Alzheimer : un essai clinique évalue un dispositif médical ciblant l’axe cerveau-intestin…

Le CHU de Montpellier a débuté une étude pilote évaluant l’efficacité d’un nouveau dispositif médical développé par la société REGEnLIFE.

Associant un casque et un plastron abdominal, l’appareil cible en même temps le cerveau et l’intestin.

L’étude recrute des patients volontaires atteints de la maladie d’Alzheimer entre 55 et 85 ans, disponibles 25 minutes par jour, 5 jours par semaine, pendant deux mois.

Alzheimer : un essai clinique évalue un dispositif médical ciblant l’axe cerveau-intestin

L’essai thérapeutique se déroule au Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) au sein du département de Neurologie du CHU de Montpellier. Le Pr Audrey Gabelle, responsable de l’équipe, va étudier les effets thérapeutiques de cet appareil médical.

Depuis le mois de septembre, des volontaires, âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade léger à modéré sont recrutés. Les patients bénéficient de séances quotidiennes (25 minutes par jour, 5 jours par semaine) avec le dispositif REGEnLIFE pendant 2 mois.

Les patients sont évalués par des tests cliniques, neuropsychologiques, et imagerie en IRM pendant 3 mois. Actuellement, les patients présentent une bonne acceptabilité du traitement.

Les patients souhaitant participer à ce projet, sont invités à contacter l’équipe du Pr Audrey Gabelle (etudes-prevention-cmrr@chu-montpellier.fr ou 04 67 33 04 04).

Vers de nouvelles hypothèses sur la maladie d’Alzheimer

Pas de médicaments remboursés actuellement

Avec près de 1 million de malades d’Alzheimer en France alors que 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, l’épidémiologie est galopante et l’impact économique et sociétal est immense. Aujourd’hui, les médicaments prescrits dans le cadre de la maladie d’Alzheimer ont été déremboursés par la Sécurité Sociale. Suite à plusieurs échecs thérapeutiques, aucun nouveau traitement médicamenteux n’est aujourd’hui en mesure d’arriver rapidement sur le marché, mais cela permet aux industriels et aux chercheurs d’émettre de nouvelles hypothèses sur le traitement de la maladie.

L’importance du microbiote dans la maladie d’Alzheimer

Le microbiote intestinal humain, anciennement appelé flore intestinale humaine, est l’ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le tube digestif humain. Il ne s’agit pas uniquement de bactéries intestinales, mais celles de tout le système gastro-intestinal.

Au regard de l’importance, maintenant démontrée, du rôle du microbiote intestinal dans de nombreux troubles neurologiques, celui-ci pourrait désormais être considéré comme une nouvelle cible thérapeutique pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. De plus, la combinaison de multiples cibles apparaît actuellement comme une possible stratégie thérapeutique des troubles aussi complexes que les atteintes neurodégénératives. Ainsi, le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle majeur dans les maladies neurodégénératives, qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson.

Afin de répondre à des enjeux de santé publique liés à une maladie qui touche des sujets âgés et fragilisés, la société REGEnLIFE a opté pour le développement d’une technologie non-invasive, à priori sans ou avec peu d’effets indésirables et peu contraignante pour le patient. Egalement, le coût du traitement est prévu pour être accessible aux patients et aux systèmes de santé pour un déploiement à grande échelle. Il s’agit d’une technologie inédite en photothérapie.

Pour cela, l’entreprise est partie de l’hypothèse que l’axe cerveau-intestins est impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou du vieillissement cérébral ; et que certaines formes d’émissions électromagnétiques pourraient permettre de prévenir voire de traiter de manière non-invasive cette maladie. L’innovation a été testée à travers des expérimentations précliniques aux résultats probants et prometteurs.

