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Transports non-adaptés aux personnes handicapées, travaux sur des routes qui longent des lignes ferroviaires… La Fnaut distribue ses ‘tickets rouges’…

Les  »’tickets rouges’, attribués par la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, dénoncent des actions prises en matière de transport public.

Quelques ‘tickets verts’ viennent saluer les bonnes initiatives, comme le maintien des 80 km/h par 32 présidents de conseils départementaux.

Le premier train de la ligne Belfort-Delle en gare de Delle, dont la réouverture est considérée comme un ''fiasco'' par la la Fnaut. (MANON KLEIN / FRANCE-BLEU BELFORT-MONTBÉLIARD)

Fiasco d’une réouverture de ligne ferroviaire, multiples travaux routiers réalisés sur des axes parallèles à des lignes SNCF, réseaux de transports non-adaptés aux personnes handicapées, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) vient d’attribuer ses prix ‘tickets rouges’ qui dénoncent des actions prises en matière de transport public. Quelques ‘tickets verts’ viennent également saluer les bonnes initiatives, comme le maintien des 80 km/h par 32 présidents de conseils départementaux. Parmi ses « tickets rouges’, la Fnaut dénonce le « fiasco que constitue la réouverture, pourtant très attendue, de la ligne Belfort-Delle.

« Correspondances TGV-TER mal organisées, non prolongement des trains Épinal-Belfort jusqu’à la gare de Meroux, réduction des fréquences pendant les vacances scolaires… »

Fnaut

Cette réouverture de ligne ferroviaire est ratée d’après la Fédération, qui publie une liste de conditions à respecter pour les prochaines réouvertures, notamment la » réouverture de l’ensemble de l’itinéraire concerné ».

Ticket rouge pour les travaux routiers concurrents du train

Les associations attribuent un deuxième ‘ticket rouge’ aux collectivités et à l’Etat qui lancent des « travaux routiers concurrents du train » : « trop souvent, des travaux routiers sont réalisés alors que, sur un itinéraire parallèle on cherche à relancer l’usage du train », par exemple la construction en Haute-Savoie de « l’autoroute A 412 Thonon-Machilly qui concurrencera le Léman-Express« , l’autoroute Castres-Toulouse qui « concurrencera la voie ferrée qui relie les deux agglomérations » ou l’élargissement de la route Nantes-Pornic « à 2×2 voies alors qu’il existe une voie ferrée parallèle insuffisamment utilisée ».

La Fnaut s’est également penchée sur les transports urbains. Perpignan-Métropole se voit reprocher « la très mauvaise qualité de son réseau urbain » et la « circulation automobile très dense », tandis que les transports de la métropole d’Aix-Marseille sont épinglés pour leur « manque d’adaptation aux personnes à mobilité réduites ».

Un ticket vert pour les adaptations réalisées pour les personnes handicapées

A contrario, « un ticket vert a été décerné aux métropoles qui ont obtenu une adaptation satisfaisante de leurs transports publics aux personnes handicapées, en particulier Grenoble, Rennes, Nantes, Montpellier et Strasbourg », où « le taux de satisfaction des usagers des transports publics est compris entre 81 % et 67 % » d’après la dernière enquête Ifop-Association des paralysés de France. La Fnaut salue aussi « les efforts des élus de l’autorité organisatrice Pau Béarn Pyrénées Mobilités, qui a financé la proposition de l’Association de Défense des Usagers des Transports Aquitaine Grand Pau, pour protéger les jeunes élèves d’un Institut Médico-Educatif qui se rendent quotidiennement des arrêts de bus à leur école. »

Enfin, la Fédération des associations d’usagers des transports attribue un ‘ticket vert’ aux « 32 présidents de conseils départementaux » (répertoriés par le magazine Auto Plus) « dont ceux de Loire-Atlantique, de Gironde et du Var qui ont maintenu courageusement le 80 km/h », alors que les départements ont été « autorisés à repasser certaines sections départementales à 90 km/h ». Ce maintien de portion à 90 km/h, concédé par le gouvernement en juillet 2018, est qualifié de « reculade de l’Etat » par la Fnaut.

Source FRANCE INFO.

Covid-19 : les signes que le gouvernement s’inquiète…

Bientôt une seconde vague du coronavirus ?

Alors que les chiffres sur l’épidémie ne sont pas bons depuis plusieurs semaines, le gouvernement montre des signes d’inquiétude…

Explications.

Covid-19 : les signes que le gouvernement s’inquiète

Sommes-nous au pied de la seconde vague du coronavirus ? Après plusieurs mois de bonnes nouvelles et des courbes qui ne faisaient que baisser, le mois de juillet a inversé la tendance. Désormais, la situation se dégrade dans le pays et le Covid-19 gagne de nouveau du terrain dans l’Hexagone. Dès le début du déconfinement en mai dernier, Emmanuel Macron prévenait que la bataille contre le virus n’était pas encore gagnée et qu’elle serait longue.  Serait-ce déjà le moment de reprendre les armes ? Dans son dernier bilan, la Direction générale de la santé évoque une reprise de la pandémie : « Les indicateurs se dégradent, confirmant une circulation plus active du virus sur l’ensemble du territoire, en particulier chez les jeunes adultes ».

