Franceinfo seniors. Journée nationale des aidants aujourd’hui dimanche 6 octobre…

L’enjeu de la journée nationale des aidants est de sensibiliser à ce phénomène, mais aussi d’informer sur les soutiens, propres à aider les aidants familiaux.

franceinfo seniors. Journée nationale des aidants aujourd'hui dimanche 6 octobre

Ce dimanche 6 octobre, c’est la journée nationale des aidants.

Soutenir les aidants dès aujourd’hui, les reconnaître, les informer et les épauler, c’est anticiper sur l’évolution du vieillissement de la population française, mais c’est aussi prévenir à grande échelle les situations d’épuisement, les burn-out, des situations de maltraitance ou de sur-mortalité.

Des initiatives voient le jour et soutiennent les aidants au quotidien

Exemple avec l’agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV), qui  travaille avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux pour favoriser le départ en vacances et l’accès aux loisirs du plus grand nombre. Elle réitère son soutien aux 11 millions d’aidants en France à l’occasion de la journée nationale des aidants. En effet, depuis plus de 10 ans, l’agence s’attache à soutenir le répit des aidants en proposant des séjours adaptés via son programme « Seniors en vacances« .

Chaque année, l’ANCV permet, à travers son dispositif « Seniors en vacances », aux personnes âgées de 60 ans et plus (55 ans en cas de handicap) de partir quelques jours en vacances pour se ressourcer, loin de leur quotidien.

« Seniors en vacances » s’adresse également aux aidants familiaux

En effet, depuis 2008, l’ANCV s’attache à soutenir le répit des aidants en proposant des séjours adaptés. Ils ont ainsi la possibilité de partir seul ou avec leur proche malade et de souffler un peu. Depuis sa création, plus de 15 000 aidants ont pu avoir un temps de répit grâce aux séjours « Seniors en Vacances ».

Le gouvernement souhaite développer une juste reconnaissance des aidants par la société. Le 3 juillet, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé un plan en faveur des aidants familiaux. L’une des principales mesures de ce plan est la création d’un congé rémunéré, destiné aux aidants qui doivent prendre soin d’un proche en situation de dépendance, mesure figurera dans le prochain budget de la sécurité sociale.

Mais quid de la formation ? Aux gestes, attitudes, paroles, qui participent de la prise en charge globale du proche dépendant ?

Jean Chéneau, fondateur de l’association Do it your sel, et parent d’une jeune fille polyhandicapée, présente un Manifeste des Aidants, et conduit un projet de plateforme vidéo fondée sur l’expertise des professionnels, illustrée par les personnes aidantes et les personnes dépendantes dont elles s’occupent.

Source FRANCE TV.

TÉMOIGNAGE – « Si on ne fait rien pour eux, 50% des aidants meurent avant la personne qu’ils aident ! »…

Alzheimer, sclérose en plaque, parkinson… Ce sont des maladies terribles pour les personnes qui en sont victimes.

Mais elles le sont tout autant pour les aidants qui les accompagnent dans leur quotidien.

Ce dimanche, c’est la journée nationale des aidants.

Aidants familiaux

En France, on estime qu’onze mille personnes sacrifient leur temps pour s’occuper d’une personne malade. Ce dimanche est leur journée nationale et c’est aussi l’occasion de rappeler que ces aidants doivent apprendre à se réserver des moments de répits. S’occuper d’une personne malade est en effet quasiment un travail à plein temps, souvent même épuisant. Mais s’avoir s’aménager des pauses, ce n’est pas facile.