A l’origine de la technologie : Une startup de Montpellier

Suite à différentes études, l’entreprise REGEnLIFE a développé un prototype dédié au traitement de la maladie d’Alzheimer avec des résultats prometteurs sur la mémoire tout en impactant le microbiote intestinal. Ainsi, REGEnLIFE a participé en octobre 2018 à la conférence internationale Clinical Trials in Alzheimer’s Disease (‘Etudes cliniques pour la maladie d’Alzheimer’) à Barcelone. Des équipes cliniques du monde entier se sont réunies pour échanger leurs derniers résultats dans l’objectif d’identifier les stratégies thérapeutiques de demain. REGEnLIFE a ainsi saisi l’opportunité de présenter en avant-première ses derniers travaux scientifiques menés avec les sociétés Amylgen (Montpellier) et Vaiomer (Toulouse). Ces travaux ont également été présentés au congrès Photonics West à San Francisco début février 2019.

La société REGEnLIFE, dirigée par Guillaume Blivet, est incubée au BIC Montpellier et a obtenu le prix du   « produit du futur de l’année » au concours des Inn’Ovations en région Occitanie. Pour poursuivre ses développements, la société vient de finaliser une levée de fonds. Etant donné que les démences de type Alzheimer représentent plus de 45 millions de cas dans le monde, et que, face à cet enjeu sociétal majeur, la réussite de REGEnLIFE pourrait avoir des retombées importantes en termes d’activités.

Le CMRR du CHU de Montpellier

L’expertise de l’équipe du Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du CHU de Montpellier est centrée sur la prévention des facteurs de risque de déclin cognitif, le diagnostic et la prise en soins des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Dès les stades précoces de ces affections, dès le stade de plainte cognitive et même, en amont, chez les sujets à risque de développer la maladie, des axes de prévention et des projets de soins et de recherche innovants sont proposés aux patients. Chaque personne étant unique, le CMRR vise une prise en soin personnalisée soutenue par une équipe multidisciplinaire et une collégialité de l’expertise.

La société REGEnLIFE

La startup Montpelliéraine REGEnLIFE fait partie du BIC de Montpellier, classé deuxième meilleur incubateur mondial, et bénéficie du soutien de Bpifrance et de la Région Occitanie. L’objectif de REGEnLIFE est d’apporter des traitements innovants dans le domaine de la Neurologie et de développer des solutions médicales où il n’en existe pas et avec peu ou pas d’effets secondaires.

Pour plus d’informations : www.regenlife.com

Source SANTE MENTALE.

Char à voile : le club Avel Char obtient le label “tourisme et handicap”, une première en France… Vidéo à découvrir…

En Bretagne, près de 200 sites, activités ou hébergements sont labellisés « Tourisme et handicap ».

Parmi les tous derniers à l’avoir obtenu, le club Avel char, club de char a voile de Hirel dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Char à voile : le club Avel Char obtient le label “tourisme et handicap”, une première en France. © I. Rettig - France 3 Bretagne

Le club de char à voile d’Hirel est le premier en France labellisé « Tourisme et handicap ». Depuis le mois de juillet, chacun peut venir profiter des sensations et filer sur le sable, toute voile dehors.

Pour Johann Favé, co-gérant du Club Avel Char à voile, l’activité devait être ouverte à tous, quelque soit la condition physique, l’âge. « Depuis le départ, avec mon associé, on a voulu rendre accessible le char à voile à tout le monde, que ce soit un sport pour tous, les enfants, les familles et les personnes à mobilité réduite. On s’est équipé dès le départ. Aujourd’hui, nous avons une douzaine de chars à voile biplace qui permettent d’accueillir des personnes atteintes d’un handicap. »  L’accessibilité porte sur le char à voile mais aussi sur le moyen d’y accéder avec des places de stationnements réservés aux abords de la plage, des toilettes adaptées à proximité.

Le char à voir est selon moi l’un des sports de voile le plus acessible à tous, car il n’y a pas de notions d’équilibre, il n’y a pas d’appréhension de tomber à l’eau car on reste sur la terre ferme. C’est aussi un sport où l’on ressent très vite les sensations. (Johann Favé)

« C’est vraiment guidé, c’est sympa » raconte Simon venu tester le char à voile pour la première fois.

Le label tourisme et handicap

Le label tourisme et handicap a été créé en 2001. Il est accordé à des sites touristiques, des activités de loisirs, des établissements de restauration et d’hébergement, des bâtiments neufs et anciens, adaptés à l’accueil de personnes pouvant être atteintes de handicaps auditif, physique, mental ou visuel. Les structures qui y prétendent doivent répondre à un cahier des charges et s’ouvrir à plusieurs types de handicap (sensoriel, mental ou moteur). La Bretagne recense désormais 200 sites ou activités labellisés.

