Coronavirus : L’OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens…

PANDEMIEL’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts.

Coronavirus : L'OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens...

Les cas se mutliplient un peu partout en Europe. La branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite «inquiète» ce vendredi de la résurgence du Covid-19 dans certains pays européens, appelant à rester réactifs et à lever les restrictions «avec attention», voire à les réintroduire si besoin.

L’OMS Europe n’a pas explicitement cité les pays qui suscitaient de l’inquiétude, mais a renvoyé à son tableau de surveillance en ligne.

Une tendance en très forte hausse au Kirghizistan, en Israël et au Monténégro

Avec 335 nouveaux cas pour 100.000 habitants, le Kirghizistan est, rapporté à sa population, le premier pays concerné de la vaste zone de l’OMS Europe avec une tendance en très forte hausse, selon le classement des pays de la région par nouveaux cas lors des 14 derniers jours. Dans les pays cumulant un nombre significatif de nouveaux cas et une hausse de ceux-ci, suivent Israël (256 nouveaux cas/100.000 habitants), le Monténégro (207), le Luxembourg (196), la Bosnie (98), la Serbie (71), la Roumanie (52) ou encore la Bulgarie (46).

La tendance est en revanche à la baisse dans d’autres pays avec une incidence notable : l’Arménie (197 cas par 100.000 habitants) le Kazakhstan (128), la Moldavie (82), la Russie (60) ou encore la Suède (46).

«Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention»

«La récente résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays après l’assouplissement des mesures de distanciation est certainement une cause d’inquiétude», a déclaré une porte-parole de l’OMS Europe. «Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention. Là où les nouveaux foyers apparaissent, ils doivent être contrôlés avec des interventions rapides et ciblées, notamment une détection rapide des cas, de l’isolement, du traçage et des quarantaines», a souligné l’OMS.

«Si la situation l’exige, la réintroduction de mesures plus strictes et ciblées, avec l’engagement total des populations, peut être nécessaire», insiste encore l’organisation onusienne, avertissant contre le retour d’une situation qui pousserait de nouveau les systèmes de santé «à leur limite».

L’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, selon le pointage effectué par l’AFP, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts. Selon les données de l’OMS Europe, le nombre de nouveaux cas reste actuellement globalement stable sur sa zone européenne, autour de 20.000 par jour. Un niveau observé depuis le 20 mai environ, et deux fois inférieur aux sommets de début avril.

Source 20 MINUTES.

 

Belgique : Une fillette de trois ans décède du Covid-19…

CORONAVIRUS Il s’agit de la plus jeune victime connue dans le pays.

Belgique : Une fillette de trois ans décède du Covid-19

L’annonce a été faite par le Centre de crise lors d’une conférence de presse. Une fillette de trois ans est morte des suites du Covid-19 il y a quelques jours en Belgique, ont annoncé ce vendredi les autorités sanitaires belges, précisant que l’enfant présentait plusieurs pathologies associées.

Il s’agit de la plus jeune victime connue dans le pays. « Cette nouvelle nous touche tous profondément que ce soit en tant que scientifique ou en tant que parent », a déclaré Boudewijn Catry, un porte-parole des autorités sanitaires de ce pays,qui connaît une recrudescence récente des cas.

Une hausse des contaminations en Belgique

« En moyenne, trois personnes décèdent chaque jour, y compris récemment une personne de 18 ans », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, reconnaissant que les décès chez les jeunes étaient « rares ». Une enfant de 12 ans avait succombé au virus au mois de mars dernier.

La Belgique, qui compte 64.847 cas de Covid-19 et 9.812 décès​, connaît une hausse des contaminations. Le nombre de nouvelles infections au cours de la période du 14 au 20 juillet a augmenté de 89 % par rapport à la semaine précédente. L’augmentation est observée dans toutes les provinces, à l’exception du Brabant wallon. En moyenne au cours de la dernière semaine, 220,6 nouveaux cas par jour ont été diagnostiqués.

Les mesures de protection vont être renforcées

Face à cette hausse, la Première ministre Sophie Wilmès a annoncé le renforcement des mesures de protection : le port du masque est désormais obligatoire dans « tout endroit à forte fréquentation », comme les marchés, les brocantes, les rues commerçantes, les hôtels, les restaurants et les cafés.

