Qui est Alex Portal, ce nageur handisport qui fait tomber des records du monde ?…

À 18 ans, Alex Portal a fait sensation aux championnats de France handisport qui ont eu lieu à Angers, le week-end dernier.

Le Francilien, qui souffre de déficience visuelle, a battu sept records, dont quatre du monde.

Il a désormais les Jeux paralympiques de Tokyo comme objectif.

 

 

Les records sont faits pour être battus. Voici quelque chose que semble avoir bien assimilé Alex Portal. Ce week-end, le nageur francilien a montré l’étendue de son talent lors des championnats de France handisport, à Angers, dans le Maine-et-Loire.

Âgé de 18 ans, il a rayonné dans le bassin angevin, avec de nombreuses performances tout au long du week-end. Au total, sept records : un de France deux d’Europe et quatre du monde. Rien que ça.

Étudiant en physique-chimie à la fac de Cergy, dans le Val-d’Oise, le nageur souffre d’une déficience visuelle l’empêchant de voir net au-delà d’un mètre. Une maladie génétique appelée albinisme oculaire.

La natation, il a commencé il y a treize ans. Il avait alors 5 ans, et avait tenté l’équitation et le tennis. C’est après ces essais infructueux qu’il se dirige vers les bassins.

« Ma grand-mère était présidente du club au Pecq et c’est là-bas que j’ai appris à nager. Cela m’a plu, j’avais de bonnes sensations et pour une fois, je n’avais besoin de personne pour m’accompagner », retrace-t-il dans Le Parisien .

« Compliqué d’appréhender les virages »

Talentueux, il s’entraîne au CNO Saint-Germain et participe à quelques compétitions, d’abord aux côtés des valides, puis en handisport à partir de 2016, avec les athlètes souffrants de déficience visuelle.

« C’est mon entraîneur, Guillaume Besnoit, qui m’a informé en 2016 que mon handicap me permettait de nager en handisport. Du coup j’ai participé aux championnats de France qui m’ont qualifié en équipe de France », développe-t-il sur le site de l’Open Swim Stars d’Harmonie Mutuelle.

Le nageur doit alors s’habituer, et surmonter quelques difficultés. « Comme je ne vois pas en 3D cela me demande un temps d’adaptation, poursuit-il sur OpenSwimStars.com. J’ai mes repères dans mon bassin d’entraînement et cela se passe bien. Ce n’est bien sûr pas le cas quand j’arrive dans un nouveau bassin, où il est pour moi compliqué d’appréhender les virages. Il m’est arrivé à plusieurs occasions de manquer de me prendre le mur au virage ou à l’arrivée, notamment en papillon, pensant être à trois mètres du mur alors que j’étais à moins d’un mètre… »

« À part cela comme je nage droit naturellement, ce n’est pas trop invalidant pour m’entraîner et nager en compétition dans de bonnes conditions », ajoute-t-il. Malgré cela, les résultats viennent : trois médailles lors des premiers Championnats d’Europe auxquels il participe, à Dublin, en 2018.

Objectif médailles à Tokyo

L’année suivante, il monte à deux reprises sur le podium lors des Championnats du monde à Londres, et composte son billet pour les Jeux paralympiques qui doivent se dérouler à Tokyo, en 2020. Mais le Covid passe par là, et l’événement est repoussé d’un an.

« L’objectif a minima est de repartir de Tokyo avec les mêmes médailles qu’à Londres l’année dernière, avec l’ambition de monter d’un cran au 400 m nage libre et pourquoi pas « d’en gratter » une de plus sur 100 m papillon, soit faire trois médailles. Pour l’or c’est plus compliqué », souffle-t-il au site de l’Open.

Alex Portal a subi, comme tous les sportifs et l’ensemble des Français, le premier confinement et ses effets. Finis les entraînements dans les piscines, celles-ci étant fermées. De quoi plonger les nageurs dans le désarroi, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, partageant les peines qu’ils pouvaient alors ressentir.