Source OUEST FRANCE.

Seloncourt | Handicap – La Maison d’accueil spécialisée chante et filme son quotidien… Vidéo…

Un clip retraçant les journées des résidents de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) et du personnel est actuellement diffusé sur YouTube.

Sur le refrain des Trois cafés gourmands, les salariés racontent « La Vie en cathéter ». Touchant et instructif.

Handicap - La Maison d’accueil spécialisée chante et filme son quotidien... Vidéo...

« On va vous présenter notre doux coin de paradis, ces quatre murs de pierre où on a nos repères. Mais par quoi commencer pour décrire la journée… ». Sur le refrain des Trois cafés gourmands (« nos souvenirs »), le quotidien de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) de Seloncourt défile. Tout le monde a joué le jeu : 31 résidents polyhandicapés (ndlr : sur 49 dont 8 en accueil de jour), les soignants, les éducateurs, les cuisinières, les animateurs. Oui, par quoi commencer dans « La Vie en cathéter » (titre du film) où les journées sont si riches mais si épuisantes ? Où il y a tellement de choses à dire sur le travail d’équilibriste mené par le personnel partagé entre ses missions médicale et éducative ? « Il faut trouver le juste milieu. Notre objectif est de montrer qu’ici, une personne polyhandicapée peut se recréer, s’épanouir, être heureuse », souligne la directrice, Katia Guihal-Roy.

Gros plan sur les soignants « dont on a besoin évidemment avec leur mal de rein » (sic), « la déco pourrie » (sic) qui sera rafraîchie, les grandes tablées du midi, les murs ornés de peintures réalisées par les résidents, les salariés surbookés « comme des ministres » (et sans doute plus) qui repoussent chaque jour leurs limites pour améliorer le bien-être de leurs protégés. « Il n’était pas question de taire les difficultés mais d’en parler de manière positive », insiste la responsable.

Pierre Chevré, en service civique à l’ADAPEI du Doubs dont dépend la structure, a réalisé ce clip infiniment touchant où les scènes de tendresse se multiplient. Par exemple, une animatrice caresse avec une fleur la joue d’une dame assise sur une balançoire. «Ici, c’est notre maison… Je te donne mon cœur, tu me donnes du bonheur », fredonnent les employés.

https://youtu.be/qDeCqBMChdM

Sensibiliser un jeune public

Focus aussi sur l’histoire d’amour de Lucine, 25 ans et d’Alexis, 21 ans, qui dansent en faisant tourner leur fauteuil roulant. Ils sont heureux, ils se marieront l’année prochaine. «Je suis moi-même handicapé. J’ai souffert du regard des autres, des réflexions. J’aimerais sensibiliser un jeune public », observe Pierre Chevré qui entame, à la rentrée, une licence de psychologie à Nancy. À noter, enfin, la formidable solidarité du personnel de la MAS. « Cette force du collectif » que défend, dans un autre style, le slameur Grand Corps Malade et qui permet, chaque jour, de surmonter les chagrins ainsi que les embûches.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte…

Des habitants de l’Ain ont déposé une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » le 19 août.

La première dans le dossier des « bébés sans bras ».

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte.

« Nous souhaitons que des investigations approfondies soient conduites par un magistrat instructeur indépendant et spécialiste des questions sanitaires et environnementales« , a indiqué le 19 août l’avocat Fabien Rajon. Ses clients, une famille de l’Ain, vient de porter plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » après qu’un de ses enfants est né avec une malformation des bras [une agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS), ndlr]. La plainte a été déposée au parquet de Marseille, dont le tribunal de grande instance dispose de l’un des deux pôles de santé publique.

« Des questions quant à l’impartialité des investigations »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Toutefois, en octobre, Santé publique France a affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts a estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. Cependant, plusieurs familles « se posent des questions quant à l’impartialité des investigations » d’après Me Fabien Rajon.

