L’inclusion des personnes handicapées : un défi de taille pour les professionnels du médico-social…

Mardi 1er octobre 180 salariés de l’Adapei de l’Orne manifestaient devant le siège de l’association près d’Alençon.

En cause : la réorganisation de leur temps de travail.

Un bouleversement dû aux objectifs du quinquennat d’Emmanuel Macron.

L’inclusion des personnes handicapées : un défi de taille pour les professionnels du médico-social. © Nicolas Corbard

C’est une priorité du gouvernement. Un chantier, piloté directement depuis Matignon. Permettre aux personnes en situation de handicap d’étudier dans une école comme une autre, ou de travailler au sein d’une entreprise comme n’importe quel autre salarié. C’est ce qu’on appelle l’inclusion sociale.

Problème : il s’agit là d’une remise en cause totale de l’organisation des structures qui prennent en charge les personnes handicapées. Dans l’Orne, cette décision accentue le malaise des personnels du médico-social qui ont déjà le sentiment de travailler avec toujours moins de moyens.

Pour Sébastien Labbé, délégué CGT de l’Adapei de l’Orne,

« l’inclusion est impossible à mettre en place dans le département. Tous les enfants déficients mentaux ou autistes ne peuvent pas être intégrés dans une école ordinaire. Certains peuvent avoir un comportement violent par exemple. Et qui va les encadrer ? ».

Idem pour les adultes dans les entreprises. Selon le syndicaliste, «  les entreprises ne sont pas structurées pour accueillir ce public. Il va falloir créer des postes adaptés » Au 1er janvier 2020, les sociétés de plus de 20 salariés devront pourtant employer 6% de travailleurs handicapés. A l’échelle nationale, cela devrait représenter quelques 100 000 emplois supplémentaires.

Des objectifs très ambitieux

L’Adapei de l’Orne (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales) a pour mission d’accueillir, d’accompagner et de donner du travail à quelques 1200 personnes en situation de handicap. Elle emploie 800 salariés et génère 1600 feuilles de paie avec les contrats intermittents des personnes handicapées. C’est l’un des plus gros employeurs du département.

L’association gère des Esat (établissement et service d’aide par le travail), qui emploient des personnes handicapées, mais aussi des foyers d’hébergements, des IME (instituts médico-éducatifs)… Pour le président de l’Adapei, Thierry Mathieu, l’inclusion sociale est une bonne chose mais cela engendre un bouleversement de l’organisation du travail :

« Nous sommes un des principaux acteurs de l’accueil d’enfants en situation de handicap sur le département de l’Orne. Le virage inclusif est actuellement incompatible avec le statut de nos personnels tel qu’il existe. C’est une réalité »

L’inclusion scolaire par exemple demande un accompagnement plus important des enfants handicapés. Et les objectifs du gouvernement sont ambitieux. Aujourd’hui, selon l’Adapei, dans l’Orne 20% des enfants handicapés sont éduqués dans une école ordinaire. En 2020, cela concernera 50% des enfants, et 80% en 2022.

« Il y a des enfants et des familles dont les besoins d’accompagnement sont de 365 jours par an. Dans l’Orne, nous sommes très loin du compte. On est en moyenne sur 177 jours par an. Si les besoins augmentent il faut qu’on y réponde. Sinon, nous perdons de vue le sens de notre mission »

L’inclusion des personnes handicapées : un défi de taille pour les professionnels du médico-social. © NC

Travailler plus…

L’Adapei de l’Orne, qui a rencontré ces dernières années de grosses difficultés financières, est sorti de la zone rouge. Mais ces nouveaux objectifs vont lui demander encore plus d’efforts. C’est pourquoi, la direction remet en cause aujourd’hui un accord d’entreprise datant de 1999, au moment du passage aux 35 heures :

« Ces dernières années, nous avons masqués ce débat là sur l’organisation du temps de travail en regroupant les structures, en mutualisant. Cet accord a 20 ans. Nous ne sommes plus dans le même contexte de politiques publiques et de financements. Et ce n’est pas le prochain projet de financement de la sécurité sociale qui va nous rassurer. Il faut bouger. »

Le projet prévoit de supprimer les congés supplémentaires de certains salariés pour les harmoniser sur l’ensemble du personnel. Selon la CGT, cela reviendra à travailler 1607 heures par an contre 1582 aujourd’hui. Le nouvel accord prévoit une compensation financière sous forme de tickets restaurants ou d’aides à la mutuelle. Inacceptable pour Sébastien Labbé : « on veut nous faire travailler plus avec le même salaire ».

