Laëtitia Milot dans « Liés pour la vie » : « Le regard des autres sur le handicap peut être ravageur »…

La comédienne est l’héroïne de « Liés pour la vie », une fiction autour du handicap diffusée sur TF1 lundi 7 juin et tirée de son roman sorti en 2017.

Nouveau succès en vue !

Laëtitia Milot dans "Liés pour la vie", la fiction inspirée de son roman.

 

C’est un projet, une cause, qui lui tient à cœur. Six ans après le succès de On se retrouvera, inspiré de son premier roman, Laëtitia Milot est à l’affiche de Liés pour la vie, la nouvelle fiction de TF1 diffusée lundi 7 juin, tirée de son livre sorti en 2017. L’histoire ? Celle de Lucie, une cavalière émérite promise à un bel avenir, mais dont la vie bascule après un accident de la route.

Dévastée, la jeune femme qui a perdu l’usage de ses jambes fait la connaissance de Marc (François Vincentelli), un homme brisé par la vie qu’elle croise par hasard à l’hôpital et dont elle tombe amoureuse. Mais ce que Lucie ignore, c’est que Marc est le chauffard qui l’a renversée ce fameux soir…

Liés pour la vie est la deuxième fiction adaptée de votre livre…

Je suis très fière qu’on puisse parler ce sujet aussi fort à la télé. C’est un honneur que TF1 me fait une fois encore d’adapter mon deuxième roman.

La fiction parle de handicap, mais aussi de pardon, d’équitation et d’alcoolisme. Qu’est-ce qui a inspiré cette histoire ? 

Elle est née alors que je regardais les jeux Paralympiques. J’ai été très émue lors de la victoire d’un cavalier et de son cheval. Je me suis dit qu’on ne parlait pas assez de ces athlètes incroyables et j’ai eu envie d’écrire un livre sur ça. Pour le personnage de Lucie, je me suis inspirée de l’histoire de Cécile, une championne paralympique devenue paraplégique à la suite d’un accident. Elle a une force et une résilience incroyables.

Connaissiez-vous le monde de l’équitation ? 

J’adore les animaux, mais je n’étais pas du tout une cavalière, j’ai d’ailleurs mis deux semaines pour passer du trot au galop ! Et je ne savais pas à quel point on pouvait avoir une relation aussi fusionnelle et complice avec un cheval. Je l’ai vécu durant la préparation physique de ce film avec Nubi, le cheval qui joue le rôle de Saphir. On a noué une belle complicité, c’était magique.

« J’ai voulu faire passer un message d’espoir et de résilience : on peut se relever de tout » – Laëtitia Milot
Avant ce téléfilm, le monde du handicap vous était-il familier ?

J’ai grandi avec un parrain et une marraine qui étaient malheureusement handicapés et qui sont partis trop tôt. Et il y a aussi eu mon ancien compagnon qui a été non-valide dans ses derniers mois. Ces trois personnes m’ont donné une leçon de vie et une approche différente du handicap. J’ai compris que le regard des autres peut être ravageur parfois. C’est ce que j’ai voulu montrer dans le livre et dans la fiction. C’est fou aussi qu’en 2021 il n’y ait pas plus de choses faites pour les personnes non valides.

Comment avez-vous appréhendé le fait de jouer en fauteuil ? 

C’était très émouvant. Je l’avais reçu un mois avant le tournage, et j’ai passé beaucoup de temps dedans à la maison pour m’entrainer. J’étais complètement dans la peau de Lucie et ça m’a beaucoup touchée.

Lucie est une battante. Comme vous… 

Elle ressemble surtout aux trois personnes dont je vous parlais avant. C’est grâce à elles que j’ai cette force aujourd’hui. À travers Lucie j’ai voulu faire passer un message d’espoir et de résilience : on peut tout surmonter.

« J’ai tendance à être rancunière mais j’ai beaucoup changé parce que j’ai réalisé que ça ne servait à rien de ruminer » – Laëtitia Milot
Le film parle aussi du pardon, qui est parfois très compliqué…

Oui, ce n’est pas facile de pardonner. Moi j’ai tendance à être rancunière, mais j’ai beaucoup changé parce que j’ai réalisé que ça ne servait à rien de ruminer, à un moment donné il faut avancer. Pour Lucie cette histoire d’amour est complexe, car même si Marc a détruit sa vie, il l’a aussi sauvée.

Vous venez de publier un nouveau livre, Sélia. De quoi parle ce roman ? 

C’est un thriller psychologique qui suit le parcours d’une ex-chanteuse de la « Star Ac » qui rêve d’intégrer une comédie musicale. Alors qu’elle intègre le casting, les choses vont virer au cauchemar. On change complètement de registre, là on est dans le monde du showbiz, de la machination, de la maladie mentale et de l’enfance difficile.

Le sujet idéal pour une fiction, non ? 

Ça, je n’en sais rien ! Je suis superstitieuse et je n’aime pas vendre la peau de l’ours. Je préfère être agréablement surprise plutôt que de m’imaginer monts et merveilles et que ça ne fonctionne pas.

D’où vous vient cette envie de parler de sujets complexes ?

Je suis devenue une personne publique malgré moi, car au départ, je n’ai pas fait ce métier pour ça. Je me suis dit qu’il fallait que je me serve de cette notoriété pour parler de sujets qui me touchent, comme l’endométriose notamment. Je viens d’ailleurs de tourner un spot avec TF1 pour sensibiliser le public à cette maladie.

Hendaye, ville modèle pour le handicap…

Déjà engagée pour l’accueil de tous les publics avec la première handiplage labellisée en France, Hendaye poursuit ses efforts pour faciliter l’accessibilité à tous.

Hendaye, ville modèle pour le handicap

 

De nouveaux sites comme le château observatoire Abbadia sont récompensés par le label Tourisme et Handicap, tandis que les loisirs et les structures d’accueil pour tous se multiplient, à la ville comme à la plage. Abbadia pouvait déjà accueillir les publics atteints de handicap mental, visuel ou auditif. Désormais, il s’est adapté pour recevoir des personnes à mobilité réduite.

