Troisième confinement : les 3 scénarios possibles…

Olivier Véran affirme que « des mesures plus dures » pourraient être prises si la situation sanitaire ne s’améliore pas.

Quelle forme le reconfinement pourrait-il prendre ?

Troisième confinement : les 3 scénarios possibles

 

Reculer pour mieux sauter ? Le gouvernement a décidé de laisser sa chance au couvre-feu avancé, mis en place dans l’ensemble du pays depuis le samedi 16 janvier. Selon le gouvernement, la mesure aurait commencé à faire effet dans les premiers départements concernés, qui afficheraient désormais une baisse des contaminations et donc de leur taux d’incidence. Il est tout de même un peu trop tôt pour en être certain, car les premiers changements devraient en réalité s’opérer autour du lundi 25 janvier.

1. Un reconfinement général ?

Invité sur TF1 jeudi 21 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué : « Nous pourrions être amenés à prendre des mesures plus dures (…) qui peuvent aller jusqu’à un confinement« , si la situation sanitaire empire dans les prochains jours. Plusieurs médecins appellent déjà à une nouvelle mise sous cloche, rappelant que le variant anglais du Covid-19 circule rapidement et qu’il pourrait prendre de court les autorités dans les prochaines semaines. Invitée sur BFMTV, l’infectiologue Odile Launay a expliqué que « si malgré le couvre-feu, on continue d’avoir une augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations, on va très probablement être obligé de repasser par le confinement ».

On sait que l’option est sur la table du gouvernement, puisqu’il ne s’en cache pas. Quelle forme ces nouvelles restrictions pourraient-elles prendre ? Comme d’habitude, l’exécutif pourrait opter pour un reconfinement général, même si l’épidémie est plus offensive dans certains départements que dans d’autre. La partie ouest du pays était déjà moins touchée que l’est à l’automne dernier, au moment du deuxième confinement, mais l’ensemble du pays avait été soumis aux mêmes règles afin d’éviter une circulation du virus dans les territoires les moins touchés. Le confinement pourrait aussi être préventif, à l’échelle locale ou nationale.

2.Un reconfinement préventif ?

Prévenir pour mieux guérir. Face aux variants du coronavirus, les autorités sanitaires pourraient être forcées de changer de stratégie et de confiner dès maintenant, même si la situation sanitaire s’améliore dans les prochains jours. C’est ce qu’on appelle un confinement préventif et qui a été évoqué auprès du Parisien par Renaud Piarroux : « Pour éviter l’engorgement des hôpitaux, on peut freiner très fort le plus tôt possible, avec un confinement de type printemps 2020, jusqu’à revenir à un nombre de cas quotidiens entre 5 000 et 10 000. Cela permettrait d’avoir une certaine marge. Si on part d’une situation à 40 000 ou 50 000 cas quotidiens, avec un virus qui se propage beaucoup plus vite, on se retrouvera dans une situation nettement plus délicate dans les hôpitaux et en plus on devra confiner plus longtemps ».

Reconfiner seulement une catégorie de la population ? Emmanuel Macron s’y refuse depuis le début de la pandémie. L’idée vient d’être remise sur la table par l’infectiologue Odile Launay lors de son interview sur BFMTV. Elle a alors expliqué : « Dans la mesure où les vaccins arrivent, est-ce que ce confinement ne pourrait pas être proposé aux gens les plus à risque, ceux qui vont être très vite vaccinés ? ». Selon elle, cette solution « permettrait de maintenir une certaine vie économique en particulier pour nos plus jeunes ».

Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy s’était attiré les foudres de l’opinion public en avril dernier après avoir proposé cette solution, qui aurait concerné près de 18 millions de personnes en France, âgées de 65 ans et plus ou présentant des risques de développer une forme plus grave de la maladie. Cité par Europe 1, un conseiller ministériel affirme que « cela créerait une rupture d’égalité ».

Confiner dès maintenant pour éviter le pire à partir du mois de mars serait donc une des solutions pour les prochaines semaines. Et si, au lieu de confiner l’ensemble des Français, le gouvernement imposait des restrictions aux plus fragiles ?

3. Un reconfinement ciblé ? L’idée vient d’être remise sur la table !

 

Covid-19, emploi, démocratie… Les jeunes coincés dans une spirale de pessimisme…

Les entraves pour se projeter vers l’avenir se multipliant, le moral de la jeunesse est en berne.

La confiance en la démocratie chez les jeunes adultes, déjà en érosion depuis 2016, connaît une chute libre.

 

La survenue du Covid place les nouvelles générations dans un embarras au double sens du terme. D’abord, elle pose un obstacle inattendu à leur cheminement vers l’âge adulte et vers l’autonomie, alors que plusieurs facteurs étaient déjà présents pour freiner cette avancée, comme la difficulté d’insertion pour les jeunes sans formation et, parallèlement, pour les autres, la pression à pousser les études le plus loin possible, ou la difficulté à financer un logement à soi pour les étudiants et pour une partie de ceux qui travaillent déjà.

