A Jarnages, étudiants et seniors vont habiter sous le même toit…

A Jarnages une résidence intergénérationnelle de sept logements est en projet dans le centre-bourg.

La moitié sera occupée par des personnes âgées ou handicapées, l’autre par des étudiants.

Ils profiteront de loyers à petit prix en échange d’un coup de mains à leurs aînés.

A Jarnages, étudiants et seniors vont habiter sous le même toit. Les bâtiments qui vont être rénovés à Jarnages.

Permettre aux personnes âgées ou handicapées de rester chez elles, et en même temps offrir des logements peu chers aux étudiants : c’est le but de la future résidence intergénérationnelle de Jarnages (Creuse). Les travaux viennent de débuter, elle devrait ouvrir l’an prochain en plein centre-bourg, à côté de l’église.

En tout, sept logements vont être créés : quatre pour des jeunes – étudiants et apprentis – trois, au rez-de-chaussée, pour des personnes âgées. Trois bâtiments, jusqu’à présent inoccupés, vont pour cela être rénovés.

Rampes d’accès, portes automatiques et douche sans marche

A l’intérieur, tout a été pensé pour faciliter la vie des personnes à mobilité réduite : portes qui s’ouvrent toutes seules, lumières automatiques, douche sans marche et avec un siège, toilettes avec des barres de maintien, etc. « On travaille aussi sur l’installation d’un rail au plafond pour amener la personne directement de la chambre à la salle de bain sans l’asseoir sur un fauteuil », ajoute l’architecte Cécile Ripp Massendari, de l’agence Spirale 23 à Guéret.

La vue d'un des futurs appartements.

Une charte entre les locataires pour favoriser l’entraide

La particularité de cette résidence intergénérationnelle réside dans une charte signée entre tous les locataires : « Les jeunes n’auront pas à faire le ménage mais devront être bienveillants, ramener le pain ou le journal. L’intérêt de ce projet est justement de montrer qu’on peut mélanger au cœur d’un village toutes sortes de populations », sourit l’architecte.

Cette charte est la contrepartie de loyers très modérés pour les étudiants, explique le maire de Jarnages Vincent Turpinat :

Avec les aides au logement, les loyers ne coûteront quasiment rien et les charges seront faibles, mais en contrepartie les jeunes devront rendre des petites services. Par exemple aider la dame du dessous en fauteuil roulant qui a sa télévision déréglée, aller boire un café avec elle s’il fait beau, etc. L’idée est de recréer le bon voisinage qui existait autrefois dans la société.

Cette résidence intergénérationnelle résulte d’un appel à projet de la région Nouvelle Aquitaine. Le projet porté par Creuse Confluence, avec des aides de la région, du département, de l’État et de la fondation de la Fédération française du bâtiment, coûte 900 000 euros hors taxes.

Source FRANCE BLEU.

Des animaux pour les malades d’Alzheimer à l’EHPAD de Pignan…

La zoothérapeute Caroline Carrière organise des séances de médiation animale deux fois par semaine à l’EHPAD L’Oustal, à Pignan (Hérault) avec sa petite ménagerie : une chienne, des lapins et une poule à houppette pour des exercices de motricité et de mémoire.

Les malades d’Alzheimer apprécient.

La zoothérapeute se sert de plusieurs animaux pour ses séances. Ici des lapin et une poule à houppette.

Pour la séance du jour, ils sont quatre autour de la table. Des résidents de l’EHPAD L’Oustal, à Pignan, qui n’accueille que des malades d’Alzheimer. Et couchée sur cette table, une magnifique chienne blanche, un berger suisse extrêmement docile qui appartient à Caroline Carrière, la zoothérapeute qui vient à L’Oustal deux fois par semaine.

Caresser une poule à houppette est un exercice de motricité

Elle se sert de sa chienne pour faire faire quelques exercices. Brosser et caresser l’animal peut paraître banal, mais cela permet aux pensionnaires de travailler l’épaule ou bien la main, alors que parfois, ils refusent de le faire chez le kinésithérapeute. Il y a aussi la mémoire. Caroline Carrière demande par exemple à Eliette de lui rappeler le nom de l’animal. Pas d’hésitation : « Guapa », répond-elle fièrement.