Outre les places de parking réservées, le pavillon et le parc peuvent être visités en fauteuil roulant. Et même si l’intérieur du château reste inaccessible, Abbadia propose une visite virtuelle de la totalité des pièces du lieu grâce à une tablette digitale. Pour chaque pièce, un descriptif est disponible, aussi détaillé que lors des visites guidées. Grâce à des installations sonores, visuelles et tactiles, l’espace scénographique, situé dans le pavillon d’accueil du site, permet également à tous les visiteurs de découvrir la personnalité éclectique d’Antoine d’Abbadie.

Inter

Les hébergements suivent ce mouvement. De nombreux hôtels, campings ou établissements culturels hendayais ont reçu le label Tourisme et Handicap. Déjà reconnu pour sa démarche écoresponsable, avec ses constructions bois, ses économies d’énergie, ses panneaux solaires et la récupération des eaux de pluie, le centre de vacances Bella Vista s’engage pour l’accueil des personnes en situation de handicap moteur ou mental, aux malentendants et aux non-voyants. Ce centre récemment labellisé propose 8 chambres PMR.

Hendaye a été l’une des premières villes de France à aménager une plage pour les personnes à mobilité réduite et à recevoir le label Handiplage. Elle est équipée de places de stationnement dédiées, d’une rampe d’accès, de sanitaires, de douches et vestiaires aménagés et de six Tiralo. Deux handiplagistes présents en permanence facilitent la pratique des activités nautiques pour les particuliers comme pour les groupes.

La plongée sous-marine aussi

La plongée sous-marine, avec Handisub, s’est également engagée dans cette démarche. La base fédérale d’Hendaye, labellisée Ecosub, est une référence au niveau national. Délestées de leur fauteuil roulant, les personnes à mobilité réduite peuvent évoluer dans un espace tridimensionnel, en total partage avec des plongeurs valides. Tout au long de l’année, des baptêmes et des séjours d’une semaine sont proposés pour découvrir le milieu marin ou se former à la plongée. Enfin, première école labellisée Handisurf en France, Lehena a rendu le surf accessible à tous. Les professionnels formés font découvrir de nouvelles sensations aux particuliers comme aux groupes qui apprennent à repousser leurs limites et à se dépasser.

Enfin, l’office de tourisme est labellisé Tourisme et Handicap pour son accès sans obstacle, un comptoir et des présentoirs de documentation adaptés, une boucle magnétique pour malentendants et des documents de présentation en braille et en gros caractères. Des visites et des parcours guidés sont organisés qui permettent à tous de découvrir la ville, son passé et son environnement.

Source SUD OUEST.

Albi. Pose du premier panneau « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap »…

La pose du premier panneau de la campagne 2021 « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap » a eu lieu, hier, au parking du Jardin national.

Cet affichage est destiné à sensibiliser les automobilistes aux stationnements réservés aux personnes à mobilité réduite.

Les membres du Rotary et une partie de l’équipe municipale devant le panneau.

 

Chaque année, 40 panneaux sont installés dans la ville d’Albi et les communes alentour comme Cunac, Puygouzon et Saint-Juéry. L’action est réalisée par le Rotary Club Albi Lapérouse avec l’aide du centre communal d’action sociale d’Albi, la communauté d’agglomération de l’Albigeois et l’APF France handicap, l’association des paralysés de France.

« Nous souhaitons nous inscrire dans la durée avec ces campagnes annuelles, a expliqué Pierre Michel, président du Rotary Club Albi Lapérouse. Nous aurions pu placer un panneau sur chaque place de la ville d’un coup, mais le but était de rappeler chaque année à la population l’importance de cette sensibilisation. » L’emplacement de cette première pose n’était pas anodin car il se situe près de la statue Lapérouse, monument important pour le Rotary club Albi Lapérouse.

Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi, accompagnée de ses adjoints, n’a pas hésité à saluer les actions faites par le Rotary Club Albi Lapérouse : « Je vous remercie pour vos initiatives dans la ville avec également la plantation d’arbres dans l’Albigeois ».

370 places réservées

Elle a souhaité aussi rappeler l’intérêt de ces places destinées aux personnes handicapées. « Ces stationnements permettent à chacun de trouver une place, de vivre ensemble, de faciliter la vie et d’avoir accès aux loisirs et commerces à proximité, a précisé la maire. Si nous nous avons cette chance de pouvoir marcher, eux se sont battus pour leur autonomie et méritent de la reconnaissance. »

Au total, 370 places réservées aux personnes à mobilité réduite existent sur la ville d’Albi. À terme, Pierre Michel espère pouvoir installer un panneau pour chaque emplacement. « Nous avions commencé par les communes du grand Albigeois, dorénavant nous voulons que toute la ville soit arborée par ces pancartes ».

Source LA DEPÊCHE.

Handicap : l’appel de 250 élus et proches de la majorité présidentielle pour « une accessibilité universelle »…!

Initiée par L’Inclusion En Marche! et signée par 257 membres de la majorité présidentielle, dont les secrétaires d’Etat Sophie Cluzel (Personnes handicapées) et Adrien Taquet (Enfance et Famille), le délégué général de LREM Stanislas Guerini et le président de groupe à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, cette tribune appelle les candidats aux départementales et régionales à s’engager « pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap et en faveur d’une accessibilité universelle ».

Handicap : l'appel de 250 élus et proches de la majorité présidentielle pour "une accessibilité universelle". Photo d'illustration.

 

La tribune : « ‘Tant qu’il existera par le fait des lois et des mœurs une damnation sociale’ comme l’écrivait Victor Hugo en exergue des Misérables, la société inclusive ne sera pas effective. Riches de nos diversités et convaincus que ce qui bénéficie aux personnes en situation de handicap améliore la société toute entière, nous sommes déterminés à accélérer ce changement sociétal fondamental.

Nous appelons tous les candidats aux élections départementales et régionales à s’engager en signant deux chartes fortes de mesures concrètes pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap et en faveur d’une Accessibilité Universelle.

Malgré les engagements pris et les réformes entamées depuis 2017, force est de constater que de nombreux freins demeurent encore dans l’application des lois et pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés.  Pour soutenir et intensifier cette transformation sociétale, nous faisons plusieurs propositions concrètes :

Les conseils départementaux doivent piloter la politique handicap dans les territoires

Acteurs centraux dans la mise en œuvre de la politique du handicap, les conseils départementaux piloteront et arbitreront quotidiennement des décisions qui ont un impact direct dans la vie des citoyens. Aucune action ou projet départemental ne doit pouvoir être validé sans être passé au filtre de l’accessibilité.  La gouvernance doit être transversale. C’est pourquoi nous proposons que les conseils départementaux emploient ou forment des ‘référents inclusion’ qui y veilleront.

