Ille-et-Vilaine. Des maisons partagées pour dépasser le handicap…

Ce projet est porté par l’association Ker Amélie -Simon de Cyrène, à Saint-Malo. Une telle maison partagée doit ouvrir à Saint-Malo d’ici 2022.

À Rennes, un rendez-vous mensuel permet déjà à des personnes en situation de handicap de rompre l’isolement.

Des bénévoles et des membres de l’association Simon de Cyrène d’Ille-et-Vilaine.

C’est un moment attendu de tous, chaque mois. Un temps pour souffler, échanger, partager un bon moment autour d’une bonne table. « C’est notre table d’hôte mensuelle en région rennaise, le premier mardi de chaque mois. Cela permet de rompre de personnes qui ont connu un accident de la vie », explique Colette Piquet, responsable de la communication de Simon de Cyrène en Ille-et-Vilaine, association qui accompagne des personnes en situation de handicap.

Le gros projet de Simon de Cyrène pour les prochains mois, en Ille-et-Vilaine c’est la construction à Saint-Malo de maisons partagées entre des personnes valides et des personnes en situation de handicap. « Il existe déjà plusieurs maisons de ce type en France, notamment à Vanves (92) depuis dix ans ou à Angers », rappelle Colette Piquet. Des projets pour lesquels les familles sont particulièrement investies.

Appel aux dons

« Chaque maison est prévue pour loger six personnes touchées par un handicap, et autant de valides, avec un responsable de maison », explique Henri d’Arras, bénévole au sein de l’association Simon de Cyrène. Une telle maison est composée de studios, un par personnes et d’espaces communs (salon-séjour, salle de jeux) et d’un jardin.

Le projet malouin d’environ 4 millions d’euros, porté par l’association Ker Amélie-Simon de Cyrène, est prévu pour aboutir à la fin de l’année 2021, début 2022. « Nous avons déjà un terrain de 6 000 m² cédé par la congrégation Notre-Dame-des-Chênes. Nous cherchons maintenant un bailleur social pour construire la maison, et nous lançons un appel aux dons ».

Un déjeuner festif ouvert à tous, pour aider le projet de Ker Amélie, sera organisé dimanche 26 janvier 2020, à partir de 12 h, salle de quartier de Rothéneuf, 8 rue David Macdonald Stewart à Saint-Malo (renseignements : 06 35 55 35 10).

Contact et renseignements : 06 51 67 92 40. Courriel : lescompagnonsrennes@laposte.net Site internet : www.simondecyrene.org

Source OUEST FRANCE.

Vidéo – Rennes : Un homme en fauteuil roulant renversé lors d’une charge de la police…!

Un homme en fauteuil roulant a été renversé lors d’une charge de la police sur la tête de la manifestation contre la réforme des retraites.

Rennes : Un homme en fauteuil roulant renversé lors d’une charge de la police

  • Interrogé par 20 Minutes, l’homme n’a pas été blessé et a pu reprendre sa place dans le cortège.
  • La police explique qu’elle voulait empêcher la dégradation de vitrines.

Ce jeudi, un homme en fauteuil roulant a bien été renversé lors d’une charge de la police menée sur la tête de la manifestation du 12 décembre contre la réforme des retraites à Rennes. Captée par un manifestant, la vidéo montrant la scène est énormément commentée sur les réseaux sociaux.

Témoin de la scène, 20 Minutes a pu interroger la victime après la charge. « Ça va bien, je n’ai pas été blessé », nous a timidement confié cet homme. A-t-il été bousculé par les policiers ? « Je ne peux pas le dire, c’était confus ». A ses côtés, une femme a tenté de le protéger alors qu’il était au sol. « On les a vus charger, ça a été très vite, j’ai juste voulu les prévenir qu’il y avait une personne à terre ». Cette dernière était un peu remontée d’avoir reçu un coup de matraque alors qu’elle tentait de protéger l’homme. « J’ai un peu mal au c… Mais ça va », a-t-elle ajouté.

