Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives», avertit l’OMS…

Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives» et devront être régulées, selon un rapport présenté ce vendredi à Rio de Janeiro par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déconseille ces dispositifs à ceux qui veulent arrêter de fumer.

Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives», avertit l'OMS.

Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d’un liquide à l’intérieur de la cigarette électronique. La plupart du temps, ces liquides contiennent de la nicotine. Leur popularité grandissante depuis leur apparition sur le marché, au milieu des années 2000, surtout auprès des jeunes, inquiète les législateurs et autorités sanitaires du monde entier, qui craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à fumer du tabac.

Bien que ces dispositifs exposent l’utilisateur à moins de substances toxiques que les cigarettes combustibles, elles présentent aussi des «risques pour la santé», assure le rapport de l’OMS, qui évalue les résultats des mesures gouvernementales (MPOWER) préconisées par la convention-cadre de l’institution pour endiguer l’épidémie (CMCT). Les six stratégies pour décourager l’usage du tabac sont les suivantes: contrôles de la consommation de ces produits et politiques de prévention, protection du public contre la fumée, aides pour cesser de fumer, mises en garde contre les dangers du tabac, faire respecter des interdictions de publicités, promotion ou sponsorisation, et enfin augmentation des taxes.

«Bien que le niveau de risque associé aux SEAN (système électroniques d’administration de nicotine) n’ont pas été mesurés de manière concluante, les SEAN son incontestablement nocifs et devront donc être régulés», indique l’OMS. Elle souligne également qu’il n’y a pas assez de preuves que les e-cigarettes soient efficaces pour arrêter de fumer. «Dans la plupart des pays où elle sont disponibles, les utilisateurs [d’e-cigarettes] continuent en général de fumer des cigarettes combustibles en même temps, ce qui présente très peu, voire aucun impact positif» sur la réduction des risques sanitaires, selon le rapport présenté au Museu do Amanha (Musée de Demain).

L’OMS met aussi en garde contre la «menace actuelle et réelle» que représente la désinformation véhiculée par l’industrie du tabac sur les vapoteuses. Fin juin, la très libérale ville californienne de San Francisco est devenue la première métropole américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques. La Chine, qui compte le plus grand nombre de fumeurs au monde, envisage de durcir sa réglementation. La consommation de tabac fait chaque année quelque 8 millions de morts dans le monde.

Source LE FIGARO.

Aux États-Unis, l’inquiétante utilisation des sprays insecticides comme drogue…

En Virginie-Occidentale, aux États-Unis, des personnes utilisent les sprays pour tuer les insectes comme drogue. Ils inhalent le produit pour ressentir les mêmes effets que la méthamphétamine.

Une nouvelle façon de se droguer inquiète les États-Unis, et notamment dans l’État de Virginie-Occidentale : le « wasping ». Ce mot, qui vient de l’anglais wasp (qui signifie guêpe) est utilisé pour le fait d’inhaler de l’insecticide en bombe comme une drogue. Ces sprays, notamment pour tuer les guêpes, sont utilisés comme alternative à la méthamphétamine. Ils auraient des effets hallucinatoires similaires.

La police d’État de Virginie-Occidentale, qui s’était adressée à la chaîne virtuelle américaine WCHS-TV, a indiqué que « les personnes fabriquent une forme de méthamphétamine synthétique avec de l’insecticide ». La police a recensé trois overdoses, potentiellement dues à l’inhalation de ces bombes insecticides. Selon la police, elles provoquent des effets secondaires comme « un comportement erratique, et des gonflements extrêmes, ainsi que des rougeurs sur les mains et les pieds ».

La chaîne WCHS indique que les magasins du comté de Boone ont signalé la vente d’une trentaine de bombes d’insecticide la semaine dernière.

La chaîne américaine ABC News explique que l’émergence de cette nouvelle drogue est due à un marché d’opioïdes plus restreint. Le Dr Rutherfoord Rose, qui est également le directeur du centre antipoison de Virginie, a expliqué à ABC que la tendance à utiliser des produits du quotidien en tant que drogues n’est pas nouvelle. Il signale notamment l’utilisation de bombes de peinture, du correcteur liquide (type blanco), ou encore des bouteilles de crème fouettée.

