Essonne : trois enfants handicapés pourraient être privés de cantine à la rentrée…!

Marylou, Louane et Liaam sont scolarisés à l’école maternelle Jean-de-la-Fontaine de Morigny-Champigny.

En septembre, faute d’auxiliaire de vie scolaire, ils ne pourront peut-être plus déjeuner avec les autres enfants.

Une responsabilité qui serait, selon la mairie, du ressort de l’Education nationale.

« On nous dit que l’école c’est l’inclusion et on refuse d’accueillir nos enfants à la cantine. » Stéphanie Paul Le Garff ne décolère pas. Cette mère de famille se bat déjà depuis plus d’un an pour que Marylou, sa fille de 5 ans, porteuse de trisomie 21, puisse déjeuner à la cantine de l’école maternelle Jean-de-la-Fontaine, à Morigny-Champigny.

« Au départ, c’est son auxiliaire de vie scolaire (AVS) qui la prenait en charge sur le temps du repas, rappelle cette infirmière. Mais en mai 2018, l’Education nationale a décrété que l’AVS ne pouvait intervenir que sur le temps scolaire. » Depuis, c’est un agent municipal, détaché par la mairie, qui accompagne la fillette lors de la pause méridienne. « Mais ils nous ont dit qu’ils ne pourraient pas continuer à la rentrée », se désole Stéphanie Paul Le Garff.

« L’Education nationale doit prendre ses responsabilités »

Motif ? Cet accompagnement ne serait pas du ressort de la commune mais de l’Etat. « On a trouvé cette solution provisoire pour Marylou car c’est arrivé en cours d’année scolaire, mais aussi parce que c’est humain, détaille le maire (SE) de cette petite ville du Sud Essonne, Bernard Dionnet. Mais l’Education nationale doit prendre ses responsabilités. La loi est très claire à ce sujet. » L’élu s’appuie notamment sur l’arrêté de la cour d’appel administrative de Nantes du 25 juin 2018 qui stipule que l’accompagnement des élèves en situation de handicap pendant les activités périscolaires incombe à l’Education nationale. Contactée, la direction académique n’a pu être jointe.

« On ne peut pas sans cesse demander aux collectivités locales d’assurer des missions qui ne relèvent pas de leurs compétences, peste Bernard Dionnet. D’autant plus qu’il faut des gens compétents pour assurer cet accompagnement. »

« Parcours du combattant »

Pourtant, le temps presse pour la famille de Marylou mais aussi pour celles de Liaam et de Louane. Car, si rien ne bouge, ces deux autres enfants en situation de handicap ne pourront, eux non plus, pas déjeuner à la cantine à la rentrée prochaine. « C’est le parcours du combattant », s’insurge Maureen Merlet, la mère de Liaam, 4 ans et demi. Quand au mois de novembre, cette animatrice en crèche a demandé que son fils, qui souffre de retards psychomoteurs, puisse déjeuner à la cantine 2 jours par semaine. La mairie lui a opposé une fin de non-recevoir. « Je n’ai pas compris pourquoi c’était accepté pour une enfant et pas pour mon fils, s’offusque-t-elle. La mairie nous dit que c’est à l’Education nationale de payer pour cet accompagnement. Et l’Education nationale nous dit l’inverse… »

En attendant, Liaam déjeune à la crèche, située à quelques mètres de l’école. « Ils ont accepté de nous aider », poursuit Maureen Merlet. Mais là encore, la solution est provisoire. Et la mère de famille ne sait pas encore comment elle pourra s’organiser à la rentrée, si son fils ne peut pas être accueilli lors de la pause méridienne. Une situation qui inquiète également Céline Doublet, la mère de Louane, une fillette handicapée moteur de 4 ans et demi. « À la rentrée, Louane devait commencer à déjeuner à la cantine avec les autres enfants, explique cette conseillère principale d’éducation. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi compliqué », se désespère-t-elle.

Depuis un an, Stéphanie Paul Le Garff assure, elle, avoir écrit « à tout le monde ». « Même au président de la République ! » Elle n’a pour le moment reçu aucune réponse…

Source LE PARISIEN.