1. Coronavirus : les chiffres ne sont pas bons

Le nombre de cas quotidiens est en hausse pour la quatrième semaine consécutive et 15 départements sont désormais classés en situation de vulnérabilité. Désormais, le virus est particulièrement actif dans 21 départements de l’Hexagone, dont voici la liste.

  • La Mayenne
  • Paris
  • La Seine-Saint-Denis
  • Le Val-de-Marne
  • La Haute-Savoie
  • Les Bouches-du-Rhône
  • Le Nord
  • Les Hauts-de-Seine
  • L’Essonne
  • Le Val-d’Oise
  • La Sarthe
  • La Seine-et-Marne
  • L’Ille-et-Vilaine
  • Les Yvelines
  • Les Alpes-Maritimes
  • La Meurthe-et-Moselle
  • La Haute-Garonne
  • La Loire
  • Le Loiret
  • Le Gard
  • L’Ain

Alors que les vacances d’été ne sont pas terminées et que la rentrée scolaire arrive à grands pas, à quoi faut-il s’attendre pour cet automne ? Les scientifiques n’ont pas encore la réponse, mais le gouvernement hausse déjà le ton, signe de son inquiétude.

2. Coronavirus : le gouvernement hausse le ton

A peine en vacances, déjà de retour sur le front. Cet été est décidément particulier pour les membres du gouvernement et encore plus pour Jean Castex et Emmanuel Macron. Pourtant officiellement en congés, le président de la République a troqué son maillot de bain pour sa veste de costume lors d’un déplacement auprès des aides-soignants. Il a même présidé un nouveau Conseil de défense mardi 11 août, pour prendre de nouvelles décisions face à la circulation du virus. Signe d’une reprise du Covid-19 et de l’inquiétude du gouvernement, Jean Castex a fait plusieurs annonces à l’issue de cette rencontre.

  • Il a annoncé « demander aux préfets de se rapprocher des élus locaux pour étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics »
  • La reprise des rassemblements de plus de 5 000 personnes a finalement été annulée et restera en vigueur jusqu’au 30 octobre au plus tôt.
  • Les contrôles vont se multiplier afin de s’assurer que les Français respectent bien les règles mises en place par l’exécutif
  • L’accès aux tests va s’améliorer « notamment pour les personnes présentant des symptômes de la maladie ».

Après un printemps plutôt clément, la rentrée de cette fin d’été et du début de l’automne pourrait être le moment de la seconde vague, redouté par les experts et le personnel hospitalier. Selon le gouvernement, tout repose désormais sur les Français…

3. Coronavirus : les Français doivent « se ressaisir »

Après avoir salué le civisme des Français durant le confinement et le début du déconfinement, le gouvernement tape désormais du poing sur la table. Le Covid-19 circule désormais plus activement chez les jeunes et la plupart des clusters se sont formés après des rassemblements amicaux ou familiaux. Il n’en fallait pas plus pour que le gouvernement pointent les Français du doigt, les accusant de ne plus respecter les gestes barrière ou les mesures de distanciation sociale.

Mardi 11 août, le Premier ministre Jean Castex a demandé à la population de « se ressaisir » alors que la situation « évolue dans le mauvais sens depuis deux semaines environ ». Il a évoqué « une moindre vigilance et une moindre discipline chez certains d’entre nous. A la faveur de l’été, des vacances, on observe davantage de rassemblements familiaux, amicaux, festifs ». Une prise de parole aux accents moralisateurs, pour que les Français prennent conscience de la situation ? C’est bien connu, la meilleure défense lorsqu’on est acculé, c’est l’attaque.

Source PLANET.

Reconfinement localisé : la liste des départements les moins à risque…

Paris et les Bouches-du-Rhône sont passés en zone active du virus, et plusieurs autres départements sont en situation de vulnérabilité.

Découvrez ceux où le Covid-19 fait le moins de dégâts.

Reconfinement localisé : la liste des départements les moins à risque

 

Le Covid-19 continue de prendre de l’ampleur en France. Actuellement, le pays fait face à une résurgence de l’épidémie qui se traduit par une multiplication des clusters et une explosion du nombre de nouveaux cas par jour. Selon les chiffres de Santé publique France, on compte 2 669 nouveaux cas confirmés et 18 décès au 13 août 2020.

Autre donnée intéressante livrée par l’organisation : le nombre de départements en situation de vulnérabilité. Le niveau peut être limité, modéré ou élevé. Ce chiffre est calculé à partir des différents indicateurs, des investigations de clusters et des signalements reçus par Santé publique France. Il détermine quelle est la circulation du virus et son impact sur la santé des habitants de chaque département.

En Guyane et à Mayotte, le niveau de vulnérabilité est élevé. À ce jour, 21 départements français sont placés sous vigilance. Parmi eux, Paris et les Bouches-du-Rhône qui sont récemment passés en zone active du virus. Qu’est-ce que cela implique ?

1. Reconfinement localisé : Paris et les Bouches-du-Rhône en mauvaise posture

Vendredi 14 août 2020, un décret a été publié pour faire passer Paris et les Bouches-du-Rhône en « zone rouge ». Cette vigilance permet aux préfets concernés d’imposer un certain nombre de restrictions afin de contenir l’épidémie. Fermeture des restaurants et des cafés, limitation des rassemblements…

La décision la plus stricte serait de reconfiner localement les populations. Cela pourrait prendre la forme d’une interdiction de se déplacer à plus de cent kilomètres du domicile ou de quitter le département. Si rien n’a encore été annoncé, l’hypothèse d’un reconfinement localisé a d’ores-et-déjà été évoquée par le gouvernement. Quels sont les départements qui, pour le moment, sont les plus à l’abri d’une telle mesure ?

