HANDICAP – ESAT – Saône-et-Loire : le succès de la farine en circuit court…

À la frontière entre la Loire et la Saône-et-Loire, la minoterie Megnaud qui ne fournissait que les professionnels s’est lancée dans la production de sac d’un kilo pour le grand public.

Une nouvelle activité pour l’entreprise et une action solidaire réalisée par des adultes handicapés d’un ESAT.

La minoterie Megnaud en Saône-et-Loire s'est lancée dans le conditionnement de sacs d'un kilo de farine.

Depuis juin dernier, des résidents de l’ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) de Charlieu, dans la Loire, travaillent pour la minoterie Megnaud, installée à quelques kilomètres de là à Chenay-le-Châtel (Saône-et-Loire). Ils mettent de la farine en sachet d’un kilo, destinés aux particuliers.

Pour l’ESAT, cette nouvelle activité est un plus pour former ces adultes handicapés. Chaque semaine, une tonne de farine est ainsi conditionnée. « C’est une activité intéressante puisque nous cherchons des activités pérennes dans le temps, de partenaires assez proches de chez nous. Et en même temps un travail qui soit adapté à notre population, détaille Pascal Romagny, directeur adjoint de l’ESAT de Charlieu. Souvent, cela surprend les personnes parce qu’après une période d’observation, on s’aperçoit qu’ils ont de grosses capacités en terme d’adaptabilité au travail et de savoir-faire »

Ces sachets d’un kilo sont une nouveauté pour la minoterie Megnaud. Jusqu’ici, elle se concentrait sur de plus gros contenants, à destination des professionnels. Avec le confinement, et la forte demande des consommateurs, l’entreprise s’est lancée. « La réflexion date de quand je suis arrivé il y a deux ans et demi. J’en avais parlé à mes parents et on a reporté le projet. Mais ça s’est accéléré avec le Covid qui était une situation particulière », précise Yohan Barret, directeur de la minoterie.

La minoterie Megnaud est une entreprise familiale créée en 1836. Elle favorise depuis longtemps la solidarité et les circuits courts. Ici, tout le blé vient d’exploitations situées à moins de 120 kilomètres de la société. « Notre volonté est vraiment de travailler en circuit court. Aujourd’hui, on interagit sur 21 départements autour du moulin. Notre cœur de métier, c’est l’artisanat, ajoute le directeur de l’entreprise. Aujourd’hui, on a vraiment un vrai potentiel de la part des particuliers, avec une très forte demande de la part de la grande distribution sur le créneau du un kilo. »

Dans cette minoterie, cinq générations de meuniers se sont succédées. L’entreprise réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros et traite 1 200 tonnes de blé par an.

Saône-et-Loire : le succès de la farine en circuit court

Source FR3.

 

Bretagne : « Mes cicatrices ne se voient pas »… L’impossible divorce d’une femme et de son mari handicapé…

Son mari a été victime d’un grave accident domestique il y a plus de dix ans.

Le couple a fini par se séparer mais le divorce n’a toujours pas été prononcé.

Bretagne : « Mes cicatrices ne se voient pas »… L’impossible divorce d’une femme et de son mari handicapé

  • Mariée pendant dix-huit ans à un homme, Gisèle (prénom d’emprunt) a tout perdu le jour où celui-ci a été victime d’un grave accident domestique.
  • Lourdement handicapé, son mari a refait sa vie avec une autre femme mais refuse de présenter ses revenus, ce qui rend le divorce impossible.
  • Agée de 52 ans, sa femme se dit « à bout » et attend que la justice prononce le divorce, alors que 23 audiences ont déjà eu lieu.

Elle a beaucoup hésité avant de nous écrire. Avant de se lancer, Gisèle (prénom d’emprunt) a longuement réfléchi. Comment allait-elle être jugée ? A-t-elle droit de se plaindre ? Et qui pourrait bien l’aider ? Agée de 52 ans, Gisèle est à bout. Mariée pendant dix-huit ans à un homme qu’elle aimait plus que tout, elle a vu son rêve se briser un jour de 2009 quand son mari a été victime d’un terrible accident domestique à Rennes ( Ille-et-Vilaine) qui l’a paralysé à vie.