Au Fournil de Fèwen, tout le monde apprend la langue des signes pour pouvoir parler avec Marie…

Dans la région rennaise, à Tinteniac, tous les salariés d’une boulangerie ont décidé d’apprendre la langue des sourds pour mieux intégrer dans leur équipe Marie qui depuis sa naissance ne perçoit aucun son.

Une belle initiative pour lutter contre l’exclusion et favoriser l’intégration en entreprise.

Au laboratoire devant les fours et les baguettes en préparation, Nicolas, Gustave et Marie se partagent le travail. Tous les trois sont ouvriers boulangers au fournil de Fèwen, dans le petit bourg de Tinténiac en Ille-et-Vilaine. Beaucoup de connivence dans l’équipe et pourtant à 28 ans, Marie ne parle pas. Sourde profonde de naissance, elle ne perçoit que les vibrations et communique uniquement par signes. Ses collègues ont donc décidé d’apprendre son langage.

De retour de week-end, ils plaisantent tout en surveillant la cuisson des pains. « Tes résultats de foot, ça a donné quoi, tu as perdu ? », demande Gustave à Marie en faisant les bons gestes. Elle fait partie d’une équipe de sourds sur Rennes et Gustave malgré le handicap de sa collègue, n’a aucun problème pour comprendre sa réponse. Tous deux se sont croisés dans un autre établissement. C’est lui qui l’a recommandé pour ce nouvel emploi. Au début, chacun se comprenait comme il pouvait, avec des petits mots sur des ardoises ou par des mimes.

Grâce à l’initiative de la gérante, les choses ont changé. Karine Guerin-Duhaubois a contacté l’URAPEDA (association de parents d’enfants déficients auditifs). Durant cinq mois, jusqu’en juillet, deux heures par semaine, un professeur de langue des signes vient initier le personnel aux rudiments. L’initiation, financée via une aide disponible pour les entreprises, se fait au-dessus de la boulangerie.

On troque les tabliers et les blouses pour se réunir autour d’un petit tableau pour pratiquer des exercices ludiques. Chacun y met du sien et s’est peu à peu rendu compte qu’en rétablissant le dialogue avec Marie, elle était moins isolée lors des repas pris en commun ou des petits moments de convivialité. « Apprendre cette langue, c’est aussi l’occasion de s’ouvrir sur la différence, c’est épanouissant et ça peut nous éviter de nous refermer face à l’autre », précise Nicolas.

Marie, elle, semble désormais tout à fait à l’aise dans l’équipe. Avec un plus, parce que ses collègues ont aussi assimilé un peu de lexique en lien avec le métier et qu’elle les voit progresser.

La formation à la langue des signes est payante, mais prise en charge par des aides offertes aux entreprises. Aussi, la gérante aimerait donner l’exemple et inciter d’autres patrons à intégrer des salariés en situation de handicap. « Cela ne doit pas faire peur, il faut juste oser. Beaucoup de sourds sont au chômage, c’est injuste ».

Source FRANCE INFO.

Les métiers de la banque adaptés aux travailleurs handicapés…

Emploi Des opportunités professionnelles réduites quand on est travailleur handicapé ? Pas dans les métiers de la banque !

Les travailleurs handicapés peuvent accéder aux différents métiers de la banque comme celui de conseiller clientèle.

Qu’il soit visible ou non, récent ou non, le handicap engage forcément la question de l’emploi. Si l’on n’est pas encore dans la vie active, pourra-t-on accéder au métier visé ? Récemment touché par le handicap, pourra-t-on continuer à exercer son activité ? Et si la reconversion s’impose, vers quel métier se tourner ?

Un champ des possibles important

Pour les candidats qui souhaitent s’orienter vers un métier de la banque, tout est possible. A écouter Carole Collignon, chargée de recrutement de la Mission Handicap chez BNP Paribas, les opportunités sont même nombreuses : « Il y a une dizaine d’années, nous recherchions des métiers d’accueil avec un bac +1. Avec la digitalisation et la spécialisation des métiers, nous recrutons désormais des conseillers clientèle mais aussi des collaborateurs dans les métiers des fonctions supports.»