Ensuite, elle les met dans un embarras au sens de perplexité: il est difficile de s’accrocher à un projet quand l’accès aux cartes qui permettent d’inventer son avenir se restreint brutalement. Dans L’Âge des possibles, film culte des années 1990, Pascale Ferran décrit les tâtonnements existentiels d’une poignée de jeunes adultes qui hésitent à s’engager face à l’éventail d’opportunités encore ouvertes. Cette image d’un horizon large disparaît quand tout projet personnel est soumis à la versatilité de décisions administratives et que l’économie chancelle.

La perte d’autonomie

Listons les obstacles inédits qui ont surgi pour les post-adolescents. D’abord, les difficultés à suivre sereinement le cours de leurs études puisque, dès mars, toutes les universités se sont reconverties à l’enseignement à distance et que depuis, elles n’ont été entrouvertes que pendant de courtes périodes (en particulier en octobre). Or, la vie universitaire, avec sa sociabilité, les opportunités d’enseignements, de rencontres et d’offres culturelles, est un sas initiatique en soi, et n’a rien à voir avec le fait de suivre des cours par écran interposé à partir de sa chambre.

Les entraves pour s’autonomiser se multipliant, le moral de la jeunesse est en berne.

Ces mauvaises conditions pédagogiques se sont doublées d’un chemin de croix pour trouver des stages ou mener des enquêtes ou des recherches personnelles, pourtant aujourd’hui chainons indispensables des cursus universitaires, sans parler de l’impossibilité de séjours à l’étranger, requis eux aussi dans nombre de cursus. À ces affres, est apparue la crise de l’emploi qui aujourd’hui touche tous les jeunes, même les frais émoulus bien diplômés. Enfin, à un âge où la construction identitaire et le rapport au monde se nourrissent de liens amicaux et amoureux, et où la vie du corps et les émotions sont primordiales, cette effervescence a été contrainte de se discipliner, abandonnant beaucoup de millennials à une insolite solitude et/ou au retour au bercail familial.

Pendant le premier confinement, 47% des étudiants français ont changé de logement, la plupart du temps pour retourner chez leurs parents, et trouver un cadre de vie plus confortable –les élèves étudiants des grandes écoles (plus de 50%) ont été les plus nombreux à aller vivre ailleurs, contre 39% des étudiants de l’université. Aux États-Unis, fermeture des universités et chômage aidant, on a observé un retour massif des moins de 30 ans chez leurs parents, au point qu’en septembre 2020 une majorité de cette classe d’âge vit dans son foyer d’origine, soit plus que pendant la Grande récession. Les entraves pour s’autonomiser se multipliant, le moral de la jeunesse est en berne.

Perception des jeunes adultes sur leur sort

Les deux mois passés en confinement (en famille ou seuls) au printemps 2020 resteront gravés dans les esprits de la jeunesse tant il s’agit d’une expérience inédite. Plusieurs enquêtes ont montré comment, pour elle, cette période a été traversée par de l’angoisse, de la diminution de sommeil, et même pour certains d’entre eux la peur d’un ébranlement de leur santé mentale, et/ou une augmentation de pratiques addictives. Un point intéressant: en mars-avril beaucoup de jeunes ne sont presque pas sortis, non pas par goût de l’enfermement mais sans doute parce qu’ils ont l’habitude de la sociabilité à distance, et aussi par peur d’être infectés et par sens de leur responsabilité sociale; de ce fait ce sont les personnes âgées qui ont le plus mis le nez dehors[1].

Le retour au confinement en novembre n’a plus le charme d’un moment exploratoire inédit limité dans le temps. Il déclenche plutôt la fatigue de la répétition, et la détresse psychologique qu’entraîne l’accumulation d’entraves pour se projeter vers l’avenir.

En puisant à diverses sources, le Financial Times dresse un tableau du moral des jeunes (18-34 ans) face à la pandémie. On note ainsi leur scepticisme face à l’action des pouvoirs publics. Une grande partie d’entre eux ont le sentiment que ces derniers ne contrôlent pas grand chose de la crise sanitaire: près de 80% en Espagne, aux États-Unis et en Grande-Bretagne; 60% en France, 42% en Allemagne, les taux, sans surprise, étant sensiblement meilleurs dans les pays asiatiques (Ipsos Mori Survey, octobre 2020).

Ensuite, la confiance envers la démocratie chez les jeunes adultes, déjà en érosion depuis 2016, connaît une chute libre (elle passe de près de 50% à 35%). Or, cette spirale de pessimisme est purement générationnelle, alors que pour les baby-boomers, la confiance démocratique navigue de façon assez étale un peu au-delà de 50% pour la même période, et est encore plus élevée chez les plus âgés (étude sur soixante-quinze pays, Center for the future of Democracy).

