Moulins : manifestation pour qu’Intermarché libère ses places de parking réservées aux personnes handicapées…

Voilà plus d’un an que les places normalement réservées aux personnes handicapées sur le parking de l’Intermarché de Moulins (Allier) sont occupées par le stock de bonbonnes de gaz.

Après une manifestation, la direction promet de faire intervenir le prestataire avant la fin du mois.

Une trentaine de manifestants sont venus réclamer au supermarché de libérer les places handicapées occupées par des bonbonnes de gaz.

 

« Libérez nos places. » La banderole des manifestants emmenés par la délégation Allier de l’APF France Handicap est explicite, la situation aussi. Sous les rangées de bonbonnes de gaz alignées devant ce magasin Intermarché de Moulins (Allier), dépasse une partie du siglage au sol indiquant des places de parking réservées aux personnes handicapées. Places, de fait, inaccessibles.

« Il y a un soutien total des clients du magasin« , décrit Sandrine Raynal, la directrice territoriale de l’association qui décrit ces consommateurs en situation de handicap, obligés d’aller faire leurs courses plus loin, ou encore cette cliente qui fait désormais les courses pour son père handicapé puisque accéder au magasin devient trop contraignant pour lui.

Depuis plus d'un an, les places réservées aux personnes handicapées sont occupées par des bonbonnes de gaz devant cet Intermarché de Moulins.

 

Une situation réglée d’ici la fin du mois ?

Avant d’en arriver à manifester, l’APF France Handicap Allier dit pourtant avoir échangé avec la directrice de cet Intermarché. Le 8 mars dernier, elle a même reçu un courrier du préfet de l’Allier lui rappelant l’obligation légale de mettre à disposition des places pour les personnes à mobilité réduite. « C’est la première fois que nous avons une telle résistance« , assure Sandrine Raynal, la directrice territoriale de l’association.

La directrice du magasin, elle, explique que ces bonbonnes de gaz ont été déposées là malencontreusement à la fermeture de la station-service du supermarché, et assure qu’après les signalements, elle a relancé plusieurs fois le prestataire pour qu’il les déplace et promet que ce sera fait d’ici la fin du mois. La commerçante plaide la bonne foi et pour le prouver, s’engage à mobiliser des salariés, dès le vendredi 20 août pour libérer au moins une place de parking handicapé.

Source FRANCE BLEU.

 

Déceptions après le comité interministériel du handicap…

Les associations sont loin d’avoir été convaincues par le comité interministériel du handicap, qui s’est tenu à Matignon le 5 juillet 2021.

Un appel à manifester en septembre a même été lancé.

Déceptions après le comité interministériel du handicap

 

En réaction à « l’obstination [du gouvernement] dans son refus de la déconjugalisation de l’AAH », APF France handicap appelle à une manifestation le 16 septembre. La déception des associations vis-à-vis des annonces du 5comité interministériel du handicap, qui s’est tenu le 5 juillet, se traduira dans la rue, à quelques mois des élections présidentielles.

« Plus que quelques mois pour une politique du handicap enfin à la hauteur des enjeux », interpelle APF France handicap dans un communiqué de presse. L’association déplore « fortement l’absence de dispositions ambitieuses pour l’effectivité des droits fondamentaux » et estime que « les mesures déjà mises en œuvre et celles à venir sont loin d’être suffisantes au regard des situations dramatiques vécues par les personnes en situation de handicap et leurs familles ».

Ainsi de la PCH dont trop de personnes sont exclues « du fait de critères d’éligibilité trop restrictifs et encore inadaptés », de la PCH « parentalité » « encore loin d’être opérationnelle et adaptée aux besoins des parents en situation de handicap » et des mesures pour l’emploi « à concrétiser ». APF France handicap reconnaît la prise en compte de la vie affective et sexuelle et demande d’autoriser la création de services d’accompagnement à la vie sexuelle en France. Idem pour l’habitat inclusif et la montée en puissance de l’aide à la vie partagée, une « bonne nouvelle », pour laquelle « la coconstruction avec les personnes comme avec les associations est indispensable ».