Un mouvement de panique

Venu manifester, l’homme en fauteuil roulant se trouvait en première ligne aux côtés de l’ultragauche quand les forces de l’ordre ont chargé. 20 Minutes a été témoin de la scène, comme en atteste la vidéo ci-dessous. Mais nous n’avons pas vu si c’est la police ou le mouvement de panique des manifestants qui a fait tomber cet homme.

Interrogée, la police explique avoir agi « pour éviter de nouvelles dégradations par des militants d’ultragauche ». Quelques minutes plus tôt, la vitrine d’une agence de voyages avait été brisée. De nombreuses façades de banques, agences immobilières ou agences intérim avaient subi le même sort mardi 10 et jeudi 5 décembre.

Une interpellation en fin de manifestation

Contacté, l’auteur de la vidéo ne peut pas non plus être catégorique. « Je ne peux pas dire si c’est un policier qui l’a fait tomber de son fauteuil mais c’est bien par la charge qu’il a été percuté et renversé», explique ce militant du syndicat Union Pirate, de l’université Rennes 2.

Une fois les bâches et banderoles récupérées, les policiers ont laissé la manifestation reprendre son parcours. L’homme en situation de handicap a par ailleurs repris sa place dans le cortège, qui a réuni entre 2.200 personnes selon la police et 3.000 selon les syndicats. Quelques gaz lacrymogènes ont de nouveau été tirés et une personne a été interpellée pour outrages et rébellion.

Source 20 MINUTES.

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap….

Voilà des années que Magali et Ludovic cherchent à quitter leur appartement, qui n’est pas adapté au handicap de l’adolescente.

NOTE DE LA REDACTION HANDICAP INFO

« Et pourtant la solution existe www.diagnostic-handicap.fr…. Avec ce process, les agences immobilières, les collectivités… pourraient répondre aux besoins !!! « . contact@diagnostic-handicap.fr  Résultat de recherche d'images pour "logo handicap info"

 

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap

  • Manon, une adolescente de 14 ans, souffre du syndrome de Rett.
  • L’appartement qu’elle occupe avec sa famille n’est pas adapté à son handicap.
  • Depuis des années, la famille se bat avec l’administration pour trouver un logement.

Malgré la froideur administrative à laquelle elle fait face depuis des années, la famille de Manon n’a jamais baissé les bras. Ses parents, Magali et Ludovic, ne demandent rien de plus qu’un logement social où l’adolescente, atteinte du syndrome de Rett, puisse vivre décemment, avec son frère de 8 ans, Hugo, sans que le quotidien ne soit un enfer.

L’appartement géré ACM Habitat qu’ils occupent depuis des années à Montpellier, dans l’Hérault, est inadapté au handicap de Manon. Dans le couloir et la salle de bains, le fauteuil de l’adolescente ne passe pas. Le lève-personne non plus. « Il est au garage, confie sa maman. Nous portons constamment Manon pour l’amener d’une pièce à une autre. » A l’heure de la douche, c’est un vrai casse-tête. La famille a investi dans un brancard, qu’elle pose sur la baignoire, et qu’elle replie après le bain.

Reconnue prioritaire au printemps

Hugo, qui partage une petite chambre avec sa sœur, ne passe, lui, plus une nuit sans se réveiller. « Manon fait des fausses routes salivaires ou des crises d’épilepsie, explique sa maman. Et son appareil [qui l’aide à respirer la nuit] fait parfois du bruit. »

Depuis des années, la famille, qui a été reconnue prioritaire au printemps par la commission du Droit opposable au logement, attend désespérément un F5, voire un F4, en rez-de-chaussée et de plain-pied, qui soit adapté au handicap de Manon. De préférence dans une commune au nord de Montpellier, l’adolescente étant scolarisée à Prades-le-Lez et Ludovic travaillant à Saint-Mathieu-de-Tréviers. « Nous avions reçu une proposition d’appartement d’un autre bailleur social [Hérault Habitat, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’informations mardi], il y avait une chambre de plus, mais la salle de bains, c’était exactement la même que la nôtre à l’heure actuelle, déplore Magali. Et dans le quartier de Montpellier dans lequel il se trouvait, impossible de garer le camion, avec la rampe à l’arrière, qui nous permet de nous déplacer avec Manon. »