Enfin, selon une étude de l’OCDE, la première préoccupation des 15-29 ans est devenue leur santé mentale (55% d’entre eux), avant la question de l’emploi et même de l’éducation. L’article du FT se conclut par une image en demi-teinte, éclairée par quelques entretiens. Certes, on relève le pessimisme de jeunes Américains confinés: «Je suis devenue une nonne alcoolique», «la pandémie a détruit plein d’aspects de ma vie», «je deviens un peu nihiliste», etc. Mais, parallèlement, cette situation imprévue a impulsé des réflexes de résilience: repenser sa vie, se réorienter professionnellement, se recentrer avec plus de sérieux sur ses études.

En France, les 18-24 ans pensent que la lutte contre le Covid doit être prioritaire.

Le spleen de la jeunesse ne se traduit pas en rejet massif des gestes barrières. En effet, en contradiction avec le discours sur «ces jeunes qui font n’importe quoi», ils se manifestent plutôt conciliants pour adopter des comportements de vigilance: ainsi, en France, les 18-24 ans pensent que la lutte contre le Covid doit être prioritaire, et sont d’accord pour limiter leur liberté dans une proportion plus élevée que les jeunes adultes actifs de 25-34 ans (plusieurs sondages vont dans ce sens).

Cette attitude favorable à la prudence révèle un autre aspect de leur psychologie et elle n’est pas incompatible avec le fait qu’une partie des étudiants ou jeunes travailleurs fasse fi des recommandations sanitaires et continuent de sortir et de faire la fête comme avant, répondant au besoin intense d’interactions et de sociabilité propre à leur âge. Ce comportement dissonant (je sais que je dois me protéger, mais finalement je fais juste le contraire) existe à l’égard d’autres risques, comme le binge-drinking ou l’excès de vitesse sur la route.

Un arrêt en plein envol

Le modèle éducatif français pousse à l’autonomie, et à l’émancipation à l’égard des cadres familiaux. Aider le jeune à se construire soi-même est toujours dans l’horizon des éducateurs ou éducatrices et des parents, mais avec les questions d’emploi et de formation, l’autonomisation des jeunes adultes était déjà devenu un cheminement de longue durée, erratique dans son circuit, et toujours réversible –par exemple, l’âge moyen de départ du domicile familial ne cesse de s’élever (en France, il est de 24 ans et à 30 ans, 15% des hommes habitent encore chez leurs parents).

La crise Covid-19 concourt aujourd’hui à ramener plus que jamais les post-ados dans le giron familial, leur faisant alors subir un arrêt brutal en plein envol: un déraillement, dont on commence tout juste à évaluer le coût psychologique.

 Les impacts du confinement sur la mobilité et les modes de vie des Français. Lives Forum Vies mobiles, avril 2020. 31% des 18-24 ans ne sont jamais sortis pendant le confinement, et 9% seulement sont sortis au moins une fois par jour, attitude différente des plus de 65 ans qui ne sont que 25% à n’être jamais sortis et 22% à sortir au moins une fois par jour.

Source SLATE.

 

Jusqu’où sommes-nous prêts à accepter les restrictions anti-Covid ?…

Les préférences des populations devraient compter dans la décision publique, en particulier après de longs mois d’efforts consentis.

 

Fêtes de réveillon en petit comité ou annulées, familles dispersées et isolées, autoconfinement, confinements locaux, partiels ou généralisés, couvre-feu, restrictions de déplacement, fermeture des frontières, incertitudes quant à la réouverture de certains secteurs: la France, comme de nombreux autres pays du monde, a fait face à une série de restrictions pour tenter d’endiguer l’épidémie.

Si chaque type de mesures/restrictions a sa propre efficacité dans le contrôle de la dynamique épidémiologique, ces dernières doivent également être évaluées en fonction de leur acceptabilité par la population.

À l’heure où les décideurs se posent la question de réévaluer les mesures restrictives pour éviter un rebond de l’épidémie, les préférences des populations devraient compter dans la décision publique. En particulier après de longs mois d’efforts consentis, puis la mise en place de nouvelles mesures ces dernières semaines dans de nombreux pays européens.

Des attitudes distinctes

Notre équipe de recherche en économie comportementale a quantifié le degré de résistance ou d’acceptabilité d’une population face aux diverses stratégies de lutte contre l’épidémie de Covid-19. Nos résultats ont donné lieu à la publication d’un article dans la revue scientifique internationale The Lancet Public Health.

Les résultats de l’étude montrent que le port du masque, les limitations de transport et le suivi numérique sont relativement bien acceptés.

En revanche, les fermetures des restaurants et des lieux récréatifs, ainsi que les restrictions excessives des voyages d’agrément le sont beaucoup moins. Les analyses de sous-groupes de population (vulnérabilité clinique, tranches d’âge, sexe) montrent également que l’acceptabilité de certaines stratégies dépend de caractéristiques personnelles.

En particulier, la population jeune diffère assez fortement des autres, en matière de préférences de politiques anti-Covid-19 et de demandes de compensation monétaire, suggérant la nécessité d’un «menu» adapté de politiques anti-Covid-19, basé sur des attitudes distinctes.

Évaluer les préférences de la population

L’étude utilise une méthode de révélation des préférences, le «Discrete Choice Experiment», permettant d’évaluer les préférences de la population sur diverses combinaisons de politiques publiques de contrôle des épidémies de Covid-19.

