Toulouse : des fauteuils roulants électriques en libre-service, une première en France…

Filiale de Vinci, Indigo Wheel va tester à Toulouse plusieurs fauteuils roulants électriques à la disposition des usagers de ses parkings en situation de handicap ou souffrant d’une impossibilité de marcher temporaire.

Toulouse : des fauteuils roulants électriques en libre-service, une première en France

Après les voitures électriques en libre service, les vélos, les scooters électriques et les trottinettes (ces dernières pas encore déployées à Toulouse), voici les fauteuils roulants électriques en (quasi) libre-service.

5 fauteuils pour une période de test

Indigo Wheel, filiale de Vinci, qui exploite les parkings de Toulouse, annonce le lancement d’un test national dans la ville rose : le déploiement de 5 fauteuils roulants électriques, à disposition des usagers de ses parkings. Le lancement aura lieu mercredi 5 juin 2019 à Toulouse.

Pour l’occasion, Indigo Wheel s’est associé avec la start-up américaine Whill, qui a mis au point un modèle de fauteuil électrique facile d’usage.

Déployé dans un premier temps dans les parkings du Capitole et Victor Hugo, les fauteuils seront à la disposition des personnes à mobilité réduite, que ce soit des personnes handicapées qui ne possèdent pas de fauteuils électriques et qui peuvent en avoir besoin ponctuellement, ou de personnes temporairement en difficulté pour se déplacer après une fracture ou une opération.

Réserver deux heures avant

Pour bénéficier de ce service, il faudra obligatoirement faire une réservation au moins deux heures à l’avance. Le fauteuil sera alors remis par un employé à l’intérieur du parking.

Plusieurs villes en France ont déjà testé des fauteuils en libre-service, non-électrique comme à La Rochelle ou électrique comme à La Ciotat, avec un système autonome.

C’est la première fois que ce type de service va être proposé dans des parkings publics. A l’issue de cette période de test à Toulouse, Indigo Wheel décidera de l’extension de ce service dans d’autres villes de France.

Source FR3.

Montpellier : 150 enfants dans les airs grâce à “Rêves de gosse” et aux Chevaliers du ciel…

150 enfants handicapés et valides ont profité d’une journée exceptionnelle pour se rencontrer à Montpellier, grâce à un petit périple en avion.

Un baptême de l’air pour la plupart d’entre eux proposé par l’association Les Chevaliers du ciel.

Pour beaucoup, tout simplement un rêve de gosse exaucé.

Montpellier - 150 enfants dans les airs grâce aux associations "Rêves de gosse" et "Les Chevaliers du ciel" - 1er juin 2019. / © F3 LR

Zined, Manon et Noélia découvrent la terre vue du ciel pour la toute première fois.

Ces 3 jeunes filles font partie des 150 enfants invités samedi sur l’aéroport de Montpellier pour un baptême de l’air. Plus de 100 pilotes sont venus de toute la France, mobilisés pour l’occasion.
Il a fallu 6 mois à la Jeune Chambre Economique de Montpellier pour organiser cette journée dans la cadre de l’action Rêves de gosse menée en partenariat avec l’association Les Chevaliers du Ciel.

20 minutes de voyage en avion entre Méditerranée et Camargue… et de beaux souvenirs gravés pour toujours !

« C’était très beau, c’est pas tous les jours que l’on fait cela. »

A l’origine de cette initiative pour l’acceptation des différences, Rêves de gosse qui reçoit l’aide de l’association Les Chevaliers du ciel.
Des actions, pour changer les regards sur le handicap et la différence.

 

Isère. Hand’Icare, première compétition amicale de parapente ouverte aux pilotes en situation de handicap…

La toute première compétition amicale de parapente ouverte aux pilotes en situation de handicap s’est déroulée, du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin 2019, à Saint Hilaire du Touvet (Isère).

Les parapentistes s'élancent depuis la même zone de décollage que pour la Coupe Icare, Saint Hilaire du Touvet (Isère), samedi 1er juin 2019. / © Nathalie Rapuc / France 3 Alpes

Ce weekend, les conditions météorologiques étaient idéales pour les 38 compétiteurs de l’Hand’ Icare. Depuis jeudi 30 mai et jusqu’à ce dimanche 2 juin 2019, les parapentistes s’affrontaient dans une rencontre amicale, l’Hand’Icare Cup.

