Dyslexie, dyspraxie, dysphasie… comment détecter et guérir les DYS le plus tôt possible ?…

Comment aider les enfants qui souffrent de troubles de l’apprentissage comme par exemple la dyslexie, un trouble de la lecture et de l’écriture ?

La Journée des Dys est organisée tous les ans. Objectif : améliorer l’inclusion des Dys à l’école et dans la société.

Dyslexie, dyspraxie, dysphasie… comment détecter et guérir les DYS le plus tôt possible ?. © ALEXANDRE MARCHI - maxPPP

C’est quoi les Dys ?

Les troubles de l’apprentissage sont :

la dysphasie qui est un trouble du langage oral
la dysorthographie qui affecte la maîtrise de l’orthographe
la dyscalculie qui se manifeste lors de l’apprentissage de l’arithmétique
-les troubles de l’attention 

Parmi les Dys qui perturbent la scolarité, il y a aussi la dyspraxie qui impacte le développement de la coordination des mouvements.

Une Journée Nationale des Dys est organisée tous les ans pour informer le public. Le but est d’arriver à repérer les problèmes le plus tôt possible.
Ainsi, quand un enfant de 8 ans déchiffre mal les mots, n’aime pas lire, écrit avec difficulté et fait beaucoup de fautes d’orthographe, on ne dit pas « On attend, ça finira bien par venir » ou « Il est a déjà du soutien scolaire, c’est suffisant ».
Il faut en parler à son médecin.

Une fois les troubles identifiés, plusieurs dispositifs sont à la disposition des familles pour adapter la scolarité des enfants souffrant de Dys.

La réalité virtuelle pour se mettre dans la peau d’un élève dyslexique

« Du fait du caractère invisible de ce handicap, ces élèves sont rarement détectés. Lorsqu’ils le sont, le système éducatif a tendance à renvoyer au champ de la santé la responsabilité d’y apporter des réponses.

Les enseignants ne sont pas spécifiquement formés à prendre en charge ces troubles par une pédagogie adaptée et peuvent se sentir démunis, et dans certains cas, en nier le caractère véritable.

Pourtant, il existe des outils numériques, des ressources et des formations spécialisées qui permettent d’aider les enseignants à adapter leur pédagogie pour contourner ce handicap et offrir ainsi les mêmes chances de réussite à tous les élèves », indique le ministère de l’Education.

C’est dans ce cadre qu‘un dispositif de réalité virtuelle immersive, qui permet aux enseignants de vivre des situations de classe dans la peau d’un élève dyslexique, est en train d’être mis au point. 
Des tests ont été faits en Saône-et-Loire à l’école primaire Lucie Aubrac, à Blanzy, et au collège Jean Moulin, à Montceau-les-Mines.

Source FR3.

 

Organisation, nombre d’enfants, accompagnant d’élève… L’école inclusive, comment ça marche ?…

Au total, 400 000 enfants sont scolarisés en situation de handicap, de la maternelle au lycée.

Comment s’organise leur scolarisation en milieu ordinaire ?

Et quelles nouveautés depuis la rentrée ? Tour d’horizon.

Sur les 12,4 millions d’élèves scolarisés de la maternelle au lycée, environ 400 000 sont en situation de handicap (Photo d'illustration)

Comment fonctionne l’école inclusive ? Comment sont scolarisés les enfants en situation de handicap ? Et qu’est-ce que le gouvernement a mis en place depuis le début de l’année ?

Combien d’élèves concernés ?

Sur les 12,4 millions d’élèves scolarisés de la maternelle au lycée, environ 400 000 sont en situation de handicap. Ce nombre ne cesse d’augmenter depuis la loi de 2005, qui pose comme principe le droit à la scolarité pour tout jeune en situation de handicap.

Ces élèves sont scolarisés soit en « milieu ordinaire » (établissement classique), soit dans une Unité d’inclusion scolaire (Ulis), soit dans un établissement hospitalier ou médico-social (IME, Itep…).

En milieu ordinaire, leur nombre a triplé entre 2006 et 2019. Depuis 2018, 23 500 élèves supplémentaires ont une prescription pour disposer d’un accompagnant.