Le même comité, constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a également enquêté dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, il a recommandé de mener des investigations complémentaires, et, pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour achever le recensement des cas et statuer sur un éventuel « excès« .

Source FRANCE INFO.

Stationnement et bugs en série : des personnes handicapées verbalisées injustement dans toute la France…

Depuis le 1er janvier 2018, le contrôle du stationnement est à la charge des mairies qui sont autorisées à déléguer la surveillance à des entreprises privées.

Ce qui donne lieu à des bugs à répétition et des sanctions erronées.
Les personnes handicapées sont particulièrement lésées.
Explications.

Ô regrettées pervenches. Depuis le 1er janvier 2018, la loi « de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » (Maptam) autorise les municipalités à céder le contrôle du stationnement par le biais d’une délégation de service public. Dans de nombreuses villes, des entreprises privées ont donc pour mission de sanctionner le mauvais stationnement et de distribuer les nouveaux PV : les « forfaits de post-stationnement » (FPS). Le problème, c’est que tout ne se passe pas comme prévu et que les bugs s’enchaînent. De nombreux automobilistes sont verbalisés sans raison alors qu’ils étaient en règle au moment du contrôle. C’est particulièrement le cas des personnes handicapées qui, pourtant, avaient sur leur pare-brise un document justifiant de leur handicap et de leur autorisation à stationner gratuitement.

Défaillance généralisée

Depuis 2014, les personnes disposant d’une carte européenne de stationnement peuvent en effet stationner gratuitement à n’importe quel emplacement autorisé. Et depuis le 1er janvier 2017, un autre document destiné aux personnes handicapées ou à mobilité réduite donne le même droit : la carte mobilité inclusion stationnement (CMI-S). À terme, elle est censée remplacer le premier titre, jugé trop facilement falsifiable. Mais pour le moment, ces deux documents – à condition d’être présentés de façon visible sur le tableau de bord ou le pare-brise – les dispensent de mettre quelques pièces dans l’horodateur et donc, logiquement, de recevoir une amende.

Pourtant de nombreux titulaires de ces cartes ont tout de même été verbalisés. « Nous recevons un nombre impressionnant de signalements de ce type, rapporte Nicolas Mérille, membre du conseil national de l’Association des paralysés de France (APF). Et ça ne concerne pas que Paris, loin de là. » Il n’est toutefois pas en mesure de nous donner un chiffre précis.

Selon lui, ce phénomène s’explique par deux raisons liées au nouveau système de stationnement. D’abord, par le recours aux « voitures à lecture automatique de plaques d’immatriculation » par certains prestataires. Leur rôle : scanner les plaques d’immatriculation d’une zone définie et les comparer au fichier des véhicules qui se sont acquittés du montant du FPS. Les agents ont ensuite à sanctionner les propriétaires des véhicules absents de la liste. C’est sans compter sur un détail majeur. Les titulaires de cartes destinées aux personnes handicapées y sont absents, même en étant en règle. Leur document étant enregistré sous leur nom et non rattaché à la plaque de leur véhicule. « On nous assure qu’un agent vérifie, sur le terrain, le travail de la machine, qu’il scrute les pare-brise et qu’il s’assure que chaque amende est justifiée. Il y a une défaillance quelque part pour que tant de personnes soient pénalisées injustement. », explique-t-il.

Manque de formation

L’autre raison est à trouver dans la formation de ces agents, d’après Nicolas Mérille. « On nous témoigne parfois de scènes cocasses où des agents ne reconnaissent pas la nouvelle carte (CMI) et la considèrent comme fausse. Dans le doute, ils verbalisent donc le titulaire de la carte qui est pourtant bien handicapé. »

Pour les personnes sanctionnées, il faut donc tenter de contester la contravention via le site consacré, à l’origine, au paiement du PV. Avec leur réclamation, ils doivent alors joindre la copie de leur carte justifiant de leur handicap, mais aussi leur carte grise, le certificat d’immatriculation, l’accusé d’enregistrement dans le système d’immatriculation des véhicules… Bref, des démarches fastidieuses alors qu’ils sont censés en être préservés. « Lorsque ces cartes de stationnement ont été mises en circulation, elles devaient faciliter la vie des personnes handicapées. Pourtant, aujourd’hui, on nous la complexifie. » D’autant que, face aux réclamations, certaines communes demandent aux automobilistes en situation de handicap de s’enregistrer dans chaque mairie qu’ils traversent pour ne pas se trouver pénalisés. « C’est une demande insensée, on nous ajoute une contrainte supplémentaire », dénonce Nicolas Mérille.