La police du comté de Boone travaille en étroite collaboration avec les centres médicaux locaux, ainsi que les centres antipoison, pour déterminer le meilleur traitement pour quelqu’un qui consommerait de l’insecticide comme une drogue. Ils sont également en train de transmettre ces informations à d’autres agences locales en Virginie-Occidentale, et potentiellement au niveau national.

Source OUEST FRANCE.

Quatre malades de la sclérose en plaques vont défier l’Arctique en kayak…

Un équipage de 8 personnes de Lyon, Grenoble ou Chambéry, dont 4 atteintes de la sclérose en plaques, partira dimanche 28 juillet au cœur de l’Arctique, pour un périple de 3 semaines en kayak.

L’objectif : prouver qu’on peut avoir des rêves malgré la maladie.

Quatre malades de la sclérose en plaques vont défier l'Arctique en kayak.

Ils viennent de Lyon, Grenoble ou encore Chambéry et se sont lancés un défi contre la maladie : naviguer en kayak, en totale autonomie et pendant 3 semaines, au cœur de l’Arctique.

L’équipage est composé de 4 personnes atteintes de la sclérose en plaques, accompagnées de 4 personnes valides. Le départ est prévu ce dimanche 28 juillet.

Seuls au bout du monde

Après 18 mois de préparation intensive, accompagnés de deux guides et un caméraman, ils vont s’élancer le 28 juillet 2019, au-delà du Cercle Polaire, pour essayer de franchir le 80ème Parallèle Nord en kayak biplace. Pendant trois semaines ils seront en autonomie complète, dans les contrées inhospitalières du Spitzberg Nord, à seulement 1000 km du Pôle Nord. Ils pagayeront une vingtaine de kilomètres par jour et chaque soir devront installer le bivouac en s’adaptant à l’environnement et en assurant leur sécurité par rapport à la faune locale, dont les ours blancs. Sans assistance, ils ne pourront compter que sur eux-mêmes.

« On peut avoir des rêves »

Leur mot d’ordre : « au lieu de ramer contre la sclérose en plaques, nous avons décidé de pagayer avec ! » Camille Bocchi, une des participantes, précise leur état d’esprit : « moi j’ai perdu 10 ans de ma vie à lutter contre la maladie, et aujourd’hui j’ai envie de faire passer le message qu’il ne faut pas lutter mais vivre avec, et qu’on peut avoir des projets et des rêves. »  Pour Jérôme Paillot, qui pagaiera à ses côtés, « les banquises sont en pleine dégénérescence, comme dans la sclérose en plaques, nous on a la myéline, une substance autour des nerfs, qui est aussi en pleine dégénérescence. » 

100 000 victimes de la sclérose en plaques

Leur périple doit aussi servir à sensibiliser le grand public au fléau de la sclérose en plaques, maladie dégénérative chronique du système nerveux, qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle génère des handicaps visibles (trouble de la marche, de l’équilibre, de la vue, de la parole…) mais aussi beaucoup de handicaps invisibles, (douleurs, concentration, mémoire, urinaires…). L’équipage souhaite aider deux associations en récoltant des fonds pour les malades et la recherche.

Lise Riger et Laure Crozat ont suivi leur dernier entraînement sur le Rhône, à Lyon.

Source FR3.

 

Corrèze : le champion de handbike Mathieu Bosredon renversé par une voiture qui a pris la fuite…

Mathieu Bosredon a été renversé par une voiture ce jeudi en fin de matinée.

Alors qu’il était à l’entraînement près de Brive, son handbike a été percuté par un chauffard qui a pris la fuite. Une plainte va être déposée par l’athlète corrézien.

Mathieu Bosredon était à l'entraînement sur son handbike, un vélo propulsé à la force des bras, au moment où il a été renversé.

Brive-la-Gaillarde, France

Mathieu Bosredon ne souffre, a priori, d’aucune grave blessure en attendant de passer des examens complémentaires. Mais il assure à France Bleu Limousin que  » le pire a été évité de peu  » ce jeudi en fin de matinée. Le champion de handbike (multiple champion de France, médaillé de bronze aux championnats du monde en 2015, 4e aux Jeux Paralympiques en 2016) a en effet été renversé par une voiture alors qu’il était à l’entraînement en Corrèze sur la route départementale 921 qui va de Brive vers Lanteuil.

