Dépakine. Une victime handicapée va être indemnisée à hauteur de 1,3 million d’euros…

Un jeune homme handicapé a reçu 1,3 million d’euros du fonds mis en place par l’État pour dédommager les victimes de la Dépakine.

Cet antiépileptique, fabriqué par Sanofi, est à l’origine de malformations congénitales chez les enfants de femmes sous traitement pendant leur grossesse.

Si ce jeune homme est l’une des premières victimes à être indemnisée, toutes ne toucheront pas une telle somme.

Dépakine. Une victime handicapée va être indemnisée à hauteur de 1,3 million d’euros

Un jeune homme a eu la vie brisée en raison de la prise de Dépakine, un antiépileptique du laboratoire Sanofi, par sa mère durant la grossesse. Il a obtenu 1,3 million d’euros du fonds d’indemnisation des victimes de ce médicament, rapporte mardi 21 mai le quotidien Le Parisien.

La somme a été annoncée au journal par la mère du jeune homme, âgé de 20 ans et qui vit avec elle dans le sud de la France. Ils souhaitent conserver l’anonymat.

Un médicament fabriqué par Sanofi

Les troubles de ce jeune homme (malformation cardiaque, autisme, dépendance) liés à la Dépakine ont été « reconnus » et il fait partie, selon Le Parisien, des premières personnes indemnisées par le fonds mis en place par l’État pour dédommager les victimes de cet antiépileptique fabriqué par Sanofi, auquel l’entreprise a refusé de participer.

Si la somme obtenue (1 326 721 € précisément) a soulagé la victime et sa famille, car elle va leur éviter une longue bataille judiciaire, la mère du jeune homme regrette toutefois que le fonds n’ait pas retenu le terme d’« autisme » mais « trouble du déficit de l’attention », une qualification utilisée, selon certains patients, pour tenter de minimiser certains versements.

La cause de malformations congénitales

En outre, Marine Martin, présidente de l’Apesac, une association d’aide aux victimes, interrogée par Le Parisien, a prévenu que cette indemnisation élevée masquait des décisions beaucoup moins favorables dans la plupart des dossiers.

« Les premières indemnisations sont faibles, partielles, elles peuvent être de zéro, trente ou cent mille. C’est la roulette russe », a-t-elle estimé.

La Dépakine est au centre d’un retentissant scandale sanitaire depuis plusieurs années à cause des malformations congénitales provoquées chez les enfants de femmes sous traitement pendant leur grossesse.

De 16 600 à 30 400 enfants concernés

Le valproate de sodium, le principe actif de la Dépakine et ses dérivés, est responsable depuis 1967 de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants, et de troubles neurodéveloppementaux chez 16 600 à 30 400 enfants, selon des estimations de l’assurance maladie et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Une procédure d’indemnisation est en cours, sous l’égide de l’Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux). Le géant pharmaceutique français Sanofi avait refusé en début d’année de contribuer à ce dispositif.

Source OUEST FRANCE.

Vesoul : sans ascenseur depuis trois semaines…

Les habitants du 1 allée d’Hestia sont privés d’ascenseur depuis le 26 avril. La plupart, âgés, le vit très mal.

Certains n’ont pas pu sortir de chez eux depuis trois semaines.

Une habitante, en dépression, a même dû être hospitalisée. Ils témoignent.

« Vous voyez, les gens vous attendaient ! Même si ça ne bouge pas avec votre article, on a envie que les gens sachent ce qui se passe. On se sent oubliés, abandonnés », lâche Colette Gille, peinée de voir ses voisins dans la détresse.

Depuis le 26 avril, l’ascenseur ne fonctionne plus au 1 allée d’Hestia. Une panne qui s’éternise et vient considérablement dégrader le quotidien des habitants de l’immeuble de 10 étages, « dont plus de la moitié a plus de 70 ans, presque un tiers a plus de 80 ans », indique Chantal Grepinet-Clerc, membre du conseil syndical de la tour.

