Cette entreprise grenobloise organise des rencontres entre employeur et candidat en situation de handicap… en cuisine…

Talentéo, blog emploi et handicap, organise des sessions de recrutement entre employeur et personnes en situation de handicap derrière les fourneaux à Grenoble.

Un premier contact permettant de « faire tomber les barrières », selon son fondateur.

A Grenoble, Talentéo organise des sessions de recrutement en cuisine. / © D.D. / France 3 Alpes

Un challenge culinaire inter-entreprise était organisé mardi 22 octobre à Grenoble pour mettre en relation recruteurs et candidats en situation de handicap. Un concept défendu par Talentéo, le premier blog emploi et handicap de France, consistant à laisser l’employeur et le candidat cuisiner ensemble pour mieux se connaître avant d’aller plus loin dans le recrutement.

La journée commence par un briefing du chef qui laisse ensuite les binômes cuisiner à quatre mains une recette de mousse au chocolat… pour faire connaissance. « On apprend tout de suite à connaître la personne dans un moment de stress parce-qu’on est dans un environnement compliqué, on voit tout de suite le savoir-être de la personne qui est l’un des éléments important dans un recrutement », estime Nicolas Charles, recruteur chez Mare Nostrum qui a participé à cette session au côté de Cécile Fries.

Nicolas, recruteur, et Cécile, la candidate, ont cuisiné côte-à-côte pour apprendre à se connaître. / © D.D. / France 3 Alpes

Et la candidate s’en est plutôt bien sortie : « Au début j’étais un petit peu bloquée mais comme je suis très ouverte socialement, ça s’est bien passé ! », dit-elle. Passer une heure ensemble à partager une activité, en concurrence avec d’autres équipes, crée de l’émulation et du lien. Et c’est tout l’objet de cette formule baptisée Cook to Job. « On a un même objectif, c’est de faire la plus belle verrine. Nous, on a une vraie complicité et entraide parce-que je suis quasiment non-voyante », explique Noëlle Gerber, une autre candidate.

« Faire tomber les barrières »

Son binôme, Marine Falip, RH référente handicap à la Banque populaire, semble conquise par l’exercice : « Je ne vais pas avoir le temps d’aborder le parcours professionnel et de poser des questions comme je pourrais le faire en recrutement, mais je pense que c’est un bon premier temps pour ensuite aller plus loin dans la recherche d’emploi avec un entretien plus poussé. »

Comme son cousin Sport to Job, Cook 2 Job fonctionne comme une passerelle entre recruteurs et candidats en situation de handicap. « Ca permet de mettre en relation d’une autre manière et de faire tomber beaucoup de barrières par rapports aux a priori qu’on peut avoir sur la thématique du handicap, résume Stéphane Rivière, fondateur et président talentéo.fr. C’est une manière comme une autre de faire se rencontrer des gens qui ne se seraient pas rencontrés dans un contexte classique. »

Mis au point par Talentéo, cette bonne recette pour trouver un emploi fait son chemin. Ces rencontres via le sport ou la cuisine ont permis 150 recrutements en 5 ans.

Source FR3.

De six à neuf mois de prison ferme pour les agresseurs du couple d’handicapés à Courtille…

Ils avaient agressé un couple d’handicapés à Guéret le 12 septembre.

Trois jeunes majeurs de 18 à 21 ans ont été condamnés à de la prison ferme par le Tribunal de Guéret ce jeudi soir.

De six à neuf mois de prison ferme pour les agresseurs du couple d'handicapés à Courtille. Tribunal de Guéret

L’agression avait suscité l’indignation à la mi-septembre. Un couple d’handicapés d’une vingtaine d’année avait été agressé par une bande de jeunes qui leur avait volé leurs portables. La mère de l’une des victimes avait posté un message scandalisé sur facebook qui avait été partagé plus de 1.200 fois à l’époque.

