Coronavirus: des signes avant-coureurs chez les personnes âgées..!

Les signes avant-coureurs de l’infection du Covid-19 ne sont pas forcément respiratoires.

Coronavirus: des signes avant-coureurs chez les personnes âgées. (Photo d’illustration.)

«Diarrhée, perte d’équilibre, modification du comportement, troubles sanguins (lymphopénie, NDLR) sont potentiellement des signes avant-coureurs de l’infection respiratoire du Covid-19 chez la personne âgée fragile.» Cette observation dressée par le Pr Hubert Blain, chef du pôle gériatrie au CHU de Montpellier, a été réalisée sur la base du travail de la médecin coordonnateur de l’Ehpad Les Aiguerelles à Mauguio (Hérault), où les deux tiers des 78 résidents sont infectés par le Covid-19.

Depuis la mi-mars, cette maison de retraite a payé un lourd tribut puisque sur cinq décès de résidents enregistrés, au moins trois sont liés de façon certaine au coronavirus. L’analyse de ce qui s’y est déroulé depuis quelques semaines apporte «des retours d’expériences uniques puisqu’il s’agit d’une communauté faisant société», reconnaît le Pr Blain.

C’est pour une diarrhée et non pour des problèmes respiratoires que le premier résident – aujourd’hui décédé – a été adressé au CHU de Montpellier. Dans son cas, les symptômes respiratoires et le diagnostic positif Covid-19 ne sont apparus respectivement que trois et quatre jours après son entrée à l’hôpital. Ainsi, sur plus de 40 patients infectés dans cet Ehpad, près d’une dizaine ont commencé «leur maladie par des symptômes digestifs avant de développer des symptômes respiratoires typiques du Covid-19 tels que de la fièvre ou de la toux», poursuit le Pr Blain.

Les autres patients, dont le deuxième décédé dans le département, ont été hospitalisés à la suite de chutes, d’une modification inhabituelle de comportement ou bien d’une baisse de lymphocytes. Ces événements ayant encore une fois été observés avant le développement des signes respiratoires et fiévreux, le diagnostic Covid-19 en a été retardé et explique en partie le développement de l’épidémie dans l’établissement.

Depuis cette observation, la médecin coordonnateur – injoignable ces derniers jours – a donc organisé avec ses équipes un confinement temporaire et des mesures barrières vis-à-vis des résidents présentant l’un de ces signes avant-coureurs. Le but: limiter le risque de contamination aux résidents indemnes et aux soignants.

«Dans presque tous les cas, chez les derniers patients mis en confinement préventif en raison de ces symptômes, les troubles respiratoires ou la fièvre apparaissent dans les 4 à 5 jours», détaille le Pr Blain qui précise: «Dans l’intervalle, la méthode opérée par l’équipe soignante de cette résidence a permis de ralentir considérablement la progression du nombre de cas en anticipant les mesures de protection.»

Ainsi, malgré un impact sévère du Covid-19 dans l’Ehpad de Mauguio, un tiers des résidents restent à ce jour indemnes.

Source LE FIGARO.

Coronavirus – Un Américain meurt en ingérant de la chloroquine pour aquarium..!

Un sexagénaire américain de l’Arizona est mort après avoir ingéré de la chloroquine en automédication.

Sa femme se trouve dans un état préoccupant.

Coronavirus - Un Américain meurt en ingérant de la chloroquine pour aquarium

Selon l’hôpital de Banner Smith, les deux sexagénaires auraient ingurgité non pas de la chloroquine médicale mais du phosphate de chloroquine, un produit habituellement utilisé pour nettoyer les viviers d’aquarium.

Un produit qu’ils avaient gardé en stock après avoir eu un aquarium avec des carpes d’ornement. Selon NBC News qui a pu interroger la femme, le couple aurait décidé de prendre le phosphate de chloroquine après avoir entendu le discours de Trump sur les bienfaits du médicament pour lutter contre le coronavirus.

Un vendeur en ligne de produits pour aquarium a affirmé mardi avoir été « dévalisé » du produit en question. Il a vendu tout son stock en précisant à ses clients que son usage était seulement destiné au nettoyage des aquariums.

Source EST REPUBLICAIN

Belfort – Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d’affaire… !