Des profils très variés

« Les profils des aidants sont très variés », explique Tatiana Bertrand, la coordinatrice de la plateforme de répit de Sud Côte-d’Or / Dijon Métropole. « Il y a des couples, des personnes seules, des enfants, des conjoints, des voisins. La principale difficulté, c’est de pouvoir conjuguer leur vie, le fait de pouvoir s’occuper d’eux, prendre du temps pour eux, d’avoir des loisirs, et finalement d’être le mieux possible tout en s’occupant des malades »

En Côte-d’Or, il existe différentes solutions :

  • des groupes de paroles et un atelier « bien-être », proposés par l’association France Alzheimer 21
  • des séances de formations et d’informations, proposées par France Alzheimer 21, France Parkinson 21, France AVC 21, le CCAS de la ville de Dijon, le CESAM
  • des services de remplacement des aidants proposés par le service Relayage des PEP21
  • un café des aidants proposé par l’association REDESA et le CESAM
  • des entretiens téléphoniques ou physiques proposés par la plateforme de répit
  • -n entretien avec une psychologue proposé par France Alzheimer et la Plateforme de répit.

Attention danger

Très souvent, les aidants font passer la santé de ceux qu’ils aident avant la leur. Et les conséquences peuvent être terribles précise Gérard Laborier, le président de la FEDOSAD, la Fédération Dijonnaise des Œuvres de Soutien à Domicile. Il donne même un chiffre qui pousse à réfléchir. « En terme de santé, si on ne fait rien pour les aidants, 50% d’entre eux meurent avant la personne qu’ils aident ». « Il faut donc voir de quelle manière, on peut les aider à se ressourcer, à se restructurer. » 

Se retrouver seul pour tout gérer

Pierre a 81 ans. Depuis près de deux ans, il s’occupe seul de sa femme de 83 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis deux ans. Ses enfants sont loin de Dijon et donc il doit se débrouiller. Son quotidien se divise entre les courses, l’entretien de la maison, accompagner son épouse dans les multiples visites médicales et pour les activités avec France Alzheimer. Tout son temps y passe. Son principal souci, c’est qu’il n’arrive plus à trouver un moment pour lui, juste être tout seul.

Il y a un numéro unique pour plus de renseignement :  le 03.80.70.29.29. C’est celui de la plateforme de répit de Sud Cote d’Or – Dijon Métropole.

Source FRANCE BLEU.

Finistère : « Les chiens guides d’aveugles, ce sont nos yeux, notre vie. Respectez nos chiens ! »…

Un chien guide d’aveugle et son maître ont a nouveau été refusés dans un restaurant à Martigues, alors que la loi interdit ce type de traitement.

Dans le Finistère, l’association des chiens guides d’aveugles fait de la prévention pour éviter ces situations, mais il y a encore beaucoup de travail.

Marie-Noëlle Gonidec, déficiente visuelle, avec son chien guide.

On se rappelle de cette vidéo où l’on peut voir un chien guide retiré à son maître malvoyant au beau milieu d’un monoprix, à Marseille. C’était en octobre 2018. Nouvel épisode, ce vendredi 20 septembre 2019, cette fois-ci dans un restaurant de Martigues. Un non-voyant et sa chienne guide ont été obligés de quitter un restaurant.

Ce sont des incidents malheureusement fréquents pour les personnes mal-voyantes ou aveugles, alors que la loi est très claire : il est interdit de refuser un chien guide ou un chien d’assistance. Mais cette situation pèse, témoigne l’Association des chiens guide d’aveugle du Finistère.

Élisabeth, membre de l’association, a vécu un incident dans une supérette de Quimper, avec sa chienne Datcha….

« Les chiens guides d’aveugles, ce sont nos yeux, notre vie, respectez nos chiens« , demande Élisabeth, fatiguée de constamment devoir se justifier sur la présence de son chien.

Chauffeurs de taxis de Quimper

Marie-Noëlle Gonidec est déficiente visuelle depuis sa naissance. Elle a obtenu son premier chien guide, Stella, en 2003. Ça a été une véritable délivrance pour elle. Stella l’a aidée à retrouver de l’autonomie dans ses déplacements, et à créer du lien social. Mais la présidente de l’association des chiens guides d’aveugles du Finistère avoue avoir fait face à plusieurs freins. Elle évoque notamment des chauffeurs de taxis de Quimper qui ne voulaient pas la prendre avec son chien guide, à cause de l’odeur, ou des poils.

