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Rhône : Des agressions sexuelles signalées au sein d’un foyer pour personnes handicapées…

VIOLENCES – Plusieurs plaintes ont été déposées contre un résident du foyer Le Reynard, à Ampuis (Rhône), qui aurait agressé sexuellement d’autres pensionnaires.

Rhône : Des agressions sexuelles signalées au sein d’un foyer pour personnes handicapées

 

Des viols et agressions sexuelles se seraient produits au sein du foyer Le Reynard, à Ampuis ( Rhône), révèle Le Progrès. Le 1er avril, Caroline Offrey, la directrice du foyer, a prévenu le frère d’un pensionnaire que celui-ci avait été victime d’agressions sexuelles, en reconnaissant qu’il y avait eu des précédents. L’auteur des faits est lui-même pensionnaire du foyer.

La gendarmerie avait déjà reçu des plaintes

Alerté par le changement de comportement de la victime, un homme autiste de 65 ans, son frère a porté plainte auprès de la gendarmerie. Celle-ci avait déjà reçu trois plaintes, dont une pour viol. Les gendarmes avaient alors enregistré les aveux de l’agresseur présumé, qui s’en serait pris à d’autres pensionnaires, hommes et femmes, du foyer. Le suspect est retourné dans sa famille en attendant les suites de l’affaire.

Le Reynard héberge depuis 2011 une dizaine de personnes atteintes de handicap mental, en les soumettant à des activités tout en les laissant autonomes. La direction se défend de toute négligence.

Source 20 MINUTES.

 

 

Les professionnels du secteur médico-social remettent un manifeste au préfet des Bouches-du-Rhône…

Le secteur social et médico-social est déjà mobilisé depuis plusieurs semaines pour alerter sur les conditions de travail et le manque de personnel.

Après plusieurs manifestations les professionnels remettent un manifeste au préfet des Bouches-du-Rhône.

 

Ce mardi matin une délégation s’est rendue à la préfecture des Bouches-du-Rhône pour remettre au préfet un manifeste qui résume la situation actuelle.

Après les salariés, cette fois ce sont les employeurs du secteur social et médico-social (précarité, protection de l’enfance, handicap, personnes âgées) qui alertent sur les difficultés du secteur. Une délégation de représentants des organisations a rendez-vous à 11 heures ce mardi avec le Préfet des Bouches-du-Rhône pour lui remettre officiellement un manifeste d’alerte à faire remonter au Gouvernement. Il y a en France 10 millions de personnes vulnérables (en raison de de leur âge, de leur handicap, de leur vulnérabilité ou situation sociale) qui ont besoin d’un accompagnement 1 million de professionnels qui accompagnent ces personnes.

Déficit d’attractivité, salaires bloqués, conditions dégradées

Les employeurs évoquent une liste de difficultés qui rendent très compliqué le quotidien. C’est un cercle vicieux, les métiers n’attirent plus parce que les conditions se sont dégradées notamment à cause de la crise sanitaire (par manque de bras aussi) et parce que les salaires n’ont pas augmenté (la convention collective n’a pas évolué depuis le passage aux 35 heures).

Tous les accompagnants sociaux éducatifs n’ont pas été valorisés donc aujourd’hui on a des problèmes pour recruter des médecins, des kinés, infirmiers qui préfèrent travailler dans le secteur sanitaire, mieux payé – Vincent Gomez-Bonnet, Représentant URIOPSS PACA et Corse

Et dans ces conditions ce sont les patients qui sont impactés, la qualité des soins est mise en danger.

Ce sont des personnes vulnérables précarisées qui en pâtissent directement et sur notre région en PACA c’est 6.000 emplois qui sont remis en question – Vincent Gomez-Bonnet

Source FRANCE BLEU.

Bron (Rhône) : 3500 baptêmes de l’air pour les enfants malades et toujours la même émotion…

L’association « Les ailes du Petit Prince » organise deux fois par ans depuis 1998 des vols avec des enfants hospitalisés, souffrants ou en situation de handicap.