Trois personnes ne sont plus sorties depuis la panne, il y a trois semaines. Au troisième étage, Albert Rondot, 84 ans, avait l’habitude d’aller chercher le pain, récupérer le courrier. Il n’a pas quitté son logement. Tourne comme un lion en cage. « On avait rendez-vous chez le docteur », rapporte son épouse Jocelyne. « On n’a pas pu y aller. Le médecin s’est déplacé. Il doit se faire opérer le 27 mai, je ne sais pas s’il pourra y aller », s’inquiète-t-elle. Au dixième étage, une habitante, à bout moralement, a dû être hospitalisée (lire ci dessous).

« Impact physique, moral, psychique et médical »

« Cette panne a un impact physique, moral, psychique et médical », dénonce Chantal Grepinet-Clerc. Avec les autres membres du conseil syndical, elle a lancé une pétition, à laquelle, ce vendredi, 26 habitants, représentant 26 logements sur les 38 que compte l’immeuble, avaient répondu.

Ça n’est pas la première fois que l’ascenseur, construit dans les années 70, tombe en panne. Mais c’est la première fois, en revanche, que la panne dure aussi longtemps. « Le problème a commencé par les garnitures de frein. Il a fallu commander la pièce, ça a pris huit jours. En revenant l’installer, le technicien s’est aperçu que le frein était vétuste, qu’il fallait le changer. Sauf que la pièce n’existe plus, il faut la fabriquer. On ne sait pas combien de temps ça va prendre… », explique Chantal Grepinet-Clerc.

Au rez-de-chaussée, un mot de la société Koné, chargée de l’entretien de l’appareil, annonce une remise en service, au plus tard sous 13 jours, soit le 28 mai. Entre-temps, deux déménagements et un aménagement sont prévus dans l’immeuble : galère en perspective.

Les habitants espèrent une indemnisation pour le préjudice subi. Certains s’interrogent sur la fiabilité de l’ascenseur. « Des personnes ont peur de le reprendre, est-ce qu’il est fiable ou pas ? », questionne Colette Gille.

Dans l’adversité, une chaîne solidaire s’est mise en place, pour sortir les chiens ou faire les courses de ceux qui ne peuvent pas. « On s’entraide, c’est normal », affirme Colette.

« On a envie que les gens sachent ce qui se passe. On se sent oubliés, abandonnés. » Nicole Neveux Résidente

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap: la Fondation Marie-Louise en Haute-Garonne interpelle Brigitte Macron et la ministre de la santé…

Choqué par les propos tenus devant l’Onu par la rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées, Catalina Devandas Aguilar, le président de la Fondation Marie-Louise adresse un courrier à la Première Dame et à diverses personnalité. Claude Rous s’inquiète des retombées des préconisations faites au Conseil des Droits de l’Homme.

Claude Rous s'est dit choqué par les propos tenus à l'Onu et va le faire savoir...

Les propos tenus par Catalina Devandas Aguilar, et ses préconisations au Conseil Des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies, ne sont pas passés inaperçus auprès de structures dédiées aux personnes handicapées. Et encore moins à la Fondation Marie-Louise, qui gère sept établissements au Nord de Toulouse. Son président, Claude Rous, se dit « choqué » par les mots de la rapporteuse sur les droits des handicapés qui, rappelle-t-il, « invite tout simplement le gouvernement français à fermer des établissements dédiés à ces personnes ! ». Dans les prochains jours, Claude Rous adressera donc une lettre au plus haut sommet de l’Etat et en particulier à Brigitte Macron. Comme d’autres Première Dames avant elle, l’épouse du Président de la République est très investie dans le domaine du handicap. Claude Rous compte bien obtenir une écoute de sa part, elle qui, se souvient-il, avait salué la structure pour polyhandicapés vieillissants de Pechbonnieu lors d’une visite avec son mari alors candidat à l’élection présidentielle… Claude Rous et la grande Famille Marie-Louise avaient alors pu expliquer au couple le fonctionnement de l’établissement mais surtout l’intérêt de son existence.