Pendant trois ans, elle assure avoir « tout donné » pour prendre soin de cet homme tétraplégique, qui passera le reste de sa vie dans un fauteuil roulant. Gisèle s’est aussi occupée de leurs deux enfants, tout en gardant son emploi à plein temps. En 2012, son mari et elle ont fini par se l’avouer. Il leur fallait se séparer. « Il m’a annoncé qu’il avait rencontré quelqu’un en rééducation et qu’il voulait refaire sa vie. J’étais anéantie. Je ne voulais plus lui servir d’infirmière ni d’auxiliaire de vie ». Gisèle a alors perdu 18 kg et ne dort que quelques heures par nuit.

« Mon mari vit très bien. Moi, je n’ai plus rien »

Déjà douloureuse, l’histoire aurait pu s’arrêter là si la procédure de divorce n’avait pas été interminable. Car huit ans après, la séparation du couple n’a toujours pas été actée par la justice. La raison ? L’absence de pièces justificatives de revenus que son mari refuse de fournir. Sans ces documents justifiant des ressources de l’homme, le notaire ne peut prononcer la liquidation de la communauté. L’argent de la vente de leur maison reste ainsi bloqué depuis des années. « Mon mari vit très bien. Je le sais parce que c’est moi qui me suis battue pour lui obtenir une indemnité de 500.000 euros. Il a reçu l’héritage de ses parents, il s’est acheté une maison. Moi, je n’ai plus rien ».

« J’ai l’impression que ça rend la justice aveugle »

Redevenue locataire, Gisèle travaille à plein temps mais peine à boucler ses fins de mois. Pour se défendre, elle a déjà déboursé 20.000 euros pour payer une avocate en qui elle croit de moins en moins. « Dans cet accident, j’ai tout perdu. Mon mari, ma maison, ma situation. Mais ça, personne ne veut l’entendre. Tout le monde s’en fout parce que lui est handicapé. J’ai l’impression que ça rend la justice aveugle. Le fait qu’il soit lourdement handicapé ne devrait pas lui offrir de passe-droit mais cela semble être le cas. Mes cicatrices ne se voient pas mais je peux vous assurer que je suis à bout », témoigne Gisèle. Depuis huit ans, 23 audiences ont eu lieu mais aucune n’a pu aboutir. Son mari a été condamné à une amende pour ne pas avoir justifié ses revenus. Mais rien n’a changé.

L’une de ses amies confirme. « Physiquement, elle n’en pouvait plus. Il la prenait pour son infirmière et elle a tout donné pour lui. Quand elle a appris qu’il avait quelqu’un d’autre, elle l’a très mal vécu », explique une ancienne du couple. « Elle s’est occupée de tout et aujourd’hui, elle n’a rien. La justice doit regarder ce dossier différemment et prononcer le divorce rapidement », poursuit son amie. C’est aussi ce que souhaite Gisèle. « Je n’ai plus de vie depuis presque dix ans. J’ai longtemps été patiente mais là je suis découragée ».

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : la hausse inquiétante des interventions de SOS médecins…

C’est un chiffre examiné de près par les autorités sanitaires.

Le nombre des interventions de SOS médecins pour des suspicions de Covid est en hausse nette depuis quelques semaines.

Alors qu’on en dénombrait une centaine par jour il y a un mois, SOS médecins en a comptabilisé près de 600 depuis.

Les Français appellent de plus en plus SOS médecins pour des interventions liées à une suspicion de Covid-19

C’est un indicateur qui donne peut-être une idée de la circulation du Covid-19 en France. Les Français appellent de plus en plus SOS médecins pour des interventions liées à une suspicion de Covid-19. Selon le secrétaire général de SOS médecins, Serge Smadja, les chiffres qui remontent de son réseau sont d’autant plus importants qu’ils constituent des « indicateurs précoces » « car les gens nous appellent « avant d’aller à l’hôpital, avant de faire un test ».

Au moment d’entamer le déconfinement, le 11 mai, on comptabilisait 311 interventions de SOS médecins pour des suspicions de Covid en France par jour. Dans le mois qui suit, les chiffres sont alors régulièrement en baisse, jusqu’à atteindre au plus bas 102 interventions le 18 juin. La circulation du virus semble marquer le pas en France. Depuis cette date, la remontée est marquée et elle a même tendance à s’accélérer sur ces derniers jours. On comptabilisait 151 interventions le 24 juin, 192 le 30 juin, 243 le 7 juillet, selon les statistiques publiées. Depuis huit jours, la hausse est toujours aussi nette et régulière: 360 consultations vendredi, 458 dimanche.