Guapa fait sa pause, d’autres animaux sont amenés sur la table : une poule à houppette et des lapins. L’accent est mis sur le sensoriel, le toucher. « J’ai toujours aimé les animaux, même quand j’étais petite » se souvient Eliette. Une fois adulte, elle a eu des chiens.

Après le séances, du bien-être pour les pensionnaires

« Il faut avant tout de l’apaisement, qu’ils aient envie, pour ce soit un plaisir et de la concentration. Ensuite on va travailler avec des objectifs bien précis selon les pathologies de chacun : réconfort, motricité, mémoire, effet de réminiscence... Sans infantiliser qui que ce soit, on travaille sur les animaux présents et sur les animaux qu’ils ont eu »; c’est ainsi que Caroline Carrière résume les séances qu’elle organise.

Céline Durand, la directrice, est vraiment séduite par cette médiation animale : « On voit, quand ils sortent des activités, le sourire. Quand le chien arrive, de suite les yeux pétillent. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut mesurer et ils ne peuvent pas s’exprimer, mais on sent qu’il y a du bien-être pour eux et ça c’est important ».

La belle Guapa qui se prête docilement aux exercices - Radio France

La fameuse poule à houppette - Radio France

 

Source FRANCE BLEU.

Une maison de répit pour les aidants ouvre à Tain-l’Hermitage …

Les aidants veillent au quotidien sur un proche malade, mais eux aussi ont besoin d’aide et d’écoute.

Pour leur permettre de souffler, une maison de répit vient de voir le jour à Tain-l’Hermitage (Drome).

Elle est ouverte trois à quatre jours par semaine et totalement gratuite.

La maison Escale Répit vient d'ouvrir ses portes à Tain-l'Hermitage.

« Ici, on peut déposer son paquet d’émotions et faire une pause », résume Laurence, animatrice de l’Escale Répit et infirmière. Dans cette maisonnette toute neuve, on trouve des canapés colorés, des jeux de société et beaucoup de sourires sur les visages.

Dès le 12 février, les aidants pourront venir avec leur proche malade pour se détendre. Karaoké, cours de cuisine, musicothérapie, soutien psychologique… Les activités et services proposés sont destinés aux aidants comme aux aidés. « J’ai surtout besoin de conseils, d’informations pratiques », glisse Gilbert à l’infirmière. Son épouse Edith est atteinte d’Alzheimer depuis peu et ce Tournonais découvre le rôle d’aidant.

Répondre à un besoin

La communauté d’agglomération Arche Agglo (Hermitage-Tournonais-Herbasse-Pays de Saint Félicien) a travaillé pendant cinq ans en partenariat avec des associations (France Alzheimer, La Teppe, Répit Bulle d’Air) pour que ce lieu voie le jour. « Un espace dédié aux aidants manquait réellement sur notre territoire, précise Véronique Sybelin, chargée des seniors à Arche Agglo. On compte 16 000 seniors de plus de 60 ans dans l’agglomération, et parmi eux, beaucoup sont des aidants. Pourtant, nous n’avions pas de structure pour les accueillir. »

Rompre l’isolement

Le « droit au répit » pour les proches aidants de personnes âgées de plus de 60 ans en situation de dépendance est inscrit dans la loi depuis 2015 mais peu s’accordent une pause. « Les aidants sont souvent épuisés parce qu’ils veillent sur leur proche du lundi au dimanche, 24h/24 », précise Véronique Sybelin.

Un « job » à temps plein souvent couplé d’un isolement. Robert s’est occupé de son épouse pendant 5 ans, « Je me sentais souvent démuni face à la maladie… Je gardais mon chagrin pour moi », avoue-t-il. Aujourd’hui, il veut convaincre les aidants à sortir de chez eux pour « retrouver le sourire ».

  • L’Escale Répit est un lieu gratuit. Il sera ouvert les lundi, mercredi, vendredi et certains samedi dès le 12 février 2020. Informations et inscriptions au 06 60 87 74 11. Adresse : 55 allée du Parc à Tain-l’Hermitage. 

Source FRANCE BLEU.

