Les associations d’aide à domicile à la peine cet été…

Elles avaient lancé un cri d’alarme avant l’été… l’inéluctable est arrivé.

Faute de personnel en nombre, les associations d’aides à domicile ne parviennent pas à répondre à toutes les demandes pendant les vacances.

L'association Familles Rurales cherchent des candidats

La Châtre, France

Seule dans sa ferme, Marie*, 88 ans, l’avoue sans encombre : » Je ne pourrais pas me passer de mon aide à domicile ! Ou si, bien sûr, je pourrais, mais je ne ferais plus rien… Vous savez, je peine à marcher. Elle m’aide à faire le ménage, elle m’emmène faire les courses, elle m’accompagne chez le médecin. »

A côté d’elle, Nathalie acquiesce. Elle a bien conscience d’être indispensable pour chacune des personnes qu’elle visite quotidiennement, comme un dernier rempart avant l’entrée en institution. Pourtant, elle a les yeux rivés sur sa montre.

« Je dois voir 4 à 5 personnes par jour. Il y a les levées, les toilettes, s’assurer que les petits déjeuners et les médicaments sont pris, donner un petit coup de balais, et puis si on peut, aider à préparer les déjeuner. C’est chronométré… En plus, l’été, il faut prendre en charge une partie de la tournée des collègues en vacances… Ça rallonge le temps de travail, les kilomètres parcourus… Je suis encore plus fatiguée le soir ».

Aucun CV reçu cette année

L’association Familles Rurales qui emploie Nathalie a bien conscience du problème. Mais elle n’a pas de solution à y apporter : « _Nous aimerions recruter, mais cette année, nous n’avons reçu aucun CV_. Aucune candidature, déplore Alexandra Debout, en charge du secteur de la Châtre pour l’Association.  Alors nous sommes obligés de refuser des demandes. Ou alors, on bricole, on fait commencer les aides à domicile plus tôt, on rallonge les tournées. Mais les familles ne comprennent pas toujours qu’on doive lever les gens plus tôt ou beaucoup plus tard. Il faut bien un premier et un dernier… Ce n’est pas très satisfaisants pour nous non plus. »

Pourtant, l’association assure proposer des formations, assurer des temps plein pour ceux qui le souhaitent et payer au delà du SMIC. Seule exigence : que les candidats aient le permis de conduire. Mais cela ne suffit pas à attirer : « On souffre sans doute d’une image un peu difficile. Le métier est physique et il fait être disponible le matin, le midi et le soir ainsi qu’un weekend sur deux ou trois. Mais humainement, c’est vraiment très enrichissant ».

Vous pouvez adresser vos candidatures directement auprès de l’association Familles Rurales dans l’Indre.

Source FRANCE BLEU.

Coutances. Handicap : immersion réussie pour des adultes…

Pour la première fois, l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) a participé à l’opération DuoDay, à Coutances.

Seize adultes en situation de handicap ont intégré les entreprises locales.

Patricia, à gauche, avec Lydie : « C’était la première fois, on a adoré l’accueil des clients, la prise de commande, tout en fait. »

Sourire radieux et satisfaction totale pour Lydie et Patricia qui rentrent d’une immersion totale au restaurant des Pipelettes et à l’Escale, à Intermarché : « C’est une opération nationale qui a lieu depuis trois ans. Elle consiste à permettre à des adultes en situation de handicap de découvrir une entreprise, sur une journée, en participant comme un salarié aux taches de l’ensemble du personnel » , indique Christophe Papoz, directeur de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat).

C’était la première fois que l’établissement coutançais participait à cette expérience grandeur nature.

Seize personnes de l’établissement sur les 104 travailleurs ont donc répondu à l’appel et sont parties en immersion complète, le 16 mai. Chez un vétérinaire, dans des restaurants, chez un boucher, un boulanger ou dans un établissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Une première expérience pleine de réussite

« La plupart ont choisi des métiers de bouche. On a préparé et géré l’ensemble de la problématique et l’expérience a tout de suite porté ses fruits », soulignent Aurélie Gillette, chef de service et Sylvie Thomas, animatrice.