Pour la journée de mardi, le secrétaire général de SOS Médecins, Serge Smadja, a indiqué à France Inter qu’il y avait eu 583 consultations pour des suspicions de Covid-19.

« Il faut rester prudents mais ça fait deux semaines que ça augmente »

« Tous les jours, ça augmente. C’est cette tendance qu’il faut regarder. Il faut rester prudent mais il faut noter que ça fait maintenant deux semaines que ça augmente », déclare mercredi Serge Smadja à France Inter. Néanmoins le médecin constate que ces consultations donnent lieu à « beaucoup de tests négatifs » et qu’en cas de Covid avéré il y a peu de cas graves qui entraînent des hospitalisations. Il précise aussi que d’autres virus peuvent circuler avec des symptômes comparables à ceux du Covid-19. « Aujourd’hui si quelqu’un tousse, il y a une suspicion Covid ».

Les régions où on appelle le plus SOS médecins pour des suspicions de Covid sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine soit les endroits où les Français se déplacent pour passer leurs vacances.

Source FRANCE INTER.

Vrai ou faux : 7 idées reçues sur les masques passées au crible…

Il est l’accessoire indispensable de l’année 2020 : le masque.

Recommandé par la communauté scientifique et obligatoire depuis le lundi 20 juillet dans les lieux publics clos (sous peine d’une amende de 135 euros), le masque fait l’objet de critiques voire de fantasmes, en particulier sur les réseaux sociaux.

Devenu obligatoire, le masque est aussi source de fantasmes, d’inquiétudes et de fake news

« Superflu », « inefficace » voire « dangereux ». Les critiques autour du port du masque font florès, en particulier sur Facebook et Twitter. Des comptes qui ont parfois plusieurs dizaines de milliers d’abonnés s’insurgent contre l’utilisation de cet outil, dont le port est pourtant vivement encouragé par les professionnels de santé pour lutter contre la propagation du coronavirus. Plus généralement, au quotidien, des interrogations sur un port en bonne et due forme du masque demeurent. Décryptage de sept idées reçues avec Pierre Parneix, médecin hygiéniste au CHU de Bordeaux.

1 – Porter un masque, c’est risquer une intoxication au dioxyde de carbone

Certains détracteurs de l’usage du masque invoquent sa dangerosité. Notamment un risque d’hypoxie en cas d’utilisation prolongée, c’est-à-dire de manque d’apport en oxygène. Cela provoquerait selon eux une intoxication au dioxyde de carbone.

FAUX, répond Pierre Parneix. « Une récente étude a été faite sur les masques les plus étanches, les FFP2. On faisait faire à des gens de l’exercice d’intensité moyenne à soutenue pendant plus d’une heure. Les chercheurs ont mesuré les niveaux d’oxygène et de CO2 dans le sang et il n’y avait eu aucune modification », indique-t-il. « Certes, on peut accumuler un peu plus de dioxyde de carbone à l’intérieur du masque qu’à l’extérieur, pour autant, il n’est pas démontré que cela entraînerait une hypercapnie – une augmentation du volume de CO2 dans le sang – chez les individus masqués. »

Sur Twitter, une publication sur le sujet est devenue virale. Le post du @DrZeroCraic voulant démontrer que le port du masque n’entraînait aucune conséquence sur le taux d’oxygène a comptabilisé plus de 500 000 vues en trois jours. Dans cette vidéo, le médecin originaire de Dublin superpose successivement 6 masques chirurgicaux sur son visage… Sans que la saturation en oxygène n’évolue.

2 – Porter un masque protège assez pour éviter la distanciation physique

VRAI MAIS à plusieurs conditions. « Si deux personnes physiquement proches portent un masque, le risque de contamination est effectivement extrêmement faible« , pose le médecin hygiéniste. Encore faut-il que chacun porte le masque correctement, c‘est-à-dire qu’il couvre à la fois le nez et la bouche.