La voiture « décélère puis prend la fuite »

Peu après 11h30, sur la commune de la Chapelle aux Brocs (près de l’établissement de nuit le QG), il explique  » qu’une Renault Clio grise, phase 2  » a arraché la roue arrière gauche de son handbike au moment du dépassement  » effectué à grande vitesse. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ça va tellement vite  » continue le champion corrézien,  » pourtant j’avais le drapeau rouge en hauteur au dessus du handbike pour signaler ma présence. Il est impossible de ne pas me voir sinon je me serai fait rouler dessus « . Dans la collision, la voiture perd l’enjoliveur d’une de ses roues. Mais  » après avoir décéléré quelques mètres plus loin, elle est repartie et a pris la fuite « .

Une plainte déposée ce jeudi après-midi

Secouru par une infirmière et un médecin qui se sont arrêtés sur les lieux, Mathieu Bosredon lance ainsi un appel à témoins pour tenter de retrouver la voiture et son conducteur.  » Abandonner quelqu’un sur la route alors qu’on vient de le percuter est inadmissible  » ajoute celui qui était en train de préparer une épreuve de coupe du Monde dans une dizaine de jours… désormais fortement compromise car son handbike est très abîmé. Ce jeudi après-midi, il va déposer plainte à la gendarmerie.

Source FRANCE BLEU.

Dépendance: il pourrait y avoir 4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050…

Le nombre de seniors en perte d’autonomie, qui était de 2,5 millions en 2015, pourrait atteindre 4 millions en 2050, soit une hausse de 60% sur la période, selon des projections de l’Insee.

Dépendance: il pourrait y avoir 4 millions de seniors en perte d'autonomie en 2050.

«Si les tendances démographiques et l’amélioration de l’état de santé se poursuivaient, la France hors Mayotte compterait 4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050, soit 16,4% des seniors» contre 15,3% en 2015, estime l’Insee dans une étude publiée jeudi. «La perte d’autonomie concerne surtout les âges élevés», notent les deux auteurs de l’étude. «Ainsi, 30,2% des individus de 75 ans ou plus sont en perte d’autonomie, contre 6,6% des individus âgés de 60 à 74 ans».

Les auteurs de l’étude observent d’importantes disparités entre départements. En 2015, 11,6% des personnes de 60 ans et plus étaient en perte d’autonomie à Paris, contre 20,9% dans la Creuse, le département où le phénomène était le plus prévalent. Les départements d’outre-mer (DOM) sont également fortement touchés par la perte d’autonomie des seniors, puisque dans les DOM, «19,1% de seniors en moyenne, et même jusqu’à 20,6% en Guadeloupe» sont en situation de perte d’autonomie.

Source LE FIGARO.

Pays de Montbéliard – Elle veut une scolarisation classique pour son fils autiste…

Sophie (1) est la maman de Julien (1), à qui des troubles autistiques ont été diagnostiqués.

Elle souhaite le maintenir en scolarité classique avec une auxiliaire de vie scolaire, alors que la MDPH plaide pour une classe Ulis. Pour l’heure, Julien ne bénéficie ni de l’une, ni de l’autre.

Désemparée, la maman a le sentiment de ne pas avoir été entendue.

La maman estime que la Maison départementale des personnes handicapées a pris sa décision avant même de l’écouter.  Photo  d’illustration PQR/OUEST FRANCE/Jérôme FOUQUET

Sophie est la maman d’un petit garçon de 10 ans à qui on a diagnostiqué un retard de langage, des troubles de l’apprentissage et du comportement avec traits autistiques. Depuis trois ans, elle demande que son fils Julien (1), scolarisé en classe de CM1 dans une école du Pays de Montbéliard, soit accompagné au quotidien par une auxiliaire de vie scolaire (AVS), ce dont il bénéficiait à l’école maternelle. C’est une classe Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) qui a été préconisée. « D’autres enfants autistes en bénéficient à l’école », clame la mère, qui en est persuadée : dans une classe ordinaire, « il progresse, je le vois ».

« Comparer un autisme à un autre n’a pas de fondement », répond Julie Masselot, directrice déléguée de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Doubs. Concernant l’autisme : « Le diagnostic n’est pas celui-là », précise-t-elle, bien que les « traits autistiques » des troubles de comportements de l’enfant soient bel et bien diagnostiqués sur un certificat médical récent.

