Coronavirus : Vacciner en premier les personnes âgées, est-ce vraiment une évidence ?…

La Haute Autorité de santé souhaite que les résidents d’Ehpad soient prioritaires dans la campagne de vaccination en France, compte tenu de leur fragilité face au coronavirus.

Coronavirus : Vacciner en premier les personnes âgées, est-ce vraiment une évidence ?

  • Les doses de vaccin contre le coronavirus devraient arriver au compte-gouttes en France, forçant les autorités à réfléchir à la meilleure campagne possible de vaccination.
  • La Haute autorité de santé a rendu son verdict ce lundi, et souhaite vacciner en priorité les résidents en Ehpad, puis le reste des personnes les plus vulnérables.
  • Cette stratégie est-elle la plus optimale pour lutter contre la maladie ?

Ce lundi, la Haute Autorité de santé a tranché : les résidents des Ehpad seront les personnes vaccinées en premier en France par un futur vaccin contre le coronavirus. Peu de doses seront disponibles au début, ce qui implique une hiérarchisation des vaccinations. La campagne doit démarrer fin 2020-début 2021 pour les publics prioritaires, avant d’être plus massive dans un deuxième temps.

De fait, la Haute Autorité de santé a établi une stratégie claire : « Protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s’en occupent », comme l’a expliqué sa présidente Dominique Le Guludec. Mais cette décision est-elle vraiment la meilleure possible ? 20 Minutes fait le point.

Pourquoi vacciner les résidents des Ehpad en premier ?

Parce qu’ils représentent une part conséquente des décès liés au coronavirus. Sur les 52.731 morts en France, plus de 16.000 ont eu lieu dans les Ehpad (le reste se faisant en milieu hospitalier), représentant une catégorie de population particulièrement à risque en raison de son âge. Matthieu Mulot, collaborateur scientifique et chargé d’enseignement à l’Institut de biologie à l’Université de Neuchâtel, le rappelle : plus la personne est âgée, plus le coronavirus a des risques de développer des formes graves.

Au 17 novembre, selon les données de Santé Publique France, 79 % des personnes hospitalisées pour Covid-19 et 66 % des personnes en réanimation avaient plus de 65 ans en France. L’âge médian des morts du coronavirus est de 84 ans dans le pays. Matthieu Mulot rajoute que les Ehpad sont des espaces plus surcontaminants que la moyenne. Grossièrement dit, cela signifie qu’une fois qu’une personne est touchée, le virus a plus de chance de se propager aux autres individus dans un Ehpad que dans d’autres lieux, ce qui expliquerait pourquoi il a été recommandé de viser en priorité les séniors dans les Ehpad plutôt que l’ensemble des séniors.

Autre point soulevé par le chercheur, l’adhésion. Le vaccin n’étant pas obligatoire, comme l’a annoncé Emmanuel Macron, « autant viser une catégorie de population qui y est favorable », ajoute-t-il. Toutes les études sur les antivaccins le montrent, l’acceptation de la vaccination augmente avec l’âge. Vacciner en premier les séniors, c’est s’assurer d’une campagne de vaccination efficace.

Pourquoi ne pas vacciner en premier les « super spreaders » ?

Ce procédé, vacciner dans le but de réduire les formes graves, s’appelle la prévention tertiaire : on ne stoppe pas la maladie mais simplement ses conséquences les plus néfastes, explique Mounia N. Hocine, biostatisticienne et spécialiste des vaccins. « De base, le but d’une vaccination, c’est de stopper une maladie, pas ses formes graves. C’est la prévention primaire », rappelle-t-elle. Si bien que la question s’est posée : au lieu de cibler les personnes les plus fragiles, pourquoi ne pas viser les personnes les plus contaminantes, afin de réduire la propagation du virus ?

Si l’idée est tentante, elle se heurte à deux problèmes. Premièrement, la Haute Autorité de santé l’a expliqué ce lundi lors de son rapport, il n’y a pour l’instant pas de certitude sur le fait qu’être vacciné empêche de transmettre le virus. Une personne pourrait être protégée mais continuer à propager le virus, ce qui rendrait caduque l’objectif de viser les personnes contaminantes.