2. Reconfinement localisé : les départements qui devraient être épargnés

D’après les chiffres du 11 août 2020 de Santé publique France, voici la liste des départements qui se trouvent en niveau de vulnérabilité limité.

  • Ain (01)
  • Aisne (02)
  • Allier (03)
  • Alpes-de-Haute-Provence (04)
  • Ardèche (07)
  • Ardennes (08)
  • Ariège (09)
  • Aube (10)
  • Aude (11)
  • Aveyron (12)
  • Bas-Rhin (67)
  • Calvados (14)
  • Cantal (15)
  • Charente (16)
  • Charente-Maritime (17)
  • Cher (18)
  • Corrèze (19)
  • Corse-du-Sud (2A)
  • Côte-d’Or (21)
  • Côtes-d’Armor (22)
  • Creuse (23)
  • Deux-Sèvres (79)
  • Dordogne (24)
  • Doubs (25)
  • Drôme (26)
  • Essonne (91)
  • Eure (27)
  • Eure-et-Loir (28)
  • Finistère (29)
  • Gard (30)
  • Gers (32)
  • Guadeloupe (971)
  • Haut-Rhin (68)
  • Haute-Corse (2B)
  • Haute-Loire (43)
  • Haute-Marne (52)
  • Haute-Saône (70)
  • Haute-Vienne (87)
  • Hautes-Alpes (05)
  • Hautes-Pyrénées (65)
  • Indre (36)
  • Indre-et-Loire (37)
  • Isère (38)
  • Jura (39)
  • La Réunion (974)
  • Landes (40)
  • Loir-et-Cher (41)
  • Loire (42)
  • Loire-Atlantique (44)
  • Loiret (45)
  • Lot (46)
  • Lot-et-Garonne (47)
  • Lozère (48)
  • Maine-et-Loire (49)
  • Manche (50)
  • Marne (51)
  • Martinique (972)
  • Meuse (55)
  • Morbihan (56)
  • Moselle (57)
  • Nièvre (58)
  • Orne (61)
  • Pas-de-Calais (62)
  • Puy-de-Dôme (63)
  • Pyrénées-Atlantiques (64)
  • Pyrénées-Orientales (66)
  • Rhône (69)
  • Saône-et-Loire (71)
  • Savoie (73)
  • Seine-et-Marne (77)
  • Seine-Maritime (76)
  • Somme (80)
  • Tarn (81)
  • Tarn-et-Garonne (82)
  • Territoire de Belfort (90)
  • Vendée (85)
  • Vienne (86)
  • Vosges (88)
  • Yonne (89)
  • Yvelines (78)

3. Reconfinement localisé : les mesures pour l’éviter

Depuis que le pays connaît un regain épidémique, le gouvernement multiplie les mesures pour stopper la propagation du virus. Entre autres, la généralisation du port du masque dans les espaces publics clos et dans certaines rues piétonnes.

Déjà obligatoire dans les transports en commun, n’importe quel préfet peut décider de l’imposer dans les zones très fréquentées d’une commune : centres-villes, marchés couverts… De plus, Jean Castex a annoncé la prolongation de l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes, et ce au moins jusqu’au 30 octobre 2020.

Reste à voir si ces précautions seront suffisantes à éviter un reconfinement des populations. Pour rappel, le Premier ministre a affirmé plusieurs fois vouloir « à tout prix » éviter un reconfinement généralisé de l’Hexagone, tel que nous avons pu le connaître au printemps.

Source PLANET.

Reconfinement localisé : quelles régions risquent d’être concernées ?…

L’hypothèse d’un reconfinement localisé est envisagée par le gouvernement en cas de seconde vague.

Ces cinq régions au taux de reproduction très élevé sont les plus propices à un reconfinement localisé.

Reconfinement localisé : quelles régions risquent d'être concernées ?...

En France, l’épidémie de coronavirus recommence à prendre de l’ampleur. Ces dernières semaines, on constate une multiplication des clusters et une explosion du nombre de cas testés positifs par jour. Cette résurgence de l’épidémie pourrait bien laisser présager une seconde vague à laquelle le gouvernement tente de se préparer tant bien que mal. Parmi les scénarios envisagés par l’exécutif, on trouve l’hypothèse d’un reconfinement localisé.

On pourrait donc être amenés à confiner un quartier, une ville et pourquoi pas un département entier afin de limiter la propagation du virus. Quelles régions sont les plus susceptibles d’être concernées ?

Le classement s’établit suivant l’indice de reproduction effectif (R effectif) du virus, sur la moyenne des données des tests PCR positifs au Covid-19 et celles des passages aux urgences pour suspicion de Covid-19. Seules les régions dont la moyenne de reproduction est supérieure à la moyenne nationale (1,24) ont été retenues.