Optimiser les moyens des MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

L’optimisation de la gestion des MDPH paraît indispensable pour un meilleur fonctionnement et une garantie effective de leur indépendance. La refonte des CDAPH (Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) doit privilégier la participation des personnes handicapées et des acteurs locaux qui ont une approche pragmatique et agissent véritablement pour les droits des citoyens.

Structurer l’offre de répit et créer un « pass aidants »

Le congé du proche aidant, voté au niveau national, doit se prolonger dans les territoires : structuration d’une offre permettant des séjours de répit pour les aidants de personnes dépendantes et création d’une maison départementale des aidants (lieux dédiés à l’écoute, aux rencontres, aux échanges, aux ressources et au soutien psychologique).

Accélérer la transition inclusive et garantir enfin l’Accessibilité Universelle

La mobilité est une compétence forte de nos régions. Il est donc urgent qu’elles investissent massivement pour atteindre enfin l’Accessibilité Universelle et qu’elles développent aussi une offre de services alternatifs : nouvelles solutions numériques, transports à la demande, covoiturage… Conformément aux mesures préconisées par la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités), nous invitons enfin les régions à proposer un tarif réduit ou gratuit pour les accompagnateurs des personnes titulaires de la CMI (Carte Mobilité Inclusion).

Candidates, candidats, engagez-vous à faire de vos départements et de vos régions des territoires inclusifs. Oui, le combat pour une société pleinement inclusive porte haut nos valeurs républicaines.

Liberté. Chaque citoyen est libre de vivre pleinement avec sa différence, de pouvoir se déplacer, d’avoir accès aux loisirs, aux activités sportives, culturelles, sans être stigmatisé.

Egalité. Nous sommes tous des citoyens égaux en droits, ceux fondamentaux d’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement.  Nous avons tous droit à un avenir. Veillons à cette égalité dans nos parcours de vie.

Fraternité. C’est ensemble que nous surmonterons cette période de crise, et que nous construirons un horizon d’espérance.

La société inclusive, n’en parlons plus, rendons-la effective et vivons-la ensemble! »

 

Les signataires :

Leïla Abdellaoui, conseillère municipale (93)

Sabry Abid, candidat aux élections départementales (93)

Franck Alberti, avocat (11)

Léo Allaire, animateur du comité LaREM Paris 13è (75)

Jean-Marc Allais, président Fédération RUBANS (44)

Arnaud d’Achon, candidat aux élections départementales (44)

Christine Anceau, médecin psychiatre (24)

Matthieu Annereau, , président de l’APHPP (44)

Denis Assier, Maire (72)

Laurence Aulnette, psychiatre pour enfants et adolescents (35)

Marc-Antoine Authier, candidat aux élections départementales (93)

Mohamed Ayyadi, conseiller département (93)

Seyyd-Mohamed Baka, conseiller municipal (57)

Bruno Barraco, retraité (60)

Christine Barrely, auteur (11)

Olivier Bassine, Conseiller municipal Saint-Germain-en Laye (78)

Anthony Bathany, animateur comité local LaREM Quimper (29)

Philippe Battis, proviseur (974)

Catherine Bellamy (76)

Mounir Belhamiti, candidat aux élections départementales à Nantes (44)

Hanane Bengualou, conseillère municipale Croissy-sur-Seine (78)

Gilberte Berthou, candidate aux élections départementales (44)

Sonia Berrahou, juriste (93)

Eric Bertrand, Maire d’Armancourt et vice-président de l’Agglomération de la Région de Compiègne (60)

Stéphanie Bischoff, citoyenne handicapée investie dans plusieurs associations (60)

Marie Blanchet, retraitée (11)

Jean-Pierre Bodier, directeur d’établissements médico-sociaux (37)

Noena Boki Sogue, entrepreneur (35)

Dominique Bonhomme, candidate aux élections départementales (72)

Emmanuelle Bouchaud, conseillère régionale et aide soignante en MAS (44)

Nicolas Bouché, référent départemental LaREM de l’Orne (61)

Ilham Boumous, ingénieure commerciale (93)

Nicolas Bourgeois, tête de liste LaREM pour l’Oise aux élections régionales dans les Hauts-de-France (60)

Olivier Bousseau, candidat aux élections départementales (44)

Riadh Brahim, candidat aux élections départementales (44)

Alexandre Brégeon, conseiller municipal à Boulazac-Isle-Manoire et candidat aux élections régionales en Nouvelle Aquitaine (24)

Christine Breyton, référente départementale LaREM de l’Aude (11)

Emmanuel Broquard, présidente d’association (78)

Sylvie Brot, conseillère municipale à Ramonville et élue communautaire au Sicoval (31)

Danielle Brulebois, Députée du Jura (39)

Carole Bureau-Bonnard, Députée de l’Oise (60)

Mikaël Cabon, enseignant (29)

Anouck Camain, collaboratrice parlementaire et correspondante inclusion (58)

Daniel Carbonnel, retraité (58)

Elisa Carcillo, candidate aux élections départementales (93)

Pierre-Olivier Carel, candidat aux élections régionales (93)

Didier Caron, Maire-adjoint et référent départemental Territoires de Progrès (60)

Didier Casez, agent d’exploitation (02)

Sophie Cascarino, Maire-adjointe (44)

Eric Castadere, enseignant (32)

Christophe Castaner, Député des Alpes-de-Haute-Provence, Président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale (04)

Domitille Cauet, professeur de lettres et mère d’un enfant autiste (80)

Juliette de Causans, présidente Egalité Ensemble ! (08)

Razika Chaou, cadre d’entreprise (93)

Philippe Chalumeau, Député d’Indre-et-Loire (37)

Jérémy Chanez, chargé de communication (93)

Philippe Charlot, conseiller municipal (38)

Philippe Chassaing, Député de Dordogne (24)

Denis Chereau, candidat aux élections départementales à Saint-Nazaire (44)

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées

David Colleter (27)

Ivan Colombet, enseignant (974)

Sandrine Combettes, enseignante en ULIS (75)

Sylvain Comparot, président du mouvement centriste local Dijon l’Avenir Ensemble (21)

Marie-Claire Constans, collaboratrice parlementaire (31)

