Belfort – Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d’affaire… !

Bien avant l’explosion de l’épidémie, de premiers cas graves ont touché des personnes dans la force de l’âge. Contaminées dans l’Aire urbaine, sans avoir voyagé.

Belfort - Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d'affaire... !

Le coronavirus est abstrait, invisible. Enfermé chez soi à la maison, on se sent en sécurité. Et on oublie à quel point il peut être dangereux. Parmi les premiers infectés de l’Aire urbaine, cet homme, quinquagénaire, en bonne santé, sans problèmes respiratoires.

Le 27 février, il commence à présenter les symptômes, aujourd’hui bien connus. Après huit jours de fièvre, qui ne tombe pas malgré le paracétamol, il est admis à l’hôpital de Trévenans, en chambre stérile. Nous sommes le 5 mars. Le test est positif au coronavirus. Désormais, on sait que c’est à partir du 7e ou 8e jour de maladie que tout se joue : soit l’affection reste bénigne et guérit vite, soit elle s’aggrave.

Un cap critique à passer

Une semaine après l’infection, l’état général du quinquagénaire empire. Il est mis sous oxygène pour respirer, il est extrêmement fatigué, très faible. Et la fièvre est toujours présente. Les poumons sont obstrués, la pathologie s’est muée en pneumonie. Sans assistance respiratoire, il suffoquerait.

Les soins prodigués à l’hôpital commencent à porter leurs fruits. Le 13 mars, il est autorisé à regagner son foyer. Trop tôt pour parler de guérison. Amaigri, il reste faible et continue à afficher une température de 39°. Certes, il va un peu mieux. L’hôpital, surtout, a besoin de lits. Déjà. Nous sommes deux jours avant les élections municipales et quatre avant le confinement général.

Un mois après les premiers symptômes, le patient est officiellement tiré d’affaire. Mais combien de temps encore lui faudra-t-il avant de reprendre des forces, avant de pouvoir revivre normalement. Et oublier ses longues semaines où la vie a failli basculer ?

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : l’Asie face à une deuxième vague de contaminations…

Malgré les efforts intensifiés des autorités, une seconde vague de contaminations est enregistrée dans des régions d’Asie qui pensaient l’épidémie sous contrôle.

De la célèbre plage australienne de Bondi Beach aux rues de New Delhi, à travers toute l’Asie, les autorités ont intensifié ce week-end leurs efforts pour ralentir la pandémie. Des mesures visant à restreindre les déplacements ont été prises par différents pays comme en Malaisie où l’armée a été déployée pour imposer le confinement.

En Asie, le nombre de cas enregistrés a dépassé les 95.000, soit un tiers des cas de Covid-19 enregistrés dans le monde, selon un décompte effectué par l’AFP. En dehors de la Chine, où plus de 80.000 personnes ont été contaminées après l’apparition en décembre du premier cas à Wuhan, la Corée du Sud est le pays d’Asie le plus touché avec plus de 8.500 cas. Pourtant, alors que le nombre de personnes porteuses en Chine n’a cessé de baisser ces dernières semaines, d’autres pays voient leurs bilans s’alourdir.

Pire encore, dans des états où l’épidémie semblait maîtrisée, les autorités font désormais face à une deuxième phase de contaminations, notamment liée aux personnes rentrant de l’étranger. Singapour a ainsi interdit aux visiteurs de courte durée de se rendre dans la  cité-État densément peuplée, après une vague de cas importés qui a porté à 432 le nombre total de cas recensés.

Des systèmes de santé fragiles

À Hong Kong, le nombre de personnes contaminées a presque doublé la semaine dernière, de nombreuses personnes retournant dans le centre financier. La Thaïlande a, elle, enregistré ce dimanche 22 mars une soudaine hausse, avec 188 nouveaux cas, laissant planer des doutes sur les chiffres recensés par ses deux voisins, la Birmanie et le Laos, qui ne font état d’aucun cas.

Source RTL.

 

Nouveau scandale : et maintenant, ils nous mentent sur le nombre de morts !!!!…

C’est entendu : la Chine nous a menti sur les débuts de l’épidémie et, sans doute aussi, sur le nombre de morts. Mais nous pouvions nous en douter, la Chine n’étant pas la démocratie la plus transparente du monde.

