Finistère : Un marathonien handicapé court 600 km pour une association canine…

EXPLOIT – Le Breton court avec ses trois chiens et une charrette de 40 kg.

Finistère : Un marathonien handicapé court 600 km pour une association canine

 

Éric Hochart s’est lancé le défi de rejoindre Clisson (Loire-Atlantique) depuis Plougonvelin (Finistère). Il espère boucler le 22 avril son périple de 600 km commencé le 9 avril. Le marathonien de 56 ans est handicapé depuis un accident, raconte Ouest-France. Il multiplie les défis depuis plusieurs années, notamment avec ses trois chiens : Métisse, Jasmine et Ixes qui sont à nouveau à ses côtés.

Promotion pour Handi’chiens Bretagne

Par son exploit, le sportif espère faire connaître l’association Handi’chiens Bretagne qui forme des chiens assistant les personnes handicapées motrices. Lors de ses escales, tous les 60 km, il va à la rencontre du public et tente d’obtenir un soutien financier. « Je veux prouver qu’il est possible de se surpasser, même avec un handicap, et d’aller au bout de ses rêves ! », explique aussi Éric Hochart.

Le marathonien court avec une charrette de 40 kg, aidé de ses chiens. Il s’est réjoui des rencontres « improbables et enrichissantes » qui rythment ses journées. Son aventure peut être suivie sur sa page Facebook.

Source 20 MINUTES.

L’Agefiph œuvre pour l’inclusion des personnes en situation de handicap…

Au sein de l’une des agences Pôle Emploi du Havre, l’Agefiph a accompagné et financé l’adaptation de poste de Marie-Céline Herrou, passionnée par les ressources humaines et aujourd’hui conseillère Pôle Emploi.

L’Agefiph œuvre pour l’inclusion des personnes en situation de handicap

 

Après une formation d’assistante en ressources humaines, Marie-Céline Herrou intègre les services RH de plusieurs grands noms de l’intérim. Pour chacune de ces expériences professionnelles, l’Agefiph a été sollicitée, permettant d’adapter ses différents postes à son handicap visuel.

L’Agefiph, partenaire de confiance

En 2019, lorsque Marie-Céline Herrou s’installe au Havre, elle est suivie par Bénédicte Leroy de Cap Emploi. La conseillère sollicite régulièrement l’Agefiph, un partenaire de confiance qui propose :

. Des aides multiples (formation, adaptation de poste…)

  • Un service pour l’accompagnement dans l’emploi des personnes en situation de handicap

Pour mieux comprendre le handicap et les besoins de Marie-Céline Herrou, Bénédicte Leroy a d’abord opté pour un bilan mené par le service interrégional d’appui pour adultes déficients visuels, partenaire de l’Agefiph. Une étape clé qui permet une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap dans l’emploi.

L’adaptation, clé de l’inclusion

Pendant son accompagnement par Cap Emploi, Marie-Céline Herrou décide de s’intéresser particulièrement à :

. La locomotion avec un chien guide

  • Les logiciels dotés d’une synthèse vocale

Deux leviers pour maximiser ses chances d’accéder à un emploi. D’ailleurs, après avoir suivi le processus classique de recrutement de Pôle Emploi, la jeune femme intègre une agence du Havre en 2021.

Pendant 6 mois, elle est accompagnée et formée au logiciel à commande vocale développé par Pôle Emploi et l’ensemble des applicatifs métiers. Avant sa prise de poste, des actions de sensibilisation au handicap visuel sont menées auprès de ses futurs collègues et de l’équipe de direction. Quelques aménagements sont aussi réalisés pour permettre à Marie-Céline Herrou de se déplacer en toute sécurité.

Le Services d’Appui au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés (SAMETH) est également intervenu pour répondre aux questions de l’équipe et les informer du comportement à adopter avec Ohana, le chien de Marie-Céline Herrou.

Construire des parcours professionnels

La présence discrète de ce compagnon à quatre pattes est un vecteur de sympathie et d’apaisement pour toute l’équipe. D’après Mathilde Sénéchal, directrice de l’agence, l’arrivée de Marie-Céline a créé une vraie dynamique de groupe autour du handicap et montré que c’est possible pour une entreprise. Elle est reconnue pour ses qualités humaines et l’expertise avec laquelle elle accompagne les 250 demandeurs d’emploi dont elle a la charge.