Deuxièmement, même si le vaccin s’avérait coupeur de transmission, il resterait une difficulté majeure : qui vacciner ? Si le phénomène de « super spreaders » (des super propagateurs, à savoir une minorité de personnes responsables d’une majorité de contaminations) fait quasiment consensus dans la propagation du coronavirus, ces derniers restent encore très difficiles à déterminer et à repérer. « On penche de plus en plus vers des pratiques sociales – beaucoup de sorties, de contacts – plus que des explications physiologiques – âge, sexe…-, ce qui rend la tâche de repérage pratiquement impossible », estime Matthieu Mulot. Or, vu que les doses de vaccin arriveront en premier lieu au compte-gouttes, « il est difficile de viser au hasard et espérer tomber sur des supers spreaders. Les personnes âgées sont bien plus facilement identifiables et on est sûr de l’intérêt d’une vaccination pour elles. C’est donc le choix de la sécurité. »

Vacciner les résidents des Ehpad, est-ce efficace ?

Avec ce choix des Ehpad, le virus continuera de circuler, puisque les « super spreaders » resteront transmetteurs, ainsi qu’une grande majorité de la population. Ce qui n’est pas sans conséquence : covid long, forme grave chez certains jeunes et chez les personnes avec comorbidités, etc. Néanmoins, « l’un des plus gros soucis avec ce virus, c’est la saturation des hôpitaux », rappelle Matthieu Mulot. Saturation qui a des conséquences néfastes non seulement sur les patients Covid-19, mais également sur d’autres malades, en raison des opérations annulées ou reportées. De fait : « Si on empêche les formes graves, on peut espérer éviter de nouvelles saturations, malgré la circulation du virus. » Par exemple, si l’ensemble des personnes de plus de 65 ans se font vacciner et qu’il n’y a plus « que » 34 % des patients actuels en réanimation, l’épidémie aurait quand même beaucoup moins d’impact sur la société. « D’autant plus que plus l’âge est bas, moins les conséquences d’une réanimation sont lourdes », appuie Mounia N. Hocine.

Néanmoins, elle le rappelle, « ce n’est certainement pas la stratégie la plus efficace pour stopper l’épidémie. C’est simplement celle qu’on met en place par défaut, car on est sûr qu’elle aura un premier impact ». Une première vaccination en prévention tertiaire donc, mais qui pourrait également renseigner sur beaucoup de points : vaccin efficace ou non, effets secondaires, et surtout vaccin coupant la transmission ? En gros, préparer le terrain pour rendre possible plus tard des campagnes de vaccination maximisées chez les autres catégories de population, quand les doses arriveront. Matthieu Mulot prévient : « Il faut voir la vaccination dans les Ehpad, et plus généralement des personnes fragiles, comme une première étape, et non pas comme une finalité. »

Source 20 MINUTES.

 

 

LA NOUVELLE ATTESTATION DE SORTIE COVID…. RETROUVEZ LE LIEN POUR L’EDITER….

Attestation de déplacement dérogatoire

nouvelle attestation de déplacement dérogatoire

Justificatif de déplacement professionnel

Justificatif de déplacement scolaire

Pour éditer les attestations obligatoires, cliquez ici.

Source www.interieur.gouv.fr

Les cinq erreurs à ne pas commettre en télétravail…

Avec le second confinement décidé en octobre, des millions de Français se sont remis au télétravail.

Mais être au boulot tout en restant chez soi n’est pas toujours simple.

On fait le point sur les comportements qu’il vaut mieux éviter pour rester serein et efficace.

Le second confinement mis en place à la fin du mois d’octobre 2020 a eu pour effets secondaires le retour au télétravail. Mais être au boulot tout en restant à la maison n’est pas sans pièges…

Pour bien télétravailler de chez soi, mieux vaut avoir une bonne discipline. Afin de rester serein et efficace, on fait le point sur cinq erreurs qu’il vaut mieux éviter.

Erreur n° 1 : traîner au lit ou dans son canapé

Quand on n’a pas de trajet à faire jusqu’à son lieu de travail habituel, il est bien tentant de rester au chaud dans son lit jusqu’au tout dernier moment… Certes, les gains de temps sont précieux et si vous être un gros dormeur, chaque minute compte. Mais en pratique, avoir la tête ensommeillée pour la réunion vidéo matinale quotidienne risque de ne pas jouer en votre faveur…

Question confort, rester dans son lit ou dans son canapé pour travailler n’est pas la meilleure solution, les maux de dos et des cervicales peuvent rapidement apparaître.

