« Être là et heureux » : le handicap n’empêche pas le bonheur, écrit le Breton Kévin Le Hégarat…

Kévin Le Hégarat, qui vit dans les Côtes-d’Armor, est atteint de myopathie de Duchenne.

Cela ne l’empêche pas d’être heureux et de trouver sa place dans la société. Une belle leçon de vie qu’il partage dans un livre.

Kévin Le Hégarat a publié « Être là et heureux », un livre plein d’espoir.

 

Kévin Le Hégarat a trente ans et vit à Pordic dans les Côtes-d’Armor. Une vie « normale » ? Une vie heureuse en tout cas. Kévin souffre pourtant d’un mal incurable et très handicapant : une myopathie de Duchenne.

Après avoir accusé le coup, ses parents, formidables, ont choisi d’éduquer leur fils en favorisant au maximum son autonomie. Au fil des années, alors que ses facultés motrices régressent, rien, ou presque, n’entame la volonté et le dynamisme de Kévin.

Bouleversant et plein d’espoir

Avec des mots simples, il raconte sa vie dans ce livre confession à la fois bouleversant et plein d’espoir. Lui qui rêvait de devenir journaliste, parce que, écrit-il, « chaque personne a une histoire à raconter et que nous avons tout à gagner à découvrir ces histoires », nous fait découvrir la sienne. Une histoire composée de petits miracles au quotidien, et d’engagements au service des autres résidents de son foyer.

« Être là et heureux » : le handicap n’empêche pas le bonheur, écrit le Breton Kévin Le Hégarat

Lucide, il avoue que sa maladie a « trop évolué ». « Je ne peux même plus lever le bras pour manger seul et il ne me reste plus que le pouce et l’index… » Il n’empêche, « cette joie de vivre que j’offre au regard d’autrui m’habite la plus grande partie du temps ».

Et de conclure : « Tout ce que j’espère, c’est avoir réussi à vous prouver que la maladie n’empêche ni d’être heureux, ni d’avoir son rôle à jouer et avoir réussi à vous donner envie de faire de même. »

Ce livre en apporte la preuve magistrale.

Source OUEST FRANCE.

Stationnement à Paris pour les personnes en situation de handicap….

Le stationnement sur la voie publique est gratuit sur les places spécifiquement réservées aux personnes en situation de handicap, ainsi que sur l’ensemble des places de stationnement ouvertes au public pour les titulaires de la CMI-S ou la CES / CSPH.

Le stationnement pour les personnes en situation de handicap

 

Le stationnement sur la voie publique est gratuit sur les places spécifiquement réservées aux personnes en situation de handicap ainsi que sur l’ensemble des places de stationnement ouvertes au public.
Information : des places de stationnement sont aménagées et réservées dans les parcs de stationnement concédés de la Ville de Paris. Certains parcs proposent des tarifs spéciaux.

Places de stationnement sur la voie publique

À Paris, des places de stationnement sont réservées aux personnes en situation de handicap. Mais pour utiliser ces places, le conducteur doit posséder :

  • la Carte Mobilité Inclusion (CMI) : usagers de la MDPH
  • ou la Carte de Stationnement pour Personnes Handicapées (CSPH) : invalides de guerre. Pour les invalides civils, les anciennes cartes sont valables jusqu’à leur date de fin de validité ou jusqu’au 31/12/2026.

Ces places réservées ainsi que toutes les places de stationnement ouvertes au public sont gratuites pour les personnes titulaires d’une CMI ou d’une carte européenne de stationnement, en application de la loi n° 2015-300 du 18 mars 2015, article L. 241-3-2 du code de l’action sociale et des familles : “La carte de stationnement pour personnes handicapées permet à son titulaire ou à la tierce personne l’accompagnant d’utiliser, à titre gratuit et sans limitation de la durée de stationnement, toutes les places de stationnement ouvertes au public. Toutefois, les autorités compétentes en matière de circulation et de stationnement peuvent fixer une durée maximale de stationnement qui ne peut être inférieure à douze heures. La carte de stationnement permet, dans les mêmes conditions, de bénéficier des autres dispositions qui peuvent être prises en faveur des personnes handicapées par les autorités compétentes en matière de circulation et de stationnement. Les mêmes autorités peuvent également prévoir que, pour les parcs de stationnement disposant de bornes d’entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule, les titulaires de cette carte sont soumis au paiement de la redevance de stationnement en vigueur.”