Pour Pauline Lampérière, secrétaire générale de la CFDT Santé sociaux de l’Orne, la situation est critique. Elle dénonce un management autoritaire et une « arnaque ». Depuis plusieurs mois, les congés maladies s’enchaînent du côté du personnel. La CFDT, syndicat majoritaire de l’Adapei, ne dispose même plus de délégué syndical, lui aussi en arrêt. Salariés et direction ont 13 mois pour s’entendre sur un nouvel accord d’entreprise.

Reportage de Nicolas Corbard et Guillaume Le Gouic:

Source FR3.

 

Ces lunettes dijonnaises vont changer la vie des déficients visuels…

Voici une invention 100% dijonnaise qui va révolutionner la vie des déficients visuels. Une paire de lunettes transforme en sons la présence d’obstacle, leur distance mais aussi leur déplacement.

Ces lunettes expérimentales vont bénéficier d’un financement de l’UNADEV pour être développées.

Le prototype de lunettes inventée par Maxime Ambard

Ce vendredi 4 octobre, c’est la journée mondiale des aveugles. L’une des difficultés quand on est déficient visuel, c’est la mobilité. Mais une invention dijonnaise pourrait considérablement aider les non ou mal voyants dans les déplacements prochainement. Il s’agit de lunettes qui permettent d’indiquer la présence et l’emplacement précis d’obstacles mais aussi leur sens de déplacement, et tout ça, grâce à des sons.

Une invention dijonnaise

On doit cet appareil à Maxime Ambard, enseignant chercheur à l’université de Bourgogne – Franche-Comté à Dijon. Il enseigne l’informatique à l’IUT de Dijon et travaille depuis six ans sur ce prototype dans les locaux du L.E.A.D, le Laboratoire Etude Apprentissage et Développement à Dijon.

Ces lunettes dijonnaises vont changer la vie des déficients visuels

Le principe

Maxime Ambard explique qu’une personne qui est non voyante va pouvoir avoir une information spatiale non pas à travers les yeux mais à travers ses oreilles.

« On a vraiment une information en trois dimensions » – Maxime Ambard, ingénieur

« On va essayer de détecter tout ce qui est mouvement et obstacle potentiels devant la caméra, et on va créer une source sonore sur chacun des obstacles qu’on va rencontrer. L’intérêt principal, c’est qu’on a vraiment une information en trois dimensions. C’est à dire qu’on sait rapidement si une chose est à droite ou à gauche, si elle est plutôt en haut ou bas vis à vis de la tête et si elle est plutôt proche ou éloignée », précise Maxime Ambard.

Bonne ou mauvaise invention ?

La présidente de l'association dijonnaise "Les yeux en promenade"  - Radio France

Pour savoir si ça fonctionne et si c’est un véritable « plus », la présidente de l’association dijonnaise de déficients visuels « Les Yeux en Promenade » a testé le prototype. Dominique Bertucat estime que c’est une excellente idée, car ce qui est important pour les personnes déficientes visuelles, c’est de pouvoir avoir accès à des éléments sur les obstacles pour ne pas les prendre en pleine face.