« Éviter des hospitalisations au long cours »

Une copie sera également faite à la ministre de la santé, Agnés Buzyn, à des députés, à la région Occitanie ainsi qu’au département de Haute-Garonne. « Notre Fondation souhaite savoir les suites qui pourraient être données à ce rapport, tant au niveau international que national », explique le président de Marie-Louise qui étaye ainsi : « L’insertion des personnes lourdement handicapées passe par l’accueil dans des institutions médico sociales. Cela permet d’éviter des hospitalisations au long cours mais aussi et surtout la relégation au domicile familial. Il faut être méconnaissant du sujet pour avancer que des handicapés lourds, et encore plus les vieillissants, peuvent facilement être gardés à la maison comme toute autre personne ! Le rapport des conclusions du rapport de Devandas Aguilar nous paraît en ce sens inacceptable. Pour autant, nous ne prêchons pas l’immobilisme et admettons que certaines institutions ne sont pas parfaites et doivent évoluer… ».

Source LA DEPÊCHE.

Martine à vélo. A 70 ans, une haut-savoyarde fait son 3e Tour de France pour la bonne cause…

Vous faites quoi pour votre anniversaire ? Pour ses 70 ans, Martine Misslin-Morand s’offre en 70 jours un Tour de France en récoltant des fonds pour une association qui vient en aide à des infirmes moteurs cérébraux.

C’est une récidiviste.

Pour ses 50 ans, elle avait bouclé un Tour en 50 jours.

Martine sur l'étape Bain de Bretagne/Ploermel avec des cyclos bretons qui l'accompagnent un petit bout de chemin / © GLM/F3 Bretagne

Martine Misslin-Morand est partie d’Annecy le 6 avril dernier. Un Tour de France à vélo en 70 jours pour mieux souffler ses 70 bougies.

Un défi à vocation humanitaire puisque la haut-savoyarde en profite pour récolter des fonds. A chaque étape, elle invite les cyclos du secteur à venir faire avec elle un petit bout de chemin.

Chacun donne 5 euros et à la fin, la cagnotte sera reversée a l’Association des Infirmes moteurs cérébraux de Haute-Savoie. Objectif, acheter des fauteuils tout-terrain pour des personnes handicapées

En Bretagne, elle est passée par Bain de Bretagne, Ploermel, Mûr-de-Bretagne, Moncontour, Dinan. Elle devrait être de retour à Annecy le 29 juin.

A 50 ans, un Tour en 50 jours

C’est le 3e tome de Martine à vélo. A 50 ans, et déjà pour la même cause, elle avait bouclé un premier tour de France en 50 jours, avant de récidiver en 55 jours pour ses 55 ans.

Martine Misslin-Morand a connu récemment quelques pépins de santé mais l’ancienne biblIothécaire qui connaît ses classiques aimerait être au RDV pour ses 80 ans… avec un Tour en 80 jours.

Source FR3.

Grand Prix de Pau : victoire de Billy Monger, amputé des deux jambes… ! Vidéo…

C’est le jeune britannique Billy Monger qui a remporté ce dimanche la 78e édition du Grand Prix de Pau.

Amputé des deux jambes lors d’un accident en 2017, son émotion était grande à l’arrivée.

Billy Monger, vainqueur de la 78e édition du Grand Prix de Pau.

Si ce millésime 2019 du Grand Prix de Pau ne restera pas dans les annales pour son affluence, la course phare a offert ce dimanche une très belle histoire, et une sacrée revanche pour Billy Monger. Ce Britannique de 20 ans est amputé des deux jambes depuis un crash en avril 2017 lors d’une course de Formule 4. Avant de gagner à Pau, il n’avait repris la compétition que depuis six mois.

