protection. « Tu peux les enlever si tu veux! », lui lance, désespérée, la patronne.

Enfin, les coups de ciseaux frôlent les élastiques du masque. Mais finalement, tous les clients repartent ravis de cette coupe de printemps.

Les hommes sont venus en nombre

Lundi, ce salon de coiffure, comme partout en France, a été pris d’assaut par ceux qui n’en pouvaient plus de leurs bouclettes ou de leurs cheveux blancs. Certains salons ont même ouvert à minuit 01 et affichaient complet toute la nuit !

Des hommes sont venus en nombre. « Il faut vraiment rafraîchir tout cela! » Ceux qui se sont présentés sans rendez-vous pouvaient être pris entre deux clientes, car « c’est la technique sur la femme qui prend le plus de temps », explique une autre coiffeuse. Et les femmes, évidemment, étaient au rendez-vous. Dans ce salon, les horaires d’ouverture ont été élargis afin de recevoir le maximum de clients tout en respectant la distanciation physique.

Les coiffeurs, comme les autres professions, ont dû s’adapter pour cette rentrée qui ne ressemble à aucune autre. Pas simple. Et tout le monde s’accorde sur le fait que « ce n’est que pour un temps ». C’est ce qu’on espère.

Source EST REPUBLICAIN.