« Cela va permettre de ne pas faire référence qu’à la canne blanche » – Dominique Bertucat

Dominique Bertucat reconnait ainsi que sur son trajet quotidien pour aller chez elle, il y a plusieurs poteaux électriques, qu’elle essaie d’éviter avec sa canne blanche, et même en faisant attention, ça lui est déjà arrivé de buter contre l’un d’eux. « Ce système permettra d’identifier l’approche du poteau et donc d’être vigilante et plus détendue. L’appareil permettra aussi de ne pas faire référence seulement à la canne blanche. »  

Un projet reconnu au niveau national

Le développement de ces lunettes spéciales va bénéficier d’un sérieux coup de pouce de l’UNADEV, l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels. Elle va financer un ingénieur pendant un an grâce à une enveloppe de 50.000 euros. Dès la mise en place de ce projet, la Région et l’Université de Bourgogne Franche-Comté et le CNRS ont également apporté leur soutien.

Démonstration

Le résultat est assez bluffant, même si pour l’instant, ces lunettes n’en sont qu’au stade de prototype. On l’a testé avec la présidente de l’association dijonnaise de déficients visuels « Les Yeux en Promenade », Dominique Bertucat. Pour tous les mouvements, cela a été un sans faute. Dominique Bertucat est épatée.

Toulouse : Ils risquent la prison et une forte amende, des handicapés mettent en scène « l’enterrement » de leurs droits…

Des militants handicapés, convoqués en justice pour avoir pénétré sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac, ont célébré symboliquement l’enterrement de leurs droits.

Odile Maurin, présidente de Handi-social et activiste de la mobilité.

Le 24 mars 2020, ils seront jugés devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour l’ensemble de leur oeuvre. 14 militants « activistes » de l’association Handi-Social qui milite pour le droit à l’accessibilité des personnes handicapées sont convoqués ce jour-là pour avoir, entre autres, bloqué un TGV, ou encore pénétré avec une facilité déconcertante sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac le 14 décembre 2018. « Nous encourons jusqu’à cinq ans de prison et 18.000 euros d’amende uniquement pour avoir voulu défendre nos droits », assure Kevin Fermine, jeune étudiant en fauteuil qui a participé à l’épisode de l’aéroport.

Alors, ce mercredi, qui est aussi le jour de la Freedom Drive​ à Bruxelles, une journée européenne pour l’accessibilité, les « prévenus » toulousains ont organisé, avec leur cercueil en carton et des boulets en plastique aux poignets et chevilles, « l’enterrement de [leurs] droits » devant la station de métro Capitole.

Le cercueil où gisent les droits des personnes handicapées imaginé par les militants toulousains d'Handi-Social.

« Ces actions ont été menées contre la loi Elan, qui divise par cinq la construction de logements adaptés », rappelle Odile Maurin, la présidente de Handi-Social, elle aussi en fauteuil. « On peut bien me mettre en prison, j’ai passé dix ans enfermée chez moi avant de militer », ajoute-t-elle.

Source 20 MINUTES.

 

Haute-Saône : un aide-soignant soupçonné d’agressions sexuelles sur 13 personnes dans des Ephad…

Un aide-soignant, écroué en juin pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel sur quatre personnes dans un Ehpad de Haute-Saône, est suspecté d’avoir commis des faits similaires sur neuf autres victimes dans plusieurs établissements de la région, a indiqué jeudi le parquet.

Les premiers faits ont été dénoncés au sein de la résidence de personnes âgées de la Lizaine, à Héricourt.  Photo ER /Alain ROY

Les premiers faits ont été dénoncés au sein de la résidence de personnes âgées de la Lizaine, à Héricourt. Photo ER /Alain ROY

Cet aide-soignant de 60 ans, qui «nie formellement son implication et conteste l’ensemble des plaintes», sera présenté à un juge d’instruction jeudi après-midi en vue d’une mise en examen supplétive pour agressions sexuelles, a précisé le procureur de Vesoul, Emmanuel Dupic, lors d’une conférence de presse.

L’homme est suspecté d’avoir agressé sexuellement six personnes âgées de 75 à 90 ans, dont un homme, ainsi que sept collègues, dont une stagiaire de 16 ans, de 2013 à 2019, a précisé le magistrat. «Ce recensement n’est pas exhaustif. Compte tenu du mode opératoire, nous craignons qu’il y ait d’autres victimes», a-t-il ajouté.