Les effectifs d'élèves en situation de handicap scolarisés de la maternelle au lycée.

Comment s’organise la scolarisation en milieu ordinaire ?

Les parents constituent un dossier pour que leur enfant soit aidé, dans la classe, par un AESH, un Accompagnant d’élève en situation de handicap (anciennement AVS).

La Maison départementale du handicap (MDPH) étudie le dossier (dans un délai de trois à six mois) avant d’attribuer ou non une notification d’accompagnement, qui précise souvent le nombre d’heures nécessaires à l’enfant (de 6 à 24 heures).

La notification est transmise à la direction académique de l’Éducation nationale qui recrute l’AESH.

Quoi de neuf depuis la rentrée ?

Selon le gouvernement, 4 500 AESH supplémentaires ont été créés en cette rentrée en équivalent temps plein. Ils ne sont plus recrutés en contrats aidés, mais en CDD de trois ans, renouvelables une fois, avant un CDI. Des cellules d’écoute départementales ont été mises en place pour répondre aux familles en 24 heures.

Des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pials) ont été créés pour « faciliter » l’affectation des AESH. « On ne dira plus à l’élève, tu iras à l’école quand tu auras un AESH. On lui dira : va à l’école, un AESH t’attend », avait promis le ministre Jean-Michel Blanquer, éveillant d’énormes espoirs chez les parents. Dans les faits, cette nouvelle organisation trouve ses limites.

Source OUEST FRANCE.

Auray. Petite enfance : un pôle pour former les professionnels au handicap…

Le nouveau pôle ressources handicap a été inauguré vendredi 4 octobre 2019, à Auray. Son rôle ?

Former les professionnels de la petite enfance du département à l’accueil des handicapés.

Sophie Rigal, directrice de l’accueil multi-activités d’Auray, sera la référente du nouveau pôle handicap et aidera les professionnels à se former.

Le nouveau pôle ressources handicap à destination des professionnels de la petite enfance a été inauguré vendredi matin, à Auray. Le but ? Permettre à la centaine de structures morbihannaises de se former pour accueillir des enfants handicapés dans les meilleures conditions.  Les enfants sont accueillis, mais il existe encore des freins , estime Sophie Rigal, référente du nouveau pôle.

Pour créer ce nouveau service, quatre associations ont travaillé de concert, dont les Pep 56 ou pupilles de l’enseignement public du Morbihan. Le budget de fonctionnement de 46 527 € à l’année est supporté par de nombreux organismes publics.  Nous avons encore du retard sur le problème du handicap. Et je pense que cette structure peut être un exemple au niveau régional , assure Jean Rémi Kerravec, conseiller départemental.

Auray. Petite enfance : un pôle pour former les professionnels au handicap

Le nouveau pôle compte s’appuyer, pour cette première expérience, sur le centre multi-accueil d’Auray. Car le centre Les Pépites est le seul du Morbihan à disposer de places réservées pour les enfants handicapés.  Cela représente un tiers de notre effectif, soit dix places , pose la directrice de l’accueil alréen. Ainsi, deux agents du centre partageront leur temps avec ce nouveau pôle handicap. Que ce soit sur place ou à l’extérieur.

En effet, les deux référentes du pôle pourront se déplacer dans les différentes structures, prêter du matériel et accompagner les professionnels dans leur démarche.  Rien n’est obligatoire, mais ça peut être un vrai plus pour certaines structures , estime Sophie Rigal. Ainsi, deux malles avec du matériel comme des jouets ou des documents sont à disposition des professionnels intéressés.  On va d’ailleurs commencer notre travail dès la semaine prochaine , se réjouit-elle.

Ce genre d’objets est utilisé à Auray pour accompagner les enfants handicapés.

Car au-delà de la formation, le but est bien de répondre aux demandes d’accueil des enfants handicapés, le plus rapidement possible, dans le Morbihan.  Cette méthode est dite inclusive. Elle permet d’intégrer les enfants handicapés dans toutes les structures. 