Mais chez nous ?

Hier, le macabre bilan du soir déroulé par le duo Véran-Salomon enregistrait 186 décès de plus, portant le nombre officiel de victimes du Covid-19 à 860. On sait que ce chiffre quotidien va suivre la courbe italienne, avec plusieurs centaines de morts (800 il y a trois jours, 600 hier encore, pour dépasser les 6.000). On nous a prévenus.

Mais ce que l’on sait moins, c’est que MM. Véran et Salomon ne dénombrent que les malades morts à l’hôpital. Certes, ils l’ont précisé au début. Mais les véritables chiffres de l’épidémie sont donc considérablement sous-estimés.

En effet, depuis le début de l’épidémie, on constate une forte augmentation de la mortalité dans les , et même dans certains villages en lien, par les familles, les soignants, avec ces . Les morts se comptent parfois par paquets de dix. Les données ne sont connues que par des remontées partielles dans la presse.

Dimanche, le JDD signalait la mort de douze personnes dans une maison du retraite du Doubs, quatre dans un établissement de l’Hérault. Hier, Le Monde publiait une enquête révélant que « l’Ehpad de la commune de Cornimont connaît depuis dix jours une véritable hécatombe parmi ses résidents » : 20 ou 21 morts, des dizaines de soignants contaminés et, selon un journaliste local, une dizaine de décès « dans le secteur […] rien que dimanche 22 mars ».

Pourquoi la communication du gouvernement n’est-elle pas plus transparente sur ces décès très probablement liés au coronavirus ?

Désir de minimiser les chiffres ?

On pourrait le penser. Toujours selon Le Monde, « un autre Ehpad de la région Grand-Est, celui de Sommedieue dans la Meuse, est également frappé par le virus. Dimanche soir, 23 résidents étaient atteints par le coronavirus au sein de cet établissement de 83 pensionnaires, avec déjà trois décès et 13 agents contaminés, dont deux hospitalisés, sur les 80 que compte le personnel. “Malgré le grand professionnalisme de nos agents et toutes les mesures de confinement et de sécurité appliquées, ils n’arrivent pas à contenir l’épidémie, écrit le maire, Daniel Sanzey, sur son compte Facebook. Il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité”. »

Non, il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité. Les Français ne sont-ils pas en droit de savoir, d’avoir aussi un bilan quotidien de la mortalité, en EHPAD, des morts « suspectes » en ville, probablement liées au Covid-19 ? Ce manque de transparence, ce nouveau mensonge – par omission – du gouvernement ne sont pas de nature à rétablir la confiance.

Source BOULEVARD VOLTAIRE.

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?…

Les 3 quarts des victimes décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans.

Pour autant, elles représentaient une minorité des cas. Faut-il aussi s’inquiéter pour les plus jeunes d’entre nous ?

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?

Un premier nourrisson vient d’être testé positif au coronavirus… Quelques minutes seulement après sa naissance. C’est à Londres que le nouveau-né s’est avéré contaminé, mais les docteurs ignorent encore s’il a contracté le virus in utero ou au moment de l’accouchement, indique le magazine spécialisé Top Santé. Sa mère souffrait en effet d’une pneumonie et avait été admise à l’hôpital quelques jours avant de donner naissance. Elle est elle aussi souffrante et contaminée, précise le journal.

1. Enfants et bébés peuvent-ils mourir du coronavirus ?

Dans tous les cas, cette situation illustre bien qu’il est possible pour un nourrisson d’être victime du coronavirus. S’ils ne constituent a priori pas une population particulièrement à risque – 75% des individus décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans, rappelle le Journal des Femmes – les bébés peuvent tout de même attraper le virus.

D’une façon générale, il est possible pour un enfant ou un jeune d’être infecté. Cependant, précise Le Nouvel Observateur, ils développent généralement des formes mineures de la maladie. C’est en tout cas ce qu’explique le professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, dans une interview accordée à l’hebdomadaire.

« Nous savons qu’ils peuvent eux aussi développer des formes graves de la maladie, voire mortelles », explique le praticien, qui souhaite tout de même « insister sur le fait que ces cas restent très rares à ce jour ». Et lui de citer l’étude « de grande ampleur parue le 24 février », dans les colonnes du Journal of the American Medical Association. « Sur une cohorte de 72 000 cas en Chine, 1% des malades avaient moins de 9 ans, 1% des patients étaient âgés de 10 à 19 ans », précise-t-il.