Et côté travailleurs, les témoignages sont nombreux et tous positifs. « J’étais impatiente de travailler aux Pipelettes, le restaurant près du jardin public, j’ai dressé la terrasse, géré les livraisons, assuré l’accueil des clients, pris les commandes. Je sais maintenant que je veux travailler dans le domaine de la restauration », précise Lydie, souriante et heureuse de cette première expérience dans le milieu réel de l’entreprise.

À tel point que sa patronne lui a proposé de venir, chaque lundi, pendant trois semaines. « Je veux qu’elle voie aussi la restauration dans un autre établissement. Elle a super-bien collaboré. Elle s’est adaptée. J’étais en retard, elle l’a vu, et m’a donné un sérieux coup de main » , souligne Charlène Floc’h, la responsable des Pipelettes, ravie elle aussi de cette première rencontre.

Une opération renouvelée en 2020

Patricia a collaboré au restaurant l’Escale. « J’ai beaucoup aimé l’épluchage des légumes. J’ai travaillé avec la cuisinière Justine. Je n’ai pas trop aimé la chaleur. Il faisait 46 °C auprès du piano » , indique la jeune future employée qui va repartir une semaine complète travailler ce mois-ci. Les contacts qui avaient été pris, en amont, ont permis de dégonfler le stress naturel des jeunes. « Nous avons eu, cette année, seize audacieux. Déjà d’autres travailleurs sont volontaires pour l’an prochain » , indique le directeur.

Source OUEST FRANCE.

Handicap à l’école. L’inclusion « avance à pas lents », selon un rapport parlementaire…

Quatorze ans après la loi du 11 février 2005, qui pose le droit pour chaque enfant handicapé d’être scolarisé dans l’école de son quartier, force est de constater que l’inclusion scolaire et universitaire « avance à pas lents », souligne un rapport parlementaire, dévoilé jeudi 18 juillet.

Il formule une cinquantaine de recommandations pour corriger le tir.

La loi du 11 février 2005 pose le droit pour chaque enfant handicapé d'être scolarisé dans l'école de son quartier (photo d'illustration).

C’est un document de 200 pages, dévoilé ce jeudi 18 juillet et issu des travaux de la commission d’enquête à l’Assemblée sur l’inclusion scolaire des élèves handicapés de la maternelle à l’université. Quatorze ans après la loi du 11 février 2005, qui pose le droit pour chaque enfant handicapé d’être scolarisé dans l’école de son quartier, un rapport parlementaire souligne que l’inclusion scolaire et universitaire « avance à pas lents ». « Les problèmes commencent dès l’inscription en maternelle », relaye dans son introduction le rapport.

Le rapporteur de la commission d’enquête Sébastien Jumel (PCF) a expliqué lors d’une conférence de presse que son groupe avait choisi d’user de son « droit de tirage » en janvier pour créer cette commission en constatant que la rentrée scolaire était « semée d’embûches » pour les élèves concernés.

La commission, qui s’était fixée notamment pour objectif de « proposer un acte II de la loi de 2005 » pour l’égalité des droits et des chances, a mené 150 auditions et formulé 57 recommandations dans son rapport, a-t-il ajouté. Et le rapport a été « voté à l’unanimité » par les membres de la commission issus de tous les groupes politiques.

Des « postures très éloignées des polémiques politiciennes »

Parmi les propositions, il a cité l’idée de centraliser les statistiques sur le sujet en cohérence avec l’objectif de création d’un « grand service public de l’école inclusive » ou encore l’augmentation du nombre d’enseignants référents au « rôle pivot », afin de « viser un objectif de 100 élèves suivis » par chacun.

Parmi les autres pistes, le rapport suggère de « publier largement et régulièrement les chiffres relatifs au nombre d’élèves en attente de prise en charge par un établissement spécialisé », de « mieux accompagner les familles dans leurs démarches » ou encore de « créer une plateforme numérique recensant les bonnes pratiques en matière d’aménagement de la scolarité et des concours ».

La présidente de la commission Jacqueline Dubois (LREM) a salué des travaux avec des « postures très éloignées des polémiques politiciennes », se félicitant d’un rapport « très documenté qui offre un panoramique de la situation des élèves en situation de handicap », avec des propositions « pertinentes », dont certaines ont déjà été ou vont être mises en place par le gouvernement.