Chez BNP Paribas, où tous les postes sont ouverts aux travailleurs handicapés, on constate que les profils commerciaux ont le vent en poupe. Par exemple aujourd’hui BNP Paribas recrute de nombreux conseillers clientèle partout en France : « Le conseiller clientèle en agence gère un portefeuille de clients dont il est l’interlocuteur privilégié, rappelle Carole Collignon. Son crédo est la satisfaction client et la qualité de service. Il est en prime un commercial dans l’âme qui garde en tête la réalisation des actions commerciales de l’agence. » Si vous aimez le contact humain, ce métier de la banque est peut-être fait pour vous.

Métiers de la banque : les compétences et les qualités attendues

Parmi les attendus, une appétence commerciale, un sens de l’écoute, une orientation client et une capacité à collaborer à toute épreuve. « Chez BNP Paribas, nous recrutons nos collaborateurs avec l’idée qu’ils nous aideront à concevoir le monde et la banque de demain, » explique Carole Collignon.

BNP Paribas recrute principalement des collaborateurs avec un niveau Bac+2/+3, jusqu’à Bac+5. Mais propose également des formations en alternance pour préparer un bac+3. Une initiative qui permet de former de futurs collaborateurs aux métiers de l’entreprise. « Grâce au programme HandiFormaBanques, nous accueillons en alternance de nouveaux collaborateurs qui ne sont pas forcément issus du milieu bancaire. C’est l’opportunité pour eux d’acquérir une première expérience commerciale. »

Outre les sites d’emploi classiques, les candidats qui sont reconnus travailleurs handicapés peuvent se rendre sur des sites dédiés comme ceux de l’Agefiph ou de Cap emploi. Ils peuvent aussi contacter des cabinets spécialisés ou se rendre sur différents forums Handicap.

Prêts à faire la différence en embrassant une carrière dans la banque ?

Ce contenu a été réalisé par 20 Minutes Production, l’agence de contenu de 20 Minutes pour BNP Paribas.

Source LE PARISIEN.

Scolarisation des enfants handicapés : « L’aspect formation est complètement absent » du plan du gouvernement…

Francette Popineau, du SNUipp-FSU, estime notamment qu’il faut une formation pour les enseignants et, parallèlement, une formation qualifiante pour les accompagnants.

Scolarisation des enfants handicapés : "L'aspect formation est complètement absent" du plan du gouvernement.Scolarisation d'une enfant handicapée (illustration).

La co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, ou Syndicat national unitaire des instituteurs, Francette Popineau, a critiqué mardi 11 juin le nouveau plan du gouvernement qui vise à améliorer la scolarisation des enfants handicapés : « L’aspect formation initiale et continue est complètement absent » de ce plan, a-t-elle regretté. « Il faut une formation pour les enseignants et, parallèlement, il faut une formation qualifiante aussi pour les accompagnants parce qu’on ne pourra faire équipe que si on est reconnu chacun dans nos professionnalités », a-t-elle expliqué.

Le métier d’accompagnant peu attractif

Francette Popineau a également pointé le manque d’attractivité du métier d’accompagnant. « Il faut effectivement pérenniser ces emplois et pour les pérenniser, il faut qu’ils soient attractifs. Et un des aspects de l’attractivité, c’est évidemment le salaire. On a du mal à trouver des accompagnants. Il faut savoir qu’ils sont payés 600 ou 700 euros », a-t-elle précisé. « C’est un métier aujourd’hui indispensable. Si on veut progresser dans l’école inclusive, on a nécessité à faire naître de vrais emplois, de vrais métiers. Cela veut donc dire une formation qualifiante et ça veut dire une rémunération à la hauteur de l’exigence de ce travail », a-t-elle conclu.

Source FRANCE INFO.

A la rentrée prochaine – Elèves handicapés : les demandes des familles mieux prises en compte… Déclaration du gouvernement… A suivre !

Des accompagnants seront recrutés et une cellule sera dédiée à la réponse à apporter aux demandeurs.

Les familles d’élèves handicapés seront mieux accompagnées à la rentrée prochaine. Le gouvernement s’engage ce mardi à mieux reconnaître le métier d’accompagnant et à mettre en place une cellule dédiée au suivi des dossiers.