Bien avant l’explosion de l’épidémie, de premiers cas graves ont touché des personnes dans la force de l’âge. Contaminées dans l’Aire urbaine, sans avoir voyagé.

Belfort - Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d'affaire... !

Le coronavirus est abstrait, invisible. Enfermé chez soi à la maison, on se sent en sécurité. Et on oublie à quel point il peut être dangereux. Parmi les premiers infectés de l’Aire urbaine, cet homme, quinquagénaire, en bonne santé, sans problèmes respiratoires.

Le 27 février, il commence à présenter les symptômes, aujourd’hui bien connus. Après huit jours de fièvre, qui ne tombe pas malgré le paracétamol, il est admis à l’hôpital de Trévenans, en chambre stérile. Nous sommes le 5 mars. Le test est positif au coronavirus. Désormais, on sait que c’est à partir du 7e ou 8e jour de maladie que tout se joue : soit l’affection reste bénigne et guérit vite, soit elle s’aggrave.

Un cap critique à passer

Une semaine après l’infection, l’état général du quinquagénaire empire. Il est mis sous oxygène pour respirer, il est extrêmement fatigué, très faible. Et la fièvre est toujours présente. Les poumons sont obstrués, la pathologie s’est muée en pneumonie. Sans assistance respiratoire, il suffoquerait.

Les soins prodigués à l’hôpital commencent à porter leurs fruits. Le 13 mars, il est autorisé à regagner son foyer. Trop tôt pour parler de guérison. Amaigri, il reste faible et continue à afficher une température de 39°. Certes, il va un peu mieux. L’hôpital, surtout, a besoin de lits. Déjà. Nous sommes deux jours avant les élections municipales et quatre avant le confinement général.

Un mois après les premiers symptômes, le patient est officiellement tiré d’affaire. Mais combien de temps encore lui faudra-t-il avant de reprendre des forces, avant de pouvoir revivre normalement. Et oublier ses longues semaines où la vie a failli basculer ?

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : l’Asie face à une deuxième vague de contaminations…

Malgré les efforts intensifiés des autorités, une seconde vague de contaminations est enregistrée dans des régions d’Asie qui pensaient l’épidémie sous contrôle.

De la célèbre plage australienne de Bondi Beach aux rues de New Delhi, à travers toute l’Asie, les autorités ont intensifié ce week-end leurs efforts pour ralentir la pandémie. Des mesures visant à restreindre les déplacements ont été prises par différents pays comme en Malaisie où l’armée a été déployée pour imposer le confinement.

En Asie, le nombre de cas enregistrés a dépassé les 95.000, soit un tiers des cas de Covid-19 enregistrés dans le monde, selon un décompte effectué par l’AFP. En dehors de la Chine, où plus de 80.000 personnes ont été contaminées après l’apparition en décembre du premier cas à Wuhan, la Corée du Sud est le pays d’Asie le plus touché avec plus de 8.500 cas. Pourtant, alors que le nombre de personnes porteuses en Chine n’a cessé de baisser ces dernières semaines, d’autres pays voient leurs bilans s’alourdir.

Pire encore, dans des états où l’épidémie semblait maîtrisée, les autorités font désormais face à une deuxième phase de contaminations, notamment liée aux personnes rentrant de l’étranger. Singapour a ainsi interdit aux visiteurs de courte durée de se rendre dans la  cité-État densément peuplée, après une vague de cas importés qui a porté à 432 le nombre total de cas recensés.

Des systèmes de santé fragiles

À Hong Kong, le nombre de personnes contaminées a presque doublé la semaine dernière, de nombreuses personnes retournant dans le centre financier. La Thaïlande a, elle, enregistré ce dimanche 22 mars une soudaine hausse, avec 188 nouveaux cas, laissant planer des doutes sur les chiffres recensés par ses deux voisins, la Birmanie et le Laos, qui ne font état d’aucun cas.

Source RTL.

 

Nouveau scandale : et maintenant, ils nous mentent sur le nombre de morts !!!!…

C’est entendu : la Chine nous a menti sur les débuts de l’épidémie et, sans doute aussi, sur le nombre de morts. Mais nous pouvions nous en douter, la Chine n’étant pas la démocratie la plus transparente du monde.

