Sébastien Jumel présente 57 pistes pour améliorer l’inclusion des élèves handicapés…

Après six mois de travail en commission d’enquête parlementaire, Sébastien Jumel présentait son rapport sur l’inclusion des élèves handicapés dans l’école et l’université.

Cette commission avait pour mission de poser un diagnostic sur leur prise en charge et de présenter des pistes d’amélioration.

Sébastien Jumel présentait son rapport pour une meilleure inclusion des élèves en situation de handicap

Dieppe, France

C’est la conclusion de six mois de travail en commission d’enquête parlementaire. Le député communiste de Dieppe, Sébastien Jumel, présentait ce lundi 22 juillet, un rapport sur l’inclusion des élèves handicapés dans l’école et l’université de la République. Cette commission avait pour mission de poser un diagnostic sur la prise en charge des élèves handicapés depuis la loi de février 2005 sur l’égalité des droits des personnes en situation de handicap. 57 propositions ont été présentées. Elles ont été votées à l’unanimité par la commission d’enquête. 

« Il faut progresser dans l’inclusion des enfants en situation de handicap »

L’inclusion scolaire a progressé depuis la loi 2005 estime Sébastien Jumel. « Mais il ne fallait pas tomber dans un constat qui permettait de dire que cette loi était un îlot de satisfaction dans un océan de renoncement » ajoute-t-il.

A la rentrée 2018, Sébastien Jumel se rend compte que la situation n’est pas acceptable : « Un grand nombre d’accompagnants était sans enfants et un grand nombre d’enfants était sans solution ». Selon le député, il y avait beaucoup de parents confrontés au parcours du combattant, d’enfants qui attendent des places en IME (Institut Médico-Educatif) ou encore un taux de scolarisation pas satisfaisant.

En septembre 2018 en Seine-Maritime, il y avait 2705 élèves du premier degré en inclusion contre 2392 dans le second degré.

57 pistes d’amélioration

Des mesures urgentes pour les accompagnateurs

« Trop de parents renoncent à leur boulot, parfois les couples explosent » explique Sébastien Jumel. Selon lui, il faut une prise en charge financière et que les parents puissent cotiser quand ils sont au chevet de leurs enfants. « Il faut reconnaître leurs acquis, leur expertise. Leur parole doit être entendue » continue le député.

Le député communiste milite également pour la déprécarisation des AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap). « 95% d’entre eux ont des contrats à durée déterminée d’un an. Il continue : _ »Comment envisager que des personnes en situation précaire s’occupe correctement d’enfants handicapés ? »_. En Seine-Maritime, 55% élèves handicapés sont accompagnés (soit 1478 enfants). 

Les autres mesures

Dans son rapport, Sébastien Jumel demande la création d’un « grand service public de l’école inclusive » – c’est la première proposition : « Il y a trop de ministère qui s’en occupe et quand tout le monde s’en occupe personne ne s’en occupe finalement » explique le député.

Il faudrait également augmenter le nombre d’enseignants-référents selon S. Jumel de façon à viser un objectif de 100 élèves suivis. « Aujourd’hui on est entre 150 et 200 élèves suivis » explique l’ancien maire de Dieppe.

« J’aimerai que la langue des signes puissent devenir une deuxième langue vivante » -Sébastien Jumel.

Le député espère également la prise en compte du nombre de personnes en situation de handicap pour bâtir la carte scolaire.

Toutes les mesures proposées sont disponibles sur le site de l’Assemblée Nationale. 

150 personnes auditionnées

Pendant la tenue de la commission parlementaire, 150 personnes ont été auditionnées pour mettre en place ces propositions :« Ce sont des heures et des heures d’audition » assure le député.

Ces auditions ont permis d’obtenir des chiffres précis sur les élèves handicapés ce qui n’existait pas auparavant.

Sébastien Jumel, qui a déjà discuté avec le ministre de l’Education sur ces sujets, doit présenter son rapport « officiellement » à Jean-Michel Blanquer à la rentrée : « A ce moment, on devra avoir des signes concrets » estime Sébastien Jumel.

Source FRANCE BLEU.

Vierzon : à plus de 70 ans, ils lancent une campagne sur Youtube pour sauver leur pâtisserie…. Vidéo…

Les propriétaires de la pâtisserie-chocolaterie Bernard, à Vierzon, tiennent leur commerce depuis plus de quarante ans.