 

Faire les courses des personnes âgées : le projet d’un groupe d’ados de l’Institut médico éducatif de Luynes…

Des affichettes inédites sont apposées sur les vitrines des magasins de Luynes et sur les murs de la mairie.

Un groupe d’ados de l’IME propose ses services pour aider les personnes âgées à faire leurs courses.

C’est un projet qui fait partie de leur parcours d’insertion.

Les ados de l'IME de Luynes sont motivés par ce projet d'aide aux personnes âgées

Indre-et-Loire, France

C’est un projet inédit que sept adolescents de l’Institut médico éducatif de Luynes lancent auprès des personnes âgées de la commune. Ils leur proposent de les aider à faire leurs courses, accompagnés d’un éducateur. Un projet gagnant-gagnant : la personne âgée profite d’un service gratuit et cela contribue à l’insertion de ces jeunes adolescents dans la vie sociale.

« Je pense que les personnes âgées ont peur, ce qui est dommage car ils ont plein de choses à leur apporter ces jeunes-là  » – Sabine Tessier, éducatrice spécialisée

Le groupe a déposé des courriers dans les commerces de Luynes et a placardé des affichettes. Pour l’instant, il n’a reçu aucune réponse ce qui ne désespère pas Sabine Tessier, leur éducatrice spécialisée : « Je pense que les gens ont peur, ce qui est dommage car ils ont plein de choses à leur apporter ces jeunes là. Ils sont pétillants, plein de vie, de motivation et de bienveillance. Après, c’est une petite ville, » ajoute Sabine Tessier. « C’est pourquoi on propose maintenant d’écrire à Fondettes et à Tours pour toucher le plus de personnes âgées possibles. En tout cas, ces sept ados ont complètement la capacité de faire ce qu’ils proposent, à condition qu’un éducateur soit à leur côté« .

Ils ont 14, 15 et 16 ans. Ils s’appellent Marilou, Emilie, Inès, Bastien, Paul ou Steeve. Ces ados souffrent d’un handicap mental plus ou moins prononcé. A l’IME, les éducateurs travaillent avec eux à leur insertion sociale : apprendre à se servir d’un téléphone, à acheter leur pain, à prendre un rendez-vous chez le médecin. Accompagner les personnes âgées de Luynes serait pour eux un pas de plus vers leur insertion.

Le handicap mental fait encore peur

Le courrier qu’ils ont envoyé aux personnes âgées et qu’ils ont affiché dans certains magasins est émouvant de tendresse. « Nous aimerions vous aider à faire vos courses, disent-ils, cela nous ferait très plaisir et cela nous permettrait aussi d’apprendre à nous débrouiller ». Ces adolescents souffrant de déficience intellectuelle ont un besoin profond de montrer qu’ils sont en capacité de rendre service « Les personnes âgées ont du mal à avoir de la force, nous on est speed, on a de la force. Ça nous motive et ça nous avance dans notre vie d’adulte pour plus tard !« , explique Emilie, 16 ans.

Nous aimerions vous aider à faire vos courses, cela nous permettrait aussi d’apprendre à nous débrouiller – Les ados de l’IME

Ils ont donc écrit et placardé des affichettes dans les commerces de Luynes, à la mairie et à la médiathèque. Seuls la Poste et le Super U ont refusé ce qui désole un peu Sabine Tessier, leur éducatrice spécialisée. Elle pense qu’en 2020, le handicap mental fait encore peur, en particulier aux personnes âgées. Elle envisage de passer à la vitesse supérieure en proposant les services de son groupe de sept adolescents aux villes de Fondettes et de Tours.

L’IME de Luynes accueille 110 jeunes de 14 à 25 ans. Il appartient à une association baptisée Les Elfes et il est financé par l’Agence Régionale de Santé. Si vous êtes une personne âgée et que vous envisagez de faire appel à ces jeunes, vous pouvez contacter l’IME directement au 02 47 55 71 00.

Source FRANCE BLEU.

Assurance dépendance : Quatre choses à savoir avant de souscrire une garantie pour perte d’autonomie…

Pour couvrir les frais de soins dont vous aurez peut-être besoin durant vos vieux jours, il est possible de souscrire une assurance dépendance.