Le masque était déjà obligatoire depuis le 11 juillet dans les transports en commun, les magasins, les cinémas, les lieux de culte ou encore les musées et bibliothèques. Les zones de « forte fréquentation » où le masque devra désormais être porté seront définies par les autorités locales.

La Belgique est l’un des pays qui compte le plus grand nombre de morts du Covid-19 par rapport à sa population, avec 85 décès pour 100.000 habitants. Le recensement, par les autorités belges, des morts du coronavirus est l’un des plus exhaustifs du monde puisque sont intégrés les décès possiblement liés au virus sans que cela ait pu être prouvé par un test.

Source 20 MINUTES.

Bordeaux : un homme en fauteuil roulant dans un état grave suite à une collision avec une voiture…

Une personne handicapée a été percutée par un véhicule pour une raison encore inconnue.

La victime a été évacuée à l’hôpital Pellegrin dans un état jugé grave.

Bordeaux : un homme en fauteuil roulant dans un état grave suite à une collision avec une voiture

L’accident s’est produit sur les boulevards à Bordeaux. Non loin de l’arrêt de tram « Terres Neuves » sur le boulevard Jean-Jacques Bosc.

Vers 15h, un homme circulant sur un fauteuil roulant a été percuté par une voiture. Si le conducteur de l’automobile est indemne, l’homme handicapé, âgé de 39 ans, a été transporté dans un état grave au CHU de Bordeaux.

La police s’est rendue sur place pour déterminer les circonstances précises de cet accident.

Source FR3.

Nantes. Malvoyante et en fauteuil, elle est agressée pour son téléphone….

Une femme malvoyante de 33 ans, en fauteuil roulant et accompagnée de son chien guide d’aveugle, a été agressée par un inconnu qui lui a arraché son téléphone, jeudi 16 juillet, dans la soirée, route de Carquefou, à Nantes.

Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue.

Un suspect est en garde à vue pour le vol avec violence d’un téléphone sur une femme non voyante, à Nantes, jeudi soir (photo d’illustration).

Une femme malvoyante âgée de 33 ans, en fauteuil roulant, a été agressée dans la rue, jeudi 16 juillet 2020, route de Carquefou, à Nantes. Elle se trouvait en compagnie de son chien guide d’aveugle lorsqu’un inconnu s’est approché d’elle, vers 21 h. Il s’est mis en travers de sa route pour l’empêcher d’avancer et a appuyé sur la tablette du fauteuil. Il a tenté de lui arracher le téléphone qu’elle portait autour du cou en tirant un grand coup dessus.

Il lui crache plusieurs fois au visage

N’étant pas parvenu à le prendre, l’agresseur a utilisé un briquet pour faire fondre le cordon auquel était attaché le téléphone. Il s’en est emparé, puis s’est enfui après lui avoir craché plusieurs fois au visage. La trentenaire n’a pas été blessée mais a été très choquée psychologiquement. Elle est rentrée chez elle en compagnie de sa mère.

Des témoins de la scène ont composé le 17 aussitôt et ont essayé de retenir sur place l’agresseur. En vain. L’homme était très énervé et légèrement alcoolisé.

Il encourt jusqu’à dix ans de prison

Une patrouille de la brigade anticriminalité s’est lancée à sa recherche. Un suspect a été repéré. Il s’était caché entre deux poubelles. L’homme, âgé de 38 ans, a été interpellé en possession du briquet. Le téléphone de la victime a été retrouvé sous une poubelle à l’endroit où il s’était caché. Les policiers se sont rendus chez la victime pour la rassurer et lui annoncer que l’agresseur avait été interpellé.

Cet homme, connu de la justice, a déjà été condamné pour des faits de violences sur personne vulnérable. En garde à vue, il a contesté avoir agressé la femme malvoyante.

Il doit être présenté à un magistrat du parquet ce vendredi après-midi 17 juillet, et devrait être jugé ce lundi 20 juillet, en comparution immédiate, pour vol facilité par la vulnérabilité de la victime, aggravé par la violence. Il encourt jusqu’à dix ans de prison.