Delphine Corbière, chargée de projet / secteur associatif (44)

Rubens Cottez, référent de commissions sur l’agglomération, Château-Thierry (02)

Aminata Coulibaly, collaboratrice parlementaire (93)

Gilles Cozanet, retréaité (24)

Dimitri Cros, Maire-adjoint d’Ouveillan (11)

Olivier Damaisin, Député Lot-et-Garonne (47)

Dominique Da Silva, Député du Val d’Oise (95)

Aude De Castet, vice-présidente de Démocratie Vivante (28)

Gabriel Deligny, responsable communication LaREM Aude (11)

Félix Deltour, membre des JAM78, co-animateur du comité local de Versailles (78)

Léonie Delmares-Borderie, attaché parlementaire (24)

Quentin Delogu, candidat aux élections régionales (34)

Cécile Delpirou, Députée de la Somme (80)

Jonathan Denis, candidat aux élections départementales (93)

Fabien Dernoncourt, animateur local LaREM (62)

Laurence Deschanel, DRH (62)

Marc Desramaut, vice-président de L’Inclusion En Marche ! (62)

Dominique Dhumeaux, Maire (72)

Lucie Dimino, Candidate aux élections départementales (93)

Ingrid Dordain, responsible territoriale En Commun ! (80)

Joce Dorigo, retraitée (44)

Philippe Dorise, chef d’entreprise (72)

Anne-Myriam Douchement, Business Developper (44)

Maxence Druelle, lycéen et responsable JAM (62)

Jacqueline Dubois, Députée de Dordogne (24)

Sophia Ducceschi, conseillère municipale et candidate aux élections régionales (93)

Max Duday (44)

Audrey Dufeu, Députée de Loire-Atlantique (44)

Léo Dulas, responsable JAM (71)

Christine Dupuy, fonctionnaire (93)

Vincent Durand, animateur local LaREM (62)

Sylvanie Duval, candidate aux élections départementales (44)

Flavienne Elom, élue à Courbevoie (92)

Samia Enjelvin, présidente de l’association EFH (92)

Waltraud Esnée, directrice financière (72)

Cécile Fallourd, correspondante de L’Inclusion En Marche ! (35)

Mohamed Fangar, responsable Jeunes Avec Macron (06)

Pail Fauvel, élu à Bergerac (24)

Marie-Laure Ferber, conseillère municipale (24)

Vincent Fleury, Candidat aux élections départementales (44)

Janique Fontaine, animatrice locale LaREM (62)

Pascale Fontenel-Personne, Députée de la Sarthe (72)

Jean-Marie Fourmantin, élu local (29)

Daniel Fricot, retraité (78)

Stéphane Gachet, référent départemental LaREM de Loire-Atlantique, candidat aux élections régionales (44)

Justine Gachot (35)

Carol Gain, conseillère municipale Limeil Brevannes (94)

Romain Galati, candidat aux élections départementales (26)

Patrick Garcia, conseiller vendeur (11)

Mélanie Gauthier-Ulmann, auteure (72)

Raphaël Gérard, Député de Charente-Maritime (17)

Jean-Philippe Gérault, Maire (32)

Xavier Ginoux, candidat aux élections départementales (92)

Patrice Giroux, animateur local LaREM (11)

Bertrand Gonthiez, hydrogéologue (32)

Jean-Michel Goustour, candidat aux élections régionales liste Envie d’Ile-de-France (93)

Stéphanie Grafte-Faure, adhérente LaREM (72)

Marguerite Griffin, candidate aux élections départementales (44)

Olivier Grioche, Maire (60)

Ronan Grippay, Candidat Agir / Majorité présidentielle canton de Rezé (44)

Gilles Guerchet, gérant de société (72)

Stanislas Guerini, Délégué Général de la République en Marche (75)

Nadège Guillard, psychologue (93)

Quentin Gutierrez, candidat aux élections départementales Saint-Denis (93)

Michel Hadji-Gavril, Maire-adjoint d’Aubervilliers (93)

Sabrina Hazan, correspondante de L’Inclusion En Marche ! (95)

Alain Huvenne, médécin généraliste (24)

Alain Ivorra, conseiller municipal (32)

Véronique Jabouille, animatrice locale LaREM (78)

Caroline Janvier, Députée du Loiret (45)

Pauline Jedrusiak, juriste (62)

Jonathan Jego, animateur local LaREM (60)

Alain Joalland, retraité (44)

Nicolas Karasiewcz, éveilleur de consciences (59)

Stéphanie Kerbarh, Députée de la Seine-Maritime (76)

Bruno Kern, avocat et référent départemental LaREM (90)

Toufik Khiar, retraité (35)

Kerem Kilic, assistant administratif (92)

Philippe Kong, étudiant (75)

Astel Konte, secrétaire de L’Inclusion En Marche ! (76)

Reine Kouete, candidate aux élections départementales (95)

Armelle Kraffmuller, coach (92)

Carine Kumps, infirmière santé au travail (62)

Martine Labelle, correspondante inclusion (29)

Benjamin Laburthe-Tolra, candidat aux élections régionales (72)

Monique Lacastaigneratte, retraitée (974)

Marc Lacoste, Candidat aux élections départementales à Nantes (44)

Serge Lafougère, conseiller municipal (63)

Arthur Lagel, adhérent LaREM (78)

Lazhari Lahreche, gestionnaire immobilier (95)

Anthony Landais, responsible LaREM Fontainebleau, candidat aux élections régionales en Seine-et-Marne (77)

Xavier Laviron, candidat aux élections départementales (72)

Marie Le Cadre, retraitée (35)

Jean-Claude Leclabart, Député de la Somme (80)

Brigitte Lefebvre, retraitée (62)

Carène Léger, candidate aux élections départementales (26)

Isabelle Le Floch, formatrice(44)

Laurent Le Meut, cadre commercial (35)

Fraçois-Xavier Le Hécho, candidat aux élections départementales (44)

Anne Lelarge, professeur économie gestion (72)

Nicolas Le Pape, référent handicap (92)

Dominique Lepeuple, retraité (974)

Marc Lepetit, candidat aux élections départementales (44)

Florian Lhenry, correspondant inclusion (29)

Fabienne Liagre, conseillère RH et politique inclusive (59)

Théo Lobry, conseiller municipal d’Arras (62)

Aurélien Loopuyt, responsible idées LaREM (75)