A la rentrée 2018, plus de 340 000 enfants handicapés étaient scolarisés en milieu ordinaire et près de la moitié disposaient d’un accompagnement humain.

La même rentrée pour tous. «Nous devons offrir à chaque enfant en situation de handicap une rentrée similaire à celle de tous les autres enfants», affirment Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapée. Le gouvernement insiste notamment sur «une simplification des démarches pour les familles». Il promet la mise en place d’une cellule de réponse à la prise en charge de leur dossier sous 24 heures, de juin à octobre, dans chaque département.

Un entretien et des enseignants mieux formés. Le gouvernement annonce «l’organisation d’un entretien d’accueil avec la famille, l’enseignant et l’accompagnant dans le mois qui suit la rentrée scolaire».

D’autres mesures doivent permettre à l’école d’être «pleinement inclusive», selon le gouvernement : les enseignants seront mieux formés au handicap grâce à une hausse de la formation continue. Mais il ne mentionne pas de changement dans leur formation initiale.

Recrutements d’accompagnants. Le métier d’accompagnant sera par ailleurs «reconnu». Lors de l’examen du projet de loi pour une «école de la confiance» en février, l’Assemblée nationale a notamment voté le recrutement des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) en CDD de trois ans, renouvelable une fois, avec un CDI à la clé au bout de six ans.

Dans une interview à «Ouest-France», Jean-Michel Blanquer explique d’une formule l’objectif : «Avant, tu devais attendre un AESH pour aller à l’école ; maintenant, tu vas à l’école, un AESH t’attend». Il assure que 4 000 seront recrutés cette année après le même nombre en 2018. Il s’agit aussi de les faire travailler à temps plein. Ce n’était le cas que de 2% d’entre eux en 2017. L’objectif est d’atteindre 33%. Ceci devrait augmenter leur temps de travail moyen. Jusqu’à présent, il tourne autour de 24 heures, avec des salaires entre 600 € et 700 € net par mois.

Mutualiser les accompagnants. L’Assemblée nationale a aussi voté, en février, la création de pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL), expérimentés depuis la rentrée 2018 dans toutes les académies. Cette mesure, qui vise à mutualiser systématiquement les AESH, doit permettre d’accompagner au plus près les besoins pédagogiques de chaque élève, assure le gouvernement.

Elle risque à l’inverse de «renforcer une gestion mathématique des besoins» , redoute Sophia Catella, du Snuipp-FSU. «Il y aura peut-être un adulte à côté de chaque élève, mais l’accompagnement ne sera pas forcément à la hauteur de ses difficultés», ajoute-t-elle, craignant beaucoup d’«affichage».

Une maman a lancé une box pour aider les familles confrontées au handicap…

Le kit créé par la mère d’une fillette atteinte d’une maladie rare est récompensé et labellisé.

La valisette blanche ressemble à celles distribuées en maternité. My Extra’Box a été conçue par Sonia Sammou, mère de Lina, 11 ans, atteinte du syndrome d’Angelman, une maladie génétique provoquant un retard mental et moteur : « Mon concept, c’est une main sur l’épaule pour dire aux gens qu’ils ne sont pas seuls, une aide que je n’ai pas eue quand j’ai appris le handicap de ma fille », explique Sonia.

2 000 boîtes distribuées

Depuis son domicile de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), elle a ainsi rassemblé toute la documentation nécessaire aux familles dans le labyrinthe des démarches à effectuer. Le kit, remis gratuitement par les professionnels de santé dès la suspicion du handicap, est complété par un site Internet et une application mobile, eux aussi gratuits. Lancée il y a deux ans avec le soutien de l’agence régionale de santé et d’autres partenaires institutionnels, My Extra’Box, fabriquée par des travailleurs handicapés, a déjà été distribuée 2 000 fois dans la région Grand-Est. Le déploiement national est prévu à la fin de l’année avec une nouvelle garantie de qualité : le label Tous concernés, tous mobilisés, délivré au mois de mai par le secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées.