Source OUEST FRANCE.

Rennes: Un homme interpellé pour avoir volé des femmes âgées ou handicapées…

Cinq victimes avaient été identifiées par les policiers.

Rennes: Un homme interpellé pour avoir volé des femmes âgées ou handicapées

Un homme de 34 ans a été interpellé par les policiers​ rennais le 12 juillet. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir commis cinq vols à l’arraché dans les quartiers de Villejean et de Maurepas. Le suspect agissait toujours en matinée et auprès de femmes âgées ou handicapées et leur dérobait leurs sacs à main.

Les premiers faits relatés aux policiers remontent au 11 juin, quand une femme de 85 ans a été violentée dans le quartier de Maurepas. Quatre autres agressions du même genre ont depuis été signalées aux forces de l’ordre. C’est un témoin de la scène qui a relevé la plaque d’immatriculation de la voiture du suspect.

Déjà connu des services de police pour des faits similaires, l’homme devait être présenté à la justice ce mercredi pour être jugé en comparution immédiate.

Source 20 MINUTES.

Les personnes handicapées sont davantage victimes de violences que le reste de la population… Notamment.. les Femmes !

InsécuritéEtre handicapé expose particulièrement aux risques d’agressions physiques ou sexuelles, d’insultes ou de menaces.

Notamment quand on est une femme.

Les personnes handicapées sont davantage victimes de violences que le reste de la population

Les personnes handicapées, surtout les femmes, sont davantage victimes de violences que le reste de la population, selon une étude publiée mercredi par la Drees, l’institut statistique du ministère des Solidarités et de la Santé.

Globalement, parmi les personnes identifiées comme « handicapées ou ayant quelques gênes ou difficultés dans la vie quotidienne », plus d’une sur quatre (25,2 %) déclare avoir subi au moins une atteinte (vol, menace ou injure, violences physiques ou sexuelles), contre une sur cinq pour le reste de la population.

Les femmes particulièrement concernées

Dans le détail, 7,3 % des personnes handicapées déclarent avoir subi au cours des deux dernières années des violences physiques et/ou sexuelles contre 5,1 % dans le reste de la population). Une différence similaire existe pour les menaces. Les injures touchent quant à elles 15,4 % des personnes handicapées, contre 14,1 % de la population en moyenne.

Les femmes en situation de handicap sont encore plus concernées : 9 % ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles au sein de leur ménage ou en dehors (contre 5,8 % des femmes sans handicap), dont 4 % ont en particulier subi des violences sexuelles (contre 1,7 %).

Peu de plaintes

Seul un quart des victimes se sont déplacées au commissariat ou à la gendarmerie après les faits, dont près de la moitié a porté plainte pour violences physiques ou sexuelles. Victimes ou non, 17 % des personnes handicapées déclarent se sentir en insécurité dans leur quartier et 16 % ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité, contre 11 % et 9 % du reste de la population.

Concernant les plaintes déposées par des victimes majeures pour agressions sexuelles, un quart des faits ont eu lieu à leur domicile, un quart dans des établissements spécialisés (instituts médico-éducatifs, établissement et service d’aide par le travail, structures de santé), un quart en foyer, et le reste dans des lieux non précisés. Concernant les plaintes pour viols, près d’un fait sur deux (43 %) a eu lieu au domicile, 27 % en établissement, 14 % en foyer, le reste dans des lieux non précisés.

Pour les mineurs, les faits (agressions sexuelles comme viols) ont majoritairement lieu à domicile ou dans des établissements spécialisés.

Source 20 MINUTES.

Handicap : des personnes non-voyantes pilotent des avions à Saintes…

Le dimanche 19 juillet se terminait un stage d’aviation un peu particulier à l’aéroclub de Saintes.

Six élèves-pilotes se formaient depuis jeudi. Ils sont malvoyants ou non-voyants et font partie des « Mirauds volants ».

Accompagnés d’un instructeur, ils pilotent des petits avions de tourisme.

"Les mirauds volants" organisent des stages de formation au pilotage pour les personnes non et mal-voyantes.

