Se déplacer quand on est handicapé: la galère dans l’agglomération niçoise…

Seuls 9% à 10% des personnes vivant dans l’agglomération de Nice sont satisfaites de l’accessibilité de la ville pour les personnes en situation de handicap d’après une étude IFOP publié la semaine dernière.

A l’échelle nationale, deux tiers des handicapés témoignent de difficultés à se déplacer.

Pour ces personnes en fauteuils roulants, monter sur les trottoirs est bien souvent difficile à Nice Nord

Trottoirs trop hauts, absence de rampe d’accès aux bâtiments, feux tricolores sonores défaillants, vivre à Nice en étant aveugle ou en fauteuil roulant peut devenir un véritable parcours du combattant. Seuls 9% à 10% des personnes vivant dans l’agglomération de Nice sont satisfaits de l’accessibilité de la ville pour les personnes en situation de handicap d’après une étude IFOP publié la semaine dernière par l’association des paralysés de France (APF). 

Des trottoirs pas aux normes

« Souvent les trottoirs ne sont pas au norme. En face d’un passage piéton par exemple, ils ne doivent pas dépasser les deux centimètres de hauteur. Souvent ce n’est pas le cas et je suis obligé de passer sur la route », témoigne Patrick Touchot, qui se déplace en fauteuil roulant depuis sa naissance. Le président de l’association « accessible pour tous » met aussi en évidence la non conformité de certains arrêts de bus niçois.

Jacques Dejeandile, le conseiller municipal en charge du handicap de la ville de Nice, affirme que des efforts ont été faits avec des travaux régulièrement sur les trottoirs. « Nous allons progressivement refaire les arrêts de bus. On ne peut pas tout faire du jour au lendemain malheureusement », affirme-t-il.

L’élu met aussi en avant le service MobileAzur qui récupère les personnes handicapés chez elles et les amène directement à destination. Mais les usagers se plaignent du manque d’offre et de délais trop long pour en profiter.

Dans les Alpes Maritimes, 37 253 personnes sont inscrites au registre des travailleurs handicapés. 56 000 personnes, dont les seniors, disposent de la carte d’invalidité.

Source FRANCE BLEU.

Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, « l’urgence dure depuis 30 ans » …

Représentant seulement 0,73 % des professeurs de médecine, la spécialité est de moins en moins prisée, alors que les besoins vont croissant.

Une situation d’urgence qu’a soulignée en ce début d’année au Sénat le sénateur haut-saônois Michel Raison.

État des lieux.

Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, "l’urgence dure depuis 30 ans"

« Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, l’urgence dure depuis 30 ans », a tonné récemment le sénateur haut-saônois LR Michel Raison à l’occasion d’un débat sur la question au palais du Luxembourg. « Comme j’avais 4 minutes de parole et que je suis administrateur à Saint-Rémy, très gros hôpital psychiatrique en Haute-Saône qui couvre également une partie du Doubs, j’ai sollicité le directeur et les médecins qui ont fait émerger cette problématique. »

Une situation critique qui semble avant tout due au manque de praticiens. « C’est général à la France et nous sommes dans la moyenne », atteste le Dr  Jean-Paul Olivier, psychiatre et chef de service du pôle adolescent de l’inter-secteur de pédopsychiatrie de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard. « Comme la plupart des spécialités, nous pâtissons de la conséquence à long terme du numerus clausus des années 1990. Trente ans après, la relève n’est pas au rendez-vous et les départs en retraite ne sont pas comblés. »

Douze ans pour former un professionnel

S’agissant plus spécifiquement de la pédopsychiatrie ? Non seulement, il faut douze ans environ pour former un professionnel mais, relève le praticien, « cette spécialité paraît moins concrète que la psychiatrie adulte et, l’offre s’étant diversifiée, beaucoup préfèrent se spécialiser dans d’autres domaines comme l’addictologie, la psychiatrie médico-légale voire des spécialités encore plus fines autour du sommeil notamment. »

5 M€ débloqués en 2019

Côté moyens, « la pédopsychiatrie a été notre priorité pour l’année 2019 puisque nous avons financé près de 5M€ de projets nouveaux en la matière en Bourgogne Franche-Comté », assure Édith Puglierini, directrice du projet santé mentale à l’ARS (Agence régionale de santé).