Le Francilien a dû composer sans cet accès. Il a quand même pu compenser quelque peu les 20 heures de longueurs hebdomadaires, comme il l’a expliqué au journal Le Parisien. « On a installé une piscine autoportante dans le jardin et je nageais en statique. »

Paris 2024, en famille

Le deuxième confinement était différent, dans la mesure où les sportifs de haut niveau ont pu continuer à s’entraîner, les compétitions ne s’étant pas arrêtées non plus. Tout cela l’a mené à Angers, ce week-end, où il a aligné les records, le plaçant parmi les nageurs à surveiller au Japon, l’été prochain, pour les Jeux paralympiques. Mais lui voit plus loin : Paris, en 2024. À la maison.

Un événement où il espère bien briller, comme il l’explique sur le site Open Swim Stars : « En 2024 j’aurai 22 ans, je serai à la maison et en pleine maturité physique pour obtenir des titres. J’espère vraiment y faire des choses incroyables. »

Ces Jeux sont un objectif personnel, mais aussi familial. Alex a un petit frère, Kylian, qui souffre de la même déficience visuelle que lui, et son souhait serait de participer à l’événement avec lui. Âgé de 14 ans, il a pris une 4e place aux France, à Angers.

« J’ai envie de l’entraîner derrière moi. Tous les deux aux Jeux de Paris, ce serait mon plus grand rêve », conclut-il auprès du Parisien. Nager côte à côte, et se retrouver ensemble sur le podium. Et pourquoi pas ?

Source OUEST FRANCE.

La médecine scolaire, parent pauvre de l’Éducation nationale, bientôt confiée aux Départements…

C’est le souhait du gouvernement. Les Départements gèrent déjà la Protection maternelle et infantile.

La médecine scolaire est le parent pauvre de l’Éducation nationale avec un médecin pour 12 728 élèves.

La médecine scolaire compte aujourd’hui un médecin pour 12 728 élèves.

Dans un entretien au quotidien Les Échos, la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, annonce ce jeudi 17 décembre que le gouvernement entend transférer aux Départementsles services de médecine scolaire pour constituer de véritables services de la santé de l’enfant du premier âge jusqu’à la majorité ».

Pas vraiment une surprise : les Départements ont déjà la charge de la protection maternelle et infantile (PMI). Créés en 1945, les services de PMI assurent des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de six ans, ainsi que la surveillance et le contrôle des établissements et services d’accueil des enfants de la même tranche d’âge, ainsi que des assistantes maternelles.

Les médecins scolaires assurent, quant à eux, des missions de prévention et de promotion de la santé dans les écoles, collèges et lycées. Ils sont notamment chargés d’assurer deux « visites médicales » pour chaque élève aux âges de 6 et 12 ans : vérification du carnet de santé et des vaccinations obligatoires, calcul de l’indice de masse corporelle (rapport taille-poids), examen clinique, bilan du langage et du développement psychomoteur, entretien avec les parents sur les conditions de vie de l’enfant.

Visite médicale : un élève de sixième sur cinq en bénéficie

Pour Jacqueline Gourault, il y a unelogiqueà regrouper les deux services sous l’égide des Départements. La Cour des comptes est sur la même longueur d’onde. Dans un rapport publié au mois de mai, elle pointait un défaut de pilotagede la médecine scolaire. Les magistrats relevaient que seul un élève sur cinq bénéficiait effectivement d’une visite scolaire, le taux ayant brutalement chuté de 26 % à 18 % entre 2013 et 2018.

Étonnamment, la Cour des Comptes estimait qu’il ne s’agissait pas d’un problème de moyens, mais uniquement d’unefailledans l’organisation. Le nombre de médecins et d’infirmières scolaires a pourtant chuté drastiquement au fil des décennies. On en est aujourd’hui à un infirmier pour 1 558 élèves et un médecin pour 12 728 élèves.

Source OUEST FRANCE.

 

Larmor-Plage. Un bras robotisé va changer le quotidien de Yannael…

Après une année d’attente et la création d’une associaiton, Yannael vient d’être équipé d’un bras robotisé, mercredi 16 décembre 2020 au centre de Kerpape.

Appareillé d’un bras robotisé ce mercredi, Yannael n’hésite pas à en faire la démonstration.

Nous avons suivi ses aventures tout au long de l’année et une très forte mobilisation s’était organisée autour de ce bonhomme de 10 ans au sourire enjôleur. Ces dernières semaines, il comptait les jours, puis les heures, depuis le début de la semaine. Et mercredi, enfin, son bras robotisé a été installé sur son fauteuil.