« Ce qui est important, ce n’est pas tant le handicap que l’évolution des besoins de l’enfant », ajoute Julie Masselot. Au-delà de cette divergence, c’est la méthode, et le sentiment de ne pas avoir été écoutée, qui ont choqué la maman, laquelle s’était déplacée jusqu’à Besançon, en commission, pour décrire le quotidien de son fils : « On m’a répondu,’’la décision est prise’’. A quoi ça sert de faire de déplacement ? », demande Sophie. « J’ai aussi entendu dire ‘’de toute façon, elle ne comprend rien’’. « Ce ne sont pas les propos qui ont été tenus », répond de son côté la directrice. « Il a été dit que la communication était compliquée. Aussi, elle a pu s’exprimer pendant une vingtaine de minutes devant la commission. Ce fonctionnement est un peu technocratique, on le regrette. Mais depuis quelque temps, nous avons eu souvent cette maman au téléphone ».

Aujourd’hui, ni classe Ulis, ni AVS

Cette commission a tout de même reconnu le handicap de Julien : une allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) a été accordée. Mais en dessous du seuil de handicap de 80 %, réclamé par la maman qui, depuis environ 7 ans, a dû arrêter son travail pour accompagner son fils. « Je n’ai pas d’autres ressources que celles de mon conjoint ».

Autre argument avancé, les changements de contextes, et d’habitudes, synonymes de troubles supplémentaires pour l’enfant. « On ne peut pas maintenir un enfant dans un programme qui ne répond pas à ses besoins simplement pour le non-changement », répond la directrice. Et de conclure : « Entre les attentes et les préconisations, on n’est pas sur un grand écart. La classe Ulis est dans un milieu scolaire standard, les enfants mangent à la cantine comme les autres, sont encadrés par une AVS et, selon les cas, sont inclus régulièrement dans des classes ordinaires pour suivre certains cours ».

Pour l’heure, et depuis plusieurs années, Julien n’a ni parcours adapté en Ulis, ni AVS de soutien au quotidien. Simplement, un emploi du temps adapté, pour, entre autres, suivre des soins au Centre médico-psycho-pédagogique de la Petite-Hollande.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Accessibilité et handicap à Amiens : ce qu’en pensent les associations…

La semaine dernière, Amiens obtenait la distinction la plus haute du label Destination pour tous qui met à l’honneur les villes qui adaptent leur offre touristique aux personnes en situation de handicap.

Qu’en pensent les acteurs du terrain ?

À Amiens, de gros efforts ont été fournis pour améliorer l'accessibilité du centre-ville / © FTV

eudi dernier, la ville d’Amiens devenait la première ville française à décrocher la distinction la plus haute de la marque Destination pour tous. Une distinction pour les municipalités qui adaptent leur offre touristique aux personnes en situation de handicap. Christine Trepte, représentante de l’association APF France handicap Somme revient pour nous sur l’accessibilité de la métropole.

De beaux efforts…

« Le 100 % accessible, on ne l’aura jamais, mais la ville a livré de beaux efforts pour obtenir cette marque certes destinée aux touristes mais qui améliore aussi le quotidien des résidents« , reconnaît Christine Trepte, qui se félicite de la volonté politique affirmée de la municipalité en matière d’accessibilité. « Nous voulons faire venir les personnes en situation de handicap dans l’hyper-centre. »

Un centre-ville où de nombreux progrès ont déjà été accomplis : une majorité de commerces sont désormais équipés de sonnettes et de rampes d’accès pour les fauteuils et de plus en plus de vendeurs sont formés sur la question.

Sauf dans le bus

« Une seule chose nous révolte, dénonce la représentante d’APF France handicap Somme, ce sont les nouveaux bus équipés de rampes manuelles. Les personnes en fauteuil doivent être accompagnées ou bien solliciter de l’aide. Et comme la rampe est à l’intérieur du bus, les autres passagers doivent s’écarter pour qu’elle puisse être dépliée. »

Interrogée la semaine dernière sur le sujet, Catherine Girard, directrice de la cohésion sociale et du CCAS d’Amiens, expliquait que la ville avait choisi des rampes manuelles « parce que, contrairement aux rampes électriques, elles ne tombent pas en panne. » Un faux argument pour Christine Trepte, qui explique avoir eu des discussions très dures à ce sujet avec les services de la ville. « On veut bien être constructifs pour trouver des solutions mais là, c’est inadmissible. »

