PHOTOS : le ras-le-bol face aux voitures garées sur le trottoir à Besançon…

Une opération de sensibilisation avait lieu ce mardi, rue du Lycée, à la sortie du collège Victor-Hugo, dans le centre-ville de Besançon.

L’association « Trottoirs libres ! » dénonce l’habitude qu’ont pris bon nombre d’automobilistes : celle de se garer sur les trottoirs.

Opération sensibilisation ce mardi soir rue du Lycée, à la sortie du collège Victor-Hugo, dans le centre-ville de Besançon.

Ils en ont ras le bol des voitures garées sur les trottoirs, en centre-ville de Besançon.

Etre piéton à Besançon, ou personne à mobilité réduite, est un parcours du combattant dans le centre-ville de Besançon. - Radio France

Les membres de l’association Trottoirs Libres! ont mené une action ce mardi, dès 16h30, dans la rue du collège Victor-Hugo, la rue du Lycée.

Ils en ont ras le bol des voitures garées sur les trottoirs, en centre-ville de Besançon. - Radio France

Ils ont notamment distribué des faux PV pour sensibiliser les conducteurs, armés de pancartes du type « Une école n’est pas un drive » ou « 2 minutes sur le trottoir c’est déjà trop! » Le stationnement gênant sur le trottoir est passible d’une amende 135 euros.

L'association "Trottoirs libres!" distribue de faux PV. - Radio France

Certains militants de cette association sont en fauteuil roulant, mais d’autres sont valides, car le stationnement gênant est l’affaire de tous disent-ils : piétons, personnes en fauteuil roulant, parents avec des poussettes, personnes âgées se déplaçant avec difficulté.Pour l'association, l'accessibilité concerne tout le monde. - Radio France

Mardi 12, Trottoirs Libres! était aux abords d’un établissement scolaire pour une action pédagogique « Une école n’est pas un drive!  » . Parents, prenez soin de la sécurité des élèves, ne vous arrêtez jamais sur les trottoirs et passages piétons pour déposer ou récupérer vos enfants !

Source FRANCE BLEU.

Cancers, maladies cardiaques, suicides : de quoi meurent les Français ?…

Santé publique France publie dans son dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire, ce mardi, une analyse sur les causes de décès en France.

Si le taux de mortalité diminue depuis les années 2000, le cancer est devenu la première cause de mortalité en France, devant les maladies cardio-vasculaires.

Cancers, maladies cardiaques, suicides : de quoi meurent les Français ? (PHOTO D'ILLUSTRATION).

La mortalité due au sida, aux accidents de transport et aux maladies cardiovasculaires a « particulièrement diminué » en seize ans en France métropolitaine, selon une étude des évolutions des causes de décès, qui porte sur les années 2000 à 2016.

Dans le même temps, elle a fortement augmenté pour le cancer du poumon chez la femme, un effet du tabagisme, et de façon plus modérée pour les deux sexes pour les cancers du pancréas et du cerveau, selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, publié mardi.

Taux de mortalité en baisse

« Ces résultats généraux mettent en évidence les réussites et les lacunes » en matière de prévention et de soins, relèvent Grégoire Rey, directeur du CépiDC-Inserm (qui établit les causes médicales de décès), et ses collègues, auteurs de cette analyse des tendances entre les périodes 2000-2007 et 2008-2016.

D’une façon générale, le taux de mortalité toutes causes confondues a continué à diminuer depuis les années 2000, vraisemblablement grâce aux avancées de la médecine et de la prévention.

Le risque de mourir du cancer diminue, même si le nombre de personnes atteintes augmente. Le cancer est la première cause de mortalité en France pour les deux sexes, passé en 2004 devant les maladies cardiovasculaires.« La grande tendance de la baisse de la mortalité est plutôt rassurante », dit à l’AFP M. Rey.

En 2016, sur 579 000 décès enregistrés, les décès par tumeurs (29 %) et par maladies cardiovasculaires (24,2 %) prédominent. La part des décès prématurés (avant 65 ans) de toutes causes chez les hommes reste supérieure à celle observée chez les femmes (22,6 % contre 11,3 %).