M-christine Rausier. Il y a environ un mois

« C’EST SCANDALEUX hier soir entre 20 H et 21 H A GUÉRET ( 23000 creuse ) à l’étang de la courtille entre le Bars et les Jeux un jeune couple d’une vingtaine d’année représentant tous les 2 des HANDICAPE se sont fais agresser pars 5 personnes masculin un peut prés du même age ils ont essayer de les faire boire et fumer ; on arracher les lunette ( pour mieux tabasser dessus et pris un blouson leurs Téléphones portable si quelle qu’un a vue ou a été témoin de près ou de loin VEUILLEZ CONTACTER LE COMMISSARIAT DE GUÉRET ( C’EST UNE GROSSE HONTE DE S’EN PRENDRE A DES JEUNES NI PLUS NI MOINS HANDICAPER et qui demandais rien d’autre qu’a se promener ) MERCI A TOUS a faire partager on c’est jamais si une des 5 personnes pouvez voir ce message qui réfléchisse et qui prenne conscience de leurs acte ENCORE MERCI ».

Entre temps, ils ont été pincés pour des vols de voitures et ils ont été placés en Maison d’arrêt pour les trois majeurs et en famille d’accueil pour les deux mineurs. La police a donc dû les chercher aux 4 coins de la région  : à la Roche-sur-Yon, à Uzerche, à Saint-George-la-Pouge, à Guéret et à Montluçon.

Une série de petits délits cet été

Ce sont des jeunes bien connus des services de police. Et ils étaient soupçonnés, non seulement pour l’agression des deux handicapés à Courtille, mais aussi pour toute une série de faits de petite délinquance commis cet été.

Ce sont tous les trois des multirécidivistes. Ils étaient d’ailleurs déjà incarcérés pour des vols. L’un à Guéret, l’autre à Montluçon et le dernier à Uzerche.

Ils auraient commandé une dizaine de kebabs avant de s’enfuir sans payer. Ils auraient aussi dégradé le cabanon situé près des jeux d’eau  – toujours à Courtille – pour y voler des canettes. Ils sont également soupçonnés d’avoir profité de l’hébergement proposé par un habitant du quartier Brésard à Guéret pour lui voler sa console de jeux après l’avoir frappé, là encore.

Après avoir été placés en garde-à-vue, ils ont été déférés au parquet de Guéret.

Les jeunes majeurs, âgés de 18 à 21 ans, ont été condamnés de six mois à neuf mois de prison ferme par le Tribunal correctionnel de Guéret ce jeudi soir. Ils ont été reconnus coupables de violences, vol avec violence, recel de vol et escroquerie.

Ils retournent donc en prison avec une date de sortie qui s’éloigne.

Les deux mineurs qui sont également impliqués dans l’agression devront eux paraître devant le juge des enfants.

Source FRANCE BLEU.

Dépendance, handicap, maladie : ce que contient le plan du gouvernement pour les proches aidants …

Le gouvernement a dévoilé ce mercredi son plan pour les aidants, ces 10 millions de Français qui soutiennent au quotidien un proche malade, âgé ou handicapé.

Doté d’un budget de 400 millions d’euros, il prévoit notamment la mise en place d’un numéro téléphonique de soutien dédié.

Dépendance, handicap, maladie : ce que contient le plan du gouvernement pour les proches aidants

« C’est un engagement épuisant, jour et nuit », a témoigné Christelle, mère d’un enfant atteint de leucodystrophie, aujourd’hui décédé, devant Édouard Philippe, la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées Sophie Cluzel, et la ministre de la Santé Agnès Buzyn, lors d’une rencontre dans l’Essonne près de Paris.

Un numéro téléphonique de soutien dédié

Le plan du gouvernement prévoit notamment la mise en place d’un numéro téléphonique national de soutien et de lieux « labellisés » pour recevoir et orienter les aidants vers un accompagnement dès l’an prochain. Une plateforme numérique « Je réponds aux aidants » doit aussi voir le jour en 2022.

