Confinement : dans les EHPAD, le lien social préservé grâce à la visioconférence… Vidéo..

Pour entretenir les relations familiales malgré le confinement, certaines maisons de retraites proposent à leurs résidents des séances de visioconférence.

Exemple à Objat, en Corrèze.

Confinement : dans les EHPAD, le lien social préservé grâce à la visioconférence. © Jean-Sébastien Tingaud

La fenêtre de l’ordinateur n’a jamais aussi bien porté son nom. Véritable fenêtre sur le monde, elle permet à certaines personnes âgées de garder contact avec leurs proches.

Confinée dans sa chambres à la résidence des Grands Prés d’Objat, en Corrèze, Hélène, 94 ans, a la chance de pouvoir discuter avec sa famille. Grâce à un logiciel de visioconférence, elle échange deux fois par semaines avec Suzanne, sa fille. 

« Il y a des émotions qui passent. Il y a des gestes qui sont significatifs. Il y a des mots qu’elle exprime et qu’elle ne m’exprimerait pas au téléphone. »

Des séances plébiscitées

L’équipe de la résidence est étonnée de l’engouement suscité par cette proposition. Dans l’établissement, 25 séniors ont recours à la visioconférence pour joindre leurs familles. Parmi eux, certains sont très affaiblis, mais le lien passe tout de même, explique Nathalie Desvilles, une des animatrice.

« Certains résidents n’ont pas la parole. Nous avons mis les familles en face et ça n’a été que du positif. »

Un lien social vital

Ces visioconférences permettent de préserver la vie sociale des résidents, très précieuse en cette période de confinement. D’autant que les mesures se sont renforcées. Après l’arrêt des visites, il y a déjà quelques semaines, les résidents sont désormais tenus de rester dans leur chambre.

Le résident se retrouve seul. Il n’a pas l’habitude de ça. Dans les jours qui viennent ça va poser d’autres problèmes.

Le directeur de la résidence, Jean-Pierre Estager, prépare son établissement à affronter le pic de l’épidémie. Mais pour lui, ces restrictions ne doivent pas nuire au bien-être des seniors.

Source FR3.

Confinement : Margot, 11 ans atteinte de la maladie de Lyme, ne peut plus voir ses parents… Vidéo émouvante…

Margot a 11 ans, elle est atteinte de la maladie de Lyme. La petite fille est prise en charge par l’IME de Châlons-en-Champagne (Marne).

Mais comme une dizaine de ses camarades, elle ne peut pas rentrer chez elle en raison du confinement.

Un appel est lancé pour égayer leurs prochaines semaines.

Margot n'était pas ravie d'apprendre qu'elle ne pourrait pas rentrer chez elle ce week-end. / © Document remis

Margot a maintenant 11 ans mais elle ne marche plus, ne parle plus et ne peut pas s’alimenter toute seule. Sa maman est toujours autant combative pour soutenir sa fille. Emmanuelle Lamare sait désormais que Margot est atteinte de la maladie de Lyme. C’est en Allemagne que le diagnostic a été posé et c’est également là-bas qu’elle a subi une opération. Une opération qui a permis à Margot de faire des progrès significatifs.

La petite fille poursuit sa rééducation au sein de l’institut médico-éducatif du Caps, à Châlons-en-Champagne. Mais depuis l’obligation de confinement, Margot doit rester au centre et ne pas rentrer chez elle le week-end. Comme une dizaine de ses camarades.

« Les enfants n’arrivent pas à comprendre, c’est difficile d’expliquer pourquoi on ne peut plus les visiter. »
– Emmanuelle Lamare, la maman de Margot

« On l’a vue pour la dernière fois samedi. C’est très perturbant, » raconte Emmanuelle. « On lui a parlé depuis, via skype. On a vu son visage, mais on ne peut pas la toucher, l’embrasser, » poursuit-elle. Juste le regard et les sourires. Mais cela ne dure que deux minutes. « On n’en peut déjà plus. » Dur et perturbant pour les enfants et les parents.

Dans cette vidéo, le message émouvant de la maman de Margot. Qui rend également hommage au personnel de l’IME de Châlons-en-Champagne.

Une chaîne de solidarité

« Vu la photo, vous pouvez comprendre le désarroi de Margot en apprenant que non seulement elle n’avait pas eu la permission de venir à la maison ce week-end mais en plus lundi, plus aucune visite. » Voilà ce qu’écrit sa maman, Emmanuelle sur Facebook. Alors elle lance un appel : « Avez vous des idées pour égayer leurs futures semaines printanières ? »

Margot n’est pas la seule à devoir rester au centre jusqu’à la fin du confinement. Ils sont dix enfants, comme elle, à ne plus pouvoir sortir. Donc l’idée d’une grande chaîne de solidarité vient d’être lancée. Envoyez leur des dessins, des cartes, des films en DVD, de la musique sur CD. Et même des gâteaux pour le goûter. Toutes les idées sont les bienvenues. « D’autant que cela risque de durer très longtemps, » regrette Emmanuel.