Malika Maalem, retraitée (93)

Ducoeur Mafouana, co-responsable du pôle éducation LaREM 93 et candidat aux élections régionales (93)

Valence Maigre, candidate aux élections départementales (26)

Delphine Malidan, Maire-adjointe (62)

Françoise Mandon, enseignante (24)

Pierre Marcantonio, Layout Artist (16)

Denis Marchix, candidate aux élections départementales (35)

Nadège Maréchal, élue municipale et communautaire (35)

Daniel Marin, animateur local LaREM (32)

Sophie Massé, animatrice local LaREM (11)

Yvonne Mauguin, animatrice locale LaREM (93)

Yohan Melotti, conseiller municipal de Sarliac-sur-l’Isle (24)

Olivier Michaut, président des Sourds et des Malentendants En Marche (27)

Bozena Mielniczek, aidante familiale (11)

Adrien Mockelyn, conseiller municipal (78)

Georgeta Moise, animatrice locale LaREM (78)

Xavier Montaron, adhérent LaREM (93)

Abel Mouberi Tsika, candidat aux élections départementales (93)

Mireille Mouéllé, chef d’entreprise (92)

Etienne Moulin, chargé de projet dans l’insertion professionnelle (72)

Christophe Musso, animateur local LaREM (02)

David Mylle, animateur territorial de Drancy (93)

Joanna Ngnepi, candidate aux élections régionales (93)

Jimmy Nicolle, conseiller municipal, candidat aux élections départementales (44)

Bassem Neifar, enseignant (44)

Laurent Noé, Maire-adjoint et candidat aux élections départementales (72)

Mickael Nogal, Député de la Haute-Garonne (31)

Lucien Nouilhan, correspondant inclusion sur l’île de la Réunion (974)

Gaelle Olivenbaum, étudiante (02)

Valérie Oppelt, Députée de Loire-Atlantique (44)

Timothée Overdyking, étudiant (78)

Gilbert Paillette, candidat aux élections départementales (72)

Michèle Paillous, candidate aux élections départementales  (26)

Olivier Paolini, Président de L’Inclusion En Marche ! (11)

Anne-Mary Papy, vice-présidente EPCI (974)

Franck Paris, animateur local LaREM (62)

Didier Pean, conseiller municipal (72)

Bénédicte Pételle, Députée d’Asnières-Colombes (92)

Jérôme Peyrat, Maire de Roque-Gageac, candidat aux élections régionales (24)

Cécile Philippin, candidat aux élections départementales Bagnolet – Les Lilas – Romainville (93)

Jacques Picrel, animateur local LaREM à Maurepas (78)

Caroline Pilastre, consultante handicap visuel et chroniqueuse médias (92)

Stéphanie Pinvidic, candidate aux élections départementales (44)

Peggy Pitou, Autoentrepreneure (72)

Philippe Poulet, DG Tracks Events (75)

Jean-Marc Pourcine, conseiller municipal (02)

Natalia Pouzyreff, Députée des Yvelines (78)

Monique Pozzi, conseillère municipale (83)

Martial Pradaud, conseiller municipal (78)

Jean-Christophe Prax, candidat élection départementale (82)

Olya Ranguelova, coordinatrice Europe (62)

Marie-Hélène Régnier, avocate (11)

Christelle Rettenmoser, Chef d projet MOA/AMOA et conseillère municipale (78)

Sophie Reynal, conseillère municipal de Senlis (60)

Auriane Rezé-Duclos, collaboratrice parlementaire (72)

Gaspard Richard, JAM (78)

Julien Richard, Démocratie Vivante, Démocrates et Ecologistes En Marche (92)

Cécile Rilhac, Députée du Val d’Oise (95)

Francis Rimlinger, conseiller municipal et communautaire (02)

Elisabeth Riom, cadre (11)

Chanaz Rodrigues, conseillère municipale (93)

Frédérique Rouanet, gérante de société (11)

Alexandre Saada, conseiller municipal et candidat aux élections départementales (93)

Anne Samson, adhérente LaREM (44)

Pierre Sans, médecin (11)

Patrick Sarradin, médecin (44)

Cédric Schroeder, comptable (93)

Sabine Seguin, conseillère municipale (58)

Christian Seguy, animateur local LaREM (11)

Mélanie Seran, adjoint administratif (72)

Anne-France Simon, conseillère municipale et communautaire de Versailles (78)

Mathieu Soler, référent Jeunes Avec Macron des Alpes-Maritimes (06)

Adèle Soreau, conseillère municipale (72)

Clément Thepot, candidat aux élections départementales (93)

Prisca Thevenot, tête de liste 93, Envie d’Île-de-France (93)

Charles Thuilliez, retraité (02)

Hélène Tampere, juriste (62)

Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles

Ulrich Terrié, étudiant (32)

Maxime Thébaud, étudiant et candidat aux élections départementales (44)

Denis Thuriot, Maire de Nevers et Président de l’Agglomération de Nevers (58)

Huguette Tiegna, Députée du Lot (46)

Emmanuelle Tournier, candidate aux élections départementales (29)

Jacques Toustou, principal de collège à la retraite (58)

Florian Tridera, Conseiller municipal à Issy-les-Moulineaux (92)

Thierry Vergnes, infirmier, animateur local LaREM, correspondant inclusion (75)

Gaëtan Vervin, référent JAM (78)

Corinne Vignon, Députée de la Haute-Garonne (31)

Sylvie Viola, directrice générale (72)

Véronique Wrzesniak, conseillère développement des territoires (72)

Véronique Xelot, retraitée (974)

Océane Zuba, candidate aux élections départementales (44)

Parmi les signataires, deux membres du gouvernement :

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées

Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles

23 députés :

Danielle Brulebois, Députée du Jura (39)

Carole Bureau-Bonnard, Députée de l’Oise (60)

Christophe Castaner, Député des Alpes-de-Haute-Provence, Président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale (04)

Philippe Chalumeau, Député d’Indre-et-Loire (37)

Philippe Chassaing, Député de Dordogne (24)

Olivier Damaisin, Député Lot-et-Garonne (47)

Dominique Da Silva, Député du Val d’Oise (95)

Cécile Delpirou, Députée de la Somme (80)

Jacqueline Dubois, Députée de Dordogne (24)

Audrey Dufeu, Députée de Loire-Atlantique (44)