Le rapport sera remis aux ministères compétents, Jean-Michel Blanquer à l’Éducation s’étant engagé à étudier pendant l’été les suites qui pourraient être données aux propositions, selon Sébastien Jumel.

Source OUEST FRANCE.

Une étude toulousaine révèle la dangerosité du bisphénol S, remplaçant du bisphénol A…

Depuis 2012, le bisphénol A interdit en France, a été remplacé par le bisphénol S.

Mais cette substance de substitution serait encore plus dangereuse d’après une étude menée par l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) et le laboratoire toulousain Toxalim.

Le bisphénol A, très connu pour son utilisation dans la fabrication des biberons a été remplacé par le bisphénol S. / © MAXPPP

C’est une révélation qui pourrait faire beaucoup de bruit. Ce mercredi 17 juillet, l’ENVT en collaboration avec l’INRA,  publie une étude menée sur l’utilisation du bisphénol S. Ce composant chimique utilisé dans la fabrication de plastique a remplacé son cousin, le bisphénol A, interdit en France depuis 2012.

Les conclusions de l’étude toulousaine sont édifiantes : le bisphénol S serait plus dangereux que le A, déjà identifié comme grave perturbateur endocrinien. 

« Le bisphénol S (BPS) persiste plus longtemps dans l’organisme et à des concentrations beaucoup plus élevées que le bisphénol A (BPA). En raison des propriétés oestrogéno-mimétiques du BPS comparables à celles du BPA, le remplacement du BPA par le BPS conduit ainsi à multiplier par environ 250, les concentrations dans le sang d’une substance hormonalement active« , conclue l’étude menée sur des porcelets.

Les  fonctions gastro-intestinales du porc et de l’homme étant similaires, les résultats de cette étude suggèrent que le remplacement du BPA par le BPS conduit a un risque pour la santé humaine.  

Le bisphénol A banni en France depuis 2012

Il existe plus de vingt bisphénols, parmi lesquels les bisphénols A et S sont les plus utilisés. En raison de leurs propriétés oestrogéno-mimétiques, c’est-à-dire leur capacité de mimer les effets de l’oestradiol, l’utilisation du bisphénol A et du bisphénol S est réglementée.

Principalement utilisé dans la fabrication de plastique et résine, le bisphénol A avait d’abord été interdit en 2011, par l’Union Européenne, dans la production de biberons.
Il était alors soupçonné d’augmenter les risques de puberté précoce chez les femmes, de cancer de la prostate ou du sein et d’anomalies de reproduction.

En 2012, la France a adopté une loi plus générale visant « la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement, contenant ou ustensile comportant du bisphénol A et destiné à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires ».

En 2017, le classement du bisphénol A, par l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) comme substance extrêmement préoccupante, a renforcé le recours à des alternatives dont principalement le bisphénol S.
Ces nouvelles révélations pourraient donc fortement embarrasser les industriels de l’agro-alimentaire.

Source FR3.

Vacances : valides ou handicapés …tout le monde y a droit, un Lyonnais a la solution…

C’est parce qu’il en a eu assez des mauvaises expériences qu’un Lyonnais de 20 ans a l’idée de créer un site internet, MobeeTravel.

Objectif : permettre aux personnes à mobilité réduite de partir en vacances.

Vacances : valides ou handicapés …tout le monde y a droit, un Lyonnais a la solution.© Arnaud Jacques

Partir en vacances lorsque l’on est en fauteuil roulant n’est pas toujours aisé. Il faut trouver les structures qui facilitent l’accessibilité. Très souvent, pour les vacanciers en situation de handicap, la recherche se révèle être compliquée et assez couteuse.
Lucas, un Lyonnais de 20 ans, a vécu ce type d’expérience avec un membre de sa famille en fauteuil roulant.
« C’était en 2015, en Bretagne, se souvient-il. Nous avions loué un appartement en ligne pour y séjourner les deux premières semaines de juillet. Mais une fois sur place, c’était difficile de faire rentrer le fauteuil roulant de mon beau-père. Et puis dans l’appartement, il y avait une baignoire au lieu d’une douche. A contrecœur, les vacances estivales sont écourtées ». Plus qu’écoutées, car aussitôt arrivés, aussitôt repartis.