L’association fait de la prévention auprès des restaurateurs, des taxis. Elle avait d’ailleurs fait une action de sensibilisation dans le Monoprix de Brest, suite à l’incident de Marseille.

Source FRANCE BLEU.

Suspicion d’agressions en Ehpad : le recrutement en question…

14 signalements pour des faits d’agressions sexuelles et harcèlement sexuel entre 2013 et 2019, cinq Ehpad concernés dans un rayon de 25 km autour de Belfort.

Un aide-soignant mis en cause. Et une question en ligne de mire : celle du recrutement.

Le fonctionnement des Ehpad et le recrutement des personnels posent aujourd’hui question.  Photo d’illustration ER /Lionel VADAM

Depuis juin, les enquêteurs de la police judiciaire de Besançon ont reçu 14 signalements de huit personnels soignants et six résidents pour des cas présumés de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles. Des faits qui seraient survenus entre 2013 et 2019 dans cinq Ehpad francs-comtois répartis dans un rayon limité de 25 km autour de Belfort, lieu de résidence du suspect, un aide-soignant de 60 ans, mis en examen et écroué.

Comment, sur un si petit secteur, un soignant a-t-il pu continuer à être embauché malgré les signalements en interne ? Les directions étaient-elles au courant de ces signalements au moment du recrutement ?

Qualité du recrutement

En conférence de presse ce jeudi, le procureur de la République de la Haute-Saône, Emmanuel Dupic, a partagé son étonnement sur « le fonctionnement de ces Ehpad qui n’ont jamais signalé aux autorités de police des faits graves, de nature à favoriser la réitération des faits. Dans un contexte de manque de personnel, après son licenciement, il se faisait réembaucher ».

Hormis l’Ehpad de Désandans, aucun établissement n’a donné suite à nos demandes d’interview. Pascale Letombe, membre de la CGT santé action sociale du Doubs, estime, pour sa part, que le manque de personnel ne joue pas sur la qualité du recrutement. « Je ne pense pas que l’on prenne n’importe qui malgré la tension sur les effectifs : il faut un CV, une lettre de motivation, un diplôme. À l’hôpital, par exemple, on manque d’aides-soignants. Et pourtant, des personnes ne sont pas prises car elles ne correspondent pas au profil recherché ».

Transmission d’informations

Sur les transmissions d’informations au moment des changements d’établissements, la syndicaliste, agent hospitalier à Besançon, fait le distinguo entre fonction publique et privé. « Dans le public, c’est très réglementé. Quand on change d’établissement, si la personne est titulaire, le dossier administratif est transmis. Et normalement, entre établissements publics, les directions se téléphonent. »

Sur les cinq établissements concernés, quatre sont des établissements privés à but non lucratif. Celui d’Héricourt est public. C’est depuis ce dernier que les premiers témoignages sont arrivés au parquet. « Les fonctionnaires doivent fournir un casier judiciaire vierge. Et ont obligation de dénoncer les faits qu’ils constatent », précise la syndicaliste.

« Quand quelqu’un fait des bêtises, on n’a pas forcément envie que ça se sache pour ne pas nuire à la réputation de l’établissement ».

Pascale Letombe, membre de la CGT santé action sociale du Doubs

La procédure à suivre en cas d’incident grave

En cas d’incident grave, quelle est la procédure à suivre ? « On doit en référer à son supérieur direct, le cadre de service, qui doit, à son tour, en référer à l’administration de l’établissement. Dans les petits sites, c’est le directeur qui doit traiter l’affaire, faire remonter au siège social. Ils peuvent avoir envie de ne pas ébruiter certaines choses. Quand quelqu’un fait des bêtises, on n’a pas forcément envie que ça se sache pour ne pas nuire à la réputation de l’établissement », indique Pascale Letombe.

Troublée, elle se dit curieuse de voir « comment la justice va interroger les directions des établissements pour qu’ils rendent des comptes ». Ce jeudi, en conférence de presse, Emmanuel Dupic indiquait que le sujet était hors de propos dans l’immédiat.