Le dimanche 29 août, le temps semble s’être arrêté pour 70 familles accueillies par les équipes logistiques et les pilotes bénévoles.

Gabriel, 5 ans vient de passer 15 minutes de rêve. A droite, son pilote Axel Sagnier est "aussi heureux que lui!"

 

« C’est une bonne manière de faire connaître l’aviation et d’offrir du rêve dans le quotidien de ces enfants et de leurs familles » Philippe Guet, le président de l’aéroclub du Grand Lyon, est ce jour là parmi les pilotes bénévoles et s’apprête à accueillir ses passagers. Juste le temps d’expliquer que dimanche 29 août, ils seront 70 enfants à faire leur baptême de l’air en décollant de l’aéroport de Lyon-Bron, dans le Rhône. Pour animer l’opération, plusieurs clubs et 120 personnes sont mobilisées coordonnées par l’association « Les ailes du Petit Prince ».

120 personnes sont mobilisées pour faire monter les enfants à bord des avions

 

Sur les traces d’Antoine de Saint-Exupéry

L’idée est née en 1998, pour célébrer le centenaire de l’aviation avec la complicité des descendants d’Antoine de Saint Exupéry, des pilotes ont voulu lancer cette chaîne de solidarité. Depuis, des centaines de bénévoles se mobilisent pour animer deux rendez-vous par an.

Cette année Gabriel Cora, 5 ans, est monté à bord de l’avion d’Axel Sagnier. Le petit garçon ne parle pas, car il est atteint du syndrome d’Angelman, un déficit intellectuel et moteur sévère, qui le prive du langage. Pourtant tous les deux à bord semblent s’être très bien compris. « J’ai l’habitude de transporter des passagers même des enfants. Je trouve que Gabriel a été très à l’aise! Il n’avait pas peur et dès le roulage il avait l’air très heureux. » Un bonheur que partage son père, Alexandre Cora : « Je suis très content pour mon fils, c’est génial ce qu’ils font pour les enfants. » Le papa avoue s’être réveillé ce matin avec un mélange d’excitation et d’appréhension. « J’étais un peu angoissé quand l’avion a décollé » reconnaît-il, « mais tout s’est bien passé. » 

Des rêves de gosses… pour les pilotes aussi

Coté pilote, à vrai dire, les mots manquent un peu: le jeune instructeur de 27 ans participe pour la première fois à l’opération. « En fait je suis très ému! » reconnait-il. « L’aviation c’est une histoire de passion, alors si on peut la transmettre c’est génial. » Quand on le remercie, il s’en remet aux petits princes qu’il fait voler aujourd’hui: « c’est les enfants qu’il faut féliciter! C’est eux qui ont le courage de monter à bord et à la limite j’ai l’impression que je suis aussi content qu’eux ! » 

Bron (Rhône) : 3500 baptêmes de l'air pour les enfants malades et toujours la même émotion

Une journée hors du temps pour les familles

Au total, 3500 enfants ont pu toucher le ciel et au fil des années, leurs frères et soeurs et leurs parents ont été associés à l’aventure.  « Quand on a commencé à faire voler les enfants, les frères et soeurs restaient derrière les grilles sur le tarmac. Petit à petit on a intégré les familles dans la démarche. Et aujourd’hui on a crée le « village du Petit Prince », une série d’activité surprises pour que toute la famille puisse profiter de cette journée », raconte Jean Philippe Mayol président de l’association “Les Ailes du Petit Prince” Une journée hors du temps, la tête dans les nuages et les pieds sur terre, comme un certain bonhomme à la tête blonde, si cher à Antoine de Saint Exupéry.

Source FR3.

Rhône : des lycéens « champions du monde de robotique » aident les malades de Parkinson à remarcher…

L’équipe Robo’ Lyon du lycée Notre-Dame-de-Bellegarde, à Neuville-sur-Saône, a remporté la finale de la FIRST (ligue américaine de Robotique).

Ils ont inventé une ceinture pour que les malades atteints de Parkinson puissent marcher.