Et de citer, sur les huit départements de la grande région, « le développement des consultations périnatales et la constitution d’équipes spécialisée mobiles, notamment en Haute-Saône (chaque équipe étant financée à hauteur de 175 000 €). De même, dans le Doubs, nous avons pérennisé la Maison verte de Besançon , qui assure 6 000 consultations par an d’enfants et adolescents. Sans oublier l’hôpital de Novillars où nous avons ajouté 7 places d’hôpital de jour et allons en ajouter 7 de plus en 2020, pour un total d’un peu plus de 800 000 €. Et 5 lits de crise vont être installés dans l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard, un lit de crise représentant 148 000 €. Plus 6 lits de crise et 3 places d’hébergement sur le territoire de la Haute-Saône. Vous voyez, on met les moyens ! »

« Moins nombreux pour des tâches plus importantes »

Reste que, comme le note le Dr  Olivier, « l’ARS peut créer des postes, s’il n’y a personne pour les occuper… » Résultat : « Nous sommes moins nombreux pour des tâches plus importantes. » Avec, pour corollaire, l’allongement des listes d’attente pour les jeunes patients : « S’agissant des adolescents, nous essayons de travailler en réseau pour cibler les cas les plus préoccupants et les prendre vite, mais les autres attendent davantage. Et cela est encore plus net chez les plus petits où les situations sont plus nombreuses, avec une inquiétude croissante de la population d’où une sollicitation très forte. »

Source EST REPUBLICAIN.

Barbie en chaise roulante, sans cheveux… La poupée fête ses 60 ans avec de nouveaux modèles…

Mattel poursuit sa politique d’ultra-segmentation du marché avec une dizaine de nouveaux modèles, dont plusieurs affichant handicaps ou maladies.

Barbie en chaise roulante, sans cheveux… La poupée fête ses 60 ans avec de nouveaux modèles

En 2016, Mattel, fabricant historique de la Barbie avait fortement communiqué sur ses Barbie curvy, aux hanches plus larges. Parallèlement étaient lancées des Barbie petite ou tall.

Après avoir finalement vaincu ses concurrentes qui lui avaient un temps fait de l’ombre (vous vous rappelez des Bratz ?), il fallait répondre aux critiques récurrentes faisant de la poupée mannequin une cible facile.

L’extrême diversification des modèles avait commencé bien avant mais c’était la première fois que la poupée abandonnait sa silhouette trop parfaite.

Pour attaquer sa septième décennie (Barbie est née en mars 1959), Mattel agrandit sa gamme fashionista (170 modèles lancés depuis 2016) avec une dizaine de modèles.

Déjà en rupture de stock

Parmi eux, une Barbie blonde en chaise roulante. Politique commerciale ou succès mal anticipé, tout juste sortie, elle est déjà en rupture de stock.

En 2019, une poupée portant une prothèse de jambe avait été éditée, réalisée en collaboration avec Jordan Reeves, une préado de 12 ans portant elle-même une prothèse (au bras). Une deuxième, portant cette fois une prothèse dorée, mais toujours à la jambe, rejoint la collection. Tout comme une Barbie sans cheveux (qui ne sortira qu’en septembre) et une autre atteinte de vitiligo, cette dépigmentation de la peau qui s’affiche sr les podiums grâce au mannequin Winnie Harlow.

Si un Ken affligé d’un ventre à bière (mais il affiche lui aussi quatre morphologies possibles) ne semble pas être au programme, un modèle à cheveux roux va sortir ainsi que le premier garçon de la collection portant des cheveux longs. Depuis 1961, date de la naissance du beau gosse, faire valoir de Barbie, bien des mâles ont arboré une tignasse surabondante. Il était temps que les personnages masculins affichent eux aussi toutes leurs différences.

Source OUEST FRANCE.

La natation, source de bienfaits pour les enfants autistes…

Pour les enfants atteints d’autisme, apprendre à nager présente un intérêt majeur.

Ce sport les aide à développer leurs capacités sensori-motrices et leurs compétences de communication et de socialisation.