Des pistes d’amélioration dans les quartiers

Pourtant, dans l’ensemble, APF France handicap est plutôt satisfaite de l’engagement de la ville d’Amiens, qu’elle place dans le premier tiers de son baromètre des chefs-lieux de France en terme d’accessibilité. La représentante de la Somme reconnaît des efforts réguliers sur les infrastructures municipales. « À Amiens, on a l’avantage d’être une ville à taille humaine, ce qui facilite les choses, notamment d’un point de vue budgétaire. »

Il reste néanmoins toujours des pistes d’amélioration, notamment dans les quartiers. Sur le plan médical et paramédical d’abord, il faut développer l’accessibilité des cabinets médicaux, des dentistes aux gynécologues en passant par les ophtalmologistes. « De nombreux usagers n’ont pas le choix de leur médecin, ils optent simplement pour celui qui est accessible« , déplore Christine Trepte. Sur le plan scolaire ensuite, il faut davantage travailler l’inclusion dans les écoles primaires et les collèges. Et bien sûr, il est nécessaire de fournir des efforts au niveau des transports. En matière d’accessibilité, il reste donc toujours des progrès à faire.

Source FR3.

Arnaque sur septuagénaire ! Un chèque de 700 € pour nettoyer une terrasse de 20 m²…!

Grâce à la vigilance de ses enfants, un septuagénaire de Bar-le-Duc a évité une arnaque qui aurait pu lui coûter 700 €.

Un homme s’est présenté à son domicile mercredi dernier pour nettoyer sa terrasse.

Il a rempli le chèque à sa place en rajoutant un zéro.

Personne âgée ou non, il est conseillé de ne jamais faire remplir un chèque à un inconnu, sous peine de mauvaise surprise.  Photo ER /Philippe TRIAS

Les personnes âgées sont des cibles privilégiées pour les arnaqueurs de tout poil. Un septuagénaire domicilié au centre-ville de Bar-le-Duc vient d’en faire l’expérience. Sans la vigilance de ses enfants, son compte en banque aurait pu être débité de 700 € pour un simple nettoyage de terrasse.

L’histoire remonte au mercredi 17 juillet. Un homme se présente au domicile de cette personne de 77 ans qui se déplace en déambulateur. Il lui avait proposé ses services quelques jours plus tôt pour réaliser des travaux de jardinage.

Le prix de départ ? 70 €

Il sait aussi ramoner les cheminées, nettoyer des façades et des terrasses. Ce dernier point intéresse vivement le Barisien qui accepte le décapage de sa terrasse de 20 m² pour 70 €. Le prix lui convient.

« Mon père m’avait parlé de cette visite. Je suis allée le voir dans l’après-midi pour vérifier le travail fini », concède sa fille, Christine. Elle apprend avec effarement que le chèque n’a pas été rempli par son père et qu’un zéro a été ajouté au montant initial, soit 700 € « pour trois heures et demie de travail ». Une escroquerie en règle.

Une plainte est déposée

Décision est alors prise, dans la foulée, de déposer plainte au commissariat. Mais on lui répond que le chèque « a été signé de façon volontaire et sans menace ». Même réponse à la banque quand elle souhaite faire opposition. Il aurait mieux valu que le chèque soit perdu, lui rétorque-t-on.

Christine se souvient que le visiteur du jour avait déjà ramoné la cheminée de son père l’an dernier. Elle retrouve une facture et un numéro de téléphone. Elle appelle à plusieurs reprises en sommant son interlocuteur de lui retourner le chèque falsifié dans les meilleurs délais.

« On a fini par le récupérer mais c’est son beau-frère qui est venu le rapporter », poursuit-elle. Christine a décidé de déposer plainte vendredi soir. Pour alerter les personnes vulnérables et empêcher que de tels agissements ne se perpétuent.

Source EST REPUBLICAIN.

Erdeven. Handicap : les plages de Kerhillio et Kerouriec bien équipées…

Lundi 22 juillet 2019, sur la plage de Kerhillio d’Erdeven (Morbihan), une délégation de l’association Fleurs de bouchons a offert un Tiralo à la commune déjà labellisée en matière de handicap.