Et d’après la directrice du pôle multi-accueil d’Auray, les résultats seraient bluffants.  On a reçu un gamin qui était censé ne pas pouvoir marcher de sa vie. Quand il a dû partir à l’école, il l’a fait sur ses deux jambes , confie Sophie Rigal. Au point que les autres services ont surnommé le pôle multi-activité : Lourdes. À croire que le travail paie parfois autant que les miracles.

Source OUEST FRANCE.

Des gilets vibrants pour les déficients auditifs au Zénith d’Amiens…

Le Zénith d’Amiens vient d’acquérir un équipement spécial à destination des sourds et malentendants.

Grâce à des casques à induction osseuse et à des gilets vibrants, les déficients auditifs pourront désormais profiter pleinement des spectacles.

Les émotions se vivent en live au Zénith Amiens Métropole pour tout public, y compris les sourds et malentendants. Dorénavant 2ème Zénith en France équipé de gilets vibrants diffusant des vibrations sonores pour ressentir pleinement la musique. Renseignements à l’accueil du Zénith les soirs de concerts.

C’est le deuxième Zénith de France à s’équiper de la sorte. Depuis début octobre, le Zénith d’Amiens met à disposition du public sourd et malentendant des casques à induction osseuse et des gilets vibrants. Des technologies qui vont permettre aux déficients auditifs de profiter de tous les spectacles « live ». « On tenait absolument à ce que cet équipement soit disponible pour le premier concert de la saison, explique-t-on au Zénith. Chaque année, on réfléchit à de nouveaux aménagements et à de nouvelles technologies à destination du public qui ne peut pas venir chez nous. Et on a vu que cet équipement existe au Zénith de Nantes. »

Des sensations physiques qui complètent l’expérience visuelle

Le Zénith d’Amiens est en effet le deuxième de France à acquérir cette technologie après celui de Nantes. 10 casques à induction osseuse et 5 gilets vibrants sont mis à disposition du public sourd et malentendant.

Les fréquences transmises de cette technologie auditive et tactile procure aux sourds et malentendants des sensations dites « audio-physical » qui viennent compléter l’expérience visuelle.

Des partenariats avec des associations picardes

C’est une société de Strasbourg qui développe cette technologie. Des essais ont été pratiqués sur place auprès de personnes déficientes auditives et même d’enfants autistes. Mais le Zénith souhaite élaborer des partenariats avec des associations picardes pour avoir un retour plus direct. De nouveaux essais devraient être organisés fin octobre début novembre.

Ces casques et gilets vibrants sont mis à disposition du public concerné gratuitement sur pré-réservation, présentation de la carte PSH (Personnes en Situation de Handicap) et d’une pièce d’identité.

Source FR3.

Liste 2019 de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles selon Prescrire…

Pour la 7e année consécutive, la revue Prescrire a actualisé, dans son numéro de février, sa liste des « médicaments plus dangereux qu’utiles » qui sont « à écarter des soins ».

La liste 2019 recense « 93 médicaments (dont 82 commercialisés en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l’Union européenne ».

Liste 2019 de 93 médicaments plus dangereux qu'utiles selon Prescrire

« L’évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d’un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse et collective : recherche documentaire méthodique et reproductible, détermination de critères d’efficacité pertinents pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon leur niveau de preuves, comparaison versus traitement de référence, prise en compte des effets indésirables et de leur part d’inconnues. »

Ce bilan porte sur l’ensemble des médicaments analysés par Prescrire entre 2010 et 2018. Par rapport au bilan de 2018 :

  • 3 médicaments ont été retirés de la liste : l’un parce que retiré du marché (l’antibiotique télithromycine, Ketek) ; un autre parce que de nouvelles données sont en cours d’analyse par Prescrire (le médicament contre l’hypertension artérielle pulmonaire sélexipag, Uptravi) ; et un 3e parce que de nouvelles données ont montré que sa balance bénéfices-risques n’est pas nettement défavorable (l’anticancéreux olaparib, Lynparza). Les risques sont précisées dans le document PDF téléchargeable.(1)
  • 6 médicaments ont été ajoutés : la méphénésine (Décontractyl, Décontractyl baume) ; l’oxomémazine (Toplexil ou autre) ; le trinitrate de glycéryle en application locale (Rectogesic) ; l’acide obéticholique (Ocaliva) ; la cimétidine (Cimétidine Mylan ou autre) ; l’ulipristal à 5 mg (Esmya).