Julien, l’un des compétiteurs, a délaissé les collines belges pour admirer les alpes. Il pratique le parapente depuis 1991 car c’est dans les airs qu’il se sent vraiment libre : « Comme c’est pas du tout naturel d’être en l’air pour un être humain, il doit il y avoir cette sensation qui doit être spécifique, il y a la vue d’en-haut, le plan d’ensemble, le fait de se déplacer en 3D un peu comme la plongée. Alors pour une personne en chaise c’est toujours un peu compliqué au sol et là il n’y a rien à faire on contrôle plus notre environnement et c’est agréable. »

L'un des compétiteurs du Hand'Icare avant le vol, Saint Hilaire du Touvet (Isère), samedi 1er juin 2019. / © Nathalie Rapuc / France 3 Alpes

Unique compétition du genre

Boussole, GPS, altimètre, tous les parapentistes sont équipés d’instruments de vol permettant de retracer leur parcours. Samedi 1er juin, l’épreuve était le cross.

« C’est une épreuve plus classique dans le milieu du parapente et dans la compétition de parapente qu’on a légèrement adapté parce qu’on a des pilotes qui sont à des niveaux très éclectiques. On a voulu un peu adapter pour permettre à chacun de se faire plaisir. C’est une épreuve de distance. On a une zone qui est délimité dans laquelle les pilotes vont pouvoir évoluer. Le but est qu’il fasse le plus de distance sur le parcours qu’ils souhaitent », explique Anne-Laure Cartier Millon de l’association organisatrice Parateam.

L’Hand’Icare est l’unique compétition du genre et elle plaît : « Il y a aussi une ambiance particulière chez les parapentistes, on se retrouve tous à voler entre copains », s’enthousiasme une des parapentiste venue de Paris pour l’occasion.

En ce dernier dimanche de compétitions, les épreuves se sont poursuivies. avec un ciel dégagé.

Source FR3.

Chabanais : un adulte handicapé frappé pour 200 euros, prison ferme pour son agresseur…

Elvis Winterstein, 20 ans, a été condamné à dix-huit mois de prison pour avoir roué de coups un adulte handicapé de 70 ans lundi dernier.

Chabanais : un adulte handicapé frappé pour 200 euros, prison ferme pour son agresseur

Sur les photos, la victime est méconnaissable. Elles attestent de la violence des coups portés sur ce septuagénaire handicapé, lundi soir. Son agresseur, Elvis Winterstein, 20 ans et habitant de Chabanais, a été déféré, vendredi, devant le tribunal correctionnel d’Angoulême dans le cadre d’une comparution immédiate. Il a été condamné à une peine de dix-huit mois de prison, dont huit avec sursis et mise à l’épreuve, pour des faits de violences en récidive.

Rien ne prédestinait un tel déchaînement de violence. À vrai dire, le prévenu et la victime sont « potes », explique Elvis. Le vieil homme, placé sous curatelle renforcée, logeait même depuis un an dans sa maison l’oncle du prévenu, à titre gracieux. En contrepartie de quoi, ce dernier payait de temps à autre des courses ou un verre. Cette forme de dédommagement n’a pas plu à Elvis : « D’un côté, c’est normal que mon oncle lui paye des trucs, mais faut pas exagérer ». Il a ainsi débarqué lundi soir au domicile de la victime avec une amie et son fils à elle, âgé de 15 ans, invoquant une dette estimée à 200 euros. Dans un style de langage et un vocabulaire limité, Elvis reste peu bavard sur les faits : « Je lui ai expliqué les trucs et tout, puis je lui ai rentré dans le lard, pas besoin de faire un dessin ».

« Empathie forcée »

La victime est rouée de coups de poing, de pied, de genoux, frappée au sol, tirée par le col. Pris d’un accès de colère, Elvis donne également des coups de pied dans les portes, fait un trou dans le mur. Un déchaînement qui se conclut de façon complètement banale : « J’ai fumé une cigarette devant la porte de la maison et je suis rentré me coucher ».

Poussé par deux fois par son avocat, Me Armand Tanoh, Elvis fini par exprimer des excuses du bout des lèvres. « Je m’excuse, je n’aurais pas dû le faire et je recommencerai plus ». Un comportement qui a fortement agacé l’avocat de la victime, Me Chems-Eddine Belkaid : « Le prévenu ne fait preuve d’aucune empathie, si ce n’est celle forcée de son conseil », qui a également déploré « le vrai mobile de cette agression : le fait que la victime avait décidé d’éconduire son locataire de son domicile ».