Pas question que cette mésaventure se renouvelle, se promet-il. Lucas a alors 17 ans. Il regarde ce qui est proposé et découvrent des prix qu’il estime exorbitants. « Certaines agences affichent des formules allant jusqu’à 6 000 euros. C’est deux fois plus qu’un séjour classique. Or, les personnes handicapées n’ont pas forcément deux fois plus de moyens. C’est même souvent l’inverse. Le problème financier est aussi au cœur du handicap. 80% des personnes handicapées partent peu en vacances à cause de cela »
Partant du constat que beaucoup vivent ou ont vécu le même type d’expérience que sa famille, Lucas se fixe pour objectif de proposer une solution adaptée pour permettre aux personnes à mobilité réduite de partir facilement et sans payer plus que la moyenne. « C’est la déception qui m’a poussé à aller au bout de mon idée. Je voulais aussi briser le monopole détenu par une poignée d’agences », explique-t-il. C’est ainsi que MobeeTravel est né.

Une solution sur mesure

Il existe plusieurs entreprises spécialisées dans l’offre de séjour aux personnes en situation de handicap.  Le marché du tourisme adapté était de 10 milliards d’euros en 2012, selon la commission européenne.
MobeeTravel se distingue en s’adressant à toutes les personnes à mobilité réduite, aussi bien les personnes en situation de handicap, qu’en surcharge pondérale ainsi qu’aux personnes âgées.
La plateforme propose des séjours personnalisés et a signé de nombreux partenariats avec les hôtels et autres structures. 6 000 nuitées ont été vendues en deux ans.

Une histoire qui a commencé en 2016

Lucas crée Handivoyage en décembre 2016. Le site s’inspire de AirBnB et propose un accompagnement global pendant le séjour. Ainsi l’offre comprend le transport adapté, les soins si besoin, le matériel médical ou encore des activités adaptées sur place.
Encore faut-il trouver des partenaires. Lucas part sur le terrain, visite des logements. Le projet prend forme et se développe grâce une levée de fonds des Business Angels du Beaujolais et l’aide de l’Adapei. Pour avoir une meilleur rayonnement à l’international Handivoyage change de nom est devient, en janvier 2019, MobeeTravel.

MobeeTravel, une entreprise qui grandit

Lorsque Lucas crée son site internet. Il est encore étudiant. Il est en licence de gestion à l’Institut des administrations et des entreprises de Lyon. Il répond à un appel d’offre d’une assurance sur la thématique du handicap et remporte les 30 000 euros. Une somme qui lui permet de financer le site internet.
Pour mener à bien son entreprise, il poursuit ses études en dispense d’assiduité. Il a obtenu sa licence et poursuivra son cursus à HEC Paris. Après avoir seul pendant deux ans, il embauche son premier salarié en février 2018
Aujourd’hui, l’équipe est composée de huit collaborateurs, dont la moyenne d’âge est de 23 ans.
A sa création, le chiffre d’affaires était de 25 000 euros. Il est multiplié par dix l’année suivante (250 000 euros) puis par deux cette année.
L’objectif affiché d’ici à 5 ans, avec le développement à l’international, est de 50 millions d’euros.

www.mobeetravel.com

Source FR3.

 

Un automobiliste condamné à 2 000 euros d’amende pour avoir agressé un aveugle et son accompagnateur…

Le retraité de 68 ans avait agressé physiquement et verbalement un aveugle et son accompagnateur, en raison d’un coup reçu sur sa voiture.

La vidéo avait été abondamment relayée sur les réseaux sociaux.

Un automobiliste agresse un aveugle et son accompagnant, le samedi 15 juin, dans le 12e arrondissement de Paris.

Un automobiliste a été condamné, mardi 16 juillet, à des amendes et à une suspension de permis pour avoir agressé un aveugle et son frère à qui il avait refusé la priorité à un passage piéton à Paris en juin. Le tribunal correctionnel a condamné cet Espagnol de 68 ans à 2 000 euros d’amende dont 1 000 avec sursis et 18 mois de suspension de permis.