Création d’une « plateforme de répit »

Invitée de France Inter mercredi matin, Sophie Cluzel a annoncé la création en 2020 d’une « plateforme de répit » proposant des « solutions », par exemple des places dans des maisons de répit, et des initiatives de « relayage », où un professionnel passe plusieurs jours consécutifs au domicile de la personne aidée, ce qui permet à son proche de prendre du repos.

D’ici 2022, quelque 200.000 « solutions » de répit supplémentaires, soit le double de ce qui existe actuellement, seront ainsi créées, a déclaré la secrétaire d’État, avançant le chiffre de 105 millions d’euros pour y parvenir.

Adapter le rythme d’études pour les jeunes aidants

Pour les jeunes aidants, estimé à 500.000, le gouvernement prévoit une sensibilisation des personnels de l’Éducation nationale et un aménagement des rythmes d’étude.

« Encore invisible jusqu’à récemment, la reconnaissance de cette problématique est une avancée majeure », a réagi dans un communiqué l’Association Jeunes AiDants Ensemble (Jade). Néanmoins, ces jeunes « ne pourront être accompagnés que si les moyens nécessaires sont engagés », a estimé sa présidente Françoise Ellien auprès de l’AFP, se disant « vigilante à la mise en oeuvre de la stratégie ».

Trois fois plus d’aidants en 2050 ?

Le gouvernement avait déjà annoncé que le congé « proche aidant » de trois mois, fractionnable, sera indemnisé à partir d’octobre 2020. Ceux qui prendront des jours pourront être indemnisés par la Sécurité sociale à hauteur de 43,52 euros par jour pour une personne en couple, 52 euros pour une personne isolée. Environ 200.000 personnes pourraient y prétendre.

En outre, dès le mois prochain, des périodes de congé proche aidant ne compteront plus dans le calcul des droits au chômage pour éviter une baisse des allocations promet le gouvernement.

90% des aidants soutiennent un membre de leur famille, dont 52% un de leurs parents. Plus de la moitié (57%) de ces personnes qui prennent soin de leurs proches sont des femmes. Un nombre qui pourrait exploser d’ici 2050 : aujourd’hui 1,5 million de personnes sont âgées de 85 ans et plus, elles seront trois fois plus nombreuses dans 30 ans.

Source FRANCE BLEU.

Vidéo – Une maman crée une machine pour permettre à son fils handicapé de faire du skate…

Une vidéo partagée sur Twitter par Philippe Croizon, mercredi 23 octobre, montre une maman pousser une drôle de machine. Cette invention permet à son fils, handicapé moteur, de faire du skate.

Une maman a créé une machine pour permettre à son fils, handicapé moteur, de faire du skateboard.

C’est une vidéo postée sur Twitter mercredi 23 octobre par Philippe Croizon, célèbre sportif amputée des quatre membres : une maman pousse son fils sur une drôle de machine. Il s’agit en fait d’une invention de cette maman pour permettre à son fils, handicapé moteur, de faire du skate. Maintenu par un harnais, dans une structure à quatre roulettes, le petit garçon est ainsi debout sur son skate et roule sur les différents obstacles d’un skatepark.

Déjà plus de 54 000 vues

Cette invention était destinée à réaliser le rêve de ce petit garçon et ça fonctionne : sur la vidéo, son fils a un sourire jusqu’aux oreilles. Cette belle vidéo a déjà été vue plus de 54 000 fois jeudi matin et a été largement partagée par les internautes, touchés par cette histoire.

Source FRANCE BLEU.

Elle obtient 161.000 euros aux prud’hommes pour avoir été moins payée qu’un collègue masculin…

Generali Vie, spécialisée dans l’assurance, a immédiatement fait appel.