« Le plus souvent, quand un traitement médicamenteux apparaît souhaitable, d’autres options ont une meilleure balance bénéfices-risques que ces médicaments à écarter. »

« En situation d’impasse thérapeutique dans une maladie grave, il n’est pas justifié d’exposer les patients à des risques graves, quand l’efficacité clinique n’est pas démontrée », souligne Prescrire. « L’utilisation de ces médicaments dans le cadre d’une recherche clinique est parfois acceptable, à condition d’informer les patients des inconnues sur la balance bénéfices-risques et des objectifs de l’évaluation.  »

Dans un document PDF, Prescrire précise, pour chacun des médicaments de la liste, les raisons de l’évaluation négative et les alternatives préférables.

Voici la liste de ces 93 « médicaments plus dangereux qu’utiles » de ce bilan 2019 :

(Pour vérifier si un médicament se trouve dans cette « liste noire », vous pouvez utiliser les touches CTRL F [simultanément] pour faire apparaître un champ de recherche. Utilisez le nom de la molécule active qui se trouve sur l’emballage du médicament. Pour quelques médicaments, nous avons ajouté les noms commerciaux hors Europe, notamment canadiens et américains.)

Cancérologie – Hématologie
  • Le défibrotide (Defitelio), un antithrombotique autorisé dans la maladie veino-occlusive hépatique sévère
Antitumoraux
  • Le mifamurtide (Mepact), non commercialisé en France
  • Le nintédanib (Vargatef), non commercialisé en France
  • Le panobinostat (Farydak)
  • La trabectédine (Yondelis)
  • Le vandétanib (Caprelsa)
  • La vinflunine (Javlor)

Voyez pourquoi : 8 médicaments anticancéreux à éviter selon la revue Prescrire (2018)

Cardiologie
  • L’aliskirène (Rasilez, non commercialisé en France), un antihypertenseur inhibiteur de la rénine (Hypertension : l’aliskirène est à écarter, selon Prescrire – 2017)
  • Le bézafibrate (Befizal), un hypocholestérolémiant (anticholestérol)
  • Le ciprofibrate (Lipanor ou autre), un hypocholestérolémiant
  • Le fénofibrate (Lipanthyl ou autre), un hypocholestérolémiant
  • La dronédarone (Multaq), un antiarythmique
  • L’ivabradine (Procoralan), un inhibiteur du courant cardiaque IF
  • Le nicorandil (Adancor ou autre), un vasodilatateur
  • L’olmésartan (Alteis, Olmetec et associations), un antihypertenseur de la classe des antagonistes de l’angiotensine II (alias sartans)
  • La ranolazine (Ranexa), un anti-angoreux
  • La trimétazidine (Vastarel ou autre), substance aux propriétés incertaines utilisée dans l’angor
  • Le vernakalant (Brinavess), un antiarythmique injectable

Voyez : 11 médicaments cardiovasculaires plus dangereux qu’utiles : leurs risques et les alternatives et Hypertension : quels médicaments choisir selon Prescrire ? (2014)

Dermatologie, allergologie
  • La méquitazine (Primalan), un antihistaminique H1 « sédatif » et « atropinique » dans les allergies
  • La prométhazine injectable (Phénergan), un antihistaminique H1 dans l’urticaire sévère
  • Le tacrolimus dermique (Protopic), un immunodépresseur dans l’eczéma atopique
Diabétologie – Nutrition
Diabète
Perte de poids
Douleur – Rhumatologie
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Les coxibs:
    • Le célécoxib (Celebrex ou autre)
    • L’étoricoxib (Arcoxia ou autre)
    • Le parécoxib (Dynastat)
  • Les AINS suivants :
  • Le kétoprofène en gel (Ketum gel ou autre)
  • Le piroxicam (Feldène ou autre)

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces AINS : 7 médicaments antidouleur à éviter selon Prescrire (2016).

Voyez aussi, selon Prescrire : Les médicaments de premier choix contre les douleurs nociceptives modérées (2017) et Quels médicaments choisir contre la douleur (2015).