« Cela fait des années que l’on est abandonné »

Il y a quelques mois, leur parcours du combattant a connu un tournant fâcheux : Magali et Ludovic ont été brutalement radiés de leur droit au logement. Ils n’auraient pas renouvelé leur demande, pointe l’administration. « Je l’ai fait, c’est clair et net », promet la maman de Manon, qui déplore une erreur administrative. Depuis, le couple est baladé de service en service, rempli des dossiers, reçoit des SMS, des mails, des coups de fil… Mais ne voit venir aucune proposition satisfaisante. « Cela fait des années que l’on est abandonné », gronde son mari, Ludovic, qui a créé l’association Tous pour Manon, pour tenter de faire connaître la maladie génétique qui ronge l’adolescente.

Sollicité par 20 Minutes, ACM Habitat indique ne pas disposer de logements disponibles dans les communes demandées par la famille, l’essentiel de son patrimoine ne trouvant à Montpellier. La structure confie cependant avoir contacté d’autres bailleurs sociaux pour tenter de trouver un logement qui convienne. Ultra-soudée, la petite famille souhaite de tout cœur que les choses bougent, dans les couloirs des administrations.

Ne sachant plus vers qui se tourner, Magali a tourné une petite vidéo à l’attention de Cyril Hanouna, en espérant qu’il se penche sur son cas dans l’une de ses émissions.

Source 20 MINUTES.

Défenestration de la petite Laly, handicapée : 6 mois avec sursis requis contre la directrice de l’école privée de Périgueux…

Le drame s’est produit le 8 janvier 2015. Dans la classe d’enfants handicapés de l’école du Sacré Cœur de Périgueux, la petite Laly, 8 ans, vient d’être défenestrée par un de ses camarades de classe.

Le garçonnet était récidiviste, personne n’en avait averti la directrice.

L'école privée de Périgueux où s'est déroulé le drame qui a coûté la vie à la petite Laly, 8 ans / © France 3 Périgords - Philippe Niccolaï

C’est un procès où il serait bien difficile de ne pas trouver de circonstances atténuantes à l’unique accusée présente… Raison probable pour laquelle il n’a été requis que 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de l’unique personne comparaissant dans le box des accusés.

Ce 8 janvier 2015, cette directrice de l’école du Sacré-Cœur de Périgueux s’absente un instant de la salle de classe d’inclusion scolaire qui accueille de jeunes enfants souffrant de handicaps. Un court instant pendant lequel un garçonnet ouvre une fenêtre et pousse sa camarade de classe, Laly, 8 ans. La fillette souffrant d’une trisomie 21 ne survivra pas à cette chute du premier étage, à 6m de haut. Elle décèdera le lendemain.

Certes, la maîtresse d’école n’aurait pas dû manquer de vigilance.

Mais elle ignorait surtout que le garçonnet, lui aussi âgé de 8 ans et souffrant de troubles du comportement, avait déjà commis le même geste sur une autre fillette, deux ans plus tôt. La fillette n’avait alors été que légèrement blessée. C’est à l’issue de ce geste que le jeune garçon avait été placé dans cette école de Périgueux.

Des faits dont les services de l’Aide Sociale à l’Enfance étaient avertis, mais dont ils se sont abstenus de parler à l’école du Sacré-Cœur. Comment alors imaginer que le garçonnet puisse avoir une telle conduite ?

Après les 6 mois de prison avec sursis requis, le Tribunal Correctionnel d’Angoulême devra donc juger les faits, et principalement le manque de vigilance de l’enseignante. Ils n’auront pas à se pencher sur les autres responsabilité, car cette dernière est la seule à comparaître pour répondre de ce drame. Le délibéré sera rendu le 2 janvier 2020.

Source FR3.