Parmi eux, beaucoup sont en situation de handicap. Forte d’un parcours exemplaire, Marie-Céline Herrou les encourage à construire leur propre chemin professionnel. Selon elle, avec de la motivation et une adaptation de poste, tout est possible pour les personnes en situation de handicap. Une conviction viscéralement partagée par l’Agefiph.

Source PARIS NORMANDIE.

Présidentielle : avec #MaVoixCompte2022, les Français en situation de handicap mental interpellent les candidats et formulent 15 propositions…

Leur but : aider les personnes en situation de fragilité mentale à exercer leur droit de vote.

Plus d’un millier de personnes ont participé à cette opération qui aura duré neuf mois.

résidentielle : avec #MaVoixCompte2022, les Français en situation de handicap mental interpellent les candidats et formulent 15 propositions

 

Les Français en situation de handicap mental ou souffrant de troubles cognitifs interpellent les candidats à la présidentielle et formulent quinze propositions dans cet entre-deux tours, indique le Cercle Vulnérabilités et Société à l’origine de l’opération #MaVoixCompte2022. Le but est d’aider les personnes en situation de fragilité mentale (handicap, troubles cognitifs, maladie neurodégénérative, troubles du vieillissement, etc.) à exercer leur droit de vote. Ils sont deux millions à être concernés.

Quinze propositions-clés, issues d’ateliers composés de personnes en situation de fragilité mentale, ont été envoyées aux équipes de campagne des candidats à l’Élysée afin de faire entendre leur voix. Ces propositions concernent cinq thèmes : la santé et l’économie ; la liberté et la sécurité ; l’écologie et le réchauffement climatique ; la coopération entre les générations ; la citoyenneté.

Quelles sont les propositions ?

En matière de santé et d’économie, le think thank propose notamment de lutter contre les déserts médicaux par la suppression du numerus clausus pour les concours de médecine et de pharmacie, mais aussi le développement des maisons de santé avec l’appui des mairies. Autre proposition pour garantir l’accès aux soins : réduire les délais de rendez-vous, organiser le transport vers les lieux de soins, mais aussi renforcer les actions d’éducation, de prévention et de soin pour les personnes précaires, et au-delà, envisager la santé mentale comme une grande cause nationale.

Pour la liberté et la sécurité, plusieurs propositions ont été faites, dont la garantie du respect des choix autour des actes du quotidien (douches, repas, participation aux animations, hospitalisation), celle de l’inclusion dès l’école maternelle et la lutte contre les discriminations et la sanction des stigmatisations. Et enfin, la gratuité des transports en commun ou les aménagements des trottoirs pour les personnes à mobilité réduite.

Enfin, du côté de la citoyenneté, le groupe de réflexion propose de faciliter les conditions d’accès au vote pour tous, en aidant à l’acheminement des personnes et en démultipliant les canaux ou moyens d’accéder au vote. Mais aussi d’inscrire le vote comme un devoir citoyen, allant jusqu’à le rendre obligatoire, aux côtés d’autres mesures telles que le service militaire ou civique.

Plus d’un millier de participants

L’opération « Ma Voix Compte 2022 » a duré neuf mois et près d’un millier de personnes en situation de handicap mental ou souffrant de troubles cognitifs y ont participé. Des ateliers et des débats ont eu lieu lors du « Grand débat national » de 2019, puis pendant les élections municipales de 2020, et enfin entre mai 2021 et mars 2022.

Les personnes ayant participé sont des adultes, résident dans une institution (Ehpad, MAS, foyer d’accueil…) vivent avec un handicap mental (cognitif, psychique) ou une déficience intellectuelle, une affection ou une maladie chronique ayant un impact mental (neurologiques, psychiatriques…), ce sont des personnes âgées affectées par une diminution de leurs capacités cérébrales, etc. Dans chaque établissement, un premier atelier a généralement porté sur les élections, le droit de vote et l’intérêt de l’utiliser. Un second atelier a porté sur une thématique choisie par les participants et sur la construction collective de propositions.

Source FRANCE INFO.

Le Cateau-Cambrésis : pour que le handicap ne soit plus un frein à l’embauche…

Jusqu’au 20 juin, CAP Emploi Grand-Hainaut ainsi que de nombreux partenaires organisent « Le printemps du handicap ».

Une réunion est organisée au Cateau le 28 avril.

