Suicide d’Evaëlle : une prof de la collégienne harcelée placée en garde à vue…! Révoltant !

Visée par une plainte des parents d’Evaëlle qui s’était suicidée en juin à Herblay après avoir subi un harcèlement, une enseignante de la collégienne disparue a été placée en garde à vue.

 Evaëlle a mis fin à ses jours le 22 juin. Elle avait 11 ans

Harcèlement Scolaire : la Vidéo à découvrir et surtout à transmettre !!!…

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Evaëlle s’était donnée la mort à 11 ans, victime de harcèlement dans son collège d’Herblay, dans le Val-d’Oise. Cinq mois après la tragédie survenue le 22 juin, une enseignante contre qui les parents ont déposé plainte, estimant qu’elle n’avait rien fait pour endiguer le harcèlement des autres élèves, voire qu’elle aurait eu un rôle actif, a été placée en garde à vue. Une mesure rare. Elle a été entendue dans ce cadre la semaine dernière par les enquêteurs de la sûreté départementale qui sont en charge de l’enquête.

Une information judiciaire ouverte pour homicide involontaire et harcèlement

Le parquet de Pontoise indique, de son côté, avoir ouvert le 8 novembre dernier une information judiciaire pour homicide involontaire contre X mais aussi pour « harcèlement sur mineur de 15 ans » visant nommément l’enseignante, soupçonnée de harcèlement à l’encontre de la collégienne mais aussi d’autres élèves. Le parquet de Pontoise n’a pas précisé toutefois si l’enseignante avait été mise ou non en examen dans ce cadre, à l’issue de sa garde à vue. L’information judiciaire est enfin ouverte également contre plusieurs élèves du collège pour « harcèlement moral sur mineure de 15 ans ».

«Nous avons le sentiment d’être vraiment entendus cette fois-ci»

« Cela montre bien qu’il y a des éléments sérieux, réagit ce vendredi soir la mère d’Evaëlle. Nous avons le sentiment d’être vraiment entendus cette fois-ci. On nous prend au sérieux. J’espère que l’Education nationale va enfin prendre la mesure de la gravité des faits et qu’une mesure conservatoire va être prise à l’encontre de cette enseignante. » Selon la mère, les cours de l’enseignante auraient été annulés cette semaine.

Dans un courrier en date du 29 septembre dernier, adressé au ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, les parents d’Evaëlle s’étonnaient qu’aucune mesure conservatoire n’ait été prise à l’encontre de la professeure du collège Isabelle-Autissier contre laquelle ils ont porté plainte. Ils soulignaient également que les élèves ayant harcelé leur fille étaient toujours scolarisés dans l’établissement, estimant la situation scandaleuse. Ils doivent rencontrer prochainement la direction académique du Val-d’Oise, à ce sujet.

500 personnes à la marche contre le harcèlement

Le drame a trouvé un écho important à Herblay où, au début du mois d’octobre dernier, Marie et Sébastien, les parents, ont organisé une marche blanche contre le harcèlement qui a rassemblé 500 personnes. À cette occasion, ils avaient déploré l’inertie de l’établissement et de l’Education nationale qui n’avaient pas pris la mesure du harcèlement.

« Rien que sur les deux agressions physiques qu’Evaëlle a subies en février, il aurait dû se passer quelque chose », avait alors confié le père. Evaëlle avait été agressée sur un banc puis à l’arrêt de bus. Les parents avaient alors porté plainte contre trois élèves, découvrant l’ampleur des brimades vécues par leur fille. C’est après son décès qu’ils ils avaient déposé plainte contre l’enseignante.

La Direction des services départementaux de l’Education nationale dans le Val-d’Oise avait alors indiqué : « l’établissement a mis en place des moyens de lutte contre le harcèlement scolaire ». Elle ajoutait : « Les élèves soupçonnés de harcèlement scolaire sont surveillés de près et nous n’avons pas connaissance de nouveaux faits les concernant. »

Source LE PARISIEN.

Rennes. C’est quoi une entreprise inclusive ?…

Vendredi 8 novembre 2019, l’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine a récompensé cinq employeurs.

Ils sont considérés comme inclusifs.

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

Un festival inclusif, une ville inclusive et désormais les trophées de l’entreprise inclusive, décernés par l’Union des entreprises. Le mot est à la mode et signifie l’idée de ne plus exclure ou d’ouvrir à tous. Voilà pour la forme. Sur le fond, cela traduit une évolution de la société qui regarde plus la réalité en face. Handicapés, étrangers, SDF, il reste beaucoup de monde à la porte et il est temps que cela change.