Adam (7 ans) et son maître-nageur, Jacky Guillot, lors de la séance de natation organisée au centre aquatique de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Dans le bassin ludique de la piscine de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), un duo retient l’attention. Un jeune garçon enjambe, agile, une série de barrières en mousse sur un tapis flottant. Ces obstacles avalés, il grimpe, tout aussi véloce, sur un mur d’escalade rembourré. Parvenu au sommet… plouf ! Le voici qui se jette à l’eau, visiblement ravi. Le maître-nageur ne le quitte pas des yeux.

S’agit-il d’exercer, avec ces obstacles, les habiletés motrices de l’enfant ? Pas du tout. Pour Adam, 7 ans, ce jeu est une récompense. Car il vient d’accomplir un mini-exploit. Il a obéi à cette consigne : s’allonger dans l’eau tout en tenant un tapis de natation.

Adam est atteint d’une forme d’autisme non verbal. Scolarisé en classe de CP avec l’aide d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) privée, l’enfant ne parle donc pas. Comme la plupart des enfants autistes, il éprouve de grandes difficultés à communiquer avec son entourage. Il manifeste une extrême sensibilité sensorielle à son environnement. Il lui est aussi très difficile de fixer son attention sur une tâche précise. Dès lors, on mesure le défi que constitue l’apprentissage de la natation, pour lui comme pour le maître-nageur, Jacky Guillot.

Une panoplie d’outils

Apprendre à nager à ces enfants, très tôt, est pourtant un enjeu vital. La plupart d’entre eux adorent l’eau. Ce n’est pas sans danger : « La noyade est la première cause de mortalité chez les enfants autistes. Selon une étude américaine, ils ont 160 fois plus de risques de se noyer que les autres enfants », explique l’association Ikigaï. Créée en 2016, cette association de parents s’est donné pour mission d’accompagner l’inclusion des enfants avec autisme (ou un autre trouble neuro-développemental), à l’école et dans les activités de sport ou de loisirs.

A cette fin, elle propose une panoplie d’outils et de services. Parmi eux, une série de dix cours particuliers de natation, supervisés par une accompagnatrice rémunérée par l’association. Au centre aquatique de Neuilly, cet après-midi de janvier, deux enfants en bénéficiaient, pour une séance de trente minutes chacun : Adam et Massyl.

Les premières fois qu’Adam a suivi ces cours, il partait en courant dès qu’on le sollicitait. « Il était dans l’évitement. Maintenant, il a établi un bon contact avec Jacky », se réjouit Stéphanie Gruet-Masson, cofondatrice d’Ikigaï. L’enfant fuit le regard d’autrui, son regard est tourné vers le ciel ou passe à travers vous. Pour autant, on le sent très sensible à son environnement. Mais le jeune garçon est très dispersé, ses capacités d’attention sont réduites. « La séance doit être très structurée pour qu’il comprenne la consigne et se concentre. Nos phrases doivent être simples, utiliser le même vocabulaire », explique Elise Collignon, l’accompagnatrice qui supervise la séance. Elle-même est la maman d’un enfant autiste.

Des progrès sensibles

Surtout, Elise fait appel à des supports visuels. Elle présente à Adam des pictogrammes dessinant la consigne, collés par des Velcro sur une planche de natation. Taper des pieds dans l’eau ; s’allonger sur l’eau dans la position du nageur ; souffler hors de l’eau en lançant un ballon dans un panier ; rechercher avec les pieds des anneaux placés au fond du bassin… A chaque consigne, l’enfant réalise ou amorce le geste demandé. Il doit répéter les mouvements trois fois, validant chaque action à l’aide d’un jeton. « C’est super, le félicite Elise. Tu peux aller sur le mur d’escalade ! » Et Adam de filer.

« Pour nous, ce jeu est un renforçateur : il motive l’enfant à agir selon la consigne », explique Stéphanie. Adam a déjà suivi près de dix séances de natation. Ses progrès sont sensibles. Il va sans doute bénéficier de cours supplémentaires. « Il est bien plus tranquille et posé qu’avant », constate son père.

« Cette expérience avec les enfants autistes donne du sens à mon travail. Je me sens utile. » Jacky Guillot, maître-nageur.