« Rendez-vous manqué »

L’Apajh regrette un « rendez-vous manqué » et égrène les sujets de mécontentement : pas d’amélioration du statut et de la formation des AESH, pas de déploiement à grande échelle des Pial intégrant les équipes mobiles d’appui à la scolarisation, pas de revalorisation de tous les professionnels du secteur social et médicosocial ni de réponses concrètes pour mieux accompagner les jeunes en situation de handicap confiés à l’aide sociale à l’enfance…

Surtout, l’Apajh se dit « consternée quant aux choix faits notamment sur la PCH dont de trop nombreuses personnes en situation de handicap mental ou psychique sont exclues, ou le déni de démocratie lorsque le gouvernement a fait le choix de l’obstruction avec un vote bloqué, interdisant le débat, ne permettant pas la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé, et de ce fait l’autonomie des personnes en situation de handicap ».

La transformation des Esat saluée

Cependant, les associations sont unanimes quant au plan de transformation des Esat. L’Apajh estime que ce sont des « mesures qui vont parfaitement dans le bon sens, d’autant plus qu’elles proviennent d’une réelle concertation menée avec les acteurs engagés ». Paralysie cérébrale France se félicite des « avancées positives qui concourent à la sécurisation et aux dynamiques des parcours professionnels des personnes en situation de handicap ». Tout en regrettant que le gouvernement n’ait « pas retenu sa proposition de plateforme de parcours rassemblant tous les acteurs favorisant/accompagnant l’emploi sur chaque bassin de vie ».

Alors que le comité des droits de l’ONU examinera en août la politique du handicap de la France et à quelques mois de la présidence française de l’Union européenne, les associations restent « attentives ». Rappelons qu’une réclamation collective pour violation des droits fondamentaux des personnes handicapées, portée par plusieurs d’entre elles (APF France handicap, Clapeaha, Fnath, Unafam, Unapei), sera examinée cet automne par le Conseil de l’Europe.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

 

Handicap – APF – Plérin. « Sans les bénévoles, nous ne pouvons rien faire »…!

L’association APF France Handicap s’appuie sur de nombreux volontaires, afin de pouvoir réaliser ses différentes activités, l’antenne de Plérin (Côtes d’Armor) cherche de nouvelles personnes et a besoin de dons divers.

L’APF France Handicap organisait, jeudi, une première grande rencontre entre bénévoles et adhérents. Des thèmes de travail ont aussi été abordés.

 

L’association APF France Handicap s’appuie sur de nombreux bénévoles pour réaliser ses activités. Une rencontre avec les adhérents a permis de cibler les actions à venir à Plérin, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

« Sans les bénévoles, nous ne pouvons rien faire », ce constat est maintes fois répété au sein de l’association. Ce qui en dit long sur les besoins et difficultés des adhérents porteurs de handicaps, mais aussi des responsables de la gestion de la délégation.

Lors de la rencontre entre ces adhérents et les bénévoles, jeudi, une première pour la délégation départementale, des actions ont été ciblées. Plusieurs dizaines de personnes ont participé à cet échange qui s’est déroulé sous forme d’ateliers.

Les thèmes de réflexion ne manquaient pas. Guillaume Bellec, adhérent et représentant départemental au sein de l’APF, a insisté sur le besoin pour tous de se revoir. Pendant toute l’année passée, le Covid a fait beaucoup de mal : « Le bien-être apporté simplement par la présence d’autres personnes », est fondamental.

Un service vide-maison est proposé

Guillaume Bellec a fait part des questionnements des bénévoles : « Ils peuvent se retrouver dans des situations imprévues et se demandent quoi faire, à qui s’adresser en cas de problème »,

Dans d’autres circonstances, « l’accompagnement les conduit à rentrer dans la vie personnelle des personnes accompagnées. »

En fin de réunion, l’assemblée s’est mise d’accord sur des thèmes de travail, les ressources financières, les sorties, la sensibilisation au handicap.