Selon le témoignage «extrêmement difficile à recueillir» de ces personnes âgées et vulnérables, le suspect aurait agit pendant les soins qu’il leur prodiguait, profitant d’être seul avec elles, a expliqué M. Dupic qui a souligné la «sérialité» de ces agissements.

Les victimes ont été recensées dans cinq Ehpad différents situés en Haute-Saône, dans le Territoire-de-Belfort et dans le Doubs. Quand l’homme était licencié d’un établissement à cause de problèmes avec ses collègues ou de «signalements internes», il «retrouvait facilement du travail dans d’autres établissements», constate le magistrat.

«Avec les enquêteurs, nous avons été extrêmement surpris du fonctionnement de ces Ehpad qui n’ont jamais signalé les faits à la police ni prévenu son nouvel employeur», a relevé M. Dupic. «Ce sont des dysfonctionnements de nature à permettre la réitération des faits» dans la mesure où «la police et la justice n’ont pas été prévenues», a-t-il estimé. Les faits reprochés à l’aide-soignant sont passibles de sept ans de prison, a précisé le procureur. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Besançon.

Source LE FIGARO et EST REPUBLICAIN.

 

Un tee-shirt « je suis autiste » pour sensibiliser à sa différence…

Pour provoquer des échanges avec les personnes peu au fait des comportements que peut avoir son fils porteur de troubles du spectre de l’autisme, Estelle Galisson a fait fabriquer pour Dei’mon un tee-shirt avec l’inscription « ni mal élevé, ni capricieux, je suis autiste ».

Estelle Galisson a fait fabriquer un tee-shirt « éducatif » à son fils Dei’mon quand il était en CE2. Photo ER /Tony ROBIN

Pour Estelle Galisson, impossible d’oublier ce premier rendez-vous chez la psychologue pour enfants, alors que son fils Dei’mon est en CP. « La psy lui avait demandé ce qu’il ferait quand il serait grand, mon fils avait répondu qu’il voulait se jeter d’une falaise. »

Un premier choc, « même si on avait toujours senti qu’il était différent de nos autres enfants. Il faisait des crises à répétition sans raison apparente, s’auto-mutilait, mais d’un autre côté, avait un langage soutenu très tôt, des facilités pour beaucoup de choses ».

Le deuxième choc intervient au CMP (centre-médico psychologique). « Le médecin-psychiatre Edelson a été notre héros en posant enfin un diagnostic, celui de l’autisme, et en mettant en place un protocole. » Ce sera des séances chaque semaine au CMP, afin de travailler notamment « l’habileté sociale ».

« Prendre le taureau par les cornes »

« Au tout début, l’annonce de l’autisme est alarmante, atroce, parfois on craque, mais ce n’est pas la fin du monde », détaille la Touloise. « Élever un enfant autiste est un travail à plein temps. Mais il faut prendre le taureau par les cornes. »

C’est ce comportement qu’adopte Estelle Galisson quand son fils, alors en CE2, subit, « un trop plein de critiques, à l’école comme en extérieur ».

La maman fait alors fabriquer deux tee-shirts bleus, couleur symbole de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (2 avril). Pour Dei’mon, elle fait inscrire : « Ni mal élevé, ni capricieux, je suis juste autiste », et sur le sien, « Ni mal élevé, ni capricieux, mon fils est juste autiste ».

« Quand on va sur une aire de jeux, le tee-shirt évite les jugements hâtifs et permet d’ouvrir un dialogue ».

Estelle Galisson

La Touloise explique : « Au départ, ç’a été pour pousser un coup de gueule. Mais ensuite, le tee-shirt a pris une dimension éducative. » Aujourd’hui en CM2 à l’école Moselly, chapeauté par une AVS (auxiliaire de vie scolaire), Dei’mon continue de porter le tee-shirt régulièrement.