« Cette labellisation permettra d’obtenir plus de visibilité et plus de crédibilité auprès des instances officielles qui ne nous connaissent pas encore », estime Sonia Sammou. Prochaine étape du développement : la Nuit du bien commun à Paris en novembre : une soirée caritative où la mère de famille est en lice pour obtenir une levée de fonds.

Source LE PARISIEN.

Paris : pour les services d’aide à domicile, il existe enfin un comparateur…

Pour aider les personnes âgées et handicapées à s’orienter dans le maquis des services d’aide à domicile, la Ville lance ce mardi une plate-forme Internet, premier comparateur du genre à l’initiative d’une collectivité.

Courses, ménage, toilette, préparation des repas… Les personnes âgées en perte d’autonomie ou handicapées font souvent appel à des services d’aide à domicile pour pouvoir continuer à vivre chez elles. Ce ne sont pas les structures qui manquent. Plus de 200 sont référencées à Paris. Mais comment se repérer dans ce maquis et faire le meilleur choix ?

Une plate-forme pour faire son choix

Jusqu’à présent, les personnes concernées demandaient conseil à un professionnel de santé ou bien s’appuyaient sur le bouche-à-oreille. Désormais, une plate-forme Internet mise en place à l’échelle de la capitale par la mairie de Paris aidera aussi les personnes concernées à faire le meilleur choix. C’est la première du genre lancée par une collectivité.

Les utilisateurs découvriront le site monaideadomicile.paris.fr à partir de ce mardi. Ce comparateur des services d’aide à domicile parisiens devrait faciliter la vie de près de 20 000 personnes âgées et en situation de handicap (17 000 seniors et 1 300 handicapés).

« Malgré une offre pléthorique, les gens ne s’y retrouvent pas, faute d’informations centralisées. Cette plate-forme est une petite révolution », se félicite Galla Bridier, adjointe chargée des séniors et de l’autonomie.

Un accès gratuit sur Internet

Start-up de ville — dispositif visant à accompagner un nouveau projet de service numérique porté par un agent de la ville — est à l’origine de la création de cette innovation. L’accès à ce comparateur est gratuit pour les utilisateurs et les services référencés.

En un seul coup d’œil — à condition de posséder un ordinateur et de savoir surfer sur une plate-forme — le public concerné pourra prendre connaissance de l’offre, des différents tarifs, des périmètres d’intervention et surtout du taux de satisfaction attribué à chaque acteur.

Une avancée pour les familles aussi

« Ce taux est établi sur la base des résultats de l’enquête de satisfaction menée chaque année par la Ville de Paris et l’Assurance Retraite auprès de 8 000 clients de services d’aide à domicile », explique l’adjointe à la maire de Paris.

Une avancée aussi pour les familles et les aidants soucieux de préserver le maintien à domicile de leurs parents vieillissants ou d’un adulte handicapé.

Source LE PARISIEN.

La mère d’un petit garçon autiste a essayé d’interpeller Emmanuel Macron à Ornans (25)…

Charlotte Dodet, mère du petit César 6 ans se bat pour trouver une structure d’accueil adaptée pour son fils autiste.

Ce lundi, elle a essayé d’interpeller le président Emmanuel Macron à Ornans. 

La mère d'un petit garçon autiste a essayé d'interpeller Emmanuel Macron à Ornans . Le petit César a des difficultés à s'exprimer selon sa mère mais a fait des progrès en structures adaptées.

Malgré son insistance, les gendarmes n’ont rien voulu savoir.  Charlotte Dodet la mère du petit César, 6 ans et atteint d’autisme, n’a pas pu interpeller le président de la République Emmanuel Macron. « C’est frustrant et épuisant« , confie la maman. « Je voulais lui parler de la situation de mon fils autiste« , explique-t-elle.

10 familles concernées

Depuis deux ans, son fils César était en structure adaptée à l’accueil d’enfants autistes, en unité d’enseignement maternelle. Mais à la rentrée prochaine, César n’aura plus de place, l’enfant est actuellement neuvième sur liste d’attente pour intégrer un établissement spécialisé. 

« Concrètement, nous ne savons pas que ce fera César à la rentrée, s’il sera scolarisé, et où. C’est extrêmement pesant comme attente« . « Déjà la première fois, nous avons dû nous battre un an pour obtenir une place dans cette structure« , abonde la maman de César.