Mais chez nous ?

Hier, le macabre bilan du soir déroulé par le duo Véran-Salomon enregistrait 186 décès de plus, portant le nombre officiel de victimes du Covid-19 à 860. On sait que ce chiffre quotidien va suivre la courbe italienne, avec plusieurs centaines de morts (800 il y a trois jours, 600 hier encore, pour dépasser les 6.000). On nous a prévenus.

Mais ce que l’on sait moins, c’est que MM. Véran et Salomon ne dénombrent que les malades morts à l’hôpital. Certes, ils l’ont précisé au début. Mais les véritables chiffres de l’épidémie sont donc considérablement sous-estimés.

En effet, depuis le début de l’épidémie, on constate une forte augmentation de la mortalité dans les , et même dans certains villages en lien, par les familles, les soignants, avec ces . Les morts se comptent parfois par paquets de dix. Les données ne sont connues que par des remontées partielles dans la presse.

Dimanche, le JDD signalait la mort de douze personnes dans une maison du retraite du Doubs, quatre dans un établissement de l’Hérault. Hier, Le Monde publiait une enquête révélant que « l’Ehpad de la commune de Cornimont connaît depuis dix jours une véritable hécatombe parmi ses résidents » : 20 ou 21 morts, des dizaines de soignants contaminés et, selon un journaliste local, une dizaine de décès « dans le secteur […] rien que dimanche 22 mars ».

Pourquoi la communication du gouvernement n’est-elle pas plus transparente sur ces décès très probablement liés au coronavirus ?

Désir de minimiser les chiffres ?

On pourrait le penser. Toujours selon Le Monde, « un autre Ehpad de la région Grand-Est, celui de Sommedieue dans la Meuse, est également frappé par le virus. Dimanche soir, 23 résidents étaient atteints par le coronavirus au sein de cet établissement de 83 pensionnaires, avec déjà trois décès et 13 agents contaminés, dont deux hospitalisés, sur les 80 que compte le personnel. “Malgré le grand professionnalisme de nos agents et toutes les mesures de confinement et de sécurité appliquées, ils n’arrivent pas à contenir l’épidémie, écrit le maire, Daniel Sanzey, sur son compte Facebook. Il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité”. »

Non, il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité. Les Français ne sont-ils pas en droit de savoir, d’avoir aussi un bilan quotidien de la mortalité, en EHPAD, des morts « suspectes » en ville, probablement liées au Covid-19 ? Ce manque de transparence, ce nouveau mensonge – par omission – du gouvernement ne sont pas de nature à rétablir la confiance.

Source BOULEVARD VOLTAIRE.

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?…

Les 3 quarts des victimes décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans.

Pour autant, elles représentaient une minorité des cas. Faut-il aussi s’inquiéter pour les plus jeunes d’entre nous ?

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?

Un premier nourrisson vient d’être testé positif au coronavirus… Quelques minutes seulement après sa naissance. C’est à Londres que le nouveau-né s’est avéré contaminé, mais les docteurs ignorent encore s’il a contracté le virus in utero ou au moment de l’accouchement, indique le magazine spécialisé Top Santé. Sa mère souffrait en effet d’une pneumonie et avait été admise à l’hôpital quelques jours avant de donner naissance. Elle est elle aussi souffrante et contaminée, précise le journal.

1. Enfants et bébés peuvent-ils mourir du coronavirus ?

Dans tous les cas, cette situation illustre bien qu’il est possible pour un nourrisson d’être victime du coronavirus. S’ils ne constituent a priori pas une population particulièrement à risque – 75% des individus décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans, rappelle le Journal des Femmes – les bébés peuvent tout de même attraper le virus.

D’une façon générale, il est possible pour un enfant ou un jeune d’être infecté. Cependant, précise Le Nouvel Observateur, ils développent généralement des formes mineures de la maladie. C’est en tout cas ce qu’explique le professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, dans une interview accordée à l’hebdomadaire.

« Nous savons qu’ils peuvent eux aussi développer des formes graves de la maladie, voire mortelles », explique le praticien, qui souhaite tout de même « insister sur le fait que ces cas restent très rares à ce jour ». Et lui de citer l’étude « de grande ampleur parue le 24 février », dans les colonnes du Journal of the American Medical Association. « Sur une cohorte de 72 000 cas en Chine, 1% des malades avaient moins de 9 ans, 1% des patients étaient âgés de 10 à 19 ans », précise-t-il.