Entre le 4 et le 16 mai 2020, à la fin du premier confinement en France, notre équipe a réalisé une enquête sur internet portant sur un échantillon représentatif de la population française.

Un des objectifs de l’enquête était d’évaluer l’acceptation des mesures de restriction parmi les principales stratégies anti-Covid discutées par le gouvernement français au début du mois d’avril pour la période suivant le confinement.

Le graphique ci-dessous donne un classement des préférences pour l’ensemble de la population et pour certains sous-groupes, définis en fonction de leur vulnérabilité clinique, de l’âge ou du sexe.

Un mal nécessaire

Les masques, les restrictions dans les transports publics et le traçage numérique (via une application optionnelle pour téléphone portable) ont été jugés acceptables par la population en général, à condition que les restrictions sur chacune de ces dimensions restent raisonnables. Ainsi, le port du masque est bien moins accepté lorsque la mention «partout» lui est associée.

À l’inverse, des semaines supplémentaires de confinement, la fermeture des restaurants et des bars, et une restriction excessive des déplacements pour les loisirs (inférieurs à 100 km) n’ont pas été jugées acceptables.

Dans l’ensemble, ces résultats indiquent que la population française a relativement bien accepté les mesures de restriction qui ont suivi le premier confinement, les vivant certes comme des contraintes, mais également comme un «mal nécessaire», à mettre en perspective avec le risque d’un confinement supplémentaire, une éventualité qui quant à elle a été perçue de manière très négative.

Le rejet pour des semaines supplémentaires de confinement était d’ailleurs plus que proportionnel: plus la durée de confinement additionnel est longue, plus l’intensité avec laquelle elle est rejetée est élevée.

Les personnes vulnérables plus tolérantes

Par rapport à la population générale, les personnes cliniquement vulnérables, c’est-à-dire celles qui déclarent souffrir d’une maladie chronique, ont montré une meilleure tolérance au confinement, une plus grande acceptation du port du masque et ont moins rejeté les fermetures de restaurants et de bars. Cependant, ces différences étaient faibles, indiquant soit une forme d’altruisme de la part des non vulnérables envers les personnes vulnérables, soit une faible singularité des personnes vulnérables dans leurs attitudes face au risque.

Les jeunes (18-24 ans) étaient le groupe le plus dissonant, peut-être parce qu’ils sont moins concernés par les risques sanitaires que les groupes plus âgés (même si le risque médical n’est pas nul pour les jeunes, et reste important pour les aînés avec lesquels ils sont en contact).

Nous avons proposé dans notre enquête, parmi les différents attributs, une compensation financière pour pallier le poids des politiques de restriction. Nos analyses ont montré que les jeunes étaient nettement en faveur de cette proposition, contrairement aux autres segments de la population qui l’ont clairement rejetée. De ce résultat, nous pouvons en déduire que les incitations financières pourraient être un instrument efficace quand elles sont ciblées sur les jeunes, et qu’elles sont susceptibles de pousser les jeunes à mieux accepter les options de politiques anti-Covid contraignantes.

Cette solution reviendrait à appliquer un mécanisme de compensation comme par exemple un transfert à la Pigou, déjà appliqué dans d’autres champs de l’économie publique. Selon Arthur Pigou, économiste anglais du début du XXe siècle, les principes de «l’économie du bien-être» peuvent conduire à taxer –ou indemniser– les individus qui exercent des effets externes négatifs –ou positifs–, de façon à les ramener à des comportements plus optimaux pour la société.

Ainsi, savoir comment les personnes au sein d’une population classent les différentes mesures prophylactiques liées au Covid-19 est une condition indispensable pour concevoir des programmes et des mesures appropriés, un défi que de nombreux pays de l’hémisphère Nord doivent relever chaque jour en attendant qu’un vaccin soit largement disponible.

Notre enquête souligne donc la nécessité de politiques anti-Covid plus proches des sensibilités des personnes. Elle propose des pistes, en particulier à travers l’indemnisation des jeunes, pour permettre une meilleure acceptabilité des politiques de contrôle, tenant compte des préférences des différents segments de population, et pour éviter qu’une partie d’entre eux refuse d’adhérer aux mesures, propageant alors le risque épidémique dans la société tout entière.

Source SLATE.

 

Les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir du lundi 18 janvier »… Les toutes dernières informations sur la pandémie…

Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont tenu une conférence de presse ce jeudi pour faire un point sur la situation épidémique en France.

Les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner "à partir du lundi 18 janvier"

 

Le Premier ministre a annoncé ce jeudi lors d’une conférence de presse que « tous les établissements et équipements actuellement fermés le resteront jusqu’à la fin du mois. » Cela concerne les musées, les cinémas, les bars ou encore les restaurants. De plus, la phase 2 de la vaccination va être avancée a annoncé le gouvernement. Les plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir du lundi 18 janvier ».