Un véritable élan de solidarité

« Il avait découvert ce bras il y a quatre ans, lors d’un salon spécialisé en Allemagne, et en rêvait depuis, explique Frédéric Busnel, son père. Nous avons commencé les démarches il y a un an, mais nous n’aurions jamais pensé que cela arriverait aussi vite. Nous ne pourrons jamais assez remercier toutes les personnes qui ont permis ce rêve. »

Cette année a été riche en événements avec la création de l’association Le monde de Yannael, la mobilisation de couturières pour l’opération de ventes de masques organisée par Jean-Luc et Isabelle de La Cave de Bellevue, ou encore le soutien d’Édouard Braine, de l’association Santiago Accessible ; sans parler du grand nombre d’anonymes, de donateurs.

Une technologie évolutive

Développé au Canada et commercialisé par la société Ergo Diffusion, ce bras robotisé est relié directement au fauteuil électrique. Équipé de trois doigts, il permet de nombreuses actions et peut porter jusqu’à 1,5 kg. « Hier soir, c’était magique, explique sa maman. Dès les premières heures, il s’en est emparé pour les gestes du quotidien, notamment au moment du repas. C’est tout l’enjeu de ce bras, lui permettre d’interagir directement avec son environnement, d’acquérir des gestes d’autonomie et donc changer son quotidien. »

Il a fallu la mobilisation de toute une équipe pour cela : médecin, kiné, ergothérapeute et ingénieurs du centre de Kerpape ont participé. D’ici un mois, un nouveau rendez-vous est prévu pour élargir les fonctionnalités du bras.

En France, seulement une douzaine de patients bénéficient de ce bras qui coûte 50 000 €. Yannael est désormais le plus jeune patient à en bénéficier, grâce à sa volonté à toute épreuve.

Il est de coutume pour les bénéficiaires de donner un nom au bras. Après avoir pensé à « espoir », il a finalement opté pour « Yaka », une belle façon de rappeler que tout est possible et un clin d’œil au cri de ralliement de l’association qui porte son nom.

Source OUEST FRANCE.

Handisport : le volley assis, un sport plus physique qu’il n’y paraît …

Le volley assis, la version handisport du volley-ball, est méconnue et pourtant deux équipes de France existent.

Les Bleus et les Bleues étaient en stage à Poitiers samedi 19 et dimanche 20 décembre pour des entraînements intensifs.

L'équipe de France féminine de volley assis espère accéder au championnat d'Europe 2021

Deux équipes de France d’un sport méconnu se sont entraînées samedi 19 et dimanche 20 décembre à Poitiers. Il s’agit des élites du volley assis, le volley-ball adapté aux personnes handicapées. Le service universitaire des activités physique et sportives (SUAPS) accueillait l’équipe masculine et féminine de volley assis pour un stage d’entraînement.

Comme au volley classique, le volley assis se joue à 6 contre 6 et le vainqueur est l’équipe qui gagne au meilleur des 5 sets. Deux règles seulement différencient le volley handisport : le tronc doit obligatoirement être en contact avec le sol au moment où le joueur touche la balle, et le service peut être contré. La hauteur du filet et la dimension du terrain sont également différentes. Il existe aujourd’hui une centaine de licenciés de volley assis en France. Pour aligner une équipe, au moins cinq joueurs doivent être atteints d’un lourd handicap et un seul avec un handicap minimum.

De l’adresse et de la rapidité

Un sport assis mais qui reste, contrairement à ce que l’on pourrait croire, très physique. « On retrouve des sensations qu’on n’a pas avec le volley-ball classique, assure Sylvanie Logello, capitaine de l’équipe de France féminine. C’est très physique au niveau du haut du corps, car le déplacement se fait uniquement avec les mains, donc il faut être assez costaud pour pouvoir se déplacer rapidement. »

« Ça demande pas mal de cardio. Quand on regarde les matchs de l’extérieur, on se dit que ça ne bouge pas trop, mais en ça demande énormément de gainage, et du fait du handicap qu’on a chacun, on sort des séances on est bien rincés. »

Cooper, joueur en équipe de France

En plus d’une bonne condition physique, il faut également avoir de l’adresse, explique Florian Foulquier, l’entraîneur de l’équipe de France féminine. « Il faut avoir assez d’explosivité, de rapidité, et d’adresse (…) parce qu’on est sur un sport où le terrain est assez petit finalement et le jeu va très très vite ». La taille du joueur est aussi importante qu’au volley classique. « On est encore sur un sport où il faut franchir un obstacle qui est haut, donc l’avantage c’est encore d’avoir un grand tronc et des grands bras pour être le plus haut possible », indique l’entraîneur.