Du jeudi 16 juillet, au dimanche 19, un stage d’aviation un peu particulier se déroule à l’aérodrome de Saintes-Thénac en Charente-Maritime. Six élèves pilotes malvoyants ou non-voyants se forment au pilotage. Ils ne sont pas seuls dans l’avion, mais accompagnés d’un instructeur. Les élèves font partie de l’association européenne des pilotes handicapés visuels aussi appelés les « Mirauds volants ». Au programme pour eux, des cours théoriques mais aussi pratiques, en vol. Pour piloter, ils peuvent compter sur un appareil qui les guide : le soundflyer.

Un guidage à la voix

Dans l’avion ce jour-là, c’est Patrice qui tient le manche. Ce Francilien de 72 ans est malvoyant, il apprend à piloter depuis un an grâce à l’association. En plus du casque pour entendre l’instructeur, il a aussi des écouteurs avec un « la » strident. Cette note permet de savoir que l’avion est droit. Quand l’aéronef monte, la tonalité de la note grimpe aussi. Quand il descend, la tonalité baisse.

Pour tourner à gauche ou a droite, le son n’arrive que dans une seule oreille. Ce dispositif est aussi couplé à un pavé numérique. Une voix donne l’altitude, la vitesse ou le cap quand on appuie sur certaines touches. L’appareil permet donc aux malvoyants et voyants de s’envoler.

« C’est grisant. – Patrice, élève-pilote malvoyant »

Quand on demande à Patrice ce qu’il ressent en vol, la réponse fuse : « C’est la liberté. Et puis c’est le fait de pouvoir avoir quelque chose entre les mains. Étant donné qu’on ne peut pas conduire sur route, on a la chance de pouvoir voler. Et voler, c’est une sensation… On est comme un oiseau quoi… Avec un moteur. » Il ajoute : « C’est grisant« .

Des cours adaptés

Les cours théoriques ont aussi été adaptés pour les élèves. Ils utilisent des maquettes pour bien comprendre la conception d’un avion, les fiches ont été traduites en braille. Francis Boissinot est aveugle et fait parti de l’aéro-club de Saintes. Sur une carte, il a planté des punaises pour faire ressortir au toucher les aérodromes de la région. Avec une ficelle, il peut aussi calculer la distance et le temps de vol.

Source FRANCE BLEU.

Handicap – Affaire de la Couronnerie : Jean-François Bordat condamné à un an de prison ferme…

Le tribunal correctionnel d’Orléans a rendu son jugement dans l’affaire de la Couronnerie.

L’ancien directeur Jean-François Bordat est condamné à trois ans de prison dont un an ferme pour corruption, détournement de fonds et abus de confiance.

Il devra verser 620.000 € à l’entreprise d’insertion.

Jean-François Bordat ne s'est pas déplacé au tribunal ce mardi après-midi pour entendre le jugement

Corruption passive, détournement de fonds publics, abus de confiance : Jean-François Bordat a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel d’Orléans qui a rendu son jugement ce mardi après-midi. L’ancien directeur de la Couronnerie est condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Il devra verser plus de 620.000 euros à l’entreprise d’insertion de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin au titre du préjudice subi.

Agé de 71 ans, Jean-François Bordat a dirigé la Couronnerie de 2002 à 2013, jusqu’à son licenciement pour faute grave. La structure, spécialisée dans le conditionnement et le façonnage, et qui compte 150 encadrants et 220 travailleurs handicapés, était alors au bord de la cessation de paiement.

Les 6 autres prévenus condamnés pour corruption

Sur la période jugée qui va de 2010 à 2013, les notes de frais suspectes s’élevaient à plus de 30.000 euros – restaurants, hôtels de luxes lors de déplacements que l’ancien directeur justifiait par la nécessité de démarcher de nouveaux clients. Surtout, la justice estime que Jean-François Bordat avait mis en place un véritable « système de corruption » avec des entreprises intervenant sur la Couronnerie en échange de faveurs dont il bénéficiait, notamment l’entretien du jardin dans sa propriété privée d’Ardon, la pose d’un adoucisseur d’eau, un séjour à Belle-Ile-en-Mer, et même l’organisation du vin d’honneur pour le mariage de sa fille, réalisée par la Sodexho (entreprise de restauration collective) et payée par la société de bâtiment BFC via deux fausses factures.