Erreur n° 2 : ne pas faire d’efforts vestimentaires

Si le costume-cravate à la maison n’est évidemment pas nécessaire, télétravailler en pyjama n’est pas la meilleure décision non plus. Une tenue correcte reste fortement conseillée.

« Il en va de votre image et de celle de l’entreprise, rappelle le site internet Business Insider . En outre, sur un plan psychologique, cela vous aidera à passer du mode maison au mode travail. »

Erreur n° 3 : travailler n’importe quand

S’il n’y a plus de trajet quotidien maison-travail, garder une bonne discipline des horaires reste primordial. Le meilleur conseil ? Garder ceux de votre entreprise.

Cela vous permettra par exemple de joindre facilement vos collègues et inversement mais aussi de mieux couper entre vie professionnelle et vie privée.

Erreur n° 4 : s’isoler professionnellement

Le télétravail ne fait pas exception : il arrive toujours un moment où on a besoin des autres et de leur aide le cas échéant. Facile et rapide au bureau en présentiel, demander de l’aide peut être freiné par le télétravail et l’absence physique des collègues.

Il ne faut pas hésiter à échanger avec vos collègues lorsque vous êtes en difficulté, à leur proposer aussi un coup de main quand vous le pouvez, que ce soit par visioconférence, e-mail, téléphone, réseaux sociaux… Les moyens de communication ne manquent pas.

« On conseille de mettre en place des rituels, comme des réunions en ligne régulières entre collègues, afin que la personne qui pratique le télétravail se sente le moins seule possible », rappelle Nathanaël Matthieu, président de Neo-Nomade, une entreprise spécialisée dans le télétravail et le coworking.

Erreur n° 5 : travailler non-stop

Comme en présentiel, il est important de s’accorder des temps de pause en télétravail. Ces respirations sont indispensables à votre bien-être professionnel en ces temps de Covid-19. Plusieurs études le confirment : une majorité de personnes pratiquant le télétravail affirment avoir tendance à travailler davantage… « On a moins de temps de transport, on est moins fatigué, moins interrompu et l’on peut avoir des difficultés à faire des pauses », résume Nathanaël Matthieu.

« Il est donc très important de se créer des rituels, de s’aménager des moments de pause, ajoute-t-il. Et, notamment pour les cadres, si l’on rogne sur sa pause déjeuner, rien n’interdit de finir sa journée un peu plus tôt. »

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : « Même pendant la crise sanitaire, le sport santé est un enjeu de société », estime un médecin…

Un institut lillois qui promeut la santé par le sport avait dénoncé la fermeture des salles de sports pour les patients bénéficiant d’une prescription médicale.

Coronavirus : « Même pendant la crise sanitaire, le sport santé est un enjeu de société », estime un médecin

  • L’activité sportive pour les personnes bénéficiant d’une prescription médicale peut continuer dans les salles de sport, malgré les restrictions liées au Covid-19.
  • Pour l’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé, continuer de pratiquer un sport pour ces patients, est une question de santé publique.
  • « Des experts montrent que les prescriptions de pratiques sportives pourraient faire économiser 4 milliards à l’assurance maladie », assure un médecin.

Et si le coronavirus faisait progresser les programmes de santé par le sport ? L’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé (IRBMS), à Villeneuve d’Ascq, dans le Nord, milite en ce sens. Car depuis la décision de fermer les salles de sport, en septembre, elle a obtenu le droit de continuer à pratiquer une activité sportive pour les personnes bénéficiant d’une prescription médicale. Et ce, malgré les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19.

Dès le 25 septembre, plusieurs arrêtés préfectoraux avaient été pris après l’annonce du passage de la métropole lilloise en zone d’alerte renforcée. Parmi ces mesures, la fermeture des salles de sport pour tous les publics, y compris ceux qui pratiquaient une activité physique à but thérapeutique.

Machine arrière du ministère

Le ministère avait finalement fait machine arrière, une semaine plus tard, après une alerte des professionnels de l’activité physique et du collectif France Sport Santé.

« Les personnes en situation de handicap qui auraient besoin de pratiquer une activité physique régulière, ainsi que celles disposant d’une prescription médicale d’activité physique adaptée (APA) souvent intégrées dans des parcours de soins, font désormais partie des publics prioritaires qui peuvent continuer d’exercer leur pratique dans les équipements couverts » a fini par admettre le ministère.