Arthrose
  • La diacéréine (Art 50 ou autre)
  • La glucosamine (Voltaflex ou autre)

Voyez : Médicaments contre l’arthrose : peu ou pas d’efficacité et effets secondaires (2015)

Myorelaxants
  • La méphénésine par voie orale (Décontractyl)
  • Le méthocarbamol (Lumirelax)
  • Le thiocolchicoside (Miorel ou autre)
Divers
  • La capsaïcine en patchs (Qutenza), dans les douleurs neuropathiques
  • Le dénosumab dosé à 60 mg (Prolia), ostéoporose
  • La quinine (Hexaquine, Okimus) dans les crampes
  • L’association colchicine + poudre d’opium + tiémonium (Colchimax)
  • L’association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol (Cortisal)

Voyez : 17 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles selon Prescrire (risques et alternatives)

Gastro-entérologie
  • L’acide obéticholique (Ocaliva), dérivé d’acide biliaire
  • La cimétidine (Cimétidine Mylan ou autre), un antihistaminique H2 autorisé dans divers troubles gastro-œsophagiens
  • La dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys et génériques), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens (voyez : 231 morts subites injustifiées annuellement en France – 2015.)
  • Le dropéridol (Droleptan ou autre), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens
  • La métopimazine (Vogalène, Vogalib), neuroleptique
  • Le nifuroxazide (Ercéfuryl ou autre), anti-infectieux intestinal
  • Le prucalopride (Resolor), apparenté aux neuroleptiques, traitement de la constipation chronique
  • Le trinitrate de glycéryle pommade à 0,4 % (Rectogésic), un dérivé nitré autorisé dans les fissures anales
Gynécologie – Endocrinologie
Ménopause
Fibromyomes
  • L’ulipristal à 5 mg (Esmya°)
Infectiologie
  • La moxifloxacine (Izilox), antibiotique
Neurologie
Maladie d’Alzheimer
  • Le donépézil (Aricept ou autre)
  • La galantamine (Reminyl ou autre)
  • La rivastigmine (Exelon ou autre)
  • La mémantine (Ebixa ou autre)

Voyez : Les médicaments anti-Alzheimer sont à éviter selon Prescrire (2015).

Sclérose en plaques

Voyez : Sclérose en plaques : médicament qui n’aurait pas dû être autorisé, celui à privilégier, ceux à éviter (selon Prescrire) et Éviter le natalizumab et l’alemtuzumab, conseille Prescrire (2014).

Divers
  • La flunarizine (Sibelium), neuroleptique, migraine
  • L’oxétorone (Nocertone), neuroleptique, migraine
  • La tolcapone (Tasmar), maladie de Parkinson

Voyez, selon Prescrire : Médicaments à choisir et à éviter lors d’une crise de migraine (2017) et Quels médicaments privilégier pour prévenir les crises de migraine (2014).

Ophtalmologie
  • La ciclosporine en collyre (Ikervis) dans la sécheresse oculaire avec kératite sévère
  • L’idébénone (Raxone) dans la neuropathie optique héréditaire de Leber
Pneumologie, ORL
Antitussifs
  • L’ambroxol (Muxol ou autre), mucolytique
  • La bromhexine (Bisolvon), mucolytique
  • L’oxomémazine (Toplexil ou autre), antihistaminique H1 sédatif et atropinique du groupe des phénothiazines avec des propriétés neuroleptiques
  • La pholcodine (Biocalyptol ou autre), opioïde
Divers
  • L’éphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • La naphazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • L’oxymétazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • La phényléphrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • La pseudoéphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Le tuaminoheptane, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Le tixocortol en pulvérisation buccale associé à la chlorhexidine (Thiovalone ou autre), corticoïde (maux de gorge)
  • Le mannitol inhalé (Bronchitol), mucolytique, non commercialisé en France
  • Le nintédanib (Ofev), inhibiteur de tyrosine kinases avec effet antiangiogenèse
  • Le roflumilast (Daxas), anti-inflammatoire, bronchopneumopathie chronique obstructive, non commercialisé en France
Psychiatrie, dépendances
Médicaments de la dépression

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces antidépresseurs : 7 antidépresseurs à éviter selon Prescrire (2019).