Les six autres prévenus  – un ancien cadre de la Sodexho , un paysagiste, un architecte orléanais et trois entrepreneurs du secteur du BTP – ont tous été condamnés pour « corruption active ». Ils écopent de peines allant de 6 à 12 mois de prison avec sursis, et pour cinq d’entre eux d’une amende allant de 3.000 € à 10.000 €.

Le soulagement pour le personnel et les usagers de la Couronnerie

« Aujourd’hui, je suis soulagée, réagit Suzanne Buron, qui a présidé de 2013 à 2018 l’association ASDM (l’Association pour l’adaptation sociale des déficients moteurs) dont dépendait alors la Couronnerie. Cela fait six ans que j’entends que Monsieur Bordat a des soutiens tels qu’on n’arriverait jamais jusqu’au procès. Non seulement il a été jugé mais il est condamné. Et je suis satisfaite, surtout pour les handicapés et les usagers de la Couronnerie, parce qu’ils ont vécu des moments extrêmement difficiles à cause de cette affaire. »

Suzanne Buron aimerait à présent « pouvoir tourner la page« , mais craint qu’il faille encore patienter. « Avec un tel jugement, je pense que certains feront appel et que, malheureusement, la page ne soit pas tournée. Mais c’est un premier bon point que remporte la Couronnerie, si on peut parler ainsi. » Les prévenus disposent en effet de dix jours pour faire appel du jugement. Me Eric Grassin, avocat de l’un des prévenus, indique son intention d’interjeter appel, dès mercredi matin.

Source FRANCE BLEU.

Guingamp. Une maman au tribunal pour avoir mis une claque au jeune qui harcelait son fils…

Pendant de longs mois, son fils a été harcelé dans un collège, près de Guingamp.

Une maman était poursuivie pour avoir porté une claque au visage du harceleur de son fils.

Guingamp. Une maman au tribunal pour avoir mis une claque au jeune qui harcelait son fils

« Personnellement je ne comprends pas ! Je ne comprends pas pourquoi ce dossier a été renvoyé devant le tribunal correctionnel », a déclaré le procureur à l’issue de l’instruction d’une affaire impliquant une maman de trois enfants prise dans les affres de la justice pour avoir donné une claque à un adolescent qui l’avait menacée physiquement, insultée et craché dessus.

« Évidemment il y a eu une claque, c’est vrai, c’est un acte de violence, mais le contenu de la procédure me fait penser à des circonstances exonératoires. C’était au minimum suite à des provocations, la claque pourrait être même considérée comme un acte de légitime défense devant l’attitude de ce jeune ado qui était un grand jeune ado agressif, intimidant et qui pouvait provoquer chez madame ce réflexe de peur. Cette claque si on la remet dans le contexte, est une claque réflexe dans une attitude de protection », considère le procureur… « Je ne comprends pas ces poursuites, je ne les soutiens pas, Je demande au tribunal d’entrer en voie de relaxe de condamnation », s’insurge le procureur.

La prévenue, une mère de famille de 42 ans résidant dans une commune située au nord de Guingamp, a répondu à la convocation du parquet en se présentant à la barre du tribunal correctionnel de Guingamp vendredi 17 juillet.

Violence sur mineur

Elle était accusée de violence sur mineur de 15 ans sans incapacité.

Les faits se sont déroulés le 5 octobre 2018 à la sortie d’un collège de Pontrieux. Les parents de la « victime » étaient absents à l’audience ainsi que leur fils.

Ils ont préféré s’exprimer par courrier précisant par la même occasion qu’ils ne souhaitaient pas se constituer partie civile. Leur dépôt de plainte visait uniquement à stopper toute velléité de la part de la prévenue à l’égard de leur fils, âgé de 14 ans au moment des faits.

« Nous espérons que le passage de madame devant votre tribunal lui fera prendre conscience de la gravité de ses agissements », déclarent-ils.