La justice lui a reproché d’avoir menacé le piéton aveugle et donc d’avoir commis des « violences volontaires sur personne vulnérable » ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de quatre jours. Le tribunal l’a également condamné à deux amendes, de 750 euros pour violences sans ITT sur le frère jumeau de la personne aveugle, qu’il avait giflé, et de 250 euros pour le refus de priorité.

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé »

Ce retraité du bâtiment devra également verser 1 800 euros de dommages et intérêts à l’homme aveugle, 1 500 à son frère et 1 000 euros à chacun au titre des frais de justice. L’affaire avait trouvé un écho médiatique grâce à une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, filmée par un policier en civil qui roulait à vélo avec une camera GoPro allumée.

La vidéo montre un aveugle muni d’une canne blanche s’engageant avec un accompagnateur sur un passage pour piétons dans le XIIe arrondissement, le 16 juin dernier. Une berline noire frôle les deux hommes, leur coupant la priorité. L’accompagnateur donne un coup sur le toit de la voiture qui s’arrête. Le chauffeur descend et agresse physiquement et verbalement l’accompagnateur, lui assénant des claques. Il s’en prend également à l’aveugle, lui criant « Enlève tes lunettes, je vais te frapper ».

Un témoin essaie d’intervenir ainsi que l’épouse de l’automobiliste. Lorsque le témoin annonce qu’il va appeler la police, l’homme et la femme remontent dans leur voiture et s’en vont. « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je me suis très mal comporté », a résumé le prévenu, contrit et demandant « pardon ». « J’étais dans un état de colère ». « Il me semblait que j’avais le temps de passer » sans marquer l’arrêt, a-t-il expliqué, ajoutant que le coup frappé sur sa voiture avait rendu son épouse nerveuse.

Source HANDICAP INFO.

Orthophonie: Les soins pour enfants handicapés pleinement remboursés…

Non-remboursées jusque-là en milieu scolaire, les séances d’orthophonie auprès d’enfants en situation de handicap devaient être réalisées au cabinet de l’orthophoniste ou au domicile du patient pour être pris en charge.

Les séances d'orthophonie réalisées en milieu scolaire auprès d'enfants en situation de handicap sont désormais remboursées par l'Assurance maladie.

Les séances d’orthophonie réalisées en milieu scolaire auprès d’enfants en situation de handicap sont désormais remboursées par l‘Assurance maladie, ont annoncé mardi les secrétaires d’Etat chargés des Personnes handicapées et de la Protection de l’enfance.

Ce remboursement fait suite à un protocole d’accord signé entre les représentants des orthophonistes et l’Assurance maladie, expliquent Sophie Cluzel et Adrien Taquet dans un communiqué commun.

A l’école, mais aussi les lieux d’accueil des enfants et de formation des adultes

Outre le milieu scolaire, ce protocole d’accord concerne également les lieux d’accueil des enfants et de formation des adultes en situation de handicap.

« Non-remboursés jusque-là en milieu scolaire, les soins devaient être réalisés au cabinet de l’orthophoniste ou au domicile du patient pour être pris en charge », explique le communiqué. Les secrétaires d’Etat « saluent cette avancée visant une plus grande intégration des personnes en situation de handicap, notamment les plus jeunes ».

« Cette mesure s’intègre dans un dispositif plus large » concernant l’accès des enfants à l’orthophonie, rappelle le communiqué. Depuis le 1er juillet, le secrétariat d’Etat à la Protection de l’enfance a mis en place une « majoration pour la prise en charge d’enfants de moins de 3 ans » et une « revalorisation des actes de rééducation des retards de parole, des troubles de la communication et du langage oral ».

Source 20 MINUTES.

 

Handicap: Les associations s’alarment du futur revenu universel d’activité…

Le futur revenu universel d’activité (RUA) est censé se substituer d’ici à 2023 au RSA et à plusieurs autres prestations sociales.

Le taux de chômage des personnes handicapées, autour de 19% en 2018, est environ deux fois supérieur à la moyenne nationale.

« Ne sacrifions pas les personnes handicapées », avertissent leurs associations dans une tribune publiée par le Journal du dimanche. Le futur revenu universel d’activité (RUA), censé se substituer d’ici à 2023 au RSA et à plusieurs autres prestations sociales, inquiète les personnes handicapées.