Le tribunal a prononcé une peine de dix-huit mois de prison avec maintien en détention, assortie de huit mois avec sursis et mise à l’épreuve. Plusieurs obligations ont été fixées dans le cadre de cette mise à l’épreuve : trouver un travail ou une formation, indemniser la victime, et interdiction de rentrer en contact avec elle, ainsi que de porter une arme pendant cinq ans.

Source SUD OUEST.

America’s Got Talent: un jeune artiste aveugle et autiste bouleverse le monde entier…

En reprenant au piano A Song For You de Donny Hathaway, Kodi Lee, un pianiste et chanteur de 22 ans, a conquis le jury du télécrochet américain et les téléspectateurs.

America’s Got Talent: un jeune artiste aveugle et autiste bouleverse le monde entier

La vidéo totalise plus de 17 millions de vues sur YouTube. Mardi soir, plusieurs candidats tentaient leur chance dans le premier numéro de la saison 14 d’America’s Got Talent , la version américaine de La France a un incroyable talent . Parmi eux, Kodi Lee, un jeune homme de 22 ans, aveugle et autiste. Avec sa reprise de A Song For You, un titre de Donny Hathaway au piano, l’artiste a bouleversé le jury.

» LIRE AUSSI – America’s Got Talent: grosse frayeur après la chute d’une trapéziste

Après sa prestation, les quatre jurés ne cachaient pas leur émotion. Comme le public derrière eux, ils étaient debouts pour applaudir le pianiste et chanteur. «Tu es d’une grande inspiration», a commenté le juge Howie Mandel. «Je vous ai entendu, je vous ai senti et c’était magnifique», a renchéri Julianne Hought en larmes. «Ce qui vient d’arriver est extraordianaire, vraiment», a ajouté le juré historique et producteur Simon Cowell. «Je me souviendrai de ce moment toute ma vie.» La nouvelle jurée du télécrochet Gabrielle Union a finalement appuyé sur le «golden buzzer» qui envoie le talent directement en finale, pour les shows en direct.

« La musique lui a sauvé la vie »

Tina Lee dans America’s Got Talent

Atteint d’une maladie génétique, Kodi Lee est aveugle depuis sa naissance. Ses troubles autistiques ont été diagnostiqués à l’âge de 4 ans. «La musique lui a sauvé la vie», a expliqué Tina Lee, sa mère présente à ses côtés sur la scène avant et après sa prestation. «Il est passionné depuis l’enfance. Quand il écoutait des chansons, ses yeux s’ouvraient en grand et il se mettait à chanter», a-t-elle précisé au jury. «J’étais en larmes quand j’ai réalisé quel showman il est.» Depuis plusieurs années, le musicien partage sur sa page YouTube des reprises de grands classiques de la chanson au piano, d’If I Ain’t Got You d’Alicia Keys à un morceau Schubert, en passant par Imagine de John Lennon.

https://youtu.be/pDPdRYF7hTQ

Source LE FIGARO.

 

La sclérose en plaques expliquée au travers des « bugs » d’un ordinateur…

Une association espagnole a mis au point un ordinateur recréant pour ses usagers les symptômes de la sclérose en plaques afin de sensibiliser sur cette maladie neurodégénérative qui a donné lieu à une journée mondiale de sensibilisation ce jeudi 30 mai.

Les « bugs » sur l'ordinateur sont comparables à ceux que subissent les personnes souffrant de sclérose en plaques, selon le président de l'association espagnole. (photo d'illustration)

« J’ai les câbles qui sautent, comme mon ordinateur », a expliqué Gerardo Garcia, le président de l’association espagnole de la sclérose en plaques. L’association a mis au point un ordinateur recréant les symptômes de la sclérose en plaques afin de sensibiliser sur cette maladie neurodégénérative dont la journée mondiale de sensibilisation a lieu ce jeudi 30 mai.

La frustration devant un temps de chargement trop lent, un curseur qui saute brutalement… Les « bugs » sur l’ordinateur sont comparables à ceux que subissent au quotidien les personnes souffrant de sclérose en plaques sur leur propre corps.

L’ordinateur sera vendu aux enchères

L’objectif affiché par l’association espagnole de la sclérose en plaques est d’exposer cet ordinateur dans des écoles ou des hôpitaux et éventuellement de le vendre aux enchères.