« Quand on va sur une aire de jeux, cela évite les jugements hâtifs et permet d’ouvrir un dialogue. À l’école, c’est une piqûre de rappel aux adultes qui auraient oublié de faire preuve de bienveillance. Et pour lui-même, c’est rassurant de porter ce tee-shirt dans les mauvais jours. »

Des progrès importants

Ce samedi 5 octobre, Dei’mon fêtera ses 10 ans. Après quatre ans de prise en charge, le petit homme au regard bleu-vert ne présente presque plus de comportements stéréotypés, l’un des troubles typiques d’un enfant autiste.

En CP, il passait des heures à s’isoler, caché sous la table. « Maintenant j’ai six copains, et une amoureuse », confie-t-il. « Plus tard, je veux me marier avec Laly. » Plus qu’une falaise, le petit Dei’mon et sa famille sont en train de gravir des montagnes.

L’association Asperger Lorraine fête ses 10 ans, les 4 et 5 octobre à Toul. Animations au centre Michel-Dinet, et conférence de Josef Schovanec, philosophe, écrivain, et « personne avec autisme », le 4 à 20 h 30 à l’Arsenal.

Source EST REPUBLICAIN.

A Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap se déroulera le 5 octobre…

Créé en 2003 par Benoît FLAHAULT, c’est le concours culinaire international dédié aux professionnels porteurs d’un handicap.

Ce grand événement gastronomique se tient chaque début d’automne depuis 17 ans au Lycée professionnel Sainte-Marie de Bailleul, il est organisé par l’assiette Gourm’Hand.

Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap

C’est la 17ème édition du Concours

En 1h30 d’épreuve, il invite une quinzaine d’équipes françaises et internationales à concourir autour d’un thème donné. Le jury, présidé par Guillaume GOMEZ et organisé en un maillage de grands Chefs, porte son attention tout autant sur la technique observée en cuisine que sur le visuel dans l’assiette et bien entendu sur les qualités des stimuli  goût, flaveur, odeur.

Si ce concours vise à valoriser le travail de personnes porteuses d’un handicap, il propose avant tout de mettre en avant de vrais professionnels aguerris et passionnés.

samedi 5 octobre de 08:00 à 17:30

Lycée professionnel privé sainte-marie

À propos :

L’Assiette Gourm’hand est un concours culinaire qui vise à valoriser le travail de professionnels porteurs d’un handicap mental. L’événement se déroule annuellement à Bailleul (59).

Organisé chaque année au Lycée Professionnel Privé Sainte Marie de Bailleul, le concours l’Assiette Gourm’Hand s’inscrit dans une démarche de professionnalisation et de reconnaissance.

Le soutien toujours plus fort de l’Académie Nationale de Cuisine donne à ce concours une ampleur nationale avec des établissements d’accueil venant de toute la France. Ils se retrouvent pour cette manifestation originale de valorisation du travail des personnes handicapées dans le milieu professionnel de la restauration.

Le regard doit davantage se porter sur la qualité des réalisations plutôt que sur une compassion devant le handicap.

La participation des chefs reconnus du monde gastronomique permet de restaurer une meilleure image du handicap et aussi de s’en faire une autre idée. Il est placé sous le Haut-Patronage de Monsieur le Président de la République et bénéficie du soutien particulier de l’ensemble de grandes associations culinaires et gastronomiques françaises.

Photos 2018 :

  Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap

Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap

Source FRANCE BLEU.

Un post illustré dénonce avec humour la situation désastreuse de certaines personnes autistes !…

Ce dessinateur (engagé pour l’inclusion des personnes handicapées ) illustre parfaitement le problème en France.

Cette petite fable fait réfléchir.

Sujet dénoncé par les associations et très peu entendu par le gouvernement.

Vaste débat donc …

Source FRANCE TV.

Handicap. Des mesures pour faire baisser le prix des fauteuils roulants… Des mesures pour les autistes…

Le budget de la Sécu 2020, présenté ce lundi, comprend des mesures destinées à faire baisser le prix des fauteuils roulants pour les personnes handicapées, notamment en permettant le remboursement par l’assurance maladie d’équipements d’occasion.