Assurance dépendance : Quatre choses à savoir avant de souscrire une garantie pour perte d’autonomie

L’espérance de vie des Français a beau augmenter régulièrement, elle ne garantit pas de passer toute sa retraite en bonne santé. Dès lors, la perte d’autonomie est sans conteste la peur numéro 1 des seniors qui redoutent notamment son coût financier parfois très élevé. En parallèle des aides publiques, les assureurs proposent un filet de sécurité supplémentaire :  l’assurance dépendance.

En quoi consiste cette couverture ?

Comme toute assurance, cette protection permet de se prémunir contre un risque. En l’occurrence, il s’agit de prendre en charge les conséquences financières d’une perte d’autonomie. En d’autres termes, la compagnie versera une certaine somme d’argent (en capital ou sous la forme d’une rente) lorsque la dégradation de l’état de santé de l’assuré imposera des soins, l’intervention de services à la personne, l’adaptation du domicile au handicap, voire un placement en maison de retraite.

Outre la couverture financière, les offres du marché intègrent aussi des prestations d’assistance et de prévention qui peuvent aller de la réalisation d’un bilan de santé complet à un accompagnement administratif.

Que faut-il entendre par dépendance ?

Il s’agit de la difficulté, voire de l’impossibilité, de prendre soin de soi sans aide extérieure. Mais tout le problème réside dans son évaluation. En effet, il n’existe pas de base légale imposant un socle de critères commun aux assureurs. Chaque formule fixe donc ses propres règles.

Pour déterminer le degré de dépendance, certains contrats se réfèrent par exemple à la grille AVQ. Celle-ci cible les cinq actes élémentaires de la vie quotidienne, à savoir les transferts entre les positions assise, couchée et debout, les déplacements, la toilette, l’habillage et l’alimentation. D’autres compagnies d’assurances préfèrent en revanche utiliser la grille Aggir qui est davantage reconnue puisqu’elle sert à l’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Dans tous les cas, il faut savoir que les critères sont stricts et qu’un petit accident ne suffit pas à activer ce type de garantie. Il est possible d’ailleurs de percevoir l’APA et ne pas être considéré en situation de dépendance par l’assureur.

À quelles modalités faut-il faire attention ?

Comme pour n’importe quel contrat, il faut lire avec soin les offres d’assurance dépendance, afin de les comparer au mieux. Il faut tout d’abord déterminer quelle étendue de couverture on souhaite. Selon les formules et les tarifs, les garanties s’activeront en effet à différents degrés de perte d’autonomie : en cas de dépendance partielle (si on ne peut plus réaliser seul deux ou trois actes élémentaires de la vie quotidienne), totale (lorsqu’on a besoin d’une prise en charge quasi totale) ou lourde.

Il faut également faire attention aux délais de carence qui varient d’un à trois ans selon les contrats. Or, durant tout ce temps, l’assuré ne sera pas couvert si son état de santé se dégrade. Enfin, les assurances incluent le plus souvent des franchises qui fixent un seuil d’intervention en dessous duquel les garanties ne joueront pas.

À quel âge faut-il souscrire ?

Si la souscription de ce type de contrat peut être réalisée jusqu’aux alentours de 70 ans, le montant des cotisations à acquitter augmente avec la prise d’âge. En dessous de 55 ans, il faut par exemple compter entre 20 et 60 euros par mois pour s’offrir une garantie contre la dépendance totale ou partielle, sachant que l’indemnisation sous forme de rente revient moins cher que le versement d’un capital. À la soixantaine, les prix atteignent entre 40 et 80 euros et grimpent à près de 100 euros au-delà.

Source 20 MINUTES

Fin de vie à domicile : vers des traitements plus accessibles ? …

Désormais, les médecins qui veulent se lancer dans cette prise en charge de la fin de vie à domicile auront un guide pratique.

Fin de vie à domicile : vers des traitements plus accessibles ?

La fin de vie doit être mieux prise en charge, y compris à domicile, notamment en rendant plus accessibles des médicaments pour le moment réservés aux hôpitaux, plaide la Haute autorité de Santé (HAS).