Mais à l’heure de passer la main, ils peinent à trouver un repreneur : qu’à cela ne tienne, ils ont lancé en avril une campagne sur les réseaux sociaux pour trouver la perle rare.

La pâtisserie-chocolaterie Bernard cherche son successeur. / © Capture d'écran Youtube

Ils fabriquaient des éclairs au chocolat, les voilà auteurs d’une bouteille à la mer. La vidéo, qui tourne depuis un mois environ sur les réseaux sociaux, doit en effet faire connaître la pâtisserie à un éventuel repreneur. Les propriétaires actuels cherchent à vendre leur boutique depuis quatre ans déjà.

Faire le buzz pour sauver la pâtisserie

A plus de 70 ans, les époux Bernard ont en effet envie de passer la main, malgré un établissement florissant. Face caméra, Jacques Bernard présente les points forts de sa pâtisserie : « une boutique clé en main« , implantée en plein centre-ville depuis plus de quarante ans, avec une clientèle en plein développement. Le tout rythmé par des plans serrés sur des friandises qui mettent l’eau à la bouche.

« Les jeunes ne sont plus motivés par les petits commerces comme le nôtre« , regrette Jacques Bernard au micro de France 3. Malgré une boutique qui « travaille bien« , le couple peine à trouver un successeur prêt « à travailler et à venir à Vierzon« . Âgé de 72 ans, Jacques Bernard ne désespère pourtant pas de trouver la perle rare.

Source FR3.

Redon. La Fédé organise des vacances adaptées…

Pour permettre à tout le monde de partir en vacances, la Fédé propose des séjours aux personnes en situation de handicap cérébral.

photo Emilie gorska (à droite) s’inspire de ses vacances pour proposer des séjours dans toute la france. © ouest-france

La Fédération d’animation organise de nombreux départs en vacances pour les majeurs en situation de handicap cérébral. Tous les samedis, des groupes de sept vacanciers et deux animateurs partent du Cleu Saint-Joseph. Les destinations de ces voyages sont aussi variées que leurs thématiques : Ille-et-Vilaine, Vendée, Auvergne ou encore Périgord. ?« Nos vacanciers viennent de tout le grand Ouest », assure Émilie Gorska, coordinatrice du secteur animation loisirs handicap. Pour les conduire jusqu’au point de départ, la Fédé organise des trajets jusqu’à Redon.

Chaque destination amène son lot d’activité : à Poitiers par exemple, impossible d’éviter le Futuroscope. ?« Mais l’idée, c’est de construire les sorties et les repas en fonction des envies des vacanciers », explique l’organisatrice, qui insiste sur le fait qu’ils doivent être acteurs de leur séjour. Plus de 300 personnes se sont inscrites aux différents voyages et une soixantaine d’animateurs les encadre.

De nouvelles destinations

Ces départs en vacances sont parfaitement adaptés aux besoins des personnes handicapées : ?« Par exemple, on va faire attention à la durée des trajets, affirme Émilie Gorska. ?Les séjours lointains sont faits en deux fois. » Elle assure également que les animateurs recrutés ont une sensibilité et un minimum d’expérience dans l’accompagnement. En accueillant un petit nombre de voyageurs pour chaque destination, la Fédé souhaite ?« privilégier un côté familial et répondre aux besoins de chacun ». Un aspect convivial qui se ressent également dans le choix de l’hébergement : ?« Nous travaillons beaucoup avec les gîtes de France », explique l’organisatrice.

Chaque été, l’association veille à créer de nouvelles destinations et thématiques lors de ses voyages. ?« On propose des séjours jeunes avec des activités plus dynamiques », dévoile Émilie Gorska. S’il n’est plus possible de s’inscrire pour un voyage, la Fédé en organisera de nouveau l’année prochaine.

Source OUEST FRANCE.

Vitré. À l’Aurore cinéma, la différence n’est pas un handicap…

Tous les deux mois, l’association Loisirs Pluriel organise, à l’Aurore cinéma, de Vitré, une projection adaptée aux personnes en situation de handicap et ouverte à tous.

Photo les membres de loisirs pluriel en jaune investissent, tous les deux mois, l’Aurore cinéma pour une séance adaptée aux personnes handicapées. © ouest-france

Salle (presque) comble pour la projection du Roi Lion (2019), samedi 20 juillet, à 17 h, à l’Aurore cinéma de Vitré. En apparence, une séance comme un autre. Pourtant, de part et d’autre des rangées de sièges rouges, sept gilets jaunes scrutent l’assistance.