Lille : A la recherche de solutions personnalisées pour aider ceux qui aident les personnes handicapées…

Avec l’allongement de la vie, l’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe de familles avec un proche handicapé, doivent trouver de nouvelles solutions

Brigitte Blais (à gauche), dont la sœur est handicapée, et Marie Picavet, assistante sociale aux Papillons Blancs.

  • Les Papillons Blancs, qui s’occupent de personnes handicapées mentales, viennent de mettre en place un nouveau dispositif pour soulager le travail des personnes aidantes.
  • Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.
  • Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée.

Venir en aide par différents moyens. L’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe d’enfants et d’adultes en situation de handicap mental, vient de mettre en place un nouveau dispositif destiné à soulager le travail des personnes aidantes. Au sein de l’agglomération lilloise, les 2.000 familles accompagnées espèrent pouvoir souffler un peu.

« S’occuper d’un proche handicapé est une tâche très prenante dans le quotidien, mais aussi pour les démarches administratives », souligne Marie Picavet, assistante sociale chargée de ce nouveau dispositif expérimental. Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.

Environ 150 familles sont sur liste d’attente

Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée. « On essaie aussi de trouver les solutions les plus adaptées pour des familles qui rencontrent de plus en plus de difficultés », explique Marie Picavet. « Environ 150 familles sont sur liste d’attente pour une place dans un foyer spécialisé », souligne Les Papillons Blancs. Et dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), généralement, les personnes handicapées mentales ne peuvent être prises en charge.

Pour Brigitte Blais, le nouveau dispositif d’aide a donc joué le rôle de bouée de sauvetage. Cette jeune retraitée doit désormais s’occuper de sa sœur Véronique. « Elle est restée avec mes parents jusqu’à l’âge de 60 ans, raconte Brigitte. Mais après le décès de ma mère, cette année, mon père, qui a 90 ans, ne peut plus s’occuper d’elle tout seul. Surtout après l’hospitalisation qu’il a subie, à cause de problèmes cardiaques. »

Solution de secours

Aucune demande de placement n’avait été formulée auparavant. « Ma mère s’est arrêtée de travailler pour prendre soin de ma sœur. Mes parents ont toujours voulu qu’elle reste vivre avec eux », explique Brigitte. Il a donc fallu trouver une solution de secours auprès d’un Ehpad partenaire des Papillons Blancs. « Il existe une unité de vie pour personnes handicapées âgées », précise Marie Picavet. Chaque mois, à partir de 2020, Véronique pourra y séjourner une semaine. En attendant, elle s’y acclimate, une journée, de temps à autre.

« Voilà le genre de solution qu’il faut trouver », glisse Marie Picavet. Sachant qu’avec l’augmentation de l’espérance de vie, ce genre de situation se multiplie. Et que les auxiliaires de vie se font rares.

Source 20 MINUTES.

Ecole et handicap : 3 mois après la rentrée, des nouvelles de Thomas, notre “star” de 5 ans…

En septembre, nous avions rencontré Thomas Gagnard et sa famille, alors que le petit garçon débordant d’énergie prenait le chemin de l’école.

Comment vont-ils, quelques mois plus tard ?

Thomas Gagnard, en classe, dans son siège adaptable / © Yacha Hajzler / France 3 CVDL

Il faut qu’il aille à l’école de toute façon, on ne peut pas y échapper !«  rit Vincent Gagnard. Trois mois après la rentrée, son fils Thomas n’a rien perdu de son enthousiasme. En septembre, le petit garçon de 5 ans, porteur d’un handicap moteur, faisait sa seconde rentrée dans une petite école de Vornay (Cher).

Siège adaptable, Motilo, nouvelle maîtresse… Beaucoup de choses à mettre en place, et un petit pic de stress supplémentaire pour ses parents, Aurélie et Vincent Gagnard. « Maintenant, il fait 9h – 11h et 13h30 – 16h. Il gère bien le rythme, ça va. On est beaucoup plus sereins, on sait qu’il est demandeur » récapitule le père de Thomas. Patricia, l’AVS de Thomas, qu’elle appelle sa « star » a aussi demandé à rester à ses côtés l’an prochain.

