De l’humour et des dessins pour sensibiliser au handicap…

Une exposition à découvrir villa Morise.

Marie-Élisabeth Fromental (2e à g.) aux côtés de Jean-Michel Renault, avec Raouf Azzouz, les élus et Jean-Paul Sposito (à d.).

 

Présentée par l’association APF France Handicap, en partenariat avec le centre social des Mille couleurs, l’exposition itinérante « Rire de nous, c’est nous aimer un peu », fait une halte à la villa Morise, rue Daumier à Pissevin, jusqu’au 28 mai. Lors du vernissage, mercredi dernier, les habitants et les élus, de la Ville et du Département, ont pu commenter, sourire ou rire en regardant les dessins humoristiques de Franck Vriest, caricaturiste de presse qui signe sous le nom de Fernand. Le dessinateur met en scène différentes situations vécues par les gens en situation de handicap qu’il a rencontrés.

Sourire pour comprendre

Jean-Paul Sposito, président des Mille couleurs, était ravi de présenter «  une exposition sur une thématique qui fait partie du quotidien, mais qui n’est pas suffisamment agitée jusqu’à présent. C’est une démarche d’inclusion pour les enfants handicapés et les accompagnants, une démarche de sensibilisation sur le handicap. Aux Mille couleurs, nous avons accueilli des personnes handicapées, cela rentre dans une démarche partagée avec les associations versées dans l’accompagnement de telles personnes et les partenaires institutionnels. » Marie-Élisabeth Fromental, directrice territoriale Gard-Hérault d’APF France Handicap, explique que « cette exposition représente l’un des trois volets du projet Beauté handicap. Ici, le handicap est vu sous forme humoristique, pour montrer qu’on peut sourire et rire en voyant ces dessins, mais que derrière il y a des personnes qui doivent être vues comme tout le monde, même si pour elles c’est différent. Notre association fait aussi de la sensibilisation auprès de tous les enfants dans le cadre des activités périscolaires, afin de montrer que le handicap n’est pas une différence dont il faut avoir peur mais, au contraire, qui peut être enrichissante. »

Eugénie Diolot, coordinatrice des actions collectives des Mille couleurs, est heureuse de la tenue d’un tel événement au sein de l’association qui sera suivi « d’une seconde exposition au mois de novembre. L’idée de mettre la caricature en avant, pour ce handicap ou autre, est très belle, surtout dans un quartier où cet art n’est pas forcément reconnu. Nous disons un grand merci aussi à Jean-Michel Renault, célèbre caricaturiste, qui a accepté d’intervenir sur l’histoire de la caricature. »

Exposition à découvrir sur rendez-vous au 07 81 56 80 38.

Correspondant Midi Libre : 06 87 35 18 06

Source MIDI LIBRE.

APF – Pays de la Loire. Une lueur d’espoir pour les anciens salariés d’Earta…

La trentaine de salariés licenciés après la reprise de l’entreprise adaptée par l’APF espèrent pouvoir enfin toucher les indemnités de licenciement que l’AGS refuse pour l’instant de leur verser.

Loïc Leloup et Émile Prono, anciens représentants du personnel chez Earta, ont rencontré le mandataire judiciaire ce mercredi matin, 12 mai, à Nantes

 

Les choses semblent enfin vouloir bouger pour les anciens salariés d’Earta. Cette entreprise adaptée, basée à Voivres (Sarthe) et à La Montagne (Loire-Atlantique), en redressement judiciaire après la défaillance de son plus gros client Presstalis, a été reprise en février par APF France handicap, qui a conservé près de 210 salariés sur 235.

« Les salariés auraient dû être payés depuis un mois déjà »

Ce mercredi, les représentants de la trentaine de salariés – 19 Sarthois et 10 de Loire-Atlantique de 58 ans et plus – licenciés économiques dans le cadre de cette reprise ont rencontré le mandataire judiciaire, Me Delaere, à Nantes. Leur objectif : obtenir le versement des indemnités de licenciement qui leur sont dues par l’AGS, le régime de garantie des salaires.