Cependant, il existe une limite de la durée de stationnement sur un même emplacement :

  • 7 jours consécutifs sur les voies mixtes à Paris (voies identifiées par une pastille jaune sur les horodateurs) (arrêté n° 2017 P 12620)
  • 24 heures sur les voies rotatives (arrêté n° 2017 P 12620) contrôlées à l’aide du disque européen.

Places de stationnement dans les parking publics

Des places de stationnement sont également aménagées et réservées dans les parcs de stationnement concédés de la Ville de Paris. Pour les utiliser, le conducteur doit également posséder la CMI « stationnement » ou la carte européenne de stationnement pour les personnes en situation de handicap.

Pour les parkings privés, il convient de se renseigner si des places adaptées existent.


En savoir plus sur la CMI et la carte de stationnement

1 La CMI – Carte mobilité inclusion « stationnement »

  • La Carte Mobilité Inclusion (CMI) a été instituée par la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique.
  • Elle remplace progressivement les cartes de stationnement (ancien format) qui restent utilisables jusqu’à la date de fin de validité indiquée ou jusqu’au 31/12/2026 au plus tard pour les titres avec la mention « définitif ».
  • La face recto de la carte de façon visible derrière le pare-brise, à l’intérieur du véhicule.
  • Elle peut être délivrée de manière définitive ou pour une période donnée.
  • La MDPH décide de l’attribution de la carte mais c’est désormais l’Imprimerie Nationale qui la produit.

La Carte de Stationnement pour Personnes Handicapées (CSPH)

  • Pour les invalides civils, elle est remplacée par la CMI. Aucune nouvelle carte n’est désormais attribuée mais les anciennes cartes sont valables jusqu’à leur date de fin de validité ou jusqu’au 31/12/2026.
  • Pour les invalides de guerre, la carte de stationnement reste en vigueur. Les demandes doivent être adressées sur papier libre au service départemental de l’Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (ONAC). Elle peut être délivrée de manière définitive ou pour une période donnée.
  • La face recto de la carte doit être apposée de façon visible derrière le pare-brise, à l’intérieur du véhicule.
  • Elle est valable dans les pays de l’Union Européenne.
  • Les organismes utilisant un véhicule pour le transport collectif de personnes en situation de handicap peuvent également se voir accorder une carte de stationnement.

ATTENTION EN CAS DE CONTRÔLE, les documents ci-dessous ne sont pas valables :

  • une photocopie de la carte de stationnement ou de la CMI « stationnement » : il faut présenter l’original,
  • une carte « priorité » ou « invalidité » et une CMI « priorité » ou « invalidité ». Ces cartes n’ouvrent pas les mêmes droits que la carte de stationnement ou la CMI « stationnement ».

Veuillez signaler à la MDPH ou à la Mairie de Paris toute amende non justifiée. 

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Pour les visiteurs européens et extra-européens

La carte européenne de stationnement est valable dans tous les pays de l’Union Européenne.

Pour les visiteurs extra-européens ne possédant pas de carte de stationnement pour les personnes en situation de handicap, les conducteurs pourront utiliser les places réservées seulement :

  • si leur pays a un statut de membre associé à la Conférence Européenne des Ministres des Transports : Australie, Canada, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Mexique et Nouvelle-Zélande,
  • si leur carte de stationnement fait figurer le logo “fauteuil roulant” et le nom du titulaire (à apposer de manière visible sur le tableau de bord).

Faire valoir le droit à la gratuité du stationnement : référencement « Handi’Stat » et « Ticket HANDI »

Enregistrer un véhicule pour vos droits à gratuité de stationnement : référencement « Handi’Stat »

La demande d’inscription à ce service s’effectue grâce à un formulaire accessible via le téléservice de stationnement résidentiel de Paris.