Un point sur les principales annonces du Premier ministre et du ministre de la Santé

Les nouvelles commandes de vaccins arriveront au second semestre

Démarches administratives pour la vaccination ?

Reconfinement ?

Olivier Véran à propos des mutations du virus

Questions de la presse

Jean Castex veut faire cesser les polémiques

L’appel d’Olivier Véran

Les prochaines phases

Vaccination : comment ça vas passer

Olivier Véran confirme la date du 18 janvier

Olivier Véran détaille la simplification de la vaccination

Simplification des démarches

Jean Castex reprend la parole

Une directrice d’Ehpad partage son expérience

1 million de personnes vaccinées avant fin janvier

15 millions de personnes prioritaires

Vaccins pour tous

Campagne de vaccination

Couvre-feu à 18 heures : la liste des 10 départements qui pourraient y passer dès dimanche…!

Le couvre-feu a été allongé dans 15 départements début janvier, mais 10 territoires supplémentaires pourraient désormais connaître le même sort.

La liste.

Couvre-feu à 18 heures : la liste des 10 départements qui pourraient y passer dès dimanche...!

 

18 heures ou 20 heures ? Quinze départements ont vu leur couvre-feu être allongé de deux heures le samedi 2 janvier et ils pourraient bientôt être rejoints par une dizaine de territoires, a annoncé le gouvernement en milieu de semaine. La carte de France du couvre-feu reste pour l’heure inchangée et la mesure va s’appliquer pour « au moins quinze jours », soit jusqu’au 22 janvier.

Couvre-feu avancé : quels sont les départements déjà concernés ?

Alors que tout le monde s’attendait à la présentation d’une nouvelle carte jeudi 7 janvier, le Premier ministre Jean Castex a préféré attendre, précisant : « Les préfets vont conduire très rapidement les concertations nécessaires avec les élus de ces territoires pour bien analyser la situation et en fonction de leurs retours des décisions seront prises d’ici demain soir [vendredi 8 janvier, NDLR] pour entrer en vigueur à compter de dimanche ». Actuellement, les 15 départements concernés par le couvre-feu sont les suivants : les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Doubs, le Jura, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Nièvre, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, les Vosges et le Territoire de Belfort.

Pour tous les autres, la règle n’a pas changé : le couvre-feu débute à 20 heures et se termine à 6 heures du matin, tous les jours de la semaine. Pour justifier l’extension du couvre-feu, les autorités se basent sur plusieurs critères : un taux d’incidence supérieur à 200, le taux d’occupation des lits en réanimation ou le taux d’incidence chez les plus de 65 ans.

Quels sont dont les territoires actuellement en sursis qui pourraient basculer dès le dimanche 10 janvier ?

Le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Côte-d‘ Or, l’Yonne, le Cher, l’Allier, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.

Source PLANET.

Crise du Coronavirus : vague de faillites en vue pour 2021…. Casse économique… Casse Sociale…

En automne 2020, les défaillances d’entreprises ont chuté de près de 40 % par rapport à la même période de l’an passé, malgré la violence de la crise.

La RAISON ? Les aides publiques et le refus des Urssaf d’assigner en justice les mauvais payeurs expliquent cette baisse.

Pour combien de temps ?

Crise du Coronavirus : vague de faillites en vue pour 2021.... Casse économique... Casse Sociale...

 

Elle n’est toujours pas là. Tout le monde la redoute, mais personne ne l’a vu. La vague de faillites d’entreprises annoncée à l’automne 2020 n’a pas eu lieu. Selon les données recueillies par les greffiers des tribunaux de commerce de France, sur la période du 1er septembre au 30 novembre 2020, 7.465 ouvertures de procédures collectives ont été enregistrées, soit une baisse de 37 % par rapport à la même période de 2019 ! Les tribunaux de commerce ont aussi vu moins de chefs d’entreprise arriver. Sur les douze derniers mois, le nombre de défaillances a chuté d’un tiers en France.

Covid : la vague de faillites est décalée en 2021 !

Même si l’activité a plongé avec le Covid-19 et les restrictions sanitaires, les entreprises ont d’abord été soutenues par l’Etat. Le dispositif d’activité partielle , les exonérations de charges sociales et le fonds de solidarité ont permis à beaucoup d’entre elles de résister jusqu’ici. Ensuite, comme le dit François Asselin, le patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), « les Urssaf n’assignent plus aucune entreprise au tribunal » !

Et finalement, en 2020, l’année d’une crise économique sans précédent avec une chute du PIB de l’ordre de 9 %, le « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron et la solidarité nationale – financée par endettement, donc par le contribuable – se traduira par moins des faillites qu’en 2019. En tout, les défaillances devraient baisser de 15.000 en 2020 par rapport à 2019. Du jamais vu.

L’accalmie ne pourra pas durer !

Mais évidemment, « cette accalmie ne pourra pas durer », estime le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce dans son baromètre publié le mercredi 9 décembre. « Aujourd’hui, les chefs d’entreprise sont en attente. Ils savent que cet état est transitoire. Une fois que le passif sera exigible, alors la bulle dans laquelle se trouvent les entreprises éclatera », prévient Sophie Jonval, présidente du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce. La fin des aides publiques et les remboursements des prêts garantis par l’Etat font craindre une explosion des défaillances en 2021.

