Handicap: la Fondation Marie-Louise en Haute-Garonne interpelle Brigitte Macron et la ministre de la santé…

Choqué par les propos tenus devant l’Onu par la rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées, Catalina Devandas Aguilar, le président de la Fondation Marie-Louise adresse un courrier à la Première Dame et à diverses personnalité. Claude Rous s’inquiète des retombées des préconisations faites au Conseil des Droits de l’Homme.

Claude Rous s'est dit choqué par les propos tenus à l'Onu et va le faire savoir...

Les propos tenus par Catalina Devandas Aguilar, et ses préconisations au Conseil Des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies, ne sont pas passés inaperçus auprès de structures dédiées aux personnes handicapées. Et encore moins à la Fondation Marie-Louise, qui gère sept établissements au Nord de Toulouse. Son président, Claude Rous, se dit « choqué » par les mots de la rapporteuse sur les droits des handicapés qui, rappelle-t-il, « invite tout simplement le gouvernement français à fermer des établissements dédiés à ces personnes ! ». Dans les prochains jours, Claude Rous adressera donc une lettre au plus haut sommet de l’Etat et en particulier à Brigitte Macron. Comme d’autres Première Dames avant elle, l’épouse du Président de la République est très investie dans le domaine du handicap. Claude Rous compte bien obtenir une écoute de sa part, elle qui, se souvient-il, avait salué la structure pour polyhandicapés vieillissants de Pechbonnieu lors d’une visite avec son mari alors candidat à l’élection présidentielle… Claude Rous et la grande Famille Marie-Louise avaient alors pu expliquer au couple le fonctionnement de l’établissement mais surtout l’intérêt de son existence.

« Éviter des hospitalisations au long cours »

Une copie sera également faite à la ministre de la santé, Agnés Buzyn, à des députés, à la région Occitanie ainsi qu’au département de Haute-Garonne. « Notre Fondation souhaite savoir les suites qui pourraient être données à ce rapport, tant au niveau international que national », explique le président de Marie-Louise qui étaye ainsi : « L’insertion des personnes lourdement handicapées passe par l’accueil dans des institutions médico sociales. Cela permet d’éviter des hospitalisations au long cours mais aussi et surtout la relégation au domicile familial. Il faut être méconnaissant du sujet pour avancer que des handicapés lourds, et encore plus les vieillissants, peuvent facilement être gardés à la maison comme toute autre personne ! Le rapport des conclusions du rapport de Devandas Aguilar nous paraît en ce sens inacceptable. Pour autant, nous ne prêchons pas l’immobilisme et admettons que certaines institutions ne sont pas parfaites et doivent évoluer… ».

Source LA DEPÊCHE.

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