Antidépresseurs : quelques mises en garde de la revue Prescrire

Autres psychotropes
  • La dapoxétine (Priligy), éjaculation précoce
  • L’étifoxine (Stresam), anxiété
Sevrage tabagique

Dans un document PDF, Prescrire précise, pour chacun de ces médicaments, les raisons de l’évaluation négative et les alternatives préférables.

Source PSYCHOMEDIA.

Muriel Robin (Le Premier oublié) évoque la maladie de sa mère : « J’ai bu car c’était insoutenable »… Téléfilm ce soir…

« Je l’ai vécu avec une grande souffrance ». Ce lundi 7 octobre, TF1 diffusera un téléfilm événement en deux parties sur la maladie d’Alzheimer.

Des rôles particulièrement bouleversant pour les deux acteurs principaux : M Pokora et Muriel Robin, qui ont été touché directement par cette maladie.

L’humoriste se confie avec émotion.

Muriel Robin (Le Premier oublié) évoque la maladie de sa mère : « J'ai bu car c'était insoutenable »

C’est un téléfilm bouleversant que les téléspectateurs découvriront ce lundi 7 octobre sur TF1. Et pour cause, Le premier oublié – dont M Pokora et Muriel Robin sont à l’affiche – s’intéresse à un sujet fort : la maladie d’Alzheimer. Il s’agit du premier rôle pour M Pokora. C’est d’ailleurs le chanteur lui-même qui a tenu à adapter en film le roman éponyme de Cyril Massarotto. Il faut dire que c’est un thème particulièrement cher à son cœur, puisqu’il a fait face à cette terrible maladie. Il n’avait que 13 lorsque son grand-père a commencé à oublier.

Un tournage qui a sans doute été poignant pour ce futur papa. Mais aussi pour Muriel Robin à qui il donne la réplique. Elle aussi sait parfaitement de quoi elle parle, puisque sa mère en a été atteint, avant d’en décéder. Très pudique sur le sujet, l’humoriste confie avec émotion au Parisien : « J’ai vécu la maladie de ma mère avec une grande souffrance. Elle vous embarque, demande une attention permanente et rend un peu fou ». Tellement que Muriel Robin s’est noyée dans l’alcool pour tenter d’oublier ce drame. « Moi, j’ai bu car c’était insoutenable », révèle-t-elle, avant de préciser : « Aujourd’hui, c’est passé ».

Le premier oublié fait d’ailleurs figure de thérapie pour la compagne d’Anne Le Nen. « C’est comme si j’avais voulu, avec ce téléfilm, passer de l’autre côté, me mettre dans la peau de ma mère», analyse-t-elle. Mais ce film n’est pas uniquement fait pour ceux qui connaissent déjà Alzheimer. Selon Muriel Robin cela peut également permettre à briser un tabou. « Cette fiction peut servir à ce que les gens parlent de la maladie. Il y a vite un déni comme si on ne voulait pas la voir. Des petits signes peuvent alerter pour mieux anticiper », espère-t-elle.

Source GALA.

BESANCON – Sans aide pour le coucher, il dort sur son fauteuil roulant…!!!

L’infirmière qui s’occupait de Christophe Chastagnol, tétraplégique, depuis trois ans, a décidé de ne plus venir aussi tard le soir pour lui donner ses soins et le coucher.

Sans solution à l’heure actuelle, il doit compter sur le soutien temporaire d’une amie pour pouvoir aller au lit.

Sans aide pour le coucher, il dort sur son fauteuil roulant

Christophe Chastagnol est devenu tétraplégique suite à un grave accident de moto en 1994. Il vit avec ses parents à Besançon et occupe une aile aménagée de la maison. Il reçoit des soins infirmiers le matin et le soir. Il n’avait jamais rencontré de soucis jusqu’à présent, à part aux urgences de l’hôpital Minjoz au mois de juin 2018 , problème sur lequel la direction de l’établissement de soins s’était justifiée. La professionnelle qui s’occupait de lui pour le coucher a commencé à donner des signes de lassitude fin juillet.