Mais Pierre Parneix précise : « Il ne faut pas s’habituer à perdre la distanciation. Forcément, dans les lieux clos comme au supermarché, il y a aura un moment où le mètre de distance ne sera pas possible à tenir, d’où la nécessité de porter un masque. Mais si on oublie les distances de sécurité, à l’extérieur, où le masque n’est pas souvent porté, cela va créer de mauvaises habitudes dans la vie quotidienne, ce qui va finir par créer du risque. »

3 – Les masques sont inutiles parce que les virus sont plus petits que les mailles

FAUX – En l’occurrence, ce n’est pas la taille du virus qui compte mais celle des particules ; le virus en lui-même ne peut pas passer. « Certes, le virus est très petit mais il ne se promène pas tout seul !« , tient à préciser le médecin.

Le virus est véhiculé par des particules plus ou moins grosses. Les particules émises par la toux ou la parole sont majoritairement de grande taille : « Ces particules de plus de 5 microns vont totalement être arrêtées par les mailles du masque, testé pour faire barrière à des particules de 3 microns« , indique Pierre Parneix. « On émet aussi parfois des petites particules, d’un micron voire moins, qui seront en parties stoppées par les masques car elles ne foncent pas en ligne droite directement dans celui-ci. Elles peuvent se coller à des fibres de façon aléatoire. »

4 – Porter un masque en toutes circonstances est inutile

VRAI – Par exemple, lorsqu’on fait du sport. « Forcément, on a moins d’aisance respiratoire quand on court avec un masque car ce dernier fait obstacle à l’air qu’on inhale. Or, quand on fait un effort sportif, on a besoin de plus d’air, surtout si on est un sportif occasionnel« , indique le médecin. L’Organisation mondiale de la santé émet la même recommandation, soulignant que la transpiration peut entraîner une humidification plus rapide du masque rendant à la fois la respiration plus difficile et favorisant la croissance des micro-organismes.

« Au-delà du désagrément, il n’y a pas d’intérêt à porter un masque pendant qu’on fait un jogging », ajoute Pierre Parneix. « Il suffit de ne pas tousser sur les autres et de se tenir éloignés. »

5 – Les masques chirurgicaux n’empêchent pas de contaminer les autres

FAUX – C’est le rempart au virus le plus efficace trouvé jusqu’ici quand on est soi-même positif au Covid. « C’est l’idée principale pour justifier le port du masque. Quand je le mets, si je suis contaminé, le masque va arrêter l’émission ou en tous cas la limiter très fortement. Donc c’est une réalité : si je porte un masque, je protège vraiment les autres. »

À l’inverse, si je suis masqué et que j’interagis avec une autre personne porteuse du virus, je suis davantage protégé. C’est ce que démontre une étude publiée en juin dans la revue scientifique The Lancet. Une équipe de chercheurs canadiens diligentée par l’OMS a conclu que le port du masque réduit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus de 85% en cas de rencontre avec une personne infectée.

6 – On peut congeler son masque pour le rendre plus efficace

FAUX – Une telle idée est doublement délétère. D’une part, congeler un masque déjà utilisé n’a aucune utilité pour tuer le virus. « Congeler des micro-organismes, c’est les faire hiberner. Dès qu’on les décongèle, ils retrouvent leur capacité à être virulents« , indique l’hygiéniste.

D’autre part, congeler un masque tout court ne fera que le dégrader, puisque « ça va détériorer à la fois les fibres et les élastiques ».

7 – Il faut jeter son masque en tissu après 10 lavages

VRAI ET FAUX – Tout dépend du masque en tissu et de son état car tous ne se valent pas. Il y a d’abord ceux achetés dans le commerce. « S’ils sont labellisés aux normes Afnor, ils ont été testés. Il sera indiqué que ces masques peuvent subir au moins 10, 20, 30 lavages et repassages. »

Mais si le masque est fait maison, Pierre Parneix recommande de se baser sur les critères plus pragmatiques, de bon sens : « Il faut s’assurer que le textile ne soit pas altéré, que les élastiques restent suffisamment performants pour bien couvrir le visage, qu’ils ne soient pas trop lâches ou abîmés. Globalement, 10 lavages c’est le minimum mais c’est l’état du masque qui va déterminer s’il faut le jeter ou non. » Le médecin du CHU de Bordeaux précise que 30 lavages est un maximum.

Les agences régionales de santé préconisent de laver les masques pendant au moins 30 minutes à 60 degrés ou plus.

Source FRANCE INTER.