Une implication des équipes

Cinq sociétés du bassin rennais ont été récompensées vendredi soir. Elles ont toutes en commun d’avoir intégré dans les équipes des salariés dont la différence se voit ou pas. « Mais elle ne se ressent pas comme un poids mais comme une richesse », résume Rolf Beyer, directeur général de Bretagne Service Logistique qui emploie une douzaine de travailleurs handicapés.

De la formation

Les employeurs et responsables primés sont tous d’accord. Pour accueillir, il faut le soutien des salariés, mais aussi être bien entourés par l’extérieur. La Direction du travail en Ille-et-Vilaine, l’Agefiph qui orchestre l’insertion professionnelle, les aides financières, tous ces acteurs sont indispensables. L’entreprise Satel qui a pris en CAP alternance un réfugié afghan, apprécie aussi la formule du CFA de Saint-Grégoire qui a ouvert une classe spéciale.

De l’innovation

Le Rennais Learn & Go est parti des besoins des familles pour concevoir ses outils numériques. Les enfants et ceux qui ont des difficultés avec la langue française profitent d’innovations techniques pour apprendre, écrire, comprendre en dehors du système scolaire habituel. Sulky Burel de Châteaubourg a également créé sur mesure des formations pour développer son activité dans le monde agricole. Et au restaurant la Bottega Mathi, c’est l’invention qui est de mise chaque jour pour que les autistes s’épanouissent au travail.

Des cases

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, présente lors de cette remise de trophées, reconnaît qu’il faut parfois se contorsionner pour faire entrer des ronds dans des carrés, mais promet que les cases vont s’assouplir pour permettre à tous ceux qui sont motivés les moyens de voir leur projet se réaliser.

De l’art

EDF en Bretagne, l’un des partenaires de ces trophées de l’entreprise inclusive, a réalisé des films mettant en scène leurs salariés pour illustrer la différence. Le barrage a été tourné entre Saint-Malo et Dinard, au barrage de la Rance, plus grande usine marémotrice d’Europe :

Source OUEST FRANCE.

Handicap invisible: en parler ou pas, un dilemme pour des salariés…

« Un employeur m’a dit, c’est une connerie, ça n’existe pas ta maladie » !

Handicap invisible...

Comme Victoria, une majorité de travailleurs handicapés souffrent d’un handicap dit invisible et craignent parfois d’en parler pour ne pas subir l’incompréhension de collègues ou de recruteurs.

Traumatisme crânien, surdité, troubles bipolaires, problèmes de dos… Le handicap invisible qui par définition n’est pas apparent recouvre un large spectre.

Huit personnes en situation de handicap sur dix en sont atteintes, selon l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Ladapt).

« On peut être touché d’un handicap invisible à la suite d’un cancer, d’un accident de la route, parce que le travail vous a abimé… Il y a aussi toutes les maladies psychiques », explique à l’AFP Kristel Hamon, directrice de la communication de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph).

Cette réalité est au coeur de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées qui s’ouvre lundi. Objectif: sensibiliser à des situations méconnues, dans un contexte de fort taux de chômage des travailleurs en situation de handicap, plus de deux fois plus élevé que la moyenne nationale (environ 18% contre 8,6%).

Pour Françoise Descamps-Crosnier, présidente du comité national du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), les handicaps invisibles sont « souvent ignorés et incompris », et génèrent de « l’exclusion dans les parcours de formation et d’insertion ».

D’où la difficulté d’en parler. « On n’entame pas la relation de travail par ça. Mais la question se pose, surtout lors de l’entretien d’embauche », affirme Kristel Hamon.

Victoria Lahouel, 27 ans, qui souffre d’hypersomnie, un trouble caractérisé par une somnolence excessive, a connu l’exclusion qui peut en découler. Après des années « de galère », elle a décroché un poste d’hôtesse de caisse en CDI dans un supermarché de Châtillon (Hauts-de-Seine). Elle a parlé de son handicap invisible tout au long de sa recherche d’emploi, essuyant des remarques discriminatoires.

« Une fois, un employeur m’a dit +c’est une connerie, ça n’existe pas ta maladie+; j’ai dû le lui prouver avec un document officiel », déplore-t-elle.

« Certains ont compris, d’autres non »

L’incompréhension suscitée par le handicap invisible peut s’expliquer par l’absence de consensus sur ce qu’englobe cette expression, selon Sabine Lucot, de la Fondation des amis de l’atelier. Surtout, « deux personnes qui souffrent de la même pathologie ne vont pas avoir les mêmes besoins », souligne-t-elle.

En raison de son handicap, Victoria Lahouel est autorisée à prendre plusieurs pauses quotidiennes de trente minutes. Face à ses collègues, qui n’ont droit qu’à quinze minutes de pause deux fois par jour, elle s’est sentie obligée de justifier cet « avantage ». « Certains ont compris, d’autres non », relève-t-elle.