« Il y a un certificat médical qui ne fait mention d’aucune blessure ni d’ITT, simplement un état d’appréhension dû à la situation », précise le juge.

Il poursuit : « On vous reproche d’avoir mis une gifle à un élève à la sortie d’un cours. Vous aviez appris par votre fils qu’il était victime dans le collège de violence et de harcèlement. Vous avez pris parti de retrouver celui qui pouvait être l’auteur des faits », détaille le juge.

« Il s’approche de vous en vous disant qu’est-ce que j’ai fait ? Il dit que vous l’auriez insulté et que vous lui aviez reproché de menacer de mort votre fils. Ensuite il indique avoir tenté de quitter les lieux mais que vous l’avez suivi. Vous vous êtes placé devant lui en mettant votre tête contre la sienne en l’insultant et en le menaçant de lui casser la figure », poursuit le juge.

L’adolescent crache sur la maman

« Comme vous le bloquez contre des barrières et qu’il était complètement paniqué, il a reculé la tête le plus loin possible et à ce moment-là il admet vous avoir craché dessus pour vous faire reculer. Il a tenté de partir et vous l’avez attrapé par le bras droit, vous lui avez mis une grosse claque sur la joue et ensuite vous le poussez en direction du collège pour aller voir le directeur », détaille le juge.

« Vous aviez peut-être des raisons de vous énerver vis-à-vis de cet auteur ? Mais comment saviez-vous qu’il s’agissait de cet élève ? », demande le juge à la prévenue.

« Parce que cela fait deux ans et demi que mon fils recevait des coups de fil de menaces dans la violence, la haine, la méchanceté, l’humiliation. Il était mis à l’écart, à l’isolement dans la cour, dans la classe, partout dans le collège », explique la mère de famille, visiblement à bout émotionnellement d’une situation qui a pris sa source sur fond de harcèlement scolaire à l’encontre de son fils.

L’adolescent ayant été persécuté durant plus de deux ans par la « victime » à travers des brimades, insultes, menaces…

« Tous les soirs, mon fils me parlait de ce qui lui arrivait dans le collège mais il ne voulait pas porter plainte parce qu’il avait justement des menaces de mort tous les jours dans l’établissement et qu’il avait peur tous les jours de venir à l’école mais il aimait tellement ses profs qu’il voulait rester dans cette école », poursuit-elle.

« Je suis allée voir plusieurs fois le directeur pour me plaindre. Le directeur disait à mon fils que par sa maturité il était capable de s’adapter à ses harceleurs », déplore la maman des sanglots dans la voix.

« L’élève disait à mon fils que s’il quittait l’établissement et qu’il allait dans une autre école les enfants mettraient dix secondes pour le détester et qu’il serait détesté toute sa vie entière. Mon fils avait peur d’être détesté », poursuit-elle.

« Ce n’est pas normal effectivement, on a assez parlé du harcèlement à l’école. Ce garçon était dans sa classe ? », demande le juge.

Des menaces de mort

« Oui il a été dans sa classe. On a pris la décision de le faire quitter l’école après une agression à l’arrêt du car quand ce garçon a mis un briquet sur le visage de mon fils et lui a placé sous la gorge. Il lui a dit en l’allumant que s’il continuait de se plaindre à nous ou au directeur il le tuerait. Sa petite sœur a assisté à la scène, elle nous a prévenus parce que mon fils avait tellement peur qu’il n’osait pas nous en parler. On a pris la décision ce jour-là de le changer définitivement de l’école. C’était en février 2018 ».

Mais le 5 octobre suivant, cette maman ordinaire voulait faire une surprise à sa fille en allant la chercher à l’école. C’est à ce moment-là qu’elle croise l’adolescent qui avait harcelé son fils.

« Je vois le garçon sortir de l’école et au lieu d’aller vers son car il vient vers moi », essaie-t-elle d’expliquer encore sous le choc.