Source EST REPUBLICAIN.

Blois : la Maison bleue, un lieu unique pour anticiper la perte d’autonomie due à l’âge ou au handicap…

Depuis 2013, la Maison bleue à Blois propose des solutions techniques pour adapter son logement à une perte d’autonomie.

Son équipe sera présente à la Pyramide à Romorantin pour des ateliers avec le simulateur de vieillesse le mardi 8 octobre pour le lancement de la Semaine bleue.

La Maison bleue propose 200 solutions pour faire face à la perte d'autonomie / © Marine Rondonnier -France 3 CVDL

De l’extérieur c’est une maison comme une autre, avenue Maunoury à Blois, avec des encadrements de fenêtres bleus.

A l’intérieur, ce sont plus de 200 solutions techniques qui sont proposées pour faire face à une perte d’autonomie liée à un accident de la vie, au vieillissement ou à un handicap.

La Maison bleue, avenue Maunoury à Blois / © Marine Rondonnier-France 3 CVDL

200 solutions techniques et un accompagnement personnalisé

Dans la Maison bleue chaque pièce est équipée de solutions techniques pour tous les budgets. Du placard qui se met à hauteur avec une télécommande, au petit objet qui permet facilement d’ouvrir un bocal, chemin lumineux, oreiller ergonomique, siège de douche relevable, prises électriques à éjection facile, vaisselle adaptée… L’idée de l’équipe de la Maison bleue est de proposer des solutions quel que soit le handicap ou la difficulté.

Plus qu’un logement témoin, c’est surtout un lieu où les personnes en perte d’autonomie et leurs aidants peuvent trouver des conseils auprès de l’ergothérapeute et de la directrice de la structure. « Nous sommes là pour les aider à choisir ce qui est le mieux pour eux selon leur budget. Nous les orientons pour les aides financières », explique Emilie Vandendriessche, l’ergothérapeute de la Maison bleue.

Une liste d’artisans sensibilisés à l’adaptation de l’habitat à la perte d’autonomie est proposée par l’équipe de la Maison bleue.

En 2040, 41 % de la population du Loir-et-Cher aura plus de 60 ans.

Dans le Loir-et-Cher, l’enjeu du vieillissement de la population est essentiel. En 2040, 41 % de la population aura plus de 60 ans.
La plupart des personnes âgées veulent bien vivre leur avancée en âge et rester vivre à domicile.

Quelques chiffres édifiants dans le Loir et cher :

  • 30% de la population a plus de 60 ans,
  • 12% ont plus de 75 ans,
  • 9 seniors sur 10 résident à domicile et souhaitent y rester le plus longtemps possible.
  • Plus d’une sur deux vit seule en majorité dans des logements individuels.
  • Dans le Loir-et-Cher une grande majorité de seniors est propriétaire.
  • 83 % des ménages de plus de 65 ans sont propriétaires ( 80% dans la région et 75 % en France métropolitaine)

La Maison bleue créée par le Conseil départemental du Loir-et-Cher en 2013

Les dépenses consacrées à l’autonomie dans le Loir et Cher représentent 54,6% du budget départemental des solidarités soit 47,3 millions pour les politiques en faveur des personnes en situation de handicap et 58,2% pour les personnes âgées.Le Conseil départemental du Loir-et-Cher a décidé de créer cette maison unique dans la région Centre-Val de Loire afin de limiter le nombre de chutes et de permettre aux personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie de rester le plus longtemps possible à domicile. Par ailleurs, les solutions techniques proposées permettent de soulager les aidants.

La Maison bleue :

32.4 avenue Maunoury 41000 Blois
Tél. 02 45 50 55 25
Jours et heures d’ouverture : visites guidées du lundi au vendredi sans rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30 
Pour les groupes, sur rendez-vous de 9 h à 12 h 30

Source FR3.

Deux entreprises de la Côte d’Azur imaginent des lunettes connectées pour aveugles et malvoyants…

La technologie au service des personnes malvoyantes ou aveugles.