Un soulagement pour le Dr Patrick Bacquaert, médecin chef de l’IRBMS Hauts-de-France. « Il était inimaginable que ces personnes, qui souvent souffrent de diabète ou d’obésité, ne puissent pas poursuivre leur thérapie basée sur la pratique du sport. Car ce sont aussi des sujets à risques face au Covid-19 quel que soit l’âge. Suspendre ce traitement aurait eu des effets délétères sur leur santé. »

« Un certificat médical ne suffit pas »

Inutile, néanmoins, de tenter d’obtenir un certificat médical pour pouvoir reprendre une activité physique, en ce moment. Ça ne marche pas. « Un simple certificat en prévention d’un risque médical ne suffit pas, précise Patrick Bacquaert. Il est question de prescriptions répondant au « sport santé sur ordonnance » pour des infections de longue durée. » L’excès d’embonpoint, dû au confinement, n’est donc pas un motif valable.

Car Patrick Bacquaert estime que « c’est une question de santé publique et un enjeu de société ». « Des études d’experts montrent que ces prescriptions de pratiques sportives pourraient faire économiser 4 milliards à l’assurance maladie », assure-t-il. Or les structures disponibles sont encore trop confidentielles, la salle de sport devant disposer d’une personne diplômée pour suivre un protocole précis.

Combien de personnes bénéficient de ce programme dans les Hauts-de-France ? Contactée, l’Agence régionale de santé n’a pas donné suite. « Il n’y a guère de volonté politique, regrette Patrick Bacquaert. C’est pourquoi il y a une méconnaissance du public et des professionnels de santé, alors que la région est la plus touchée par l’obésité et les risques cardio-vasculaires. »

Coronavirus : Quels droits et quelles dérogations pour les personnes handicapées ?…

HANDICAP Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, a détaillé les mesures prises pour les personnes handicapées lors d’un point presse vendredi dernier.

Coronavirus : Quels droits et quelles dérogations pour les personnes handicapées ?

  • Quel suivi ? Quel accès aux soins ? Quid du travail ? Ce vendredi, Sophie Cluzel a précisé lors d’une conférence de presse les mesures prises pour ce deuxième confinement concernant les personnes en situation de handicap.
  • Elles peuvent avoir des dérogations, notamment pour les déplacements et le port du masque.
  • Le mot d’ordre est cette fois de garder les établissements qui reçoivent des personnes handicapées ouverts, à la différence de la première vague.

En avril, nous avions donné la parole à des mères d’enfants handicapés aussi épuisées qu’inquiètes. Car tous les professionnels qui aidaient leurs enfants à apprendre à marcher, parler, s’exprimer avaient dû interrompre leur travail de longue haleine pendant le confinement. Depuis une semaine et le retour du confinement dans toute la France face à une deuxième vague de coronavirus impressionnante, beaucoup doivent être soulagées. Soulagées de voir que cette fois, le gouvernement a choisi de maintenir les établissements et services médico-sociaux ouverts et les interventions à domicile possibles.

A l’occasion de la conférence de presse de Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée du handicap (qui porte un masque inclusif) ce vendredi après-midi, 20 Minutes vous propose un récapitulatif de ce que peuvent faire les personnes handicapées et comment elles sont accompagnées.

Qu’est-ce qui reste ouvert ?

« Tous les établissements et services médico-sociaux (ESMS) pour enfants et pour adultes handicapés restent ouverts, c’est la grande différence avec le premier confinement », souligne Sophie Cluzel. Les accueils de jour et les solutions de répit pour les aidants également. « Le mot d’ordre, c’est que tout reste ouvert, pour éviter les pertes d’acquis qu’on a pu voir lors du premier confinement », insiste-t-elle. Le droit des visites dans les ESMS est maintenu, mais il se fait sur rendez-vous, comme dans les Ehpad.

De même, les personnes hébergées en structures auront la possibilité de rentrer chez elles le week-end, si aucun cas de Covid-19 avéré n’est présent dans l’établissement ou la famille. « Nous voulons maintenir ce lien avec les familles », assure-t-elle. Par ailleurs, les professionnels du médico-social peuvent continuer à exercer, dans les ESMS ou à domicile. Et les maisons départementales des personnes handicapées restent ouvertes.

Les personnes handicapées peuvent-elles travailler ?