Ce sont des bénévoles de l’Aurore et de Loisirs Pluriel. Tous les deux mois, depuis l’an dernier, l’association vitréenne organise des projections adaptées à différents handicaps : salle accessible aux personnes à mobilité réduite, sous-titres français, audiodescription, son modéré, absence de publicités et tarif unique (4 €).

« Notre but est d’accueillir des personnes handicapées ainsi que leur famille qui, d’habitude, ne viennent pas au cinéma, par peur du regard et de la réaction des autres », explique Marie Davy, éducatrice spécialisée et coordinatrice des séances Ciné-ma différence. Le réseau rassemble une soixantaine de salles à travers la France.

« Faire comme les autres »

Les bénévoles arrivent avec trente minutes d’avance pour orienter les spectateurs, valides ou non. La projection est ouverte à tous. Les lumières s’éteignent progressivement. La séance va commencer. Auparavant, un petit film d’explication est projeté : « Bienvenue à une séance pas comme les autres. Agité, inquiet, bruyant, bavard… Chacun est libre d’exprimer ses émotions. »

Une heure et demie plus tard, Jade, 11 ans, ressort ravie. « Elle a un peu pleuré quand Mufasa est mort», raconte Dany, sa mère. « Mais j’ai rigolé aussi ! » tient à préciser la jeune fille.

Vincent, son père, se réjouit de constater que, grâce aux séances adaptées, les après-midi ciné se passent de mieux en mieux : « Jade est hyperactive. On avait arrêté d’aller au cinéma. Là, c’est plus facile. Les gens sont plus tolérants. Jade était contente de venir. De pouvoir faire comme les autres. »

Source OUEST FRANCE.

Japon. Une femme et un homme handicapés élus au Sénat….

Deux personnes lourdement handicapées font partie des nouveaux élus au Sénat japonais, ce dimanche, une première qui devrait permettre une meilleure acceptation des invalides dans la société.

Eiko Kimura (à g.) et Yasuhiko Funago ont tous deux été élus dimanche au Sénat japonais.

Lui est atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA ou maladie de Charcot). Elle est victime d’une paralysie d’origine cérébrale. Tous deux sont en fauteuil roulant. Au Japon, Yasuhiko Funago, 61 ans, et Eiko Kimura, 54 ans, ont tous deux été élus ce dimanche 21 juillet au Sénat.

Yasuhiko Funago, atteint d’une pathologie neurodégénérative qui atrophie les muscles et les rend inopérants, a remporté un siège pour le compte d’une formation d’opposition, « Reiwa Shinsengumi », tout juste créée par Taro Yamamoto, un habitué des coups d’éclat.

Atteint de ce mal depuis 20 ans, Yasuhiko Funago est actuellement en fauteuil roulant, incapable de se mouvoir ni de parler et placé sous respirateur artificiel depuis 2002. Il fait partie des cas de SLA qui se stabilisent à un stade avancé, alors que d’autres décèdent dans un délai de quelques mois ou années.

Il écrit grâce à des mouvements de la mâchoire inférieure

Ce nouveau sénateur parvient cependant grâce à des mouvements de la mâchoire inférieure à écrire avec un équipement dédié relié à un ordinateur. Il poursuit ainsi diverses activités, dont la musique et la rédaction de textes au sujet de sa maladie et des soins.

« Je vous remercie du fond du cœur. J’ai l’impression que grâce à cette élection, l’attitude des gens vis-à-vis des handicapés va peu à peu changer », a-t-il dit dans un commentaire lu dimanche soir par une aide-soignante.

C’est la première fois qu’une personne atteinte de cette maladie d’origine inconnue et incurable se présente et entre au Parlement, même s’il est arrivé qu’un élu soit diagnostiqué comme atteint de SLA en cours de mandat.

« C’est une participation nouvelle à la vie sociale, une percée importante », a réagi l’Association SLA du Japon.

Par ailleurs, le même parti a obtenu un second siège avec une candidate, Eiko Kimura, 54 ans, également en fauteuil roulant, victime d’une paralysie d’origine cérébrale.

« On n’est pas libre, on est parfois maltraité »

« J’ai décidé d’entrer dans la politique pour continuer de me battre pour les handicapés », a-t-elle maintes fois expliqué pour justifier sa candidature, dénonçant notamment les conditions insatisfaisantes de prise en charge dans les institutions spécialisées, « où l’on n’est pas libre, où l’on est parfois maltraité ».