Le soutien apporté par des bénévoles peut prendre plusieurs formes. Benjamin Assouline, chef de projets au niveau régional, rappelle aussi le besoin de ressources de l’APF. « La grande braderie du mois de juin a vidé le dépôt. Nous faisons de nouveau appel aux dons. »

Ils ont en effet toujours besoin de différents objets, vêtements, petits meubles, décorations, livres. De plus, « L’association propose un nouveau service, le vide-maison, indique le responsable. Il faut juste nous téléphoner pour l’organiser ».

Benjamin Assouline profite aussi de cette rencontre pour faire à nouveau appel aux bénévoles, « au local, pour le tri. »

APF France Handicap, contact au tél. 02 96 33 00 75.

Source OUEST FRANCE.

« La prise en compte du handicap est un enjeu de justice sociale qui concerne toute la société »…

Malgré la multiplication de mesures en faveur des personnes en situation de handicap, leurs conditions de vie n’ont cessé de se dégrader, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif de responsables d’associations.

Ils appellent à la mise en place d’une véritable politique inclusive qui prenne en considération tous les pans de leur vie.

« La prise en compte du handicap est un enjeu de justice sociale qui concerne toute la société »...

 

Tribune. En 2021, la France compte environ 12 millions de personnes en situation de handicap, soit près d’un Français sur cinq. Cependant, un grand nombre de ces personnes restent sans solution quant à l’accès à leur pleine citoyenneté et à leur autonomie. Depuis la loi « handicap » de 2005, les politiques en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap se sont multipliées, pourtant les objectifs définis par le texte sont encore loin d’être tous atteints.

Quand le gouvernement abandonne des millions de personnes au bord de la route, quels leviers reste-t-il pour se faire entendre ? L’Etat français est signataire de textes internationaux qui l’engagent, parmi lesquels la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées, adoptée et ratifiée par la France en 2010. Il est responsable de l’accès aux droits fondamentaux de chaque citoyenne, citoyen en situation de handicap.

Or, en France, un retard considérable a été pris depuis des années. De ce fait, les personnes en situation de handicap voient leurs conditions de vie se dégrader profondément. Le défaut de propositions de l’Etat français les laisse privées de leurs droits d’accès à des accompagnements adaptés, au logement et aux soins. Ces personnes, trop souvent exclues de la société, sont exposées à la pauvreté.

Une dégradation de la situation des handicapés

Leur droit à une protection sociale n’est pas respecté. Les familles, qui doivent assumer l’accompagnement de leur proche handicapé, sont quant à elles fragilisées socialement, financièrement, mentalement et physiquement. Des personnes dont la pandémie a aggravé la situation mais qui ont eu peu de place dans les discours politiques. Les observations du Défenseur des droits, publiées en mars 2021, démontrent encore une fois que les droits des personnes en situation de handicap et de leurs familles restent entravés.

Face au silence assourdissant qu’on oppose aux personnes concernées, en mai 2018, le Forum européen des personnes handicapées et inclusion Europe, soutenu par un collectif de cinq associations françaises – APF France handicap, Clapeaha, Fnath, Unafam, Unapei –, a déposé une réclamation devant le Conseil de l’Europe. Il attend aujourd’hui la décision définitive du Comité européen des droits sociaux.

Source LE MONDE.

 

Handicap : Environ 200 personnes manifestent pour une allocation indépendante des revenus de leur partenaire…

Une mesure détricotée par le gouvernement et la majorité, selon les associations.

Les personnes en situation de handicap peuvent perdre leur AAH si leur partenaire gagne plus de 2.000 euros de revenus.

 

Environ 200 personnes, dont de nombreuses personnes en situation de handicap, se sont rassemblées dimanche à Paris pour réclamer que le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) ne soit plus assujetti aux revenus du partenaire. « Je ne partage pas mon handicap, mon AAH non plus » ou « Fierté handi, mon AAH, mon autonomie », était-il ainsi écrit sur les nombreuses pancartes sur fond noir brandies par plusieurs d’entre eux, marchant ou roulant en cercle à l’appel de plusieurs collectifs et en scandant des slogans.