Selon le communiqué datant de vendredi dernier​, le travail reste encouragé. « Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT), ainsi que les entreprises adaptées (EA), restent ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative, notamment pour le secteur de la restauration. L’activité professionnelle des personnes ne présentant pas de facteurs de risque est donc maintenue. Les personnes qui ne peuvent pas travailler continueront à bénéficier du chômage partiel. »

Quelles sont les dérogations ?

En plus des cas de figure où les déplacements sont autorisés (travail, rendez-vous médical, assistance à un proche, courses), « des dérogations pour les déplacements des personnes en situation de handicap et leurs aidants sont prévues », a confirmé la secrétaire d’Etat. Par ailleurs, une nouvelle mesure a été prise ce vendredi : les personnes non voyantes n’ont pas besoin d’attestation de déplacement. Les autres peuvent bien sûr télécharger les attestations sur handicap.gouv.fr.

Sur la question du masque, qui n’est pas forcément évident à porter pour certaines personnes handicapées, la question a également été tranchée : celles qui ne peuvent pas porter le masque en sont dispensées, à condition d’avoir un certificat médical, notamment pour les enfants dans le cadre scolaire, où depuis une semaine le masque est obligatoire dès 6 ans. Enfin, dernier champ pour lequel ces personnes peuvent demander une dérogation : le sport. « Tous les équipements sportifs sont fermés, mais des dérogations ont été obtenues pour permettre aux personnes handicapées de réaliser une activité sportive », détaille Sophie Cluzel. Une information importante pour toutes celles et ceux qui ont besoin de travailler leur motricité.

Quel accès aux soins ?

Cette question reste fondamentale. Pendant la première vague, certains professionnels avançaient qu’ils ne trouvaient pas de place pour leur patient handicapé à l’hôpital. « Le handicap ne peut être un critère de refus de soin, qu’il s’agisse d’hospitalisation ou de réanimation », martèle la secrétaire d’Etat.

Un référent handicap sera nommé au sein de chaque CHU et dans chaque Samu pour évaluer la prise en charge des personnes atteintes de handicap. « Des fiches réflexes, élaborées avec les associations, pour prendre en compte les fragilités de chacun, seront transmises », poursuit-elle. Enfin, la présence d’un aidant aux côtés des personnes pour les accompagner dans leurs soins sera possible, à titre exceptionnel, et dans le respect des gestes barrières.

Combien de cas recensés dans les établissements ?

Les chiffres ont de quoi inquiéter. Lors de cette conférence de presse, la secrétaire d’État a précisé que sur les sept derniers jours, 3.789 cas de Covid-19 et 18 décès ont été confirmés dans les 11.000 établissements recevant des personnes handicapées. « On constate une augmentation du nombre de cas depuis quelques jours », reconnaît Sophie Cluzel. Au point de prendre de nouvelles mesures restrictives ? « On agit au cas par cas avec un lien régulier avec les Agences régionales de santé (ARS), répond-elle. S’il y a un foyer important, nous réagirons localement. »

Source 20 MINUTES.

La dénutrition, maladie méconnue qui tue en silence… Vidéo…

La première semaine de sensibilisation aux conséquences mortelles de la dénutrition débute ce jeudi.

Cette maladie méconnue et aggravée par l’épidémie de Covid-19 concerne deux millions de français, dont 25% ont plus de 70 ans.

La dénutrition est une maladie méconnue qui touche 400 000 personnes âgées isolées.

La première semaine nationale consacrée à la dénutrition se déroule du 12 au 19 novembre avec des actions de sensibilisation en Ehpad, à l’hôpital et dans les médias.

« Maigrir c’est mourir »

La dénutrition touche deux millions de français dont 400.000 personnes de plus de 70 ans vivant à domicile, 270.000 en Ehpad et 1 enfant sur 10 hospitalisé. Or « maigrir c’est mourir » explique le professeur Eric Fontaine, président fondateur du collectif de lutte contre la dénutrition à l’origine de la semaine nationale de sensibilisation à cette maladie méconnue.

Les conséquences de la dénutrition sont multiples : la perte des défenses immunitaires rend plus fragile aux infections, ralentit la cicatrisation, augmente la fonte de la masse musculaire et le risque de chute. Or plus on est âgé, plus « c’est compliqué de reprendre du muscle » souligne le professeur Fontaine. Et « quand la perte de masse protéique excède 50%, c’est la mort » alerte le collectif.