Moins de suicides

La mortalité liée au VIH/sida, après une première baisse dans les années 1990, continue à diminuer sur les seize dernières années en raison des progrès de la prévention et surtout des traitements. En 2016, on recense 300 morts par sida, contre 4 800 en 1994.

Les décès par suicide sont également en déclin : près de 8 500 décès en 2016 contre 11 400 dix ans auparavant. Depuis les années 1980, ils restent toutefois plus nombreux que les morts par accidents de transport.

Ces derniers, en recul depuis 2002-2003, sont passés d’environ 8 000 morts en 2000 à 3 000 en 2016. La forte réduction de la mortalité par accidents de la route sur ces seize années peut être attribuée notamment aux radars automatiques.

On meurt moins de maladies cardiovasculaires : les taux de mortalité ont diminué d’un quart entre les deux périodes étudiées. Ceci grâce au développement des techniques de cardiologie interventionnelle (pour ôter les caillots, poser un stent…) dans les infarctus et au développement d’unités neurovasculaires spécialisées pour prendre en charge les AVC, notent les auteurs.

« Points d’alerte »

Chez les femmes, pour lesquelles les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès, la mort par AVC l’emporte sur celle par infarctus, à l’inverse des hommes.

« Les points d’alerte » sont l’augmentation du cancer du poumon chez la femme, ainsi que celles du cerveau et du pancréas, souligne M. Rey.

Le cancer du pancréas a augmenté en seize ans pour les deux sexes et le cancer du cerveau a augmenté sur la deuxième période, 2008-2016, dans « un contexte d’essor des technologies liées aux radiofréquences ». Des recherches sont nécessaires pour expliquer pourquoi, selon ce spécialiste.

En outre, la mortalité par mélanome augmente chez les hommes et reste stable chez les femmes alors que la prévention de ce cancer de la peau est connue, pointent les auteurs.

Enfin, la tendance à l’augmentation des démences, très importante depuis les années 2000, semble se ralentir, voire s’inverser chez les hommes, possiblement en raison d’une diminution des facteurs de risques cardiovasculaires (hypertension, tabagisme, diabète…), avancent-ils.

Source OUEST FRANCE.

Grève aux urgences : Avant la manifestation nationale, des urgentistes publient une tribune pour l’hôpital public…

Parmi les 13 urgentistes qui signent cette tribune, on trouve Patrick Pelloux.

Grève aux urgences : Avant la manifestation nationale, des urgentistes publient une tribune pour l’hôpital public.Lors d'une manifestation pour la sauvegarde de l'hôpital public, fin septembre.

« Mesdames et messieurs nos concitoyens, laisserez-vous mourir l’hôpital public sans avoir tenté quelque chose ? ». Dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, 13 médecins urgentistes interpellent citoyens et pouvoirs publics quatre jours avant la manifestation nationale pour un « plan d’urgence pour l’hôpital public ».

« On en vient à se poser la question suivante : est-ce que l’épuisement du système n’a pas été programmé ? Est-ce que tout n’a pas été fait pour que s’effondre l’hôpital public au profit de l’économie ? Le but n’est-il pas de détruire la Sécurité sociale et le service public hospitalier ? », interrogent ces médecins, dont l’urgentiste Patrick Pelloux, tous membres de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).

« Le démantèlement est en cours d’achèvement »

Retraçant les dérives des années 1980 et 1990 dans la « surconsommation des soins », puis l’arrivée dans les années 2000 de « l’hôpital entreprise », avec l’emblématique système de la tarification à l’acte, les auteurs de ce texte résument la situation actuelle : « notre mission de service public est de tout faire tout le temps, mais le gouvernement ne nous en donne pas les moyens ».

Estimant que « le démantèlement est en cours d’achèvement », ils assurent qu’« en épuisant les soignants, on les a fait fuir : spirale sociale infernale ». « Non seulement l’hôpital public est déficitaire, mais il deviendra inefficace, puisque incapable de remplir sa mission de continuité des soins pour tous ». Ils rappellent en conclusion les revendications de la mobilisation du 14 novembre : « l’ouverture de lits », l’augmentation du budget de l’hôpital, des effectifs et des salaires, ainsi que « l’arrêt de la facturation à l’acte ».

Source 20 MINUTES.