Grâce à des lunettes connectées, elles pourront se déplacer sans canne ou chien pour les guider.

On fait le point sur les réalisations en cours sur la Côte d’Azur.

Un prototype de lunettes connectées dite "intelligentes" doté d'une caméra. / © Ellcie Healthy

Des caméras installées dans la monture filment l’environnement. Les lunettes connectées « intelligentes » analysent la scène. Des informations sont transmises à la personne aveugle ou malvoyante pour lui permettre de se déplacer sereinement et d’éviter les obstacles.

Guidé par la voix

L’entreprise B2boot est installée à Valbonne. Sur son site internet, elle se présente comme proposant « la technologie IA au service des personnes malvoyantes ».

Son président et fondateur Olivier Stoltz-Doublet nous explique qu’il a commencé à travailler sur un nouveau projet avec son équipe. L’objectif est de guider vocalement les personnes malvoyantes et les aveugles.

Comment ? Grace à une application à installer sur smartphone. La personne porte les lunettes équipées de caméras, reliées à son smartphone. L’application transmet des consignes vocales dans une oreillette pour le porteur.

Les lunettes connectées de la société B2bot. / © B2bot

Cette startup est hébergée dans l’incubateur Paca-Est de Sophia-Antipolis, son projet est financé en partie par la Banque Publique d’Investissement France.

« Oui, c’est un plus pour se déplacer. Une personne de notre association les a essayés, cela semble bien fonctionner » explique Michelle Muller , présidente de l’association Valentin Haüy Alpes-Maritimes ouest.

B2boot a contacté l’association Valentin Haüy Alpes-Maritimes ouest qui s’occupe des aveugles et des malvoyants. Elle a pu tester le produit comme nous l’explique sa présidente Michelle Muller : « Oui, c’est un plus pour se déplacer. Une personne de notre association les a essayés, cela semble bien fonctionner« .

La commercialisation de ces lunettes est prévue pour fin 2020 et devrait coûter quelques centaines d’euros selon leur fabricant.

Il existe déjà une paire de lunettes connectées sur le marché mais son prix reste élevé, entre 3 600 et 4 600 euros. La vidéo publicitaire de ces lunettes connectées commercialisées par l’entreprise Orcam :

Guidé par impulsions sur la peau

Une autre société développe des lunettes connectées dites « intelligentes » pour guider les aveugles et malvoyants. Ellcie Healthy est basée à Villeneuve-Loubet, elle est déjà connue pour ses lunettes connectées qui luttent contre l’endormissement au volant.

Ces lunettes sont déjà commercialisées en France et dans le monde. Elles ont même reçu un prix de la Sécurité Routière.

Grâce au travail réalisé sur ces lunettes, est né un nouveau projet appelé Artefact. Il s’agit de transmettre des informations aux personnes aveugles ou malvoyantes par stimulations mécaniques sur leur environnement.

Les nouvelles lunettes de ce projet sont équipées de caméras qui filment à 360°. Les informations contenues dans les images sont transmises à un boîtier à peine plus gros qu’une montre et ce boîtier retranscrit les informations à l’aide de stimulations mécaniques.

L’ouïe est aussi sollicitée avec un son qui guide l’utilisateur et dont les bips s’intensifient quand la personne se rapproche d’un obstacle. Cela fonctionne un peu comme les bips de recul sur une voiture.

Le modèle le plus avancé des lunettes connectées Ellcie Healthy pour malvoyants. / © Ellcie Healthy

« Nous travaillons avec le  laboratoire public LEAT, basé à Sophia-Antipolis et avec d’autres laboratoires spécialisés en ergonomie » précise Philippe Peyrard, président de Ellcie Healthy et Andréa Castagnetti, directeur de la recherche.

La Maison des Sciences de l’Homme et de la Société Sud-est participe aussi à cette expérience ainsi qu’Initiative of Excellence (IDEX) de l’université Côte d’Azur.

