Durant l’été, des étudiants remplacent les aides à domicile auprès des personnes âgées…

Rencontre avec ces jeunes sélectionnés pour leurs qualités afin d’aider au mieux les personnes âgées.

Manon aidera les personnes âgées de Mont-Saint-Aignan durant son job d'été. / © F3Normandie

Le CCAS (centre communal d’action sociale) de Mont-Saint-Aignan près de Rouen propose des jobs d’été aux étudiants pour remplacer les agents sociaux chargés des personnes âgées.

Pendant les congés des aides à domicile, une dizaine d’étudiants va donc remplacer ces salariés. Ils sont embauchés par le CCAS. Sociologie, lettres, droit, staps, maths appliqués, élèves infirmières, tous un profil différent mais souhaitent mettre leur connaissance au service des personne âgée. Ces étudiants rempliront les mêmes fonctions qu’un agent social : aider à faire les courses, la toilette, le ménage toutes ces tâches qui deviennent compliquées pour les personnes âgées.

Si vous souhaitez postuler voici le contact CCAS, 57 rue Louis-Pasteur. Tél. 02 35 14 30 19.

L’exemple avec Manon, 20 ans étudiante infirmière. Durant cet été elle sera chargée d’accompagner et d’aider une quinzaine de personnes âgées de la commune.

Source FR3.

Une colonie de vacances pour les enfants diabétiques à Gouville-sur-Mer…

Depuis 25 ans, grâce à l’Aide aux jeunes diabétiques (AJD), des enfants atteints de diabète peuvent passer leurs vacances en colonie au manoir Saint-Marcouf de Gouville-sur-Mer.

Au programme : des jeux, des visites et des conseils thérapeutiques.

Une colonie de vacances pour les enfants diabétiques à Gouville-sur-Mer. Avant chaque repas, les enfants doivent faire un test de glycémie et calculer leur dose d'insuline à injecter

Gouville-sur-Mer, France

Dans la salle de jeu, au manoir Saint-Marcouf de Gouville-sur-Mer, une partie des 56 enfants en colonie écoute attentivement Julie. « Je vais vous montrer une carte. Et vous allez me dire si pour vous, ça représente le diabète« . Sur la carte, un dragon et face à lui, un personnage qui tient une épée. Des mains se lèvent. « Oui, parce que même s’il a une petite épée, il n’a pas peur face au dragon« , explique une des enfants.

Ils ont entre six et douze ans. Ils ont tous un point commun : ces enfants sont atteints de diabète de type 1. Pendant deux semaines, ils vont passer des vacances comme les autres enfants. Des jeux, des sorties comme au Raptor Park de Lingreville. Ce qui frappe le plus, c’est leur maturité. A l’image d’Anna, 9 ans. « C’est le pancréas, il s’est arrêté, on ne sait pas vraiment pourquoi. Alors, on doit le remplacer avec l’insuline. Au début, c’est un peu compliqué, mais tu t’habitues vite. Trois jours, une piqûre, trois jours, une piqûre, et ainsi de suite« , explique la petite fille. « Leur maturité s’explique par le fait qu’ils sont responsabilisés depuis des mois parfois des années, à avoir des gestes de soins au quotidien, à faire attention à ce qu’ils font…« , explique le docteur Pauline Girard, médecin responsable.

Des tests avant chaque repas

Le séjour qui peut aller d’une à trois semaines allie amusement et suivi médicalisé. « Le fait de se retrouver entre jeunes est important car certains enfants ont l’impression d’être un peu seul face à la maladie. _Se rencontrer, ça leur permet de se dire qu’ils ne sont pas seuls_, et ça leur fait du bien. Le diabète devient moins une contrainte car tout le monde fait les mêmes gestes« , explique le docteur Girard.

Midi approche. Avant d’aller manger, passage par l’infirmerie. Chacun son tour, chaque enfant fait un test de glycémie, un dextro. Le résultat est noté dans un cahier. Puis, place au choix du menu. Sur un tableau, les différents aliments, avec ce qu’il contient en glucides. Melon, ratatouille, pâtes… Tout est calculé pour la troisième étape : l’injection d’insuline.

Neuf sites en France

« _Ils nous apprennent autant qu’on leur apprend_. On est impressionnés par tout ce qu’ils sont capables de faire« , commente Julie, animatrice au centre.