 

Handicap. Des travailleurs différents, mais compétents… et enfin reconnus !…

Trois mille personnes en situation de handicap ont reçu une attestation professionnelle jeudi 7 novembre. Le but : reconnaître les compétences de tous et changer le regard sur le handicap.

Handicap. Des travailleurs différents, mais compétents... et enfin reconnus !

Stéphane Fixon, trentenaire en situation de handicap psychique, n’est pas peu fier. Agent de production dans l’atelier de sous-traitance de l’Établissement et services d’aide par le travail (Ésat) Espoir à Rennes, il vient d’être reconnu « agent administratif ». Un nouveau métier qui le passionne.

Chargé de superviser une machine qui dépose des rubans adhésifs sur des supports cartonnés, il assure, en même temps, l’évolution de la production de l’atelier et la gestion du stock de matières premières. Accompagné par une monitrice, il a passé en revue toutes les compétences exigées par le « référentiel-métier » officiel : « J’ai découvert que je connaissais déjà pas mal de choses. Alors, je me suis formé et j’ai présenté mon dossier à un jury du Greta (établissement de formation) qui a reconnu mes compétences acquises. Aujourd’hui, j’ai un métier et je suis heureux. »

« Reconnaître les acquis »

En 2002, la loi de modernisation sociale a créé un nouveau droit : la validation des acquis de l’expérience. Mais, pour quatre directeurs de centres d’aide par le travail d’Ille-et-Vilaine, cette mesure risquait d’exclure les personnes qu’ils accompagnent. Ils ont alors imaginé Différent et compétent, un dispositif destiné à reconnaître les compétences professionnelles des travailleurs en situation de handicap.

« Nous partions du principe que personne ne sait rien faire, se souvient Christian Guitton, un des fondateurs du réseau. Nous souhaitions reconnaître tous les acquis, dans une perspective d’évolution et de formation tout au long de la vie. »

L’idée a, depuis, essaimé dans toute la France. Elle est aujourd’hui partagée dans quelque huit cents établissements. Jeudi, dans une vingtaine de villes, quelque 3 000 personnes handicapées ont ainsi reçu leur attestation. Bien souvent la première de leur vie.

« Une fois reconnues, ces personnes gagnent en confiance et développent des capacités à apprendre encore davantage, explique Magdeleine Grison, la directrice du réseau national. Jusqu’à changer de métier, parfois. »

Pour Anne-Laure Bourreau, la nouvelle présidente du réseau national, cela permet de changer le regard des professionnels et des entreprises : « Il s’agit de valoriser ce qui est réussi, de reconnaître les potentiels, au-delà de la situation handicapante. »

Source OUEST FRANCE.

En Mayenne. Handicap : le conseil départemental récompensé pour son court-métrage…

Le Département de la Mayenne a été primé au festival Regards croisés, vendredi 8 novembre 2019.

Une récompense qui salue le court-métrage réalisé par le conseil départemental intitulé Handicap : s’adapter, c’est aussi l’affaire des autres.

Le jury a attribué le prix 2019 au Département de la Mayenne pour le court-métrage « #handicap : s’adapter, c’est aussi l’affaire des autres ».

Le Département de la Mayenne a été récompensé, vendredi 8 novembre 2019, à la 11e édition du festival Regards Croisés, à Saint-Malo. Créé en 2009 à l’initiative de l’association L’Hippocampe, Regards Croisés est le premier festival de films courts métrages sur le thème Métiers et Handicaps. Son objectif : promouvoir les politiques menées en faveur du handicap.

Pour l’édition 2019, 49 courts-métrages étaient en compétition dans cinq catégories : milieu ordinaire, milieu protégé, autres regards Esat et entreprises adaptées, communication d’entreprises et autres regards.

Présidé par l’actrice Charlotte de Turckheim, le jury a attribué le prix 2019 au Département de la Mayenne pour le court-métrage #handicap : s’adapter, c’est aussi l’affaire des autres, dans la catégorie communication d’entreprise.

Ce court-métrage fait partie d’une mini-série de cinq épisodes (#je ne vois pas bien ; #je ne comprends pas bien ; #je n’entends pas bien ; #j’en fais trop ; #je prends soin de mon corps) au ton décalé réalisé dans les locaux de l’hôtel du Département et élaboré par le groupe de travail Plan action handicap de la collectivité.