Les pièces justificatives pour effectuer votre demande doivent être numérisées et jointes à votre demande. Important : joindre la notification de décision MDPHVous trouverez la liste complète dans ce document :
Fiche modalités réferencement des droits de stationnement de personne en situation de handicap Handi’Stat màj mars 20 (Document pdf de 112,85 Ko)Ouvrez ce document avec ReadSpeaker docReader

Accéder au formulaire d’enregistrement

La démarche est volontaire, ce référencement est gratuit. Sa durée de validité est de 2 ans. Le référencement permet la prise en compte du droit de stationnement gratuit par les contrôleurs. Il dispense de la prise d’un ticket virtuel HANDI lors de chaque stationnement.

En savoir plus

« Ticket HANDI »

Il permet aux personnes en situation de handicap titulaires d’une CMI-S ou d’une CES / CSPH valide de bénéficier de la gratuité du stationnement si elles n’ont pas référencé leur véhicule dans la base Handi’Stat.

Le ticket virtuel HANDI est à prendre lors de chaque stationnement sur la bande de stationnement payant. Le ticket virtuel HANDI est disponible sur les applications mobiles (tarif dit « HANDI ») et leurs serveurs vocaux ou sur les horodateurs (tarif n°6 HANDI).

Attention : dans tous les cas, la Carte Mobilité Inclusion mention Stationnement (CMI-S) ou la Carte Européenne de Stationnement pour personne handicapée (CES / CSPH) originale doit être apposée de façon visible derrière le pare-brise.

Source La MDPH de Paris.

 

 

 

Mobilisation impressionnante pour aider Pierre, retraité et livreur pour Deliveroo à Montpellier…

Après avoir lancé une cagnotte pour aider Pierre, Lisa a enfin pu rencontrer le retraité, livreur depuis 2018 pour Deliveroo à Montpellier.

Un grand moment d’émotion pour la jeune femme et pour le septuagénaire qui a pour objectif d’acheter un fauteuil pour sa femme, lourdement handicapée.

Lancée par Lisa le 19 mars, la cagnotte pour aider Pierre a dépassé les 22.000 euros en un peu plus de 15 jours (illustration)

 

Lisa a finalement pu rencontrer Pierre. Lisa, Montpelliéraine de 28 ans qui a lancé une cagnotte pour Pierre, ce retraité de 75 ans qui travaille comme livreur à vélo pour Deliveroo depuis environ trois ans. Il veut gagner un peu plus d’argent pour acheter un fauteuil à sa femme qui souffre d’un handicap physique lourd et sa pension ne suffit pas. Très touchée par le septuagénaire qu’elle a croisé dans le centre-ville, la jeune femme a donc décidé de lui donner un coup de pouce, sans même lui avoir parlé.

Fin mars, une semaine après avoir ouvert cette cagnotte, Lisa a enfin pu rencontrer Pierre et son épouse pour leur annoncer que plus de 22.000 euros avaient été collectés en un peu plus de quinze jours. « Ça a été énormément d’émotion, les larmes ont coulé de suite, c’était quelque chose de très beau. C’est quand même une aventure hors du commun, c’est incroyable, j’ai passé un super moment » se souvient Lisa, très émue aujourd’hui encore. Aujourd’hui, elle a déménagé à Paris, Pierre et elle s’écrivent régulièrement et « dès que je reviendrai sur Montpellier, je pense qu’on se reverra ».

Lisa ne pensait pas que son initiative entraînerait une telle mobilisation mais elle comprend pourquoi les gens ont répondu à son appel. « On a tous la possibilité de s’identifier à cet homme, moi par exemple, c’est mes grands-parents, mais ça concerne plusieurs causes différentes : les retraites ou les gens qui sont en situation de handicap ».

Le fauteuil coûte 47.000 euros, l’État peut verser une aide de 10.000 euros.

Source FRANCE BLEU.

Près de Brest, Miaggo loue du matériel de loisirs en extérieur pour les personnes à mobilité réduite…

Véronique Follet a découvert le monde du handicap physique et sa cohorte de difficultés à la naissance de son fils, Enoal. Entre autres, l’accès aux activités extérieures.

La Finistérienne se lance donc dans la location de matériel de loisirs de plein air pour les personnes à mobilité réduite.

Grâce aux chenilles qui s'adaptent à son fauteuil, Enoal, 17 ans, peut enfin participer aux balades sur la plage.

Grâce aux chenilles qui s’adaptent à son fauteuil, Enoal, 17 ans, peut enfin participer aux balades sur la plage. 