« L’intérêt du sport pour les enfants avec autisme est majeur », écrit l’association Ikigaï. Avant d’énumérer la longue liste de ses bienfaits : il améliore le tonus musculaire, l’endurance, l’équilibre, la coordination, la perception du corps dans l’espace, la motricité fine, la qualité du sommeil, les capacités d’attention et la concentration. Il diminue les manifestations d’hypersensibilité sensorielle, le stress et l’anxiété, l’hyperactivité, l’agressivité, l’autostimulation, les comportements obsessionnels et compulsifs ou inappropriés. Il exerce l’autonomie, le respect des règles, les interactions sociales et les émotions. Et il renforce l’image positive de soi.

« C’est entre l’enseignement et le jeu »

Massyl, 8 ans, est lui aussi atteint d’une forme d’autisme non verbal. Lui aussi est scolarisé avec l’aide d’une AVS privée, lui aussi adore l’eau. Mais il n’a pas besoin de mur d’escalade pour se motiver. Etre dans l’eau lui suffit : il tourne sur lui-même, joue à prendre de l’eau dans sa bouche et à la recracher… ou à l’avaler. « C’est interdit ! », lui rappelle sa mère par un signe, les deux index croisés. Très investie, elle utilise un langage des signes adapté à l’autisme, le Makaton.

Pour Massyl, les pictogrammes sont inutiles. La « guidance physique » que réalise sa mère, présente dans l’eau, est efficace : elle se saisit des pieds de l’enfant et les guide dans un mouvement de battement. Tout près, Jacky rectifie le geste s’il le faut. « Avec chaque enfant, il faut trouver le bon canal pour expliquer le geste, commente Elise. L’idée, pour Massyl, est d’estomper la guidance maternelle pour qu’il devienne autonome. » L’enfant parvient déjà à faire trois brasses tout seul.

« Ces cours aident beaucoup Massyl dans son autonomie, le respect des consignes, le sommeil et l’anxiété, observe sa mère. Et Jacky est vraiment top ! » Le maître-nageur a suivi une demi-journée de sensibilisation à l’autisme proposée par l’association Ikigaï. « Cette expérience avec les enfants autistes donne du sens à mon travail, je me sens utile », témoigne Jacky, qui a déjà travaillé avec des enfants et des adultes handicapés. « Cela m’a toujours plu. C’est entre l’enseignement et le jeu. Il faut s’adapter en permanence à l’enfant, trouver les méthodes les plus simples et efficaces. »

Depuis juin 2019, cette intervention est expérimentée à la piscine de Neuilly grâce aux fonds issus du mécénat que reçoit l’association, tel le Fonds Autosphère. « L’idée est d’étendre ce dispositif en Ile-de-France, puis sur tout le territoire », explique Agnès Cossolini, cofondatrice d’Ikigaï.

L’association vient de postuler aux prix de la fondation La France s’engage, créée en 2014 par François Hollande. « Ici, les enfants reçoivent des cours de natation particuliers. Mais le but, à terme, est qu’ils rejoignent de petits groupes de natation », conclut Agnès Cossolini. Une belle façon de promouvoir, au quotidien, une société inclusive.

Source LE MONDE.

Cet homme aveugle voit sa femme pour la toute première fois…

Admirer les merveilles du monde n’est pas une chose que tout le monde peut faire. Malheureusement, certaines personnes n’ont pas le luxe de voir les visages de leurs familles ou même de pouvoir observer leurs enfants grandir.

Tel est le cas de ce jeune homme malvoyant qui, grâce à des lunettes technologiques, arrive à voir le visage de sa femme pour la première fois. Il dit deux mots qui mettent tout le monde en larmes.

Un homme aveugle voit sa femme pour la toute première fois

Gene Purdie est un jeune papa qui a été diagnostiqué d’un trouble de la vision appelé la maladie de Stargardt. Cette maladie permet à Gene de voir seulement le contour des choses dans un petit champ de vision. Il n’a jamais eu l’occasion de voir le magnifique visage de sa femme, le petit nez adorable de son fils et les sourires rayonnants de ses parents ! Gene a été soumis à une vie de ténèbres, mais tout cela va changer, avec l’aide de Rachel Ray, qui l’a invité avec sa famille à son émission !