« Si l’on considère maintenant les 2039 cas confirmés de Covid-19 le 15 lars en France, 285 malades ont dû bénéficier d’une prise en charge en réanimation, soit 4,5% d’entre eux. Sur ces 285 malades sérieux, 3 avaient moins de 15 ans », poursuit-il, sur la base de l’étude précédemment mentionnée.

2. Quid des moins de 30 ans ? Sont-ils aussi à risque ?

L’étude évoquée par Philippe Juvin ne se limite évidemment pas aux cas concernants les nouveaux-nés et les jeunes enfants. Elle porte sur l’ensemble de la population de façon générale. Pour l’intégralité des patients Chinois testés, 87% étaient âgés de 30 à 79 ans. En tout et pour tout, 2% n’étaient pas encore trentenaires.

En France, 16 malades graves sur 285 avaient entre 15 et 44 ans, ce qui représente 0,4% de la tranche d’âge concernée. Par ailleurs, chez les moins de 30 ans, le taux de mortalité est très faible : il oscille entre 0% et 0,5%, selon l’âge. Avant 18 ans, mes risques paraissent nuls, mais de la majorité légale ) 64 ans, il passe à 1,8%.

« Les jeunes doivent être vigilants, mais comme tout un chacun. Ils doivent l’être pour eux-mêmes mais aussi pour protéger leurs parents et leurs grands-parents qui sont plus susceptibles de développer des formes graves », prévient le professeur, qui insiste : « Respecter le confinement, même quand on est jeune, est donc impératif. »

3. Pourquoi certains jeunes meurent-ils du coronavirus ?

« On peut imaginer que parmi ces jeunes malades graves, certains patients aient des caractéristiques génétiques entraînant une réponse exacerbée de l’organisme au virus », explique Philippe Juvin, dans les colonnes du Nouvel Observateur, quand il est questionné sur les quelques exceptions connues à ce jour. Pour autant, l’expert le dit d’entrée de jeu : dans l’immédiat, nul ne saurait dire avec précision pourquoi ces jeunes meurent.

Et lui de supposer, cependant : « Cette réponse exacerbée créerait un état inflammatoire généralisée, qui lui-même provoquerait une défaillance multi-viscérale ». Il évoque aussi la possible consommation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, susceptible d’aggraver l’infection

Source PLANETE.

Coronavirus : 100 000 morts redoutés dans les Ehpad …!

Peuplés de pensionnaires âgés, fragiles de santé, parfois déjà isolés mais désormais privés de visites, les établissements hospitaliers pour personnes âgées et dépendantes redoutent que l’épidémie les frappe.

Coronavirus : 100 000 morts redoutés dans les Ehpad

Confinées avant le reste de la population, les maisons de retraite ne sont pas épargnées par le coronavirus, qui frappe déjà des Ehpad aux quatre coins du pays, faisant redouter le pire aux professionnels du secteur. Certains alertent d’une situation pouvant causer jusqu’à 100 000 morts.

Plusieurs foyers inquiétants

Douze décès dans un Ehpad du Doubs, plusieurs dans l’Hérault, des foyers infectieux dans la Vienne et à Paris… Malgré une réclusion stricte, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes n’échappent pas au Covid-19, particulièrement virulent parmi leurs résidents.

« La moyenne d’âge y est supérieure à 85 ans, les conséquences pourraient être dramatiques », s’inquiétait déjà début mars Florence Arnaiz-Maumé.

Les Ehpad avaient alors commencé à se barricader: visites restreintes, prise de température, gel hydroalcoolique et masques…

Des « mesures-barrières » qui devaient « bloquer l’entrée du virus », expliquait la déléguée générale de la fédération des maisons de retraite privées (Synerpa).

Trois semaines plus tard, les verrous ont sauté. A Thise, près de Besançon, 12 résidents sont décédés depuis le dépistage des premiers cas le 5 mars.