« Pour ces émotions que je suis revenu »

Dans le paddock après la course, l’émotion était forte au sein de Carlin, l’équipe de Billy Monger. Au terme d’une course où les deux premiers se sont neutralisés sous la pluie, c’est donc le Britannique – qui avait reçu le soutien de Lewis Hamilton après son accident – qui l’a emporté. C’est sa première victoire en GP depuis son accident, devant ses proches et notamment sa mère, alors que la foule paloise l’a ovationné. Sur la plus haute marche du podium, Billy Monger était en larmes au moment d’entendre le « God save the Queen ».

« Après mon accident, jamais je n’aurai pensé qu’un jour je serai à Pau pour le Grand Prix, et que je gagnerai, savourait Billy Monger après coup. Mon handicap et ce qu’il m’est arrivé, je ne le vois pas comme une barrière, une limite, c’est un challenge c’est clair, je dois surmonter des obstacles que d’autres pilotes ne connaissent pas. Pouvoir être sur la piste, c’est déjà énorme pour moi et l’équipe, alors le fait en plus d’être compétitifs et de pouvoir gagner… C’est exactement pour ça que je suis revenu, pour les sensations que procurent le fait de gagner et de monter sur le podium, ça faisait deux ans que j’attendais ça, c’est indescriptible, la joie que ça me procure ».

Billy Monger a su rester en piste malgré la pluie. - AFP

Billy Monger a su rester en piste malgré la pluie. – AFP

Source FRANCE BLEU.

 

VESOUL – Atteint de sclérose en plaque, il crée son entreprise…

Cyrille Labache lancera sa propre entreprise le 3 juin.

Du moins, il l’espère.

Atteint de sclérose en plaque, l’homme de 38 ans avait des difficultés à retrouver un travail. Avec les organisations de recherche d’emploi, il se lance et décide de créer son activité.

Cyrille Labache a ouvert une cagnotte en ligne pour financer son entreprise de caravane adaptée, de « tables rivière » et modification esthétique moto.  Photo ER /Bruno GRANDJEAN

« On pourrait le cacher, mais je n’avais pas envie de mentir à mes employeurs », justifie Cyrille Labache, 38 ans, atteint de sclérose en plaques. Il a recherché un emploi. Une chose difficile puisque ce handicap le fatigue et l’oblige à être régulièrement en arrêt maladie. « Un point qui décourage les employeurs », dit-il, et ne lui permet donc plus d’avoir un poste en entreprise.

Avec différentes administrations de recherches d’emploi et ses médecins, Cyrille a décidé de monter sa propre entreprise. Pour proposer la création de teardrop (mini-caravane), de « tables rivière » ou encore des modifications esthétique moto, sous le nom de LC création.

Habile avec les mains et autodidacte

Un jour, un ami lui a demandé s’il pouvait lui faire une caravane adaptée à ses besoins. Cyrille lui a dessiné des croquis faits à la main et lui a réalisé le teardrop. Pareil pour les tables « rivière », une amie lui a montré des exemples sur internet et il a appris à les reproduire. Habile de ses mains, il est devenu autodidacte en s’adaptant aux besoins et envies de ceux qui lui passaient commande.

Cette expérience lui a plu. Il a donc réalisé une étude de marché, directement sur le terrain pour connaître précisément les demandes. « J’ai la chance d’avoir plusieurs amis artistes, qui font de la pêche ou de la moto, et d’avoir pu voir ce dont ils avaient besoin, pour eux et pour leurs matériels », explique Cyrille.

Son capital de départ a été fixé à 2 000 € pour avoir le droit à l’aide de l’AGEFIPH (Aide pour la création d’entreprise pour les personnes handicapées). Pour y arriver, il a lancé une cagnotte en ligne le 19 mai dernier, sur le site On participe. « De l’argent a déjà été récolté, mais pas assez pour le moment », affirme Cyrille. Cette aide lui permettrait d’acheter du matériel adapté pour son atelier.

Pour la première année, il va travailler seul. Mais par la suite, il souhaite faire évoluer son entreprise et aider les personnes dans la même situation que lui.