Grand Est (moyenne du R effectif à 1,26)

Île-de-France (moyenne du R effectif à 1,295)

Auvergne-Rhônes-Alpes (moyenne du R effectif à 1,34)

Occitanie (moyenne du R effectif à 1,515)

Centre Val-de-Loire (moyenne du R effectif à 1,745)

Un taux de reproduction significativement supérieur à 1 dans plusieurs régions françaises

Ces chiffres ont été recueillis grâce au point épidémiologique de l’agence Santé publique France du 30 juillet 2020. Les estimations sont faites par le système SI-DEP et le réseau OSCOUR pour la semaine du 19 au 25 juillet 2020. À noter qu’en Corse et en outre-mer, les effectifs ne sont pas suffisants pour estimer correctement le R effectif.

Qu’est-ce que le taux de reproduction ? Cet indicateur épidémiologique « R effectif » donne le nombre de personnes que contamine un individu porteur du Covid-19. Quand cet indice est supérieur à 1, cela signifie que l’épidémie progresse.

Source PLANET.

 

Écœurées par le versement aléatoire de la prime Covid, les aides à domicile témoignent…

Alors que l’État a décidé de verser une prime pour service rendu pour le personnel soignant et travaillant dans les maisons de retraite, il laisse la charge de son versement aux conseils départementaux pour les aides à domicile.

Une situation qui crée l’incompréhension. Témoignages.

Écœurées par le versement aléatoire de la prime Covid, les aides à domicile témoignent

La colère continue de monter. Les salariés du secteur de l’aide à domicile ne comprennent pas pourquoi ils ne vont pas tous percevoir une prime pour le travail accompli lors de la période de confinement. Depuis maintenant plusieurs mois, les départements et l’État se renvoient la balle sur le paiement de cette prime. Résultat d’un département à l’autre, les aides à domicile sont loin d’être traitées de la même façon. Différents scénarios se profilent. Il y a d’un côté les départements – plus d’une vingtaine – qui ont annoncé qu’ils verseront une prime. Sauf que les montants diffèrent, allant de 200 euros à 1.500 euros et les conditions pour percevoir les primes ne sont pas non plus les mêmes. De l’autre côté, il y a des départements qui ont annoncé qu’ils ne verseront rien, renvoyant la responsabilité à l’État. Et au milieu, ceux qui n’ont pas encore fait connaître leur décision.

Pour les différentes associations et fédérations du secteur, cette situation n’est pas tenable. Dans un courrier envoyé le 21 juillet dernier au Premier ministre, une vingtaine d’entre elles dénoncent cette situation arguant que c’est “incompréhensible pour ces professionnels qui ont exercé tous les jours, sur tous les territoires, pour certains la peur au ventre, souvent sans les équipements nécessaires, un travail indispensable qui aura permis de contenir la propagation du virus et de soulager les professionnels de santé”. Elles demandent l’organisation d’une réunion pour trouver une solution.

Car ce qui inquiète aussi, c’est le risque d’une deuxième vague et la capacité à pouvoir de nouveau faire face. “Sur le terrain, les professionnels ne comprennent pas et sont dans un ressenti négatif, dénonce Hugues Vidor, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), qui compte notamment parmi ses adhérents des acteurs du secteur de l’aide à domicile. Tout le monde est allé au travail même si les équipements manquaient au départ et au final il n’y a pas de reconnaissance. Les fédérations nous disent que s’il y a une deuxième vague, elles ne savent pas ce qui se passera. Les professionnels sont sous pression, ils n’en peuvent plus”, ajoute-t-il.

Au coeur de toutes ces tergiversations, les aides à domicile ne comprennent pas bien pourquoi la décision est aussi compliquée à prendre. Après un appel à témoignages lancé par Capital, un sentiment d’abandon ressort de façon quasi-systématique. “Pendant le confinement, toutes les auxiliaires de vie ont travaillé sans relâche, aucune prime ne nous a été versée ce qui est vraiment inadmissible, déplore Sonia*, auxiliaire de vie dans les Alpes-Maritimes. Nous n’avons aucune reconnaissance de l’État, malgré l’aide que nous pouvons apporter aux personnes vulnérables et dans le besoin qui attendent souvent notre venue. Nous avons été oubliées.” Naît aussi un sentiment d’injustice par rapport au personnel des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui se voit verser une prime financée par l’État. “Nous aussi nous avons travaillé pendant la période du confinement avec beaucoup de difficultés et de contraintes, tient à rappeler Martine, aide à domicile dans les Bouches-du-Rhône. Nous avons contribué à faire face à la crise sanitaire, nous avons toujours été en poste pour nous occuper des personnes vulnérables et malgré tout cela, nous sommes les oubliées”.

Dans leurs témoignages, les aides à domicile évoquent aussi leur rôle de rempart. Sans leur action, les hôpitaux auraient pu être encore plus engorgés. “Sans nous, les personnes chez qui nous allons n’auraient pas mangé, n’auraient pas eu de courses, pas de médicaments, pas d’aide aux repas ou aux toilettes”, liste Laurence, gérante d’une Société coopérative et participative (Scop) de services à la personne dans les Pyrénées-Orientales. Et le non versement d’une prime nationale, ne semble pas cohérent avec le discours actuel des autorités publiques qui l’affirment et le réaffirment, elles veulent encourager le maintien à domicile des personnes âgées. “Ce n’est pas logique du tout, estime Alexia, aide à domicile dans le Morbihan. On se bat pour maintenir un maximum de personnes âgées à leur domicile et ce maintien se fait aussi grâce à nous !”