A Gouville-sur-Mer, il y a quatre séjours de deux semaines proposés entre fin juin et fin août. Il y a aussi des séjours particuliers (neuf à dix jours) en avril et novembre, avec un accueil des parents également. La sécurité sociale prend en partie le coût de l’accueil en colonie : pour deux semaines par exemple, il reste un peu plus de 250 euros à la charge des parents. Chaque été, l’Aide aux jeunes diabétiques accueille environ un millier de jeunes (3 à 17 ans) de partout en France sur ses neuf sites.

Source FRANCE BLEU.

Cour des comptes : le bêtisier de la Sécu…

La lutte contre les erreurs, les fraudes et les abus est aussi somnolente que limitée.

Le déficit, lui, est toujours là …!!!

Le déficit du regime général de la Sécurite sociale atteint 12,5 milliards d'euros.

Plus ça va, moins ça va. La Cour des comptes, qui certifie cette année pour la première fois l’ensemble des comptes du régime général, se montre très sévère envers les branches maladie et surtout famille de la Sécurité sociale. Seule l’activité vieillesse est considérée comme en progrès. Pour le reste, dans son rapport, elle renforce ses réserves et en émet de nouvelles.

Pour la maladie, dont le déficit atteint 6,8 milliards d’euros, les remontrances s’accumulent. Le contrôle interne est jugé insuffisant. À cause de la télétransmission, les pièces justificatives arrivent après le paiement. Certaines, pour un montant de 1,7 milliard d’euros, ne sont même jamais reçues. Et rien ou presque ne se passe. Au total, la Caisse nationale d’assurance maladie n’a contrôlé que 1,5 million de factures sur 1,1 milliard, soit à peine plus d’une sur mille ! Et encore : ses agents ont juste constaté que les pièces existaient, sans aller chercher plus loin.

Famille : 14 % des abus détectés

La branche famille, elle, est en déficit de 3,2 milliards. Elle en a perdu près de la moitié (1,4 milliard contre 1,15 en 2012) par son inaptitude à repérer les erreurs et les anomalies. En cause ? « L’incapacité du dispositif de contrôle interne à réduire de manière pérenne les anomalies », écrit la Cour. Les caisses d’allocations familiales demeurent en moyenne aveugles à une incongruité sur cinq ! La lutte contre la fraude est plus médiocre encore : 14 % seulement des abus sont détectés, selon une évaluation menée par la Cnaf elle-même. Montant de la facture : 850 millions d’euros environ.

Au total, le déficit du régime général en 2013 s’élève à 12,5 milliards d’euros. Certes en léger recul par rapport à celui de 2012 (13,3 milliards), il est pourtant bien supérieur à ceux enregistrés avant la crise. Et toujours très loin de l’objectif de retour à l’équilibre, notamment pour la branche maladie. Il représente 0,6 % du PIB…!!!!!!!

Source LE POINT.

 

Faux numéros de Sécu : une fraude estimée entre 200 et 802 millions d’euros…

Un rapport sénatorial dément certaines estimations faisant état d’un préjudice s’évaluant en milliards.

Des pistes d’amélioration sont identifiées.

Certains responsables politiques évaluaient recemment la fraude aux faux numéros de Sécurite sociale à 14 milliards d'euros par an. Photo d'illustration.

Un coup de canif dans les estimations précédentes. Un rapport sénatorial publié ce mercredi remet en cause des chiffres récemment relayés concernant la fraude aux prestations sociales associée à de « faux numéros de Sécurité sociale ». Selon le parlementaire Jean-Marie Vanlerenberghe (Union centriste), elle « se mesure en millions d’euros et non en milliards ». Ses travaux, missionnés par la commission des Affaires sociales du Sénat, visaient à « enquêter » sur la « réalité » de « l’existence d’une fraude massive à l’immatriculation à la Sécurité sociale par des personnes nées hors de France » alors qu’un préjudice financier de « 14 milliards d’euros par an » a été relayé ces derniers mois dans le débat public par des responsables politiques comme Marine Le Pen et la sénatrice Nathalie Goulet (UDI).

La fraude à l’immatriculation repose sur une usurpation d’identité et la présentation de faux documents. Son préjudice pour les finances publiques a été évalué à « entre 200 et 802 millions d’euros » par le Sandia – service de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) chargé de l’immatriculation des personnes nées à l’étranger – et la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF). Cette estimation se base sur un contrôle effectué « à partir d’un échantillon représentatif de l’ensemble du stock de dossiers du Sandia » depuis 1988.

« Pas un sujet hors norme en matière de fraude sociale »

Concernant les dossiers créés en 2017, le risque est « de l’ordre de 5,6 millions d’euros », selon le rapport. Le préjudice de la fraude à l’immatriculation, « qui se mesure en millions d’euros et non en milliards », n’en fait « pas un sujet hors norme en matière de fraude sociale », conclut le rapporteur, évoquant « un risque financier à relativiser ». Pour autant, le rapport souligne « la sophistication de plus en plus grande des fraudeurs » et estime que le phénomène « demeure un sujet de préoccupation réel sur lequel les organismes doivent encore progresser ».