Ces lunettes connectées intelligentes devraient elles aussi coûter quelques centaines d’euros. C’est un projet qui a vu le jour il y a un an, Ellcie Healthy a prévu de les commercialiser dans environ deux ans.

Source FR3.

 

 

A Nice, un lieu de soutien pour les aidants…

« L’Adresse des aidants » a ouvert ses portes aujourd’hui à Nice. Une quinzaine d’associations y proposent une aide psychologique et administrative aux personnes aidant un proche malade.

A Nice, un lieu de soutien pour les aidants. 7 rue Trachel, L'adresse des aidants inaugurée ce vendredi après-midi

A Nice, 50.000 personnes accompagnent régulièrement un proche malade à titre non professionnel. Elles cumulent parfois une activité salariée. L’épuisement et la charge mentale se transforment souvent en maux physiques.

Pour les soutenir, les orienter, les écouter, la Ville de Nice a imaginé un lieu solidaire. « L’Adresse des aidants » regroupera de nombreuses associations parmi lesquelles La Ligue contre le cancer, France Alzheimer ou encore le Groupement des Parkinsoniens des Alpes Maritimes. Le lieu a été inauguré ce vendredi après-midi par le maire de la Ville, Christian Estrosi, en présence du comédien Michel Boujenah parrain du projet. La maison des aidants sera ouverte tous les jours de 9h30 à 12h45 et de 13h30 à 18h au 7 rue Trachel.

Une journée portes ouvertes dimanche

Sur place, des parents ou enfants qui s’occupent d’un proche se réjouissent de pouvoir se confier et trouver du répit auprès de bénévoles et professionnels. « On pourra par exemple s’inscrire à des chorales et ça pour moi c’est du répit ! C’est important pour nous de rencontrer d’autres aidants, » s’exclame Luis Piatti qui aide son fils schizophrène depuis plus 20 ans, avant d’ajouter dans sa langue natale : « Mal comune, mezzo gaudio » (à mal commun, joie à moitié retrouvée).

« L’Adresse des aidants » sera notamment coordonnée par l’association Accompagnement et Répit des Aidants (ARA). Sarah Nakam est psychologue bénévole de l’association, elle reçoit quotidiennement des aidants à bout de souffle : « Il y a beaucoup de mineurs qui accompagnent un proche malade. Les problématiques qui se mettent en place peuvent engendrer des troubles pour leur vie future. »

Une infirmière de l’association ARA sera également sur place tous les jours. Une journée portes ouvertes est organisée dimanche de 9h30 à 18h à l’occasion de la journée nationale des aidants.

  • « L’Adresse des Aidants » 
  • 7, rue Trachel à Nice Ouvert de 9h30 à 12h45 et de 13h30 à 18h 
  • Tel : 04 97 13 57 77

Source FRANCE BLEU.

Maladie d’Alzheimer. Un essai clinique prometteur va être lancé sur l’Homme …

L’Agence nationale de sécurité du médicament a donné l’autorisation à la société Alzprotect, basée à Loos (Nord), près de Lille, de mener un essai clinique de sa molécule AZP2006 auprès des humains, après plusieurs années de recherches, concluantes, sur des souris.

La société Alzprotect va débuter un essai clinique de son candidat-médicament AZP2006. (Photo d'illustration)

Viendra-t-on à bout de la maladie d’Alzheimer ? Tandis qu’un « essai clinique sauvage » mené près de Poitiers, a été interdit, une entreprise du Nord de la France poursuit, en toute légalité, ses recherches.

Alzprotect, fondée en 2007, à partir des travaux du Dr André Delacourte, pionnier de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, et du Pr Patricia Melnyk, experte en chimie médicinale, vient d’obtenir le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour mener un essai clinique de son candidat-médicament AZP2006.

Une maladie orpheline très proche d’Alzheimer

Cette molécule est utilisée depuis plusieurs années sur des souris, pour traiter la paralysie supranucléaire progressive, une maladie orpheline et neurodégénérative dont les mécanismes sont très proches de la maladie d’Alzheimer. Quelque 50 000 personnes souffrent de la paralysie supranucléaire progressive, contre près de 50 millions de malades d’Alzheimer dans le monde.