Alors que le ministère des Solidarités a réuni jeudi pour la première fois le « comité national » du RUA, « nos associations, représentantes des personnes en situation de handicap et de leurs familles, dénoncent une concertation qui, sous couvert de faire des constats, dessine déjà des orientations auxquelles nous nous opposons fermement », écrit Luc Gateau, président de l’Unapei, au nom d’un comité de 55 organisations.

Un taux de chômage élevé

« L’allocation aux adultes handicapés (AAH) ne doit pas disparaître au profit d’un revenu universel d’activité ne prenant pas en compte la spécificité du handicap », prévient-il. La tribune souligne en particulier que l’attribution d’un revenu minimum d’existence ne doit pas dépendre « d’un potentiel accès au travail, au risque de compromettre la situation de millions de personnes en situation de handicap dont le taux d’incapacité est reconnu et qui ne peuvent pas subvenir seules à leurs besoins ».

« Pourquoi nier systématiquement la vulnérabilité et l’incapacité de milliers de personnes en situation de handicap en laissant sous-entendre qu’elles pourraient accéder à un travail ? », s’interroge le texte. Le taux de chômage des personnes handicapées, autour de 19 % en 2018, est environ deux fois supérieur à la moyenne nationale.

Source 20 MINUTES.

Tourisme et Handicap : « La Grange à Marie », un gîte et des vacances pour tous…

Ils sont arrivés en début de semaine. Gilles, Françoise, Jean-Raymond, Marlène et Stéphanie sont les nouveaux hôtes de Yann Forrest. Handicapés moteur ou cérébral, ils sont accompagnés de trois animateurs, et sont venus passer quelques jours de vacances dans un petit gîte situé sur la commune de Quistinic dans le Morbihan, La Grange à Marie.

Ils sont arrivés en début de semaine. Gilles, Françoise, Jean-Raymond, Marlène et Stéphanie sont les nouveaux hôtes de Yann Forrest. Handicapés moteur ou cérébral, ils sont accompagnés de trois animateurs, et sont venus passer quelques jours de vacances dans un petit gîte situé sur la commune de Quistinic dans le Morbihan, La Grange à Marie.

Propriétaires du site, Yann et Nicole Forrest travaillent tous les deux dans le milieu du handicap. Lui est animateur spécialisé, elle, aide médico-psychologique au sein d’une maison d’accueil à Guéméné-sur-Scorff. Ce gîte est un projet mûri pendant de longues années, avec une évidence, qu’il soit ouvert à tous, valides et non-valides.

« Nous connaissons par notre expérience le manque cruel de structures réellement accessibles pour les groupes de personnes en situation de handicap. Et dans le même temps, il y a une demande de plus en plus importante des foyers de vie, de maisons d’accueil spécialisées, d’EHPAD aussi, qui pendant les vacances veulent proposer des petits séjours à leurs résidents », explique Yann Forrest.

Ouvert en avril 2015, La Grange à Marie (du nom de son ancienne propriétaire), a donc été entièrement réaménagé pour pouvoir accueillir 15 personnes, dont 6 à mobilité réduite.

Les chambres au rez-de-chaussée, les salles d’eau, la cuisine, la salle à manger, mais aussi les espaces extérieurs, un grand hangar équipés de jeux traditionnels et d’un coin repas et repos, la pelouse, une terrasse. Pour chacune des étapes du chantier, le couple s’est rapproché de l’association Tourisme et Handicap.

«Nous connaissions la très grande exigence de leur cahier des charges, mais nous voulions offrir un accueil de très grande qualité à notre clientèle. Et nous ne nous sommes pas limités à la seule construction. »

Pendant toute la durée du séjour, des lits médicalisés, des chaises pour la douche, ou des fauteuils roulants peuvent être loués. Du matériel adapté au handicap de chacune des personnes accueillies.

Tout un panel d’activités et de sorties sont aussi proposées. « Nous travaillons avec différents partenaires locaux en capacité d’offrir des animations accessibles à tous », précise Yann Forrest.