Face à ces situations ubuesques, l’association a décidé de saisir le ministère de l’Intérieur pour obtenir « les clarifications nécessaires pour que la gratuité des places pour les personnes en situation de handicap continue à être la règle appliquée sans démarches supplémentaires que l’obtention de ladite carte de stationnement ». Un courrier envoyé fin janvier qui reste sans réponse. Depuis, les bugs continuent de se multiplier. Et les personnes handicapées ne peuvent que subir ces dysfonctionnements.

Source MARIANNE.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l’accès aux trains pour les personnes handicapées…

Les travaux de la gare de Belfort vont se poursuivre jusqu’en septembre 2020. Ils visent à faciliter l’accès aux quais et aux trains pour les personnes handicapées.

Le trafic ne sera pas impacté.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l'accès aux trains pour les personnes handicapées

Belfort, France

C’est encore le cas jusqu’à la fin des travaux : pour prendre le train, une personne handicapée doit prévenir le service d’escale en amont de son voyage, pour indiquer quel train elle souhaite prendre. Le jour du départ un agent, l’accompagne pour lui faire traverser le quai sur un petit passage à niveau, puis il faut une rampe pour monter dans le train. Les travaux consistent donc à rehausser les quais et à installer des ascenseurs.

12 entreprises travaillent sur le chantier

L’entreprise Colas est en charge de la rénovation des quais. En un mois, les ouvriers ont presque terminé la pose de la bordure du quai n°1. Les finitions doivent être effectuées d’ici le mois de septembre, le délai est serré : « On a pas le droit à l’erreur, le moindre écart sur les fournitures peut bloquer l’avancement« , explique Yannick Lazarus, chef de secteur de l’entreprise.  Il reconnait également que la circulation des engin de chantier est difficile, l’espace étant exiguë.

Yannick Lazarus espère tenir les délais pour permettre aux voyageurs d'utiliser le quai dès septembre 2019 - Radio France

Cet automne, son entreprise débutera la rénovation du quai n°2, puis le quai n°3 au printemps prochain. Ils disposent à chaque fois de deux mois pour mettre la plate-forme au niveau du train. « En volume d’activité c’est la plus grosse affaire que l’on a récupéré cette année« , reconnaît Yannick Lazarus.

Une meilleure accessibilité pour les malvoyants

Pour les malvoyants, des lignes de guidage existent dans le hall de gare mais elles s’arrêtent en arrivant sur le quai. Christelle Ehret, pilote d’opération de la SNCF Réseau, indique qu’il est prévu d’en apposer dans l’ensemble de la gare. Des dalles podotactiles, reconnaissables quand on pose le pied dessus, permettront de signaler le bord de la plateforme et les numéros de quais seront écrit en braille.

Source FRANCE BLEU.

Les Grangettes | Handicap Apach’Evasion : voile et handicap font bon ménage…

Spécialisée dans les activités en montagne, été comme hiver, l’association propose également des sorties en voile, sur le lac de Saint-Point, à l’attention des personnes en situation de handicap.

Apach’Evasion : voile et handicap font bon ménage

C’est une activité qui a été lancée l’an dernier par Apach’Evasion. « Vu le succès, on a décidé de la proposer à nouveau cet été et de la pérenniser à l’avenir », explique Caroline Dèque, secrétaire de l’association et pilote de voile. Comme plusieurs bénévoles de l’association, elle a suivi une formation spécifique pour conduire des personnes en situation de handicap sur les embarcations.