Pascale Fontenel-Personne, Députée de la Sarthe (72)

Raphaël Gérard, Député de Charente-Maritime (17)

Stanislas Guerini, Délégué Général de la République en Marche (75)

Caroline Janvier, Députée du Loiret (45)

Stéphanie Kerbarh, Députée de la Seine-Maritime (76)

Jean-Claude Leclabart, Député de la Somme (80)

Mickael Nogal, Député de la Haute-Garonne (31)

Valérie Oppelt, Députée de Loire-Atlantique (44)

Bénédicte Pételle, Députée d’Asnières-Colombes (92)

Natalia Pouzyreff, Députée des Yvelines (78)

Cécile Rilhac, Députée du Val d’Oise (95)

Huguette Tiegna, Députée du Lot (46)

Corinne Vignon, Députée de la Haute-Garonne (31)

Et 5 candidats têtes de liste de la majorité présidentielle ayant déjà signé la charte régionale de L’Inclusion En Marche :

Laurent Pietraszewski (Hauts-de-France)

Denis Thuriot (Bourgogne-Franche-Comté)

Vincent Terrail-Noves (Occitanie)

Laurent Saint-Martin (Ile-de-France)

François de Rugy (Pays de la Loire)

Source Le JDD.

Handicap : bientôt 1 000 services civiques pour promouvoir l’accessibilité des petits commerces…

Un millier de jeunes en service civique vont être recrutés d’ici fin 2022 pour inciter les petits commerçants à rendre leur établissement accessible aux personnes handicapées.

Handicap : bientôt 1 000 services civiques pour promouvoir l’accessibilité des petits commerces

 

Ces « ambassadeurs de l’accessibilité », qui travailleront en binôme, devront « sensibiliser » les établissements recevant du public (ERP), mais aussi les « accompagner » et les conseiller sur les aides auxquelles ils peuvent prétendre pour se mettre en conformité.

Pour apporter l’information « au plus près du terrain », les « ambassadeurs » seront recrutés par les collectivités locales, mais l’Etat prendra en charge 80 % de leur indemnité de 580 euros net par mois – comme pour tous les services civiques. Leur mission durera de 6 à 12 mois, à raison de 24 heures de travail par semaine minimum.

Échéance reportée à 2024

La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015. Mais une loi adoptée en 2015 a fixé de nouvelles échéances, en 2018, 2021 et 2024, en fonction du type d’établissements ou de services.

Environ la moitié des deux millions d’établissements recevant du public en France n’ont toujours engagé aucune démarche en ce sens. Il s’agit à 90 % d’établissements de proximité, c’est-à-dire des commerces « du quotidien », comme « le boulanger, le coiffeur, le tabac, le pharmacien », précisent les promoteurs du dispositif.

Carte de l’accessibilité

En parallèle de leur travail de sensibilisation, les « ambassadeurs de l’accessibilité » auront pour mission de recenser, pour chaque établissement visité, son niveau d’accessibilité, afin d’alimenter une base de données sur le site « Accès libre » https ://acceslibre.info.

Ce site doit fournir des détails utiles comme la présence, dans un magasin de vêtements, d’une cabine d’essayage accessible aux personnes en fauteuil roulant.

En avril, l’association APF France Handicap avait lancé une campagne de sensibilisation pour une « mobilisation générale » en faveur d’une plus grande accessibilité, soulignant que cette question ne relevait pas que des pouvoirs publics ou d’un cadre normatif, mais aussi de l’engagement de « chaque citoyen ».

Source SUD OUEST.

DOUBS – Des mineurs frappent et dépouillent un handicapé en fauteuil…!

Un homme de 56 ans en fauteuil roulant a été violemment agressé par deux mineurs, jeudi 20 mai à Charquemont.

Les deux garçons âgés de 15 et 17 ans l’ont frappé à l’aide d’un gourdin avant de s’emparer de son coffre-fort.

Ils ont été interpellés peu de temps après les faits.

Des mineurs frappent et dépouillent un handicapé en fauteuil

 

Ce sont des faits particulièrement graves et lâches qui ont été commis à Charquemont, jeudi dernier. Des faits qui ont abouti à l’hospitalisation d’un homme en fauteuil roulant et à l’interpellation de ses deux agresseurs âgés seulement de 15 et 17 ans. Un troisième homme, majeur, a également été interpellé. Il les a conduits au domicile de la victime et les attendait dans son véhicule.

Deux mineurs armés d’un gourdin

Les faits se sont déroulés jeudi en fin de journée. Deux mineurs ont effectué des repérages et ont choisi de cibler un homme de 56 ans en fauteuil roulant. Pour parvenir à le dépouiller, ils ont choisi de s’armer d’un gourdin trouvé en forêt. Aux alentours de 20 h, ils se sont présentés au domicile de la victime et ont fait irruption dans le logement. Le plus jeune, âgé de 15 ans, lui a asséné un violent coup sur la tête. Le quinquagénaire est tombé de son fauteuil en hurlant, sous la violence du choc.

Les deux jeunes ce sont ensuite emparés du coffre-fort et ont tenté de prendre la fuite. Fort heureusement, les voisins, alertés par les cris de la victime, ont pu se rendre devant le logement et ont appréhendé le plus jeune, avec son butin dans les mains. Le plus âgé est parvenu à prendre la fuite avant d’être interpellé par les gendarmes quelques minutes plus tard, avec son chauffeur.

Les trois suspects présentés à un juge

Selon les premiers éléments, l’un des jeunes connaissait la victime. Il savait pour ce coffre contenant des liquidités et a choisi de le cibler, avec ses amis. Les deux jeunes ont été auditionnés par les forces de l’ordre et ont été déférés devant un juge pour enfants à Besançon, compétent en la matière, en vue d’une comparution devant le tribunal. Leur complice, majeur, a été présenté à un magistrat au parquet de Montbéliard ce dimanche.

La victime a été examinée par un médecin. Il lui a prescrit une interruption temporaire de travail (ITT) inférieure à 8 jours pour la blessure au niveau de sa tête. Son coffre et l’ensemble de ses biens lui ont été rendus.

Source EST REPUBLICAIN.

Angers. Urbanisme : des tests avec des personnes en situation de handicap…

La Ville, qui n’a pas encore installé sa commission communale d’accessibilité, fait tester ses nouveaux aménagements par des personnes en situation de handicap.