Thomas, le plus petit des grands héros

L’école s’organise aussi pour améliorer sa vie en classe. « Ils vont mettre en place un système de pictogrammes pour communiquer. Ils vont faire une sorte de cahier, où Thomas pourra montrer avec ses yeux le pictogramme correspondant quand il voudra s’exprimer. Par exemple, il y a un bonhomme qui montre qu’il a mal quelque part, après il y aura les endroits du corps, détaille Vincent Gagnard. Ils vont y aller tout doucement, et au fur et à mesure son cahier va s’enrichir. » 

En dehors des bancs de l’école, c’est aussi tout un travail de rééducation pour Thomas. S’il a manqué d’oxygène à la naissance, jusqu’à ses 14 ans, son cerveau peut encore apprendre. Deux fois par an, la famille se rend en Espagne, « bien plus avancée », où Thomas suit notamment un programme de kinésithérapie intensif.  « Il arrive mieux à se tenir debout, il a réussi à utiliser un déambulateur, ce qu’il n’arrivait pas à faire avant… On a vu les améliorations, il a bien travaillé » constate Vincent.

Equipé pour le CP

De l’autre côté des Pyrénées, Thomas s’exerce aussi à la commande occulaire. Lorsque nous avions rencontré la famille, en septembre, on leur annonçait un délai de deux ans pour obtenir ce dispositif de plus de 10 000 euros. En Espagne, les Gagnard ont rencontré une autre famille, qui ont eux dégoté une commande similaire, sur Amazon… pour 180 euros !

« On a déjà commandé la caméra, on va l’installer sur le PC, et théoriquement, en janvier, il pourra l’amener à l’école » s’enthousiasme le père de famille. En attendant la commande utilisée en rééducation, cette version moins coûteuse permettra au petit garçon de s’habituer à communiquer par ce biais, et à mieux se faire comprendre.

D’autant que Thomas, l’année prochaine, pourra entrer en CP dans un établissement classique. « C’est encore un peu tôt, mais on s’y prépare, reconnaît le papa. Par exemple, pour savoir s’il va manger à la cantine, qui lui donnerait à manger… Pour l’instant, c’est toujours moi qui irais le chercher à 11h » poursuit Vincent Gagnard, qui avait quitté l’an dernier son travail en restauration pour pouvoir s’occuper de son fils.

Ecole inclusive

Autre bonne nouvelle : la famille touchera enfin, dans les mois à venir, la Prestation de compensation du handicap. « A priori, on devrait toucher 800 euros. On va dire que c’est suffisant pour payer le loyer, pour survivre, quoi.«  Et pouvoir s’occuper, d’abord, du bonheur de son enfant.

Aider d’autres famille – Appel à projet

Aurélie et Vincent Gagnard ont fait l’acquisition d’une cage de pouliethérapie, un procédé qui permet de bien faire travailler les muscles. Problème : « Chez nous, on n’a pas assez de place, et souvent les salles de kiné sont trop petites. On aimerait monter un projet pour que toutes les familles puissent en profiter. »

Si vous êtes concernés, ou que vous avez des solutions pour les Gagnard, vous pouvez joindre la famille à ces adresses :
Les sourires de Thomas – 19 rue des fleurs 18030 Vornay
vincent.gagnard18@orange.fr
06.64.81.03.84

Source FR3.

Insolite : il a vaincu la tétraplégie, et partage dans un livre son incroyable renaissance…

Marc-Olivier Perotti a mis 35 ans a raconté dans un livre son extraordinaire chemin de vie.

La tétraplégie suite à un accident, un traitement expérimental pour sauver sa moelle épinière, une prothèse de vertèbre, des soutiens sans faille, puis la renaissance.