Ça rigole, ça chante, ça applaudit…

Deux à trois fois par semaine, ils prennent en charge quatre à six participants qui s’installent sur des bateaux spécifiques appartenant à Apach’Evasion : deux Windkart et un Hansa. « La personne peut prendre place en toute sécurité. Même si elle est en fauteuil roulant, on peut la conduire jusqu’au bord de l’eau », poursuit Caroline Dèque, « là, un à deux pilotes se chargent de guider le bateau. »

Et c’est parti pour un tour du lac de Saint-Point, cheveux au vent. « Quel que soit le handicap, le ressenti dû à la vitesse, au vent, est très apprécié. Après, chacun va s’exprimer de façon différente : en rigolant, en chantant, en applaudissant ou en restant silencieux, tout simplement. »

Issus de la section Sport Partagé du collège Malraux de Pontarlier, Audrey et Corentin ont été formés ce printemps. Ils ont la charge ce jour-ci des résidents de La Maison du Bois Joli, de Morez. « C’est plus simple que les fauteuils ski », sourit Corentin. Sauf lorsque le vent n’est pas de la partie… Là, pas le choix, il faut ramer.

Source EST REPUBLICAIN.

Des fauteuils roulants réparés par des enfants au centre aéré de Florensac…! 20.000 sont jetés chaque année..!!!

Chaque année, plus de 20.000 fauteuils roulants sont jetés dans des bennes à ordures alors qu’ils sont encore en bon état.

Une association biterroise les rénove depuis trois ans avant d’en faire profiter ceux qui ne peuvent pas s’en acheter.

Elle fait appel aux enfants pour les réparer.

Chaque fauteuil est attentivement vérifé par les jeunes du centre aéré de Florensac dans l'Hérault

Florensac, France

Des milliers de fauteuils roulants sont jetés chaque année en France dans les bennes à ordures faute de recyclage. L’achat de ces appareils coûteux (700 euros environ pour les plus basiques) est pris en charge par l’Assurance maladie pour certains assurés. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Devenus inutiles, ces fauteuils imposants et embarrassants sont jetés alors qu’ils sont pour certains en très bon état et d’autres sont laissés à l’abandon dans les garages ou encore les greniers.

Limiter le gaspillage et préserver les ressources en réutilisant le matériel médical

Depuis trois ans, l’association biterroise Grandir et vieillir ensemble récupère et rénove ces fauteuils avant d’en faire profiter les plus démunis. L’initiative est d’autant plus originale que des jeunes sont mis à contribution. C’est le cas cet été des enfants du centre aéré de Florensac, dans l’Hérault.

« Jeter un fauteuil comme ceux-là, c’est comme si nous mettions à la poubelle des téléphones portables quasiment neufs. » Un enfant

Source FRANCE BLEU.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants…

Le voyage en Flixbus d’une mère de famille, qui souffre d’un handicap physique, et de ses deux enfants a tourné au calvaire lorsque le chauffeur est reparti sans eux après une pause déjeuner à Nivelles.

La femme a livré le récit de ce trajet pour Le Parisien.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants

Une halte à Nivelles s’est transformée en véritable galère pour cette famille parisienne. Comme elle le raconte au quotidien Le Parisien, Ayse, accompagnée de ses deux jumeaux de 13 ans, sont partis mercredi dernier à bord d’un Flixbus d’Orly pour aller à Nimègue, aux Pays-Bas, où sa sœur habite. Neuf heures de trajet sont au programme. Au bout de quatre, à 12h30, le bus s’arrête sur l’aire de Nivelles. Les passagers sont “obligés” de descendre, s’étonne Ayse, qui a l’habitude de rester à bord des cars pour déjeuner.

“Une ou deux minutes de retard”

C’est effectivement plus pratique pour cette femme de 47 ans, handicapée physique après avoir subi il y a trois ans une entorse de la cheville “qui n’a jamais guéri”. Depuis, elle ne travaille plus et se déplace en béquilles. Sauf pendant ce voyage, car “faire de la marche n’était pas prévu”. Avant de quitter le car, Ayse demande au chauffeur le temps de la pause: “40 minutes” rétorque-t-il.

35 minutes plus tard, Ayse commence à regagner le parking. Par précaution, elle autorise ses deux enfants à aller plus vite qu’elle afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de mésaventure. Malheureusement, le bus n’est plus là quand les jumeaux arrivent. “On avait à tout casser une ou deux minutes de retard”, regrette-t-elle.