La salariée était payée 413 euros de moins que son homologue masculin. Crédits: AFP

Le jugement est sans détour: Generali Vie, l’une des sociétés d’assurance les plus importantes de France, a été condamnée à verser 161.000 euros à l’une de ses anciennes employées pour ne pas avoir respecté l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, rapporte le quotidien Ouest-France.

Dans cette somme, le Conseil des prud’hommes a estimé le préjudice moral à 5000 euros, et réclame également 5000 euros au titre de la violation d’un accord relatif à l’égalité professionnelle que Generali Vie avait signé.

L’ex-employée, qui a préféré garder l’anonymat, a pu démontrer un écart salarial important entre elle et l’un de ses collègues masculins embauché après elle, durant 493 mois (41 ans). Dans le détail, elle avait noté un écart de salaire moyen de 416 euros par mois.

Generali Vie a immédiatement fait appel de cette décision en dénonçant un montant «disproportionné». Joint par Le Figaro, Generali a fait valoir son engagagement en faveur de l’égalité femme-homme et a estimé que «le cas de [cette salariée] relève d’une situation particulière, dont l’entreprise conteste la supposée discrimination en matière d’égalité salariale entre les hommes et les femmes qui ne repose sur aucune argumentation sérieuse.»

L’entreprise, rapporte Ouest-France, aurait cependant cessé de coopérer avec la justice au cours de la procédure en refusant de transmettre des éléments de comparaison malgré les «demandes répétées du tribunal

Obligation légale

Le 1er mars 2019, Generali Vie a publié un indice égalité femme-homme de 92 sur 100. La publication de cet indice, rendue obligatoire pour les entreprises par la loi «Avenir professionnel» du 5 septembre 2018, a pour objectif de visibilité les écarts de salaire. En France, on estime que cet écart est de 9% à travail égal et de 25% sur l’ensemble de la carrière, selon les chiffres du ministère du Travail. «Les contentieux de ce type seront de plus en plus courants,» estime Frédéric Chhum, avocat, alors que les débats sur l’égalité salariale se font de plus en plus persistants.

Rémunérer différemment ses salariés en fonction de leur sexe est illégal: «tout employeur assure, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes», dispose l’article L. 3232-2 du Code du travail. Plus encore, l’égalité des sexes est un principe inscrit dans le préambule de la Constitution.

Source LE FIGARO.

Agressions sexuelles dans des foyers de handicapés…

Un quadragénaire souffrant d’une déficience mentale a abusé sexuellement de trois autres pensionnaires de foyers spécialisés où il était hébergé.

Le tribunal de Nancy l’a condamné, ce mercredi, à un an de prison ferme.

JUSTICE - Agressions sexuelles dans des foyers de handicapés...

 

Arnaud M., 44 ans, est à la fois vulnérable et dangereux. Vulnérable car il souffre d’une déficience mentale. Ce qui lui vaut d’être sous tutelle et de passer sa vie dans des foyers spécialisés. Il a besoin d’être protégé et aidé. Mais ce grand quadra dégingandé qui a du mal à s’exprimer, n’est pas pour autant inoffensif. Il peut être un danger pour des femmes qui sont encore plus vulnérables que lui. Ce qui lui vaut de se retrouver ce mercredi face au tribunal correctionnel de Nancy.

Il est jugé pour des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 sur trois pensionnaires des foyers de Badonviller et de Rosières-aux-Salines où il était lui-même hébergé. Ce ne sont pas les victimes qui ont dénoncé les faits car elles ont des handicaps tels qu’elles n’arrivent pas ou très difficilement à communiquer.

« Il s’est comporté comme un chasseur »

L’une est atteinte de trisomie et souffre aussi de troubles autistiques. La deuxième se déplace en fauteuil roulant et cumule une déficience intellectuelle « marquée » avec un problème de vue. La troisième est très fragile et totalement incapable de parler.

Ce sont des employés des différents foyers qui ont tiré la sonnette d’alarme après avoir surpris Arnaud M. nu dans leurs chambres ou à la sortie de leurs chambres. Le quadra handicapé reconnaît du bout des lèvres des « caresses sur la poitrine » de l’une des victimes. Il parle juste de « bisous sur les joues » pour une autre.