Les préjugés ont la peau dure: seuls 21% des salariés considèrent qu’un travailleur souffrant d’un handicap lié à des troubles cognitifs est « plutôt facile » à intégrer dans une entreprise, selon le dernier baromètre Handicap IFOP Agefiph.

Pour autant, Eztitxu Albitsur estime qu’il est important de parler de son handicap en milieu professionnel. Actuellement en recherche de fonds pour un projet de thèse en kinésithérapie, cette jeune femme de 34 ans souffre d’une hémiplégie du côté gauche qui, à force de soins, ne se voit plus.

« Il faut en parler pour se protéger, mais aussi pour prévenir les autres. Si on ne le fait pas, tôt ou tard, cela va finir par se manifester », fait-elle valoir.

Source OUEST FRANCE.

La Lozère : terre de travail pour les personnes en situation de handicap…

Être reconnu par le travail quand on est handicapé. C’est le quotidien de centaines de personnes en Lozère.

Des travailleurs déficients mentaux qui chaque jour travaille en ESAT.

L'ESAT est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d'exercer une activité professionnelle dans un milieu protégé.

L’ESAT est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle dans un milieu protégé. Sur le département, plus de 600 personnes en situation de handicap travaillent dans des ESAT. Ces travailleurs interviennent sur plusieurs secteurs d’activité : blanchisserie, pressing, apiculture, menuiserie. Cette semaine Terre de Cévennes vous propose de partager leur quotidien au travail.

À Montrodat, près de Marvejols, Noémie 25 ans fait défiler des pots de verre qu’elle remplit de miel. L’atelier apicole où travail Noémie emploie six personnes toute l’année. Comme Noémie, ils sont tous en situation de handicap. « Je me plaît à faire du miel, j’aime ça. C’est un travail qui exige de la concentration et de l’attention. Venir au travail tous les jours me fait du bien, ça m’évite de rester à tourner en rond à la maison. » Concentrés sur son travail Noémie remplie de ses pots de miel, une fois plein, les pots sont emmené dans la salle d’à côté pour les étiqueter.

Noémie remplit  ses pots de miel, une fois plein les pots sont emmené dans la salle d’à côté pour les étiqueter  - Radio France

Sébastien répète lui aussi les mêmes gestes, soigneusement, il colle les étiquettes sur les pots de Miel. Sébastien à 34 ans et il travaille depuis 10 ans dans ce milieu protégé.

Sébastien a 34 ans et il travaille depuis 10 ans dans ce milieu protégé.  - Radio France

« Ça me rassure de travailler en ESAT dans un milieu protégé. En milieu ordinaire, le patron ne peut pas être toujours derrière nous ici oui. Moi, j’ai déjà travaillé en milieu ordinaire et c’est dur. »

Le milieu ordinaire, c’est le monde du travail que nous connaissons. Ici, le milieu est protégé, on accompagne, on explique, on prend le temps chacun a son rythme, mais le travail est fait sérieusement avec savoir-faire Marie Noel Pépin monitrice au sein de l’établissement.

« On essaye de leur apporter une autonomie et de les intégrer dans notre société. »

Une fois étiquette les pots de miel son emballés, ensuite, ils prennent la direction de plusieurs points de vente, mais on peut aussi acheter directement à la source.

L’établissement propose un service à la personne, un service de blanchisserie et de pressing - Radio France

À quelques mètres de la Miellerie et de son point de vente, l’établissement propose un service à la personne, un service de blanchisserie et de pressing ouvert aux particuliers et aux professionnels. Dans une tenue rose et blanche Lucile 21 ans termine le nettoyage d’une couverture. Pour Lucile, c’est un 1er pas dans le monde du travail. Là où elle travaille en ESAT Lucile est rassurée, apprécié.
L’ESAT – établissement et service d’aide par le travail est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif dans un milieu protégé. Cette structure accueille des personnes qui n’ont pas acquis assez d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire. Ils souffrent de problèmes mentaux, psychiques, comportementaux. Ils sont sous tutelle, curatelle, vivent chez eux, encadrés, ou en foyers divers. Ils sont tout au long de leur vie accompagnée guidée.

Chiffres sur le handicap au travail en France

Le taux de chômage des handicapés en France est toujours le double de celui des valides. Malgré le « quota » de 6 % de travailleurs handicapés imposé aux entreprises depuis 2005, le taux de chômage des personnes en situation de handicap reste à 19 %. Il y a également de plus en plus de personnes en situation de handicap parmi la population active. Les employeurs sont de plus en plus nombreux à prendre en compte l’emploi des personnes handicapées. En dix ans, entre 2006 et 2016, la part des entreprises privées employant des personnes porteuses d’un handicap est passée de 60 % à 80 %. Et désormais, plus de la moitié (51 %) des entreprises respectent leur obligation d’emploi de 6 %.