Handicap. Des mesures pour faire baisser le prix des fauteuils roulants

Présenté ce lundi, le budget de la Sécu 2020 inclut des mesures visant à faire baisser le prix des fauteuils roulants. Il s’agit de « proposer une offre de fauteuils roulants diversifiée et des prix plus attractifs », a précisé dans un communiqué le cabinet de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Pour ce faire, le gouvernement va introduire une nouvelle procédure de « référencement sélectif » des fauteuils éligibles à un remboursement par la Sécurité sociale, ce qui devrait conduire à une « mise en concurrence » des fabricants et donc à des prix plus bas.

Une filière de fauteuils d’occasion

Par ailleurs, les pouvoirs publics entendent « favoriser la réutilisation » de fauteuils roulants de seconde main, en autorisant leur prise en charge par l’assurance maladie et en « développant une filière », ce qui « permettra également de réduire l’impact environnemental » de ces équipements.

Réagissant à ces annonces, l’association APF France Handicap a indiqué que les personnes concernées « attendent des actes forts sur les prix des fauteuils roulants », remboursés par la Sécu moins de 600 € alors qu’ils peuvent coûter plus de 3 000 €.

L’idée d’une « mise en concurrence » des fabricants ne doit pas conduire à un « choix limité » de fauteuils, a mis en garde Malika Boubekeur, de l’APF, d’autant que les personnes atteintes d’un handicap moteur ont besoin d’un fauteuil adapté à leurs besoins spécifiques.

Besoin de garanties de sécurité

Par ailleurs, la création d’une filière de fauteuils d’occasion doit s’accompagner de garanties de sécurité, y compris en termes de « traçabilité des pièces détachées » et de « conditions de réparations », a-t-elle ajouté.

« Il ne faudrait pas non plus que la personne handicapée se retrouve contrainte de prendre un fauteuil d’occasion pour des raisons financières, alors que ce ne serait pas son choix premier », a-t-elle encore commenté.

Selon elle, si on « privilégie l’achat d’aides techniques d’occasion, au détriment d’achats neufs », on court le « risque de déstabiliser l’ensemble de la filière ».

Des mesures pour les autistes

Ce budget 2020 de la Sécu comprend une autre mesure à destination des personnes handicapées : elle s’adresse plus précisément aux quelque 550 adultes, atteints d’autisme ou d’un autre type de handicap, contraints chaque année de « s’exiler » dans un établissement spécialisé en Belgique, faute de place en France.

Pour « mettre fin » à ces « séparations subies », le gouvernement va débloquer 90 millions d’euros sur trois ans (dont 20 millions en 2020) pour développer des solutions d’accueil supplémentaires, principalement dans les régions les plus touchées par ces situations « d’exil » : l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et le Grand-Est.

Source OUEST FRANCE

« Il y a des jours où je n’en peux plus ! » Elisabeth, une aidante auxerroise…

Le Budget 2020 de la sécurité sociale est présenté mardi à l’assemblée nationale. Il va devoir prendre en compte de nouvelles mesures comme le congé indemnisé pour les aidants.

Cette dernière mesure est très attendue par les 11 millions d’aidants en France.

Elisabeth Degoix passe plusieurs heures par mois pour des formalités administratives pour son ami handicapé par un AVC

Le congés des aidants sera présenté mardi dans le cadre du Budget 2020 de la sécurité sociale. Cette mesure  doit permettre aux aidants de bénéficier d’une allocation journalière de 40 euros environ en cas de congés et cela pendant trois mois.