Cet essai clinique, qui débutera en octobre, sera mené au CHU de Lille et à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, à Paris. Pendant un an, 36 patients atteints de paralysie supranucléaire progressive recevront alternativement un placebo et la molécule AZP2006. Objectif : tester leur tolérance au candidat-médicament et évaluer l’impact du traitement sur plus de vingt marqueurs de la maladie.

« Une solution qui a fait ses preuves sur les animaux »

« Dans le monde, plus de 400 essais sur la maladie d’Alzheimer ont été réalisés, tous infructueux, résume le docteur Philippe Verwaerde, PDG d’Alzprotect, interrogé par La Voix du NordNous sommes les premiers à proposer une solution qui a fait ses preuves sur des animaux. Nous sommes impatients de démarrer les essais sur des patients humains. »

« On a traité des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé qu’on a complètement rétablies », assure encore Philippe Verwaerde, dans Les Échos.

Premiers résultats en 2021

L’entreprise de 8 salariés, basée à Loos (Nord), dans la banlieue lilloise, a réussi une première levée de fonds de 14 millions d’euros en 2018 et en vise une deuxième, à l’international, si l’essai clinique est concluant. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2021.

Viendra-t-on à bout de la maladie d’Alzheimer ? Tandis qu’un « essai clinique sauvage » mené près de Poitiers, a été interdit, une entreprise du Nord de la France poursuit, en toute légalité, ses recherches.

Alzprotect, fondée en 2007, à partir des travaux du Dr André Delacourte, pionnier de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, et du Pr Patricia Melnyk, experte en chimie médicinale, vient d’obtenir le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour mener un essai clinique de son candidat-médicament AZP2006.

Une maladie orpheline très proche d’Alzheimer

Cette molécule est utilisée depuis plusieurs années sur des souris, pour traiter la paralysie supranucléaire progressive, une maladie orpheline et neurodégénérative dont les mécanismes sont très proches de la maladie d’Alzheimer. Quelque 50 000 personnes souffrent de la paralysie supranucléaire progressive, contre près de 50 millions de malades d’Alzheimer dans le monde.

Cet essai clinique, qui débutera en octobre, sera mené au CHU de Lille et à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, à Paris. Pendant un an, 36 patients atteints de paralysie supranucléaire progressive recevront alternativement un placebo et la molécule AZP2006. Objectif : tester leur tolérance au candidat-médicament et évaluer l’impact du traitement sur plus de vingt marqueurs de la maladie.

« Une solution qui a fait ses preuves sur les animaux »

« Dans le monde, plus de 400 essais sur la maladie d’Alzheimer ont été réalisés, tous infructueux, résume le docteur Philippe Verwaerde, PDG d’Alzprotect, interrogé par La Voix du NordNous sommes les premiers à proposer une solution qui a fait ses preuves sur des animaux. Nous sommes impatients de démarrer les essais sur des patients humains. »

« On a traité des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé qu’on a complètement rétablies », assure encore Philippe Verwaerde, dans Les Échos.

Premiers résultats en 2021

L’entreprise de 8 salariés, basée à Loos (Nord), dans la banlieue lilloise, a réussi une première levée de fonds de 14 millions d’euros en 2018 et en vise une deuxième, à l’international, si l’essai clinique est concluant. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2021.

Source OUEST FRANCE.

Sur les podiums, Daisy-May s’affranchit du handicap…

À 9 ans, la jeune handicapée anglaise a défilé pour la Fashion-Week, à Paris et New York ! Dimoitou t’en dit plus.

Daisy-May avant le défilé de la marque Lulu et Gigi, à la Fashion Week de Paris, la semaine passée.