A l’inverse, la part des mauvais élèves qui ne font rien pour l’emploi des personnes handicapées, autrement dit qui n’ouvrent ni emploi direct, ni sous-traitance, s’est largement réduite. Elle est passée de 29 % en 2006 à… 8 % en 2016 !

Source FRANCE BLEU.

Crise de l’hôpital : « Si on est là, tous les soignants, c’est que c’est grave »…

Ce jeudi, une grande manifestation se tenait de Port-Royal à Invalides, réunissant médecins, infirmières, aide-soignants, chefs, étudiants pour défendre l’hôpital public.

Arthur et Jérémy (à gauche) sont deux externes et s'inquiètent de voir les hôpitaux et notamment les urgences en manque criant de moyens humains.

  • Ce jeudi, des manifestations étaient organisées à Paris, mais aussi en province, réunissant tous les soignants du public.
  • Dans le cortège parisien, infirmières, médecins, externes, chefs de service ont partagé leurs doutes pour l’avenir et leurs inquiétudes pour les patients.
  • Emmanuel Macron a annoncé jeudi à Epernay (Marne) des «décisions fortes» pour les hôpitaux, qui seront présentées mercredi prochain par le Premier ministre.

« Hôpital urgence vitale ». C’est sur un cercueil en carton que ces mots sont gravés. Ce jeudi, à Paris, infirmières, aides-soignants, médecins, étudiants en santé, et même chefs de service défilaient de Port Royal aux Invalides à Paris pour crier leur ras-le-bol. Une marée de blouses blanches, bleues, vertes et de calots multicolores a envahi le boulevard Montparnasse (14e arrondissement). Avec pour objectif de pousser le gouvernement à débloquer davantage de moyens pour l’hôpital public, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé des «décisions fortes» qui seront dévoilées mercredi prochain. 

« On n’est pas là pour bloquer le système, mais pour le sauver »

« Touche pas à mon hosto », « Les calculs sont pas bons, Agnès », « La santé n’est pas une marchandise », « Stop au Buzyness »… Sur les pancartes, au dos des blouses blanches, le ton est à la colère. Qu’ils soient en pédiatrie, en psychiatrie, aux urgences, qu’elles prennent soin des concitoyens en tant qu’infirmière, médecin, assistante sociale, c’est tous les professionnels de santé qui sont descendus dans la rue ce jeudi.

Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils défilent au son de « Motivés, motivés ». « Même les doyens de la faculté nous ont encouragés à manifester, c’est exceptionnel », assure Jérémy, externe. « Ce rassemblement est inédit parce que des aides-soignants aux chefs de service, tout le monde défile, souligne Véronique Abadie, chef du service de pédiatrie générale de Necker (AP-HP). C’est pas notre culture d’être dans la rue. Si on est là, tous les soignants, c’est que c’est grave. »

Vers le milieu du cortège, Céline, Yasmine, Jean-Marc et Philippe, tous infirmiers à l’hôpital Ambroise Paré, à Boulogne (Hauts-de-Seine) marchent côte à côte. « Notre hôpital meurt, tranche Yasmine, 35 ans de métier dans les pattes et la colère en bandoulière. On ferme des lits, nos infirmières s’essoufflent, il n’y a pas de suivi dans les services, on manque de tout. » « Avec une hausse d’activité », complète son collègue Jean-Marc.

« Partout, on a atteint la ligne rouge »

Même écho du côté de Rosine, médecin dans le même hôpital. « C’est dommage parce qu’on a tous les outils pour que ça marche. On n’est pas là pour bloquer le système, mais pour le sauver. » Et cette anesthésiste de prendre un exemple parlant : « On a un bloc flambant neuf, on ne peut pas le faire fonctionner car on n’a pas assez d’infirmières. » « Depuis un mois et demi, je crois qu’on l’a utilisé dix fois », l’interrompt Aurélie, sa collègue.