Porter plainte contre l’Etat

Dans le Doubs, 10 familles seraient concernées selon Charlotte Dodet. « Pour nous c’est un calvaire, nous ne comprenons pas pourquoi des places supplémentaires ne sont pas ouvertes par le gouvernement, les financements sont là« , peste Mme Dodet.

Aujourd’hui pas question de rester sans solution assure la Bisontine, les dix familles concernées par le manque de place pour leurs enfants handicapés envisagent de porter plainte contre l’Etat si aucune solution n’est trouvée d’ici le 15 juin.

Source FRANCE BLEU.

Un milliard de personnes handicapées : la plus importante minorité du monde !…

Un milliard de personnes dans le monde vivent avec une forme de handicap, soit environ 15% de la population mondiale.

La grande majorité des personnes handicapées vivent dans les pays en développement.

Un milliard de personnes handicapées : la plus importante minorité du monde !. Claude, 15 ans, rentre de l'école, District de Muhanga, Rwanda.

Selon le rapport mondial sur le handicap, le nombre de personnes handicapées augmente. En effet, les populations vieillissent – les personnes âgées ont un risque plus élevé d’invalidité – et les problèmes de santé chroniques associés au handicap, comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires et la maladie mentale, augmentent. Des facteurs environnementaux, tels que les accidents de la route, les catastrophes naturelles et les conflits contribuent également à l’augmentation de l’invalidité.

Bien qu’elles représentent « la plus grande minorité du monde », les personnes handicapées sont souvent oubliées. Elles font régulièrement face à des discriminations et sont souvent exclues de l’accès à l’eau et à l’assainissement, à la santé, l’éducation, le travail et la vie communautaire. Bien que les personnes handicapées soient parmi les plus pauvres et les plus vulnérables, leurs besoins sont souvent négligés par les gouvernements et les organisations internationales. Les efforts visant à réduire la pauvreté ne peuvent être efficaces que si l’on inclut les personnes handicapées!

Cercle vicieux entre pauvreté et handicap

Le handicap est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté: les pauvres sont plus susceptibles de devenir handicapés et les personnes handicapées sont parmi les plus pauvres des pauvres. Cette relation peut être considérée comme un cercle vicieux, la pauvreté conduisant à l’invalidité et l’incapacité aggravant la pauvreté.

Les principaux liens entre la pauvreté et le handicap sont:

  • des conditions de vie dangereuses et insalubres, tels qu’un logement inadéquat, des difficultés d’accès à l’eau et l’assainissement, des moyens de transport dangereux et des conditions de travail difficiles.
  • l’absence ou l’inaccessibilité des soins médicaux ou de réadaptation. Les personnes handicapées sont confrontées à des coûts supplémentaires liés au handicap tels que l’assistance personnelle, les soins de santé ou de dispositifs d’assistance. Ces coûts supplémentaires augmentent leur risque d’être plus pauvres que d’autres.
  • l’accès limité à l’éducation et à l’emploi. Les personnes handicapées sont plus susceptibles d’être au chômage et sont généralement moins bien payés quand elles sont employés.
  • l’exclusion sociale: Les personnes handicapées ne disposent souvent pas d’accès aux espaces publics en raison d’obstacles physiques, et ne peuvent pas participer à la prise de décision politique, ce qui signifie que leurs voix ne sont pas entendues et leurs besoins sont négligés.

Double discrimination

L’invalidité couvre une grande variété de situations et les personnes handicapées ne sont pas un groupe homogène. Il existe d’importantes inégalités : les personnes pauvres, les femmes et les personnes âgées sont plus susceptibles d’éprouver un handicap que d’autres.

Les femmes et les filles handicapées, par exemple, subissent une double discrimination en raison de leur sexe et de leur handicap. Elles sont particulièrement vulnérables et plus exposées à des violences et des abus.

Les taux de scolarisation diffèrent également entre selon les déficiences: les enfants ayant des déficiences physiques réussissent généralement mieux que les personnes ayant une déficience intellectuelle ou sensorielle. Les personnes les plus exclues du marché du travail sont souvent celles qui ont des problèmes de santé mentale ou des troubles d’apprentissage. Les personnes ayant une déficience plus grave sont souvent bien plus désavantagées.