Ainsi, Gilles, Françoise, Jean-Raymond, Marlène et Stéphanie ont eu une semaine bien remplie. Balade en carriole tractée par un âne, atelier cuisine, atelier land’art, visite de musées, pique-nique à la plage. De vraies vacances dans un havre de paix labellisé Tourisme et Handicap en 2018 et qui ce mois de juin représentait la Bretagne lors des 5èmes Trophées du Tourisme Accessibles.

Une reconnaissance qui ne doit pas faire oublier que « La Grange à Marie » est un gîte ouvert à tous. « Notre structure ne doit surtout pas être exclusivement réservé aux personnes en situation de handicap, bien au contraire, défendent avec conviction ses propriétaires. C’est un lieu de rencontre, de partage, qui doit permettre de dissiper nos craintes, nos peurs ou nos appréhensions envers celui qu’on ne connaît pas. »

Handicap et Tourisme

Pour aller où vous voulez comme vous voulez, cliquez ici.

Source FRANCE BLEU.

Impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière… Comment alléger la facture pour une personne en maison de retraite?…

Face à la charge financière que représente une place en maison de retraite pour les résidents, l’État a prévu un coup de pouce fiscal en matière d’impôt sur le revenu, de taxe d’habitation et de taxe foncière.

Les seniors vivant en maison de retraite bénéficient de plusieurs réductions d'impôts.

Avec un coût bien souvent supérieur à 2.000 euros par mois, vivre en maison de retraite revient très cher. Pour joindre les deux bouts, les seniors peuvent alors compter sur certaines aides financières mais aussi fiscales. 20 minutes dresse l’inventaire des mesures mises en place par le Trésor public.

L’impôt sur le revenu minoré

L’État permet tout d’abord aux plus de 60 ans de déduire un certain nombre de dépenses lorsqu’ils sont accueillis dans un établissement assurant l’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou dans une unité de soins longue durée (USLD). Lors de la déclaration d’impôt, il convient de déduire 25 % des sommes réglées pour l’hébergement et la dépendance (deux coûts indiqués chaque mois dans la facture de l’Ehpad), dans la limite de 10.000 euros par personne hébergée. Attention, il faut au préalable déduire le montant des aides perçues au titre de la dépendance, comme l’allocation personnalisée pour l’autonomie (APA).

Jusqu’à présent, les seniors payaient leurs impôts une fois cette réduction appliquée. Mais avec le prélèvement à la source, ils vont être ponctionnés davantage chaque mois, avant d’être remboursés. Pour limiter l’impact, un acompte de 60 % leur a toutefois été versé en janvier, tandis que les 40 % restants seront virés en juillet prochain.

L’exonération de taxe d’habitation

Étant donné la charge que représente déjà une maison de retraite, l’État dispense les résidents du paiement de la taxe d’habitation sur la résidence principale qu’ils avaient avant d’intégrer durablement l’Ehpad. Et ce à condition qu’elle reste inoccupée, sauf dans le cas d’un conjoint, partenaire, concubin ou d’une personne à charge aux maigres revenus et vivant déjà là auparavant. En clair, cela exclut de mettre le logement en location.

Tous les résidents en maison de retraite de plus de 60 ans et non soumis à l’impôt sur la fortune immobilière sont concernés. En outre, cette exonération s’applique aussi aux veuves et veufs, quel que soit leur âge, aux invalides et aux titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI). De toute façon, comme la majorité des Français, les retraités vont profiter du dégrèvement de la taxe d’habitation puis de sa suppression en 2020. À noter que l’exonération dispense aussi de payer la contribution à l’audiovisuel public.

Pas non plus de taxe foncière

Certains résidents peuvent aussi être exemptés de taxe foncière sur leur ancienne résidence principale, si cette dernière reste vide. Seules les personnes aux ressources les plus faibles sont concernées.

Peuvent ainsi profiter de l’exonération les titulaires de l’Aspa ou de l’ASI, deux aides soumises à des conditions de revenus. De même, les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés, ainsi que les seniors de plus de 75 ans, sont dispensés de taxe foncière si leur revenu fiscal de référence de l’année précédente est inférieur à certains plafonds. Par ailleurs, entre 65 et 75 ans, les propriétaires ont droit à un dégrèvement d’office de 100 euros sur la taxe foncière, lorsqu’ils respectent ces plafonds de revenus.

Source 20 MINUTES.