En revanche, il confesse un rapport sexuel avec la troisième. « Et vous saviez qu’elle n’était pas d’accord ? » interroge la présidente Stragier. « Oui. Par son regard », avoue le prévenu.

Il est incapable d’aller plus loin, de raconter l’agression. Les mots s’enfuient. La « gêne » le submerge. Il s’énerve. Puis pleure. Ce qui n’émeut pas Me Violaine Lagarrigue, avocate de deux des victimes : « Il s’est comporté comme un chasseur qui choisit des proies particulièrement vulnérables et attend le moment propice pour s’attaquer à elles ».

Injonction de soins

Le quadra serait toutefois sur une « pente ascendante », selon un des responsables du nouveau foyer qui l’héberge. Il aurait notamment noué une relation « cohérente et voulue » avec une compagne. « Je ne suis pas totalement rassuré », réagit le procureur adjoint Stéphane Javet qui préférait que le prévenu reprenne son traitement pour canaliser ses hormones sexuelles. Il requiert un an de prison ferme. Il réclame aussi et surtout 5 ans de suivi sociojudiciaire avec injonction de soins et 2 ans de prison s’il ne respecte pas cette injonction.

L’avocat de la défense, Me Alexandre Rolland, fait valoir « l’altération du discernement » de son client au moment des faits. Mais le tribunal suit les réquisitions.

Source EST REPUBLICAIN.

Dijon : en école de commerce, de futurs managers sensibilisés au handicap en entreprise…

À Dijon, dans une école de commerce, de futurs managers sont sensibilisés au handicap en entreprise, en remplissant notamment un questionnaire dont les résultats seront débattus et présentés en public le 18 novembre.

Une centaine d'étudiants ont rempli le questionnaire sur le handicap en entreprise

Les personnes en situation de handicap trop souvent absentes du monde de l’entreprise. Comment mieux les y intégrer ? Peut-être en sensibilisant à cette question les managers de demain, c’est-à-dire les étudiants en école de commerce.

C’est en tout cas la réflexion que s’est faite la Burgundy School of Business de Dijon : une centaine d’étudiants volontaires y ont rempli un questionnaire conçu par l’Agefiph sur cette thématique, dans le cadre de trois jours de sensibilisation au handicap.

Les étudiants ont conscience de leur rôle à jouer dans le changement des mentalités. La loi qui oblige les entreprises à embaucher des travailleurs handicapés n’est pas toujours respectée. Selon cette loi donc, toute entreprise d’au moins 20 salariés est tenue d’employer à plein temps ou à temps partiel des travailleurs handicapés dans une proportion de 6 % de l’effectif total de l’entreprise.

15% des 3.000 entreprises concernées en Bourgogne-Franche-Comté n’emploient aucun travailleur handicapé

Si elle ne respecte pas ce pourcentage, elle doit verser une certaine somme à l’Agefiph, organisme qui gère le fond dédié à l’insertion professionnelle des personnes handicapées. L’amende est versée chaque année, elle est calculée en fonction de la taille de l’entreprise… À titre d’exemple, pour une entreprise de moins de 200 salariés, la contribution s’élève à plus de 4.000 euros.

Les questionnaires seront étudiés et une synthèse publique sera dévoilée - Radio France

En Bourgogne-Franche-Comté, en 2018, près de 3.000 entreprises sont concernées et tenues d’employer des travailleurs handicapés. 15% d’entre elles n’en compte aucun dans leurs effectifs : la moitié de ces 15% a recours à des travailleurs handicapés en sous-traitance et pour l’autre moitié, aucune action positive en ce sens n’est à signaler.

Les résultats des questionnaires remplis par les élèves seront analysés, le compte-rendu de l’opération sera dévoilé le 18 novembre au Zénith de Dijon, à l’occasion de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, en présence de chefs d’entreprise.