Les verrous ont sauté

Tous présentaient les symptômes du coronavirus, mais « c’est difficile de savoir si ces décès sont liés (à l’épidémie) car, comme partout en France, on ne dépiste plus systématiquement les nouveaux cas », observe un porte-parole de cet établissement.

« Les deux premiers cas sont testés, et à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests », confirme Olivier Obrecht, directeur général adjoint de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.

La situation est loin d’être isolée: sur les 400 Ehpad de la région, « un certain nombre constatent des personnes présentant des symptômes de type Covid-19 », ajoute-t-il.

Le bilan devrait donc encore s’alourdir et, faute de tests, « le nombre de décès ne sera connu qu’une fois que l’épidémie sera derrière nous ».

De nombreux décès déjà recensés

En attendant, le même drame s’est noué à Mauguio, près de Montpellier, où la presse locale fait état de 5 décès depuis le 10 mars, ainsi que d’une cinquantaine de cas suspects parmi les résidents et d’une poignée de personnels testés positifs.

Un autre foyer infectieux s’est déclaré à La Puye, non loin de Poitiers, où l’ARS Aquitaine recense 25 soignants et 11 résidents contaminés, dont une femme de 85 ans décédée le 15 mars. Dans le couvent voisin, cinq religieuses de la congrégation des

Filles de la Croix ont également été testées positives au coronavirus.

Deux autres cas ont été détectés dans des Ehpad de la région, l’un dans la Vienne, l’autre à Angoulême (Charente), précise l’ARS.

Paris n’est pas non plus à l’abri: dans un établissement de l’est de la capitale, un résident a été testé positif durant une hospitalisation mi-mars et six autres « présentent des signes infectieux », pour l’heure sans gravité.

« Isolement en chambre »

Pour éviter la propagation du virus, ces cas suspects font l’objet d’un « isolement en chambre pendant 14 jours ».

« La plus grande vigilance s’impose », justifie Pascal Champvert, président de l’association des directeurs de maison de retraite (AD-PA).

« Nous ne sommes pas aujourd’hui dans une situation de pic épidémique dans les établissements », assure-t-il, estimant que « ce qui permettra de l’éviter, c’est que nous ayons des masques dans la durée et en nombre suffisant ».

Une demande pourtant formulée sur un ton plus alarmiste dans un courrier adressé vendredi au ministre de la Santé, Olivier Véran, par les principales fédérations du secteur (FHF, Fehap, Synerpa, AD-PA…) .

L’épidémie « pourrait se traduire par plus de 100 000 décès dans l’éventualité d’une généralisation que nous n’osons imaginer » mais « qui n’est cependant pas exclue, en l’état actuel de notre organisation », écrivent-elles.

Véran a reçu le message

Message bien reçu par le ministre, qui a promis que les Ehpad « disposeraient dans la durée de 500 000 masques par jour ».

Une annonce saluée par le Synerpa, qui « surveillera avec attention et quotidiennement l’approvisionnement des établissements », et par l’AD-PA, qui « restera néanmoins vigilante aux réalités locales ».

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : Vers l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » en France… La situation à ce jour…

CORONAVIRUS Un point complet sur la situation en France ces dernières vingt-quatre heures.

Coronavirus : Vers l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » en France... La situation à ce jour...A Paris, le 17 mars 2020, lors du premier jour de confinement général dans la ville désertée, à la suite de la crise du corovirus.

Un confinement historique pour faire la « guerre » au coronavirus, et un « état d’urgence sanitaire » que le Parlement doit voter jeudi et vendredi. Face à une « crise sans précédent » et alors que le nombre de malades augmente de façon exponentielle dans une France quasiment à l’arrêt, le gouvernement a annoncé mercredi des mesures exceptionnelles, notamment pour soutenir l’économie.

L’« état d’urgence sanitaire » sera déclaré par décret après l’adoption du projet de loi. L’Assemblée nationale et le Sénat seront informés « sans délai » des mesures prises pendant cette période.

Le coronavirus se propage de plus en plus rapidement et le bilan des victimes s’est alourdi mercredi, au deuxième jour du confinement ordonné par le gouvernement, avec un risque de saturation de services d’urgence. Les hôpitaux accueillent désormais 3.626 patients dont 931 sont en réanimation. Parmi ces cas les plus graves, la moitié sont âgés de « moins de 60 ans », a insisté le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon en annonçant un total de 264 décès (89 supplémentaires en 24 h).

