Coronavirus : en Seine-et-Marne, pas de confinement pour les dealers…!!!!

Plusieurs incidents ont eu lieu aux abords de différents points de deal regroupant des jeunes à Torcy et à Champs-sur-Marne ce vendredi soir.

Coronavirus : en Seine-et-Marne, pas de confinement pour les dealers...

Malgré le confinement, à Torcy (Seine-et-Marne), les dealers sont déterminés à poursuivre leur business. Ce vendredi soir, une vingtaine de jeunes se sont regroupés devant un point de deal situé à l’intersection des rues Charles-Baudelaire et Pablo-Neruda. En plus d’être sortis de chez eux en dépit des restrictions de circulation, les individus ont jeté des projectiles en direction des habitations.

À l’arrivée des forces de l’ordre quelques instants plus tard, le groupe s’est dispersé et les policiers de Noisiel n’ont procédé à aucune interpellation.

Mais le calme aura été de courte durée, le même scénario s’est reproduit une heure plus tard dans le quartier de l’arche Guédon cette fois. Sur cet autre point de trafic, là encore, une quinzaine de jeunes tirent au mortier sur la voie publique. Des poubelles sont également jetées sur le trottoir. Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, tout le monde décampe. Aucun blessé ni véhicule dégradé ne sont pas à déplorer.

Ces incidents font suite à un contrôle qui avait dégénéré, ce jeudi en début de soirée, rue Pablo-Neruda. À cette occasion, un jeune de 17 ans avait été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Noisiel, avant d’être présenté à un juge des enfants du tribunal de Meaux.

Des agitations jusqu’à Champs-sur-Marne

Plus tard dans la soirée, c’est dans une commune voisine, à Champs-sur-Marne, que les tensions se sont fait sentir. Toujours à côté d’un point de deal, situé rue Édouard-Branly, des jeunes ont tiré au mortier. Là encore, il n’y a pas eu d’interpellation.

Au quatrième jour du confinement, instauré par le gouvernement afin de lutter contre l’épidémie du coronavirus, 99 % des contrôles se déroulent bien selon les forces de l’ordre. Cette situation serait liée au trafic de stupéfiants avec des dealers en difficulté économique à cause du confinement.

Source LE PARISIEN.

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