Voici l’adresse :

CAPS IME
Margot
12 rue René Lemoine
51000 Châlons en Champagne

Source FR3.

Coronavirus COVID 19 : la difficulté du confinement pour les personnes en situation de handicap mental…

Coronavirus – “Si elle ne sort pas, elle fait des crises” : le difficile confinement des enfants autistes…

Depuis la mise en place des mesures sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus, les Français sont priés de rester chez eux.

Une situation particulièrement difficile à vivre pour les enfants autistes, dont les sorties sont vitales.

Deux mamans nous racontent leur quotidien en confinement.

Pour ces deux enfants autistes, Sarah 11 ans et Victor 4 ans, le confinement est très difficile à gérer / © Alexandra Leclerc et Mélody Lejeune

Pour Sarah, les sorties dans le centre-ville d’Amiens sont une bouffée d’oxygène. A 11 ans, la jeune autiste aime se rendre dans les boutiques, pas forcément pour y faire des achats mais pour regarder les étalages.

« Elle affectionne particulièrement les rayons shampoings ou gels douche, nous détaille Alexandra sa maman. C’est plein de couleurs, c’est bien rangé, aligné. Elle peut y passer une demi-heure, 3/4 d’heure. Ca lui fait du bien. Elle est tranquille ».

Mais depuis les mesures de confinement imposées mardi 17 mars, Sarah doit rester chez elle. Habituellement, elle est accueillie en mi-temps en hôpital de jour et mi-temps à l’IME (Institut médico-éducatif). Aujourd’hui, il ne lui reste plus que l’hôpital de jour, deux jours et demi par semaine.

« C’est de plus en plus difficile à gérer, car si elle ne sort pas, elle fait des crises. Les enfants autistes, c’est très ritualisé, il ne faut pas bousculer leur quotidien », explique sa maman.

 

« Le confinement, c’est bien mais ça a ses limites »

Alors tant pis parfois pour les restrictions. Alexandra sort avec sa fille car il n’est pas possible de faire autrement. « En début d’après-midi, Sarah pleurait, elle n’était pas bien et elle s’est calmée seulement en étant en voiture, on est allées dans un bois pendant 2h. Le confinement, c’est bien mais ça a ses limites. »

Légalement, la maman dispose de son attestation où elle coche la case « déplacement pour motif de santé », assorti d’un mot de ses médecins. « Je ne suis jamais sereine vis-à-vis des contrôles. J’ai toujours peur qu’on ne soit pas conciliant avec nous », confie-t-elle.

À Albert dans la Somme, situation identique pour Victor. Ce petit garçon âgé de 4 ans est d’ordinaire scolarisé à l’UEMA (Unité d’Enseignement en Maternelle Autisme) de Chaulnes qui a ouvert récemment.

Mais depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, toutes les écoles ont fermé. « L’UEMA a même fermé une semaine plus tôt car il y avait un cas de coronavirus dans une classe, donc Victor est à la maison depuis le 9 mars », explique Mélody sa maman.

Un grand chamboulement pour le petit garçon qui réclame de sortir. « L’enfermement, c’est compliqué. Hier, il n’a pas fait beau donc je n’ai pas pu le faire travailler parce qu’il n’a pas pu s’aérer. Souvent, il n’est pas fatigué donc quand c’est comme ça, c’est la crise, il tape sur les murs. J’ai du le faire dormir avec moi pour le calmer », raconte sa maman.

« Je fais du télétravail la nuit »

Il faut alors redoubler d’efforts pour trouver une occupation. « On n’arrive pas du tout à la distraire, on a une armoire de jeux qui déborde mais il n’y a rien à faire, souvent elle n’en veut pas, témoigne Alexandra, la maman de Sarah. Elle affectionne particulièrement les prospectus et le portable avec Youtube. Elle met la musique à fond, elle crie par-dessus, elle saute partout donc vous imaginez un peu ce que cela signifie pour moi… »

Et de finir : « elle est levée depuis 5h du matin et parfois s’endort la nuit suivante à 3h. C’est donc près de 24h à gérer. »

Victor lui vit dans une famille recomposée avec un papa ambulancier et une maman secrétaire de mairie. « Je fais du télétravail la nuit, j’attends que tout le monde soit couché », avoue Mélody. « La journée, je m’occupe des trois grands et de Victor, mais le fait d’avoir les autres à côté, c’est compliqué pour lui, son attention est réduite encore plus. Donc pour les devoirs, c’est dur même si nous sommes bien suivis par sa maîtresse et l’APAJH (Association pour Adultes et Jeunes handicapés). »

La peur de régresser

Sarah et Victor sont suivis par différentes structures, essentielles à leur apprentissage et à leur bien-être. « Victor réclame tout le temps d’aller à l’école, à l’hôpital de jour à Péronne, chez l’orthophoniste, au CMP d’Albert, là où il a l’habitude d’aller », explique Mélody. Or, à cause du confinement, l’accès restreint voire inexistant à ses structures inquiète les parents.