Le début de la galère pour la mère de famille. Elle réserve un taxi pour rejoindre la gare de Nivelles, puis emprunte un premier train vers Bruxelles, puis un second vers Boxmeer, où sa sœur viendra récupérer toute la petite famille. Avant cela, la femme habitant aux Pays-Bas est allée à Nimègue pour récupérer les bagages des Français restés dans le bus… mais aussi pour avoir des explications.

Pas de “faute” selon Flixbus

Selon elle, le chauffeur était “pleinement conscient” que des passagers manquaient à l’appel en repartant de l’aire de Nivelles. “Je lui ai demandé où était ma sœur, il a répondu : ‘Je ne suis pas une nounou et je ne suis pas responsable’. Il n’en avait rien à fiche et il a dit que ce n’était pas ses affaires”, raconte-t-elle à Le Parisien.

Ayse attend de Flixbus des “excuses”. “Je leur demande de prendre en considération qu’ils transportent des humains, pas du bétail. Et qu’on ne soit pas considéré comme des chiens abandonnés”, s’emporte-t-elle. La Parisienne réclame également un remboursement de son itinéraire bis.

Contactée par le média, la compagnie concède que l’incident est “regrettable” mais n’envisage pas de remboursement car aucune “faute” n’a été constatée. Le bus “s’est arrêté exactement 46 minutes”, sur l’aire, soit “de 12h30 à 13h16″, selon le relevé du capteur GPS. “Dix ou vingt minutes de retard, j’aurais pu comprendre et j’aurais dit que c’était de ma faute”, souffle Ayse, qui affirme avoir “essayé d’expliquer” son handicap au chauffeur. Ses difficultés à se déplacer sont forcément visibles, précise-t-elle.

Sans avoir eu gain de cause, la famille s’apprête à reprendre un Flixbus pour le trajet retour ce mercredi soir, à son grand regret: “Mes enfants ne veulent plus prendre le bus mais je n’ai pas le choix, car je ne peux pas conduire”. En espérant que les trois personnes ne tombent pas sur le même chauffeur…

Source 7 sur 7.

Des séances d’initiation au sauvetage sportif pour les jeunes en situation de handicap…

L’association de sauvetage et d’éducation à la sécurité du Cotentin (Ases) vient d’être agréée pour initier des jeunes non-valides au sauvetage sportif.

Il est encore rare de voir des clubs sportifs proposer des activités mixtes entre valides et personnes en situation de handicap.

Des séances d'initiation au sauvetage sportif pour les jeunes en situation de handicap. Né en Australie, le sauvetage sportif s'inspire des missions de sauvetage de manière ludique.

Tourlaville, Cherbourg-en-Cotentin, France

Cela faisait un certain temps que le club de sauvetage du Cotentin cherchait à rendre ses activités plus inclusives, quand les membres sont tombés sur une initiative australienne. « Starfish Nipper » permet à des jeunes en situation de handicap de découvrir le sauvetage sportif : une manière ludique de s’initier au sauvetage. Pour le trésorier de l’association, David Pichon, il s’agissait de faire connaître son sport mais aussi le milieu marin « à des jeunes qui n’ont pas forcément l’habitude d’y évoluer. » L’Ases Cotentin vient d’obtenir l’agrément, c’est le premier club en France à proposer cette mixité.

A l’occasion de la première séance vendredi à Collignon, la météo en a rebuté plus d’un. Mais une douzaine de jeunes membres ont bravé le vent et les nuages pour participer aux activités. Richard, 24 ans, est autiste. surtout grand amateur d’activités sportives. « On a surfé, on a nagé, on a appris à sauver quelqu’un en retournant la planche… C’est cette sensation sportive qui me plaît », confie-t-il en sortant de l’eau, avant d’ajouter : « mélanger neurotypiques [les personnes qui ne sont pas autistes, ndlr] et personnes handicapées, ça permet aussi de créer plus de lien et de solidarité« .

Pour continuer sur sa lancée et attirer du monde, le club compte organiser très vite de nouvelles séances.

Source FRANCE BLEU.