Si le scénario est certain, l’ampleur de la vague et le calendrier restent à définir. « Cette vague de procédures collectives touchera en premier lieu les entreprises déjà en difficulté avant la pandémie de la Covid-19 et maintenues artificiellement hors de l’eau par ces mesures gouvernementales », explique le Conseil national.

Pour les économistes d’Euler Hermes, le moment décisif pourrait intervenir au deuxième trimestre 2021 lorsque les entreprises françaises paieront les impôts de production et les acomptes trimestriels d’autres taxes. « La politique budgétaire devra faire plus pour éviter une vague de licenciements et d’insolvabilité en France », concluent les économistes de l’assureur-crédit dans une étude récente.

Source LES ECHOS.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile…

Cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile

 

La quasi-totalité des départements ont accepté de verser une « prime Covid » aux professionnels de l’ aide à domicile. La mesure va être appliquée en vertu d’un accord avec l’Etat qui finance la moitié de cette gratification, a indiqué jeudi la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Selon une carte détaillée transmise par le ministère, comprenant également les collectivités d’outre-mer, cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements et est en deçà dans une vingtaine d’autres. Seuls les départements de la Loire et du Jura n’ont à ce jour pas accepté le principe d’une prime.

D’abord privés de la récompense

Les professionnels de l’aide à domicile avaient, dans un premier temps, étaient exclus de cette récompense octroyée aux personnels en première ligne face au coronavirus. Sa prise en charge revenait exclusivement aux conseils départementaux.

Début août, Emmanuel Macron avait annoncé que l’Etat avait trouvé un accord avec les départements, en débloquant 80 millions d’euros pour les aider à financer cette aide. Un mois auparavant, seuls 19 départements sur 101 avaient accepté de verser cette prime. Ils étaient 74 à s’être engagés dans cette démarche en octobre.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Selon le ministre de la Santé britannique, la nouvelle souche est « hors de contrôle »…

Le ministre de la Santé a justifié le reconfinement d’une partie du pays par la rapidité de la propagation de cette nouvelle souche du virus

Coronavirus : Selon le ministre de la Santé britannique, la nouvelle souche est « hors de contrôle »

Une nouvelle souche du coronavirus « hors de contrôle ». C’est ainsi que le ministre de la Santé britannique, Matt Hancock, a justifié le reconfinement de Londres et d’une partie de l’Angleterre. « Nous devions reprendre le contrôle, et la seule manière de le faire, est de restreindre les contacts sociaux », a déclaré Matt Hancock sur Sky News. Et d’ajouter : « Ce sera très difficile de la garder sous contrôle jusqu’à ce qu’un vaccin soit déployé. »

Le gouvernement du conservateur Boris Johnson a annoncé samedi soir le reconfinement de Londres, du sud-est de l’Angleterre et d’une partie de l’est, contraignant plus de 16 millions d’habitants à rester chez eux et à renoncer aux retrouvailles de Noël. Les commerces non essentiels ont fermé et tous les déplacements en dehors de ces zones, placées sous le niveau d’alerte le plus élevé, que ce soit pour aller ailleurs au Royaume-Uni ou à l’étranger, sont interdits. Les pubs, restaurants et musées y étaient déjà fermés depuis mercredi.

Une propagation plus rapide

« C’est un énorme défi jusqu’à ce que nous ayons déployé le vaccin pour protéger les gens. C’est ce à quoi nous serons confrontés au cours des deux prochains mois », a prévenu Matt Hancock. Le Royaume-Uni a informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la propagation plus rapide de la nouvelle souche, « jusqu’à 70 % » selon le Premier ministre Boris Johnson.

De précédentes mutations du SARS-CoV-2 ont déjà été observées et signalées dans le monde. Le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, avait indiqué samedi que cette nouvelle variante, en plus de se propager rapidement, devenait aussi la forme « dominante », ayant entraîné « une très forte hausse » des hospitalisations en décembre. Elle serait apparue mi-septembre à Londres ou dans le Kent (sud-est), selon lui.

Source 20 MINUTES

Coronavirus : La France doit-elle s’inquiéter du variant du Covid-19 détecté au Royaume-Uni ?…

La France et de nombreux pays, ont mis en quarantaine le Royaume-Uni où circule un variant du coronavirus, suspecté de rendre le Covid-19 plus contagieux.

Coronavirus : La France doit-elle s'inquiéter du variant du Covid-19 détecté au Royaume-Uni ?

  • Des frontières qui se ferment, un baromètre de l’angoisse qui augmente… L’apparition d’une nouvelle souche du Covid-19 au Royaume-Uni a provoqué un certain chaos en Europe à quelques jours de Noël.
  • En effet, il est soupçonné de rendre le coronavirus plus contagieux, en revanche il n’y a pas d’alerte sur une augmentation des cas graves et de la mortalité. L’Organisation mondiale de la Santé a rassuré lundi soir : la nouvelle variante du virus « n’est pas hors de contrôle ».
  • La France a suspendu ses liaisons terrestres et aériennes avec le Royaume-Uni depuis dimanche soir. Mais cela suffira-t-il à éviter l’arrivée sur le territoire de ce variant ? « 20 Minutes » fait le point.