Parmi les recommandations formulées : privilégier « l’inscription en présence du demandeur et à partir de documents originaux », généraliser la mise en place du numéro identifiant d’attente (NIA) avant la validation de l’immatriculation et « renforcer le partage d’informations » entre les organismes pour une suspension plus rapide des droits des fraudeurs.

Source LE POINT.

 

La Sécurité sociale va former ses agents pour repérer les assurés menteurs…

Les fraudes à la Sécurité sociale pourraient coûter plusieurs milliards d’euros chaque année.

L’organisme met tout en place pour les limiter, rapporte « Le Parisien ».

La Sécurite sociale est prête a debourser beaucoup d'argent pour tenter de mettre fin aux envies des fraudeurs.

Les fraudeurs risquent d’être vite démasqués ! En effet, la Sécurité sociale veut que ses agents soient capables de détecter le moindre mensonge. C’est en tout cas ce qu’a repéré Le Parisien dans un appel d’offres lancé le 9 juillet dernier par l’Institut 4.10 sur la plateforme des marchés publics. Il s’agit du centre de formation du personnel de la Sécurité sociale qui a été créé en 2016. Dans cet appel d’offres divisé en deux lots, l’un d’entre eux est intitulé : « Conception et animation de formation dans le domaine des techniques d’audition et de détection du mensonge ».

Plus simplement, les agents formés pourront utiliser des « outils efficaces » pour, notamment, « mener des entretiens et des auditions permettant de caractériser la fraude et l’intentionnalité des faits constatés ». Ces outils doivent permettre de « déceler le mensonge dans les dires verbaux, les écrits et de savoir décrypter le langage non verbal ». Pour postuler, comme le précise l’annonce, les formateurs « devront avoir une bonne connaissance de la lutte contre la fraude et contre le travail dissimulé ainsi que des métiers de contrôle et d’officier de police judiciaire ».

Des fraudes aux préjudices énormes

La Sécurité sociale est prête à débourser beaucoup d’argent pour tenter de mettre fin aux envies des fraudeurs. « Un maximum de 749 999 euros HT sur l’ensemble de sa durée, éventuelles reconductions comprises », sont prévus à cet effet, précise encore l’annonce. Il faut dire que les fraudes aux prestations constatées avaient atteint 587 millions d’euros en 2017, selon le rapport de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF). Les fraudes réelles pourraient, elles, atteindre plusieurs milliards d’euros.

L’Assurance maladie s’est déjà attaquée à ce problème. Depuis plusieurs mois, certains agents suivent de courtes formations de trois jours pour tenter de repérer les potentiels fraudeurs. Avec cet appel d’offres, la Sécurité sociale veut aller plus loin et former un maximum de personnes qui travaillent à l’Assurance maladie ou aux Caisses d’allocations familiales.

Source LE POINT.

Reims : Handicap International cherche des bénévoles pour son opération du 28 septembre 2019…

Ce sera la 25e édition.

Mais pour la première fois à Reims. Handicap International cherche des bénévoles pour son opération Pyramide de chaussures du 28 septembre.

Reims : Handicap International cherche des bénévoles pour son opération du 28 septembre 2019. Pyramide de chaussures à Paris

Reims, France

C’est un combat mené depuis 25 ans par plusieurs organisations dont handicap International pour protéger les civils des mines antipersonnel. Pour la première fois, une pyramide de chaussures sera montée à Reims. C’est l’ambition en tout cas d’Handicap International qui cherche des bénévoles pour accompagner l’opération : une quinzaine de personnes  pour communiquer en amont de l’événement et puis le jour J. C’est en  1995 que l’association Handicap lance l’opération Pyramide de chaussures. Une mobilisation qui a payé puisque deux traités signés depuis ont permis de diviser par quatre le nombre de victimes des armes explosives dans le monde précise l’ association sur son site web. Début octobre, se tiendra la Conférence de Vienne en Autriche qui doit préfigurer le texte de la future déclaration de politique internationale des États contre l’utilisation des armes explosives en zones peuplées.

Source FRANCE BLEU.

Miro le chien d’accompagnement social devenu indispensable au foyer mutualiste de Châtillon-sur-Seine …

Miro est un chien d’accompagnement social, qui intervient au foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine.