Pour l’heure, l’AGS bloque toujours le versement de ces indemnités (jusqu’à 18 000 € pour un ancien salariés affichant 35 ans d’ancienneté) en faisant valoir qu’il reste de l’argent dans les caisses d’Earta.

Me Delaere nous a expliqué que ce n’est pas le cas, indique Émile Prono, ancien trésorier du CSE Earta Le Mans. ​Il nous a donc conseillé de l’assigner devant les prud’hommes, ce que nous allons faire, afin qu’il assigne à son tour l’AGS en référé pour l’obliger à nous verser nos indemnités ​.

Un blocage « inadmissible »

Les choses pourraient aller assez vite. Le mieux serait que le conseil de prud’hommes soit saisi du dossier dès la semaine prochaine​, indique Me Philippe Delaere, très remonté contre l’AGS.

En 33 ans de métier, je n’ai jamais vu ça, s’insurge le mandataire judiciaire. ​Les gens auraient dû être payés depuis un mois déjà. Mais pour qu’ils le soient, il va falloir que l’AGS soit condamnée​.

Selon lui, la position de l’organisme patronal dans le dossier Earta est purement politique. Le Medef veut mettre le système par terre parce qu’il estime qu’il coûte trop cher. Du coup, l’AGS bloque tous les versements. S’agissant de travailleurs handicapés, c’est inadmissible​.

La supra-légale sera versée

Seule bonne nouvelle pour les anciens salariés d’Earta qui, pour certains, se retrouvent dans une situation financière précaire : tous devraient toucher rapidement l’indemnité supra-légale 5 000 € négociée avec l’APF.

De quoi tenir en attendant le versement de leurs indemnités légales.

Source OUEST FRANCE.

Les Mauges. Une bouquinerie sur les marchés pour l’aide au handicap…

Le mercredi à Saint-Pierre-Montlimart, ou le mardi à La Chaussaire, deux communes déléguées de Montrevault-sur-Èvre, les clients du marché verront chaque mois Aux bouquins frappés 49, le stand de la délégation départementale de l’APF France handicap.

L’occasion d’une action solidaire en lui apportant des ouvrages, ou en lui achetant à petits prix ceux déjà collectés.

De gauche à droite : Yannick Lemoine-Maulny, Éloi Lallemand, Céline Lecas et Nathalie Le Morillon.

 

Mercredi après-midi, c’est jour de marché à Saint-Pierre-Montlimart, commune déléguée de Montrevault-sur-Èvre (Maine-et-Loire). On y retrouve habituellement un marchand de fruits et légumes, un fromager et un artisan boulanger.

Mais, ce mercredi 5 mai, on y remarque aussi tout un étal de livres et, derrière, quatre personnes actives et souriantes. « Je représente la délégation de l’APF France handicap, basée au 22, boulevard des Deux-Croix, à Angers. Elle regroupe 300 adhérents et une centaine de bénévoles », explique Yannick Lemoine-Maulny, responsable des actions associatives.

Nouveaux donateurs, nouvelle ressource

« Notre présence lors de ce marché est une première sur ce territoire, pour la collecte et la vente de livres, continue-t-il. En concertation avec la municipalité, nous nous donnons l’objectif d’être présents ici tout au long de l’année : le premier mercredi du mois à Saint-pierre-Montlimart ; le troisième mardi du mois à La Chaussaire. »

Il est venu avec Céline Lecas, chargée de la vie associative, et Nathalie Le Morillon et Éloi Lallemand, tous deux en service civique : « Le sens de l’action que nous tentons tous les jours de mener, est en direction des personnes handicapées à qui nous proposons un accompagnement individualisé. »

Avant la pandémie, bon nombre d’actions pour dégager des ressources financières étaient menées, comme la foire aux Jouets, à Angers, en plus des dons, lesquels représentent toutefois 90 % des fonds de l’association en Maine-et-Loire.

En mettant en place cette bouquinerie itinérante, baptisée Aux bouquins frappés 49, elle collecte des ouvrages dont les lecteurs veulent se séparer. « Nous les nettoyons, si besoin, et les classons par genre avant de les mettre à la vente entre 1 € et 8 €, en fonction de leur état et volume », précise Yannick.