Coronavirus : Au Royaume-Uni, un premier cas de chat testé positif au Covid-19…

Le félin aurait été contaminé par son maître.

Coronavirus : Au Royaume-Uni, un premier cas de chat testé positif au Covid-19

C’est une première outre-Manche. Un chat a été testé positif au nouveau coronavirus au Royaume-Uni, ont annoncé ce lundi les autorités sanitaires, soulignant qu’il n’y avait « pas de preuve » qu’il puisse transmettre la maladie aux êtres humains. Il s’agit du tout premier animal domestique contaminé chez nos voisins britanniques, près de trois mois après le tout premier cas français de félin infecté et détecté.

Des tests effectués la semaine dernière par l’Agence de la santé animale et végétale (Apha) dans son laboratoire de Surrey, près de Londres, ont confirmé la contamination du félin, a annoncé Christine Middlemiss, vétérinaire en chef britannique.

Le maître aurait contaminé son chat

« Il s’agit du premier cas au Royaume-Uni de chat domestique testé positif au Covid-19, mais ça ne devrait pas être une source d’inquiétude », a réagi Yvonne Doyle, directrice médicale de la santé publique en Angleterre, soulignant qu’« il n’y avait pas de preuve que les animaux peuvent transmettre la maladie aux êtres humains ».

Selon les premiers éléments de l’enquête sanitaire, « la contamination a eu lieu du maître vers le chat », a-t-elle ajouté. Le matou avait d’abord été diagnostiqué par un vétérinaire comme souffrant d’herpès virus félin, mais un échantillon testé par la suite au Covid-19 s’est révélé positif.

Des cas en France et ailleurs dans le monde

Quelques cas de contamination chez les animaux de compagnie ont déjà été confirmés en France et ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.

« C’est un événement très rare et les animaux contaminés à ce jour ne présentent que des signes cliniques bénins, puis se rétablissent en quelques jours », a rassuré Christine Middlemiss.

Source 20 MINUTES.

Les gendarmes interpellent un cambrioleur présumé en fauteuil roulant…!

Deux hommes ont été interpellés après un cambriolage dans la nuit de samedi à dimanche dans le Finistère.

L’un d’eux, bien connu des services de gendarmerie, accomplissait son méfait en fauteuil roulant.

Les gendarmes interpellent un cambrioleur présumé en fauteuil roulant. Gendarmes (illustration)

Une intervention pas si banale pour les gendarmes du Finistère dans la nuit de samedi à dimanche. Sur les coups de 3 heures, les propriétaires d’une habitation de Lannilis appellent les gendarmes. Ils viennent de surprendre deux cambrioleurs chez eux.  L’un a réussi à prendre la fuite, mais les habitants ont réussi à immobiliser le deuxième.

Ivre et armé d’outils de cambriolage

Il faut dire l’homme en question éprouvait des difficultés à se déplacer, le cambrioleur présumé était en fauteuil roulant. À leur arrivée, les gendarmes de Plabennec et de Brest constatent qu’il est muni de plusieurs outils permettant des effractions, et qu’il est ivre. Il ‘agit d’un homme d’une trentaine d’années que les gendarmes connaissent d’ailleurs plutôt bien.

L’homme a subi une visite de contrôle à l’hôpital d’instruction des armées de Brest avant d’être placé en cellule de dégrisement à la brigade de Lannilis, avant d’être placé en garde-à-vue.

Les gendarmes ont ensuite réalisé une perquisition, et c’est là qu’ils ont interpellé le second cambrioleur présumé, un trentenaire, placé lui aussi en garde-à-vue.

Source FRANCE BLEU.

Ils ont fait l’actu. Thibault, paralysé, qui remarche grâce à un exosquelette : « une première porte vers un monde que je pensais inaccessible »…

Thibault, 31 ans, a remarché grâce à un exosquelette dirigé par la pensée.

Thibault, paralysé a remarché grâce à un exosquelete.

3 octobre 2019. Paralysé depuis une chute accidentelle, quatre ans plus tôt, Thibault remarche pour la première fois. Malgré son handicap, le Lyonnais de 31 ans parvient à se déplacer sur quelques mètres, harnaché dans un exosquelette. Grâce à des capteurs implantés dans son cerveau, et après deux ans d’entraînement,Thibault contrôle – par la pensée – les mouvements de cette armure motorisée. « Cela a été à la fois un bouleversement et une première porte vers un monde que je pensais inaccessible. Être comme le premier homme sur la Lune, réussir à faire un pas puis un autre alors que je n’avais pas marché depuis deux ans. Malgré mon fauteuil, malgré mon handicap ».