Source OUEST FRANCE.

Des travailleurs handicapés employés par GE craignent pour leur avenir…

Alors que General Electric négocie les conditions de son plan social avec les syndicats, l’entreprise adaptée AP 90 basée à Morvillars (90), qui emploie 150 salariés dont plus de 90% en situation de handicap, s’inquiète de voir s’échapper son contrat avec le groupe américain.

Les salariés d'AP90 employés sur les sites de GE de Belfort et Bourogne sont inquiets pour leur avenir

« On ne licenciera personne de chez nous » assure Marc de Gardelle, directeur d’Adapt’Performance 90 dont 30 salariés travaillent exclusivement sur les sites de General Electric. Pourtant, le directeur confie ses craintes face à la crise que traverse GE à Belfort et Bourogne. Il redoute que l’entreprise américaine réduise son activité et mécaniquement sa demande. « GE, c’est presque 30% de notre chiffre d’affaire » explique-t-il.

D’autant qu’AP90 n’a pas encore échangé avec la direction du groupe américain : « Pour l’instant, on a reçu un courrier officiel comme tous les sous-traitants (…) mais nous n’avons pas encore d’informations précises quant à l’avenir de nos activités sur 2020 ».

« Ils sont déphasés, ils ne comprennent pas ce qui arrive »

Chez les salariés, l’inquiétude est prégnante comme l’explique Rodolphe Boucher, délégué du personnel CGT : « Ce sont des salariés qui travaillent depuis des années chez General Electric. Ils sont déphasés, ils ne comprennent pas ce qui arrive».

L’entreprise veut diversifier son activité

Lors des 10 jours de blocage des sites de GE à Belfort et Bourogne, les 30 salariés d’AP 90 ont été rapatriés dans les locaux de l’entreprise à Morvillars : une situation qui pourrait devenir définitive si General Electric mettait fin au contrat avec l’entreprise adaptée. Cette fois, ce sont les salariés qui travaillent au siège d’Adapt’Performance qui s’inquiètent. Ils craignent de devoir partager leur travail sans que l’activité de l’entreprise n’augmente pour compenser.

Pour pallier un potentiel arrêt du partenariat avec GE, l’entreprise a donc pris les devants. Depuis quelques mois, la direction s’est entourée d’un cabinet en stratégie pour diversifier ses activités « afin de réorienter les salariés si d’aventure ils n’avaient plus d’activité au sein de GE » comme l’explique le directeur. Plusieurs pistes sont explorées comme la création d’un entrepôt de logistique pour les sites d’e-commerce.

De son côté, GE assure être très attaché à la collaboration avec AP90 et affirme que le partenariat n’est pour l’heure pas remis en cause.

Source FRANCE BLEU.

On s’y emploie. Handicapé et créateur d’entreprise, c’est possible…

Créateur d’entreprise et handicapé. Un prix, le trophée H’Up, récompense ceux qui ont réussi à surmonter les difficultés.

Cette année c’est une jeune femme malentendante qui a été distinguée.

Le prix 2019 a été remportée par Elise Mareuil, cofondatrice du groupe Agapi.

Elise Mareuil est la cofondatrice du groupe Agapi. Elle emploie une soixantaine de salariés répartis dans six établissements situés en Île-de-France. Elle vient de recevoir le trophée H’Up, qui récompense un entrepreneur en situation de handicap. Il y avait 170 dossiers en lice.

Elise Mareuil : Agapi, c’est un réseau de crèches en Ile-de-France, des crèches écologiques et solidaires, respectueuses de l’environnement, avec un éveil à la nature, dans le champ de l’économie sociale et solidaire, constituées en coopératives. On est aussi organisme de formation et nous écrivons des livres sur nos activités et notre pédagogie.

Vous ne vous êtes pas lancée dans le champ du handicap. Pourquoi ?

Mon handicap s’est dégradé au moment où on créait Agapi, mais Agapi est très liée aux notions de valeurs solidaires et nous réservons des places pour des enfants en situation de handicap et des familles en insertion. La notion d’inclusion est très forte.

Quel est votre handicap ?