« Une aide parfois vitale »

En rayonnant sur tout le département, le quatuor rappelle le but de cette action : « En cette période difficile, nous souhaitons nous reconnecter physiquement avec nos donateurs, nos acheteurs. Avec aussi les collectivités qui comprennent le sens de notre démarche, celle d’une aide parfois vitale aux handicapés. »

Les restrictions sanitaires passées, il sera alors possible de se rendre en boutique (en cours de réalisation), à Angers : « Il en existe déjà une en Vendée, à La Roche-sur-Yon, qui fonctionne très bien. »

Prochains marchés mercredi 2 juin, de 16 h à 19 h, à Saint-Pierre-Montlimart, et mardis 18 mai et 15 juin, de 16 h 30 à 19 h, à La Chaussaire.

Contact : 06 73 79 31 77 ; courriel à : aux.bouquins.frappes.49@gmail.com

Source OUEST FRANCE.

Handicap : en Moselle, la commune de Vitry-sur-Orne fait figure d’exemple en matière d’accessibilité…

A l’occasion de la semaine de mobilisation « Marches Attaque » menée par l’Association des paralysés de France (APF), France Bleu Lorraine Nord fait un focus sur le village de Vitry-sur-Orne.

Cette commune mosellane est citée en exemple par l’APF pour la mise en accessibilité de ses bâtiments publics.

La rampe d'accès à la mairie de Vitry-sur-Orne a été mise en place avant les années 2000.

 

A deux mois des élections régionales et départementales, l’Association des paralysés de France a lancé une semaine d’actions, baptisée « Marches attaque ». Elle vise à interpeller les élus et la population sur l’accessibilité, thématique qui doit être « remise à l’agenda politique » selon l’association. Car dans les faits, malgré la législation, il reste encore beaucoup de travail à faire pour rendre accessibles les bâtiments publics.

Bientôt des transports en commun adaptés ?

A Vitry-sur-Orne, on est sur le bon chemin. La commune mosellane est citée par l’association comme exemple, car elle fournit « un effort particulier de mise en accessibilité de sa mairie, de sa bibliothèque et de son centre social. » Une distinction qui flatte le maire, Luc Corradi. Depuis son premier mandat il y a une quarantaine d’années, les établissements recevant du public se sont progressivement transformés. Devant la mairie et l’accueil périscolaire, des rampes d’accès ont été installées. Un ascenseur est mis à la disposition des personnes en situation de handicap pour accéder à la bibliothèque depuis trois ans. « Cela nous a coûté 55.300 euros. Mais c’est le prix à payer et c’est tout à fait normal. Sinon on laisse les gens sur le bord de la route. »

Des aménagements qui ont facilité le quotidien de Suzanne Barbenson. Elle habite à Vitry-sur-Orne et se déplace en fauteuil roulant depuis 50 ans. Mais pour cette femme, qui est aussi responsable départementale à l’APF, il faut encore aller plus loin. Certains trottoirs, par exemple, sont encore trop étroits pour que les personnes en mobilité réduite puissent circuler. Quant à l’accessibilité dans les transports en commun ? C’est le point noir à Vitry-sur-Orne selon elle. « En Moselle, nous sommes la seule intercommunalité à ne pas avoir de transports adaptés. C’est le cas à Metz ou Sarreguemines, mais pas ici« , déplore Suzanne Barbenson. Elle estime donc avoir été suffisamment patiente alors que la loi sur l’accessibilité dans les transports date de 1975.

Une campagne électorale, « c’est le seul moment où les politiques entrouvrent leurs oreilles parce qu’ils sont encore plein de promesses et plein de rêves » regrette Desbonnets coordinateur de l’APF France Handicap Lorraine. « C’est toute la chaîne de circulation sur laquelle on veut attirer l’attention. »

« L’accessibilité commence à la sortie de chez soi pour une personne handicapée. Pas à l’entrée du bâtiment public, du commerce ou du centre de soins. »

“Ma Solution”

Vous avez repéré ou imaginé une solution pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie ? Avec “Ma Solution”, France Bleu vous donne la parole : partagez votre expérience, signalez les initiatives les plus utiles, faites vos propositions et donnez votre avis sur celles des autres. La solution, c’est vous ! ».