« Si l’on considère maintenant les 2039 cas confirmés de Covid-19 le 15 lars en France, 285 malades ont dû bénéficier d’une prise en charge en réanimation, soit 4,5% d’entre eux. Sur ces 285 malades sérieux, 3 avaient moins de 15 ans », poursuit-il, sur la base de l’étude précédemment mentionnée.

2. Quid des moins de 30 ans ? Sont-ils aussi à risque ?

L’étude évoquée par Philippe Juvin ne se limite évidemment pas aux cas concernants les nouveaux-nés et les jeunes enfants. Elle porte sur l’ensemble de la population de façon générale. Pour l’intégralité des patients Chinois testés, 87% étaient âgés de 30 à 79 ans. En tout et pour tout, 2% n’étaient pas encore trentenaires.

En France, 16 malades graves sur 285 avaient entre 15 et 44 ans, ce qui représente 0,4% de la tranche d’âge concernée. Par ailleurs, chez les moins de 30 ans, le taux de mortalité est très faible : il oscille entre 0% et 0,5%, selon l’âge. Avant 18 ans, mes risques paraissent nuls, mais de la majorité légale ) 64 ans, il passe à 1,8%.

« Les jeunes doivent être vigilants, mais comme tout un chacun. Ils doivent l’être pour eux-mêmes mais aussi pour protéger leurs parents et leurs grands-parents qui sont plus susceptibles de développer des formes graves », prévient le professeur, qui insiste : « Respecter le confinement, même quand on est jeune, est donc impératif. »

3. Pourquoi certains jeunes meurent-ils du coronavirus ?

« On peut imaginer que parmi ces jeunes malades graves, certains patients aient des caractéristiques génétiques entraînant une réponse exacerbée de l’organisme au virus », explique Philippe Juvin, dans les colonnes du Nouvel Observateur, quand il est questionné sur les quelques exceptions connues à ce jour. Pour autant, l’expert le dit d’entrée de jeu : dans l’immédiat, nul ne saurait dire avec précision pourquoi ces jeunes meurent.

Et lui de supposer, cependant : « Cette réponse exacerbée créerait un état inflammatoire généralisée, qui lui-même provoquerait une défaillance multi-viscérale ». Il évoque aussi la possible consommation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, susceptible d’aggraver l’infection

Source PLANETE.

Coronavirus : quand saura-t-on si le confinement a été utile ?…

La France est sous cloche pendant deux semaines, peut-être plus.

La mesure, mise en place pour stopper la progression du coronavirus dans l’Hexagone, devrait rapidement porter ses fruits.

Coronavirus : quand saura-t-on si le confinement a été utile ?

Les Français doivent rester chez eux. Cet ordre aurait pu sembler quasiment irréel il y a encore deux semaines, mais c’est le quotidien de l’ensemble de la population depuis le mardi 17 mars. Pendant au moins deux semaines, les citoyens sont confinés chez eux et ne peuvent sortir que pour de rares exceptions, bien définies par le gouvernement. Le confinement a été décidé afin de stopper la propagation du coronavirus sur le territoire, alors que les cas se sont multipliés ces derniers jours dans l’Hexagone.

Un confinement qui pourrait durer un mois ?

Alors que les autorités italiennes viennent de prolonger la durée du confinement, la même situation pourrait se produire en France. Invité sur France 2, le professeur Jean-François Delfraissy, président du comité scientifique, consulté par l’exécutif pour les décisions sur l’épidémie de coronavirus, pense que la période pourrait aussi être étendue dans l’Hexagone. « C’est difficile mais oui, je pense que le confinement ira au-delà de 15 jours cas cette période n’est pas suffisante et il va falloir aller plus loin », a-t-il déclaré, avant de préciser : « Peut-être un mois ».