Homme debout et reconnaissant à la vie, Marc-olivier Perotti s'investit auprès des personnes handicapées avec son association Kyfékoi

Tout le monde l’appelle familièrement Marcol.  A Reignier en Haute-Savoie où il vit avec sa famille, à Genève où il travaille, entre France et Suisse où il navigue avec son association Kyfékoi pour offrir des sorties ludiques aux personnes handicapées, Marc-Olivier Perotti est connu comme le loup blanc. Son histoire désormais aussi.

« J’ai eu une chance incroyable. je ne pourrai jamais rendre à la vie ce qu’elle m’a donné »

Marc-Olivier a 17 ans quand sa vie bascule au bord d’une plage de l’atlantique. Un plongeon dans une baïne, la tête qui percute violemment un banc de sable, une vertèbre cervicale qui explose, la moelle épinière est touchée, l’adolescent est paralysé de la tête aux pieds.

Un traitement expérimental à l’hôpital de Bordeaux

Mais ce jour-là, toutes les planètes sont alignées pour que le jeune franco-suisse recouvre l’usage de ses membres. Mais cela, ni lui personne ne le sait alors.

Ce 23 juillet 1984, toutes les personnes présentes autour de Marcol, toutes leurs décisions, et tous les événements vont s’enchaîner favorablement. Après un transport par hélicoptère à l’hôpital de Bordeaux, est administré à Marcol un traitement expérimental.

C’est sur moi que la bonne fée s’est penchée ce jour-là

Le médicament que l’on m’a injecté à l’époque diminuait  l’oedème, et activait le sang, faisait revivre un peu tout cela. Cela ne voulait pas dire que j’allais remarcher puisqu’on ne me l’a jamais promis, mais il s’est trouvé qu’avant moi, il y avait des chats sur qui on avait essayé ce traitement. Pour un sur mille, cela produisait des effets. Moi, j’étais le septième bonhomme, c’aurait pu être sur le neuf-centième… Mais c’est sur moi que la bonne fée s’est penchée sur moi ce jour-là.

6 mois plus tard Marcol fait son premier pas

Cette deuxième naissance, ce combat vertical comme il nomme cette épreuve de la vie, le quinquagénaire la raconte dans un livre « j’ai vaincu la tétraplégie ».

Source FRANCE BLEU.

L’ouverture d’une classe pour enfants autistes à Trélissac est un succès…

Sept enfants âgés de trois à six ans sont scolarisés depuis la rentrée de septembre à l’école des Maurilloux de Trelissac.

Ils ont une institutrice dédiée mais aussi un suivi médico-social qui leur permet de bénéficier de leurs soins sur place.

Sept enfants autistes âgés de trois à six ans sont scolarisés depuis septembre dernier à l'école maternelle des Maurilloux à Trelissac.

Ils sont âgés de trois à six. ils souffrent de formes d’autismes sévères qui nécessitent une prise en charge toute particulière. Le dispositif des unités d’enseignement en maternelle autisme (UEMA) a vu le jour en septembre 2014. En Dordogne, la première unité a vu le jour à Bergerac. Elle compte aujourd’hui six élèves.

« C’est un nouveau métier pour moi. Çà se passe vraiment très très bien », dit Christelle Griffoux, l’enseignante qui prend en charge les élèves autistes. « C’est totalement différent de ce que j’avais l’habitude de faire. Ce sont des découvertes tous les jours, c’est passionnant. J’ai du mettre de côté l’enseignement que je mettais en place jusqu’à présent. J’évolue vers de nouvelles pratiques pour m’adapter à ces enfants là.  »

Des avancées significatives trois mois seulement après la rentrée : « Une victoire énorme » dit l’institutrice

« On a un petit garçon qui ne buvait que le biberon avec sa maman, donc une rigidité très forte », raconte l’institutrice Christelle Griffoux, « et qui aujourd’hui accepte de manger un yaourt avec n’importe quel membre de l’équipe. Pour nous, c’est une victoire qui est énorme ».