 

À cette occasion, plusieurs animations et événements sont organisés à destination notamment des demandeurs d’emploi en situation de handicap. Dans le Catésis, un événement est prévu le 28 avril à la Maison familiale du Cateau.

Au détour d’une série d’événements concoctés par les équipes du Cap Emploi Grand Hainaut, l’idée repose sur un constat : il y a une méconnaissance des dispositifs existants en faveur de l’emploi des travailleurs en situation de handicap. L’objectif de ce Printemps du Handicap est donc de communiquer tous azimuts pour vulgariser le handicap dans le monde de l’entreprise et démystifier le sujet alors que les entreprises ont des difficultés pour recruter. L’un des événements menés dans le cadre du Printemps du Handicap est prévu le 28 avril à la MFR du Cateau.

u programme, le matin, une première partie de sensibilisation et de mise en situation de handicap des recruteurs présents sera suivie d’un job dating. L’après-midi un atelier de professionnalisation est destiné aux professionnels de l’emploi insertion pour sensibiliser et mettre en situation des professionnels de l’emploi et de l’insertion et informer sur les modes de compensation et la démarche pédagogique à employer sur les phases de recrutement, d’intégration et de maintien.

Bref, un ensemble d’actions pour promouvoir les compétences des personnes en situation de handicap auprès des entreprises

Le 28 avril, de 8 h 30 à 15 h 30, à la MFR, 73, rue Faidherbe au Cateau. Renseignements : contact@cegh59.fr ou au 03 27 29 66 66.

Source LA VOIX DU NORD.

 

PREMIERE MONDIALE : Le fauteuil roulant intelligent pour éviter les obstacles testé dans des lieux culturels…

C’est une première.

Intérêt majeur : Ce kit de protection peut être installé sur n’importe quel modèle de fauteuil roulant.

photo frédéric, en fauteuil roulant depuis l’âge de 17 ans, teste le nouveau fauteuil roulant dans les différents espaces des champs libres à rennes dont son musée.

C’est une première. Mardi 12 avril 2022, des personnes en situation de handicap ont testé, aux Champs-Libres de Rennes, un fauteuil roulant électrique intelligent. Un fauteuil qui leur offre une véritable bulle de protection dans leurs déplacements au milieu des autres visiteurs.

 

« Effectivement c’est sécurisant pour moi et pour les autres usagers. Je ne crains plus de percuter, avec ce fauteuil roulant, du mobilier ou tout autre obstacle qui se trouverait sur mon chemin », assure Frédéric.

Le fauteuil roulant électrique « intelligent », développé par des équipes du pôle Saint-Hélier de Rennes et de l’Insa de Rennes, a été testé dans des lieux accueillant du public, dans des conditions réelles.

Testé aux Champs libres de Rennes et au musée des Beaux-Arts.

Ce fauteuil, équipé d’une cinquantaine de capteurs, offre une bulle de protection aux personnes en situation de handicap les utilisant.

Il est capable d’identifier les obstacles, de les contourner ou d’éviter des collisions.

 

Source OUEST FRANCE.

Les retraites face à un choc démographique d’ici 2040…

Au moment où la campagne présidentielle entre dans sa dernière ligne droite, l’âge de départ focalise l’essentiel des débats sur les retraites.

Tribune de Valérie Batigne, dirigeante-fondatrice de Sapiendo Retraite.

Tribune de Valérie Batigne, dirigeante-fondatrice de Sapiendo Retraite.

A ce sujet, Valérie Batigne, fondatrice et dirigeante du cabinet expert Sapiendo Retraite rappelle l’importante augmentation de la part des seniors d’ici 2040 qui provoquera un déséquilibre structurel inéluctable.

33 % de seniors en plus d’ici 2040 par rapport aux 20-64 ans

Dans moins de 20 ans, notre système de retraite devra absorber une augmentation de 33 % de personnes de plus de 65 ans par rapport aux 20-64 ans, selon les calculs Sapiendo issus des statistiques de l’Insee (projection de la population 2021-2070, janv. 2022 et nov. 2016).

En 2040, la France comptera 50 seniors (65 ans et plus) pour 100 personnes de 20 à 64 ans contre 38 aujourd’hui. Et le ratio passera, en 2070, à 57 seniors pour 100 personnes de 20 à 64 ans.