« Depuis septembre il a fait des progrès incroyables, donc les crises s’étaient amenuisées. On avait pratiquement plus de hurlements, plus de cris, plus de colère. On avait plus tout ça et ça revient donc j’ai juste peur qu’il reprenne des mauvaises habitudes », confie Mélody.

Pour Sarah, qui est reconnue en invalidité à 80%, ce confinement est un deuxième coup dur. En février, elle a perdu sa prise en charge en UATI (Unité d’Accueil Temporaire Innovante) au profit d’un autre enfant : depuis deux ans, Sarah y passait une nuit par semaine pour soulager sa mère. « Contrairement à d’autres enfants autistes, Sarah, plus il y a de monde, de vie autour d’elle, plus ça lui va. Elle gravitait sur trois structures et il n’y avait aucun problème pour elle, au contraire », explique Alexandra sa maman.

Aujourd’hui, Alexandra a également peur que sans prise en charge, les troubles du comportement montent en puissance. « C’est vraiment ingérable. Ce qui nous sauve, c’est cette prise en charge quand même en hôpital de jour mais du jour au lendemain selon les décisions qui sont prises, tout peut s’arrêter. »

Source FR3.

Coronavirus – confinement : le défi de l’école à domicile pour les enfants à troubles cognitifs…

En temps normal, les classes dites Ulis offrent à des enfants en situation de handicap une prise en charge personnalisée. Des habitudes bousculées par le confinement à cause de l’épidémie de Covid-19.

Un professeur d’Ulis du Loir-et-Cher explique ses méthodes pour assurer la continuité pédagogique.

L'école à la maison, image d'illustration.  © Rémy Perrin/MaxPPP

ULIS. Quatre lettres pour un sigle encore peu connu. Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaire – ce nom est apparu en 2015 pour décrire une réalité plus ancienne – « permettent la scolarisation dans le premier et le second degrés d’un petit groupe d’élèves présentant des troubles compatibles« , selon les explications du site de l’Education nationale.

Concrètement, une Ulis permet l’enseignement à des élèves, dont les troubles ne permettent pas de suivre correctement un cursus dit classique, de progresser à leur rythme en suivant un enseignement personnalisé. Pas de programme à respecter à la fin de l’année, juste un suivi poussé et des acquis adaptés.

Une personnalisation qui doit faire face à l’épreuve du confinement et de l’école à la maison.

C’est le cas pour les dix élèves de l’Ulis du collège Saint-Joseph de Mer, dans le Loir-et-Cher. Cette classe accueille des adolescents âgés de 12 à 16 ans, souffrant de troubles des fonctions cognitives. « Ce sont des élèves reconnus handicapés, ce qui a de répercussion sur leurs capacités d’apprentissage« , explique Jean-Baptiste Gilles-Choquet, professeur chargé de l’Ulis.

« Des adolescents qui suivent un programme de primaire »

Son maître mot : « adaptation« . « C’est marqué sur ma fiche de poste, je suis professeur spécialisé dans l’adaptation scolaire« , abonde-t-il. Une spécificité nécessaire face aux élèves. « Ce sont des adolescents qui suivent un programme de primaire. »

Pour lui, l’adaptation c’est « lever les freins à l’apprentissage des programmes« , et le renforcement des fondamentaux en mathématiques et en français, deux matières dont il assure l’enseignement. L’adaptation, c’est aussi intégrer ces élèves aux classes du collège « en SVT, en musique, en arts plastiques ou en histoire, selon leurs capacités« .

Alors pour une telle classe, le confinement peut ressembler à un défi de plus. Jean-Baptiste Gilles-Choquet considère de son côté que c’est « pousser l’adaptation » un cran plus loin.

Rassurer malgré la distance

Première mesure : l’échange. Le centre national d’enseignement à distance a mis à disposition un outil de visioconférence pour le confinement, qui permet aux enseignants de garder un contact direct avec leurs élèves et d’assurer la continuité pédagogique. Avec comme but de ne pas perturber les enfants selon le professeur :

« Certains ont des difficultés avec le changement, et ce changement là est très fort. D’autres ont créé une cloison entre ce qui se passe à la maison et ce qui se passe à l’école. On est dans une nécessité de décloisonner. Les troubles, c’est ça : la difficulté face à l’imprévu. »

Alors chaque jour, Jean-Baptiste Gilles-Choquet et son auxiliaire de vie scolaire passent entre 30 et 45 minutes en visioconférence individuelle avec chaque élève, accompagné par un parent, un frère ou une soeur. Il leur propose un plan de travail, et implique la famille dans l’apprentissage. « Je ne peux pas vérifier directement ou les aider autant que je voudrais« , regrette-t-il ainsi.