Les grandes compétitions internationales en ligne de mire

Le but de ces journées d’entrainement est de renforcer la cohésion d’équipe des Bleues et des Bleus en prévisions des futures compétitions qui les attendent ; le championnat d’Europe 2021 de volley assis en Turquie pour les féminines, et les Jeux paralympiques de Paris 2024 pour l’équipe masculine. Créée il y a trois ans, l’équipe masculine cherche encore à se tester avant.

« Les JO paralympiques de Paris 2024, c’est l’objectif à moyen terme, mais avant tout ça il y a pleins de compétitions internationales auxquelles se confronter pour voir notre niveau. Le groupe est tout jeune, il a deux-trois ans (…) et avec le Covid qui a reporté les échéances, on commence vraiment à avoir la niaque. »

Cooper, joueur en équipe de France

Les Bleus auraient dû avoir l’occasion de disputer cette année des championnats d’Europe B, mais ceux-ci ont été reportés à octobre 2021 à cause du Covid-19.

Source FR3.

Prudence – Les parents qui veulent faire l’école à la maison devront obtenir l’autorisation des autorités académiques…

Face à la grogne des parents dont 62.000 enfants (dont 5.000 pour des motifs religieux) sont concernés le gouvernement a assoupli sa position.

 

Concernant l’école à la maison qui concerne 62.000 enfants dont 5.000 le seraient pour des motifs religieux islamistes), le gouvernement s’exprime par la voix du Premier ministre dans Le Monde :  » le principe est l’école obligatoire, un principe assorti d’exceptions. Nous ne remettons pas en cause cette logique. Mais il y a des dérives : certains utilisent ces exceptions pour éduquer les enfants dans un cadre et avec des finalités contraires aux lois et aux valeurs de la République. C’est cela qu’il faut éviter et sanctionner. »

Jean Castex précise qu’il faudra désormais une autorisation : « Nous allons donc passer dans un régime d’autorisation. (…) vous devrez obtenir l’autorisation des autorités académiques, dans le cadre de critères définis pour cela : l’état de santé ou le handicap de l’enfant, la pratique sportive ou artistique intensive, l’itinérance ou l’éloignement géographique d’un établissement scolaire »,

Il y aura de plus un « motif balai » : « une situation particulière propre à l’enfant, sous réserve que les personnes qui en sont responsables justifient de leur capacité à assurer l’instruction en famille et le fassent dans l’intérêt supérieur de l’enfant. »

Source ATLANTICO.

 

Nantes. Une ébéniste invente un fauteuil à étreindre OTO pour les autistes….

Innovation. À 29 ans, l’ébéniste Alexia Audrain a imaginé OTO, un fauteuil design et thérapeutique qui exerce une étreinte et rassure les personnes autistes. Une invention primée et testée au CHU de Tours.

Alexia Audrain a imaginé OTO, le fauteuil à étreindre.

 

L’étreinte corporelle est une réponse possible aux besoins spécifiques des personnes présentant des troubles du spectre de l’autisme.

Les parois intérieures du fauteuil à étreindre se resserrent sur le corps de la personne.

L’étreinte est alors maîtrisée grâce à une télécommande manipulée par la personne ou par son accompagnateur.

OTO peut être utilisé de multiples façons : en cas de besoin d’étreinte, avant une sollicitation, en tant que renforçateur, en salle Snoezelen, dans le cadre d’un travail d’intégration sensorielle.

Le fauteuil à étreindre répond à un besoin reconnu qui ne rencontre aujourd’hui que très peu de solutions.

Nantes. Une ébéniste invente un fauteuil à étreindre pour les autistes

 

Le fauteuil OTO a été pensé pour ses utilisateurs. Pour les personnes autistes sensibles au toucher, un parcours de sensorialité a été réalisé.