J’ai une surdité extrêmement complexe. J’ai eu la chance d’être opérée au moment où on pensait que j’allais totalement perdre l’audition. Je suis appareillée, j’ai un aménagement de poste et j’ai des collègues formidables !

Quels obstacles particulier doit-on surmonter ?

Une de mes anciennes collègues m’a dit qu’elle ne savait pas qu’on pouvait déplacer des montagnes et que maintenant elle le savait. Il y a deux combats à mener de front. Il faut convaincre encore plus les banques, les assurances, etc. Cela forge des caractères de battant. On va au bout des choses.

Créer son entreprise, c’est une solution pour les personnes handicapées sans travail ?

Beaucoup des personnes handicapées que je connais ont un tempérament de battant et vont au bout des choses. Il faut monter des dossiers complexes, faire des prêts à la banque. Cela crée des tempéraments qui correspondent vraiment à la voie de l’entrepreunariat. Ce sont souvent aussi des gens très créatifs pour vivre avec leur handicap, et qu’est-ce qui est plus créatif qu’un entrepreneur ?

Source FRANCE TV.

L’Isle-sur-la-Sorgues : au-delà de son handicap, il crée sa biscuiterie avec succès…

Guillaume, 25 ans, passionné par la pâtisserie, n’a jamais pu intégrer le milieu professionnel à cause de son handicap.

Avec l’aide de ses parents et de la mairie, il a créé sa propre entreprise,

« L’Isle ô biscuits », et ça marche…

On ne lui prédisait aucun avenir professionnel ». Guillaume Torrecillas a 25 ans et souffre de dysphasie, un trouble central lié au développement du langage.

Depuis son enfance, Guillaume aime la cuisine et particulièrement la fabrication de biscuits secs. Malgré les formations et les nombreux stages, il n’a jamais pu décrocher un contrat.

« C’était ce que je voulais faire, mais je n’ai pas trouvé de patron », raconte Guillaume. Ses troubles du langage et son comportement parfois imprévisible ne lui permettaient pas d’intégrer une équipe en cuisine.

Guillaume a toujours voulu fabriquer des biscuits. / © FTV

L’amour d’une famille

Si le handicap de Guillaume ne lui permet pas de suivre un rythme de travail soutenu, il lui a permis de développer des sensibilités aux goûts, aux parfums et aux matières.

« Dans l’éducation ou dans les centres spécialisés, on essaie de mettre les enfants ou les jeunes adultes handicapés, dans des cases. Et si vous ne rentrez pas dans une case, vous êtes mis de côté », se révolte Véronique Porcheddu, sa maman.

Avec l'aide de sa famille, Guillaume a créé son entreprise et réalise aujourd'hui ses propres biscuits. / © FTV

Qu’à cela ne tienne, Véronique et Pascal (le beau-père de Guillaume) ont décidé de créer son propre emploi. Après une étude de marché et des investissements dans un laboratoire, un four et des matières premières, Guillaume a créé son entreprise et lancé sa marque : L’Isle ô biscuits.

L’Isle ô biscuits

Avec son tablier blanc, Guillaume est un homme heureux. Dans son laboratoire, il a le sentiment d’exister.

« Mon rêve, c’est ça, travailler tous les jours, ça me plaît », explique Guillaume, en pétrissant sa pâte. Ici, il réalise six biscuits différents, notamment des navettes, des cakes aux fruits confits et une spécialité, des tuiles aux amandes.

Créée il y a quelques semaines, l’entreprise de Guillaume fonctionne bien, les biscuits sont vendus par abonnement auprès des particuliers pour une durée de 3, 6 ou 12 mois et sur internet.

Avec le soutien de la municipalité, la société « L’Isle ô biscuits » est aussi présente sur les marchés, comme celui du Petit Palais ou celui de l’Isles-sur-la-Sorgues.

Guillaume confectionne six biscuits différents, dont une spécialité, les tuiles aux amandes. / © FTV

« L’Isle ô biscuits » est aujourd’hui une réussite, l’entreprise se développe. Pour la maman de Guillaume, le pari est gagné.

« Guillaume sait que je l’aime et que je serai toujours là pour lui. Je suis vraiment heureuse qu’on est pu faire ce projet, je ne voulais pas avoir le regret de ne pas avoir essayé ».