Situation dramatique dans les Ehpad

Outre la situation difficile dans le Grand Est, le tableau se tend également en Ile-de-France. L’état des lieux est déjà dramatique dans les Ehpad, a alerté Gaël Durel, président de l’Association des médecins coordinateurs et du secteur médico-social : « Lorsque le virus rentre dans (un) établissement, on assiste à des taux de 75 % de résidents atteints par le virus et des taux mortalité catastrophiques, au-delà de 20 à 30 % » a-t-il dit sur RTL.

« Il n’y a pas de place pour eux à l’hôpital, ils sont trop vulnérables (…) on va privilégier, ce qui est tout à fait compréhensible, des personnes qui ont plus de chance de pouvoir s’en sortir ». Une situation qu’a connue l’Italie, entrée en confinement depuis près de deux semaines. C’est d’ailleurs la crainte des experts d’une saturation des urgences qui a conduit le chef de l’Etat Emmanuel Macron à annoncer lundi de strictes mesures de confinement pour « au moins 15 jours ».

4.095 amendes dressées en vingt-quatre heures

Cent mille membres des forces de l’ordre ont été déployés, infligeant une amende forfaitaire de 135 euros en cas « violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile ». En 24 heures, 4.095 amendes ont été dressées, selon le ministre de l’Intérieur.

Le gouvernement a reconnu des « difficultés logistiques » dans la fourniture de masques, alloués « en priorité aux soignants », qui s’alarment pourtant de leur dénuement. La ministre Florence Parly a annoncé que 5 millions de masques chirurgicaux des Armées avaient été mis à disposition du ministère de la Santé. Selon le Pr Salomon, un total de 25 millions de masques sont en cours de livraison aux pharmacies et établissements de soins.

Consciente du rôle vital qu’ils jouent, la population a témoigné son soutien et son respect aux personnels de santé, en première ligne face à l’épidémie : à 20h, à Paris et en régions, des salves d’applaudissements ont retenti : sifflements et « Merci ! » ont notamment été entendus dans les rues de Mulhouse, particulièrement frappée.

Le premier transfert aérien de six malades a d’ailleurs eu lieu de l’Alsace vers des hôpitaux militaires de Toulon et Marseille. Le déploiement d’un hôpital militaire est également programmé en Alsace. Le gouvernement va par ailleurs mettre en place un dispositif aérien, en lien avec Air France, pour permettre aux Français bloqués à l’étranger en raison de la pandémie de rentrer chez eux, ont annoncé mercredi soir trois ministres.

Appels à continuer de travailler et inquiétudes

Les inquiétudes sur le fonctionnement même du pays montent, malgré les assurances du gouvernement, qui a examiné mercredi des dispositions pour restreindre certaines libertés ou ordonner des réquisitions. Il pourra prendre par ordonnances des mesures pour soutenir les entreprises et limiter les licenciements.

Le gouvernement a d’ailleurs appelé les employés des secteurs essentiels à continuer de travailler. « Il faut bien que nous puissions nous nourrir, que les familles françaises puissent se rendre dans les magasins de la grande distribution et acheter des produits alimentaires », selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Le président délégué du Medef, Patrick Martin, a alerté sur un arrêt possible de l’activité économique, y compris dans les secteurs essentiels, en raison d’un « changement d’attitude brutal » des salariés, prêts à faire jouer leur droit de retrait après l’instauration des mesures sanitaires. Les caissiers notamment s’alarment : des photos circulaient sur les réseaux sociaux montrant des caisses de magasins d’alimentation protégées par de simples films plastiques étirés au niveau des visages.

Olivier Véran a annoncé que le gouvernement serait amené à fermer certains marchés « où l’on voit des foules » ou « qui ont beaucoup d’étals », pour éviter les rassemblements. Certaines régions ont pris des mesures face à l’afflux de citadins venus se confiner dans des résidences secondaires : locations interdites dans les îles du Morbihan, plages et sports nautiques à Oléron : « On est en confinement, pas en vacances », tempête le président des communes de l’île.

Source 20 MINUTES.

Le coronavirus, c’est l’heure de vérité…!!!!