Un homme aveugle voit sa femme pour la toute première fois

Rachael a fourni à Gene une paire de lunettes eSight, qui offre aux personnes ayant une déficience visuelle sévère la capacité de voir les choses clairement. Quand Gene a mit ces lunettes technologiques, un sourire gigantesque couvre son visage et il regarde directement sa femme Joy ! Ce moment important est quelque chose qu’il n’oubliera jamais. Gene a dit qu’il trouvait sa femme très belle et qu’il essaiera de mémoriser les détails de son visage afin de s’en rappeler à tout jamais. Ces propos ont mis Joy en larmes ! Rachel a également invité les parents de Gene pour qu’il puisse les voir. Le fournisseur de lunettes a offert une paire à Gene. Un geste généreux qui a apporté de la joie à toute la famille !

Un homme aveugle voit sa femme pour la toute première fois

Tout savoir sur la maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt est une maladie orpheline souvent héréditaire des yeux qui affecte la région centrale de la rétine. Elle se caractérise par une baisse progressive de l’acuité visuelle, cependant les personnes atteintes de la maladie de Stargardt ne sont pas non-voyantes, mais malvoyantes. S’il leur est impossible de pratiquer certaines activités, comme conduire une voiture, leur acuité visuelle reste suffisante pour leur permettre de rester autonomes et indépendantes.

Quelle est la différence ente non-voyance ou malvoyance ?

On a souvent tendance à confondre non voyance et malvoyance et associer ces deux handicaps au mot aveugle. Une personne non-voyante souffre d’une déficience visuelle totale qui l’empêche de voir et qui pour se déplacer a besoin d’être guidée pour éviter les obstacles. Or une personne malvoyante souffre d’une déficience visuelle qui entraine par conséquent des difficultés à réaliser les tâches quotidiennes.

La malvoyance en chiffre

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la malvoyance touche plus de 246 millions de personnes dans le monde entier.  Le trouble de la vision centrale est le type de malvoyance le plus répandu, ce sont les formes, les couleurs, mais surtout la vision des détails qui sont atteints. Il existe également le trouble de la vision périphérique, ce sont les champs périphériques qui sont altérés.

Il existe aujourd’hui peu de recours contre ces maladies fortement handicapantes, qui ont souvent pour conséquence un repli social. Mais grâce à la technologie, ces personnes peuvent avoir une vision fonctionnelle notamment en utilisant des lunettes.

Des lunettes virtuelles au service des malvoyants

Encore une fois, la technologie vient innover au service de la médecine, l’idée est de redonner aux yeux des personnes malvoyantes leur fonction initiale : celle de voir. Il s’agit d’un appareil qui pèse à peu près 100 grammes qui se porte devant les yeux et qui comporte une caméra qui filme l’environnement ensuite le transmets directement sur deux écrans  devant chaque œil avec une qualité d’image plus optimale. Cette solution est tout de même onéreuse, d’autant plus qu’elle n’est commercialisée qu’aux Etats Unis et au Canada.

L’impact de la malvoyance sur la vie quotidienne

Les personnes malvoyantes ont souvent des difficultés à accomplir les tâches de la vie quotidienne. Lire, écrire, se déplacer, faire les courses, s’habiller, faire sa toilette, manger, se servir à boire, réaliser les tâches ménagères, regarder la télévision, reconnaitre les visages et communiquer à distance, sont toutes des activités d’une longue liste handicapante d’un malvoyant.

Mais cela ne signifie pas systématiquement renoncer à toutes ses activités favorites. Il faut juste trouver une nouvelle façon de s’organiser pour pouvoir les pratiquer. Faire recours à un proche ou une organisation d’aide aux malvoyants est indispensable pour regagner son autonomie et retrouver ses repères.

Source SANTE +.

Nantes. Dans ce restaurant bilingue en langue des signes, on dit merci avec la main…

La Papotière, premier restaurant nantais bilingue en langue des signes, a ouvert en centre-ville.

On y déjeune du lundi au vendredi, des produits bios et locaux cuisinés maison.

Nantes. Dans ce restaurant bilingue en langue des signes, on dit merci avec la main

Presque deux ans qu’elles attendaient ça. Imane Gourire et Kanyaman Brossaud accueillent leurs clients derrière le comptoir. En décembre, elles ont ouvert la Papotière, le premier restaurant bilingue français langue des signes de Nantes.