« Il vient vers moi, me regarde avec un regard méprisant, haineux, il sait qui je suis et je sais qui il est. Je n’étais là pour faire de mal à personne, j’étais là pour faire une surprise à ma fille. Il arrive à ma hauteur et là je lui dis arrête de faire ton malin et j’ai peur. J’ai peur. Il vient vers moi. Plus grand, il commence à me crier dessus… « Je t’emm…, c’est quoi ton problème ? » J’ai très peur, je lui dis tu recules, tu ne me parles pas comme ça, j’essaie de me calmer, et lui dis ‘arrête de me tutoyer’… Et là il me regarde en reculant et me dit : « Allez va s… la b… de ton fils »

En pleurs, elle ajoute : « Je ne comprends pas qu’on parle comme ça à une mère de famille. On doit le respect »

« Et là vous l’accrochez », en déduit le juge. « Je lui dis tu as fait assez de mal à ma famille, aux gens, mon fils n’est plus dans l’école alors laisse le tranquille ! Et là il me crache littéralement au visage. Je suis humiliée, je trouve ça écœurant et j’ai ce trait de violence, dans un réflexe de défense. J’ai peur ».

« Comment peut-on être irrespectueux à ce point-là ? »

Après une petite pause, la prévenue poursuit : « J’ai extrêmement peur et j’ai peur que ça parte en « cacahuète » et je me demande ce qu’il est encore capable de faire à ce moment-là ! Je lui dis de descendre la rue et de me rejoindre dans le bureau du CPE. J’ai besoin d’un adulte, de quelqu’un à mes côtés. J’ai l’impression que le monde marche sur la tête. Comment on peut être irrespectueux à ce point-là ? Et là il recommence à faire des gestes en descendant toute la rue en m’insultant… ».

« On comprend bien qu’il y a de fortes circonstances atténuantes. Au niveau de la procédure il y aurait eu d’autres choix à envisager », estime le président du tribunal.

« Ma cliente a porté plainte le lendemain », intervient l’avocate de la défense.

« D’être convoquée aujourd’hui, madame a ressenti une injustice et une incompréhension. Elle dit que oui effectivement il y a eu cette claque qu’elle a tout de suite regrettée », explique l’avocate.

« Il y a le témoignage d’une AVS du collège qui intervient dans la classe du fils de madame. Elle confirme que l’adolescent était bien victime de harcèlement, d’humiliations, de violence, cela a été son quotidien. Ce sont des situations douloureuses pour un jeune qui peuvent amener à une tentative de suicide », ajoute-t-elle.

« Le passage du briquet est extrêmement grave. L’attitude de cet adolescent est extrêmement inquiétante. Si les parents ne prennent pas en considération l’attitude de leur fils et si l’éducation nationale de fait rien non plus il peut se croire intouchable. C’est extrêmement inquiétant pour la suite. Malheureusement, comme dans tous ces dossiers-là, c’est la victime qui finit par changer de collège ! », déplore l’avocate qui approuve et remercie le procureur pour ses réquisitions.

Après examen du dossier, le tribunal a relaxé la maman des faits qui lui étaient reprochés. « Il n’y aura rien sur votre casier judiciaire vous êtes libérée de toute pression par rapport à la justice », conclut le président du tribunal.

Source L’ECHO.

Les essais cliniques de deux vaccins contre le coronavirus suscitent l’espoir …

Deux projets de vaccins contre le Covid-19, un britannique et un chinois, ont produit une réponse immunitaire importante et démontré leur sûreté pour les patients.

selon les résultats de deux essais cliniques distincts, publiés ce lundi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Les essais cliniques de deux vaccins contre le coronavirus suscitent l'espoir

Le premier, développé par l’université d’Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, a généré «une forte réponse immunitaire» dans un essai sur plus de 1 000 patients. Le second projet, sur lequel travaillent des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics, a provoqué une forte réaction en termes d’anticorps dans un autre essai chez la plupart des quelque 500 participants.

Ces essais cliniques sont encore dans une phase préliminaire (phase 1/2 et phase 2), et leur efficacité devra être établie dans un essai de phase 3, sur un nombre de participants plus important, avant d’envisager leur commercialisation à grande échelle.

Course contre la montre

Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.

«Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle», a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford.

Le vaccin d’Oxford et celui de CanSino sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas, ce qui les rend plus sûrs notamment pour les patients fragiles.

Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur au point d’injection du vaccin.

Source EST REPUBLICAIN.