Qui souligne un danger de taille : « aujourd’hui l’attrait du privé est énorme pour les médecins. On n’a plus le temps de former les internes, de discuter avec les patients, on a perdu les avantages que nous offrait l’hôpital public et en plus on est beaucoup moins payé que dans le privé. » « C’est un cercle vicieux, synthétise Rosine : plus les soignants partent, pire c’est pour ceux qui restent. Partout, on a atteint la ligne rouge. »

« C’est évidemment le patient qui en pâtit »

Et le mégaphone de haranguer : « soignants épuisés, patients… » « en danger », répond la foule bigarrée. « Il faut qu’on sorte du comptable et qu’on remette de l’humain dans nos hôpitaux, plaide Céline, médecin responsable du service douleur à l’hôpital Necker (AP-HP). On ferme des lits, ce qui revient à faire rentrer chez eux des patients dans un état instable. C’est évidemment le patient qui en pâtit. »

« C’est pour ça qu’on est là, pour pouvoir prendre en charge nos patients sans danger », renchérit Nelly, sa collègue. A quelques enjambées, la chef du service de pédiatrie générale de Necker, Véronique Abadie, complète. « Si on veut que les enfants soient soignés, il faut des moyens. Comme on ne peut pas faire fonctionner notre service sans infirmière, on ferme des lits. Le week-end dernier, on a dû fermer douze lits en pédiatrie. Cela veut dire que demain, vous arrivez avec votre bébé qui a une bronchiolite et on ne peut pas l’hospitaliser à Necker, on doit l’envoyer à Garches (Hauts-de-Seine) ou même en province ! »

Sur les pancartes, lors de la manifestation jeudi. Crise de l’hôpital : « Si on est là, tous les soignants, c’est que c’est grave ».

« On pourra toujours crier, on sera là pour soigner »

Une sécurité réclamée pour les patients, mais aussi pour les soignants. « On essaie de préserver les patients, mais nous, on souffre », souffle dans le froid Marie, une infirmière de 29 ans qui exerce à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP). Arthur et Jérémy, deux externes qui alternent gardes aux urgences, cours et stage en gynéco obstétrique, confirment. « Aux urgences, c’est un merdier pas possible, on doit aller vite, mais on a peur de faire des erreurs », avoue Arthur.

Pourtant, Agnès Buzyn a débloqué des enveloppes pour les urgences en juin et en septembre.

Des annonces insuffisantes au vu de la mobilisation actuelle et des dires des personnes rencontrées. « J’ai dû emmener ma mère aux urgences de La Pitié il y a quelques semaines, reprend Arthur. C’est encore la cour des miracles : il y a des gens partout sur des brancards. J’ai vu des chirurgiens opérer après 24h de garde, vous monteriez dans un avion si vous saviez que le pilote vole depuis 24h ? »

« Comme on n’a pas vraiment le pouvoir de nuisance que d’autres possèdent, on pourra toujours crier, on sera là pour soigner, donc non, les choses n’avancent pas », regrette Nelly, infirmière. « On va vers une médecine à deux vitesses, en fait c’est déjà le cas aujourd’hui : ceux qui ont les moyens vont dans le privé, les autres attendent dans le public. » Autre inquiétude, exprimée par Rosine, médecin à l’hôpital Ambroise Paré : « Sans hôpital public, on n’a plus de formation des futurs médecins. » « Le problème, c’est que si personne n’est là pour leur enseigner les bases, on aura à l’avenir de mauvais médecins », s’émeut Aurélie, sa collègue.

« Soignants, soignés, les mêmes combats »

Est-ce que cette mobilisation hors norme suffira ? Beaucoup saluent la solidarité interprofessionnelle et la forte mobilisation. « On espère vraiment qu’on va être entendu parce que ça fait des années qu’on alerte mais le point de non-retour est atteint », assure Fabienne, infirmière à l’hôpital Pompidou.

Certains en doutent. « Ce rassemblement, c’est un premier pas, mais il faudra voir si ce sera suffisant, alerte Yasmine, infirmière à Ambroise Paré. Agnès Buzyn, elle ne peut pas faire de miracles, et il faudrait des milliards pour répondre aux besoins… La ministre, c’est pas quelqu’un de terrain ! » « Détrompe-toi, la coupe alors son collègue Philippe, j’ai travaillé avec elle, à l’époque je la tutoyais et elle sait très ce qu’il se passe ! » Il n’empêche, lui aussi s’inquiète pour l’avenir : « moi je suis à un an de la retraite, mais pour ceux arrivent, si ça continue comme ça, un jour l’hôpital public va tomber. » Le mot d’ordre est clair : le public est invité à se mobiliser pour défendre ce bien commun. « Soignants, soignés, les mêmes combats, c’est tous ensemble qu’on va gagner », scandent les manifestants. Et Aurélie, médecin anesthésiste de philosopher : « De toute façon, on aura tous, un jour, besoin de l’hôpital ».

Source 20 MINUTES.

Pas de percée pour l’emploi des travailleurs handicapés…

Selon les chiffres du ministère du travail publiés mercredi 13 novembre, le taux d’emploi direct des travailleurs handicapés a stagné en 2017 par rapport à 2016, à 3,5 %.