« Trouver un local en centre-ville a été compliqué, confie Kanyaman. Celui-ci était idéalement placé, sur le parcours de la ligne verte, mais il y avait tout à refaire. » Aidées de bénévoles, elles ont retapé l’intérieur, du sol au plafond.

Au menu, des produits bio et locaux.

L’ambiance est épurée : murs blancs, comptoir en bois brut, cuisine ouverte, deux salles (dont l’une avec un espace enfants). Aux fourneaux, Lila Bensebaa ; au service, Imane Gourire. Toutes les deux sourdes. « Les gens avaient un peu peur au début, ne sachant pas trop comment réagir quand ils comprenaient qu’Imane n’entend pas, raconte Kanyaman, qui reste toujours en retrait, en cas de besoin. Ils voient vite que tout se passe bien. Ça apprend à se regarder. »

Pour aider ceux qui le souhaitent, des cartons représentant les mots les plus utiles en langue des signes (bonjour, merci, entrée, plat, dessert, etc.) ont été placés sur le comptoir. « Ici, tout le monde doit être à l’aise, entendant comme mal entendant,  assène Kanyaman Brossaud. C’est la vocation de La Papotière : être accessible à tous, aux personnes signantes ou non, aux familles, aux travailleurs qui cherchent un endroit où se poser le midi. »

Des dessins en langue des signes pour apprendre à commander en signant.

Dans les assiettes, les deux cogérantes ont fait le choix du bio et du local. Deux entrées (4 €), deux plats (7 €) et trois desserts (3,50 €) sont proposés chaque midi, du lundi au vendredi. Le menu change chaque semaine. « On commence à avoir des habitués, se réjouissent Imane et Kanyaman. Et certains se mettent à signer. »

La Papotière , 16, rue Saint-Léonard, à Nantes, de 10 h à 18 h, du lundi au vendredi (sur réservation le soir) ; formules déjeuner à 10 € (entrée-plat ou plat-dessert) et 13 € (entrée-plat-dessert).

Source OUEST FRANCE.

Grenoble, ville la plus accessible de France pour les personnes en situation de handicap….

Grenoble est la métropole française la plus accessible pour les personnes handicapées. Mercredi 29 janvier, APF France Handicap a publié un classement des villes où il est le plus facile de circuler, mais aussi d’accéder aux commerces ou aux écoles.

A l’échelle du pays, des progrès restent à faire.

Grenoble, ville la plus accessible de France pour les personnes en situation de handicap. Illustration / © BELPRESS/MAXPPP

Des difficultés pour prendre les transports en commun, se rendre à la pharmacie, aller chercher son enfant à l’école… C’est ce qu’éprouvent les deux tiers des personnes handicapées selon une étude Ifop publiée mercredi 29 janvier par l’association qui réclame une volonté politique pour contraindre les établissements à se mettre aux normes.

Grenoble, ville la plus accessible de France pour les personnes en situation de handicap

Si Grenoble fait figure de bon élève en la matière, en se positionnant en tête du classement – avec 30% d’habitants déclarant n’être jamais ou rarement gênés dans ses déplacements – le tableau reste cependant relativement sombre pour les handicapés, mais aussi pour les personnes âgées, les utilisateurs de poussette ou de béquilles.

« La métropole grenobloise doit en grande partie ce bon résultat à l’accessibilité de sa grande ville, analyse Mattieu Villaret, directeur territorial des actions associatives d’APF France handicap en Isère, dans un communiqué. Grenoble est historiquement engagée dans l’adaptation de son territoire aux besoins des personnes à mobilité réduite. Il y a une culture de l’accessibilité chez les élus grenoblois. Il faut que la métropole s’en imprègne. »

Les métropoles restent globalement peu accessibles

Aix-Marseille, Paris ou Nice arrivent quant à elles en queue de classement avec seulement 9 à 10% de taux de satisfaction.

« L’accessibilité, c’est bien sûr essentiel pour les gens comme moi en fauteuil roulant, mais on n’est pas les seuls concernés », a résumé lors d’une conférence de presse le président de l’APF France Handicap, Alain Rochon, pour qui « il est plus que temps de rendre ce pays enfin accessible à toutes et tous ».