Source FRANCE BLEU

Alzheimer: bientôt un médicament révolutionnaire qui agit sur la maladie?… L’Aducanumab qui vise à ralentir ou à inverser le cours de la maladie…

Ce mardi, la société pharmaceutique américaine Biogen a annoncé qu’elle allait déposer une demande de commercialisation de son traitement contre Alzheimer, l’aducanumab, début 2020.

Actuellement, 47 millions de personnes sont concernées par Alzheimer dans le monde. Photo SAMI BELLOUMI / LA VOIX DU NORD.

Il faut rester prudent puisque rien n’est encore fait, mais c’est tout de même une première mondiale qui a été annoncée ce mardi par le laboratoire américain Biogen. La société pharmaceutique a annoncé qu’elle allait déposer une demande de commercialisation de son traitement contre Alzheimer, l’aducanumab, début 2020.

L’annonce a été une surprise, car la société avait arrêté plus tôt cette année deux études sur le médicament lorsque des résultats partiels suggéraient un risque d’échec. Mais en utilisant une plus forte dose l’aducanumab, le médicament a permis de réduire le déclin des capacités de réflexion.

75 millions de personnes concernées d’ici 2030

Ce médicament, l’aducanumab, vise à aider le corps à éliminer les plaques nocives du cerveau. Biogen, basé à Cambridge, dans le Massachusetts, le développe avec une société japonaise, Eisai Co. Ltd précise le New-York Post. Les autres médicaments actuellement sur le marché ne soulagent que temporairement les symptômes et ne ralentissent pas la perte de mémoire et de capacité de réflexion, contrairement à l’aducanumab qui vise à ralentir ou à inverser le cours de la maladie.

Le Dépêche du Midi, qui a repéré cette information, a échangé sur le sujet avec le Pr Vellas, chef du gérontopôle du CHU de Toulouse, qui a coordonné les essais cliniques au niveau européen entre 2018 et 2019. « On va peut-être avoir enfin un traitement curatif de la maladie d’Alzheimer, ça fait 30 ans que l’on attend ça. C’est vraiment une nouvelle pleine d’espoir pour les patients », se réjouit le Pr Vellas.

La société Biogen doit donner une conférence en décembre.

Actuellement, 47 millions de personnes sont concernées par Alzheimer dans le monde. Elles seront 75 millions d’ici 2030, 132 millions en 2050.

Source LA VOIX DU NORD.

Alzheimer, Parkinson… Une étude alerte sur les risques accrus de démence chez les anciens footballeurs pros…

Selon les auteurs de l’étude, les ex-joueurs pros ont toutefois moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers.

Alzheimer, Parkinson... Une étude alerte sur les risques accrus de démence chez les anciens footballeurs pros...

Une étude présentée ce lundi à Londres et menée sur d’anciens joueurs professionnels de football écossais a montré qu’ils avaient trois fois et demie plus de risques de mourir d’une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer ou Parkinson, que le reste de la population.

Les dossiers médicaux de 7.676 joueurs ayant joué entre 1900 et 1976 en Écosse ont été comparés à 23.000 dossiers médicaux de la population générale dans cette étude menée par un neuropathologiste, le Dr Willie Stewart de l’Université de Glasgow.

« Cinq fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer »

Il en ressort qu’il y a « cinq fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer, quatre fois plus pour une maladie du neurone moteur et deux fois plus pour Parkinson chez un ancien footballeur professionnel que dans la population-témoin », affirme le rapport. Les anciens sportifs ont en revanche moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers, notamment celui des poumons.

L’étude intitulée « Influence du football sur la santé tout au long de la vie et sur le risque de démence » a aussi mis en évidence une sous-mortalité des ex-footballeurs jusqu’à 70 ans, mais une surmortalité ensuite. « Même si des efforts doivent être faits pour identifier les facteurs qui contribuent à ce risque accru de maladie neurodégénérative, afin de le réduire, il y a aussi des bénéfices potentiels plus larges liés à la pratique du football qui sont à prendre en compte », a estimé le Dr Stewart.