Les balades en famille se transformaient en casse-tête ou en frustration pour la famille Follet. Enoal, l’un des enfants, atteint de paralysie cérébrale, se déplace en fauteuil roulant et bien des lieux lui restent inaccessibles. « Comme on a trois enfants, l’un des parents se baladait en bord de mer avec deux enfants pendant que l’autre restait avec Enoal sur la cale », explique Véronique, sa mère.

Du matériel très cher pour une faible utilisation

Enoal avait fini par ne plus apprécier ces balades. Alors sa mère a eu une idée. Proposer à la location du matériel adapté aux activités de plein air pour les personnes à mobilité réduite. Une première en France selon la toute nouvelle chef d’entreprise.

Aujourd’hui Enoal peut se balader sur la plage grâce à des chenillettes qui s’adaptent aux roues de son fauteuil et lui permettent de rouler sur le sable. Des chenillettes fabriquées aux Etats-Unis et qui coûtent 8.000 euros. Et c’est là que le bât blesse. Ce matériel spécialisé reste difficilement accessible, coûte très cher, entre 500 et 10.000 euros, estime Véronique Follet. Et il n’est utilisé qu’occasionnellement.

La mutualisation des équipements, grâce à un système de location, s’est imposée comme une solution pertinente pour Véronique Follet. « Les enfants grandissent vite et les vacances à la montagne, c’est une semaine par an. Alors pourquoi acheter le matériel ? » avance-t-elle.

Pour la mer, la forêt, la montagne…

Il y a un an, elle a quitté son emploi pour fonder Miaggo à l’Hôpital-Camfrout dans le Finistère. Le 15 mars dernier, tout était fin prêt. Vélos-pousseurs, trottinettes à trois roues avec siège, paddles adaptés… Pour la mer, la forêt, la montagne…L’éventail de produits est vaste. Et pour la plupart fabriqués en France, voire dans le Finistère, assure l’entrepreneuse.

« Des particuliers sont intéressés mais aussi des structures comme des IME (instituts médico-éducatifs) ou des EHPAD, déclare Véronique. Pour des balades ponctuelles, inutile d’investir dans du matériel. »

Miaggo fonctionne par un système d’abonnements donnant accès à tous les équipements.

Déjà, la mairie de Milizac-Guipronvel dans le Finistère s’est montrée intéressée. Ses habitants pourront bientôt emprunter du matériel chez Miaggo grâce à l’abonnement souscrit par la municipalité.

Source FR3.

TIkTok : Franc et désarmant, Handitim fait tomber les tabous du handicap…

Avec un sincérité rafraîchissante, Timothé Griseri, aka Handitim sur TikTok ou Instagram, répond sans tabou aux questions sur son handicap.

TIkTok : Franc et désarmant, Handitim fait tomber les tabous du handicap

 

  • Timothé Griseri, 20 ans, est handicapé de naissance et préfère l’humour à l’apitoiement.
  • Sur les réseaux sociaux, le Toulousain est devenu Handitim, qui répond sans détour aux questions, pratiques ou personnelles, sur son handicap.
  • Il vient de créer son association pour s’incruster avec son fauteuil et sa bonne humeur devant d’autres assemblées, moins virtuelles.

Quand il débarque avec son fauteuil dans une classe de collégiens, c’est lui qui assoit tout le monde. Lorsqu’il affirme par exemple qu’il ne voudrait pas de l’éventuelle « baguette magique » qui le rendrait valide. « Parce que mon handicap, c’est ce qui fait ma force », assure Handitim, celui de TikTok ou Instagram, qui surmonte avec humour ses difficultés d’élocution en se lançant dans un rap à l’occasion.

Le Tim des réseaux sociaux s’astreint à un rythme de plusieurs vidéos quotidiennes et répond sans tabou, face caméra, à toutes les questions. Même sur la sexualité.  « Je ne me défile pas », dit celui qui a fait de sa sincérité un style. « Je n’aime pas me lamenter sur mon sort », assure-t-il.