Au-delà de ce sentiment d’oubli, les témoignages relèvent aussi une forte incompréhension. Quel département verse une prime ? Pourquoi une collègue qui travaille à quelques kilomètres va toucher une prime alors que ce ne sera pas le cas d’une autre qui travaille dans un département différent ? “Je ne sais toujours pas si mon département va verser une prime”, s’interroge Lucie travaillant en Corrèze. Il y a eu une réunion début juillet entre le Département et les structures d’aide à domicile, mais on ne sait pas ce qui sera fait. Peut-être une prime définie en novembre et payée en décembre ? De combien ? À qui ? Sur quels critères ?”, se demande-t-elle. Ces professionnels regrettent que leurs questions restent sans réponse. “Cela fait des mois que l’on nous dit avoir droit à la prime par le Département, or nous n’avons toujours rien et nos responsables n’en savent pas plus également”, relève Jean, assistant de vie sociale dans le Doubs. Mahdia, aide à domicile dans le Nord, département qui annoncé verser une prime, finit même par ne plus y croire. “Mon patron affirme qu’il y aura une prime ça doit être versé avant le 31 juillet mais il dit n’avoir toujours rien reçu”.

* Tous les prénoms ont été modifiés

Source CAPITAL.

Pendant 10 ans, elle détourne 390 000 euros à une association handicap !…

Entre 2010 et 2019, une association d’aide aux personnes handicapées a été victime d’un important détournement de fonds.

Pendant 10 ans, elle détourne 390 000 euros à une association HANDICAP

Une femme était jugée cette semaine pour avoir, pendant 10 ans, détourné au moins 390 000 euros à une association d’aide aux personnes handicapées, dans le Vaucluse, relate le Dauphiné Libéré.

Trente mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre de cette ancienne comptable de l’association.

L’association gère une dizaine de structures d’accueil pour personnes handicapées en particulier celles atteintes d’autisme dans le Vaucluse, le Var et les Bouches-du-Rhône.

Il est également reproché à cette femme d’avoir détourné d’importantes sommes d’argent dans une structure de Charente – l’Espace d’insertion de Cognac.

Jusqu’à 8 000 euros de rémunération

Pendant l’audience, la comptable a indiqué que lorsqu’elle était en poste à La Bourguette, elle faisait des fausses fiches de paye, des écritures dans la comptabilité et sur des comptes formations, des comptes en attente. Primes, heures supplémentaires, indemnités kilométriques, auraient également servi à gonfler sa rémunération qui passait ainsi de 2 400 euros à 7 000 ou 8 000 euros, indiquent encore nos confrères.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Coronavirus à Lyon : Une association de « victimes » du Covid-19 demande des indemnisations…

Cette initiative vise à demander des indemnisations pour les préjudices subis.

Coronavirus à Lyon : Une association de « victimes » du Covid-19 demande des indemnisations

Une association de malades du Covid-19, portée par une candidate aux municipales qui a vu son équipe décimée par l’épidémie, devait se constituer mercredi à  Lyon pour réclamer la création d’un fonds d’indemnisation.

« Je pense que nous sommes les premiers en France à constituer une association de ce genre. Son objectif : conseiller et défendre les victimes du Covid-19 et obtenir une indemnisation des préjudices », a expliqué à l’AFP Me Hervé Banbanaste.

Vingtaine de plaintes

L’Association des victimes pour l’assistance et l’indemnisation du Covid-19 (Avaic19) va naître mercredi après-midi après une assemblée générale constitutive. Pour l’heure, les avocats Hervé Bandanaste et Yves Hartemann préparent une vingtaine de plaintes et cherchent d’éventuels plaignants supplémentaires.

Tout est parti d’une candidate aux municipales à Saint-Fons, en banlieue de Lyon. Après avoir mené campagne et fait le tour des bureaux de vote au premier tour, elle a appris qu’une vingtaine de personnes de sa liste ou des militants avaient été malades. Et au moins deux de ses militants sont décédés, affirme Chafia Zehmoul, qui a elle-même contracté le virus.

Les autorités directement visées

« Ce que je reproche aux autorités : l’absence de masques, le maintien du premier tour… Au début, je me suis sentie responsable et ça a été très dur pour moi mais, aujourd’hui, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir vécu cela et certains ont besoin d’un accompagnement administratif » que va proposer cette association, explique-t-elle.

Dans un scrutin marqué par une abstention massive, la liste menée par Chafia Zehmoul était arrivée en quatrième position à l’issue du premier tour, avec 10,74 % des suffrages.

Mardi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une vaste enquête préliminaire sur la gestion critiquée de la crise du Covid-19 en France visant notamment les chefs d’« homicides involontaires » ou « mise en danger de la vie d’autrui ».

Cette enquête est une première réponse judiciaire à une quarantaine de plaintes, plus ou moins circonstanciées reçues par le parquet de Paris pendant le confinement. Elles ont été déposées par des proches de victimes, des organisations professionnelles ou encore, dans une « démarche pétitionnaire », via des plaintes-types publiées sur le site Internet plaintecovid.fr.

Source 20 MINUTES.

Allier : un clip vidéo pour remercier leurs soignants dans un foyer d’adultes handicapés…

A Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier, les résidents d’un foyer pour adultes handicapés ont réalisé un clip vidéo pour remercier ceux qui les ont pris en charge durant le confinement.

Une période difficile, pas encore terminée car aucun d’entre eux n’est encore retourné dans sa famille.