Les causes de ces maladies neurodégénératives non expliquées

Cette étude, commandée par la fédération anglaise de football (FA), ne visait pas à expliquer pourquoi les footballeurs sont davantage touchés par les maladies neurodégénératives. « L’étude ne détermine pas si ce sont les chocs subis par les footballeurs professionnels, la gestion des commotions, le jeu de tête, le style de jeu (…) ou le mode de vie personnel des joueurs ou d’autres facteurs » qui sont à l’origine de cette divergence statistique, a souligné la FA dans un communiqué.

L’étude a été passée en revue par un groupe de conseil médico-sportif indépendant qui a recommandé que de nouvelles mesures soient prises dans la façon dont sont traitées les blessures à la tête et que les propositions de l’UEFA concernant l’introduction de remplacements temporaires en cas de commotions soient soutenues par la FA.

Source 20 MINUTES.

Est-ce dangereux d’avoir son téléphone dans sa poche ?…

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rend, ce lundi 21 octobre, son expertise sur les risques des « expositions aux téléphones mobiles portés près du corps ».

Est-ce dangereux d’avoir son téléphone dans sa poche ?

L’incertitude demeure concernant les risques sanitaires entraînés par les expositions aux ondes des téléphones portables lorsqu’on les porte près du corps, dans la poche d’une veste ou d’un pantalon par exemple. Telle est la conclusion en forme de non-réponse de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), au terme d’une étude publiée ce lundi 21 octobre.

Dans son expertise, l’agence étudie le débit d’absorption spécifique, le DAS, un indicateur qui permet de mesurer la quantité d’énergie intégrée par le corps lorsque celui-ci est exposé à des ondes électromagnétiques. Selon une directive européenne en vigueur, celui-ci ne doit pas excéder 2 watts/kg, seuil à partir duquel on considère les expositions comme « élevées ».

« Éléments de preuves limités »

Or, « on ne peut pas dire que l’exposition à des DAS élevés peut avoir des incidences sur la santé humaine », explique Olivier Merckel, chef de l’unité agents physiques à l’Anses. « Les éléments de preuve sont limités », explique-t-il, rappelant que « les données disponibles dans la littérature portent exclusivement sur des études expérimentales réalisées chez l’animal (in vivo) ou sur cultures cellulaires (in vitro) ». Dans le détail, les études scientifiques – une soixantaine – passées en revue par l’Anses se révèlent souvent peu concluantes voire contradictoires.

L’agence alerte en revanche sur le fait que certains téléphones « encore mis sur le marché » ne respectent pas les réglementations en matière d’émissions d’ondes électromagnétiques. En 2016 déjà, l’Agence française de fréquence (Anfr) révélait que de nombreux téléphones, testés entre 2012 et 2016, outrepassaient largement les normes en matière de DAS dans leurs conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire à 5 mm de distance de la tête ou du tronc. À la suite de cette étude de l’Anfr, l’Anses avait alors été saisie pour pointer d’éventuels effets sur l’organisme humain.

Réduire les expositions élevées

L’Agence nationale de sécurité sanitaire préconise que des mesures soient prises pour réduire les expositions élevées. Elle plaide également pour une évolution des normes, « afin que les mesures de vérification de conformité du “DAS tronc (1)” des téléphones mobiles soient effectuées au contact du corps », préconise-t-elle.

Une dernière recommandation s’adresse, cette fois, aux utilisateurs : « dans l’attente » de vérifications plus strictes, l’Anses conseille de respecter des distances d’éloignement entre l’appareil et le corps signalées dans les notices des téléphones portables.

(1) Le DAS peut s’évaluer distinctement pour la tête ou pour le corps.

Source LA CROIX.