Daisy-May Demetre a un rêve. La petite Anglaise de 9 ans veut devenir mannequin. Elle a déjà défilé avec de nouveaux vêtements, lors de grands événements de mode ! Daisy-May n’est pas comme la plupart des mannequins. Elle est née sans certaines parties de ses jambes. Alors, elle se montre sur le podium avec ses prothèses !

Daisy-May souffre d’une maladie qui a affecté les os de ses jambes à sa naissance. Elle a été amputée deux fois. Elle porte des prothèses en plastique et en métal. Avec, elle peut courir, sauter et même faire la roue ! (Regarde la vidéo.)

Daisy-May est mannequin depuis plus d’un an. « J’aime les cheveux et le maquillage », a-t-elle expliqué. Défiler lui permet de porter ses vêtements préférés : des robes longues et fluides. La jeune fille a ajouté qu’elle aimait « voyager et rencontrer de nouvelles personnes ».

Et Daisy-May a fait beaucoup de voyages. Au début du mois dernier, elle s’est envolée pour l’Amérique pour participer à la Fashion Week de New York ! Elle portait des vêtements d’une créatrice pour enfants du nom de Lulu et Gigi. La société a dit qu’elle était la première enfant ayant subi une double amputation à défiler. « Je me sentais fière de moi et excitée », se souvient Daisy-May.

 

Après New York, Daisy-May est venue en France, pour la Fashion Week de Paris le week-end dernier ! Elle a participé à un spectacle dans une salle au sommet de la Tour Eiffel. Elle a pris la pose devant les photographes, avant de partir pour sa prochaine aventure : l’école, lundi !

À chaque défilé, Daisy-May a prouvé que la beauté se déclinait sous toutes ses formes et tailles. Et elle a partagé quelques conseils pour les enfants qui ont des rêves. « Faites ce que vous pouvez faire, a dit Daisy-May. Et n’abandonnez jamais ! ».

Source OUEST FRANCE.

 

Grenoble : un exosquelette révolutionnaire a permis à un tétraplégique de remarcher…

Thibault, un jeune homme de 28 ans tétraplégique, a pu remarcher grâce à une neuro-prothèse.

Une première mondiale. Les résultats de l’essai clinique seront présentés, lundi 7 octobre, au centre de recherche biomédicale Clinatec, à Grenoble.

Grenoble : un exosquelette révolutionnaire a permis à un tétraplégique de remarcher

Les résultats d’un essai clinique, mené en juin 2017 sur un patient tétraplégique qui a pu remarcher grâce à une neuro-prothèse, sont publiés vendredi 4 octobre dans la revue scientifique américaine The Lancet Neurology. Les résultats seront ensuite présentés à la presse lundi 7 octobre, au centre de recherche biomédicale Clinatec à Grenoble, en Isère, rapporte France Bleu Isère.

L’étude a été menée sur Thibault, un homme de 28 ans, tétraplégique. Il a pu se déplacer et contrôler à nouveau ses mains grâce à cet exosquelette. C’est grâce à deux petites plaques de quelques centimètres carrés, bourrées d’électronique, implantées sur les deux hémisphères de son cerveau, juste sous la boîte crânienne, qu’il a pu remarcher.

L’essai clinique validé

Le jeune homme s’est entraîné pendant plus de deux ans pour contrôler l’exosquelette, qui ressemble à une sorte d’armure. Concrètement, quand Thibault pense le mouvement, son cerveau émet des ondes électriques, qui sont captées par la neuro-prothèse, qui les analyse et transmet ces signaux à l’exosquelette, ce qui permet au jeune homme de faire bouger ses membres paralysés.

Le patient a ainsi été filmé en train de faire quelques pas et de porter un verre à sa bouche. L’essai clinique a donc été validé par les autorités réglementaires. Les gestes ne sont pas fluides mais c’est une première mondiale.

« C’est une avancée importante pour l’autonomie des personnes handicapées » L’équipe de Clinatec

L’ambition à terme est de décliner cette interface cerveau-machine pour le pilotage, par exemple, d’un fauteuil roulant ou d’un bras articulé.

Source FRANCE INFO.