Les bras après les jambes

Après ces premiers pas porteurs d’espoir, Thibault a poursuivi l’expérience. Cette fois, le Lyonnais et les chercheurs ont tenté de développer le bras et la main motorisés de l’exosquelette. C’est la prochaine étape pour Thibault, qui reste impressionné par les prouesses que le robot lui a permis d’accomplir : « Cela a été un choc psychologique que je parvienne à reprendre le contrôle » dit le jeune homme, « mais on est sur des mouvements assez basiques, la marche c’est tout droit, je ne peux pas tourner. C’est le début et donc ça reste à travailler ». Thibault espère maintenant retrouver de l’autonomie avec ses bras et ses mains, « pourquoi pas attraper un verre, tenir des couverts, saisir des objets ». Après une interruption dûe à la crise sanitaire, les essais avec l’exosquelette vont reprendre en septembre. En parallèle, le centre de recherche biomédicale du CEA à Grenoble – qui a conçu la neuroprothèse de Thibault – poursuit ses essais cliniques sur d’autres patients.

Source FRANCE INFO.

Créatrice à Toulouse, elle obtient le feu vert des autorités pour produire le premier « masque à fenêtre » pour les sourds…

Au moment où le port du masque devient obligatoire, voilà qui va changer la vie des personnes sourdes et malentendantes.

La production du 1er masque transparent anti-buée et lavable en France et en Europe est lancée.

L’idée vient d’une créatrice de Toulouse.

Créatrice à Toulouse, elle obtient le feu vert des autorités pour produire le premier "masque à fenêtre" pour les sourds

Elle-même atteinte de surdité, Anissa Mekrabech avait présenté l’idée du masque inclusif il y a quelques semaines, et lancé une cagnotte pour mener à bien son projet. C’est un succès. La récolte de fond a atteint 18 563 € et les masques dits « inclusifs » pour les sourds et malentendants sont lancés à grande échelle, la production peut commencer.

Ce masque à fenêtre a passé les tests de la DGA (Direction Générale de l’Armement) avec succès. Ils ont été testés et approuvés comme étant conformes à la note interministérielle du 29 mars 2020. Il s’agit selon sa créatrice du premier masque lavable et anti buée en France et en Europe (et dans le monde) disponible.

« Le masque Inclusif est un masque de protection avec une partie transparente anti-buée qui facilite la lecture labiale et renforce les relations humaines/sociales en rendant visible les expressions du visage que le masque classique ne saurait apporter. »

Anissa Mekrabech Fondatrice du Masque Inclusif®

Les masques imaginés par Anissa, sont fabriqués (conformément à ses souhaits) par une entreprise adaptée et ses employés « ayant une particularité » : APF Entreprises basée dans le Nord de la France. Les tous premiers exemplaires ont été remis au centre de distribution d’Amazon Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne.

Avec élastiques ou lanières, ces masques sont vendus en pré commande sur le site masqueinclusif.com au prix de 10,90. Ils sont lavables en machine.

Source GR3.

 

 

Difficile pour lui de vivre dans une cité sensible, à Toulouse un homme handicapé raconte son quotidien dans un livre …

« Sur le chemin de ma vie ». C’est le titre du livre écrit par Christophe Guilloteau, handicapé et habitant du quartier de la gloire à Toulouse.

Il écrit un livre sur son quotidien compliqué dans une cité difficile.

Christophe Guilloteau, en train de lire son propre ouvrage : "sur le chemin de ma vie".

Christophe Guilloteau est épileptique. Il est reconnu comme une personne en situation de handicap. Souvent seul, dans son appartement du quartier de la gloire à Toulouse, il passe son temps devant la télévision. Christophe est fan de Cyril Hanouna, de football et de politique. Des sujets qu’il aborde dans un livre qu’il vient de rédiger. « Sur le chemin de ma vie », c’est le nom de son recueil. Des mots qu’il a dicté à Dominique Grégoire chaque mercredi soir dans les locaux de l’association du quartier.