C’est un choc démographique pour notre système de protection sociale, dont il faut prendre la mesure au plus vite, avec des réformes en conséquence, puisque dans notre système de retraite par répartition, ce sont les actifs qui financent les pensions des retraités.

Un équilibre entre le nombre de cotisants et retraités est indispensable pour préserver notre modèle. Certes, les projections de l’Insee ne traduisent pas directement un rapport cotisants/cotisés mais ces dernières sont étroitement corrélées.

Un défi pour maintenir la confiance des jeunes générations dans notre modèle

Tout l’enjeu est d’adapter le système pour que les jeunes générations gardent confiance dans notre système de retraite de manière à maintenir des niveaux de pensions globaux en adéquation avec leur effort contributif, qui est très important. Il faut rendre le rapport cotisations / droits acquis lisible.

Dans le système actuel, les leviers de réforme tournent autour de trois paramètres : relever l’âge de départ, augmenter le taux de cotisation ou diminuer les pensions. Ces leviers, déjà utilisés, n’affectent pas les mêmes personnes.

Par exemple, diminuer le niveau de pension en augmentant les prélèvements sociaux affectera les retraités. Reculer l’âge de départ en retraite impactera les actifs. Il n’y a pas de solutions faciles.

Un défi pour encourager à travailler plus longtemps

Prolonger la durée de vie active reste le levier le plus efficace, puisque cette mesure permet de générer rapidement des économies. Des leviers, plus incitatifs et offrant plus de liberté aux assurés, pourraient être envisagés.

Un système qui laisserait à l’assuré le choix de l’âge de départ en assortissant d’un système de décotes pour dissuader de partir tôt et de surcotes plus fortes pour inciter à travailler plus longtemps, à l’image du bonus-malus en place à l’Agirc- Arrco. Ces décotes-surcotes devraient se rapprocher du coût réel actuariel d’un âge de départ précoce ou tardif.

Simplifier et encourager le cumul emploi-retraite pourraient aussi être une solution à explorer, car les cotisations payées par les retraités qui reprennent une nouvelle activité permettraient d’alimenter notre système de protection sociale.

Aujourd’hui, les règles du cumul emploi-retraite sont complexes. De plus, les cotisations versées à l’occasion de l’activité de cumul ne rapportent pas de nouveaux droits au retraité qui reprend une activité. Corriger ces défauts faciliterait les reprises d’activité.

Source ARGENT BOURSIER.

Nantes : cet EHPAD livre des repas aux seniors isolés en scooter électrique…

A Nantes, l’EPHAD Océane propose un service de portage de repas à domicile en scooter électrique via le véhicule Curbee. 

Claire Lemeteyer livre des repas à domicile pour  des seniors isolés à Nantes.

 

Servir des repas à domicile en scooter électrique, c’est le pari de l‘EPHAD Océane du groupe Emera à Nantes.

Pour garantir ce service, la résidence ligérienne utilise le véhicule Curbee, un scooter électrique maniable en centre-ville.

« Un congélateur ambulant »

Le véhicule électrique est un tricycle créé par l’entreprise parisienne éponyme, Curbee. « La transformation de la mobilité de demain passait par l’électrique », explique Roddy Tafial, co-fondateur de l’entreprise Curbee.

La résidence Océane dispose du modèle « Curbe Ice ». « Un congélateur ambulant », décrit Roddy Tafial.

Le Curbee Ice est équipé d'une caméra de recul, d'un radar de recul et d'un système Bluetooth.

« Nous proposons ce service de portage de repas pour que les personnes restent à domicile », justifie Simon Champain, directeur de l’EPHAD Océane.

« Curbee est un véhicule compact, maniable en centre-ville de Nantes et accepté dans les petites rues », se réjouit le directeur de la résidence nantaise. Le scooter électrique répond également à une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) au sein de l’entreprise.

Dix clients à Nantes

A Nantes, dix clients bénéficient actuellement du service. Les repas sont concoctés par le chef cuisinier de l’EPHAD.

Tous nos repas sont préparés par notre chef, c’est une prestation haut de gamme que nous proposons.

Simon ChampainDirecteur de l’EPHAD Océane à Nantes

Les mets sont livrés par Claire Lemeteyer, responsable du portage de repas « Emera Gourmet » au sein de l’EPHAD.