« Elle parlait régulièrement de ses problèmes personnels avec notre fils », explique Bernard, le père. « Elle lui avait expliqué qu’elle ne pouvait plus venir aussi tard, à 20 h 30. Elle nous avait proposé une intervention plus tôt, entre 18 h 30 et 19 h. Pour nous, sa mère et moi, comme pour Christophe, c’était impensable. Il aurait fallu qu’il renonce à une partie de sa vie sociale et familiale. Nous avons refusé en lui demandant de nous trouver un remplaçant qui accepte de venir à ces horaires avant de nous quitter. »

Aucun infirmier ne veut ou ne peut venir les soirs au-delà de 20 h

Cela n’a apparemment pas été possible. Elle a envoyé un courrier en recommandé le 1er  août, puis un second qu’elle a remis en main propre à Christophe le 12 septembre, en compagnie d’une tierce personne inconnue, alors que ses parents étaient en vacances. « Il a fallu la prier de venir jusqu’à fin septembre », précise le père. « Elle a cessé les visites le 29, comme spécifié sur son deuxième courrier. Mon fils a dû dormir une nuit sur son fauteuil roulant. »

Christophe a perdu le moral pendant ces tristes événements. Aucun infirmier ne veut ou ne peut venir les soirs au-delà de 20 h. Les multiples démarches parentales auprès de l’organisme chargé de les mettre en relation avec des cabinets infirmiers n’ont pas abouti, malgré les réponses encourageantes d’un médecin-conseil qui promettait de faire le nécessaire dans les plus brefs délais. Mais Bernard Chastagnol n’est pas homme à abandonner la bataille.

« Une des amies de Christophe a la gentillesse de l’aider », poursuit-il. « C’est temporaire. J’ai écrit à l’ordre des infirmiers et au procureur de Besançon. Cette situation est ubuesque. J’attends à présent des actions concrètes. »

Source EST REPUBLICAIN.

Pont-sur-Yonne : un garagiste handicapé neutralise deux cambrioleurs….

À Pont-sur-Yonne, le gérant d’un garage de motos, handicapé, est parvenu à neutraliser des voleurs dans la nuit de mardi à mercredi.

Ils ont été placés en garde à vue.

Déjà victime d’intrusions, il s’est équipé d’une arme de défense et assume ce choix.

Vincent Harry a fait face à deux cambrioleurs dans la nuit de mardi à mercredi / © Sébastien Kerroux / France 3 Bourgogne

Dans l’Yonne, les cambriolages et tentatives de cambriolages se multiplient ces derniers mois. Dans la nuit de mardi 1er à mercredi 2 octobre, une nouvelle tentative de cambriolage a eu lieu dans un garage de motos à Pont-sur-Yonne.

Le gérant Vincent Harry, handicapé après un accident, a réussi à neutraliser les voleurs grâce à une arme de défense. Ils ont été placés en garde à vue. Quelques jours après les faits, il nous raconte.

Le 1er octobre, vous avez été victime d’une tentative de cambriolage aux alentours de 22h45. Que s’est-il passé à ce moment là ?
Vincent Harry : J’étais en train de faire des papiers. J’ai entendu un bruit, un bruit perçant dans la nuit, un bruit qui n’est pas normal. J’ai pris mon fauteuil roulant électrique, je suis descendu faire une ronde sur le parc. Là, je me suis mis debout et j’ai dit « levez les mains, arrêtez tout ».

Face à vous, il y avait deux hommes ? Que faisaient-ils ?
V. H. : Ils étaient en train de démonter une moto pour récupérer toutes les pièces qui étaient dessus.

Ce qu’il faut préciser c’est qu’à ce moment là, vous étiez armé et vous avez tiré.
V. H. : Oui j’ai dû tirer. J’ai tiré une première fois en l’air pour faire une sommation, pour prévenir que je ne rigolais pas. Donc ils se sont sauvés, ils sont passés par-dessus le mur. J’ai repris mon fauteuil, contourné le mur d’enceinte pour les retrouver à l’extérieur où je les ai sommés de s’arrêter. Et je les ai neutralisés durant un bon quart d’heure le temps que la gendarmerie arrive.