Nantes. Une ébéniste invente un fauteuil à étreindre pour les autistes

Son décor composé de différents matériaux comme de la feutrine de laine ou de la résine molle apporte un design graphique au fauteuil. Les couleurs pastel ont été choisi avec soin pour leur effet apaisant.

La garniture intérieure est entièrement déhoussable et son tissu en velours est lavable en machine.

Plus d’information, www.audrainalexia.com.

Lorient Agglomération se rêve en Silicon Valley du handicap….

La collectivité fait avancer d’un cran son projet Handicap Innovation Territoire avec la création d’un centre unique d’expertise et de moyens, implanté au Centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape.

De quoi constituer une filière économique dédiée au handicap.

Le projet d'exosquelette Wandercraft constitue un des 61 projets du projet Hit.

 

Lorient Agglomération rêve de devenir la Silicon Valley du handicap en créant une filière économique dédiée. Ce qui contribuera à améliorer la vie des personnes concernées mais aussi de faire du handicap un levier d’innovation sociale et technologique tout en favorisant l’attractivité du territoire.

Cette ambition passe notamment par la création d’un centre unique d’innovation, d’expertise et de moyens. Lequel vient tout juste de prendre forme avec la création du Cowork’Hit. Celui-ci sera opéré par une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui compte dix actionnaires. Dont Lorient Agglomération, la mairie et la CDC mais aussi des banques (Arkea et Crédit coopératif), la CCI du Morbihan, la Mutualité française et le Centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles (CMRRF) de Kerpape.

Les actionnaires ont prévu d’apporter au capital de la SCIC 1,65 million d’euros et plus de 400.000 euros en compte courant d’associé.

37 partenaires pour 61 opérations

Le Cowork’Hit s’inscrit dans le cadre des 61 opérations prévues par le projet Handicap Innovation Territoire (Hit). Porté par Lorient Agglomération, ce dernier fait partie des 24 lauréats sélectionnés en septembre 2019 lors de l’appel à projets « Territoires d’innovation » lancé par le gouvernement.

Hit est mené en partenariat avec le CMRRF de Kerpape et le centre d’innovation breton ID2Santé. Il réunit 37 partenaires (entreprises, associations, collectivités et établissements de santé) engagés dans des projets de recherche et de développement. Le projet Hit recouvre 61 opérations qui seront financées à hauteur de 8 millions d’euros sur huit ans par l’Etat et la région Bretagne. D’ores et déjà, une vingtaine ont déjà été lancées dont le Cowork’Hit.

4.000 adultes et enfants reçus par an

« L’idée de ce centre est de réunir sur un même lieu des professionnels de santé, créateurs d’entreprises, des universitaires et des patients qui testeront les solutions développées dans notre centre », résume Olivier Bonaventur, le directeur du CMRRF de Kerpape.

Créé en 1913, ce centre reçoit chaque année 4.000 adultes et enfants par an lors de séjours ou en consultation. Cette institution fait travailler 600 personnes exerçant 73 métiers allant du personnel de soins aux moniteurs d’auto-école et couturières en passant par les ingénieurs en électronique et domotique. Ces derniers au nombre de quatre développent des solutions pour améliorer le quotidien des personnes souffrant de handicap. Le CMRRF vient d’ailleurs de recevoir un prix pour une solution d’aide à la communication par synthèse vocale. Celle-ci a la particularité de s’adapter à la pathologie des patients soufrant de déficience sensorielle, d’autisme ou de handicap moteur.

Source LES ECHOS.

Eure : Autisme – rencontre avec un champion du monde, ambassadeur du sport adapté…

Jérémy Pereira, multi médaillé et habitué des podiums internationaux, est un exemple et un modèle pour de nombreux sportifs en situation de handicap.

Décembre 2020 : Jérémy Pereira à l'entrainement sur une route de l'Eure

Jérémy Pereira est paysagiste et travaille dans un établissement spécialisé d’aide par le travail de l’Eure. Son handicap : un trouble dans le spectre de l’autisme.

Agé de 26 ans, cet habitant de Conches-en-Ouche a une passion pour le cyclisme. En quelques années, et après avoir rejoint l’équipe de France, il est devenu un champion de sport adapté. Un champion du monde qui collectionne podiums et médailles :

« De mémoire huit médailles d’or. Huit médailles d’or et d’argent, je ne sais plus… »

Le fruit d’un gros travail à l’entrainement, seul ou avec son club, qui correspond à 13.000 kilomètres à vélo par an !