Séance de montage pour mettre au point les derniers détails. / © Christian Darneuville - France 3 Auvergne

Les 36 résidents de la Maison Bleue à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier ont passé tout le confinement imposé par le coronavirus Covid 19 dans leur foyer d’accueil pour adultes handicapés. Alors que début juin tout le monde expérimente le déconfinement, ils n’ont pas encore eu la possibilité de rentrer dans leurs familles. De là est née une grande complicité avec les soignants qui les ont accompagnés durant cette période. Et pour le leur dire, ils ont réalisé un clip vidéo.

« On a été très touchés et vraiment émus que les résidents aient voulu nous remercier de cette manière-là parce qu’on n’était pas au courant, ça a été une surprise. On est très fiers d’eux, qu’ils aient pris cette initiative et surtout qu’ils aient réussi à tenir le secret jusqu’au bout » dit Margaux Simon, agent de service hospitalier.

Une suite de remerciements qui s’enchaînent et qui en disent long sur leur reconnaissance comme le résume Brandon Eluin, un des résidents devenu acteur : « Heureusement qu’ils étaient là pour s’occuper de nous et nous faire faire des activités parce que c’est vrai que c’était un peu long« .

Pour réaliser le clip, ces adultes handicapés ont utilisé le matériel vidéo mis à leur disposition tout au long de l’année. Pour se mettre en scène chacun a imaginé l’endroit où il aimerait se trouver s’il pouvait quitter le foyer, le tout a été filmé sur un fond vert pour permettre le trucage et l’incrustation des images d’un aquarium géant, d’une virée en side-car, d’un match au stade Marcel Michelin ou sur un lac gelé pour une partie de pêche. « Mon rêve c’est de voyager pour partir, pour prendre des vacances » dit Sophie Enguerrand.

Ces résidents, toujours confinés ne voient leur familles qu’à un mètre de distance et pour certains d’entre eux, plus fragiles uniquement par internet.  Marielle Faure, la directrice-adjointe de l’hôpital Cœur de Bourbonnais espère un rapide changement : « La situation sanitaire s’améliore donc on peut penser que les mesures d’assouplissement vont se poursuivre. A fin juin je pense qu’on y verra plus clair s’il n’y a pas d’autre foyer épidémique« .

Le mot de la fin est pour Christel Barakat, une des résidentes : « J’ai vraiment hâte que ça se termine, et puis retrouver maman et ma famille aussi« .

Source FR3.

Le Covid-19 est-il en train de disparaître en France ?…

Dans plusieurs départements, il n’y a pas eu un seul cas positif de Covid-19.

Le Covid-19 circule toujours dans le pays, mais dans certaines régions, il semble disparaître peu à peu.

C’est même le cas dans des départements qui ont été durement touchés par l’épidémie.

En France, plusieurs indicateurs, comme les hospitalisations ou les admissions en réanimation, laissent penser que l'épidémie est en train de disparaître

Trois semaines après le début du déconfinement, où en est l’épidémie en France ? Certains indicateurs comme les hospitalisations ou les admissions en réanimation sont en chute libre. Dans un grand nombre de départements, il n’y a presque plus de nouveaux cas positifs. Le Covid-19 circule toujours dans le pays, mais dans plusieurs départements il semble disparaître peu à peu. C’est le cas même dans des départements où le virus a été très virulent.

Néanmoins, tant qu’il y a encore des cas, l’épidémie peut « reprendre », et en l’état, « personne ne peut dire que l’épidémie est terminée« , prévient le docteur Sophie Marc qui travaille à l’hôpital de Corbeil-Essonnes (Essone).

Le nombre des nouveaux cas reste très bas en France

En France, depuis plusieurs semaines, on assiste à une forte montée en puissance du nombre de tests réalisés. Pour autant, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 dépistés reste très bas. Il y a eu 338 nouveaux cas lundi. 257 nouveaux cas dimanche et moins de 200 mardi dernier. Souvenons nous qu’il y a encore quelques semaines, on comptabilisait plusieurs milliers de nouveaux cas chaque jour. (Attention aux indicateurs de la semaine dernière: il y a eu des corrections statistiques des autorités sanitaires mais ces dernières ne témoignent pas d’une reprise de l’épidémie.)

Certaines données mises en ligne par les autorités sanitaires montrent un effritement évident de l’épidémie en France. Les tests PCR réalisés en laboratoire de ville, par exemple. Les dernières données disponibles remontent au 26 mai : ce jour-là, 7433 tests ont été réalisés dans toute la France… pour seulement 43 résultats positifs. Infinitésimal.

Dans plusieurs départements français, il n’y a plus aucun cas

Pour la journée du 29 mai on a comptabilisé zéro nouveau cas dans le Jura, l’Yonne ou la Nièvre. Dans le Doubs, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, on en comptabilisait un. Dans certains départements, comme la Haute-Saône, cela fait plusieurs fois en une semaine qu’il y a zéro nouveau cas sur une journée.