Pas de percée pour l’emploi des travailleurs handicapés

En 2017, 489 100 travailleurs handicapés étaient employés dans les entreprises de vingt salariés et plus, soit 3,5 % en moyenne de leurs effectifs en équivalent temps plein. C’est dire qu’on est encore loin de l’objectif de 6 % prévu par la loi du 10 juillet 1987.

Plusieurs modalités

Prudente, la loi a cependant prévu plusieurs modalités pour s’acquitter de cette obligation d’emploi : l’emploi direct de travailleurs handicapés ; l’accueil de stagiaires handicapés ; la conclusion de contrats de sous-traitance avec des établissements du secteur protégé ; la signature d’un accord collectif prévoyant un programme pluriannuel en faveur des travailleurs handicapés.

À défaut, les entreprises privées sont redevables d’une contribution à l’Agefiph (Association de gestion du fond pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

Selon les derniers chiffres publiés mercredi 13 novembre par le ministère du travail, le taux d’emploi direct en 2017 a stagné par rapport à l’année précédente. Il avait légèrement mais régulièrement augmenté entre 2012 et 2016, passant de 3,1 % à 3,5 %.

Le secteur de l’information en queue de classement

Ce taux varie selon les secteurs d’activité. C’est dans le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale qu’il est le plus élevé, à 4,5 %. Le secteur de l’information et de la communication est encore une fois en queue de classement, à 2,2 %.

Plus la taille de l’entreprise grandit, plus le recours à l’emploi direct s’accroît. Presque 100 % des entreprises de plus de 500 salariés y ont recours.

9 % n’ont aucune action

Les entreprises qui n’ont aucune action en faveur de l’emploi des personnes handicapées, ni en emploi direct ni en sous-traitance – et qui doivent donc s’acquitter d’une contribution à l’Agefiph) – ne sont plus que 9 %, contre près de 30 % au début des années 2000.

À l’inverse, 34 % des entreprises assujetties s’acquittent de la totalité de leur obligation en employant directement des personnes handicapées. Les autres panachent entre emplois directs, emplois indirects et contribution.

Des salariés plus âgés

Les bénéficiaires sont nettement plus âgés que l’ensemble des salariés : plus de la moitié a 50 ans ou plus. La part des ouvriers et employés est plus élevée, et celles des cadres et professions intellectuelles supérieures sont sous-représentées.

Source LA CROIX.

Circuit Bugatti : baptême de sport automobile pour huit jeunes en situation de handicap…

Ce mercredi, des grands noms du sport ont initié huit jeunes souffrant de handicap aux plaisirs de la course automobile sur le circuit des 24 heures du Mans.

Parmi eux, Sébastien Loeb, Renaud Lavillenie et Ari Vatanen.

Ils ont troqué leur fauteuil roulant pour des voitures de course. Mercredi,  huit jeunes patients de l’hôpital de l’Arche (Saint-Saturnin) ont été initiés aux plaisirs de la course automobile sur le circuit des 24 heures du Mans. C’est la troisième édition de ce baptême organisé par l’ACO et Frédéric Sausset, premier pilote amputé des quatre membres à avoir disputé les 24 heures en 2016. Une journée qui permet à ces jeunes qui souffrent de handicap de rompre avec leur quotidien du centre de rééducation

Le pilote Frédéric Sausset explique le déroulé de la journée aux jeunes du centre de l'Arche - Radio France

Redonner de l’espoir

« L’idée c’est d’apporter un rayon de soleil dans le quotidien de gamins qui sont en rééducation. Je le sais pour l’avoir vécu, c’est pas simple, surtout quand on est adolescent« , explique Frédéric Sausset.

Et l’objectif semble atteint, après trois tours du circuit Bugatti, les jeunes sont aux anges. « Cela restera un moment inoubliable« , s’enthousiasme Chansya, une ado de 14 ans, handicapée depuis la naissance. Filer à près de 200 km/h donne des frissons mais aussi de l’espoir. « Ça montre que même quand on est en fauteuil roulant, on peut pratiquer le sport automobile. On croit toujours que les handicapés sont bloqués dans beaucoup de choses, mais en fait quand on se donne les moyens, on peut tout faire!« , s’exalte la jeune fille en sortant d’une voiture de course bleue métallique.

Le temps d’une matinée, le jeune Vidal a lui oublié ses douleurs. Cet adolescent de 17 ans a perdu l’usage de ses jambes il y a quatre mois, mais en voiture il n’a ressenti aucune douleur : « Tout bougeait dans la voiture, dans les virages j’avais l’impression que mon cœur se décrochait, mais je me sentais bien. Cette journée m’a remonté le moral« .