Accompagner les parents

Surtout quand d’autres difficultés apparaissent, comme « les connexions internet pourries, les vidéos qui ne fonctionnent pas ou certains qui ne sont pas à l’aise avec l’informatique. Au collège, on a des bons outils pédagogiques, à distance c’est compliqué. »

Tout aussi compliquée, voire impossible, est la confection de programmes complets individuels. Jean-Baptiste Gilles-Choquet avoue déjà une surcharge de travail depuis le début du confinement, qui l’empêche de faire tout ce qu’il voudrait.

« On devrait pouvoir faire le maximum, mais on ne peut pas non plus expliquer les méthodes pédagogiques aux parents. Tu ne peux pas leur demander de faire classe à ta place avec des élèves à besoin particuliers. Mon boulot, c’est de me rendre compte au fur et à mesure ce qui ne va pas. »

Pour le moment, sa stratégie semble fonctionner. Il envoie chaque jour les exercices adaptés avec les consignes aux parents, et les appelle le  soir. « L’objectif, c’est que les enfants restent la tête au travail, et qu’ils se rendent compte qu’on est là pour eux. » Là est peut-être le principal.

Source FR3.

Coronavirus : tragédie à huis clos dans les Ehpad…! Vidéo dans les Vosges…

Les résidences pour personnes âgées recensent de plus en plus de morts, mais aucun bilan national n’est dressé.

Une zone d’ombre qui devrait être dissipée.

Un employé vient livrer un cercueil à l’Ehpad de la fondation Rothschild, mercredi à Paris (12e), où 13 résidents sont morts du coronavirus et 84 autres personnes ont été testées positives au Covid-19.

Une tragédie à huis clos. Alors que la circulation du coronavirus s’accélère en France, le bilan s’alourdit dans les maisons de retraite avec déjà 16 décès dans un établissement de Saint-Dizier (Haute-Marne), 7 dans un Ehpad en Haute-Savoie, 20 dans les Vosges et au moins 13 dans la maison de retraite du groupe Rothschild à Paris, qui recense par ailleurs 84 autres résidents positifs au Covid-19. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, 148 Ehpad franciliens ont des cas d’infection. C’est dans cette région et dans le Grand Est que les maisons de retraite sont les plus touchées.

Impossible toutefois d’obtenir un bilan national: le point quotidien du directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ne prend en compte que les décès survenus dans les hôpitaux. Surprenant, puisqu’il admet lui-même que «les deux principaux lieux de décès sont l’hôpital et les Ehpad». Pour dissiper cette zone d’ombre, Jérôme Salomon a annoncé mardi la mise en place dans les prochains jours d’un «suivi quotidien de la mortalité» dans les établissements pour personnes âgées. «Une application est en cours de développement» avec les ARS pour permettre ce suivi, confirme la Direction générale de la santé (DGS).

Nous demandons la création d’une cellule d’urgence Ehpad pour les situations critiques. Il faut que l’hôpital vienne à nous d’une manière ou d’une autre

Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées)

Si les décès en Ehpad ne sont pas comptabilisés, c’est aussi qu’«il n’y a pas de place à l’hôpital» pour leurs résidents, souligne Gaël Durel, président de l’Association nationale des médecins coordonnateurs en Ehpad et du médico-social. La plupart des résidents souffrent de pathologies multiples et n’auraient pas la force de supporter des semaines de réanimation, «mais beaucoup pourraient bénéficier d’une hospitalisation pour des soins continus. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand on appelle le 15, on nous dit de plus en plus souvent: ‘‘Il n’y a pas assez de lits, trouvez le moyen de les garder chez vous’’. Plus nos collègues sont débordés avec le Covid, plus l’hospitalisation devient compliquée.» Une situation qui révolte Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées): «Nous demandons la création d’une cellule d’urgence Ehpad pour les situations critiques. Il faut que l’hôpital vienne à nous d’une manière ou d’une autre. Nous travaillons avec l’État sur un nouveau protocole afin de déverrouiller les disponibilités» pour les Ehpad où la situation est critique.

Comment le virus a-t-il pu s’immiscer à ce point dans les Ehpad? Les 850.000 résidents de maisons de retraite avaient pourtant été les premiers à faire l’objet de mesures d’isolement. Les visites ont été interdites dès le 11 mars car on sait depuis le début que les plus âgés sont vulnérables face à ce virus: 86 % des 1331 décès recensés mercredi soir à l’hôpital concernent des personnes de plus de 70 ans.

Certaines agences régionales de santé n’ont pas donné de consignes aux directeurs d’établissement, qui attendent toujours de savoir ce qu’ils doivent faire !

Gaël Durel, président de l’Association nationale des médecins coordonnateurs en Ehpad et du médico-social

Ces précautions n’ont pas suffi, et de nombreuses maisons de retraite n’imposent toujours pas de confinement strict, explique Gaël Durel, laissant les pensionnaires manger à la même table ou aller et venir dans les couloirs. «C’est souvent le cas dans les Ehpad sans médecin coordonnateur, note-t-il. Il faut aussi savoir que certaines agences régionales de santé n’ont pas donné de consignes aux directeurs d’établissement, qui attendent toujours de savoir ce qu’ils doivent faire!»