L'équipe Robo' Lyon du lycée notre dame de bellegarde de Neuville sur Saône a remporté la finale de la FIRST (ligue américaine de Robotique). Ils ont inventé une ceinture pour que les malades atteints de Parkinson puissent marcher.

 

« Ma motivation au tout début c’était d’aider mon grand-père qui souffre depuis 22 ans de la maladie de Parkinson ». Victor Gros a réussi son pari. Avec l’équipe Robo’ Lyon du lycée Notre-Dame-de-Bellegarde de Neuville-sur-Saône (Rhône), il a remporté pour la première fois la finale de la FIRST (ligue américaine de robotique) grâce à leur ceinture intelligente facilitant la marche des personnes atteintes de cette maladie dégénérative. 6000 équipes du monde entier étaient en compétition.

Une ceinture pour permettre aux malades atteints de Parkinson de marcher

Cet équipement vise à aider les malades atteints de freezing, « une immobilité soudaine qui peut durer quelques secondes ou quelques minutes. Les pieds restent collés au sol, la personne piétine et ne peut pas transférer le poids de son corps sur une jambe pour avancer » Victor précise : « Avec Parkinson, il faut que le cerveau ait un obstacle, un stimuli visuel pour qu’il se dise : attention, je vais rencontrer un obstacle, il faut que j’avance mon pied ». L’invention de Robo Lyon palie le problème en projetant un laser sur le sol ce qui permet à la personne d’avancer.

Pénélope, 15 ans, passionnée de robotique, a les yeux qui brillent.  « A notre petite échelle, c’est incroyable de pouvoir aider autant de gens dans le monde qui souffrent de cette maladie ». La ceinture a été développée en coopération avec l’hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer des HCL et le CHU de Lille. Il s’agit maintenant de fabriquer le premier prototype pour le soumettre à des tests afin de l’améliorer. L’équipe a l’ambition de mener le projet à terme avec ses partenaires pour le mettre à disposition des malades.

Le talent et l’enthousiasme de ces jeunes chercheurs en herbe sont des bons indicateurs pour le « fameux monde de demain ».
Robo’Lyon fonctionne sur le modèle d’une PME. Les 24 élèves consacrent du temps aux différentes phases de leur projet sur leur temps libre (recherche, financement, management) aidés de 8 mentors. Ils ont été les premiers Français à participer à la compétition de Robotique First en 2015. Cette année, la finale mondiale ciblait l’innovation sociale et médicale. 20 équipes concouraient.

Source FR3.

Bouches-du-Rhône: un restaurateur refuse à un non-voyant et son chien guide l’accès à sa brasserie…

A Martigues, un non-voyant et sa chienne guide d’aveugle ainsi que leur accompagnant ont été obligés de quitter le restaurant « AU BUREAU ».

Bouches-du-Rhône: un restaurateur refuse à un non-voyant et son chien guide l'accès à sa brasserie. Un chien-guide est promené par un éducateur (illustration)

Bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône : « Evidemment qu’on pense à la pollution… »…!!!!

Trois bébés sont nés sans bras, en 2016, dans trois villes situées dans la zone industrialo-portuaire de l’étang de Berre. La cause est « probablement environnementale », estiment les médecins. Cette région est très polluée

Santé Publique France enquête sur ces malformations congénitales (illustration).

  • La pollution, très importante dans la zone de l’étang de Berre, est-elle responsable des malformations congénitales dont souffrent trois bébés nés sans bras, en 2016 ?
  • Plusieurs médecins et spécialistes s’interrogent. Il est d’ores et déjà établi que les polluants issus des industries pétrochimiques et portuaires augmentent le risque de souffrir d’un cancer ou de diabète.

La pollution est-elle responsable de malformations congénitales, aux abords de l’étang de Berre ? Plusieurs experts s’interrogent après l’annonce que trois bébés sont nés sans bras en cinq mois, entre juin et novembre 2016, dans trois communes des Bouches-du-Rhône. « Ces cas interrogent, car ils sont porteurs de la même malformation que dans les concentrations de cas déjà repérées, dans l’Ain et en Bretagne », indique à 20 Minutes Emmanuelle Amar, directrice des registres des malformations.