L’individualisation de l’AAH pour les personnes en couple est une mesure phare d’une proposition de loi qui sera discutée jeudi à l’Assemblée nationale. En commission, gouvernement et majorité ont détricoté cette mesure, inquiétant les associations : « A partir de 2.000 euros de revenus pour le conjoint, on n’a plus droit à l’AAH, s’insurge Pascale Ribes, présidente de APF France Handicap, sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Les ressources d’un conjoint ne font pas disparaître le handicap et on est ainsi à la merci de son compagnon. Déjà ils sont mis à rude épreuve et en plus ils doivent nous entretenir, c’est indigne ». Pascal Ribes a ensuite demandé aux députés LREM de ne pas voter ce texte : «C’est un débat qui dépasse les clivages politiques.»

Une avancée conservée en commission

Certaines pancartes accusaient ainsi Emmanuel Macron ou Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapés, d’être « handiphobes ». Au milieu des fauteuils roulants, des malades du VIH, des sourds appareillés ou encore des chiens d’aveugles, ainsi que des aidants, l’avocate Elisa Rojas qui souffre d’une maladie génétique provoquant une fragilisation des os a déclaré : « Même si on perd cette bataille, après avoir déjà perdu celle de l’accessibilité, on gagnera la guerre de l’autonomie. Pourquoi devrait-on choisir entre amour et justice ? »

« Je passe le plus clair de mon temps chez moi, entre mes quatre murs. Je ne travaille plus depuis quinze ans et je vis avec ma femme qui travaille et m’assiste, a raconté Dominique Barrot-Morigny qui souffre de sclérose en plaques. Si ça peut apporter un plus d’être là, tant mieux ». Dans son fauteuil, avec un bras dans le plâtre, l’homme de 60 ans est venu de Versailles. « On tente de mettre une dernière pression pour faire bouger les lignes. En plus, les femmes handicapées sont souvent plus victimes de violences conjugales », explique Fatima, handicapée moteur en fauteuil. La réforme a été amendée en commission mais a conservé une avancée : plus de 60 % des 150.000 couples dont le bénéficiaire de l’AAH est inactif conserveraient ainsi leur allocation à 903 euros, au lieu de 45 % des couples aujourd’hui. Créée en 1975, l’AAH est destinée à compenser l’incapacité de travailler. Elle est versée sur des critères médicaux et sociaux. Plus de 1,2 million de personnes en bénéficient, dont 270.000 sont en couple, pour une dépense annuelle d’environ 11 milliards d’euros.

Source 20 MINUTES.

Les associations APF France Handicap et AFM Téléthon alertent sur la baisse des prestations dans le Nord…

Les deux associations APF France Handicap et AFM-Téléthon s’inquiètent de la baisse des prestations liées au handicap dans le Nord.

Une baisse « unique » en France selon ces associations qui tirent la sonnette d’alarme à quelques jours des élections départementales.

Les associations APF France Handicap et AFM Téléthon alertent sur la baisse des prestations dans le Nord. Photo d'illustration

 

C’est un signal d’alerte lancé par les deux associations APF France Handicap et AFM Téléthon à quelques jours des élections départementales. Ces associations s’inquiètent de la baisse des prestations liées au handicap, dans le Nord, une baisse « unique en France », selon eux.

Une alerte lancée aux candidats aux élections départementales

Cette baisse des prestations serait due à un dispositif chargé systématiquement de réévaluer ces aides, et qui n’existe que dans ce département. Une double évaluation dans le Nord entraînerait systématiquement une baisse des prestations de compensation. Le conseil départemental explique avoir créé ce dispositif justement pour être plus juste dans l’attribution de ces droits. Philippe Legrand est délégué départemental de l’AFM Téléthon. Forcément pour ce membre de l’association AFM Téléthon, cette alerte lancée par les deux associations est bien calculée à quelques jours des élections départementales : « Il faut saisir les opportunité, nous sommes à quelques jours des élections départementales quand on sait que c’est le département qui a en charge ce genre de responsabilités et le budget d’allocation pour les prestations qui tournent autour du handicap. La volonté de l’APF était de sensibiliser l’ensemble des candidats aux élections départementales, malheureusement forcé de constater que les prestations de compensations du handicap on soit baissé ou annulé dans certains cas. Les montants de PCH ont baissé alors que les pathologies s’aggravent et que les personnes en situation de handicap prennent de l’âge. Nous souhaitons donc alerter les candidats. »