Autre facteur aggravant: le manque de tests, pour le personnel soignant comme pour les résidents. À l’heure actuelle, la stratégie nationale consiste à tester les trois premiers cas suspects d’un même Ehpad. Mais à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests ; l’examen clinique suffit, indique-t-on à la DGS. Et il n’est pas question pour l’heure de procéder autrement. Hubert Blain, chef du pôle de gérontologie du CHU de Montpellier, plaide pour le dépistage systématique en cas de doutes, surtout chez les soignants, pour éviter de laisser le virus se propager. «Un message qui vaut pour les Ehpad, les résidences autonomie mais aussi pour les aidants – familiaux ou professionnels – qui s’occupent des personnes âgées vivant seules: il faut qu’ils puissent porter systématiquement un masque et se faire tester dès les premiers symptômes.»

Ehpad de Cornimont dans les Vosges

Source LE FIGARO.

Coronavirus – En confinement, les règles d’hygiène restent cruciales…

L’obligation de rester chez soi ne doit pas faire oublier les gestes «barrières», qui restent indispensables pour éviter de transmettre le virus à d’autres.

À l’accueil d’une clinique, des précautions sont prises envers ceux qui présentent une fièvre ou une toux.

Mercredi matin, en Île-de-France. Entre villes et campagne, la route s’étale, vide, bien plus vide qu’au mitan d’un mois d’août. Confinée depuis hier midi, la France craint-elle l’amende de 135 euros promise à ceux qui sortiraient sans bonne raison? Ou a-t-elle pris conscience de l’enjeu, compris que réduire nos interactions sociales à leur minimum est le meilleur moyen, sinon de barrer la route au virus, tout au moins de ralentir l’épidémie pour limiter, un peu, la monstrueuse vague de malades qui menace de submerger nos hôpitaux? Quelques camions circulent encore, ainsi que de rares voitures dont on ne peut s’empêcher de se demander où elles vont. Et ces quelques passants, où se rendent-ils avec ou sans leur chien?

Un air de soupçon flotte. Dans la rue, j’ai croisé le regard interloqué d’un voisin. Je lui montrerais presque le certificat consciencieusement rempli avant de sortir. La sortie n’est pas choisie, mon fils a besoin de soins médicaux que l’on ne peut remettre à plus tard. Après s’être fracturé un poignet début février sur une piste de ski, il doit se faire retirer son plâtre au second jour du confinement. Un remarquable sens du timing…

Nul ne sait réellement s’il est ou non porteur du virus, l’immense majorité des personnes infectées n’ayant pas ou peu de symptômes.

Pommelé de nuages, le ciel invite à la balade paresseuse. Les chats sont maîtres de la rue, et les oiseaux chantent à tue-tête. Mais l’esprit n’est pas à la fête, et le trajet est l’occasion de redonner quelques consignes: «Tu touches le moins de choses possible, tu ne portes pas tes mains au visage, on les lave à l’arrivée puis immédiatement en rentrant à la maison. Et si jamais tu as besoin de tousser, c’est dans ton coude.» «Mais je ne suis pas contaminé…» Il faut expliquer: nul ne sait réellement s’il est ou non porteur du virus, l’immense majorité des personnes infectées n’ayant pas ou peu de symptômes.

Dans l’incertitude, il faut alors se considérer tout à la fois comme indemne (donc se protéger), et comme contaminé (donc protéger les autres). Disséminer le virus, c’est, tôt ou tard, être responsable de l’infection d’une personne qui déclenchera une forme grave de la maladie. Et être jeune et en bonne santé n’est même plus une assurance de forme bénigne du Covid-19, expliquent désormais les médecins. Même si les journées sont longues, il faut donc ne sortir que lorsque c’est indispensable. Les goûters entre enfants ou apéritifs entre voisins attendront…

Les fameux gestes «barrières» restent plus que jamais essentiels. Les mains, d’abord, doivent être lavées très régulièrement, même chez soi: elles sont le meilleur vecteur du virus, elles qui touchent toutes sortes d’objets ou surfaces tout au long de la journée, et sont sans cesse portées au visage. Autant d’occasions, pour un virus, de se frayer un chemin vers notre organisme… ou d’atteindre notre entourage. Quand ils sont disponibles, eau et savon suffisent à éliminer les pathogènes. Le gel hydroalcoolique sera réservé aux cas où un point d’eau n’est pas disponible, ou bien à ceux qui, comme les soignants, doivent se désinfecter très régulièrement les mains et n’ont pas de temps à perdre. À l’entrée de la clinique, trônent trois bidons de gel. Dans les couloirs quasi vides, chacun se frictionne les mains. Au moins 30 secondes, et n’oubliant pas les pouces ou entre les doigts. Mes mains commencent à être rouges et sèches. Il faudra prévoir d’y mettre de la crème hydratante.