La sclérose en plaques attaque la myéline, une substance qui protège les fibres nerveuses, et perturbe la circulation des signaux envoyés par ou vers le cerveau. Incurable, elle est surnommée « la maladie aux mille visages » à cause de ses symptômes très variés : troubles de l’élocution, de la pensée, spasmes…

Les médicaments ne font que freiner la maladie

Traduit sur un ordinateur, cela fait s’éteindre l’écran, l’équivalent de la perte de vision qui touche certains malades.Ou fait ralentir ou tomber en bas de l’écran le curseur de la souris, pour symboliser le symptôme de la fatigue chronique. « Si vous faites les changements qu’il faut dans le système d’exploitation pour ralentir son fonctionnement, vous arrivez à une équivalence assez juste de ce qu’est le corps » d’un malade de sclérose en plaques souffrant de fatigue chronique, a raconté Gerardo Garcia.

Lui-même, dont la maladie auto-immune a été diagnostiquée en 1985, souffre de fatigue chronique et se déplace aujourd’hui en fauteuil roulant. La sclérose en plaques, souvent diagnostiquée chez des patients âgés de 20 à 50 ans, « est la principale cause de handicap chez les jeunes, derrière les accidents de la route », selon l’association. Les seuls traitements existants ne font que freiner le développement de la maladie.

Source OUEST FRANCE.

«12 coups de midi»: Le champion Paul (Syndrome d’Asperger) reprend une candidate sur son handicap…

BOULETTE Paul, le champion du moment de l’émission de TF1 s’est permis de reprendre une candidate qui évoquait son handicap.

Le candidat de 19 ans est atteint du syndrome d'Asperger

Les 12 coups de midi tiennent un champion d’exception. Cela fait plusieurs semaines que l’étudiant en Histoire venu de Grenoble remporte chaque émission, gonflant sa cagnotte, qui a dépassé les 120.000 euros.

Paul se permet même, parfois, de corriger les questions de l’émission quand elles comportent des erreurs…

Merci quand même

Mardi midi, le candidat surdoué âgé de 19 ans a, comme de coutume, battu Chantal. Sa rivale du jour a tenu à le féliciter et à saluer son courage face au syndrome d’Asperger dont l’étudiant est atteint​ : « Continue comme ça, c’est formidable quand la culture prend le pas sur la maladie ». L’encouragement semble avoir froissé le candidat qui a rectifié les termes de la candidate. « Je préfère parler de handicap plutôt que maladie » a-t-il expliqué, en ponctuant sa réponse d’un « Mais merci beaucoup ».

Source 20 Minutes.

Lodève : un fauteuil roulant modernisé pour mieux vivre son handicap…

Et si santé rimait avec nouvelles technologies ? Depuis quatre ans, une société de Soubès près de Lodève, commercialise des fauteuils électriques avec des gyropodes.

Son but : permettre à ses utilisateurs de mieux vivre leur handicap aussi bien physiquement que psychiquement. 

Jean a acheté un Nino, il y a un mois : ce transporteur assis électrique, fabriqué par une société près de Lodève, prétend rajeunir le marché du fauteuil roulant. / © F3 Occitanie

Une allure qui ne passe pas inaperçu, des couleurs vives : le Nino a dépoussiéré le milieu du fauteuil roulant !  A la base du projet, Pierre Bardina, un chef d’entreprise audois paraplégique.

Ce Carcassonnais a créé son entreprise en 2014 et a mis au point un fauteuil roulant révolutionnaire :  un deux roues utilisant un gyropode,

Jean en a acheté un exemplaire il y a un mois et il est déjà conquis par son acquisition.

 » C’est petit, c’est compact, ça passe partout, confortable, facile à manoeuvrer »

explique ce flamand revenu au sein de la start up pour effectuer les derniers réglages.

Du design pour une meilleure estime de soi

La société, qui a grandit et s’est installé cette année dans des ateliers de 500 m² près de Lodève, travaille avec une philosophie : faire des engins pour tout le monde et décomplexer la personne en situation de handicap mobile avec des engins au look futuriste.

« Le design a beaucoup d’importance dans ce qu’on fait, il est synonyme de santé. Je suis sur une machine où je me sens bien, je me sens beau, du coup, les gens me regardent autrement, je renvoie une autre image ! »

explique l’inventeur de ce transporteur assis électrique. Le Nino a désormais un petit frère, le One, sorte de trottinette électrique pour fauteuil roulant.

500 exemplaires vendus

Les deux modèles se vendent doucement : près de 500 exemplaires depuis 4 ans. Mais Pierre Bardina voit plus loin. Dans un monde où une personne sur six a un problème de mobilité, il a un rêve : créer une machine « pouvant être conduite partout ».