Pour toutes ces raisons, un tiers des personnes non handicapées disent également rencontrer « souvent » des difficultés d’accès aux transports, à la voirie ou à des établissements recevant du public, selon cette consultation réalisée auprès de 11.905 Français, dont 51% en situation de handicap.

« Rappeler tout le monde à ses obligations »

Même l’accès aux cabinets médicaux est problématique, selon cette enquête: environ la moitié des personnes en béquilles ou en fauteuil roulant disent éprouver des difficultés pour y accéder.

« Nous appelons les pouvoirs publics à rappeler tout le monde à ses obligations pour que ce chantier avance. Il faut un portage politique, avec une campagne de communication, en menaçant de sanctions ceux qui ne s’en préoccupent pas », a dit de son côté Nicolas Mérille, chargé du dossier de l’accessibilité à l’APF.

La loi de 2005, a rappelé Nicolas Mérille, prévoit une amende administrative de 1.500 euros pour les établissements qui ne respecteraient pas leurs obligations de mise aux normes.

Des dérogations sont toutefois possibles, pour des raisons techniques ou si le coût des travaux est manifestement disproportionné par rapport au chiffre d’affaires d’un commerce ou d’un restaurant, par exemple. Mais de telles sanctions sont rarissimes, selon lui. « Si on agite la menace de sanctions ou que quelques-uns écopent d’une amende, ça fera réfléchir. »

Source FR3.

Des adultes handicapés de la Mayenne transférés en EHPAD ?…

Dans les prochains mois à Laval, des personnes handicapés vieillissantes devront quitter leur foyer d’accueil médicalisé pour deux EHPAD en raison de travaux d’agrandissement.

Les familles n’ont été prévenues que début janvier.

Nicole, mère d’un adulte handicapé est très inquiète.

Des adultes handicapés de la Mayenne transférés en EHPAD ? . Handicap (illustration)

Des familles mises devant le fait accompli. Le 16 janvier dernier, au foyer d’accueil médicalisé L’Étape, avenue Général Patton à Laval, une réunion d’information a été organisée par l’Adapei 53 (une association parentale financée par le conseil départemental notamment). Réunion au cours de laquelle, il a été annoncé aux familles des résidents, des personnes handicapés vieillissantes, que des travaux de rénovation allaient commencer dans l’année pour accueillir davantage de personnes autistes. Conséquence : une vingtaine d’adultes doivent quitter L’Étape dans les mois à venir, le temps des travaux. Le mois de juin a été évoqué.

L’inquiétude est donc grandissante parmi les proches des personnes handicapées qui n’ont que quelques mois pour s’organiser. Lors de cette même réunion, l’Adapei 53 leur a expliqué que les résidents seront accueillis dans deux EHPAD de Laval : celui du Rocher-Fleury et Jeanne-Jugan, et sans la garantie d’avoir du personnel compétent pour s’occuper des adultes handicapés. Nicole est la mère de Jean-Christophe, 55 ans, handicapé physique et mental. « Mon fils a besoin d’un soutien pour les actes élémentaires de la vie, mais il a aussi besoin d’être stimulé pour les activités du quotidien. Il faut des encadrants qui connaissent le problème, qu’ils puissent s’occuper de lui et lui donner des centres d’intérêts » explique la mère de famille. Un EHPAD n’est donc a priori pas préparé pour s’occuper des adultes handicapés.

« Ce ne sont pas des pions que l’on déplace »

Nicole dénonce aussi le calendrier de cette annonce. Pourquoi un délai aussi court ? Pourquoi l’Adapei 53 n’a-t-elle pas prévenu avant de ce transfert alors que les travaux sont prévus depuis plusieurs mois d’après Nicole. « Il n’y a pas eu d’anticipation » dénonce-t-elle. D’autant que l’Adapei Nord-Ouest Mayenne est elle au courant de ces travaux depuis le mois d’avril 2019. « Nous avons aussi été pris de court » répond Martine Évrard, la présidente de l’Adapei 53. « J’ai été élue fin juin 2019 et Sébastien Baudet [le directeur de l’Adapei, ndlr] est arrivé en décembre. Les réelles informations sur le projet dont nous parlons aujourd’hui, nous les avons connu le 7 janvier, donc on ne pouvait pas anticiper un certain nombre de chose » poursuit-elle.Un calendrier flou et très serré donc. Une réunion entre l’Adapei 53 et l’hôpital de Laval qui gère les deux EHPAD aura lieu dans 10 jours.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : Nantes est l’une des villes les plus accessibles de France, mais il reste beaucoup à faire…

Nantes est la troisième ville de France la plus accessible aux personnes handicapées selon l’enquête d’APF France handicap et de l’Ifop.