Dans la salle d’attente, vide elle aussi, des rubans de «rubalise» barrent un siège sur deux. Il faut s’éloigner les uns des autres, plus d’un mètre, nous dit-on. Est-ce assez? Une étude chinoise a récemment montré que, dans un bus, un voyageur infecté avait contaminé des voyageurs assis à plusieurs mètres de lui. Reste qu’en ville, dans les supermarchés, ce mètre est déjà bien difficile à faire respecter. «Hier, une femme masquée qui faisait la queue à la caisse agressait sans cesse les gens autour d’elle, leur criant de s’éloigner, me raconte un proche au téléphone. On peut garder ses distances en restant calme!» À peine deux jours de confinement et les esprits s’échauffent. Ailleurs, les gens se taisent, les regards fuient. Réfléchissez-y cependant à deux fois avant de vous éclaircir la gorge: les yeux se tourneront alors vers vous avec d’un air peu amène…

À l’accueil de la clinique, on nous invite à remplir un questionnaire: toussez-vous, avez-vous de la fièvre, des symptômes respiratoires? Des précautions seront prises (masques, isolement…) envers ceux qui répondent oui. Chez eux, ils devront aussi faire attention à leurs proches: le port du masque, le séjour dans une pièce dédiée régulièrement aérée, et le nettoyage régulier des surfaces utilisées en commun s’imposent.

Donnez-moi votre carte Vitale puis éloignez-vous derrière la ligne, s’il vous plaît. Il faut payer par chèque, on nous a recommandé de ne pas prendre d’espèces car cela nous impose trop de manipulations.

«Donnez-moi votre carte Vitale puis éloignez-vous derrière la ligne, s’il vous plaît. Il faut payer par chèque, on nous a recommandé de ne pas prendre d’espèces car cela nous impose trop de manipulations.» Combien de temps le virus survit-il sur les surfaces? La réponse n’est pas très claire, ce nouveau virus gardant une part de son mystère. Dans des travaux publiés dans le NEJM, des particules virales viables ont subsisté 72 heures après avoir été déposées sur de l’acier ou du plastique ; sur du cuivre, le virus survivrait moins de 4 heures, mais 24 heures sur du carton. Diffusé par aérosol, il resterait présent dans l’air ambiant pendant au moins 3 heures. Mais attention: en conditions réelles, les microgouttelettes de salive que nous émettons sont bien plus lourdes que celles testées ici. Elles retombent donc bien plus vite au sol.

Nous voici dans la salle d’attente des consultations. Ici comme en radiologie, tous les personnels portent un masque chirurgical. Un patient arrive, affublé d’un si convoité masque FFP2 et, à la main droite, un gant de chirurgien qu’il jette précautionneusement. «Vous avez des symptômes?», lui demande une infirmière. «Pas du tout», répond l’homme. Faut-il ou ne faut-il pas mettre un masque lorsque l’on n’est ou ne pense pas être malade? Oui en théorie, non pas tant pour se protéger que pour protéger les autres. Mais les masques manquent, et doivent être réservés aux soignants. Reste le masque en tissu, fait maison ; moins efficace mais mieux que rien, selon le peu d’études disponibles. À condition qu’il ne nous fasse pas oublier les autres gestes barrières.

«Je sais bien ce que je vous ai dit la semaine dernière, monsieur, mais le raisonnement n’est plus le même aujourd’hui, explique un médecin à un patient. Nous ne pouvons plus vous opérer, on nous a demandé de tout annuler hormis la chirurgie du cancer.» Risque-t-il des séquelles faute d’avoir été opéré à temps? Peut-être. Les dégâts annexes de l’épidémie feront partie du bilan. Sur le chemin du retour, les routes toujours vides invitent à appuyer sur l’accélérateur. Plus que jamais, il faut s’en garder: ça n’est pas du tout le moment d’avoir un accident.

Retour à la maison, lavage de mains. Le chien éternue. Peut-il être infecté? Très probablement pas, nous rassurent les experts. Truffes, poils et langues sont cependant des surfaces parmi d’autres, et le virus a été retrouvé sur un chien à Hongkong, sans doute déposé là par une maîtresse aimante mais contaminée. Les adeptes des léchouilles au visage feront mieux d’attendre. Les enfants s’égaillent dans le jardin, qui pour faire du ping-pong, qui pour buller au soleil, qui pour grimper sur un vélo d’appartement sorti pour l’occasion. Malgré le confinement, garder une activité physique reste indispensable. «Pas de sport pendant encore un mois, nous a avertis l’orthopédiste. Voulez-vous une dispense pour l’école?» Le réflexe m’a fait sourire: «Non, merci. Je doute qu’il aille au collège dans le mois qui vient…»

Source LE FIGARO.