Désormais, Guillaume présente aussi ses biscuits sur sa page Facebook: http://lisleobiscuits.com/

Source FR3.

Suspicion d’agressions sexuelles dans une maison de retraite à Nancy…

Samedi, un homme a été surpris dans la chambre d’une pensionnaire d’un EHPAD à Nancy, le sexe à l’air.

Un suspect est en garde à vue.

Une enquête a été ouverte pour savoir s’il s’agit d’agression sexuelle ou non.

Suspicion d'agressions sexuelles dans une maison de retraite à Nancy. Photo d'illustration police.

Les faits se sont déroulés ce samedi 9 novembre vers 14h30 dans une maison de retraite de Nancy.

Alors que deux aide-soignants effectuaient leur tournée des chambres pour prodiguer les soins habituels aux résidents de l’établissement, ils surprennent dans l’une des chambres, un homme penché au chevet d’une dame de 96 ans allongée sur son lit, complètement dénudée et sa couche de protection défaite.

Petit détail important : l’homme portait un gant en latex, sa braguette était ouverte et son sexe sorti du pantalon.

Lorsque les deux aide-soignants lui demandent ce qu’il est en train de faire, l’individu explique simplement que c’est un ancien voisin de la résidente puis il s’enfuit rapidement.

Un suspect en garde à vue

Les deux professionnels de santé décident de continuer leur tournée et constatent qu’à la chambre suivante, une autre résidente est allongée sur le sol, consciente avec un coussin derrière la tête et un autre entre les jambes. Interrogée, la première dame confirme qu’il s’agit bien de son ancien voisin mais est incapable d’expliquer ce qu’il s’est passé.

Les policiers alertés réussissent à retrouver la trace du suspect et l’interpellent ce dimanche matin. Lors de sa garde à vue, il nie toute tentative d’agression sexuelle.  Et  à ce stade de l’enquête, on ne peut pas parler de viol ou de tentative de viol.

Source FRANCE BLEU.

Puy-de-Dôme : des petits déjeuners pour sensibiliser à la trisomie 21…

Dimanche 17 novembre, l’association Trisomie 21 Puy-de-Dôme organise la livraison de petits déjeuners à domicile.

Objectif : communiquer auprès du grand public sur la place des personnes trisomiques.

En 2018, pas moins de 8 500 petits déjeuners avaient été livrés par les bénévoles de l'association Trisomie 21 Puy-de-Dôme. / © Trisomie 21 Puy-de-Dôme

Depuis 12 ans, l’association Trisomie 21 organise une vaste opération de communication à destination du grand public. Elle aura lieu cette année le dimanche 17 novembre. Baptisée « 1 001 petits déjeuners », son principe est simple : l’association livre à domicile des petits déjeuners commandés pour le prix de 5 euros. L’an passé, pas moins de 8 500 commandes avaient été livrées.

Plus de 100 communes livrées

Au total plus de 100 communes du Puy-de-Dôme participent à l’opération. Lydie Benhadid, présidente de l’association Trisomie 21 Puy-de-Dôme, explique : « L’objectif est de communiquer, sensibiliser le grand public sur la place des personnes avec trisomie ou atteintes de handicaps. Les choses avancent. Notre association existe depuis plus de 30 ans, mais il ne faut rien lâcher sur le terrain. Le combat est à mener au quotidien, à l’école, au travail, dans les loisirs ».

Entre 300 et 400 bénévoles

Pour mener à bien cette opération, entre 300 et 400 bénévoles viennent aider l’association pour les livraisons, le temps d’un week-end. Lydie Benhadid conlut : « Grâce à nos partenaires, nous n’avons pas augmenté les prix de nos petits déjeuners. Sur les 5 euros, il nous reste environ 3 euros qui seront réinvestis pour le fonctionnement et la vie de l’association. Grâce aux éditions précédentes, nous avons pu par exemple créer une section handicap à la piscine de Chamalières ». Afin de commander un petit déjeuner le 17 novembre, il est désormais trop tard mais vous pouvez faire un don ou devenir livreur d’un jour en vous inscrivant sur Internet sur la page « bénévoles ».

Source FR3.