Ce qu’estime la HAS

Les pouvoirs publics doivent « faire évoluer la réglementation des médicaments » utilisés pour soulager les malades en soins palliatifs pour permettre « à tous les professionnels de santé, de ville comme hospitaliers, de mettre en oeuvre » de façon effective la sédation prévue par la loi sur la fin de vie, estime la HAS dans une recommandation adressée lundi au gouvernement.

Fin novembre, le cas d’un médecin normand a mis en lumière les obstacles existants à l’accompagnement d’un patient en fin de vie à domicile. Ce médecin a été mis en examen et interdit d’exercer pour avoir administré à cinq personnes âgées l’un de ces médicaments, normalement réservé à un usage hospitalier.

Soulager les souffrances inutiles

La loi Claeys-Leonetti de février 2016 a instauré un droit à la « sédation profonde et continue » jusqu’au décès pour les malades en phase terminale, pour soulager les souffrances inutiles, notamment après l’arrêt des traitements en cas « d’obstination déraisonnable » ou en cas d’impasse thérapeutique.

Mais les médicaments utilisés pour le faire – un produit anesthésique, le midazolam, et des neuroleptiques utilisés habituellement en psychiatrie – sont réservés sauf exception aux hôpitaux et, comme ils n’ont pas été mis sur le marché pour cette indication, il n’existe pas de « notice » précisant comment les utiliser.

Les recommandations de bonnes pratiques publiées lundi par la HAS entendent lever ce deuxième obstacle, en fournissant aux médecins un « mode d’emploi » : quelles sont les différentes étapes ? comment établir la bonne dose à administrer pour « suspendre la conscience » mais sans provoquer le décès ?

Source EST REPUBLICAIN.

Alzheimer : un test sanguin conçu par un Montpelliérain révolutionne le dépistage…!!!!

Disponible sur prescription pour les personnes de 55 ans et plus, le test du docteur Romain Verpillot est capable de détecter les premiers signes à l’aide d’une simple prise de sang.

Alzheimer : un test sanguin conçu par un Montpelliérain révolutionne le dépistage

C’est à la fois une avancée dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, et une consécration pour la recherche française : une entreprise de biotechnologie parisienne, Alzohis, vient de lancer la commercialisation d’un test capable de détecter la maladie dès l’apparition des premiers symptômes.

Depuis janvier 2020, les médecins généralistes, gériatres, psychiatres spécialisés et neurologues hexagonaux peuvent prescrire Noratest – c’est son nom – à leurs patients âgés de 55 ans et plus, dont les troubles de la mémoire et de l’orientation évoquent un Alzheimer. Pas d’examen invasif et coûteux en temps à redouter, il s’agit d’un test qui ne demande rien de plus qu’une prise de sang précédée d’un entretien médical, rassure Romain Verpillot, docteur en chimie analytique, à la tête d’Alzohis, qui a fait toutes ses études à Montpellier.

Un chercheur formé à Montpellier

Comme un clin d’œil du destin, le jeune chercheur à la tête d’Alzohis, l’entreprise de biotechnologie qui a mis au point Noratest, est né un 21 septembre, Journée mondiale d’Alzheimer. Mais avant de consacrer ses travaux et toute son énergie à cette maladie neurodégénérative, Romain Verpillot, 39 ans, a suivi un long parcours de formation qui l’a mené de Paris, où il est né, à Montpellier, où il a étudié pendant huit ans.

A l’Université des sciences Montpellier II, il a commencé par décrocher un Master 2. Puis il a parfait sa formation à l’École normale de chimie de la préfecture de l’Hérault, avant de regagner la capitale, pour y passer son doctorat. C’est en 2010, pendant sa thèse consacrée au développement de nouveaux outils de diagnostic pour la maladie d’Alzheimer, que le docteur Verpillot a mis au point ce test capable de poser un diagnostic particulièrement fiable et rapide de cette pathologie.

Chaque année en France, 225 000 nouveaux cas d’Alzheimer sont diagnostiqués à des stades modérés ou sévères, c’est-à-dire très tardivement. Trop tardivement, déplore le docteur Romain Verpillot, qui rappelle que la maladie se manifeste par une démence résultant de lésions au sein du système nerveux central qui progressent longtemps à pas feutrés.