Le président du département du Nord est surpris

Pour Philippe Legrand, délégué départemental de l’AFM Téléthon, la baisse des prestations liées au handicap a forcement des conséquences pour les personnes en situation de handicap : « On sert le robinet, c’est une spécificité du Nord et je ne sais pas pourquoi. Les personnes porteuses de handicap font des choix de ne plus rien faire ou bien c’est l’entourage qui aide mais qui n’est pas professionnel. Quand on rajoute à cela la pandémie. Vous imaginez les personnes porteuses de handicap sont déjà isolées alors si une personne porteuse de handicap se voit diminuer ses droits alors qu’elle est déjà isolée, coincée chez elle. Ça n’arrive pas tous les ans mais tous les derniers dossiers qui sont arrivés malheureusement pratiquement tous ont été revus à la baisse. »

Sauf que le département du Nord est étonné de voir cette alerte lancée par les associations, selon Jean René Lecerf, président du département du Nord les chiffres ne sont pas mauvais : « Je suis très surpris dans la mesure où ce n’est pas les propos qu’ils ont tenus dans les innombrables réunions que nous avons en commun. De 2014 à 2020 nous avons une augmentation des prestations qui est de 34% sur la même période l’aide de l’Etat sur le financement de la prestation de compensation du handicap a diminué. Ce qu’on regrette tous, tous les départements réunis. Nous sommes prêts à en rediscuter longuement mais les chiffres sont des chiffres qui font de nous un des départements qui intervient le plus. » Le département du Nord laisse donc la porte grande ouverte pour discuter avec les associations. 

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap – INCLUDEO La première gamme TEFAL au design inclusif arrive sur le marché ! Vidéo…

Illustration concrète du Good Design Playbook – guide de bonnes pratiques pour la conception de produits et de services inclusifs – réalisée par le Groupe SEB en partenariat avec APF France Handicap, la gamme de petit déjeuner INCLUDEO de TEFAL est désormais accessible en ligne et dans les réseaux de distribution en France. 

Handicap - INCLUDEO La première gamme TEFAL au design inclusif arrive sur le marché !...

 

Une gamme conçue pour toutes et tous

La France compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap, soit 1 Français sur 6 (Source INSEE). Afin d’améliorer l’accessibilité de ses produits et services au plus grand nombre (ex : notices, apps, fonctionnalités des appareils etc.), le Groupe SEB intègre des personnes en situation de handicap, dès la conception, afin de détecter immédiatement et très concrètement les points de blocage ressentis au quotidien. Les produits de la gamme de petit déjeuner INCLUDEO ont donc été conçus pour être plus maniables, plus faciles et plus visibles. Par exemple, un jeu de contraste a été réalisé sur les couleurs, les boutons sont plus larges pour une meilleure maniabilité, les indicateurs de niveaux d’eau sont plus grands et les poignées sont plus ergonomiques. En partenariat avec HandiCaPZéro, les modes d’emploi ont été adaptés en caractères agrandis, en braille, en audio et en ligne. Ils seront mis à disposition gratuitement.
La gamme INCLUDEO sera commercialisée dans nos principaux réseaux de distribution, sur les sites de ventes en ligne et sur Tefal.fr

Le design inclusif au service d’une société inclusive

La démarche de design inclusif s’inspire de la diversité des personnes qui compose la société pour concevoir des produits et services à destination du plus grand nombre. Blessure, maladie, âge avancé, handicap situationnel, sont autant de situations qui doivent être prises en compte si l’on veut préserver aussi longtemps que possible l’autonomie des personnes dans leur vie quotidienne. Or, les standards actuels de fabrication ne prennent pas en compte ces différentes circonstances de handicap. En s’y préparant dès aujourd’hui, le Groupe SEB sera capable de proposer des solutions pertinentes pour répondre aux problématiques sociétales telles que le vieillissement de la population. Selon les projections de l’INSEE, en 2070, la part des plus de 65 ans pourrait atteindre 28,7 % de la population. 