Des aménagements supplémentaires vont devoir être faits dans les bâtiments des parlementaires pour y accueillir ces deux nouveaux élus, M. Funago utilisant un fauteuil plus imposant que les modèles standards.

Le règlement doit aussi être revu car il ne prévoit pas qu’un élu soit en permanence assisté d’une autre personne, selon une porte-parole de l’administration du Sénat.

Durant leur mandat de six ans, ils vont tenter de plaider la cause des autres handicapés.

Les villes et infrastructures japonaises accueillant du public sont généralement plutôt bien équipées pour les personnes aveugles, sourdes ou se déplaçant en fauteuil roulant, mais divers autres problèmes d’acceptation sociale et de prise en charge ainsi que d’accès au travail demeurent.

Source OUEST FRANCE.

Homéopathie : 45 députés de tout bord signent une tribune pour dire « non au déremboursement »…

« L’homéopathie répond à un réel besoin médical », estiment ces députés qui demandent « au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique ».

Des pancartes brandies lors d'un rassemblement en faveur de l'homéopathie, le 28 juin 2019 à Lyon. | JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

Ils disent « non au déremboursement de l’homéopathie ». Quarante-cinq députés de tout bord, y compris de la majorité, signent une tribune publiée par Le JDD, dimanche 21 juillet, après la décision du gouvernement d’un déremboursement total. L’homéopathie ne sera plus remboursée par la sécurité sociale d’ici à un an et demi.

« L’homéopathie répond à un réel besoin médical. Elle contribue indéniablement à diminuer la consommation médicamenteuse et ainsi à combattre l’antibiorésistance, reconnue comme un problème majeur en termes de santé humaine et animale au niveau international », affirment ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM ainsi que MoDem.

« Maintenir un niveau de remboursement à 30% »

« Il est difficile d’accepter l’idée selon laquelle cette pratique, qui a longtemps été reconnue par les autorités et la communauté médicale, exercée pendant plus de deux cents ans par des médecins formés, et inscrite à la pharmacopée française en 1965, puisse soudainement être reléguée au rang de ‘fake médecine' », soulignent ces élus. Parmi les membres de la majorité signataires de la tribune, figurent Jean-François Cesarini et Blandine Brocard. Cette dernière s’était élevée contre l’extension des vaccins obligatoires au début du quinquennat.

Ces députés jugent que « face aux prises de positions virulentes qui ont émergé ces dernières semaines dans le débat public, alors que des millions de Français affirment constater des bienfaits, il est intéressant de se demander pourquoi l’homéopathie dérange ».

« Le déremboursement total de l’homéopathie entraînera inévitablement un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle, plus coûteuse et présentant également davantage de risques d’effets indésirables et secondaires », jugent-ils. Ces députés demandent donc « au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique ».

Source FRANCE INFO.

Amiens médaille d’or du label Destination pour tous…

Déjà récompensée en 2017, la ville d’Amiens vient d’obtenir la distinction la plus haute de la marque Destination pour tous qui met à l’honneur les villes qui adaptent leur offre touristique aux personnes en situation de handicap.

Le centre-ville compte 18 km de voirie accessible aux personnes en fauteuil roulant / © MAXPPP

La ville d’Amiens est devenue ce jeudi 18 juillet la première ville française à obtenir la distinction la plus haute de la marque Destination pour tous. Une reconnaissance pour le travail accompli afin d’adapter l’offre touristique municipale aux différents types de handicap : moteur, mental, auditif et visuel. Car c’est bien d’infrastructures touristiques qu’il s’agit ici, et non de l’accessibilité de toute la ville.

De 9 à 18 kilomètres de voirie accessible à tous

Récompensée pour la première fois en 2017, la ville a réalisé un travail conséquent pour améliorer l’accès à son centre-ville – c’est le périmètre qui a été retenu pour cette candidature : de la gare à la maison de la culture et du quartier Saint-Leu à la maison de Jules Verne. L’accès aux Personnes à mobilité réduite (PMR) déjà. De 9 km de voirie accessible à tous il y a deux ans, la ville en propose désormais le double, auxquels s’ajoutent les 48 km de Bus à haut niveau de service (BHNS). « Sur les 180 commerces à vocation touristique situés dans le centre, plus de 100 sont équipés de rampes d’accès aux fauteuils roulants« , se félicite Catherine Girard, directrice de la cohésion sociale et du CCAS d’Amiens.