En Chine et en Italie, où les mesures de confinement ont été prises avant la France, l’isolement commence à porter ses fruits. En Italie, tout a commencé à Codogno, petit village de Lombardie entré en confinement dès le 23 février. Résultat, presqu’un mois après, il n’y a plus de nouveau cas enregistré dans cette ville. En Chine, le gouvernement vient d’annoncer avoir « pratiquement jugulé » le virus alors qu’un millier de cas supplémentaires étaient détectés quotidiennement en février. L’utilité du confinement ne sera donc connu, en France, que lorsque le nombre de nouveau cas aura commencé à diminuer.

Source PLANETE.

Coronavirus : le coup de gueule glaçant d’une infirmière … Vidéo du témoignage… Gravissime Vérité de la Situation !

Ce jeudi 19 mars 2020, une infirmière au centre hospitalier Nord Deux-Sèvres était invitée dans l’émission des Grandes Gueules sur RMC.

Un talk-show durant lequel cette dernière s’est exprimée sur la crise sanitaire actuelle.

Coronavirus : le coup de gueule glaçant d'une infirmière

« Coronavirus : le grand raté des autorités ? » Tel était le thème de l’émission des Grandes Gueules sur RMC, ce jeudi 19 mars 2020. Pour l’occasion, Geneviève, une auditrice et infirmière, est intervenue par téléphone pour donner son témoignage sur la situation sanitaire dans laquelle se trouve le pays actuellement, relaie La Nouvelle République. Elle a tout d’abord dénoncé un retard pris par les autorités pour mettre en place des mesures drastiques, ainsi que l’absence de crédibilité à l’égard des soignants.

« Dans l’est de la France, quand les infirmières ont commencé à dire que des patients mourraient, que les hôpitaux débordaient, le gouvernement n’a rien fait », confie-t-elle. « Je voulais bien entendre au début que l’on ne voulait pas tirer la sonnette d’alarme pour ne pas alarmer les gens, mais le Français n’est pas plus immortel que l’Italien ». Pour Geneviève, le président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas été suffisamment réactif au moment où il le fallait et a laissé la situation dégénérer.

1. Des conditions de travail exécrables

L’infirmière a également dévoilé les conditions dans lesquelles, elle et ses collègues, exercent leur mission. « Je travaille de nuit, pendant dix heures, avec des gens qui me crachent et me toussent dessus, et mes masques FFP2 sont périmés », confie-t-elle. « Quand je vois des gens dans les rues avec des masques, des gens qui fracturent les voitures, des infirmiers libéraux, mes collègues qui finissent par mettre les masques dans nos tiroirs de stupéfiants parce qu’on nous les vole, s’il vous plaît, s’il vous plaît : restez chez vous ».

Un message effrayant qui témoigne de la situation du secteur de la santé absolument catastrophique en France, et ce, depuis maintenant de nombreuses années.

2. Une négligence qui persiste

Dans les studios des Grandes Gueules, un malaise s’installe. Geneviève poursuit : « il faut que les gens comprennent que là, ce n’est pas une grippe, ce n’est pas une varicelle, ça tue », déclare-t-elle, énervée. Et elle de poursuivre : « On a des infirmiers dans l’est de la France qui meurent ! On enterre nos collègues ! ».

L’infirmière se dit également scandalisée par l’attitude désinvolte de certains citoyens flânant dans les rues, des personnes s’attroupant en nombre dans les parcs, ou encore ceux qui utilisent le sport comme prétexte à la sortie.

3. Des infrastructures qui atteignent leur limite

Tous les hôpitaux ne sont pas des CHU. Cette dure réalité frappe les soignants surtout en cette période de propagation du coronavirus Covid-19. « L’hôpital dans lequel je travaille n’est pas un CHU, nos capacités d’accueil ne sont pas celles des grands établissements parisiens », alarme Geneviève. « A un moment donné, on n’aura pas de place pour tout le monde ».

L’infirmière explique, également, éviter tout contact avec les membres de sa famille, enfants comme mari. « On a tellement pas de moyens, et vous n’aurez tellement pas écoutés ce qu’on vous a dit, qu’un jour, on sera dans une situation où l’on devra choisir entre sauver votre père et sauver votre mère », a-t-elle conclu, dans une phrase qui a depuis fait le tour des réseaux sociaux.

Source PLANET.

Seine-et-Marne : en plein confinement, des dealers font la pub de leur cannabis…!