Source FRANCE BLEU.

Handicap : une nouvelle aide à la parentalité suscite espoir et réserves..

Depuis le 1er janvier, la « prestation de compensation du handicap » (PCH) qui finance des aides, humaines ou matérielles, s’applique aussi aux gestes à effectuer en tant que parent pour les personnes handicapées.

Handicap : une nouvelle aide à la parentalité suscite espoir et réserves

Chercher son enfant à l’école, donner le bain à bébé : certains parents en situation de handicap peuvent désormais obtenir une allocation pour se faire assister dans ces tâches du quotidien. Une innovation saluée par les associations, qui l’attendaient depuis longtemps mais qui en déplorent aussi les limites.

Avec cette « PCH parentalité », il s’agit d’éviter que « des personnes renoncent à devenir parents en raison de leur handicap », avait souligné l’an dernier Emmanuel Macron, en annonçant cette réforme.

« Insuffisante » et « inadaptée »

Ce nouveau dispositif « a le mérite d’exister, on le demandait depuis tellement longtemps ! », souligne Malika Boubekeur, de l’association APF France Handicap. En outre, il est « symboliquement important » car les personnes handicapées se voient ainsi reconnues dans leur rôle de parent, selon elle.

Pour autant, la nouvelle prestation est « nettement insuffisante » et inadaptée, dans ses modalités et ses limites, pointe Mme Boubekeur : d’une part car elle exclut un trop grand nombre de familles qui en auraient pourtant besoin, d’autre part car elle repose sur une logique de forfait, qui ne tient pas compte de la réalité du handicap des parents, et donc de leurs besoins réels.

Les bénéficiaires peuvent ainsi financer au maximum une heure d’aide humaine par jour lorsque l’enfant a moins de trois ans, puis une demi-heure par jour entre trois et sept ans, puis plus rien après le 7e anniversaire de l’enfant.

Selon une enquête récemment menée par APF, plus de la moitié des 94 personnes handicapées ayant répondu à un questionnaire disent avoir besoin d’être aidés en tant que parents. Pour autant, les deux tiers ne connaissaient pas la nouvelle prestation, très peu l’ont demandée, et 62 % n’y auraient de toute façon pas droit.

Personnes autonomes exclues

Pour toucher la PCH parentalité, il faut déjà être éligible à la PCH en général, et donc avoir besoin d’aide pour soi-même. Ce qui exclut les personnes plutôt autonomes mais qui auraient besoin d’assistance dans leur rôle de parents.

Atteinte d’une paralysie cérébrale de naissance, Audrey, 28 ans, a bon espoir de toucher la nouvelle prestation, avec effet rétroactif au 1er janvier. Actuellement, faute de solution satisfaisante, son petit garçon de cinq ans est placé dans un foyer, et elle ne le voit que le soir après l’école, en présence d’un éducateur. « Pour sa sécurité, je ne peux pas être seule avec lui, même la nuit », explique la jeune femme, déjà inquiète à l’idée que l’aide s’arrêtera lorsque son fils aura 7 ans.

Avec ce dispositif, le gouvernement « a pris le problème à l’envers », en proposant une aide « en fonction de l’âge de l’enfant, et non pas du handicap du parent », analyse Florence Méjécase-Neugebauer, maman en fauteuil roulant de deux enfants de 4 et 13 ans, et présidente de l’association Handiparentalité. Malgré toutes ces réserves, cette réforme constitue une « reconnaissance sociétale » importante, estime cependant cette militante.

Source SUD OUEST.

 

Une semaine de mobilisation pour APF France handicap…

Du 26 au 30 avril, APF France handicap se mobilise, partout en France, pour mener des actions en faveur de l’accessibilité.

Une semaine de mobilisation pour APF France handicap

 

C’est à l’occasion de la Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité, le 30 avril, que la délégation APF France handicap du Cher se mobilise. « Nous avons plusieurs thématiques chaque jour, indique Linda Gomant, représentante APF départementale. Il faut mener des actions pour rendre effectif le droit au logement car, à l’heure actuelle, ils ne sont pas conçus pour les personnes handicapées ».