Questions pratiques ou intimes

Timothé Griseri, 20 ans, en situation de handicap à cause d’une naissance prématurée, a pourtant passé dix-neuf années de sa vie en institution. Et, il l’avoue, il n’a pas toujours été aussi philosophe. « Enfant, j’avais beaucoup de mal à accepter mon handicap, confie-t-il. Puis vers 15, 16 ans je me suis dit qu’il fallait surmonter ça et la belle aventure des réseaux sociaux a commencé ». Comme « une fenêtre » qui s’est ouverte. Dans les deux sens. Les followers se passionnent souvent pour les aspects pratiques de sa vie – pour la rampe d’accès à sa voiture, l’aménagement de sa chambre chez ses parents, ses cours de boxe adaptée – mais ils le titillent aussi parfois sur ses sentiments, ses réactions aux situations difficiles, son côté rebelle gentil. Qui pardonne quand on se moque mais qui sait aussi remettre avec le sourire les gens à leur place.

Tim est comme tous les jeunes de son âge. Il vit les yeux rivés sur le compteur de ses followers mais sait aussi ce que cette popularité peut avoir de volatil. Tant que ça dure, il veut être « porteur d’une positivité et d’un message d’espoir » sur le handicap. Mais il a déjà prévu de rouler sur d’autres chemins grâce à la création de sa toute nouvelle association Handitim. En milieu scolaire, en entreprise, il veut démontrer « qu’on peut être handicapé et avoir des activités sportives et culturelles ». Prouver aussi aux « personnes qui disaient » qu’il ne ferait jamais rien dans la vie « qu’elles se sont trompées ». En beauté.

Source 20 MINUTES.

Handicap : Arthur Baucheron, la nouvelle star de TikTok…

Succès d’Arthur Baucheron, un jeune handicapé, sur les réseaux sociaux et notamment sur TikTok.

STAR DES RESEAUX SOCIAUX Lycéen bordelais, Arthur Baucheron connaît un succès incroyable avec son compte Tik Tok, qui cumule 670.000 abonnés et près de 40 millions de likes !

Il y répond aux questions sur son handicap, avec l’ambition de changer le regard des jeunes sur les personnes en fauteuil roulant.

Arthur Baucheron veut changer le regard des jeunes sur les personnes en fauteuil roulant.

 

  • Le compte TikTok d’Arthur Baucheron, lycéen bordelais de 17 ans, connaît un grand succès d’audience.
  • Il y explique sa vie en fauteuil roulant avec bonne humeur et dérision.
  • Son objectif est de changer le regard des jeunes sur les personnes en fauteuil roulant.

Sur le réseau social TikTok, Arthur Baucheron, lycéen bordelais de 17 ans, totalise presque 550.000 abonnés. Atteint d’une amyotrophie spinale de type 2, une maladie musculaire qui l’affaiblit beaucoup et l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant, il veut changer le regard, en particulier des jeunes, sur le handicap.

Comment as-tu commencé à faire des vidéos sur TikTok ?

De base, j’ai fait des vidéos pour me présenter sur TikTok fin mars, début avril et j’ai vu dans les commentaires beaucoup de questions sur mon handicap et la façon dont je le vivais. Pendant le confinement, je me suis dit que c’était l’opportunité d’y répondre sur TikTok et Instagram.

Aujourd’hui tu as 546.000 abonnés TikTok, ton compte a-t-il connu un succès immédiat ?

C’est dingue, je ne m’attendais pas du tout à un tel succès. Cela me fait plaisir, parce que j’ai des centaines de témoignages de jeunes qui me disent que je les ai aidés à changer leur regard sur les personnes en fauteuil. Il y a même des très jeunes qui m’écrivent et qui me disent qu’avant ils en avaient peur, qu’ils ne savaient pas comment les aborder et qu’ils pensaient que ces personnes-là vivaient chez elles, bloquées dans leur fauteuil ou dans leur lit. Je veux montrer qu’on peut être en fauteuil roulant, être jeune et profiter de sa vie, aimer sa vie.

Les vidéos du lycéen ont cartonné dès qu'il s'est lancé sur Tik Tok, pendant le confinement.

Te souviens-tu quelle vidéo a marqué ton premier carton d’audience ?

Dès que j’ai commencé, ça a pris, il y a directement eu beaucoup de vues. Mais la première vidéo qui a vraiment beaucoup fonctionné, c’est celle où j’explique comment je vais à la piscine. J’y détaille qu’on doit me prendre sous les bras et sous les cuisses et me déposer sur la première marche, je descends ensuite petit à petit.