La ville a par ailleurs développé une quarantaine de points d’accueil Acceo, cette fois-ci à destination des personnes sourdes ou malentendantes. Les usagers s’y voient proposer soit une transcription simultanée des paroles de leur interlocuteur, soit une traduction en langue des signes. Le Facile à lire et à comprendre (Falc) qui associe phrases simples, pictogrammes et gros caractères fait également son entrée dans la métropole pour les personnes en situation de handicap mental. Enfin, l’usage des audioguides se généralise et une bibliothèque de 15.000 ouvrages sonores est à disposition du public malvoyant.

Une étape vers la ville de demain

Obtenir la distinction Destination pour tous n’est pas si facile. « Il a fallu fédérer tous les acteurs du territoire, publics et privés, et travailler ensemble, du tourisme à la voirie en passant par la culture et le sport« , explique la directrice qui affirme avoir été contactée par les villes de Dunkerque, Toulouse ou encore Dax, également intéressées par le label. Après un grand oral en présence de représentants des ministères et des grandes associations concernées, une note sur 1000 est attribuée selon un cahier des charges prédéfini. Cette année, la ville d’Amiens a obtenu 903 points.

De nombreux usagers se montrent pourtant incrédules, déplorent que les BHNS ne soient pas équipés de rampes automatiques, dénoncent une politique basée sur les moyens plutôt que sur les résultats. « Ce n’est qu’une étape vers la ville de demain, répond Catherine Girard. Nous sommes dans une démarche continue, il faut redoubler d’efforts pour élargir le périmètre d’action.« 

Source FR3.

Un passager à mobilité réduite prié de redescendre du vol Paris-Limoges…

Alors qu’il était déjà installé en cabine, un passager de la Compagnie Chalair a été invité à redescendre par le pilote de l’avion Paris-Limoges, mardi 16 juillet à Orly.

Le commandant de bord reprochait à Michel Terrefond de ne pas être accompagné, l’estimant non autonome.

Un passager à mobilité réduite prié de redescendre du vol Paris-Limoges. © France 3 Limousin

Michel Terrefond, directeur sportif de l’équipe de France en rugby fauteuil, n’a pas du tout compris ce que voulait lui imposer le pilote de l’avion à Orly mardi dernier. Alors que le personnel de l’aéroport l’assiste jusqu’à son installation en cabine, le commandant de bord Chalair du Paris-Limoges lui demande de débarquer, faute d’avoir un accompagnant.

Je lui pose la question mais pourquoi ce matin je suis venu on ne m’a pas posé de questions, ça fait plusieurs fois que je viens seul sur Paris, c’est comme ça me répond t-il, il faut être accompagné, c’est la règlementation qui est comme ça… moi je suis maître à bord et je ne vous veux pas à l’intérieur

Michel Terrefond explique alors qu’il n’a pas prévu d’autre moyen de rentrer

J’étais venu à Paris pour la journée, sans bagage… Il m’a répondu ce n’est pas mon problème
La Compagnie Chalair se dit navrée par cette réaction. Elle estime qu’il y a là un défaut d’information mais explique la décision du pilote pour des raisons de sécurité, estimant Michel Terrefond non autonome.
 

La règlementation dit que jusqu’à 50 passagers, vous avez un seul steward ou ¨hôtesse à bord qui est là pour assister les passagers, un seul personnel de bord ne peut pas assister un passager handicapé notamment au niveau de ses déplacements, c’est vraiment un problème de sécurité

Sauf que l’absence d’autonomie est strictement définie par un règlement communautaire pour éviter toute discrimination selon Frédéric Olivé, Avocat au Barreau de Limoges

Une compagnie peut imposer un accompagnant lorsque le passager n’est pas autonome. C’est lorsque la personne ne peut attacher ou détacher seul sa ceinture de sécurité au moment du décollage ou de l’aterrissage ou s’il y a des turbulences, si elle ne peut se nourrir ou s’abreuver seule, si elle ne peut rester seule aux toilettes… ce sont des exigences très restrictives pour pouvoir à la compagnie aérienne de dire non ou d’imposer d’être accompagné. 
 