La liste des pays qui suspendent leurs vols vers ou depuis le Royaume-Uni s’allonge ce lundi. Après la France et l’Allemagne, dimanche, le reste de l’Europe et du monde met en quarantaine le Royaume-Uni, où un nouveau variant du coronavirus a été détecté ces derniers jours. Le président de la République Emmanuel Macron a appelé lundi à « redoubler de vigilance » après une « mutation problématique » du coronavirus qui a justifié la suspension pour 48 heures de toutes les arrivées en provenance du sol britannique. Si la communauté scientifique a encore peu de certitudes sur ce variant et ses conséquences, l’inquiétude est de mise. 20 Minutes vous explique pourquoi.

Pourquoi ce variant inquiète tant ?

Ce n’est pas la première fois qu’on observe que le coronavirus évolue. « C’est normal qu’il y ait des variants, puisque le virus a tendance à muter, nuance Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et Immunité à l’  Institut Pasteur. Un virus ARN est composé d’une séquence d’environ 30.000 lettres. Quand il entre dans une cellule, il va faire de nouvelles copies de cette séquence grâce à une enzyme. De temps en temps, cette enzyme peut faire des erreurs. » La plupart du temps, cette mutation désavantage le coronavirus. « Si elle produit un avantage sélectif, ce dernier virus sera sélectionné, car il peut se multiplier plus efficacement que le virus parental, reprend le virologue. C’est un phénomène qui arrive souvent et qui montre la capacité d’adaptation du virus à son hôte. »

Ce variant venu de Grande-Bretagne peut inquiéter pour plusieurs raisons. « Au Royaume-Uni, il a été observé une progression rapide de la part de ce variant parmi les virus séquencés », relève Florence Debarre, chercheuse au CNRS et spécialiste de la modélisation en épidémiologie. Est-ce dû au hasard ? A des événements super-propagateurs ? Ou le signe que ce variant rend le coronavirus plus contagieux ?

« Pour le moment, on a seulement des études épidémiologiques, balbutiantes, qui montrent qu’il se propage vite », nuance le virologue. Les autorités britanniques ont en tout cas signalé au reste du monde que ces mutations pourraient rendre le coronavirus plus contagieux. Une hypothèse que des études en laboratoire doivent venir infirmer ou confirmer. « Il faut purifier le virus pour voir comment il se comporte, souligne le virologue. « On a des suspicions, mais pas de preuve, insiste Florence Debarre. On sait en revanche que ce variant est caractérisé non par une, mais par une vingtaine de mutations. Un nombre plus élevé que les autres variants qu’on observe. » « Et que ces mutations concernent la protéïne spicule [aussi appelée la protéine Spike, qui agit comme une clef pour entrer dans la cellule], reprend Olivier Schwartz. Il y a donc un risque de contagiosité accrue, mais ces mutations n’ont pas l’air d’avoir un effet sur la gravité de la maladie. » Ni sur la mortalité. « Nous n’avons pas encore assez de données pour dire si ce variant aurait un effet sur la sévérité de la maladie », complète Florence Debarre.

Est-ce que ce virus mutant est déjà en France ?

Interrogé lundi matin sur Europe 1, Olivier Véran a souligné que « sur ces derniers jours, 500 souches virales ont été identifiées et analysées en génétique, ce variant n’a pas été retrouvé ». En effet, certains tests PCR en France peuvent identifié ce variant. « Pour l’instant, il n’a pas été détecté en France », nous confirme le ministère des Solidarités et de la Santé ce lundi soir. On sait toutefois qu’il circule beaucoup au Royaume-Uni et qu’ un cas a été détecté en Italie dimanche. Deux pays frontaliers de la France. Autant dire qu’il serait assez surprenant que notre pays ne repère pas ce variant sur son territoire, en dépit des vols suspendus dimanche soir. Le ministre a d’ailleurs prévenu : « Il est tout à fait possible que le virus circule en France. »

Quelle stratégie la France peut-elle adopter pour limiter ses conséquences ?