La dénutrition aggravée par l’épidémie de covid-19

L’isolement est l’un des facteurs à l’origine de cette dénutrition chez les personnes âgées. Une solitude renforcée par le confinement avec l’impossibilité de recevoir des visites, d’aller au restaurant et la peur de sortir pour faire ses courses. Cette dénutrition est également liée à la « sédentarité forcée, car le fait de ne pas bouger de chez soi fait fondre les muscles et altère l’appétit » explique dans le Parisien/Aujourd’hui en France Jérôme Guedj, ancien président du département de l’Essonne, ancien député et l’un des porte-parole du collectif de lutte contre la dénutrition.

500 Ephad mobilisés

Lors de cette semaine, une première en France, l’accent sera mis sur la sensibilisation du grand public et, crise du Covid oblige, une communication en ligne et dans la presse, mais aussi des actions dans les 500 Ephad de l’opération « Maison Gourmande et Responsable« .

https://youtu.be/Q2EqzF61ps4

Source FRANCE BLEU.

À Rennes, SOS Médecins met en place l’hospitalisation à domicile pour les malades du Covid…

Pour éviter l’engorgement des hôpitaux, les praticiens de SOS médecins voient leur mission évoluer en Bretagne.

Non seulement ils continuent leurs interventions chez les particuliers 24 heures sur 24 et sept jours sur sept mais vont aussi favoriser le maintien à domicile des patients Covid.

Idem pour les médecins libéraux.

Dans la grande salle de réunion du cabinet de SOS médecins à Rennes, ils sont une dizaine de praticiens en train de faire le point sur les nouvelles directives des autorités nationales de santé et du comité scientifique.

« Ça évolue quasiment chaque jour », assure le Dr Virginie Blons, présidente de SOS médecins d’Ille-et-Vilaine.

Un travail de collaboration

« Là, on est sur les recommandations sur les tests antigéniques. Beaucoup de gens pensent qu’ils servent à savoir si on est porteur du Covid ou pas. En fait ce n’est pas aussi simple. Il doit être normalement être réservé qu’aux personnes symptomatiques. Si le test est positif, on est sûr que la personne est porteuse du Covid. Par contre, s’il est négatif, le résultat doit être vérifié par un test PCR classique. »

Des informations importantes pour les professionnels de santé de SOS médecins d’autant que leur mission évolue.

« Nous continuons à nous déplacer à domicile 24 heures sur 24 heures et sept jours sur sept ainsi qu’à recevoir des patients dans notre local. Mais nous devons aussi penser à une nouvelle organisation pour soulager les hôpitaux. Notamment en permettant à des personnes atteintes du Covid-19 de rester chez elles plutôt que d’être hospitalisées quand c’est évidemment possible. »

Un vrai travail de collaboration entre la médecine de ville et le monde hospitalier.

« Nous avons un rôle important à jouer »

« Lors de la première vague au printemps dernier, les autorités ont tout misé sur l’hôpital public », assure le Dr Nikan Mohtadi, médecin généraliste à Quimper et président de l’URPS médecins libéraux de Bretagne.

« La médecine de ville avait été totalement écartée tout comme les cliniques privées. Or nous avons un rôle important à jouer dans cette crise sanitaire. Tant en amont qu’en aval. »

Une nouvelle logique de coopération assez inédite et les frontières entre hôpital et médecine de ville s’effacent. « 90 % des patients Covid peuvent relever de la médecine ambulatoire. Avec des procédures de prise en charge bien définies et en restant en lien constant avec les urgences. » À Rennes, ils sont 14 médecins titulaires à SOS médecins et leur équipe a été renforcée de six vacataires.

Interventions à domicile

« A priori, nous sommes assez nombreux pour remplir cette nouvelle mission et nous avons aussi l’équipement de protection nécessaire », poursuit le Dr Blons. « Nos interventions à domicile peuvent aussi éviter des déplacements inutiles aux urgences. De toute façon, nous sommes toujours en relation directe avec le 15 en cas de besoin. »

Une réorganisation qui pourrait avoir toute son utilité si les chiffres de patients covid continuent à augmenter et surtout un peu de souffle pour les hôpitaux.

Source OUEST FRANCE.

La liste complète des produits non essentiels que vous ne pouvez plus acheter…

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture des rayons considérés comme « non essentiels » dans les grandes surfaces.

La liste officielle a été donnée par le gouvernement le mardi 4 novembre 2020.

Découvrez quels sont les produits que vous ne pourrez plus acheter.