Il a été formé par l’association Handi’Chiens et pour les résidents en situation de handicap, sa compagnie est devenue indispensable depuis son arrivée.

 Le chien Miro entouré des deux éducatrices du foyer Henri Baillot à Châtillon-sur-Seine, de gauche à droite, Sophie Gerriet et Céline Gasser.

Châtillon-sur-Seine, France

Miro est un labrador de trois ans, une grosse boule de poils, qui est devenu quasiment indispensable dans la vie des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. Miro n’est pas un chien comme les autres, c’est un chien d’accompagnement social. Il est arrivé ici en novembre dernier et intervient une trentaine d’heures par semaine. « Sa présence apporte une autre dynamique et notamment pour les levers des résidents. Quand Miro vient les réveiller dans leurs chambres, ils partent de bon pied pour la journée » explique Sophie Gerriet, éducatrice spécialisée au foyer mutualiste.

Un chien formé à la médiation sociale

Miro a été formé depuis son plus jeune âge, par l’association Handi’Chiens, et il est arrivé en novembre 2018 dans le foyer. Mais les bénéfices ont été immédiats pour les résidents, souligne Agnès Cortot, la directrice de l’établissement « c’est un mieux être, de la sérénité pour eux et puis on réussit grâce à lui à désamorcer un clash du quotidien sans les paroles mais juste par sa présence. »

La compagnie de Miro est très appréciée des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Son rôle, être de bonne compagnie

Sa mission première c’est d’offrir une compagnie aux résidents. Sans contrainte ni obligations de faire quelque chose de particulier. Les uns comme les autres, sont libres de se rencontrer ou pas. Mais Miro ne laisse personne indifférent au foyer et depuis son arrivée « il apporte beaucoup de joie aux résidents mais aussi à l’équipe d’éducateurs », poursuit la directrice.

« Miro c’est mon collègue, mon binôme au travail » – Céline Gasser, assistante éducatrice et sociale au foyer

Car c’est bien un travail qu’exerce Miro au foyer Henri-Baillot, « il a droit à des congés payés, c’est mon binôme, mon collègue », sourit Céline Gasser. L’assistante éducatrice et sociale au foyer, est responsable de l’animal, qui dort chez elle tous les soirs, même s’il reste la propriété d’Handi’Chiens. « Une fois qu’il a enlevé sa cape, il redevient un chien comme les autres, on fait des câlins mais tout en gardant sa sensibilité d’Handi-Chiens, donc ce n’est que du bonheur à la maison aussi. »

Le foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine est le seul en Bourgogne à faire intervenir un chien accompagnement social. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Source FRANCE BLEU.

 

 

Toul | Tribunal – Il extorque de l’argent à sa grand-mère et finit en prison…

Menaces, pression et violences verbales : un jeune de Toul a terrorisé sa grand-mère pour qu’elle lui donne de l’argent.

Cela lui a valu d’écoper, ce vendredi, d’une peine de prison ferme.

A purger immédiatement.

Le petit-fils a obligé sa grand-mère à retirer de l’argent à un distributeur.  Photo illustration ER /Adeline DIVOUX

Pierre G. a 19 ans et la tête d’un gamin qui a fait une grosse bêtise. Tellement grosse qu’il s’agit d’un délit, celui d’extorsion, et que cela lui vaut de se retrouver, ce vendredi, devant le tribunal de Nancy.

« J’ai déconné », concède le jeune homme. Effectivement. Il a déconné. Et pas qu’une fois. Cela a démarré le 5 juillet. Il a réclamé 20 € à sa grand-mère qui l’héberge depuis un an. Une énième demande d’argent qui s’est heurtée à un refus du grand-père.

Le petit-fils encaisse, s’en va puis revient. Furieux. Il casse des meubles de la cuisine, prend un couteau et menace de « crever » son grand-père. Les gendarmes interviennent. Le jeune homme est laissé libre, mais il a l’interdiction de revenir chez ses grands-parents.

« Vous êtes dans un engrenage infernal »

Il est pourtant de retour le 23 juillet. Pour essayer de taper 600 € à sa grand-mère. Car il aurait une dette de stups qu’il devrait rembourser sous peine de représailles. Mais ce n’est pas ce qu’il explique à sa grand-mère. Il utilise la menace.

« Car il faut parfois lui mettre un coup de pression pour qu’elle donne de l’argent », confessera-t-il plus tard aux gendarmes.

Il menace de lui prendre son véhicule. Elle ne cède pas. Puis alors qu’elle le ramène dans son nouveau logement en voiture, il monte d’un cran. Il menace de faire une descente chez elle avec des copains et de « tout retourner ».