« Il est hors de la société. Il ne travaille pas, il n’a pas de famille et donc Christophe se retrouve un peu à part dans ce monde-là. Et c’est ce qui ressort du livre : à la fois cette solitude et cette difficulté à rentrer dans un monde pour lequel il est extérieur. »

Dominique Grégoire, secrétaire de l’association ACCEPPT

Extrait du livre « Sur le chemin de ma vie » de Christophe Guilloteau publié par ACCEPPT en 2019. L’ouvrage complet, de 58 pages, est disponible pour 8 euros (5 euros + 3 euros d’envoi) auprès de : ACCEPPT 5 rue Jean Castilhon 31500 Toulouse.

Les relations familiales

Dans les premières pages de son livre, Christophe aborde ses relations avec sa mère, et avec les membres de sa famille en général. Plusieurs fois il répète qu’il a beaucoup d’affection pour sa famille, notamment pour sa marraine. En revanche, il dresse une relation mère-fils complexe, entre incompréhension et manque de communication. Pour lui, c’est impossible, il ne peut pas faire confiance à sa mère qui l’a « toujours traité d’handicapé » nous raconte-t-il. Dans son essai, il explique à quel point « c’est dur, la vie avec elle« .

« J’ai souffert de foyer en foyer. C’est ma mère qui m’a placé, comme mon frère et ma sœur. Quand je vois ma sœur évoluer, c’est une femme courageuse. Ma mère est dans sa bulle, elle ne voit même plus ses enfants comme une mère devrait voir ses enfants. Elle vit dans sa bulle avec ses deux amants. »

Extrait de « Sur le chemin de la vie » de Christophe Guilloteau

Personne handicapée en France

Le quadragénaire évoque surtout son handicap de manière brute. Il explique qu’il n’est pas juste que tout soit fait à hauteur de personne « normale » comme il dit, en prenant l’exemple des rayons trop hauts dans les supermarchés en France. Au-delà de cela, Christophe traite de la relation entre handicapés et valides, un lien inexistant qui semble l’attrister. « Quand je vois des personnes handicapées, ça me fait mal au coeur de voir qu’elles ne sont pas traitées comme des personnes normales » écrit-il.

« Les personnes qui sont responsables des personnes handicapées savent que nous sommes des êtres normaux. Il faut vivre tous ensemble, handicapés ou non, sinon c’est de la discrimination. »

Extrait de « Sur le chemin de ma vie » de Christophe Guilloteau

L’auteur dénonce une contradiction : « le gouvernement aide les handicapés mais les marginalise« . Pour lui, les aides financières pourraient être augmentées. Et « les personnes handicapées sont trop souvent seules et le contexte ne les aide pas beaucoup« . Christophe pointe également du doigt un traitement particulièrement mauvais des personnes en situation de handicap dans les « cités » comme il dit.

Politique et sociale

Dans ce livre de 58 pages, il est souvent question de politique. Christophe donne son avis sur Emmanuel Macron, sur les gilets jaunes, sur les violences policières, sur les conditions des retraités et même sur l’immigration. Sur cette dernière thématique, l’auteur a un avis tranché et ne mâche pas ses mots. Des mots et une opinion radicale. Christophe déteste notamment le maire de Toulouse, et « le président de la France ».

« Mais Macron préfère mentir aux Français avec ses Grands débats. On dirait que ce n’est pas lui le président, que ce sont ses ministres qui dirigent. Macron n’est pas à la hauteur des Français, c’est pour ça qu’il y a du bordel dans les villes… c’est honteux ! »

Extrait de « Sur le chemin de la vie » de Christophe Guilloteau

En vidéo le reportage de Sylvain Duchampt et Eric Foissac :

Ce livre, disponible sur internet et en vente, est surtout le moyen pour Christophe de crier sa marginalité.

Source FR3.

 

Handicap : la caravane des « oubliés du monde d’après » traverse la Saône-et-Loire et la Côte-d’Or… Découvrez les lieux et les dates !

La crise sanitaire du Covid-19 bouleverse notre modèle de société.

Alors que les plans de relance se multiplient, APF France handicap sillonne la région pour alerter le public sur la situation des handicapés et recueillir des propositions sur « le monde d’après ».