Vincent Berry, Directeur Marketing de Groupe SEB France :

« Nous sommes heureux de voir se concrétiser la démarche de design inclusif avec le lancement de la gamme INCLUDEO qui a reçu un très bon accueil de la part de nos clients distributeurs. Faire la promotion du design inclusif, c’est œuvrer pour une société plus inclusive car améliorer l’accessibilité d’un produit pour les personnes en situation de handicap, c’est le faire au bénéfice du plus grand nombre. »

 

Source TEFAL.

Pour un « réflexe handicap » des candidats aux régionales en PACA…

Les handicapés veulent qu’on les entendent et pas seulement en période électorale! Adopter un « réflexe handicap » c’est se poser une question simple « avant chaque décision politique avons nous anticipé les besoins des personnes en situation de handicap? ».

Oeuvres de l'artiste Marie-Caroline Brazey alias MC Solaire - publication avec l'aimable autorisation de l'artiste

 

Avec l’oeil qui pétille Patrick Touchot et son épouse Michelle concèdent bien volontiers que les politiques savent parler aux handicapés en période électorale. Malgré la compétences des régions en matière de transports, les programmes des candidats en lice pour les régionales 2021 sur le handicap sont plutôt rares. Raison de plus aux yeux de notre couple d’azuréens pour se méfier « quand il y a de beaux programmes, il n’y a généralement pas grand chose derrière » et souvent « On nous drague pour notre vote! »

« ça sert à rien de promettre la lune si on ne peut même pas promettre d’aller dans la ville d’à côté! »

« Qu’on arrête les effets de manches et qu’on applique la loi! » Patrick et son épouse Michelle animent sur les réseaux la page Accessible pour tous qui compte 85 000 abonnés cumulés sur plusieurs plateformes. Il nous explique que la situation dans les transports est très compliquée pour les handicapés. En PACA sur le réseau de TER « certains trains sont accessibles » mais les handicapés ne peuvent descendre que dans des gares importantes, « mais pas du tout dans des gares secondaires ou des petites villes. »

Les gares comme les établissements qui reçoivent du public sont soumis à la réglementation de la loi de 2005. Normalement 10 ans après cette loi, en 2015 donc,  100% de ces lieux devaient être accessibles. A l’heure actuelle le taux d’accessibilité est de 50%, « sans doute beaucoup moins! » pondère Patrick, non sans ironie.

Michèle et Patrick Touchot

L’idée d’un « réflexe handicap » devrait être en place depuis longtemps dans les transports

« Pour un couple en fauteuil, il faut prendre deux TGV différents. » ll y a en effet rarement plus d’une place consacrée aux handicapés dans les trains. Michelle et Patrick sont obligés de prendre deux trains différents pour se rendre au même endroit. Il faut parfois passer plusieurs coups de fil à des interlocuteurs différents nous dit Alexandre. Il est bénévole à l’APF. Dès qu’il s’agit de se déplacer en train, en trams ou en bus « ce sont des aventures qui rappellent des scènes dignes du film Indiana Jones« , « quand on arrive à rentrer dedans! »

« C’est discriminant par le fait que tout est rendu compliqué »

« Absolument impossible de faire une activité sans tout prévoir très longtemps à l’avance!« . Avec une malice désabusée Alexandre nous confie qu’il a presque l’impression de vivre dans un autre monde. En ville l’absence de moyens adaptés au handicap est réellement une contrainte supplémentaire pour lui. « C’est une lutte et il faut être surmotivé ou bien entouré, sinon on ne sort pas« .

« Ma prison, c’est mon handicap et aussi le peu de moyens qu’on met à ma disposition »

Tout comme Patrick et Michelle, Alexandre décrit une vision alternative de la ville « _je vois les rues différemment parce que les rues sont difficilement accessibles, et je les choisis en fonction de cela ». Pour passer « il faut se mettre en danger et évoluer au milieu de la chaussée et des voitures« .

Les handicapés doivent réserver des transports spécialisés un mois en avance et prévoir la présence d’amis au départ comme à l’arrivée. Caroline Fieux de l’APF réalise régulièrement des tests dans les transports pour voir si les choses évoluent et manifestement le « réflexe handicap » est encore un voeu pieux. D’autant plus que les handicaps sont majoritairement invisibles. Les maladies dégénératives, des infections longues durée ou encore des pertes d’autonomie font que le handicap est omniprésent autour de nous.