« Nous proposons ce service aux personnes qui postulent à l’EPHAD mais qui n’y sont pas », indique Claire Lemeteyer. D’autres séniors apprennent l’existence du service via « le bouche à oreilles » mais également grâce au réseau de l’EPHAD avec les pharmacies.

Claire Lemeteyer se réjouit de la facilité à conduire le véhicule électrique. La responsable s’adapte aux demandes des clients pour assurer les livraisons. Les commandes peuvent être effectuées sur internet même si cela peut s’avérer délicat pour certains usagers.

« Nos clients ne maîtrisent pas internet donc je prends tout en charge » décrit Claire Lemeteyer.

Trois formules sont proposées par le groupe :

  • Déjeuner à 12€50.
  • Journée légère à 16€50 (formule déjeuner + dîner léger : potage et dessert).
  • Journée gourmande à 19€50 (formule déjeuner + dîner : potage, plat, pain et dessert).

Pour l’instant, la résidence dispose d’un seul véhicule pour effectuer ce service de portage à Nantes.

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Source ACTU.FR

Appel à projet « Activités innovantes destinées aux seniors »…

La Ville lance un appel à projet jusqu’au 4 mai pour soutenir les associations qui proposent des activités innovantes pour les retraités de plus de 60 ans.

Appel à projet "Activités innovantes destinées aux seniors"

 

La Ville d’Annecy s’est engagée dans une politique de lutte contre l’isolement des seniors, dans le développement d’actions favorisant le maintien du lien social et la prévention de la perte d’autonomie.

Elle propose en plus de la restauration (6 restaurants sur le territoire), des activités culturelles, sportives et de loisirs adaptées aux seniors afin de favoriser une bonne condition physique et développer des liens sociaux, leur permettre de vivre chez eux dans les meilleures conditions possibles et ainsi retarder l’entrée en dépendance. Ces services sont accessibles aux habitants de 60 ans et plus dès lors qu’ils sont retraités.

L’appel à projet vise à soutenir les associations qui proposent des :

  • Activités innovantes pour les périodes suivantes : du 1er juillet au 30 septembre 2022 ou du 1er octobre au 17 décembre 2022.
  • Le public visé est le senior de plus de 60 ans à la retraite et résidant à Annecy.
  • Les projets déposés doivent répondre aux critères suivants :
    – l’innovation par rapport à ce que la ville propose toute l’année. L’activité doit être organisée sur un lieu facile d’accès ;
    – le développement du lien social ;
    – le projet pourrait porter sur de l’activité physique, culturelle ou artistique.

Les activités devront avoir lieu sur le territoire d’Annecy.

Téléchargez le règlement en cliquant ici.

Téléchargez le dossier de candidature en cliquant ici.

Source VILLE ANNECY.

Orne. Une plateforme pour détecter l’autisme chez les enfants de moins de 7 ans…

Pour détecter des troubles du neuro-développement chez les enfants, et permettre une intervention précoce, une plateforme de coordination et d’orientation a été mise en place.

Patricia Boisnard (secrétaire), Ruxandra Cardas (médecin neuro pédiatre, coordinatrice) et Manon Pichereau (coordinatrice psychologue)

 

Près de 35 000 enfants naissent chaque année en France, avec un trouble du neuro-développement. Ils sont en moyenne diagnostiqués à l’âge de sept ans.

Mais les premiers signes apparaissent avant les trois ans de l’enfant : retard de parole, de mobilité, de communication… Autant de symptômes qui peuvent être signes de troubles du spectre autistique, trouble de l’attention ou encore dyspraxie.

Ces perturbations du développement cognitif, sensorimoteur ou comportemental, ne sont pas sans impact sur le fonctionnement scolaire, social et familial de l’enfant.

Une détection précoce

« Plus tôt les troubles sont détectés, plus tôt il sera possible d’intervenir et de prendre en charge l’enfant », explique Ruxandra Cardas, médecin neuro-pédiatre, coordinatrice de la plateforme, dans l’Orne.

Afin de permettre une détection précoce de ces troubles, dans l’Orne, une « plateforme de coordination et d’orientation des troubles du neuro-développement » (PCO TND 61) a été mise en place au mois de janvier 2022.

Ce projet s’inscrit dans le plan national autisme de l’Agence Régionale de Santé qui prévoit la mise en place de ces plateformes dans tous les départements.