Double direction et des projets pour APF France Handicap Cher et Indre

Plus de 50 % des communes du Cher hors la loi

« Garantir l’accès de toutes et tous aux services de proximité par l’accessibilité, c’est aussi ça l’accès à la citoyenneté », précise Pascal Bureau, membre du conseil départemental APF. Plus de la moitié des communes du département manquent d’accessibilité pour les personnes handicapées. « Certains bâtiments de la ville de Bourges ne sont pas (ou mal) accessibles. On est carrément face à un manque de volonté politique », se désole Linda Gomant.

Rendre les transports plus accessibles

57 % des arrêts de bus sont accessibles au sein de l’agglomération. Il y a toutefois des problèmes de fiabilité et de maintenance. Et de formation, estime l’APF. « Rendez-vous compte, les chauffeurs ne peuvent même pas m’aider à monter dans un bus, faute de formation et d’habilitation », confie-t-elle.

Fabrice Giordano, directeur territorial APF du Cher, rappelle : « Nous sommes tous concernés par le handicap. Cela peut arriver à tout le monde. »

Onze millions de personnes sont en situation de handicap (visible et invisible) en France, dont 10.5 millions vivent en société, chez eux. « Il faut sensibiliser au fait que nous vivons tous ensemble », précise-t-il. n

Pratique. APF France Handicap, 81, rue Ernest-Renan à Bourges.  Tel : 02.48.20.12.12.

Source LE BERRY REPUBLICAIN.

Handicap : 15000 briques, 50 heures de travail… une rampe d’accès en Lego installée à Charleville-Mézières…

APF France Handicap avait lancé une collecte de Lego à l’automne dernier.

L’objectif est rempli : plus de 15 000 petites briques ont été collectées et ont servi à améliorer l’accessibilité d’un bar de cette ville des Ardennes.

Les Lego utilisés pour construire cette rampe, installée devant un bar de Charleville-Mézières, ont été collectés par la délégation APF France Handicap des Ardennes. LP/Marie Blanchardon

 

Devanture bleu ciel, avec une double porte aux carreaux vitrés, la Bourbonade, bar situé dans une rue piétonne de Charleville-Mézières, a exceptionnellement ouvert ses portes, ce lundi, pour une installation inédite. Une rampe en Lego, baptisée RampEgo, a été mise en place par la délégation APF France Handicap des Ardennes. L’association avait présenté son prototype de rampe construite à base de briques colorées en octobre 2020 et une trentaine de points de collecte avaient été ouverts au même moment.

Sept mois plus tard, la première voit le jour grâce aux dons de Lego. « On a utilisé 15 000 briques, car elle fait 12 cm de haut et 80 cm de large. Ça a nécessité près de cinquante heures de travail par nos bénévoles, détaille Emmanuelle Pascal, chargée de développement. Le but, c’est de sensibiliser au handicap, mais aussi de soutenir un engagement sur l’accessibilité. »

L’opération prend une tournure nationale

Car la gérante du bar ne compte pas en rester là : son objectif est de faire construire une rampe pérenne quand elle aura obtenu le crédit pour poursuivre le chantier initié. « Jusqu’ici on se débrouillait, on portait les fauteuils avec les autres clients. Mais ça devenait compliqué, j’ai donc décidé de faire installer une rampe à l’intérieur du bar pour accéder aux toilettes que j’ai mis aux normes d’accessibilité aux personnes handicapées. Il me manque 40 000 euros pour finir, mais ma banque ne m’a pas suivie à cause du Covid. D’ici deux ans, j’espère y arriver. »

Quant à l’association APF France Handicap, elle donne rendez-vous à Reims en juin, puisque la ville a financé un premier projet de rampe. « Les restaurants, les écoles, les magasins nous sollicitent et on va devoir refaire un stock de briques Lego », souligne Emmanuelle Pascal. Dans les semaines à venir, l’opération va prendre une tournure nationale grâce à un partenariat mis en place avec la Mutuelle générale de l’Education nationale. Une cinquantaine de points de collecte de Lego vont ainsi fleurir en Auvergne-Rhône-Alpes, Paca, Centre Val-de-Loire, ou encore Normandie et Ile-de-France.