La caravane “des oubliés du monde d’après” traversera 10 villes de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or du 22 juillet au 18 septembre 2020. Objectif : défendre les droits des personnes handicapées.

« 56 jours sans sortir et pas d’aide au début, ça a été très dur. Et les amis qui ne venaient pas non plus. Moi, j’ai vraiment souffert du confinement. »

Violette Mouroux, APF France Handicap Mâcon

Une « caravane des oubliés » va traverser la Bourgogne cet été.
Objectif : défendre les droits des personnes handicapées et rappeler qu’elles aussi ont souffert du confinement imposé pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

Le coup d’envoi a été donné mercredi 22 juillet à Paray-le-Monial en Saône-et-Loire et la dernière étape du périple est prévue vendredi 18 septembre à Châtillon-sur-Seine, en Côte-d’Or.

A chaque arrêt, l’association APF France Handicap (l’ex association des paralysés de France) ouvre la discussion avec les habitants de la ville traversée.

« On l’a vu pendant le confinement, le handicap a été complètement oublié. On a parlé des décès des Ehpad, mais il y a eu aussi des décès de personnes handicapées dans les établissements médico-sociaux et ça a été complètement occulté par les médias », estime Sylvie Bialet, représentante départementale et régionale APF France Handicap.

« On souhaite que dans « le monde d’après », il y ait une réelle prise en compte des difficultés sociales des personnes handicapées, que ce soit dans la scolarité, dans la formation, dans le travail, partout. »

L'association APF France Handicap a créé la "caravane des oubliés" pour recueillir des propositions qui seront "portées au niveau du gouvernement".

Alors que le président de la République parle de « refondation », APF France handicap veut « partager sa vision et ses propositions de solutions nouvelles pour construire le « monde d’après ». L’association attend aussi des idées neuves.
« On attend que les gens nous donnent des propositions qu’on va porter au niveau du gouvernement, parce que cela fait longtemps que l’APF revendique des droits pour que les handicapés puissent vivre comme tout le monde. Ils ont beaucoup souffert pendant le confinement, mais là, ça suffit, il faut qu’on passe à autre chose. Il faut que les droits des personnes handicapées soient reconnus », dit Florence Lecomte, directrice des actions associatives 21 et 71.

Cette reconnaissance demandée depuis des années passe notamment par la revalorisation de l’AAH (allocation adulte handicapé).
« Il y a un gros souci pour les couples handicapés. Une personne handicapée reçoit une allocation en fonction des conditions de ressources de son couple. Donc, si vous avez un conjoint qui gagne plus de 1 500 euros par mois, vous n’avez pas droit à l’allocation adulte handicapé, ce qui fait que le couple doit vivre seulement avec les revenus du conjoint et ça c’est inacceptable », explique Florence Lecomte.

« La solidarité n’a pas de prix et à un moment, il faut qu’on donne les moyens. On ne demande pas des choses exagérées, on veut juste que les personnes handicapées puissent vivre comme tout le monde. »

Florence Lecomte, directrice des actions associatives 21 et 71 de l’APF France Handicap.

APF France handicap veut "partager sa vision et ses propositions de solutions nouvelles pour construire le "monde d’après"

Où passera la caravane « des oubliés du monde d’après » ?

La caravane “des oubliés du monde d’après” traversera 10 villes de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or du mercredi 22 juillet au vendredi 18 septembre 2020 :

-Mercredi 22 juillet : à partir de 14h sur la place de l’Europe à Paray-le-Monial
-Jeudi 23 juillet : à partir de 9h30 sur la place Gardon à Mâcon
-Mardi 28 juillet : à partir de 10h sur le marché à Montceau-les-Mines
-Jeudi 30 juillet : à partir de 10h sur le marché des 4 chemins au Creusot
-Mercredi 26 août : à partir de 10h place de l’Hôtel de Ville à Chalon-sur-Saône
-Vendredi 28 août : à partir de 10h sur la place du Champ de Mars à Autun
-Mercredi 2 septembre : à partir de 10h aux Halles de Beaune
-Vendredi 11 septembre : à partir de 10h sur la place François Rude à Dijon
-Mercredi 16 septembre : à partir de 10h30 sur la place de la Libération à Venarey-les-Laumes
-Vendredi 18 septembre : à partir de 15h sur la place de l’Hôtel de Ville à Châtillon-sur-Seine

Source FR3.