L’épidémie met cruellement en évidence que nous ne maîtrisons, ne prévoyons et ne savons pas tout.

Là où la parole politique est dévaluée, la science peut-elle être l’arbitre des opinions ?

Le coronavirus, c’est l’heure de vérité

Où la parole politique peut-elle puiser sa crédibilité ? Emmanuel Macron, vendredi, puis Édouard Philippe, samedi, s’étaient retranchés derrière les autorités scientifiques pour justifier le maintien du premier tour des élections municipales. Mais, toute la journée de dimanche, des médecins urgentistes ou épidémiologistes ont demandé des mesures de confinement plus radicales et immédiates. « Nous n’avons plus le temps d’attendre davantage, chaque heure qui passe est une heure perdue », disaient-ils en substance.

Ces médecins s’insurgeaient devant l’irresponsabilité de nombre de nos concitoyens, qui manifestement n’avaient pas encore pris la mesure de la gravité de la situation. Pourtant, on avait cru que les interventions successives du Président et du Premier ministre avaient créé un électrochoc. Le hiatus entre la gravité des interventions des responsables de l’État et l’insouciance d’une trop grande partie des Français amène à s’interroger : pourquoi la parole politique n’est-elle pas, ou trop peu, suivie d’effets, pourquoi n’est-elle plus « performative » ?

Un débat permanent

Que la parole des différents acteurs politiques soit sérieusement dévaluée n’est pas une nouveauté. Qualifiée de « politicienne », elle est soupçonnée d’arrière-pensée, de calcul dissimulé, de duplicité, ou simplement d’incompétence. Voire d’illégitimité.

La situation s’est aggravée par l’élargissement médiatique de la scène politique : nous vivons désormais dans une sorte de débat permanent où se mêlent des voix multiples : responsables politiques, syndicalistes, (hauts) fonctionnaires, commentateurs plus ou moins qualifiés, journalistes, personnalités du monde (très divers) de la culture, censées être « informées ». La performativité de la parole politique se dilue dans le flot bouillonnant des opinions. Et les réseaux sociaux servent de caisse de résonance et d’accélérateur à la diffusion des opinions les plus « séduisantes », ce qui ne veut pas dire les plus justes.

La science en arbitre ?

La science peut-elle être l’arbitre des opinions ? La politique doit-elle céder le pas à l’expertise ? Il est tentant de répondre par l’affirmative. Cependant, dans de multiples domaines, la science n’est pas exempte d’idéologie ni de représentations sous-jacentes et pas toujours conscientes. Son histoire le montre. Elle n’est pas la vérité une fois pour toutes, mais la recherche permanente de la vérité. Elle n’est science que par la constante remise en question de ce qui avait été proclamé vrai auparavant.

Chacun doit donc d’abord apprendre à penser contre soi-même, notamment contre ses émotions, ses emballements, voire ses intérêts propres. Il s’agit de passer du régime de l’opinion à celui plus exigeant du discernement, qui pèse sérieusement les arguments contradictoires. Ici, la science a un rôle à jouer, pour éclairer les décisions. Il faut enfin élargir enfin le champ de sa réflexion en pensant le collectif autant que l’individuel, le global en même temps que le local.

Sagesse et ténacité

Si la puissance de l’industrie humaine marque comme jamais la planète au point que nous parlons d’anthropocène, l’épidémie met cruellement en évidence que nous ne maîtrisons, ne prévoyons et ne savons pas tout. L’État-providence, lui-même, a des limites dont nous allons faire rudement l’expérience. Il ne faut pas le cacher. La parole politique ne retrouvera sa crédibilité et sa performativité qu’en intégrant cette modestie : on écoutera demain ceux qui auront montré sagesse et ténacité dans l’épreuve. Le coronavirus, c’est l’heure de vérité.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus: le lavage des mains est-il vraiment le geste le plus efficace?…

Les autorités sanitaires et politiques le répètent: il faut nettoyer ses mains toutes les heures.

Cela peut-il permettre de se protéger du coronavirus et de freiner l’épidémie ?

Se laver les mains, un «geste barrière».