Sur le plan matériel, pour le moment donc, toutes les personnes en provenance du Royaume-Uni ne peuvent rejoindre la France et devraient sans doute à l’avenir faire un test PCR. Mardi, l’Union européenne doit tenter d’harmoniser les mesures décidées par les Etats membres pour empêcher les arrivées depuis le Royaume-Uni. Des mesures discutées au niveau des experts vont être soumises mardi aux ambassadeurs des Etats membres. Ils devront s’entendre sur leur durée et se coordonner sur leur ampleur. « Il appartient à l’Union européenne d’établir une ligne de conduite sans quoi un patient anglais pourrait très bien rejoindre la France en passant par la Belgique », illustre l’entourage du ministre de la Santé. Par ailleurs, les Centres nationaux de référence redoublent de vigilance pour identifier si ce variant se retrouve dans le séquençage des virus en circulation à partir des tests PCR. »

Si cette vigilance se révélait insuffisante, la stratégie « tester, tracer, isoler » reste d’actualité. La ou les personnes infectées seraient isolées avec le plus grand soin. La bonne nouvelle, c’est que les gestes barrières fonctionnent toujours contre ce variant du coronavirus. « Il ne faut pas être alarmiste, mais continuer à surveiller et à prendre des précautions », rassure Olivier Schwartz. L’attention, les moyens pour en apprendre plus sur ce variant et la communication entre les pays sont décuplés aujourd’hui. Ce variant fait l’objet d’un suivi au Royaume-Uni. « Des appels en faveur d’une surveillance de ce variant émanent également du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) », précise Florence Debarre.

Quel impact éventuel sur les traitements et vaccins ?

Ce lundi, l’Agence européenne du médicament (EMA) a validé le vaccin de Pfizer et BioNTech. Une décision qui ouvre la voie à une campagne de vaccination avant la fin de l’année dans l’Union européenne. Problème, comme pour Moderna, ce vaccin s’appuie sur une nouvelle technique dite à ARN messager. Son principe ? Au lieu d’injecter le virus atténué ou désactivé, on va injecter un ARN messager codant pour la protéïne Spike, celle qui est présente à la surface du coronavirus SARS-CoV-2. Or, si cette protéine évolue énormément, est-ce que notre système immunitaire, malgré le vaccin, sera encore capable de la reconnaître ? « Seul un petit bout de la protéine Spike serait modifié par ce variant, les autres parties restent les mêmes », rassure Florence Debarre, qui participe au site Adioscorona. Le régulateur européen des médicaments a déclaré lundi qu’il n’existait « aucune preuve » permettant de dire que le vaccin Pfizer-BioNTech ne protégerait pas contre une nouvelle souche du coronavirus, constatée principalement au Royaume-Uni.

Olivier Véran s’est montré tout aussi rassurant sur la question des tests comme des vaccins, ce lundi sur Europe 1. « A priori, le (test) PCR reste tout aussi performant pour diagnostiquer ce variant du virus et les anticorps développés par les deux principaux vaccins qui arrivent ne ciblent pas cette zone mutée du virus. Donc, a priori, il n’y a pas de raison de penser que les vaccins seraient moins efficaces ».

Même questionnement sur les traitements. « Certains, comme celui utilisé par Donald Trump, sont fondés sur des anticorps monoclonaux qui se fixent sur la protéine Spike, explique Olivier Schwartz de l’ Institut Pasteur. Il faudra voir si ce genre de traitements restent toujours actifs contre ce variant ou s’ils ne reconnaissent pas cette protéine modifiée. »

Source 20 MINUTES.

Vesoul : une dame de 73 ans malade d’Alzheimer condamnée pour une attestation de déplacement mal datée !

Vendredi 4 décembre 2020, une femme a été condamnée pour défaut d’attestation par le tribunal de police de Vesoul, en Haute-Saône.

Au premier confinement, elle avait été verbalisée pour une attestation mal datée.

Or, cette dame est atteinte d’Alzheimer depuis cinq ans, sa fille est abasourdie.

 

Le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n'y a pas eu de relaxe

« Police et juges à VESOUL : Honteux, détestables, méprisables…. La Rédaction HANDICAP INFO « 

Une dame de 73 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul, vendredi 4 décembre 2020. Elle n’avait pas présenté la bonne attestation de déplacement lors du premier confinement au mois de mai, à Luxeuil en Haute-Saône. Sa fille est venue de Paris pour défendre sa mère au tribunal. Face au verdict, elle est encore abasourdie.

Une fille choquée de voir sa mère condamnée, alors qu’elle est malade d’Alzheimer

Le  28 avril 2020, cette femme de 73 ans est allée ses courses au supermarché Auchan de Luxeuil, à 800 mètres de chez elle. Ce jour là, elle avait bien une attestation sur elle, mais pas à la bonne date. Les policiers municipaux ne se sont pas aperçus qu’elle tenait des propos incohérents, et l’ont verbalisée.

Sa fille s’est donc démenée et a contacté la mairie de Luxeuil. Elle a expliqué l’état de sa maman, malade depuis cinq et suivie par un neurologue.

Le maire et le procureur appellent à la clémence, sans succès

Le maire Frédéric Burghard, a confirmé la désorientation de cette dame. Il a même fait passer une consigne à sa police municipale, leur demandant de ne plus mettre d’amende à cette personne. La mise en cause, humiliée, a fini par payer 166 euros : le montant de l’amende majorée,

Durant l’audience ce vendredi, le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n’y a pas eu de relaxe. Cette Luxovienne est donc coupable de défaut d’attestation. La dispense des frais de justice n’apaisera pas sa fille, les frais de justice ayant déjà été payés.

Source FRANCE BLEU.