Source HI-CANADA.

Prison ferme pour les deux agresseurs d’un jeune handicapé à Saint-Jean de Braye…

Le tribunal correctionnel d’Orléans a condamné ce vendredi 2 hommes de 25 et 26 ans pour avoir agressé un jeune handicapé mental.

C’était le 20 mai dernier à Saint Jean de Braye, près de la station de tramway Léon Blum.

La victime a eu 21 jours d’ITT. 

Prison ferme pour les deux agresseurs d'un jeune handicapé à Saint-Jean de Braye . Entrée du palais de justice d'Orléans

Sur sa chaise, à l’audience, Jean Pierre a dû mal à rester en place. Ce jeune homme de 18 ans, handicapé mental, porte encore sur son visage les stigmates de son agression. C’était le 20 mai dernier à Saint Jean de Braye, près de la station de tramway Léon Blum. Le garçon venait de rater son bus, il tournait sur lui même « en grande situation de  stress « précise son avocate. Comment et pourquoi est-il entré en contact avec ses agresseurs ? Jean Pierre dit ne plus se souvenir. Reste alors  la version des 2 prévenus qui ont été retrouvés grâce à des images de vidéo surveillance. Il y a Nicolas, un abraysien de 26 ans, au RSA et son ami Christopher, intérimaire de 25 ans. Tous les 2 sont déjà connus de la justice pour des affaires de violences ou de stupéfiants.

La victime retrouvée la tête en sang dans une cage d’escalier

Seulement, les 2 hommes ont du mal à détailler cette soirée du dimanche 20 mai.  » Il est monté chez moi, je pensais qu’il était avec Christopher et je n’ai pas posé de questions » se défend Nicolas. Il reconnait que ce jour là il avait bu du whisky et qu’il n’était pas dans son état normal. « On a voulu le raccompagner au tram et c’est là que tout a dérapé » explique Nicolas.  » Il a parlé de ma grand-mère décédée et je ne sais pas pourquoi, je lui ai mis une gifle ». Christopher a pris le relais, il a pourchassé Jean Pierre jusque dans un parking souterrain où il l’a frappé à plusieurs reprises. Jean Pierre finit par se sauver, il sera retrouvé à 2 heures du matin dans une cage d’escalier, la tête en sang.  Il n’a plus de manteau, plus de chaussures, plus de lunettes et son portefeuille a disparu. 

Les prédateurs étaient de sortie et ils ont trouvé la proie facile

Face aux explications des 2 prévenus,  l’avocate de Jean Pierre, Maitre Anne Paladino, s’emporte:  » Ce soir là, les prédateurs étaient de sortie et ils ont trouvé la proie facile. » Pour elles, les 2 hommes cherchent des excuses faciles pour légitimer leur violence mais la réalité est beaucoup plus simple :  » ils avaient envie se faire un handicapé ». Le procureur, Alain Leroux, va même plus loin :  » ces 2 là nous racontent des histoires, ils ont voulu s’amuser et ils n’ont même pas le courage de le reconnaître aujourd’hui ! » . Il demande 30 mois de prison dont 10 avec sursis pour les 2 hommes.

Les 2 hommes condamnés à de la prison ferme : 8 et 14 mois

Finalement, le tribunal a condamné Christopher à 2 ans de prison dont 10 mois avec sursis, Nicolas lui écope de 18 mois dont 10  avec sursis. Les 2 ont l’obligation de trouver un travail, une formation et de suivre des soins pendant 2 ans. Un mandat de dépôt a également été prononcé : les 2 ont donc été directement envoyés en prison. A l’énoncé du jugement, Jean Pierre lui semble avoir la tête ailleurs. Depuis cette affaire, il a perdu tous ses repères et surtout le peu d’autonomie qu’il avait notamment pour prendre seul le bus.  » Il est suivi dans un IME et pour ses éducateurs, il va falloir tout reprendre à zéro » déplore son avocate.

Source FRANCE BLEU.