En région PACA, où près de 17 000 personnes ont été été testées positives au Covid-19 depuis le début de la crise, il n’y a eu que 24 cas positifs samedi. À rapporter à ses 5 millions d’habitants…

Même dans certaines régions où le virus a fortement circulé, l’épidémie est en train de disparaître, comme en Corse. Dans les deux départements de l’Île de beauté, les dernières données remontées (le 27 mai) font état de zéro nouveau cas en 24 heures :

Données issues des laboratoires à l’hôpital et en ville (données consolidée du 27 et en attente de consolidation du 28 mai)

Données issues des laboratoires à l’hôpital et en ville (données consolidée du 27 et en attente de consolidation du 28 mai)

Dans la Somme, un département durement touché par l’épidémie (217 décès à l’hôpital depuis le début de la crise), le centre Covid-19 d’Abbeville va fermer ses portes: plus personne ne vient se faire tester, relate le Courrier Picard. Même dans le département voisin de l’Oise où l’épidémie a été très virulente, on n’a enregistré que trois nouvelles admissions dans les hôpitaux pour des Covid-19 les 27 et 28 mai.

« Des équipes mobiles qui cherchent les endroits où il pourrait y avoir des cas positifs –dans des quartiers défavorisés, dans les foyers– reviennent bredouilles « 

Des patients positifs, le docteur Philippe Houdart, médecin généraliste dans un quartier populaire du 18e arrondissement de Paris où le virus a été virulent, n’en voit plus.

« Depuis une quinzaine de jours tous les patients qu’on fait tester, et on en a fait tester une dizaine, sont négatifs. Des équipes mobiles avec qui on travaille, qui cherchent les endroits où il pourrait y en avoir : dans des quartiers défavorisés, dans les foyers, reviennent bredouilles aussi ». 

Même son de cloche dans un laboratoire d’analyse de l’est de la capitale: « il y a trois semaines on avait plein de tests positifs, maintenant on n’en a plus aucun », affirme un laborantin qui en pratique à la chaîne, plusieurs dizaines par jour. Mais attention, prévient le docteur Philippe Houdart. « De là à dire que ça ne va pas repartir, il faut attendre la réouverture de terrasses et la reprise de la vie quotidienne à Paris, fin juin on pourra être rassuré si ça n’a pas repris. » 

Les hospitalisations au plus bas dans tout le pays

Depuis le pic de l’épidémie, les hospitalisations de patients pour Covid-19 sont en chute libre. On comptait plus de 4 000 hospitalisations en 24 heures le 1er avril, on n’en compte que 89 ce lundi et 72 ce dimanche. En moyenne lissée sur huit jours, on est passé sous les 230 hospitalisations quotidiennes en France. C’est un record à la baisse depuis le début de l’épidémie.

Dans toute la France, il y a plus de 14 000 personnes hospitalisées pour Covid-19. Si on en compte un peu plus de 900 à Paris ou en Seine-Saint-Denis, les départements les plus touchés, on en compte une ou deux en Lozère, en Ariège ou dans les Pyrénées-Orientales. Dans une dizaine de départements en France, il y a moins de dix personnes hospitalisées pour Covid-19.

En Auvergne il n’y a eu aucune nouvelle hospitalisation pour Covid-19 le 31 mai. Dans les Hauts-de-France, région très durement touchée depuis le début de l’épidémie, on a dénombré quatre nouvelles hospitalisations dimanche, contre 25 la veille. C’est très peu, quand on sait que dans cette région, 1 414 personnes sont hospitalisées.

Les admissions en réanimation sont devenues rares

Logiquement, les admissions en réa sont aussi au plus bas. En moyenne, depuis huit jours, une trentaine de patients sont admis en réa chaque jour. Il n’y a eu que neuf nouvelles admissions en réa lundi. Bien loin des 700 cas journaliers qu’on comptabilisait fin mars. Il y a encore beaucoup de patients traités en réa à travers le pays pour des cas de Covid-19 –plus de 1 300– mais il y en a très peu qui rentrent. À elles quatre, les régions Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France regroupent 73% des patients hospitalisés en réanimation.

Mais en dehors de ces quatre régions, les chiffres sont très encourageants. Dans plus de 90% des départements français il n’y a eu aucune admission en réanimation pour Covid-19 dimanche. En Haute-Saône ou dans les Pyrénées-Orientales il n’y a aucun patient Covid-19 en réanimation depuis une semaine. Dans le Jura, cela fait dix jours qu’il n’y en a plus. En Dordogne, dans les Alpes-de-Hautes-Provence, dans l’Aveyron ou dans l’Allier, il n’y a plus aucun patient en réa.

Dans la Nièvre, il n’y a qu’un patient en réanimation. Pareil en Charente, en Charente-Maritime ou en Haute-Loire. Dans le Cantal il y a deux patients en réa. Dans les Ardennes, on en comptait trois, selon les dernières données.

Dans les cinq départements de la région normande, on comptait 20 personnes en réa pour Covid le 28 mai. Dans plusieurs dizaines de départements en France, on compte moins de cinq patients en réa par département.

À l’autre bout de l’échelle, à titre de comparaison, on dénombre 86 patients en réa en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés en France.

« Personne peut dire que l’épidémie est terminée »

Côté hôpital, à Corbeil-Essonnes (Essone), il n’y a plus d’entrées en réanimation de patients Covid depuis deux semaines, mais le docteur Sophie Marc reste réservée. On sait maintenant qu’il y avait déjà quelques cas en décembre et la vague avait alors mis plusieurs semaines avant de déferler, rappelle-t-elle.