Michel Terrefond est lui autonome, il a seulement besoin d’une assistance pour monter à bord et descendre. Il confie son incompréhension
 

C’est l’égalité car on peut prendre l’avion, mais ce n’est pas l’équité puisque ce n’est pas quand on veut ni comment on veut. Lorque je fais ma demande d’assistance, je leur stipule bien que je suis en fauteuil manuel lorsque je réserve mon billet. Après, je ne sais pas par qui c’est traité. Je ne sais pas si tout les personnels sont finalement bien au courant de la règlementation lorsqu’ils m’accordent une assistance. Si c’était à chaque fois, je le comprendrais, sauf que c’est au bon vouloir du commandant de bord, c’est son interprétation des textes qui compte, c’est lui qui est maître à bord, il fait donc ce qu’il veut.
 

La cour de Cassation a déjà condamné une compagnie aérienne en 2015 pour un refus non justifié. 

Michel Terrefond a finalement pu rester à bord grâce à l’intervention d’un autre passager, qu’il connaissait. Celui-ci a accepté de se déclarer accompagnant. L’avion a pu décoller après un retard de 30mn.

Source FR3.

Une nouvelle forme de démence qui ressemble à Alzheimer…!!!

Des chercheurs viennent de découvrir une nouvelle forme de démence appelée « Late » dont les symptômes sont très proches de ceux de la maladie d’Alzheimer mais impliquant un mécanisme différent.

Une possible explication à l’échec de tous les traitements tentés jusqu’ici pour guérir de la maladie.

La démence de type Late s’étend d’abord aux amygdales, puis l’hippocampe et enfin, au gyrus frontal moyen. © © Peter T Nelson, Brain, 2019

De nombreux patients faussement diagnostiqués de la maladie d’Alzheimer pourraient en réalité souffrir d’une nouvelle forme de démence appelée « Late », selon une méta-étude internationale publiée le 30 avril 2019 dans la revue Brain. Cette maladie serait très répandue, puisqu’elle toucherait plus de 25 % des personnes âgées de plus de 85 ans. Les chercheurs estiment ainsi que son impact serait « aussi important qu’Alzheimer » chez les patients de grand âge.

La protéine TDP-43 en cause

Les symptômes de Late sont similaires à ceux d’Alzheimer, avec une perte de mémoire progressive évoluant vers une atteinte de toutes les activités quotidiennes. Son évolution serait toutefois moins rapide et surtout, son mécanisme complètement différent : alors que la maladie d’Alzheimer est liée à l’accumulation de plaques amyloïdes et de protéine tau dans le cerveau, Late implique la protéine TDP-43 qui apparaît sous une structure anormale lors de la maladie. Elle touche en revanche les mêmes parties du cerveau, s’étendant d’abord aux amygdales, puis à l’hippocampe et enfin, au gyrus frontal moyen.

Une prévalence 100 fois supérieure aux autres formes de démence

D’après l’OMS, 60 % à 70 % de cas de démence sont attribuables à Alzheimer. Mais, selon Peter Nelson, professeur au centre Sanders-Brown à l’Université du Kentucky et principal auteur de l’étude, on a tendance à associer un peu trop rapidement toute démence à Alzheimer. « Il existe plus de 200 sortes de virus du rhume, souligne le médecin, pourquoi y aurait-il une seule cause de démence ? ».

Certaines autres maladies dégénératives sont déjà bien connues, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la démence fronto-temporale (DFT) due à une atrophie du cerveau, ou la démence à corps de Lewy. Late serait une forme bien plus courante, avec une prévalence 100 fois supérieure aux DFT, rapporte les chercheurs.

Un diagnostic définitif possible uniquement post-mortem

Il faut dire que le diagnostic de la démence, qui se définit comme une maladie neurologique caractérisée par une altération progressive des capacités cognitives, est très difficile à établir. Les symptômes sont très variables d’un individu à l’autre, certains perdant par exemple d’abord la mémoire, d’autres le langage ou l’orientation.

La maladie se déclare plus ou moins précocement, certains étant touchés dès 40 ans, d’autres après 80 ans. Le diagnostic définitif ne pouvant être établi que post-mortem par une autopsie du cerveau, les médecins se fondent uniquement sur les critères symptomatiques pour établir leur conclusion.

Enfin, la concomitance de maladies neurodégératives avec d’autres problèmes liés à l’âge et la progression plus ou moins rapide viennent compliquer les choses. L’étude de Brain signale d’ailleurs que la coexistence de Late et Alzheimer est relativement courante avec, dans ce cas, un déclin cognitif accéléré.