Coronavirus: des symptômes variés et des aggravations parfois inattendues…

Nouvelle maladie, le Covid-19 n’est pas encore bien décrit. Dans l’immense majorité des cas, l’infection entraîne peu ou pas de symptômes.

Mais la situation peut aussi s’aggraver sans qu’on ait pu l’anticiper.

Pour l’heure, les médecins ignorent quelle thérapeutique utiliser pour traiter ces cas d’anosmie ou d’agueusie. Et la cortisone est formellement contre-indiquée.

 

Pour l’heure, les médecins ignorent quelle thérapeutique utiliser pour traiter ces cas d’anosmie ou d’agueusie. Et la cortisone est formellement contre-indiquée.

«Docteur, je crois que j’ai attrapé le coronavirus.» Cette phrase, les médecins généralistes l’entendent plusieurs fois par jour et, de fait, c’est souvent le diagnostic qui s’impose. Pourtant, il n’est pas toujours facile d’en être sûr devant les symptômes décrits. Quand il y en a! Selon une étude de l’université de Columbia et de l’Imperial College de Londres, près de neuf cas sur dix seraient passés inaperçus dans le Hubei, en Chine, où est née l’épidémie de Covid-19.

Lorsqu’il y a des symptômes, le tableau clinique n’est pas toujours complet. Par exemple, la toux sèche est absente une fois sur trois. La fièvre est presque toujours là, mais pas forcément les premiers jours et surtout elle n’est pas très élevée puisque la température reste inférieure à 39 °C neuf fois sur dix. Un malade sur trois est fatigué, près d’un sur cinq est essoufflé. Quant au mal de gorge, aux douleurs musculaires diffuses (comme dans la grippe), et aux maux de tête, seul un malade sur sept les éprouve.

Certains symptômes sont encore plus inattendus, quoique fréquents, comme la perte d’appétit, les troubles digestifs ou la perte du goût ou de l’odorat. Ils ont cependant déjà été décrits avec d’autres coronavirus ou infections virales. «C’est une nouvelle maladie, on ne sait pas bien la décrire, mais il ne faut surtout pas que tous les patients qui présentent des symptômes appellent le 15. Ce n’est que s’ils se sentent vraiment inconfortables au repos pour respirer qu’ils doivent le faire, sinon il suffit d’appeler son médecin traitant*», explique le Dr Anne Geffroy-Wernet, présidente du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHARE).

Le tableau clinique n’est pas clair. Si la majorité des malades présentent peu de symptômes, voire aucun, certains patients déclarent une pneumonie d’emblée

Car aujourd’hui, outre l’impérieuse nécessité d’un confinement stricte que le SNPHARE a appelé de ses vœux dans une lettre ouverte au président de la République publiée le 21 mars, l’important est de ne pas encombrer inutilement la filière médicale d’urgence, qui va justement avoir à prendre en charge les cas graves de Covid-19. «Nous n’avons pas les moyens de tolérer la moindre diffusion de l’épidémie, écrit le syndicat, nous n’avons pas les moyens de soigner tout le monde en même temps.» C’est pourquoi dès lors que le Covid-19 est suspecté, il est recommandé au malade un isolement à domicile, en protégeant ses proches et avec une surveillance, notamment de la température et de l’apparition d’un essoufflement au repos.

Mais si la majorité des personnes infectées ne présentent que peu de symptômes, voire aucun, on observe aussi des malades qui font une pneumonie d’emblée. Le Haut Conseil de la santé publique signale aussi, dans un avis du 16 mars relatif aux critères cliniques de sortie d’isolement des patients ayant été infectés par le SARS-CoV-2, des cas «évoluant en deux phases avec une aggravation clinique au 10e jour, dont un patient chez qui l’excrétion virale s’était négativée, posant la question d’une pathologie pulmonaire d’origine immunologique plutôt que virale». Autrement dit, le coronavirus déclencherait chez certains patients une violente réaction immunitaire, sans que l’on sache bien pourquoi, car il ne s’agit pas toujours de personnes dites à risque de complications.

Respectez l’isolement si vous êtes malade, et respectez le confinement et les recommandations officielles des autorités de santé.

Par ailleurs, d’autres malades font, d’emblée ou secondairement, une forme grave de la maladie appelée «syndrome de détresse respiratoire aigu», ou SDRA. Plusieurs études convergent pour décrire une période charnière avec apparition d’essoufflement autour du 8e jour rapidement suivi de SDRA. «Ces formes graves sont marquées par un tableau de SDRA avec sepsis (septicémie, NDLR), surinfections bactériennes ou fongiques», remarque le Haut Conseil de la santé publique. Ces surinfections expliquent pourquoi le malade se voit alors administrer des antibiotiques (contre les bactéries) ou des antifongiques (contre des levures ou champignons microscopiques).