“Il est prouvé qu’en mettant en place une prise en charge adaptée, on fait gagner au malade des années de qualité de vie”

Si de nombreux essais cliniques et thérapeutiques sont en cours, il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement médicamenteux permettant de guérir la maladie. Pour autant, précise le directeur d’Alzohis, il est prouvé qu’en mettant en place précocement, c’est-à-dire dès les premiers signes d’Alzheimer, une prise en charge adaptée, on fait gagner au malade comme à son entourage, souvent rudement mis à l’épreuve, des années de qualité de vie. C’est tout le sens de Noratest qui, en révélant dès les premiers symptômes la maladie d’Alzheimer, ouvre la voie à des mesures qui favorisent aussi longtemps que possible la préservation de l’autonomie, rappelle-t-il.

À la recherche des catécholamines

Pour mener à bien ces tests, Alzohis s’est associé au réseau Inovie, premier groupe libéral indépendant de biologie médicale en France, qui se charge de collecter les échantillons de sang et de mener, dans son laboratoire spécialisé, les analyses nécessaires au diagnostic. C’est là que la biologie croise les mathématiques de pointe : Dans le sang, de petites molécules appelées catécholamines présentent des signatures spécifiques de la maladie d’Alzheimer, développe le scientifique. Nous avons mis au point un algorithme qui prend en compte, entre autres critères, la concentration de ces biomarqueurs, pour déterminer si un sujet est atteint de la maladie d’Alzheimer ou pas, conclut-il.

Le bilan du test est ensuite adressé au patient puis au médecin prescripteur, qui se charge d’envisager, le cas échéant, des examens complémentaires et une orientation vers un spécialiste.

Source CRUMPE.

 

« Ça permet de souffler quelques heures » : la « pause des aidants » inaugure ses locaux à Guéret…

Les Creusois qui s’occupent d’un parent malade ou d’un enfant handicapé peuvent désormais confier leurs proches à la « pause des aidants » pendant une demi-journée, le temps de faire des courses ou de se reposer.

Vous pouvez contacter la "pause des aidants" de Guéret au 05 55 41 46 40.

C’est le genre d’endroit dont Chantal aurait rêvé, il y a quelques années, quand elle s’occupait nuit et jour de sa sœur handicapée et de son beau-père âgé. La « pause des aidants », service du centre communal d’action sociale (CCAS) de Guéret, inaugure jeudi 6 février de nouveaux locaux rue de Paris.

Ces nouveaux murs permettent au service de se développer et de proposer une nouveauté pour soutenir les « aidants », ces personnes qui prennent soin d’un parent ou enfant malade, âgé ou handicapé. Elles sont entre huit et onze millions en France. A Guéret, elles peuvent désormais confier leurs proches à la « pause des aidants » pendant une demi-journée, le temps de se reposer et de vaquer à leurs occupations. Chantal, désormais bénévole, témoigne :

Quand j’étais aidante, c’était 24h/24, 7j/7. Je ne sortais plus de chez moi, il n’y avait personne pour m’aider. Grâce à la « pause des aidants », on peut laisser les personnes en sécurité le temps d’aller chez le coiffeur ou de faire les magasins. Quelques heures de détente font du bien, sinon on y laisse vraiment des plumes.

La "pause des aidants" propose également des ateliers ouverts aux aidants, aux aidés et aux seniors. - Radio France

Des aidants épuisés

« C’était une demande des aidants, ils sont souvent épuisés de s’occuper de quelqu’un. Là, ils peuvent souffler et avoir un peu de répit sans se soucier de laisser leurs proches seuls à la maison », explique Marie-Christine Guyonnet, directrice du CCAS de Guéret. Ce service ne sera pas gratuit et disponible uniquement sur rendez-vous.

La particularité et la richesse, selon Marie-Christine Guyonnet, est que les personnes âgées ou handicapées seront prises en charge par des salariés (une coordinatrice et un travailleur social) mais aussi une dizaine de bénévoles, eux-mêmes aidants.