En août prochain, il veut organiser un pot de remerciements pour sa compagne, son neurologue et l’équipe médicale, ses amis et ceux qu’il ne connaît pas, qui l’ont aidé sur tous les points pour la création de son entreprise. « Je leur ferais bien un cadeau à tous, mais pour le moment je n’ai pas les moyens », conclut Cyrille.

Cagnotte en ligne / Adresse mail pour les commandes : lccreation70@gmail.com

Source EST REPUBLICAIN.

Restos, bars… Voici l’appli qui recense les lieux accessibles aux handicapés…

I Wheel Share, c’est le nom de l’application qui renseigne sur les lieux adaptés aux personnes en situation de handicap, et guide celles-ci.

Trouver un cinéma adapté aux malentendants, un distributeur de billets équipé pour les malvoyants, un bar accessible aux personnes à mobilité réduite… Tout cela, I Wheel Share (jeu de mots entre I will share – je partagerai – et wheel, la roue) le fait pour vous. L’application gratuite, lancée à l’été 2018, est une sorte de « Guide du routard » pour personne handicapée. « Nous permettons à chacun d’être spontané et autonome, appuie Audrey Sovignet, fondatrice de la start-up. Nous avons recensé tous les établissements de la région parisienne accessibles aux différents handicaps dans notre base de données. »

À travers un chatbot — robot simulant une conversation — nommé Wilson, les utilisateurs renseignent d’abord leur handicap. Ils sélectionnent ensuite le type d’établissement qu’ils recherchent. « Restaurants, aux pharmacies, magasins de bien-être, supermarchés, médecins…, énumère Audrey Sovignet. Wilson permet d’installer une proximité, une familiarité. »

La start-up, installée à La Paillasse, un incubateur situé à Paris (IIe), a pu se lancer grâce à une levée de fonds de 50 000 €. Elle compte cinq salariés et a enregistré 6000 € de chiffre d’affaires l’an dernier. I Wheel Share a déjà été adopté par 8600 personnes. Sa fondatrice vise 30 000 utilisateurs « d’ici la fin de l’année ».

Bientôt une version en anglais et espagnol

Wilson va également parler espagnol et anglais pour entamer une internationalisation. « Nous allons aussi lancer une nouvelle levée de fonds en espérant atteindre les 700 000 € et recruter des développeurs, confie la fondatrice. Nous voulons le meilleur outil possible pour nos utilisateurs. »

Audrey, diplômée des beaux-arts, a créé Wilson pour son frère. Elle n’était pas destinée à se lancer dans l’entrepreneuriat. Encore moins dans le domaine du handicap. « En 2013, Lucas, est devenu paraplégique après un accident de voiture. Ça a tout changé », raconte Audrey. Elle a été indirectement confrontée aux difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite au quotidien. « Il a été refusé à l’entrée d’une boîte de nuit car elle n’était pas adaptée par exemple », confie-t-elle. Le frère et la sœur, « très proches », réfléchissent à une solution. « On s’est dit : pourquoi pas recenser tous les lieux dans lesquels il pourrait se rendre sans problème », relate Audrey. L’idée de I Wheel Share est née.

Audrey, qui a suivi une formation de codage, développe une première version de la plate-forme. Elle s’inscrit, mi-2014, à un concours « Entrepreneur au féminin », sans trop y croire. « Et j’ai gagné, c’était juste fou, s’exclame Audrey. J’ai remporté un chèque de 25 000 € pour développer la start-up. Mais j’ai laissé tomber, je pensais que c’était trop dur. Je n’y suis revenue que deux ans après… Et finalement, c’est une réussite ! »

Source LE PARISIEN.

Italie : le faux paraplégique avait réussi à rencontrer le pape…!

L’imposteur, qui a été arrêté, allait jusqu’à s’injecter un anesthésiant dans les jambes pour jouer les handicapés.