Angers, décembre 2019. Le nouveau parvis de l’hôtel de ville a été pourvu de bandes podotactiles afin de faciliter l’orientation des personnes malvoyantes.

 

La perfection n’est pas de ce monde, surtout en termes d’accessibilité des personnes en situation de handicap. Bénévole à l’association APF France Handicap, Philippe Lescurieux le sait mieux que quiconque, lui qui parcourt les villes dans son fauteuil pour mettre le doigt sur l’inaccessibilité de nombreux lieux.

Devant le parvis de l’hôtel de ville d’Angers récemment rénové, l’ancien architecte regrette ainsi le manque de contraste des bandes podotactiles, les inscriptions pas assez marquées sur la porte vitrée tout en admettant que la mairie est parfaitement accessible à une personne en fauteuil roulant.

Chargé de la voirie, du patrimoine et des bâtiments, Jacques-Olivier Martin reconnaît volontiers que tout n’est pas parfait. Mais notre attention est permanente avec les plus en difficultés de nos administrés. Chaque nouvel aménagement est testé par nos services et nous organisons des déambulations dans la ville avec des personnes en situation de handicap pour qu’elles remontent leur ressenti en direct avec leurs yeux, dans leur vraie vie de personne handicapée. C’est extrêmement important que les aménagements sur plan soient testés ainsi​, dit Jacques-Olivier Martin. Un test en situation de handicap concernera d’ailleurs très prochainement les passages piétons de la place Lorraine.

En sommeil depuis un an, la commission communale d’accessibilité rendue obligatoire par la loi du 11 février 2005, sera de nouveau rassemblée avant l’été.

Source OUEST FRANCE.

Fixer une trottinette électrique à un fauteuil roulant, une roue supplémentaire motorisée… Êtes – vous sûr d’être assuré ?…

On voit fleurir quantité de systèmes qui viennent s’adapter sur des fauteuils roulants mécaniques ….

Roue supplémentaire avec moteur électrique, kit d’adaptation sur trottinettes  électriques… et autres bricolages plus farfelus les uns que les autres

Fauteuil roulant - scooter électrique

Du point de vue du droit des assurances, à partir du moment où l’on est assis sur tout véhicule avec  une motorisation, cela devient un véhicule terrestre à moteur (VTM) soumis à assurance responsabilité civile obligatoire !

Or, les compagnies d’assurance sont « frileuses » à assurer l’usage, voire n’assurent pas du tout ! ce détournement de fonctionnalité initiale !

Pour deux raisons essentielles :

– ce n’est pas un montage réalisé par un constructeur qui lui bénéfice d’un agrément officiel pour la mise sur la route.

– un risque évident d’un montage déficient par l’utilisateur avec des conséquences importantes.

De surcroit, à titre d’exemple, adapter un fauteuil roulant mécanique sur une trottinette électrique qui roule jusqu’à 25 KM/H, voire plus ! C’est totalement inconscient !…

Les conséquences pénales et financières peuvent se révéler catastrophique pour l’auteur d’un accident.

De plus, même en l’absence de responsabilité lors d’un sinistre, le tiers concerné peut mettre en cause votre propre responsabilité puisque vous circulez avec ce qui est considéré comme un véhicule non assuré, interdit à la circulation (homologation ?)… dont vous avez modifié la destination.

Pour mémoire, un fauteuil ou un scooter électrique (seniors,etc..) peut être assuré dans votre contrat habitation :

  • encore faut-il que cela figure dans les dispositions générales de votre  contrat habitation puisque cela constitue une clause de dérogation (à lire impérativement !), sinon c’est exclu !
  • la garantie porte uniquement sur le préjudice que vous créez à des tiers. Pas les garanties dommage, le vol,… la casse lors d’un accident dans votre véhicule…  de votre propre matériel…
  • la vitesse est généralement limitée à 6 KM/H pour que les matériels soient pris en garantie.

En conclusion, il convient de prendre connaissance très précisément des  offres d’adaptation qui vous sont proposées et surtout celles qui s’apparentent à des installations bricolées qui vous mettent en danger vous même et les tiers concernés lors d’un sinistre.

Assurance fauteuil roulant électrique / Scooter électrique, plus d’information, cliquez ici.

Source BELFORT ASSURANCES.

Handicap : en Moselle, la commune de Vitry-sur-Orne fait figure d’exemple en matière d’accessibilité…

A l’occasion de la semaine de mobilisation « Marches Attaque » menée par l’Association des paralysés de France (APF), France Bleu Lorraine Nord fait un focus sur le village de Vitry-sur-Orne.

Cette commune mosellane est citée en exemple par l’APF pour la mise en accessibilité de ses bâtiments publics.

La rampe d'accès à la mairie de Vitry-sur-Orne a été mise en place avant les années 2000.

 

A deux mois des élections régionales et départementales, l’Association des paralysés de France a lancé une semaine d’actions, baptisée « Marches attaque ». Elle vise à interpeller les élus et la population sur l’accessibilité, thématique qui doit être « remise à l’agenda politique » selon l’association. Car dans les faits, malgré la législation, il reste encore beaucoup de travail à faire pour rendre accessibles les bâtiments publics.

Bientôt des transports en commun adaptés ?

A Vitry-sur-Orne, on est sur le bon chemin. La commune mosellane est citée par l’association comme exemple, car elle fournit « un effort particulier de mise en accessibilité de sa mairie, de sa bibliothèque et de son centre social. » Une distinction qui flatte le maire, Luc Corradi. Depuis son premier mandat il y a une quarantaine d’années, les établissements recevant du public se sont progressivement transformés. Devant la mairie et l’accueil périscolaire, des rampes d’accès ont été installées. Un ascenseur est mis à la disposition des personnes en situation de handicap pour accéder à la bibliothèque depuis trois ans. « Cela nous a coûté 55.300 euros. Mais c’est le prix à payer et c’est tout à fait normal. Sinon on laisse les gens sur le bord de la route. »

Des aménagements qui ont facilité le quotidien de Suzanne Barbenson. Elle habite à Vitry-sur-Orne et se déplace en fauteuil roulant depuis 50 ans. Mais pour cette femme, qui est aussi responsable départementale à l’APF, il faut encore aller plus loin. Certains trottoirs, par exemple, sont encore trop étroits pour que les personnes en mobilité réduite puissent circuler. Quant à l’accessibilité dans les transports en commun ? C’est le point noir à Vitry-sur-Orne selon elle. « En Moselle, nous sommes la seule intercommunalité à ne pas avoir de transports adaptés. C’est le cas à Metz ou Sarreguemines, mais pas ici« , déplore Suzanne Barbenson. Elle estime donc avoir été suffisamment patiente alors que la loi sur l’accessibilité dans les transports date de 1975.