Les médecins ont établi qu’un enfant sur 10.000 souffre d’une « agénésie transverse des membres supérieurs », c’est-à-dire de l’absence de formation d’une main, d’un avant-bras ou d’un bras au cours du développement de l’embryon. Avec trois cas recensés pour 27.000 naissances par an dans les Bouches-du-Rhône, « ce n’est pas une anomalie statistique en l’état », rappelle Emmanuelle Amar, qui dit toutefois « s’alarmer », car « les bébés sont nés sur une période de temps très courte et dans une zone géographique restreinte. » Les trois communes, Septèmes-lès-Vallons, Gignac-la-Nerthe et Vitrolles sont en effet distantes de moins de 30 kilomètres.

« La présence de solvants augmente le risque de malformations »

La zone est par ailleurs connue pour ses très forts taux de pollution, liés aux industries pétrochimiques et portuaires toutes proches. « On a des études là-dessus, on sait que la pollution importante de l’air, de l’eau, que la présence de solvants augmente le risque de survenue de malformations », reprend Emmanuelle Amar, qui rappelle qu’il s’agit seulement, pour l’instant, d’hypothèses. Mais les chercheurs estiment que la cause de ces malformations est sans doute environnementale.

« Evidemment qu’on pense à la pollution ! Le fait que la zone de l’étang de Berre soit fortement contaminée est quelque chose qui nous interpelle », embraye le docteur Annie Lévy-Mozziconacci, généticienne, responsable du laboratoire de diagnostic prénatal à l’Hôpital-Nord de Marseille. Elle estime, comme Emmanuelle Amar, qu’il faut d’urgence systématiser la cartographie des malformations congénitales, afin de déterminer précisément quels sont les facteurs qui provoquent ces maladies. « On sait qu’il y a deux fois plus de diabètes et trois fois plus de certains cancers à Fos-sur-Mer. Est-ce qu’il y a plus de malformations congénitales ? La question est désormais posée », conclut-elle…

Plus d’information, cliquez ici.

Source 20 MINUTES.

Ronno (Rhône): La pérennité d’une colonie de vacances pour déficients visuels menacée…

La pérennité de la colonie de vacances « Grillons et cigales » n’est plus garantie depuis le retrait de son agrément de l’Agence Régionale de Santé.

La colonie accueille depuis longtemps des adolescents déficients visuels, polyhandicapés .

Ronno (Rhône): La pérennité d'une colonie de vacances pour déficients visuels menacée

A Ronno (Rhône), la colonie de vacances « Grillons et cigales »vit peut-être l’un de ses derniers étés. Cette association du Rhône offrait chaque année depuis plus de 80 ans, à Pâques et en juillet-août, des moments d’évasion à de jeunes handicapés âgés jusqu’à 18 ans. Mais il y a deux ans, l’Agence Régionale de Santé a retiré son agrément pour des raisons administratives.

L’association a perdu du coup les subventions qui lui permettaient de financer ses activités saisonnières, réclamant aux familles une contribution financière plus importante.

La colonie « Grillons et cigales » n’ accueille déjà plus cette année qu’une trentaine de jeunes, soit la moitié de sa capacité. Elle a bouclé tant bien que mal le budget de cette dernière saison, mais pas sûr que l’association puisse encore se projeter longtemps dans l’avenir.

https://youtu.be/W-zfxNsPivM

Source FR3.

Reportage – Rhône : autour de Lucie, jeune élève autiste…

Portrait de Lucie, jeune fille autiste, et de tous ceux qui l’entourent.

A travers le parcours de Lucie et de ses parents, on découvre l’ampleur des besoins d’accompagnements institutionnels, auxquels tente de répondre le nouveau plan autisme proposé par le gouvernement en ce mois d’avril.

A 12 ans, Lucie va devoir quitter son école primaire. Faute de places dans les dispositifs adaptés, il n'y a pas de solution adaptée pour l'accueillir l'année prochaine

Le gouvernement a présenté son plan autisme 2018-2022 au début de ce mois d’avril 2018. Un plan doté de 397 millions d’euros, pour améliorer la recherche, le dépistage, mais aussi la scolarisation des autistes et l’accompagnement de leur famille. Celles-ci voient leur équilibre social, professionnel, ou économique emporté par l’attention nécessaire à l’enfant autiste.