La grand-mère craque. Elle s’arrête à un distributeur et retire 80 €. Pas assez. Nouvelles menaces. Nouvel arrêt. Pour retirer 70 €. Le jeune garçon ne lâchera finalement sa proie que lorsque son père, appelé à la rescousse, interviendra.

« Vous êtes dans un engrenage infernal ! Vous vous rendez compte que votre grand-mère envisage d’installer des barres de fer sur la porte de chez elle avant de partir en vacances. Pour éviter que vous veniez squatter avec des amis ! », s’insurge la substitut Salima Rozec qui requiert 8 mois de prison dont 3 mois ferme. Avec interdiction d’entrer en contact avec ses grands-parents.

« On peut encore le remettre sur le droit chemin. Son père qui ne voulait plus entendre parler de lui, est prêt à s’en occuper », plaide l’avocate de la défense, Me Samira Boudiba. Mais au final, le tribunal suit les réquisitions.

Source EST REPUBLICAIN.

Pour la rentrée, l’académie de Versailles recrute des accompagnants d’élèves en situation de handicap…

L’académie de Versailles recrute pour arriver à 5 077 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée, soit 157 postes supplémentaires.

On peut postuler dès le niveau bac et une formation de 60 heures est prévue.

 Charline Avenel, rectrice de l’académie de Versailles (ici au lycée Paul-Emile Victor d’Osny, en juin dernier, au début des épreuves du baccalauréat), entend opérer un « changement radical d’organisation » concernant les accompagnants d’élèves handicapés.

Fini les rentrées où les élèves en situation de handicap attendent désespérément leurs accompagnants pendant des jours voire des semaines. C’est en tout cas l’objectif de l’académie de Versailles. Dès la prochaine rentrée, ce sera désormais aux accompagnants d’attendre leurs élèves et plus l’inverse.

« C’est un changement radical d’organisation pour nous, admet la rectrice, Charline Avenel. Nous menons une action en profondeur autour du métier d’accompagnant. L’important c’est de gagner en rapidité. »

Jusqu’à présent l’école, via le médecin scolaire, transmettait à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) les besoins spécifiques de l’élève. Ensuite seulement était lancé le recrutement d’un accompagnant.

Le contrat de ces personnels va également changer. Désormais, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) se verront proposer un contrat de trois ans renouvelable , au lieu d’un an jusqu’à présent. Une formation de 60 heures, qui devient obligatoire, leur sera proposée tout au long de l’année.

« À ce stade, nous n’avons pas encore fait le plein et je m’en inquiète »

Au cœur de l’été, le recrutement est en cours et il va se poursuivre au-delà de la rentrée. Car les effectifs sont loin d’être bouclés.

« On a toujours besoin de recruter et la situation est particulièrement critique dans le Val-d’Oise, où la démographie scolaire est la plus importante et le vivier moindre, décrit la rectrice. À ce stade, nous n’avons pas encore fait le plein et je m’en inquiète. » Il y a en tout 5 077 postes dont 157 créations.

Source LE PARISIEN.

VIDÉO. Une fillette de 3 ans traduit un livre pour enfants en langue des signes…

Quand une petite fille de 3 ans, atteinte de surdité, traduit à sa maman un livre pour enfants en langue des signes…

La vidéo enchante le web.

Raelyn, 3 ans, atteinte de surdité, mains virevoltantes, visage expressif, lit et traduit un livre pour enfants.

Belle maîtrise. Émouvante démonstration. La langue des signes à la fois poétique, imagée, précise – et, si l’on juge par la dextérité de cette enfant de 3 ans, pas si difficile que ça à apprendre.

La scène se déroule au Texas (États-Unis). Le dimanche 21 juillet, Kendra Laird a voulu partager sur sa page Facebook la vidéo où l’on peut découvrir sa fille, Raelyn, atteinte de surdité, mains virevoltantes, visage expressif, lire et traduire un livre pour enfants. Le post a été vu par près de 480 000 personnes, partagé et commenté plusieurs milliers de fois.

Sous cette vidéo, la maman explique qu’elle n’a jamais été un « rat de bibliothèque », mais sa fille, elle, l’est. « Je suis tellement ravie, ajoute Kendra Laird. Pour elle, je me suis engagée à lui lire beaucoup de livres pour qu’elle puisse s’épanouir ».

Et la maman de conclure : « S’il vous plaît ne comparez pas les enfants entre eux. Cela ne sera pas toléré dans les commentaires de ce post. Chaque enfant est unique ».

Source OUEST FRANCE.