La liste complète des produits non essentiels que vous ne pouvez plus acheter

C’est officiel. Tout produit considéré comme non essentiel sera désormais retiré des rayons des grandes surfaces. Et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’objectif du gouvernement ? Faire preuve d’équité entre les grands distributeurs et les petits commerçants, contraints de fermer boutique. Le mardi 3 novembre 2020, un décret est paru au Journal Officiel pour préciser les détails de cette interdiction. Les supermarchés n’ont plus que quelques heures pour faire disparaître ces biens de la vue des clients. Pour leur laisser le temps, l’exécutif a prévenu qu’une tolérance sera acceptée jusqu’au mercredi 4 novembre.

D’aprèsLe Figaro, les consommateurs ne pourront donc plus se procurer les produits « qui ne peuvent être vendus par les magasins de proximité frappés de fermeture ». De quoi s’agit-il, exactement ? Découvrez les produits que vous ne pouvez plus acheter, voir ci-après.

Le nombre de clients limité dans les supermarchés

Le décret amène une autre mesure. Désormais, les supermarchés ne pourront plus accueillir « un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 mètres carré ». De plus, le préfet de chaque département est habilité, si les circonstances locales l’exigent, à limiter le nombre maximum de clients pouvant être accueillis dans ces établissements. La capacité maximale d’accueil du magasin doit impérativement être indiquée à l’extérieur du magasin afin que les clients puissent en prendre connaissance avant d’entrer.

Découvrez les produits que vous ne pouvez plus acheter. Produits non essentiels :

1 Produits culturels (livres, CDs, DVDs…)

2 Textile (vêtements, lingerie…)

3 Fleurs

4 Arts de la table

5 Meubles

6 Bijoux

7 Chaussures

8 Cosmétiques

9 Jouets

10 Appareils électroménagers

Source PLANET.

 

COVID-19. Les personnes handicapées, les grandes oubliées de ce confinement…

Selon APF France Handicap, 12 millions de personnes, soit 1 individu sur 6 dans notre pays, souffrent de handicap.

Entre nervosité, détresse et solitude, ces personnes qui subissent déjà l’exclusion dans leur quotidien, redoutent ce deuxième confinement.

Sophie et Guillaume Bellec, souffrent tous les deux d'une paralysie cérébrale.

Pour Guillaume et Sophie Bellec, 40 ans, la pilule est difficile à avaler. En couple depuis plusieurs années, ils souffrent tous les deux de paralysie cérébrale. Une maladie neurologique survenue dès leur naissance. Pour eux, le discours prononcé par le président de la République ce mercredi 28 octobre : c’est la douche froide.

Malheureusement, nous allons revivre un confinement. Pour les personnes en situation de handicap, le confinement est compliqué sur le plan psychologique. Ça va nous provoquer des baisses de moral, on est nerveux”, déplore Guillaume Bellec, représentant départemental de l’association APF France Handicap Côtes-d’Armor.

Pour Guillaume Bellec, les personnes handicapées moteurs ne sont pas assez considérées dans cette crise. “On parle des personnes âgées, des soignants, des valides… mais on ne parle pas de nous. Quand on n’a pas d’autonomie complète, cette crise est difficile”, ajoute-t-il.

Lors de ce nouveau confinement, Emmanuel Macron a annoncé que les personnes en situation de handicap pourront “bénéficier des souplesses dont elles ont besoin”, sans donner davantage de précisions.

Quid des sorties pour les handicapés ?

Le collectif Handicap 35 attend avec impatience des précisions, notamment sur le droit de sortie.

Jusqu’au 1er décembre au minimum, le gouvernement l’a annoncé : il faudra sortir muni d’une attestation. Plusieurs motifs de déplacements sont possibles, parmi lesquels : les « déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant« .

Pour le collectif, ces sorties ne devraient pas être limitées à une heure ni dans un rayon d’un kilomètre. “Nous avons besoin de souplesse”, clame Claude Laurent, le président de Collectif Handicap 35.

Un enfant autiste ne comprend pas ce que signifie le confinement. En cas de crise, les parents sont obligés de sortir l’enfant. Pour eux, la promenade ne va pas être la petite heure prévue dans les dérogations. Dans certains cas, la promenade sert seulement à ne pas ‘péter les plombs’ ”, explique le président du collectif.