Parmi mes premières vidéos celle où je montre comment je mets mes airpods a fait un million de vues, alors que c’est tout bête… Dans une autre, je réponds à un commentaire qui me demandait quelle vitesse je pouvais atteindre en fauteuil, et celle-là a dépassé le million de vues.

Connais-tu un peu le profil de tes abonnés ?

C’est un compte assez pédagogique donc il y a des adultes qui me suivent, comme des aides soignants par exemple, mais en majorité sur TikTok ce sont des jeunes, voire très jeunes, qui sont abonnés.

Comptes-tu te servir de cette petite notoriété ?

Je suis en contact avec la mairie de Bordeaux pour faire des petites opérations autour du handicap. Mon but c’est de changer le regard des jeunes sur le handicap, de montrer dans la bonne humeur qu’on peut kiffer sa vie, ne pas être triste.

Et plus tard que voudrais-tu faire professionnellement ?

J’aimerais bien travailler sur les réseaux sociaux ou dans la communication, community manager par exemple pour un média ça me plairait beaucoup.

Source 20 MINUTES.

 

 

Handicap : obligé de dormir dans son fauteuil roulant faute de soins, il pense au suicide assisté…

À Besançon, Bernard Chastagnol alerte à nouveau l’opinion publique sur la détresse de son fils, Christophe, 50 ans, tétraplégique depuis un accident de moto en 1994.

S’il dispose d’aide le soir, il n’en est plus de même le matin.

Sa mère gère sa toilette et ses soins depuis début mars.

Handicap : obligé de dormir dans son fauteuil roulant faute de soins, il pense au suicide assisté

 

Anne-Marie et Bernard Chastagnol ont chacun 70 ans passés. Leur fils Christophe, 50 ans, est totalement paralysé depuis un accident de moto survenu 27 ans en arrière. Il bénéficie d’une aile aménagée au domicile de ses parents, au rez-de-chaussée. Il a besoin de soins matin et soir.

Tout s’était bien déroulé depuis 1996 et son retour du centre hospitalier où il récupérait peu à peu. Jusqu’en 2019 et la défection de l’infirmière qui s’occupait de lui. Après des semaines de bataille, une solution avait enfin été trouvée et tout était rentré dans l’ordre. Du moins l’espéraient-ils. Hélas, le même problème est survenu cette année, début mars.

« A nouveau privé d’assistance »

« Notre fils est à nouveau privé d’assistance », déplore le père. « Depuis le 4 mars, c’est une bénévole, ni diplômée, ni formée, qui le “dépanne”, quand elle peut le faire. Une infirmière passe pour tester son diabète, c’est tout. Une autre vient le soir mais ne peut pas mettre Christophe au lit si personne n’est là le lendemain pour le relever. Aussi est-il obligé de dormir dans son fauteuil roulant une nuit sur deux. »

Le cauchemar recommence. Anne-Marie Chastagnol prend le relais comme elle peut, le lave, change les pansements des escarres, en voie de guérison, qu’il a au sacrum, débouche la sonde urinaire au besoin. Elle fait tout son possible pour alléger les souffrances morales et physiques de son fils. Elle est épuisée et fond régulièrement en larmes. L’amour qu’elle lui porte la maintient pour l’instant.

« Sur liste d’attente »

« Les pouvoirs publics encouragent les gens à se faire soigner à domicile », reprend Bernard Chastagnol. « Il existe tout un éventail de possibilités. Sauf que je dois me débrouiller seul pour trouver un professionnel. J’ai passé 219 appels à tous les cabinets infirmiers de la ville, toujours avec fin de non-recevoir. Ils m’objectent qu’ils n’ont pas le temps, trop de patients. Ils ne peuvent pas déléguer quelqu’un pour les 40 minutes nécessaires à son lever et à sa toilette, disent-ils. »

« J’envisage le suicide assisté »

Loin de se décourager, il a appelé le Centre communal d’action sociale (CCAS), les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), les centres de services à la personne. Il a été mis en lien avec des interlocuteurs dont il attend toujours des nouvelles et des solutions. « Christophe est sur liste d’attente », souffle-t-il. Son épouse a alors tenté le tout pour le tout et écrit au ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran.