 « Dans le weekend je fais 50 à 70 kilomètres selon ma sortie, et sinon, l’entrainement avec le club, c’est 80-90 kilomètres ! »

Jérémy Pereira

Un handicap qui ne se voit pas

Situé dans le domaine de l’autisme, le handicap dont souffre Jérémy est pourtant un mal qu’il doit régulièrement affronter.  

« Mon handicap, c’est beaucoup le stress aussi, et du coup quand il y a une compétition qui arrive, j’ai l’impression d’avoir un coup de stress. Je le contrôle et après j’essaie de le battre pour essayer d’être le plus fort, le plus possible… »

Jérémy Pereira,
champion du monde de sport adapté

Source FR3.

Look to Speak, la nouvelle appli de Google pour communiquer par le mouvement du regard… Vidéo.

Google vient de lancer Look to Speak, une application gratuite fonctionnant sous Android aidant les utilisateurs souffrant de troubles moteurs et vocaux à communiquer.

Au moyen de la caméra du smartphone qui analyse le regard, l’utilisateur peut sélectionner un certain nombre de phrases qui sont ensuite prononcées par l’application.

Look to Speak, la nouvelle appli de Google pour communiquer par le mouvement du regard. Le logo de Google dans des bureaux de la firme en Californie, le 27 juillet 2020.

 

Utiliser les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle (IA), pour aider les personnes en situation de handicap à communiquer : c’est le nouveau pari de Google. Le géant américain vient de lancer Look to Speak, une application qui permet d’utiliser ses yeux et son regard afin de communiquer, explique un billet de blog de Google relayé par 01net.

Ainsi, une personne souffrant de troubles de la parole ou de motricité, va pouvoir naviguer dans l’application en effectuant un mouvement des yeux, à gauche, à droite, en haut ou en bas. Il pourra sélectionner des phrases pré-écrites proposées par l’application ou d’autres, personnalisées. Ces phrases seront ensuite prononcées par le téléphone.

La sensibilité du suivi du regard est paramétrable

Pour mettre au point cette application, les ingénieurs de Google se sont appuyés sur l’IA et le « machine learning ». La caméra frontale du smartphone permet de suivre le regard de l’utilisateur. La sensibilité du suivi du regard peut être paramétrée afin de s’adapter à chaque utilisateur et à son handicap.

L’outil a été développé au sein du projet Experiments avec l’aide d’un orthophoniste et un petit groupe de personnes susceptibles de l’utiliser. Look to Speak est une application gratuite qui fonctionne sous Android, à partir de la version 9. Google précise que toutes les données sont privées et ne seront jamais réutilisées ou vendues.

Source OUEST FRANCE.

 

Lorient Agglomération. Un centre d’expertise autour du handicap…

Le projet Handicap innovation territoire, porté par Lorient Agglomération, se poursuit.

Il vise à faire du territoire une référence en matière d’insertion des personnes handicapées.

Une nouvelle étape pourrait être franchie début 2021 avec le Cowork’HIT, un centre d’expertise hébergé à Kerpape.

Le centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape, à Plœmeur.

Le projet « Handicap Innovation Territoire » (HIT) vise à développer des innovations techniques, sociales et organisationnelles pour favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap sur le territoire de Lorien Agglomération. Le programme est financé à hauteur de plusieurs millions d’euros.

Lauréat de l’appel à projet national « Territoires d’Innovation », le projet est développé sur huit ans (2020-2027). Il est piloté par Lorient Agglomération en collaboration avec le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape (Plœmeur) et Biotech Santé Bretagne et regroupe 87 partenaires.

Un centre d’expertise à Kerpape

Plus de soixante actions doivent être menées sur la période. Dont la création d’un espace dédié à Kerpape, le Cowork’HIT, rassemblant patients, entreprises, chercheurs, industriels… Objectif : faire émerger une filière économique autour du handicap à travers des solutions innovantes.

Les statuts de la Société coopérative d’intérêt collectif Cowork’HIT devaient être examinés mardi 8 décembre par les élus de Lorient Agglomération. Le bordereau a été reporté au mois de février, au moment où ce centre d’expertise pourrait être sur les rails.

Source OUEST FRANCE.