Une campagne électorale, « c’est le seul moment où les politiques entrouvrent leurs oreilles parce qu’ils sont encore plein de promesses et plein de rêves » regrette Desbonnets coordinateur de l’APF France Handicap Lorraine. « C’est toute la chaîne de circulation sur laquelle on veut attirer l’attention. »

« L’accessibilité commence à la sortie de chez soi pour une personne handicapée. Pas à l’entrée du bâtiment public, du commerce ou du centre de soins. »

“Ma Solution”

Vous avez repéré ou imaginé une solution pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie ? Avec “Ma Solution”, France Bleu vous donne la parole : partagez votre expérience, signalez les initiatives les plus utiles, faites vos propositions et donnez votre avis sur celles des autres. La solution, c’est vous ! ».

Source FRANCE BLEU.

Lorraine : une femme atteinte de handicap remporte un concours régional avec une touchante chorégraphie… Vidéo.

Handicapée moteur, Nidjma Boumala, vient de remporter le concours régional organisé pour les vingt ans de l’Ugecam.

La résidente de la Maison d’accueil spécialisée de Longeville-lès-Saint-Avold a réalisé une chorégraphie bouleversante, accompagnée de son animatrice.

Nidjma Boumala, entourée de la coordinatrice animatrice Virginie Durrenberger, mais aussi de la kinésithérapeute Tina et de l’ergothérapeute Akim à la fin du tournage de la vidéo.

 

Sur les célèbres premières notes du morceau de Ludovico Einaudi, Une Mattina, Nidjma Boumala débute sa chorégraphie bloquée dans un voile noir, entourée des bras et des jambes de Virginie Durrenberger, animatrice coordinatrice. Nidjma est handicapée moteur et vit à Longeville-lès-Saint-Avold, au sein de la MAS-FAM Les Jardins de l’abbaye (MAS : Maison d’accueil spécialisée et FAM : Foyer d’accueil médicalisé). Elle vient de remporter le concours régional pour les 20 ans de l’Ugecam avec sa chorégraphie « Mon Reg’art » et sera en lice pour le concours national.

Une chorégraphie construite par Nidjma

Pour les 20 ans d’UGECAM (gestionnaire des établissements sanitaires et médico-sociaux en France), tous les établissements du groupe, à l’image de celui de Nidjma Boumala, pouvaient faire participer ses résidents volontaires dans un concours d’oeuvres d’art dans chaque région. Nidjma n’allait pas rater l’occasion d’y participer… et à raison ! « Le résident devait exprimer son regard sur l’accompagnement et les soins qu’on lui porte » explique Virginie Durrenberger, qui accompagne Nidjma dans sa chorégraphie.

« Elle n’a pas reproduit bêtement un truc qu’on lui a dit de faire. Moi, je n’étais qu’un instrument »

Virginie Durrenberger

« Tout ce qui est exprimé vient d’elle. Elle est venue me voir pour faire une danse, on a vraiment tenu compte de tout ce qu’elle voulait exprimer. C’est elle qui voulait participer au concours et danser. On l’a accompagné. Elle n’a pas reproduit bêtement un truc qu’on lui a dit de faire. Moi, je n’étais qu’un instrument« .

Une danse au poids lourd de sens

Paraplégique de naissance, Nidjma Boumala se dévoile au fil des notes dans une chorégraphie extrêmement touchante. Accompagnée de Virginie, mais aussi de sa kinésithérapeute Tina et de l’ergothérapeute Akim, elle laisse transpirer sa sensibilité. « Elle a dû se dévoiler un peu plus. Pour elle, sortir de son fauteuil, c’est comme si vous enleviez la carapace d’une tortue ou la coquille d’un escargot. Le fait d’enlever le fauteuil à quelqu’un, elle se retrouve comme démunie » insiste sa coordinatrice.

Et rien n’est laissé au hasard tout au long de la chorégraphie. Nidjma débute avec un voile noir autour d’elle qui l’empêche de « vivre ». Elle l’explique elle-même dans la description de la vidéo : « Comme renfermé dans un cocon, le handicap nous empêche de nous mouvoir, de voir, de parler et même de penser quelquefois« . Comme une parfaite métaphore pour faire comprendre, à travers l’art, le poids de porter un handicap tout au long de sa vie.

Les couleurs ne sont pas anodines non plus : « Nous sommes habillés en sombre, le fond est noir alors qu’elle est habillée en blanc, justement pour ne voir qu’elle. Le noir veut montrer aussi le côté obscur, les personnes en situation de handicap sont souvent dans l’ombre. Il y a plein de sentiments qui se bousculent, des sentiments de frustration ou de colère« .

Un prix pour développer un projet

Face à onze autres participants de la région Grand Est, Nidjma remporte le premier prix et pourra donc prendre part au concours national. Normalement prévu le 15 mai, il sera sans doute repoussé au mois de juin. En plus d’une récompense individuelle, elle peut gagner un financement pour un projet porté par sa coordinatrice Virginie : « Ce projet porte le nom de la chorégraphie, Reg’arts. Il s’agit d’une compagnie d’art et de spectacles inclusive. Elle permet de proposer des activités artistiques, mais aussi d’intégrer des professionnels et des gens ordinaires de l’extérieur, d’où le côté inclusif« .

Le but de financer ce projet consiste à « mélanger la personne dite en situation de handicap et la personne dite ordinaire, et de créer quelque chose ensemble et de le partager avec le monde extérieur« . La passionnée de danse remet donc sa casquette d’animatrice coordinatrice : « On veut faire une exposition d’œuvres d’art, et un spectacle aussi avec des danseurs ordinaires et des danseurs en situation de handicap. Pour changer le regard des gens, ne plus avoir peur du handicap« .

Pour faire grandir un peu plus ce projet, Virginie Durrenberger aimerait trouver un parrain officiel pour sa compagnie d’art et de spectacles. Si elle espère Grand Corps Malade, ce dernier n’a pas encore répondu à sa demande.

Source FR3.