Evidemment, il n’y a pas de places pour tout le monde. A Bergerac, où la structure est en place depuis plus longtemps, des parents d’enfants autistes ne trouvent pas de place. « Les parents sont demandeurs« , constate Claude Lagrange, inspecteur de l’éducation nationale en charge de l’adaptation, la scolarisation des élèves en situation de handicap. « Quand les diagnostics sont faits, ils ont besoin de mettre très rapidement du soin et qu’on s’occupe de façon particulière de leurs enfants. Le problème qu’on rencontre c’est un diagnostic trop tardif« .

A six ans, les enfants qui ont été scolarisés sont rarement orientés vers une classe de sixième classique. Ils sont les plus souvent orientés vers des classes réservées aux enfants atteints de handicap mental, les classes dites ULIS. Il y a dans le département, trois classes ULIS en collège, une en lycée professionnel et une en lycée d’enseignement général.

Source FRANCE BLEU.

La Nouvelle Aquitaine se mobilise pour les soins dentaires des plus fragiles (personnes handicapées,…). Vidéo…

L’Agence régionale de santé a lancé un plan d’action dédié la santé bucco-dentaire.

Parmi les principales mesures : un accompagnement des personnes handicapées, pour qui l’enjeu est très important.

Exemple dans une maison d’accueil spécialisée proche de Limoges…

A la maison d'accueil spécialisée Saint Exupéry, la fréquence et la gravité des problèmes bucco-dentaires ont déjà diminué… / © France 3 Limousin

C’est un geste simple du quotidien, mais qui n’est pas évident pour tout le monde : se brosser les dents… Une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut avoir de graves conséquences pour la santé, et c’est encore plus vrai pour les plus fragiles, comme les personnes handicapées.

Formation

La maison d’accueil spécialisée Saint-Exupéry, à Isle, est un lieu de vie pour des adultes atteints de handicaps importants.
Le personnel y a été formé pour apporter aux résidents des soins quotidiens.

Auparavant, les soins d’hygiène bucco-dentaires étaient moins réguliers : il était souvent compliqué de faire ouvrir la bouche au résident par manque d’habitude, et le personnel n’était pas sensibilisé à cet acte qui n’a rien d’anodin.

Prévenir

Cette maison d’accueil spécialisée a bénéficié du plan d’action régional, qui a apporté formation et matériel. Il a été imaginé par les représentants des dentistes qui veulent améliorer la santé des patients grâce à la prévention.

A la maison d’accueil Saint Exupéry, la fréquence et la gravité des problèmes bucco-dentaires ont déjà diminué…

Source FR3.

Var : Un pédiatre faisant la promotion « d’un traitement homéopathique de l’autisme » suspendu…

Un pédiatre à Fréjus a été condamné par l’Ordre des médecins pour avoir fait la promotion d’un prétendu « traitement homéopathique de l’autisme ».

Var : Un pédiatre faisant la promotion « d’un traitement homéopathique de l’autisme » suspendu. Illustration autisme

Un pédiatre faisant la promotion d’un supposé « traitement homéopathique de l’autisme​ » a été condamné à un mois d’interdiction d’exercice par l’instance disciplinaire de l’Ordre des médecins de la région  Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Médecin à Fréjus dans le Var, le Dr Didier Grandgeorge s’est vu infliger « une sanction d’interdiction d’exercer les fonctions de médecin pendant une durée de trois mois, prenant effet le 1er février 2020 et assortie d’un sursis de deux mois », selon la décision de la chambre disciplinaire datée du 21 novembre.

« Attitude hostile à la vaccination »

Le pédiatre homéopathe était poursuivi par le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui avait porté plainte en janvier 2018, estimant qu’en « faisant la promotion d’un traitement homéopathique de l’autisme et en ayant une attitude (…) hostile à la vaccination », le Dr Grandgeorge enfreignait le code de déontologie médicale.

Le CNOM avait dans un premier temps demandé au conseil départemental du Var de l’Ordre des médecins de contacter le médecin pour « débattre avec lui » des traitements qu’il propose, mais l’instance départementale avait estimé que sa pratique professionnelle était « exempte de reproches ». L’instance déontologique nationale avait alors décidé de porter plainte directement contre lui.

Source 20 MINUTES.