Un faux paraplégique a été arrêté pour fraude aggravée, mardi, par la police de Florence (centre de l’Italie). Pendant douze ans, il est parvenu à duper tout le monde : proches, médias, et même le Vatican, où le pape François l’a reçu pour une audience privée.

Tout commence en 2007, explique «La Repubblica», lorsque ce quinquagénaire décide de simuler un accident : il demande à l’un de ses amis de faire semblant de le renverser en voiture. Il parvient ensuite à produire un faux certificat médical avec lequel il trompera tous les médecins qu’il verra par la suite.

137 000 € de pension d’invalidité

En 2014, il écrit au pape François, lui narrant dans une longue lettre les difficultés de son quotidien d’invalide. Touché par le récit, le souverain pontife accepte de le recevoir pour une audience papale. L’instant est immortalisé par un photographe. Devant les médias, le faux paraplégique apparaît ému.

L’enquête, dirigée par le parquet de Florence, démontre que l’homme a au total touché 137 000 € de pension d’invalidité. Pour maximiser ses chances, il se déplaçait presque exclusivement en fauteuil roulant et procédait même à des injections de lidocaïne, un anesthésiant, dans ses jambes afin de les affaiblir musculairement.

Trahi par de nombreuses photos et vidéos prises à son insu par les policiers de Florence, Roberto Guglielmi a dû abandonner son personnage. Le témoignage de son ancienne aide à domicile a confirmé les résultats de l’enquête : chez lui, l’homme était complètement valide.

Source LE PARISIEN.

Stunfest. Il crée un jeu vidéo 100 % accessible aux sourds et aux aveugles…

Un jeu vidéo entièrement accessible aux personnes sourdes ou aveugles est présenté pour la première fois au festival Stunfest, à Rennes, ce week-end….

Stunfest. Il crée un jeu vidéo 100 % accessible aux sourds et aux aveugles...

« J’ai fait ça pur égoïsme . Je me disais : si je deviens aveugle ou sourd, qu’est-ce que je fais ? Ma vie s’arrête ? Je me jette par la fenêtre ? »

Alors, en 2010, Ludovic Ressegand-Valade, joueur dans un petit village de la Vienne, se met en tête de créer un jeu complètement accessible aux personnes sourdes. Son développement à petit budget devient l’activité principale de son association, Zyzomis. Dragonium, un jeu de rôle et de stratégie, dans un univers médiéval fantastique, voit le jour deux ans plus tard.

Les retours des joueurs perfectionnent le jeu

Le jeu retranscrit les informations par des synthèses vocales ou en braille, pour les sourds et les aveugles.

« J’ai constaté qu’un joueur était déjà mort à un tout petit niveau, raconte Ludovic. Je l’ai appelé pour voir comment ça allait, et il m’a dit qu’il était aveugle et que les informations n’arrivaient pas correctement sur son appareil. Il a été mon « cobaye » jusqu’au bout. Les premiers retours m’ont permis de finir le jeu. »

Au fil des dons, des cartes du jeu imprimées en braille finissent par leur être envoyées. « Nous les expédions à la demande, on en a donné plus d’une cinquantaine, indique le créateur. Ce sont les dons que l’on reçoit qui nous permettent de financer le tout. Ce serait dégueulasse de vendre les informations que nous, on a gratuitement, simplement parce qu’on voit. »

Aujourd’hui, le jeu est parfaitement accessible. I réunit une communauté de 250 joueurs actifs selon l’association, entre personnes valides, sourds et aveugles. Il est présenté au village du festival Stunfest, à Rennes, tout le week-end. Son créateur tiendra une conférence pour le présenter dimanche après-midi.

Source OUEST FRANCE.

Au travail, 86% des actifs handicapés se sentent intégrés…

Que pensent les personnes en situation de handicap de leurs expériences professionnelles?

Inspirience et le cabinet d’études et conseil Occurrence ont mené la première enquête quantitative sur le handicap et l’emploi.