Aperçus dans le quartier de l’Almont à Melun mardi et mercredi, des hommes en blouse blanche et masques ont fait circuler sur le réseau social Snapchat une vidéo pour faire la promotion de leurs produits stupéfiants.

Tandis que même le personnel soignant ne dispose pas de masques de protection contre le coronavirus en quantité suffisante dans les hôpitaux, de présumés dealers du quartier de l’Almont à Melun, eux, ont su en dénicher…

« VOLES !!!  en toute impunité !  » LA REDACTION HANDICAP INFO.

 

Des jeunes hommes vêtus de tenues blanches de peinture et de masques font fi du confinement et ont été vus par des riverains en train de déambuler dans l’avenue du Maréchal Juin ainsi accoutrés, mardi et mercredi.

Selon une source policière, qui confirme une information de la République de Seine-et-Marne, ces dealers présumés se sont mis en scène dans une vidéo, diffusée sur le réseau social Snapchat. Ils invitaient leurs clients à venir les rejoindre dans la cité pour «se confiner avec eux », en leur rappelant qu’ils avaient à disposition de l’herbe et de la résine de cannabis.

Le syndicat Alliance 77 réclame des moyens de protection

Cela a donné lieu à deux interventions de police dans la journée de mercredi. Au cours d’un premier contrôle, un homme a été interpellé en possession de produits stupéfiants et placé en garde à vue au commissariat de Melun. Au cours de la seconde intervention, le groupe s’était dispersé. Ces jeunes gens joueraient aussi au foot, une activité prohibée par Emmanuel Macron dans son discours de lundi soir.

Pour Christophe Gonzalez, du syndicat de police Alliance 77, « ils font preuve de provocation en ne respectant pas les consignes de l’état d’urgence sanitaire. Nous sommes obligés de nous rendre sur ce type de contrôle alors que nous n’avons pas nous-mêmes le matériel nécessaire pour nous protéger ».

Et d’ajouter : « Nous ferons usage, partout où cela est nécessaire, du droit de retrait. Pour le moment, nous usons du droit d’alerte. Nous dénonçons un manque d’anticipation du Gouvernement qui met la vie des forces de l’ordre en danger ».

16000 masques distribués

« Nous faisons le maximum, assure Philippe Justo, directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP). Une équipe de cinq personnes travaille d’arrache-pied depuis plusieurs jours pour trouver des solutions ».

Dans un contexte de pénurie nationale, Philippe Justo a fait distribuer 11000 masques supplémentaires. «Ils étaient dans nos stocks et dataient mais ils ont été validés par l’Agence régionale de santé », précise-t-il. Ils s’ajoutent aux 5000 masques initialement reçus en Seine-et-Marne.

«Dès que nos locaux ou des voitures ont abrité des personnes présentant des symptômes, nous faisons intervenir une société pour désinfecter. Nous avons aussi reçu ce jeudi un nouveau produit de nettoyage plus efficace contre le coronavirus », poursuit Philippe Justo.

Egalement 130 litres de gel hydroalcoolique ont été distribués pour les effectifs de voie publique. Dans les commissariats, les fonctionnaires se lavent les mains au savon et s’essuient avec du papier. Enfin, 9000 paires de gants ont été réparties. «Je leur demande de faire la guerre. Des guerriers protégés, c’est mieux », conclut Philippe Justo.

Source LE PARISIEN.

Coronavirus : en Seine-et-Marne, pas de confinement pour les dealers…!!!!

Plusieurs incidents ont eu lieu aux abords de différents points de deal regroupant des jeunes à Torcy et à Champs-sur-Marne ce vendredi soir.

Coronavirus : en Seine-et-Marne, pas de confinement pour les dealers...

Malgré le confinement, à Torcy (Seine-et-Marne), les dealers sont déterminés à poursuivre leur business. Ce vendredi soir, une vingtaine de jeunes se sont regroupés devant un point de deal situé à l’intersection des rues Charles-Baudelaire et Pablo-Neruda. En plus d’être sortis de chez eux en dépit des restrictions de circulation, les individus ont jeté des projectiles en direction des habitations.

À l’arrivée des forces de l’ordre quelques instants plus tard, le groupe s’est dispersé et les policiers de Noisiel n’ont procédé à aucune interpellation.