Un soutien bienvenu pour Elisabeth Degoix, une aidante auxerroise de 61 ans. Car depuis 3 ans, le quotidien d’Elisabeth, c’est une liste permanente de rendez-vous qu’elle doit prendre et de chose qu’elle doit faire pour Christophe, son ami de 45 ans : « Le matin, » dit-elle « vous vous levez, vous savez qu’il faut gérer les rendez-vous médicaux, les infirmières, l’accompagner par ce qu’il n’y a personne pour le faire »

J’ai perdu 300 à 400 euros de salaire par mois (Elisabeth)

Christophe est devenue hémiplégique et aphasique après un AVC ( Accident vasculaire cérébral) en 2016. Depuis,  il se déplace et s’exprime difficilement : « Dans la matinée, quand je sais qu’il est tout seul, je l’appelle car il y a des problèmes de chute et si il ne répond pas , je m’inquiète », raconte Elisabeth. Avec toutes ses obligations,  Elle qui  dans la vie  est  aide à domicile, a dû revoir son temps de travail avec les sacrifices financiers que cela comportent : «c’est sûr que de perdre 300 à 400 euros par mois, c’est quand même une somme considérable », explique t-elle.

Gérer les rendez-vous

Cette indemnité quotidienne d’une quarantaine d’euros pourrait donc lui apporter un certain confort pour se consacrer, notamment aux tâches administratives et au rendez-vous médicaux de Christophe : « Avec cette mesure, je pense que l’on peut arriver à gérer ses rendez-vous et tout concentrer sur deux ou trois jours, pour avoir un maximum à faire ces jours-là », se réjouit Elisabeth.

Ce congé rémunéré pour les aidants pourrait aussi lui permettre de préserver sa propre santé  car Elisabeth avoue:  « avec tout ça, vous êtes vidé, il y a des jours où je n’en peux plus ! ».

Source FRANCE BLEU.

Octobre rose : un mois de mobilisation contre le cancer du sein…

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme en France : 12 000 décès chaque année.

Mais seulement une femme sur deux se fait dépister. 

L’opération Octobre Rose va sensibiliser les femmes à un dépistage précoce et récolter des fonds pour la recherche et l’aide aux malades.

Octobre rose : un mois de mobilisation contre le cancer du sein.

Convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et faire progresser la recherche : ce sont les objectifs de la campagne de sensibilisation au cancer du sein « Octobre rose » qui débute ce mardi 1er octobre.

Le slogan 2019 : TOUS UNIS PAR UNE MÊME COULEUR.

C’est la 26ème année consécutive en France que cette campagne de lutte contre le cancer du sein est organisée par l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! ».

Tout au long de cet « Octobre Rose » de nombreux rendez-vous et animations artistiques, sportifs et culturels sont organisés pour récolter des fonds au profit de la recherche médicale et scientifique.
Les dons reviennent également aux associations qui aident et accompagnent les personnes atteintes du cancer.

Seulement une femme sur deux se fait dépister

Une femme sur huit risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie, d’où l’importance de se faire dépister tous les deux ans pour les femmes âgées de 50 à 74 ans.

En Nouvelle-Aquitaine, quelque  276 000 femmes ont fait une mammographie de dépistage en 2018.
Plus de 2 000 cancers sont dépistés chaque année.

Mais seulement une femme sur deux se fait dépister.
Le cancer du sein est pourtant le plus fréquent et le plus mortel chez la femme en France.

Chaque année, il cause 12 000 décès.

Affiche octobre rose 2019

Des actions dans toute la région,  plus de 150 en Gironde

C’est le Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle Aquitaine qui centralise désormais les actions menées durant ce mois d’Octobre Rose.
Plus de 150 opérations auront lieu rien qu’en Gironde.

Le coup d’envoi d’Octobre Rose sera donné mardi 1er octobre à Bordeaux.

Un village avec information et dépistage ouvrira à 16 heures place Pey Berland avec animation musicale et vernissage de l’exposition  des bustes de l’association Keep A Breast.

L’un des temps forts de ce mois rose à Bordeaux sera le Challenge du Ruban Rose, le 20 octobre.
Ce sera la 15ème édition de cette course de 7 km sur les quais de Bordeaux (en courant ou à pied).

Le Challenge ruban rose a réuni 12 000 participants à Bordeaux / © France 3 Aquitaine / Hélène Chauwin

12 000 coureurs y avaient participé l’an passé.

Source FR3.