Une équipe pluridisciplinaire

Le but est de permettre d’orienter et de soutenir les familles confrontées aux premières difficultés de développement de leur enfant. Mais aussi et surtout, « d’améliorer le repérage et le diagnostic des enfants », explique Manon Pichereau, psychologue coordinatrice de la plateforme, « et d’ainsi favoriser les interventions précoces ».

Une équipe a été formée pour intervenir lors du processus de diagnostic et coordonner le parcours de l’enfant. Quatre professionnels spécialisés dans les troubles du neuro-développement (deux médecins, une psychologue et une secrétaire) constituent cette équipe pluridisciplinaire.

Accéder au parcours

Dès les premiers signes de retard de développement de l’enfant, notamment ceux évoquant un trouble du spectre autistique, le médecin ou le pédiatre remplit une « fiche d’alerte », qu’il adresse à l’équipe de la PCO.

« L’enfant doit avoir entre 0 et 7 ans, et ne pas être engagé dans un autre parcours de diagnostic », rappelle la neuropédiatre Ruxandra Cardas. Les signes peuvent être un retard de parole, un enfant qui ne suit pas du regard, ne répond pas à son prénom, ne pointe pas du doigt…

La demande sera ensuite traitée en commission par l’équipe de la PCO. Un parcours gratuit de bilan et d’interventions nécessaires à la prise en charge de l’enfant, pour une période d’un an (renouvelable un an), pourra être proposé.

Le suivi de l’enfant

« L’équipe pourra orienter les familles vers des kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes, psychologues ou encore psychomotriciens… », détaille Manon Pichereau.

Cette intervention précoce permet la prise en charge par l’assurance maladie de l’intégralité du parcours, y compris les séances de professionnels non conventionnés. Manon Pichereau argumente : « Cela permet une importante baisse du reste à charge des familles ».

Depuis son ouverture le 10 janvier 2022, dix parcours de bilans et d’interventions ont été mis en place pour des enfants, par la PCO de l’Orne.

Source ACTU.FR

Moi, Bernadette, retraitée pauvre…

 «Un bol de coquillettes, et puis voilà»,  le récit simple et bouleversant d’une retraitée confrontée à la pauvreté, après une vie entière de travail.

Son quotidien est rythmé par les sorties au supermarché et les visites au Secours populaire , une fois par mois, pour récupérer son colis alimentaire.

Un bol de coquillettes et puis voilà...

 

À la retraite depuis plus de dix ans, Bernadette vit avec 877 euros par mois. L’ancienne couturière est mère de onze enfants, dix-neuf fois grand-mère et vingt fois arrière-grand-mère. À 75 ans, elle s’ennuie dans son HLM à Reims et dispose de 15 euros par jour pour (sur)vivre une fois ses factures payées. Elle regarde les promos chez Cora pour manger de la viande, les dates des brocantes pour acheter le reste.

Ainsi va la vie de Bernadette, admiratrice du Che et de Matt Pokora. Son récit est celui de la débrouille.

Et la politique, qu’en pense-t-elle ? « La dernière fois, j’ai voté Macron parce qu’il était beau et jeune et parce que j’aime bien le changement. J’ai été déçue », dit-elle, fâchée qu’il n’ait pas fait la retraite à 1 000 euros. « Pour nous, c’est un bol de coquillettes et puis voilà », écrit celle qui, citant Hollande, se définit comme une « sans-dents ».

Présentation de l’éditeur.

Je touche 877 euros de retraite. Dès que ma paie arrive, je mets 40 euros de côté pour l’alimentaire et j’attends le 12, c’est le jour où tout le monde me prélève : le loyer, l’assurance, le gaz, l’électricité. Après, il me reste à peine 15 euros par jour pour manger, m’habiller et sentir bon.”Si Bernadette s’en sort, c’est grâce à la débrouille et, surtout, au Secours populaire ; même si, quand elle va chercher son colis, elle rouspète un peu : “Encore des coquillettes…” Son seul plaisir : prendre le tram jusqu’à Cora et se promener dans les rayons, juste pour regarder. Bernadette admire le Che, Matt Pokora et Black M. Mais plus que tout, elle aime ses onze enfants. Elle a le coeur solide et n’est dupe de rien.Une parole rare, portée par celle qui se dit “oubliée” d’un président pour lequel elle a voté mais qui “n’a rien fait du tout“.

Source PARIS MATCH.