« Il a fallu attendre plusieurs semaines pour que l’épidémie se développe vraiment. Donc, à partir de là, on peut se dire que si aujourd’hui, on part d’un état de fait où il y a très peu de patients porteurs du Covid, il faut certainement attendre plusieurs semaines pour que l’épidémie ait le temps de reprendre. C’est pour ça que nous, on est très prudents. Je ne pense pas qu’on puisse dire que l’épidémie soit terminée. Personne ne peut dire ça. On attend plutôt le mois de juillet pour être rassuré. »

Source FRANCE INTER.

VIDEO. Amputé des 4 membres, Théo Curin nous montre, avec humour, comment mettre un masque…

Avec le déconfinement, nous allons tous devoir apprendre à mettre un masque.

Un geste technique que le champion Théo Curin, amputé des 4 membres, vous propose de maîtriser grâce à une vidéo pleine d’humour postée sur les réseaux sociaux.

Dans une vidéo publiée par Paris 2024, Théo Curin parvient sans difficulté à enfiler un masque. / © Capture écran tweeter Paris 2024

Plus de 30 000 vues en 3 heures. La vidéo mise en ligne par l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 fait le buzz. Dans cette courte vidéo, Théo Curin, nageur amputé des 4 membres, apparaît et nous montre comment mettre un masque en tissu afin de se préparer au déconfinement. Marie Portolano, journaliste, assure le commentaire et dit en voix off : « Alors comment bien mettre un masque ? C’est le champion de natation Théo Curin qui va nous le montrer aujourd’hui. On peut admirer ce masque réalisé à partir d’élastiques de slip de bain il me semble, l’élégance à la française ». Théo parvient à mettre correctement les élastiques sur ses oreilles. Marie Portolano commente les actions sur le ton d’une journaliste sportive commentant un match de football : « C’est exactement ça qu’il faut faire, bravo Théo. Théo c’est pas le gars qui tire le maillot aux abords de la surface : c’est pas Di Meco, Théo ! On me dit à l’oreillette qu’il n’a jamais mordu dans le couloir de nage d’à-côté, bravo ». Le nageur retire parfaitement bien le masque par la suite : « C’est parfaitement exécuté, c’est magnifique » lance Marie Portolano. La vidéo se conclut par le message suivant : « Un geste bien maîtrisé peut tous nous faire gagner ».

Dans les coulisses du tournage

Théo Curin, qui habituellement s’entraîne dans les bassins de Vichy dans l’Allier, raconte comment la vidéo a été réalisée : « C’est une idée de Paris 2024. J’ai la chance de faire partie de la commission des athlètes de Paris 2024 et j’assiste à la progression de tout ce qui se met en place pour les JO. On m’a demandé il y a quelques jours si j’étais d’accord pour faire une vidéo avec eux afin d’inciter les gens à porter un masque pour le déconfinement, et de préférence en tissu. C’était un peu particulier, il fallait être rapide et tourner chez soi. Malheureusement avec le confinement, on ne pouvait pas faire venir une équipe de tournage. J’ai dû faire cela avec un réalisateur, via une webcam et mon père qui filmait au portable. Au final on a fait un truc plutôt cool et qui cartonne sur les réseaux sociaux. J’ai des retours de Paris 2024 et ils sont tous super contents. Je suis ravi de participer à ma manière à ce déconfinement ».

Faire passer un message

Avec cette vidéo, le nageur handisport met sa notorité au service d’une cause. Il explique : « Il faut jouer de ça. Je trouve cela normal. C’est ma manière de remercier ceux qui travaillent pour nous : on parle des médecins, par exemple. J’ai la chance d’avoir une petite communauté qui me suit sur les réseaux sociaux et du coup c’était à moi de faire passer un message pour les masques ».

« Je me suis éclaté à faire ça et je trouve la vidéo top »

Pour Théo, pas d’excuse, valide ou pas, chacun doit savoir mettre un masque pendant le déconfinement. Il souligne : « J’ai trouvé le commentaire super cool. Paris 2024 a eu une super idée en tournant cela avec de l’humour. J’ai trouvé sympa qu’ils me demandent de mettre un masque, car évidemment je ne le mets pas de la même façon qu’une personne lambda. Cela prouve que l’on peut mettre un masque, on n’a aucune excuse, de la bonne manière, même en ayant une différence. Je trouvais le message super cool et tourné avec de l’humour. Je me suis éclaté à faire ça et je trouve la vidéo top. C’est juste génial ».

Pas encore de certitude pour la reprise de l’entraînement

Théo Curin vit toujours le confinement en famille, en Lorraine. Il ne sait pas encore pour l’heure quand il pourra reprendre le chemin de l’entraînement en piscine : « Je vis encore le confinement comme au début mais évidemment j’ai encore plus hâte de retrouver mes proches, de revoir mon coach. Je suis un peu impatient même s’il va falloir reprendre progressivement les choses. Je ne vais pas revoir tout le monde tout de suite, y compris mes grands-parents. Je vais prendre encore pas mal de précautions. La priorité est de voir mes proches et ça va me faire beaucoup de bien, comme tout le monde. Je ne sais pas encore quand je vais retrouver les bassins, ça reste un grand mystère. A Vichy ça reste encore un peu compliqué et incertain. Je suis dans les starting-blocks ». Avec cette vidéo postée pendant le confinement, Théo Curin montre une fois encore son grand sens de l’humour et marche sur les traces de Philippe Croizon, lui aussi amputé des 4 membres, très prolifique sur les réseaux sociaux avec de nombreuses vidéos humoristiques.

Source FR3.