Certains ont proposé de se munir à la maison d’un «oxymètre de pouls», appareil en forme de grosse pince que l’on place au bout du doigt et qui indique la qualité de l’oxygénation. On sait en effet que celle-ci peut chuter en cas de complication pulmonaire. «Ce n’est pas utile pour la population car l’interprétation des résultats est délicate et relève du médecin, dit le Dr Geffroy-Wernet. En revanche, ce sont des appareils utiles aux soignants si vous en avez un.»

Enfin, en dehors des cas graves, on tâtonne encore pour indiquer aux malades le jour de la guérison, mais le consensus scientifique plaide pour une fin de contagiosité au maximum 14 jours après l’apparition des symptômes. Respectez l’isolement si vous êtes malade, et respectez le confinement et les recommandations officielles des autorités de santé.

* Un site peut aider à s’y retrouver: https://maladiecoronavirus.fr.

Source LE FIGARO.

Coronavirus: des signes avant-coureurs chez les personnes âgées..!

Les signes avant-coureurs de l’infection du Covid-19 ne sont pas forcément respiratoires.

Coronavirus: des signes avant-coureurs chez les personnes âgées. (Photo d’illustration.)

«Diarrhée, perte d’équilibre, modification du comportement, troubles sanguins (lymphopénie, NDLR) sont potentiellement des signes avant-coureurs de l’infection respiratoire du Covid-19 chez la personne âgée fragile.» Cette observation dressée par le Pr Hubert Blain, chef du pôle gériatrie au CHU de Montpellier, a été réalisée sur la base du travail de la médecin coordonnateur de l’Ehpad Les Aiguerelles à Mauguio (Hérault), où les deux tiers des 78 résidents sont infectés par le Covid-19.

Depuis la mi-mars, cette maison de retraite a payé un lourd tribut puisque sur cinq décès de résidents enregistrés, au moins trois sont liés de façon certaine au coronavirus. L’analyse de ce qui s’y est déroulé depuis quelques semaines apporte «des retours d’expériences uniques puisqu’il s’agit d’une communauté faisant société», reconnaît le Pr Blain.

C’est pour une diarrhée et non pour des problèmes respiratoires que le premier résident – aujourd’hui décédé – a été adressé au CHU de Montpellier. Dans son cas, les symptômes respiratoires et le diagnostic positif Covid-19 ne sont apparus respectivement que trois et quatre jours après son entrée à l’hôpital. Ainsi, sur plus de 40 patients infectés dans cet Ehpad, près d’une dizaine ont commencé «leur maladie par des symptômes digestifs avant de développer des symptômes respiratoires typiques du Covid-19 tels que de la fièvre ou de la toux», poursuit le Pr Blain.

Les autres patients, dont le deuxième décédé dans le département, ont été hospitalisés à la suite de chutes, d’une modification inhabituelle de comportement ou bien d’une baisse de lymphocytes. Ces événements ayant encore une fois été observés avant le développement des signes respiratoires et fiévreux, le diagnostic Covid-19 en a été retardé et explique en partie le développement de l’épidémie dans l’établissement.

Depuis cette observation, la médecin coordonnateur – injoignable ces derniers jours – a donc organisé avec ses équipes un confinement temporaire et des mesures barrières vis-à-vis des résidents présentant l’un de ces signes avant-coureurs. Le but: limiter le risque de contamination aux résidents indemnes et aux soignants.

«Dans presque tous les cas, chez les derniers patients mis en confinement préventif en raison de ces symptômes, les troubles respiratoires ou la fièvre apparaissent dans les 4 à 5 jours», détaille le Pr Blain qui précise: «Dans l’intervalle, la méthode opérée par l’équipe soignante de cette résidence a permis de ralentir considérablement la progression du nombre de cas en anticipant les mesures de protection.»

Ainsi, malgré un impact sévère du Covid-19 dans l’Ehpad de Mauguio, un tiers des résidents restent à ce jour indemnes.

Source LE FIGARO.

Coronavirus – Un Américain meurt en ingérant de la chloroquine pour aquarium..!

Un sexagénaire américain de l’Arizona est mort après avoir ingéré de la chloroquine en automédication.

Sa femme se trouve dans un état préoccupant.

Coronavirus - Un Américain meurt en ingérant de la chloroquine pour aquarium

Selon l’hôpital de Banner Smith, les deux sexagénaires auraient ingurgité non pas de la chloroquine médicale mais du phosphate de chloroquine, un produit habituellement utilisé pour nettoyer les viviers d’aquarium.

Un produit qu’ils avaient gardé en stock après avoir eu un aquarium avec des carpes d’ornement. Selon NBC News qui a pu interroger la femme, le couple aurait décidé de prendre le phosphate de chloroquine après avoir entendu le discours de Trump sur les bienfaits du médicament pour lutter contre le coronavirus.

Un vendeur en ligne de produits pour aquarium a affirmé mardi avoir été « dévalisé » du produit en question. Il a vendu tout son stock en précisant à ses clients que son usage était seulement destiné au nettoyage des aquariums.

Source EST REPUBLICAIN