Un deuxième confinement pas sans conséquence

Lui-même père d’une enfant handicapée, Claude Laurent craint la deuxième vague et les conséquences de ce confinement.

En mars dernier, de nombreux établissements médico-sociaux ont demandé aux familles de prendre en charge leur enfant ou adulte handicapé “faute de moyens”. Dans ces centres, le personnel manquait. Impossible pour eux de s’occuper de tous les patients.

J’ai peur que l’on retombe dans la même démarche qu’en mars, que l’on renvoie les enfants handicapés vers des familles qui ont déjà des âges avancés, qui ne peuvent pas s’occuper seuls de leurs enfants”.

Sans les activités, fini le lien social

Autre point délicat : les activités qui permettaient un lien social seront à l’arrêt pendant le confinement. Le gouvernement arrête tout. Ce n’est pas solidaire envers nous. Tous les mardis, on avait des ateliers de peinture, de cuisine. Ça permettait d’avoir des relations entre le personnel et les bénéficiaires. Avec le confinement, tout va être à l’arrêt”, se plaint Guillaume Bellec.

Il redoute le confinement qui, pour lui, va empirer l’état psychologique, déjà fragilisé de certaines personnes. En tant que représentant départemental de l’association APF France Handicap, Guillaume Bellec reçoit directement des messages d’alerte.

« Une personne handicapée m’a contacté sur les réseaux sociaux. Elle a envie de se suicider à cause du confinement. Elle n’a pas de soutien, plus de lien social. »

En citant cet exemple, Guillaume Bellec se remémore le suicide de Elwood Mandart, 31 ans, originaire de Guingamp, en fauteuil roulant. Le 31 mai dernier, il s’était aspergé de gel hydroalcoolique, avant de s’immoler.

« Edwood a décidé d’arrêter de vivre en s’immolant le 1er juin, suppliant la personne qui a tenté de le secourir »….

Publiée par Union des Mamans d’Enfants Handicapés – UMEH sur Samedi 13 juin 2020

On n’a plus envie de se battre. Si on ne nous donne pas les moyens pour aller mieux, on n’y arrivera pas. On a besoin de solidarité”, clame Guillaume Bellec.

Source FR3.

 

Confinement : Tous les établissements pour les adultes et enfants en situation de handicap restent ouverts…

Comme pour les Ehpad, les visites seront cette fois autorisées.

Confinement : Tous les établissements pour les adultes et enfants en situation de handicap restent ouverts

Plus de structures ouvertes que pendant le premier confinement. Le secrétariat d’Etat chargé des Personnes  handicapées a assuré ce vendredi que l’ensemble des établissements et services médico-sociaux pour enfants et adultes handicapés, ainsi que les services d’aide par le travail, resteront ouverts pendant le deuxième confinement.

Cette mesure s’applique donc aux externats et accueils de jour, qui avaient été fermés au printemps, lors du premier confinement, par mesure de précaution et quelque 30.000 adultes et 60.000 enfants avaient été privés de leur structure.

Droit des visites

Pour le secrétariat d’Etat, il s’agit pendant les prochaines semaines de « garantir aux personnes handicapées la continuité de l’accueil et des soins qu’elles connaissaient jusqu’à présent ». « Les règles sanitaires seront renforcées avec un protocole qui sera publié prochainement », précise un communiqué.

Les internats, où vivent près de 270.000 personnes en situation de handicap, étaient restés ouverts mais les visites de proches avaient été interdites. Comme pour les Ehpad, le droit des visites sera cette fois maintenu mais « encadré et sur rendez-vous ». Les personnes qui vivent en structures pourront également « rentrer chez elles le week-end, si aucun cas de Covid-19 avéré n’est présent dans l’établissement ou la famille ».

Dérogation pour port du masque

Les établissements et services d’aide par le travail (Esat) ainsi que les entreprises adaptées (EA) restent également ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative, notamment pour le secteur de la restauration. Comme lors du premier confinement, les personnes handicapées et leurs aidants pourront bénéficier d’une dérogation leur permettant des déplacements de plus d’une heure par jour.

La dérogation pour port du masque, pour ceux qui ne sont pas en capacité de le porter, est également maintenue sur présentation d’un certificat médical. Le numéro vert lancé au printemps pour épauler les personnes handicapées et leurs familles rencontrant des difficultés lors du confinement (0.800.360.360) reste également disponible, a-t-on ajouté de même source.

Source 20 MINUTES.