Autour de Lucie

C’est le cas de la famille de Lucie, une autiste issue du nord Isère, qui ne parle pas. Son père a dû cesser de travailler pour accompagner sa fille. Lucie est scolarisée 4 matinées par semaine dans un établissement de Belleville sur Saône, dans le Rhône. Elle est accompagnée par Myriam Collard, son institutrice, qui s’est  formée aux techniques de l’éducation adaptée aux enfants autistes.

Quel avenir ?

La jeune fille semble épanouie, mais ses parents sont inquiets : elle a 12 ans et va devoir quitter son école primaire. Or, faute de places dans les dispositifs adaptés, il n’y a pas de solution pour accueillir Lucie l’année prochaine.

Source France TV.

Bouches-du-Rhône: Quinze ans de réclusion pour le viol de deux femmes handicapées…. !

Le prévenu travaillait au sein d’un établissement médico-social…

Quinze ans de réclusion pour le viol de deux femmes handicapées

Selon une information de La Provence parue dans son édition du jour, un quadragénaire a été condamnée par la cour d’assises d’Aix-en-Provence à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir violé deux femmes sourdes aujourd’hui âgées de 24 et 40 ans.

L’homme est un ancien moniteur d’atelier dans un Esat de Bouc-Bel-Air dans les Bouches-du-Rhône. Les Esat (établissements et services d’aide par le travail) sont des établissements médico-sociaux qui ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés.

Selon les propos de l’avocat général rapportés par le quotidien régional, le prévenu « connaissait parfaitement la vulnérabilité de ces femmes. »

Source FR3.

Auvergne-Rhône-Alpes: Un plan pour lutter contre les déserts médicaux…

Laurent Wauquiez a présenté lundi plusieurs mesures pour endiguer le phénonème…

 

  • Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a présenté lundi plusieurs mesures pour endiguer les déserts médicaux.
  • Elle est la région de France la plus touchée par le phénomène

De jeunes médecins qui peinent à s’installer dans les campagnes, des praticiens en âge de partir à la retraite et qui ne sont pas remplacés, faute de prétendants. La France va devoir faire face, dans les années à venir, au problème des déserts médicaux. La région Auvergne-Rhône-Alpes, où un médecin sur cinq a plus de 60 ans, est d’ailleurs la plus touchée par ce fléau dans l’Hexagone.

En Auvergne par exemple, le taux d’accès aux soins est deux fois plus long que dans la moyenne nationale. Et dans le Cantal, un médecin sur trois n’a pas été formé sur le territoire national.

Pour endiguer le phénomène, Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé lundi plusieurs mesures phares. A commencer par une enveloppe plus importante accordée à la création de maisons de santé ou des centres de santé en zones reculées. 200.000 euros contre 100.000 auparavant.

Ne « pas donner l’argent sur la base du copinage »

« Le développement des maisons de santé, où se regroupent plusieurs professionnels de santé est une solution que l’on prône depuis plusieurs années. Car elles permettent d’échanger entre nous et d’adapter plus facilement notre temps de travail », réagit Sophie Augros, présidente du syndicat ReAGJIR en Auvergne-Rhône-Alpes. Exerçant en Savoie, elle reste toutefois vigilante.

« L’idée est bonne mais il faut veiller à ce que l’argent soit attribué correctement, qu’il aille aux maisons dont les critères correspondent au cahier des charges établi par l’Agence régionale de la santé, et non qu’il soit donné sur la base du copinage politique ».

La Région a également décidé d’augmenter le montant des bourses délivrées aux futurs médecins afin de les « encourager à effectuer leurs stages dans les déserts médicaux ». Le principe existait déjà mais l’aide passera de 400 à 500 euros et le nombre de bourses de 100 à 150 par an…

Déserts médicaux

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Source 20 Minutes.