« Son cabinet nous a rapidement informés que notre situation a été transmise à l’ARS Bourgogne Franche-Comté. Pour s’en assurer, mon époux l’a appelée. Une responsable nous a confirmé l’information et être en lien avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Notre dossier semble être enfin à l’étude en cette fin de semaine. Nous espérons vraiment une éclaircie maintenant. »

Christophe Chastagnol perd peu à peu espoir : « J’envisage, à terme, le suicide assisté, comme Paulette Guinchard. Dans deux ans, mon infirmière du soir prendra sa retraite. Dans 10 ans, mes parents seront trop âgés pour supporter tout cela. J’ai toute ma tête. Je ne recourrai à cette solution extrême qu’en dernière limite. »

Source EST REPUBLICAIN.

À Erquy, France handicap prépare une randonnée pour tous…

Privés de rencontres depuis plus de six mois, les membres d’AFP France handicap espèrent proposer une randonnée en juin 2021 et organiser un séjour à Erquy (Côtes-d’Armor), à la fin du mois d’août.

Le groupe, scindé en deux, avant de partir sur les chemins du cap d’Erquy (Côtes-d’Armor).

 

Vendredi 19 mars 2021 au matin, un petit groupe de bénévoles et quelques membres de la délégation des Côtes-d’Armor d’AFP France handicap se sont retrouvés, sur le parking de l’aire du cap, pour préparer leur randonnée festive annuelle, avec une balade de 6 km sur le cap d’Erquy (Côtes-d’Armor).

« C’est la semaine du handicap physique, on avait envie de mettre en avant une balade accessible au cap d’Erquy. Habituellement, on organise des rencontres dans l’ensemble du département, ce n’est pas arrivé depuis six mois. Aujourd’hui, on s’octroie une journée collective en extérieur et en se séparant en deux groupes, pour rester dans les normes sanitaires, afin de faire un repérage pour un parcours accessible en fauteuil roulant. Nous préparons ainsi ce rassemblement, que l’on espère pouvoir organiser en juin », explique Lénaïg Doyen, chargée de développement des actions associatives dans la mission de rupture d’isolement et de création de lien social entre des adultes en situation de handicap moteur.

Échange et mixité

Depuis six mois, tous sont privés de rencontres et d’échanges, qui se font régulièrement sur diverses thématiques conviviales, repas, sorties, projets autour de l’accessibilité, changement du regard sur le handicap.

Deux buts à cette journée prévue en juin et ouverte à tous : récolter des fonds, via une participation demandée de 5 € par personne, afin de financer la vie associative et proposer une mixité sur une journée de partage et d’échange.

« Nous cherchons des bénévoles »

« Ce parcours servira aussi cet été, lors d’un séjour que nous organisons du 30 août au 4 septembre, à Roz Armor, avec des adhérents et des bénévoles », souligne Lénaïg. Elle ajoute : « Nous cherchons toujours des bénévoles et des ressources, pour aider les personnes, notamment pour leur transport vers notre siège, à Plérin, ou nous organisons des échanges autour d’ateliers. Il y a une bonne dynamique en place à Dinan, on aimerait qu’elle se développe aussi dans le secteur d’Erquy. »

Ce vendredi, trois personnes en fauteuil ont participé à ce repérage, deux Loïc, l’un de Pléneuf-Val-André, l’autre de Dinan, et David, venu de Plancoët. Avec eux également, deux nouveaux bénévoles, Aurore et Bernard. Ce dernier a découvert l’association par voie de presse et Aurore connaissait l’un des encadrants, Eric. « C’est ce qui m’a motivé pour rejoindre le groupe », lance-t-elle avec enthousiasme.

Contact : tél. 02 96 33 00 75 ou par mail à lenaig.doyen@apf.asso.fr

Source OUEST FRANCE.

Dieppe : son fauteuil roulant électrique prend feu, la septuagénaire meurt dans l’incendie…

Des voisins ont vu de la fumée s’échapper des fenêtres de son appartement.

Dieppe : son fauteuil roulant électrique prend feu, la septuagénaire meurt dans l'incendie

 

C’est en milieu de matinée ce jeudi (25 mars 2021) un peu avant 11h, que les pompiers de Seine-Maritime ont été appelés pour un incendie rue du docteur Cassel à Dieppe.