Pour autant, la grande majorité d’entre elles ont toujours des problèmes pour se déplacer et elles ne sont pas les seules.

Nantes est l'une des villes les plus accessibles de France

Nantes métropole est sur le podium des villes les plus accessibles de France, en troisième position derrière Grenoble et Rennes, selon l’étude d’APF France handicap et de l’Ifop. Ont été prises en compte les réponses de personnes handicapées, mais aussi de personnes âgées, de familles, de voyageurs avec des bagages dans les transports en commun et de livreurs.

3/4 des personnes interrogées ont des difficultés lors de leurs déplacements

Pour autant, il reste beaucoup à faire puisque malgré cette place honorable, seulement 24% des personnes interrogées déclarent être rarement ou jamais gênées dans leurs déplacements.

Source FRANCE BLEU.

Un site Internet s’adapte au handicap intellectuel…

Pas facile de s’informer sur des droits de citoyen sur internet lorsque l’on est en situation de handicap intellectuel.

Le site internet CAP’acité propose une solution adaptée.

Isabelle de Groot, cheffe de projet digital à Plérin, a bénévolement aidé l’association Nous Aussi à créer le site CAP’acité.

Depuis mars 2019, les personnes sous mesure de protection n’ont plus besoin de l’accord du juge des tutelles pour voter. Cependant, faute d’information et d’accompagnement, ce droit risque de n’être que théorique. Pour faire connaître les droits et les devoirs de tous citoyens au plus grand nombre, Nous Aussi, une association créée par et pour les personnes handicapées intellectuelles, a lancé CAP’acité, un site d’information accessible et citoyen.

« Sur internet, on a tendance à faire compliqué, pour faire joli. »

Pour le créer, les délégations de Nous Aussi du Morbihan et des Côtes-d’Armor ont fait appel à Isabelle de Groot, salariée à l’Adapei Les Nouelles de Plérin et cheffe de projet digital.

Une navigation simple

« À quoi sert un maire ? », « Pourquoi voter ? » . A quelques semaines des élections municipales, CAP’acité répond à ces questions, à la fois élémentaires et fondamentales. Certes, ces informations se trouvent déjà en ligne. Mais elles sont loin d’être compréhensible par tous. « Sur internet, on a tendance à faire compliqué, pour faire joli, pour montrer sa science », explique Isabelle de Groot. Résultat : « On a des sites qui ne sont pas du tout intuitifs et avec un langage compliqué ». La navigation sur CAP’acité se veut plus simple : « La lecture est linéaire, on a juste à faire défiler. Chaque thème est accompagné d’une vidéo animée et d’une bande sonore. »

Faire entendre sa voix

Durant la conception du site, les membres de Nous Aussi craignaient de se rendre visibles sur internet. « Ils se disaient : on va se moquer de nous, de notre handicap »,  déplore Isabelle de Groot. Alors pour se protéger, sur les vidéos, ils ont remplacé leurs visages par des avatars. Mais pour le son, ils ont fait fi de leur peur. « Ils tiennent à faire entendre leur voix, pour que les utilisateurs sachent qu’ils sont aidés par leurs pairs.»

Capture d’écran du site CAP’acité.
Capture d’écran du site CAP’acité.

Pour un langage plus clair, le site utilise le Facile à Lire et à Comprendre (Falc), une simplification du discours. « En Falc, on fait des phrases courtes, on utilise des mots simples et on explique systématiquement les termes compliqués. Le but est d’aller à l’essentiel et de rester neutre. Sur ce dernier point, c’est un véritable engagement : le site donne les informations mais laisse la personne son libre choix.

Pratique
https://www.capacite.net/

Source LE TELEGRAMME.