Mais le calme aura été de courte durée, le même scénario s’est reproduit une heure plus tard dans le quartier de l’arche Guédon cette fois. Sur cet autre point de trafic, là encore, une quinzaine de jeunes tirent au mortier sur la voie publique. Des poubelles sont également jetées sur le trottoir. Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, tout le monde décampe. Aucun blessé ni véhicule dégradé ne sont pas à déplorer.

Ces incidents font suite à un contrôle qui avait dégénéré, ce jeudi en début de soirée, rue Pablo-Neruda. À cette occasion, un jeune de 17 ans avait été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Noisiel, avant d’être présenté à un juge des enfants du tribunal de Meaux.

Des agitations jusqu’à Champs-sur-Marne

Plus tard dans la soirée, c’est dans une commune voisine, à Champs-sur-Marne, que les tensions se sont fait sentir. Toujours à côté d’un point de deal, situé rue Édouard-Branly, des jeunes ont tiré au mortier. Là encore, il n’y a pas eu d’interpellation.

Au quatrième jour du confinement, instauré par le gouvernement afin de lutter contre l’épidémie du coronavirus, 99 % des contrôles se déroulent bien selon les forces de l’ordre. Cette situation serait liée au trafic de stupéfiants avec des dealers en difficulté économique à cause du confinement.

Source LE PARISIEN.

Coronavirus : 100 000 morts redoutés dans les Ehpad …!

Peuplés de pensionnaires âgés, fragiles de santé, parfois déjà isolés mais désormais privés de visites, les établissements hospitaliers pour personnes âgées et dépendantes redoutent que l’épidémie les frappe.

Coronavirus : 100 000 morts redoutés dans les Ehpad

Confinées avant le reste de la population, les maisons de retraite ne sont pas épargnées par le coronavirus, qui frappe déjà des Ehpad aux quatre coins du pays, faisant redouter le pire aux professionnels du secteur. Certains alertent d’une situation pouvant causer jusqu’à 100 000 morts.

Plusieurs foyers inquiétants

Douze décès dans un Ehpad du Doubs, plusieurs dans l’Hérault, des foyers infectieux dans la Vienne et à Paris… Malgré une réclusion stricte, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes n’échappent pas au Covid-19, particulièrement virulent parmi leurs résidents.

« La moyenne d’âge y est supérieure à 85 ans, les conséquences pourraient être dramatiques », s’inquiétait déjà début mars Florence Arnaiz-Maumé.

Les Ehpad avaient alors commencé à se barricader: visites restreintes, prise de température, gel hydroalcoolique et masques…

Des « mesures-barrières » qui devaient « bloquer l’entrée du virus », expliquait la déléguée générale de la fédération des maisons de retraite privées (Synerpa).

Trois semaines plus tard, les verrous ont sauté. A Thise, près de Besançon, 12 résidents sont décédés depuis le dépistage des premiers cas le 5 mars.

Les verrous ont sauté

Tous présentaient les symptômes du coronavirus, mais « c’est difficile de savoir si ces décès sont liés (à l’épidémie) car, comme partout en France, on ne dépiste plus systématiquement les nouveaux cas », observe un porte-parole de cet établissement.

« Les deux premiers cas sont testés, et à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests », confirme Olivier Obrecht, directeur général adjoint de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.

La situation est loin d’être isolée: sur les 400 Ehpad de la région, « un certain nombre constatent des personnes présentant des symptômes de type Covid-19 », ajoute-t-il.

Le bilan devrait donc encore s’alourdir et, faute de tests, « le nombre de décès ne sera connu qu’une fois que l’épidémie sera derrière nous ».

De nombreux décès déjà recensés

En attendant, le même drame s’est noué à Mauguio, près de Montpellier, où la presse locale fait état de 5 décès depuis le 10 mars, ainsi que d’une cinquantaine de cas suspects parmi les résidents et d’une poignée de personnels testés positifs.

Un autre foyer infectieux s’est déclaré à La Puye, non loin de Poitiers, où l’ARS Aquitaine recense 25 soignants et 11 résidents contaminés, dont une femme de 85 ans décédée le 15 mars. Dans le couvent voisin, cinq religieuses de la congrégation des

Filles de la Croix ont également été testées positives au coronavirus.