Source LE PARISIEN.

Handicap : un trompe-l’œil choc pour sensibiliser les passants à l’inaccessibilité de l’espace public…

Trottoirs trop hauts ou trop étroits, nombreux escaliers, circuler dans l’espace public s’avère encore souvent un parcours du combattant.

D’où l’opération #MarchesAttaque menée par APF France Handicap à Paris et dans d’autres grandes villes.

Cette énorme faille qui est apparue sur les marches de l'escalier qui mène au Sacré-Cœur n'est qu'un trompe-l’œil réalisé par un collectif d'artistes de rue pour dénoncer les contraintes auxquelles doivent faire face les personnes en situation de handicap. LP/Jean-Baptiste Quentin

 

L’événement n’a causé ni chute ni dégât matériel. Au réveil, les habitants du quartier du Sacré-Cœur à Montmartre (Paris XVIIIe) ont découvert l’un de leur escalier fétiche sous un jour nouveau. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un collectif d’artistes de rue s’est emparé des marches de la rue de la Bonne qui mènent vers la fameuse basilique, deuxième monument le plus visité de France. En trompe-l’œil, une large fissure recouvre désormais l’escalier historique. « C’est un arbre ? Une grosse racine ? », interroge Camilla, interloquée. Je n’y comprends rien mais c’est très joli », opine la sexagénaire qui se promène ici avec son chien tous les matins.

« On la voit de loin. Visuellement, c’est frappant ! », assure Corentin, son fils de 15 mois dans les bras avant de lire la petite pancarte explicative située à côté. « Je me fais souvent la réflexion que cette ville est mal faite pour les personnes âgées et handicapées », opine le jeune père. Mission accomplie pour l’association APF France Handicap (anciennement « association des paralysés de France ») qui entend, à travers cette œuvre de rue, sensibiliser les passants et les pouvoirs publics à la question de l’accessibilité de l’espace public.

Un collectif de street-artistes a réalisé ce trompe-l'oeil sur les marches de la rue Bonne du quartier Montmartre.

« Le chemin de nombreux citoyens reste semé d’embûches. Pour certains, c’est une forme d’exclusion de l’espace public. C’est un enjeu de société et de droits de l’homme et ça ne peut plus durer ! », martèle Pascale Ribes, présidente d’APF France handicap.

9 personnes sur 10 en difficulté lors de leurs déplacements

Escaliers, trottoirs trop hauts, trop étroits, encombrés, pavés, absence de bancs publics, entrées trop étroites, portes trop lourdes… l’association entend dénoncer toute forme d’entraves à la liberté de circuler qui peut se dissimuler sur le parcours des femmes enceintes, familles avec poussettes, personnes âgées et handicapées… Ce vendredi, l’opération suscitait même de petits débats de rue. « Cette ville, c’est l’enfer ! », lance Rebecca, 30 ans accompagnée, en poussette, de sa fille de 9 mois. « J’ai vécu à Londres et je peux le dire. La France a du retard sur ce type de sujets », assure-t-elle quand Camilla, elle, semble peu encline à voir sa rue changer d’allure : « Vous ne voulez tout de même pas installer des ascenseurs ici ? Il y a le funiculaire déjà ! ».

Source LE PARISIEN.


Ploeren. APF 56, une entreprise à la pointe de la performance…

Dans le cadre de l’appel à projet du plan de relance pour un soutien à l’investissement industriel des territoires les APF Entreprises 56, à Ploeren (Morbihan) se classent parmi les premiers lauréats.

Après la visite du site des APF Entreprises 56, la remise du trophée des lauréats des projets dans le cadre du plan de relance a récompensé la mission centrée sur l’emploi de personnes en situation de handicap, le dynamisme économique et le savoir-faire de la structure dont l’objectif premier est de donner aux travailleurs handicapés travail, accompagnement et dignité.

 

« Nous sommes bluffés », reconnaissaient Guillaume Quenet, secrétaire général de la préfecture et David Robo, président de Golfe Morbihan Vannes Agglomération (GMVA), jeudi, aux APF Entreprises 56. Ils étaient à Luscanen pour rencontrer Jean-Louis Berthou, directeur des APF Entreprises 56, lauréates des projets du plan de relance.