Caroline et Alexandre

La ville doit donc s’adapter aux différents handicaps. Il suffirait de mesures très simples et de bon sens. « Rien qu’une sonnette située plus bas permet aux personnes d’avoir accès à des logements » explique Caroline Fieux. Il faut aussi des arrêts de bus adaptés. L’APF fait d’ailleurs de la formation pour des chauffeurs de ligne d’azur qui eux mesurent à ce moment précis combien « le réflexe handicap » est absent.

La question des logements adaptés est un des chantiers de l’APAJH06.  Olga Torelli préside l’Association Pour Jeunes Adultes et Handicapés des Alpes maritimes…. Ce n’est pas la 1ère fois que la fédération APAJH est obligée d’interpeller les candidats aux régionales et aux départementales. « Tous les candidats doivent avoir un programme sur le handicap« . « On a l’impression que ce n’est pas leur priorité »

C’est un problème pour les transports mais aussi pour l’insertion professionnelle et l’habitat des handicapés. « Il y a trop de dérogations à la loi de 2005 sur l’accessibilité des handicapés. Aujourd’hui il y a un sentiment de désarroi. » Aujourd’hui on envoie des handicapés en Belgique parce qu’il n’y a pas assez de places pour eux dans les structures spécialisées.

Le « réflexe handicap » se traduit concrètement par l’adaptations des locaux, changer la dimension des portes pour laisser passer les fauteuils par exemple. Pour les handicapés non-visibles. Il faut aussi mettre des signalétiques plus faciles à comprendre. Une partie des handicapés ne parviennent pas à les lire.

Tout le monde gagne à simplifier l’accès des handicapés au monde dit « valide ».

Ecrire un menu en FALC (Français Facile à Lire et à Comprendre) est un aménagement possible nous explique Caroline Fieux chargée de développement des actions associatives à l’APF. Décrypter un menu pour certain handicaps mentaux est loin d’être évident, il en va de même pour une fiche de salaire.  Tout le monde gagne à simplifier l’accès des handicapés au monde dit « valide ». Alexandre nous explique que les affaissements sur les trottoirs profitent aux vélos. Ce qui signifie que les aménagements en faveur des handicapés profitent à toute la société, s’il y a un minimum d’anticipation et de bon sens. « C’est même la façon la plus économique d’aménager la ville » ajoute-t-il.

« On ne veut pas voir les handicapés ! »

Benoit est déficient visuel et il a retenu une chose simple pour faire une meilleure place aux handicapés il faut d’abord être à leur écoute et accepter de les voir. Selon lui, rendre visible le handicap fait bouger les choses.

« Le réflexe handicap » c’est faciliter la vie des handicapés. Il n’y a pas que les candidats aux régionales et les politiques qui doivent l’acquérir. Benoit déplore par exemple que dans un supermarchés la majorité des gens le double sans aucun égard et qu’une trop faible minorité ne lui vienne en aide.

Pour Benoit « c’est réellement un problème général », plus des handicaps différents et donc « invisibles » seront reconnus et plus l’accessibilité sera naturelle. Si les automobilistes qui se garent indûment sur une place de parking sont sensibilisés et familiers de la présence des handicapés, les comportements changeront.

Benoit prend également l’exemple d’un feux rouge tricolore sonore mis en place à Amsterdam. Il sert en premier lieu aux handicapés visuels. Cette initiative sert aussi aux sourds qui voient le système fonctionner visuellement. Cette complémentarité des installations est un « réflexe handicap » utiles pour plusieurs handicaps différents, tout comme il est précieux pour les valides. Ces idées que « le réflexe handicapé » devient réellement possible.

Source FRANCE BLEU.

 

APF France handicap : ateliers gratuits en visio pour les Aidants en juin 2021…

APF France handicap continue la programmation de ses ateliers pour le mois de juin.

Six rendez-vous sont fixés.