LA QUESTION. «Lavez-vous les mains. Lavez-vous les mains souvent, toutes les heures», répétait la semaine dernière le ministre de la Santé, Olivier Véran, suivi du premier ministre, Édouard Philippe. Pour se protéger du coronavirus et limiter sa propagation, serinent les autorités sanitaires, le «geste barrière» le plus efficace serait d’observer une scrupuleuse hygiène des mains.

On le comprend aisément pour un virus comme celui de la gastro-entérite, qui nous contamine notamment lorsque nous touchons des surfaces souillées. Le lavage des mains est évidemment essentiel chez les soignants, surtout lorsqu’ils procèdent à des gestes invasifs, occasion rêvée pour les pathogènes d’entrer à l’intérieur de notre organisme. Mais pourquoi diable un virus respiratoire, transmis par la toux et les gouttelettes de salive, serait stoppé par le lavage des mains?


VÉRIFIONS. «Les mains sont un vecteur de transmission des micro-organismes», explique le Dr Stéphane Gayet, médecin infectiologue au CHRU de Strasbourg. Pour nous infecter, un pathogène a besoin d’une «porte d’entrée», soit une muqueuse (nez, lèvres, bouche, conjonctive oculaire…), ou une plaie. Or lorsque quelqu’un tousse face à nous, explique le médecin, «les particules virales émises dans l’air n’arrivent pas facilement à nos muqueuses. Mais les mains viennent récupérer celles déposées sur nos joues, notre cou, notre front…» Un bonbon, une cigarette, un « gratouillis » des lèvres, et le virus a tôt fait d’arriver dans notre bouche.

Les virus et bactéries étant enveloppés d’une membrane lipidique, le savon est particulièrement efficace pour les éliminer de nos mains. Une équipe britannique le montrait en 2011 sur des bactéries responsables de diarrhées: alors que 44 % des échantillons prélevés chez des volontaires ayant touché poignées et balustrades étaient contaminés par ces pathogènes, ce taux tombait à 23 % après un passage à l’eau, et à 8 % lorsque le nettoyage était fait au savon! Quelques années plus tôt, des Australiens montraient aussi une très bonne efficacité du savon contre un virus grippal. Quant au gel hydroalcoolique, une équipe allemande a récemment montré, dans le Journal of Hospital Infection , qu’ils étaient efficaces contre le nouveau coronavirus.

Pour autant, se laver les mains peut-il freiner une épidémie? En 2011, une revue de littérature de la Cochrane concluait que «la propagation des virus respiratoires peut être évitée par des mesures d’hygiène, telles que le lavage des mains, en particulier chez les jeunes enfants». Difficile cependant, parmi toutes les mesures mises en œuvre contre la propagation des virus respiratoires, d’isoler l’efficacité spécifique du lavage de mains. Mais «compte tenu de son efficacité démontrée dans d’autres contextes, il n’existe pas de preuves irréfutables qu’il faille cesser d’utiliser de bonnes pratiques d’hygiène des mains pour réduire le risque d’infection et de transmission de la grippe dans le cadre communautaire», notaient il y a un an des chercheurs canadiens.

Plusieurs équipes ont par ailleurs démontré que ceux qui se lavent le plus scrupuleusement les mains, sont aussi ceux qui souffrent le moins d’infections respiratoires. Un lavage de mains régulier et scrupuleux est donc une excellente habitude à prendre pour traverser sereinement les épidémies de grippe qui sévissent chaque hiver! Une équipe britannique a ainsi, pour une étude publiée en 2015 dans le Lancet , testé sur près de 17.000 participants l’efficacité d’une simple intervention par internet encourageant les gens à mieux se laver les mains: après 16 semaines, 51 % des individus ayant bénéficié de l’intervention avaient eu un ou plusieurs épisodes d’infection respiratoire, contre 59 % dans le groupe contrôle.

Huit petits points qui n’ont l’air de rien, mais qui peuvent changer la donne. En décembre, une équipe internationale modélisait dans Risk Analysis l’intérêt d’encourager l’hygiène des mains chez les usagers des aéroports, hauts lieux de propagation des épidémies. Considérant qu’à un instant t, 20 % des usagers ont les mains propres, les auteurs estiment qu’augmenter ce taux à 30 % réduirait le risque d’épidémie grippale de 24 % ; à 60 % de mains propres, la baisse serait de 69 % !

Source LE FIGARO.