99,6 % d’échecs des traitements contre Alzheimer

Cette découverte soulève, à la fois, un espoir mais de nouvelles interrogations. Un espoir, car cela pourrait expliquer l’échec monumental des thérapies contre Alzheimer tentées jusqu’ici : 99,6 % des essais cliniques menés entre 2002 et 2012 ont ainsi échoué d’après les décomptes de la revue Nature.

Or, de nombreux patients ayant été recrutés pour ces essais cliniques pourraient en réalité avoir été atteints de Late, ce qui signifie que les résultats potentiellement favorables pour Alzheimer auraient été « dilués » par des malades non concernés. Mais, cela ne règle pas le problème de fond, qui est la difficulté à établir un diagnostic approprié.

Même si l’on découvrait un médicament efficace contre Late, comment savoir à qui le prescrire ? Les chercheurs appellent donc à étudier plus précisément les biomarqueurs immunologiques des démences, détectables lorsque la personne est encore vivante.

  • Une nouvelle forme de démence affectant un quart des personnes âgées vient d’être découverte.
  • Ses symptômes sont très similaires à ceux d’Alzheimer, ce qui signifie que de nombreuses personnes pourraient avoir été diagnostiquées à tort.
  • Le diagnostic des démences reste très difficile à établir, ce qui complique la recherche sur les traitements.

Source FUTURA SANTE.

Alzheimer : cinq habitudes essentielles pour limiter le risque…

Un esprit sain dans un corps sain.

Telle serait le mantra à suivre pour réduire les risques de démence, selon trois études présentées lors de la conférence internationale de l’Association Alzheimer.

Il serait possible de retarder la démence, même chez les personnes présentant un risque génétique. Telle est la conclusion qui est ressortie de la conférence internationale de l’Association Alzheimer (AAIC), qui se tenait ce dimanche 14 juillet à Los Angeles (États-Unis). Plusieurs études, relayées par la NBC, montrent en effet que combiner plusieurs habitudes saines permet de diminuer les risques de déclin cognitif.

Un risque inférieur de 60 % avec quatre habitudes

Une première étude de l’Université américaine Rush a suivi 2 765 personnes ne souffrant pas de démence au début des recherches. Chaque participant a reçu un « score de vie », qui dépendait du nombre de comportements sains qu’il abordait dans cette liste de cinq habitudes :

Au cours des six années de suivi, 608 volontaires ont développé la maladie d’Alzheimer. Au final, les individus qui suivaient trois habitudes sur cinq ont présenté un risque 37 % plus faible de souffrir de la pathologie que ceux n’en pratiquant zéro ou qu’une. Le risque était même diminué de 60 % chez celles qui en adoptaient quatre sur cinq.

Réduit de moitié pour les personnes prédisposées

De même, une enquête britannique a révélé que, chez les personnes présentant un risque génétique élevé de déclin cognitif, le risque était 32 % plus faible chez celles ayant un mode de vie sain.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi plus de 195 000 adultes sains âgés d’au moins 60 ans. Chaque participant s’est vu attribuer un « score de risque de démence », basé sur des gènes associés à un danger accru – comme par exemple la mutation génétique APOE4. Il obtenait aussi un « score de vie » en fonction du nombre de comportements sains rapportés.

Au total, 668 cas de démence ont été recensés sur six ans – la probabilité étant plus élevée chez ceux ayant un « score de risque » élevé. Mais les scientifiques ont observé que le risque était réduit de moitié chez les volontaires prédisposés ayant adopté un mode de vie sain : un cas sur 121 a été évité sur une période de 10 ans.

Des facteurs « liés au mode de vie »

Une troisième étude de l’Université américaine de Californie à San Francisco a également montré que les fumeurs couraient deux fois plus de risques de développer une déficience cognitive que les non-fumeurs.

Ces trois enquêtes renforcent l’idée « que certains de ces facteurs liés au mode de vie peuvent affecter la trajectoire du vieillissement cognitif et le développement de la démence », en conclut le Dr Ronald Petersen, directeur du Centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer de la Mayo Clinic, interrogé par la NBC. « Nous acceptons certainement cela avec une maladie cardiaque. Nous devons adopter un état d’esprit similaire pour le vieillissement cognitif », estime-t-il.

Source TOP SANTE.