On n’en saura pas plus, juste que des discussions avec Renault et Aéroport de Paris sont en cours. 

Un prototype devrait être prêt d’ici la fin de l’année.

Source FR3.

VIDEO. Le député LFI Loïc Prud’homme utilise la langue des signes à l’Assemblée pour alerter sur la situation des personnes sourdes…

L’élu de Gironde a dénoncé l’exclusion des personnes sourdes et malentendantes des services publics.

Le député LFI de Gironde Loïc Prud\'homme, le 18 décembre 2018, à l\'Assemblée nationale. 

« Que fait votre gouvernement, que fait la République pour l’insertion des citoyens sourds ? » Pour alerter sur le situation des personnes malentendantes, le député LFI de Gironde Loïc Prud’homme a utilisé la langue des signes française (LSF) dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, mardi 28 mai.

« Depuis 15 ans, depuis la loi de 2005, rien ne se passe », a-t-il signé avant de reprendre le micro et de s’exprimer à l’oral. « Je m’excuse auprès de nos 400 000 citoyens et citoyennes qui signent pour l’imperfection de ma maîtrise de la LSF. Pour autant, j’ai fait en quelques jours plus d’efforts que votre gouvernement depuis deux ans », a-t-il accusé.

« C’est la première fois qu’un député signe dans l’hémicycle »

« Ces citoyens sont exclus des services publics, que ce soit dans les mairies ou les hôpitaux (…). Il y est plus facile d’être un touriste anglophone qu’un citoyen français sourd », a-t-il lancé à Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées.

FNSF @FNSF

« C’est une première fois qu’un député signe dans l’hémicycle ! »

La Fédération Nationale des Sourds de France est reconnaissante envers le député @PrudhommeLoic a qui a parfaitement porté notre voix.

Loïc Prud’homme @PrudhommeLoic

J’ai interpellé ce matin @s_cluzel sur les carences de l’État pour l’insertion des http://citoyen.ne .s sourd.e.s et malentendant.e.s.
Accès aux services publics et aux hôpitaux : il est souvent plus facile d’être un touriste anglophone qu’un citoyen français sourd.

Source FRANCE INFO.

Le casse-tête des parents d’enfants handicapés en Haute-Vienne…

En Haute-Vienne, la demande de places en institut médico-éducatif (IME) pour des enfants atteints de handicaps mentaux a explosé ces dernières années alors que le nombre de places n’a pas évolué.

Une famille de St-Léonard de Noblat témoigne.

En Haute-Vienne, il existe quatre instituts médico-éducatifs (IME) avec environ 300 places. / © M.Degremont/france 3 Limousin

A bientôt 7 ans, le petit Yannis souffre de trisomie 21. En principe, cette anomalie chromosomique ouvre droit à un placement en institut médico-éducatif (IME) dès l’âge de 6 ans. Encore faut-il que ces établissements spécialisés disposent de places disponibles.

La famille de Yannis, basée à St-Léonard de Noblat s’est vue proposer, pour la rentrée prochaine, un placement à l’IME de St-Junien, distant de plus de soixante  kilomètres de leur domicile. L’institut ne disposant pas d’hébergement, Yannis devrait effectuer trois heures de trajet quotidien en bus. « Cette situation n’est pas envisageable » dit sa maman.

Il existe pourtant un IME à dix kilomètres de St-Léonard sur la commune d’Eyjeaux. Mais l’institut est en sur-effectif. La famille Brouillet en appelle aux autorités.

« J’en appelle au gouvernement afin de débloquer plus de moyens pour les enfants handicapés. » Nicolas, père de Yannis.

Moyens insuffisants

L’IME d’Eyjeaux organisait vendredi 24 mai ses portes ouvertes alors qu’il est saturé par la demande. A moyens constants, impossible de répondre à une liste d’attentes qui explose, une centaine à ce jour. Le directeur déplore cette situation :

« Quand on regarde les établissements médico-sociaux, on voit l’intérêt qu’une société accorde à ses enfants. Il me semble que les moyens sont insuffisants et qu’il faut faire plus. »

Ce directeur l’avoue lui-même, l’établissement d’Eyjeaux bénéficie de structures pouvant accueillir dix enfants en plus si l’agence régionale de la Santé (ARS) lui accordait des moyens supplémentaires.

De son côté, à défaut d’autre solution, Yannis devrait passer une année supplémentaire de grande section dans son école.

Source FR3.