APF France handicap : ateliers gratuits en visio pour les Aidants en juin 2021

 

Vous accompagnez un proche en situation de handicap, un proche âgé, une personne atteinte de maladie ? Vous êtes aidants. APF France handicap continue la programmation de ses ateliers pour le mois de juin :

Sous thème : Conter et se raconter

-Mardi 1er Juin de 17h à 19h : Atelier d’arthérapie – Explorer son identité d’aidant

-Samedi 5 juin de 10h à 12h : Atelier créatif – Dessiner son arbre de vie pour mettre en mots son parcours

-Mercredi 9 juin de 10h à 12h : Yoga – Visiter sa trame de vie

Sous thème : Regard croisé le rêve et le réel

-Samedi 19 juin de 10h à 12h : Arthérapie : Mes personnages intérieurs

-Samedi 26 juin de 10h à 12h : Développement personnel améliorer l’estime de soi

-Samedi 3 juillet de 10h à 12h : Développement personnel : Mes croyances, mes ressources

Modalités d’inscription? :

Pour vous inscrire. Un mail confirmant la demande sera envoyé. « Nous traiterons ensuite l’ensemble des demandes et vous confirmerons ensuite votre participation. Vous recevrez un mail pour vous connecter à une plateforme en ligne. (merci de vous connecter 30 minutes avant chaque session en cliquant sur l’onglet accéder).

Attention  : il vous faudra avoir internet, accès à une caméra et un micro sur votre ordinateur et un bon débit internet.

Pour soutenir l’action, « n’hésitez pas à adhérer à notre association, vous aurez accès à toutes nos formations, nos ateliers, nos conférences, nos sorties, nos groupes de paroles (en visioconférence et en présentiel), et cela pour 25 euros à l’année ».

Formulaire de dons en ligne d’APF France handicap (apf-francehandicap.org) 

Contact : Elise Martinez, 06 32 23 90 07 ; elise.martinez@apf.asso.fr

Source HAUTE PROVENCE.

Handicap : bientôt 1 000 services civiques pour promouvoir l’accessibilité des petits commerces…

Un millier de jeunes en service civique vont être recrutés d’ici fin 2022 pour inciter les petits commerçants à rendre leur établissement accessible aux personnes handicapées.

Handicap : bientôt 1 000 services civiques pour promouvoir l’accessibilité des petits commerces

 

Ces « ambassadeurs de l’accessibilité », qui travailleront en binôme, devront « sensibiliser » les établissements recevant du public (ERP), mais aussi les « accompagner » et les conseiller sur les aides auxquelles ils peuvent prétendre pour se mettre en conformité.

Pour apporter l’information « au plus près du terrain », les « ambassadeurs » seront recrutés par les collectivités locales, mais l’Etat prendra en charge 80 % de leur indemnité de 580 euros net par mois – comme pour tous les services civiques. Leur mission durera de 6 à 12 mois, à raison de 24 heures de travail par semaine minimum.

Échéance reportée à 2024

La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015. Mais une loi adoptée en 2015 a fixé de nouvelles échéances, en 2018, 2021 et 2024, en fonction du type d’établissements ou de services.

Environ la moitié des deux millions d’établissements recevant du public en France n’ont toujours engagé aucune démarche en ce sens. Il s’agit à 90 % d’établissements de proximité, c’est-à-dire des commerces « du quotidien », comme « le boulanger, le coiffeur, le tabac, le pharmacien », précisent les promoteurs du dispositif.

Carte de l’accessibilité

En parallèle de leur travail de sensibilisation, les « ambassadeurs de l’accessibilité » auront pour mission de recenser, pour chaque établissement visité, son niveau d’accessibilité, afin d’alimenter une base de données sur le site « Accès libre » https ://acceslibre.info.

Ce site doit fournir des détails utiles comme la présence, dans un magasin de vêtements, d’une cabine d’essayage accessible aux personnes en fauteuil roulant.

En avril, l’association APF France Handicap avait lancé une campagne de sensibilisation pour une « mobilisation générale » en faveur d’une plus grande accessibilité, soulignant que cette question ne relevait pas que des pouvoirs publics ou d’un cadre normatif, mais aussi de l’engagement de « chaque citoyen ».

Source SUD OUEST.