« Un engeu social »

« Notre visite de ce jour répond aux intérêts de production industrielle et à l’enjeu social autour du savoir-faire, précisait Guillaume Quenet. Après le dépôt des dossiers et leur examen, une aide de 310 000 € a été apportée aux APF 56 pour l’achat de nouvelles machines dans le secteur de la tôlerie particulièrement. Ils ont ainsi embauché de nouveaux travailleurs handicapés et augmenté leur clientèle. Notre passage est la confirmation de la valeur du travail effectué par rapport à un niveau normal. »

78 % des salariés sont travailleurs handicapés

« Pour nos clients, au fil des années, nous sommes reconnus dans nos domaines de production – tôlerie, blanchisserie, jardinage, maintenance de bâtiments et prestations tertiaires – comme toutes les autres entreprises de qualité », s’est réjoui Jean-Louis Berthou.

Créées en 1982, les APF Entreprises à Luscanen (Ploeren) s’étendent sur 2 000 m² dont 1 500 m² d’atelier industriel. Sur les cent douze salariés, 78 % sont travailleurs handicapés.

Chiffre d’affaires en hausse

Avec des secteurs d’activités variés – tôlerie fine, prestations tertiaires/saisie, numérisation, vidéo codage, maintenance, travaux de bâtiments, les APF, dont le chiffre d’affaires en forte croissance est de 5,81 millions d’euros, ont un objectif de mise en place d’un programme de certification reconnue, pour la montée en professionnalisation et garantir le respect des valeurs de l’entreprise adaptée et s de sa mission.

La visite de ce mercredi 21 avril 2021, menée par Rémy Clavier, commercial des APF, a permis de découvrir les activités et les liens avec les partenaires industriels : Chantiers Atlantique, Naval Group, Angie, Arkteos, notamment. « Nous avons un fort ancrage territorial : prestations auprès de 200 entreprises de la Région Bretagne (80 % de notre chiffre d’affaires) et nous cultivons des relations solides avec les institutions locales comme Pôle emploi, Cap emploi, Mission locale », concluait le directeur.

Source OUEST FRANCE.

Un Tour de France en tandem jusqu’à Pluvigner pour APF Paralysés de France…

Un Tour de France en tandem, plus facile à deux sur un vélo à votre avis ?

Le tandem Titouan Ewann

 

Ewann Le Nen et Titouan Bouché ont le coeur sur la main, un coeur de sportif. Ils ‘entrainent actuellement pour préparer leur « presque » Tour de France en tandem pour la bonne cause. Première question posée dans cet entretien : un Tour de France en tandem, plus facile à deux sur un vélo à votre avis ? Réponse de Titouan.

Le tandem Titouan Ewann

Début Juin, le duo Titouan-Awenn partiront pour rouler sur 2000 km en trois semaines. Au départ de Dijon, ils passeront par Lyon, Nice, Montpellier, Bordeaux puis la côte Atlantique avant l’arrivée à la maison à Pluvigner.

Le Tour de France en Tandem

C’est 100 km que Titouan et Ewann rouleront en moyenne par jour. Mais qui pédale en vrai sur le tandem ? A cette question posée avec le sourire, Titouan répond « les deux forcément ». Ils ont l’habitude d’épreuves réalisée à deux. Le défi, ils connaissent. La remorque qu’ils tracteront pour vivre en autonomie devrait peser une vingtaine de kilos.

A l'entrainement hors tandem

L’entrainement, ils en ont déjà dans les jambes. Des études de sport à Rennes pour Ewann, tout comme pour Titouan en fac de sports jusqu’à décembre dernier.

Les défis sportifs de Titouan et Ewann

Pour chaque étape, ils espèrent découvrir la France sous un autre angle. En vélo, il y a plus de proximité. L’équipage va faire causer avec les gens ou faire réagir sur les routes sur leur page Facebook.

Ils demanderont le gîte sur la route. Leur moteur ? C’est de rouler pour APF France Handicap.

APF France Handicap

La campagne de financement participatif bat son plein jusqu’à mi-juin.

Source FRANCE BLEU.