Un Tiralo a été offert ce lundi à la commune par l’association Fleurs de bouchons d’Auray. Johanna, la fille de Serge et Nadia Mallet, ici avec le maire, a pu tester ce nouvel équipement.

Ce nouvel équipement vient compléter un parc déjà conséquent. « On a deux fauteuils Hippocampes et deux Tiralo, à Kerhillio, et un de chaque à Kerouriec », précise Serge Mallet, adjoint aux associations. Lui-même père d’une jeune femme polyhandicapée, Johanna, il a beaucoup œuvré pour la prise en compte des personnes handicapées et leur accès aux loisirs.

Un label, des panneaux…

« Serge Mallet a porté le projet de labellisation Handiplage, qu’on a obtenu début juillet pour la plage de Kerhillio », souligne Dominique Riguidel, le maire. Des panneaux signalétiques seront prochainement installés. La commune ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Encore plus de services

« On a installé un tapis d’accès sur la plage, et on a acquis un fauteuil-job, qui peut aussi servir aux personnes âgées qui ont du mal à se déplacer sur le sable. On a suffisamment d’équipements désormais. Mais on souhaite obtenir un second niveau de label, dès l’an prochain, en embauchant un handiplagiste, qui prendra en charge les personnes à mobilité réduite durant tout l’été », indique le maire.

Les différents équipements sont à retirer auprès des postes de secours, et sont mis à disposition gratuitement.

Source OUEST FRANCE.

Braquet de l’espoir : un tour de France pour récolter des fonds…

Claude Porquet, jeune retraité et sportif invétéré, réalise un tour de France à vélo au profit de l’association APF France handicap, pour laquelle il espère récolter 6000 euros destinés à financer un Handibus.

Claude Porquet a déjà roulé près de 1000 kilomètres pour l'opération "Braquet de l'espoir" / © Facebook Claude Porquet

Cela fait maintenant neuf jours que Claude Porquet s’est élancé sur son vélo à l’assaut des routes de France au profit de l’association APF France handicap Somme. Au programme : un tour de l’hexagone de 3.000 kilomètres, avec l’ambition de récolter deux euros par kilomètre parcouru, soit environ 6.000 euros, via une cagnotte en ligne.

Assurer une délégation itinérante

Soutenue dans sa démarche par l’association Espoir Baie de Somme, l’APF France handicap espère utiliser l’argent récolté pour financer – en partie – l’achat et la mise en service d’un Handibus à destination des personnes isolées en situation de handicap. « Il s’agit pour nous d’avoir un véhicule couteau-suisse, explique Hélène Terrasson, chargée de développement pour l’association, une sorte de délégation itinérante de notre association. »

Car l’une des vocations de l’APF France handicap est de se déplacer dans les campagnes pour y organiser des réunions, des moments conviviaux et lutter contre l’isolement. D’où l’intérêt d’un véhicule pour aller chercher les personnes qui ont des difficultés à se déplacer, afin de leur permettre de se rendre à ces manifestations : des ateliers variés, de la formation à l’outil numérique aux simples moments d’échange et de convivialité en passant par l’organisation d’activités sportives, manuelles et culturelles.

Déjà près de 1000 kilomètres courus

En attendant, Claude Porquet prend de l’avance sur son programme. Le jeune retraité, qui avait initialement prévu de rouler entre 70 et 100 kilomètres par jour est déjà au niveau de Lons-le-Saunier, soit à près de 1000 kilomètres de son point de départ. « C’est un monsieur très sportif, confie la membre d’APF France handicap. Il voulait se lancer dans un défi sportif, un tour de France pour revoir tous les lieux qui l’ont marqué pendant sa vie et il a souhaité adosser ce projet à une cause. »

Le tour de France de Claude Porquet / © Facebook Claude Porquet

Le sportif, devrait arriver fin août à Eaucourt-sur-Somme, la commune d’où il s’est élancé le 13 juillet. La cagnotte, qui a déjà récolté 7% des fonds espérés, reste ouverte jusqu’au 30 août. « On compte beaucoup sur les réseaux sociaux et sur les curieux qui croisent Claude sur la route« , explique Hélène Terrasson. D’ici là, un blog est régulièrement alimenté pour suivre le périple de Claude Porquet.

Source FRANCE 3.