Des voisins ont donné l’alerte

Quelques minutes plus tôt, des employés d’une résidence pour personnes âgées ont vu de la fumée s’échapper d’un appartement situé au rez-de-chaussée d’un petit immeuble de 3 étages situé dans la même rue.

Ils ont appelé le 17, et, munis d’extincteurs ils se sont précipités pour porter secours. C’est ainsi que lorsque les pompiers sont arrivés le feu était éteint.

L’occupante du logement retrouvée décédée

Les pompiers ont alors découvert qu’il s’agissait d’un fauteuil roulant électrique qui avait brûlé.

Dans cet incendie, l’occupante de l’habitation, une femme âgée de 67 ans en situation de handicap, a été retrouvée décédée sur le fauteuil…

Les pompiers ont procédé à la ventilation des lieux et effectué des vérifications dans les logements voisins.
Une enquête de la police est ouverte.

Source FR3.

 

Toulouse : L’accessibilité du tribunal pointée du doigt lors du procès de militants en situation de handicap…

ACCESSIBILITEIls sont jugés pour avoir envahi les pistes de l’aéroport et les voies SNCF en 2018, afin de s’opposer à la loi Elan.

Toulouse : L’accessibilité du tribunal pointée du doigt lors du procès de militants en situation de handicap

 

S’ils voulaient faire une démonstration des difficultés d’accessibilité des personnes en situation de handicap dans les lieux publics, la salle d’audience du tribunal judiciaire de Toulouse leur en a fourni un bon exemple.

Seize personnes étaient convoquées ce mardi, dont certaines en fauteuil roulant, pour avoir envahi en octobre 2018 les voies SNCF de la gare Matabiau, puis, deux mois plus tard, les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Avec à chaque fois en ligne de mire la défense des droits des personnes handicapées, bafoués selon eux à l’époque par la Loi Elan.

De l’accessibilité du tribunal

« Aujourd’hui, le tribunal n’est pas aux normes en termes d’accessibilité, cette audience n’est pas légale. Une personne a besoin d’un interprète, et n’en a pas. Est-ce qu’on considère qu’ils ne doivent pas être traités de la même manière que d’autres justiciables ? C’est à la justice de s’adopter, pas l’inverse », a lancé dès le début l’un des avocats des prévenus, Arié Alimi lors de sa demande de nullité.

Les autres avocats ont enchaîné en insistant sur le fait que les normes sanitaires de la salle n’étaient pas respectées en période de Covid-19, la jauge dépassée, soulignant au passage que le tribunal aurait pu s’organiser en amont pour trouver une salle plus grande pour loger tous les prévenus, mais aussi leurs assistants de vie. En réponse, la présidente a réduit le nombre de personnes dans la salle, aux prévenus, leurs avocats et ceux de la défense.

Ce qui n’a pas empêché les militants de revenir à chaque fois qu’ils ont eu la parole sur « les violences institutionnelles » qu’ils subissent au quotidien. « Avec la Loi Elan, on a l’impression d’être des sous-citoyens, c’est un recul de nos droits. Quand on vit chez nos parents, on touche l’allocation adulte handicapée complète, mais quand on a un conjoint, son niveau dépend de ses ressources. Ils nous reprochent d’avoir entravé durant une heure la circulation des avions, nous, ça fait 40 ans qu’on est entravé dans nos mouvements », déplorait juste avant le début du procès Yann Jolivet, un militant de l’association Handi-Social.

« C’est le procès de l’accessibilité et le procès de nos droits. On assume nos actes, on sait que c’est illégal d’aller traverser les pistes d’un aéroport. Moi j’ai 29 ans, on a attendu la loi de 2005, puis l’échéance de 2015. On est en 2021 et il n’y a toujours rien, aujourd’hui on nous promet 2024 », a enchaîné en colère Kévin Fermine, qui avait déjà attaqué la SNCF en justice sur la question de l’accessibilité des trains.

Les 16 prévenus encourent jusqu’à cinq de prison et plusieurs milliers d’amendes et dommages et intérêts, demandés aussi bien par la SNCF, la société gestionnaire de l’aéroport qu’Air France.

Source 20 MINUTES.