Au travail, 86% des actifs handicapés se sentent intégrés

À quoi ressemble la carrière d’un actif en situation de handicap? À l’occasion du Salon Handicap, Emploi & Achats Responsables qui aura lieu le 28 mai à Paris, l’agence événementielle agréée entreprise adaptée Inspirience et le cabinet d’études et conseil Occurrence ont mené la première enquête quantitative sur le handicap et l’emploi auprès des personnes en situation de handicap occupant ou ayant occupé un emploi. Le premier enseignement majeur est positif: deux personnes en situation de handicap sur trois jugent leur intégration en entreprise facile… mais elles sont tout autant à n’avoir jamais été accompagnées.

Par ailleurs, 78% des actifs sondés ont indiqué avoir fait la démarche d’une reconnaissance professionnelle ou médicale et 66% l’ont obtenue. La RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) est le statut qu’ils ont majoritairement adopté, dans 79% des cas. Dans le détail, la moitié d’entre eux indiquent avoir déclaré leur handicap pour bénéficier de l’aménagement d’un environnement de travail adapté, mais aussi parce que c’est un droit (43%) ou parce que c’est normal (35%). Par ailleurs, le sujet est loin d’être tabou en interne avec les autres collaborateurs: 72% en parlent avec leurs collègues, 70% à leur hiérarchie, et 68% aux acteurs du handicap. Seuls 37% des sondés se sont tournés vers leur délégué du personnel.

Néanmoins, il faut noter que 30% des personnes interrogées ne parlent pas encore de leur handicap au travail. Et c’est d’abord parce qu’elles considèrent que leur handicap n’est pas un sujet d’ordre professionnel, pour 60% d’entre eux. La crainte des effets néfastes sur leur carrière est une raison plutôt secondaire.

L’aménagement du poste de travail est le premier besoin

Pour un travailleur porteur de handicap, quel est le besoin le plus important? L’aménagement du poste de travail est la priorité, pour près de sept actifs sur dix: 47% des sondés ont besoin d’aménagements spécifiques liés à leur handicap. Un taux qui s’élève à 56% chez les sondés porteurs d’une RQTH. Viennent ensuite le rythme de travail et des horaires, pour 37% et 36% des actifs. L’étude montre que les entreprises sont le plus souvent à l’écoute de ces demandes: 73% des sondés estiment globalement que leur entreprise a pris des mesures, bien que majoritairement partielles (41%), pour répondre à ces besoins. Autres indicateurs positifs de cette étude, dans leur équipe, 86% des sondés se sentent intégrés comme n’importe quel collègue et 80% se sentent reconnus pour leurs compétences.

Invités à s’exprimer sur les leviers qu’ils préféreraient voir activés par leur entreprise pour améliorer leur bien-être au travail, les répondants plébiscitent la formation (30%) et la sensibilisation de l’environnement proche (22%), devant les nouveaux aménagements professionnels liés à leur handicap (19%). Enfin, l’environnement professionnel est jugé comme bienveillant pour 39% des répondants, notamment dans les grandes entreprises dans lesquelles ce chiffre atteint 44%. Si les répondants sont majoritairement positifs concernant leur environnement et parcours professionnel, ils sont seulement 18% à être très satisfaits des actions menées par leur entreprise en faveur du handicap. De même, seuls 15% sont très satisfaits de la sensibilisation à la prise en compte du handicap de leur ligne hiérarchique.

Si les résultats de cette étude sont plutôt positifs, il existe tout de même un réel écart à noter entre des répondants fortement engagés dans leur travail et leur ressenti sur l’engagement de leur entreprise pour leur intégration. Ainsi quand deux tiers des répondants se sentent fortement engagés dans leur travail, ils ne sont plus qu’un tiers à percevoir un fort engagement de leur entreprise pour leur intégration. Si on conserve les seules évaluations très positives, l’écart est encore plus marqué: 35% pour les personnes engagées et seulement 12% de crédit accordé aux entreprises sur le sujet.

Source LE FIGARO.