Chansya est la co-pilote du champion Ari Vatanen - Radio France

Des champions comme pilotes

Le palmarès des pilotes présents sur le circuit n’a rien gâché à cette journée exceptionnelle. Les baptêmes étaient assurés par Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde des rallyes, le perchiste et médaillé olympique Renaud Lavillenie, passionné de sports automobiles ainsi que le finlandais Ari Vatanen, champion du monde des rallyes et multiple vainqueur du Dakar. « Ça fait toujours plaisir quand on peut apporter du bonheur à des gens qui ont pas forcément la chance qu’on a« , explique Sébastien Loeb qui participe pour la première fois à l’événement.

L’organisation de cette journée a permis de récolter 10.500 euros. L’argent sera reversé à l’hôpital de l’Arche, au profit des enfants.

Les fonds récoltés seront versés à l'hôpital de l'Arche - Radio France

Les fonds récoltés seront versés à l’hôpital de l’Arche © Radio France – Alice Kachaner

Source FRANCE BLEU.

Harcèlement Scolaire : la Vidéo du Président ! A découvrir et surtout à transmettre !!!…

La mise en garde des élèves pour leur expliquer l’importance du harcèlement scolaire, de faire en sorte de combattre ce fléau….!

https://www.facebook.com/100008714563899/videos/2197684067198724/?t=11

 

Landerneau. L’hôpital sensibilise au handicap au travail…

Du 12 au 24 novembre, l’hôpital Ferdinand-Grall se met à l’heure de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap.

Le but, inciter ces dernières à se déclarer pour favoriser leur retour ou leur maintien dans l’emploi.

Le CHRU de Brest et le centre hospitalier de Landerneau mèneront des actions de communication en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap au sein de leurs établissements hospitaliers, du 18 au 24 novembre.

Une commission handicap

Depuis 2010, le centre hospitalier de Landerneau et le CHRU de Brest s’inscrivent dans le sens du Fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). « Nous avons créé une commission handicap qui regroupe des membres de la DRH, des représentants du personnel, des personnels de différents services, la médecine du travail, détaille Jean-Michel Seymour, DRH du centre hospitalier de Landerneau. Une commission qui sera bientôt étoffée d’une psychologue du travail. » C’est ainsi que, lors de différents travaux menés avec la commission handicap, le CH de Landerneau a souhaité faire un focus sur la Semaine européenne de l’emploi en faveur des personnes en situation de handicap qui se déroule du 12 au 24 novembre.

En finir avec les stigmatisations

Les professionnels qui ont la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ont tout intérêt à se déclarer comme tel auprès de leur référent ou de la DRH. De cette manière, l’établissement peut travailler à l’aménagement des postes pour faciliter leur exercice. « Il n’y a aucune stigmatisation. En vous déclarant, nous pouvons obtenir des aides du FIPHP. On peut citer en exemple des témoins lumineux pour des personnes malentendantes, ou encore des appareils auditifs, explique Jean-Michel Seymour. L’idée est aussi de dire aux équipes d’accepter la différence car chacun d’entre nous peut être un jour confronté à cette situation. »

Faciliter le retour à l’emploi

« Comme dans beaucoup d’endroits, nous sommes confrontés à la problématique du maintien et du retour à l’emploi de nos agents, souligne le DRH. 80 % des handicaps ne sont pas visibles. On parle aussi de situation de handicap en cas de diabète, d’allergie, asthme, etc. Dès que la personne est reconnue par la MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) nous pouvons mettre des actions en œuvre pour lui faciliter ses missions. »

Démarche de sensibilisation

Afin de sensibiliser au maximum, le CH de Landerneau organise plusieurs actions en direction de son personnel. En complément d’une campagne d’affichage et de distributions de flyers, l’hôpital organise le 18 novembre, un parcours en fauteuil roulant. « Le but est de se rendre compte des difficultés rencontrées au travail par les personnes à mobilité réduite », explique le DRH de Landerneau. Le 19 novembre, les membres de la commission handicap proposent de prendre un repas dans le noir lors de la pause déjeuner. « Nous aurons aussi des saynètes de dix minutes réalisées par la troupe de théâtre Impro Infini dans sept services de l’hôpital et de l’Ehpad. » Ces saynètes seront suivies d’échanges.

Source OUEST FRANCE.

Boulogne-sur-mer : Parkinson – durant six jours et six nuits, ils courent et pédalent contre la maladie…

Frédéric Bellanger, sportif boulonnais atteint de la maladie de Parkinson, s’est lancé le défi de pédaler six jours et six nuits pour sensibiliser le public aux bienfaits du sport et à la protection de l’environnement.

Il récolte des fonds pour acheter des équipements aux malades.