La « pause des aidants » ne se limitera pas à cet accueil. Ce sera également un lieu ouvert à tous, aidants, aidés et seniors. Des cours de gymnastique, une chorale et des ateliers notamment de loisirs créatifs seront régulièrement organisés. La salle dispose également d’un vélo spécial qui permet de faire de l’activité physique et cognitive.

  • La pause des aidants (5 rue de Paris à Guéret) est ouverte de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, du lundi au vendredi. Infos au 05 55 41 46 40 ou lapausedesaidants23@orange.fr

Source FRANCE BLEU.

Une distinction pour le clip et le défilé des mémés …

Fin 2019 à Paris, l’association d’aide à domicile Colchique et l’EHPAD la résidence du Parc à Audincourt ont été primées pour une série d’actions visant à donner une autre image de la vieillesse.

Une distinction pour le clip et le défilé des mémés

Le diplôme décore l’entrée dans les locaux de l’association d’aide et de soins à domicile des personnes âgées Colchique à Belfort. Avec l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes la Résidence du Parc à Audincourt, elle a été primée, fin 2019 à Paris, lors de la quinzième cérémonie du Trophée des directions , en présence de la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Comprenant quatre catégories, cette manifestation valorise, chaque année, des initiatives menées par des directeurs du secteur social et médico-social et de leurs équipes en direction des personnes âgées. Un jury composé de professionnels et d’experts a attribué un prix commun à Colchique de Belfort et l’EHPAD d’Audincourt dans la catégorie « promotion de la citoyenneté et participation des publics ». Il récompensait une initiative inscrite dans le projet «  Citoyennage  » dont le but était, à la fois, de « lutter contre les clichés sur les personnes âgées et de valoriser leur place dans la société ».

Un clip aux 300 000 vues

Entre 2018 et 2019, six mamies, trois de chaque structure, ont détourné une chanson de Zaz pour un clip « Les mémés s’éclatent ». Il s’agissait de communiquer un message positif sur la vieillesse. Diffusé sur Internet, il a créé le buzz avec plus de 300 000 vues. Il leur a valu d’être invitées en octobre 2018 à l’Assemblée nationale et au Sénat. Lors de leurs rencontres avec des parlementaires, elles y ont défendu la nécessité de reconsidérer la politique en faveur des personnes âgées et la valorisation des professionnels qui œuvrent à leur côté pour leur permettre de vieillir dans la dignité.

Ces actions se sont achevées en juin 2019 par un défilé de mode atypique en deux parties, à la salle des fêtes de Belfort. Entre des saynètes, les « mémés » avec canne, déambulateur ou fauteuil roulant, ont joué au mannequin avec leur aide à domicile, des enfants ou des amis.

Source EST REPUBLICAIN

Une centenaire « débranchée » à la maison de retraite, sa petite-fille arrêtée …

La vieille dame, âgée de 104 ans, a été « débranchée » dans sa maison de retraite de Guyancourt, dans les Yvelines. Sa petite-fille, soupçonnée de l’avoir tuée, a été placée en garde à vue.

Une centenaire "débranchée" à la maison de retraite, sa petite-fille arrêtée

C’est la consternation à l’Ehpad des Saules, à Guyancourt (Yvelines): samedi, une des résidentes âgée de 104 ans est morte dans sa chambre… après que son appareil d’assistance respiratoire a été débranché.

Immédiatement, le personnel, qui a fait la macabre découverte, a appelé la police, rapporte Le Parisien.

La petite-fille présente ce jour-là

La direction de l’établissement alerte alors les policiers: la petite-fille de la dame décédée est, ce jour-là, venue rendre visite à sa grand-mère.

La police la soupçonne d’homicide volontaire: âgée d’une cinquantaine d’années, cette femme résidant à Saint-Quentin-en-Yvelines a été rapidement interpellée et placée en garde à vue.

L’affaire « semble compliquée », selon des enquêteurs, qui s’attendent à un travail de longue haleine.

Autopsie prévue

Une autopsie doit avoir lieu en ce début de semaine, afin de déterminer avec certitude la cause du décès. La dame, très âgée, était certes en mauvaise santé. Mais son état n’inspirait pourtant pas l’inquiétude jusqu’à samedi.

Source EST REPUBLICAIN.