L'arme possédée par le garagiste. / © Claude Heudes / France 3 Bourgogne

L’arme en question, c’est une arme que vous avez le droit d’utiliser ?
V. H. : Oui c’est une arme que j’ai le droit d’utiliser. C’est une arme qui doit être utilisée dans l’enceinte privée. Ce sont des balles en caoutchouc propulsées par de la poudre. Ça peut blesser, ça peut immobiliser une personne un temps par des douleurs, mais c’est non-létal.

Vous ne craignez pas que votre geste incite d’autres personnes à s’armer à leur tour et à faire la même chose ?
V. H. : Vous savez, si aujourd’hui on arrive à neutraliser des gens qui sont nuisibles et les remettre à la justice, il y aura moins de problèmes et il y aura moins d’intrusions. Ce n’est pas faire justice soi-même, ce n’est pas ce que j’ai fait.

Je veux juste qu’on respecte le travail des autres, qu’on respecte une enceinte, une intimité, et que ça leur serve de leçon. Qu’ils ne recommencent pas parce qu’il y aura tout le temps des gens comme moi, et il y en aura malheureusement de plus en plus.

Il y a des commerces qui se font piller régulièrement, les gens en sont à un point où soit ils baissent les bras, soit ils deviennent fous. Mais effectivement, ce n’est pas à mettre dans toutes les mains ce genre de choses.

Quelle législation pour le port d’arme ?

Comme le précise le site service-public.fr, les armes sont réparties en quatre catégories, selon leur dangerosité. « La dangerosité d’une arme à feu s’apprécie en fonction des critères de répétition du tir et du nombre de coups tirés. À chaque catégorie correspond un régime administratif d’acquisition et de détention » :

  • Arme à feu et matériel de guerre de catégorie A : interdiction sauf dérogation
  • Arme de catégorie B : soumise à autorisation
  • Arme de catégorie C : soumise à déclaration
  • Arme de catégorie D : acquisition et détention libres

La classification précise des armes et leur appartenance à l’une ou l’autre catégorie est disponible en ligne.

Source FR3.

 

 

Participez à l’enquête sur « l’accessibilité pour tous » de l’Association des paralysés de France… A vos claviers !

En partenariat avec l’IFOP, l’Association des paralysés de France lance une grande consultation dans toute la France pour recueillir le ressenti de toute la population sur l’accessibilité en matière de déplacement, de logement, d’accès aux commerces, aux loisirs, etc.

Participez à l'enquête sur "l'accessibilité pour tous" de l'Association des paralysés de France

L’association des paralysées de France (APF) a besoin de vous. Il ne s’agit pas de donner de l’argent, mais de donner votre avis. L’APF réalise une enquête sur « l’accessibilité dans la ville » en partenariat avec l’IFOP.

Tout le monde peut participer, et donner son avis sur l’accessibilité dans les transports en commun, dans la rue, chez les commerçants, dans les administrations. L’association a besoin d’au moins 300 réponses par métropole pour que son enquête soit utilisable.

Vous pouvez aussi répondre pour votre commune de résidence même si ce n’est pas une métropole. Les résultats de cette enquête seront publiés au début de l’année 2020, en vue des élections municipales.

Source FRANCE BLEU.

SUPERBE VIDÉO – Une chienne handicapée folle de joie en découvrant son nouveau fauteuil…!!!!

La vidéo fait le tour des réseaux sociaux et ne manque pas de faire réagir : une chienne, handicapée aux niveaux des pattes arrières, devient folle de joie en découvrant le nouveau fauteuil que lui offre ses maîtres.

Une image à contre-pied de certains propriétaires qui abandonnent leurs bêtes.

La chienne américaine pressée d'aller faire un tour avec son nouveau fauteuil.

La scène se déroule aux États-Unis, mais est relayée chez nous sur Twitter par la Fondation Assistance Aux Animaux : une chienne handicapée des deux pattes arrières, découvre son nouveau fauteuil roulant. Une séquence émotion qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux.

Ce genre de dispositif pour offrir la mobilité aux chiens en situation de handicap peut coûter de 35 à plus de 400 euros selon les modèles.

Source FRANCE BLEU.