Les athlètes Maria Pierre, Philippe Dieumegard et l'équipe de malades sensibilisent à la maladie et à la protection de l'environnement. / © Sophie Maréchal / France 3 Hauts-de-France

Silence et concentration ont envahi le hall de Nausicaà. Depuis dimanche 10 novembre, 14h, les sportifs sont aux prises avec le défi « terre mer », organisé par Frédéric Bellanger. Leur but : pédaler ou courir sans s’arrêter durant six jours et six nuits.

Si certains ont un record en ligne de mire, tous soutiennent le projet de l’association Opale aide organisation, créée en 2013 par Frédéric Bellanger et son frère pour aider les personnes malades à payer des équipements et des soins non remboursés par la sécurité sociale.

«Sans le sport, je ne serai plus là»

Originaire de Boulogne, ce sportif est atteint de la maladie de Parkinson, et de cinq autres maladies auto-immunes depuis une dizaine d’années.

«Je combat la maladie par le sport. Sans ça, je ne serai plus là. J’en fais la promotion par des défis spectaculaires, explique-t-il. C’est aussi un moyen de venir en aide à Tom [un garçon de six ans atteint d’une forme de nanisme, ndlr]. Ses parents sont hyper volontaires et je partage leur philosophie.»

Frédéric Bellanger est un habitué de ce genre de défi. En 2017 et 2018 déjà, il avait pédalé six jours et six nuits dans le hall de l’hôpital de Boulogne-sur-mer.

L’année dernière, il est devenu parrain de l’association créée pour venir en aide au garçonnet, « Tom, la taille de l’espoir ». Ce dimanche, le coup d’envoi du défi a d’ailleurs été donné par Tom lui-même, et d’autre enfants malades. «C’est un symbole fort», souligne l’organisateur.

Dans la salle, à l’entrée du centre national de la mer, deux vélos – des home-trainers – et un tapis de course ont été installés. Sur l’un des cycles, Philippe Dieumegard, figure de l’ultratriathlon, les muscles tendus par l’effort.

« Il a 63 ans, mais c’est lui le pape dans sa discipline, lance Frédéric Bellanger en désignant Philippe Dieumegard. Il est comme Zidane pour les footballeurs. »

«J’ai toujours fait des défis solos. Aujourd’hui, c’est un partage. Et c’est vraiment stimulant d’aider les gens malades», lâche l’athlète entre deux coups de pédales. En face, la coureuse Maria Pierre. Tous deux sont venus battre leur record personnel et soutenir le projet.

Une équipe de malades pour trouver des fonds

Sur le troisième home-trainer se relaient quatre personnes, dont Frédéric Bellanger. «C’est une équipe de malades ! sourit le cycliste. Au sens propre comme au figuré. J’ai Parkinson, un autre a un cancer des os, un autre une osthéonécrose, et le quatrième une maladie cardiovasculaire. Notre objectif est simplement d’aller au bout. Pour nous, les malades, le défi c’est tous les jours de la vie. Alors il faut simplement avancer, sans se plaindre. »

L’équipe pédale en moyenne 17 à 18 heures par jour. «La plus grande difficulté, c’est le manque de sommeil. Depuis dimanche, je n’ai dormi que quatre heures, ajoute Frédéric Bellanger. Mais l’exercice produit des shoots d’hormones qui nous aident à tenir. Si vous m’aviez vu ce matin, j’étais mal en point, vous n’auriez pas cru que je pouvais faire ça.»

«L’environnement et les maladies sont intimement liés»

La mobilisation du sportif a déjà permis au père de Tom d’acheter un fauteuil de course, avec lequel il compte participer avec son fils au marathon de Paris. Mais le défi « terre mer » a aussi pour objectif de sensibiliser à la protection de l’environnement.

«Il est prouvé que Parkinson est lié à l’utilisation de pesticide, souligne le créateur de l’association Opale aide organisation. L’environnement et les maladies sont intimement liés. C’est une façon de protéger les générations futures.»

Entre les vélos et les tapis se faufilent une rangée d’élèves de l’institut médico-éducatif d’Outreau, venus apporter des bouchons en plastique. Le défi « terre mer » a en effet mis en place un partenariat avec l’association Bouchons d’amour, qui vient en aide aux personnes handicapées.Les jeunes Boulonnais ont créé la robe "septième continent" avec des déchets trouvés dans la laisse de mer sur la plage. / © Sophie Maréchal / France 3 Hauts-de-France

Les bouchons récoltés sont ensuite vendus 300 euros la tonne à industriel belge, et l’argent récolté vient grossir la cagnotte de l’association. Le public est d’ailleurs invité à participer à cette collecte, ouverte jusqu’à la fin du défi samedi 16 novembre.

Source FR3.