Deux autres cas ont été détectés dans des Ehpad de la région, l’un dans la Vienne, l’autre à Angoulême (Charente), précise l’ARS.

Paris n’est pas non plus à l’abri: dans un établissement de l’est de la capitale, un résident a été testé positif durant une hospitalisation mi-mars et six autres « présentent des signes infectieux », pour l’heure sans gravité.

« Isolement en chambre »

Pour éviter la propagation du virus, ces cas suspects font l’objet d’un « isolement en chambre pendant 14 jours ».

« La plus grande vigilance s’impose », justifie Pascal Champvert, président de l’association des directeurs de maison de retraite (AD-PA).

« Nous ne sommes pas aujourd’hui dans une situation de pic épidémique dans les établissements », assure-t-il, estimant que « ce qui permettra de l’éviter, c’est que nous ayons des masques dans la durée et en nombre suffisant ».

Une demande pourtant formulée sur un ton plus alarmiste dans un courrier adressé vendredi au ministre de la Santé, Olivier Véran, par les principales fédérations du secteur (FHF, Fehap, Synerpa, AD-PA…) .

L’épidémie « pourrait se traduire par plus de 100 000 décès dans l’éventualité d’une généralisation que nous n’osons imaginer » mais « qui n’est cependant pas exclue, en l’état actuel de notre organisation », écrivent-elles.

Véran a reçu le message

Message bien reçu par le ministre, qui a promis que les Ehpad « disposeraient dans la durée de 500 000 masques par jour ».

Une annonce saluée par le Synerpa, qui « surveillera avec attention et quotidiennement l’approvisionnement des établissements », et par l’AD-PA, qui « restera néanmoins vigilante aux réalités locales ».

Source EST REPUBLICAIN.

Oise : l’épicier vendait de faux masques anti-coronavirus à prix d’or…

Un homme d’une soixantaine d’années a été contrôlé alors qu’il vendait pour 45 euros des boîtes de 100 masques inutiles face au Covid-19.

Il risque des poursuites judiciaires et administratives.

Oise : l’épicier vendait de faux masques anti-coronavirus à prix d’or

Certains semblent profiter, sans scrupule, de la peur qui touche des millions de Français face au coronavirus. C’est le cas d’un commerçant de Jaulzy, petit village situé non loin de Compiègne, qui a vu les gendarmes débarquer chez lui ce vendredi.

Le responsable de cette petite épicerie de proximité, qui s’adonne aussi à la livraison de pizzas, est poursuivi pour avoir proposé à la vente des masques habituellement utilisés dans les cuisines industrielles, totalement inadaptés à la lutte contre la propagation du Covid-19.

Au total, les gendarmes de la communauté de brigades de Choisy-au-Bac ont saisi 36 boîtes de 100 masques, vendues 45 euros alors que, selon ses premières déclarations, le sexagénaire les achetait 2,95 € en provenance d’Espagne. Par ailleurs, sur celles-ci, aucune inscription ne confirmait que ces masques respectaient les normes européennes.

« C’est lamentable ce genre d’action, j’espère qu’il sera puni », commente, dégoûté, Daniel Tarrade, le maire (SE) de Jaulzy. Il est impossible, pour l’heure, de savoir combien de boîtes ont pu être écoulées. L’homme doit être entendu dans les prochains jours dans les locaux de la gendarmerie.

Les forces de l’ordre avaient remarqué ce petit manège dont le responsable ne se cachait pas. Mercredi déjà, les gendarmes étaient passés lui demander d’arrêter cette activité. « Mais il a refusé de s’exécuter. Il avait même installé un mannequin avec un masque en vitrine », ajoute une source proche de l’enquête. C’est alors que le parquet de Compiègne a demandé aux militaires d’intervenir.

Jusqu’à six mois de prison

Le vendeur peu scrupuleux devra s’expliquer pour « refus de déférer à une réquisition de l’autorité administrative en cas de menace sanitaire grave ». Un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 10 000 euros d’amende.

« Il a une autre entreprise d’installation de cuisines industrielles pour les sociétés, c’est sûrement par ce biais qu’il a pu se fournir », croit savoir le maire qui, lui, a remis les 240 masques du stock communal à un cabinet médical voisin ce vendredi.

Source LE PARISIEN.