Drôme: faute de place, 257 enfants handicapés ne pourront pas faire leur rentrée…

Les élèves concernés sont en attente de places dans l’un des instituts médico-éducatifs du département.

Mais ces derniers manquent de moyens pour les prendre en charge.

Drôme: faute de place, 257 enfants handicapés ne pourront pas faire leur rentrée . Ecole PHOTO ILLUSTRATION.

« Tous les enfants de la République vont être scolarisés ». C’est ce qu’a affirmé sur RMC mercredi Sophie Cluzel, secrétaire d’État aux personnes handicapées. Pourtant, dans la Drôme, ce ne sont pas moins de 257 élèves en situation de handicap mental qui ne pourront pas faire leur rentrée scolaire lundi, rapporte France Bleu Drôme. Ils sont en effet en attente d’une place dans l’un des quatre instituts médico-éducatifs (IME) de l’Adapei 26, association de parents et proches d’handicapés mentaux, qui manquent de place faute d’argent.

Situation « cruelle »

Jean-Luc Chorier, président de l’Adapei, s’est indigné de cette situation sur les ondes de la radio locale:

« On leur dit, non tu ne fais pas ta rentrée. Même si c’est la loi. Il faudrait que l’on double nos effectifs pour pouvoir accueillir tous les élèves qui sont orientés vers nos IME mais on ne nous accorde pas les moyens pour prendre en charge ses enfants. C’est un scandale absolu! »

Une situation « cruelle » selon le père d’un jeune garçon handicapé mental de 10 ans, interrogé par France Bleu. « Il a vraiment envie d’aller à l’école. Il a envie d’apprendre! (…) On ne sait pas quelles réponses lui apporter pour ne pas le blesser… C’est cruel! », déplore-t-il.

Pour dénoncer la situation de ces enfants, l’Adapei organisera une manifestation samedi à Valence. Si 23.500 élèves handicapés de plus qu’en 2018 feront leur rentrée lundi prochain, l’école inclusive souhaitée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, et Sophie Cluzel, ne semble pas être à l’ordre du jour pour tout le monde.

Source BFM TV.

La photo d’un enfant qui réconforte son nouvel ami autiste devient virale…

Une photo de deux garçons du primaire se tenant la main lors de la première journée d’école est devenue virale pour les bonnes raisons, à Wichita, dans l’État du Kansas.

La rentrée scolaire peut être source de stress pour un enfant. Ce peut l’être encore plus pour un enfant autiste. Pour le petit Connor, c’en était trop. Le garçon de huit ans s’est retrouvé isolé dans un coin, les larmes aux yeux, visiblement submergé par toute l’action autour de lui dans la cour d’école.

Le petit Christian n’est pas resté insensible à la situation et s’est rendu auprès de Connor. En lui tenant la main, il est parvenu à calmer son nouvel ami et à le convaincre d’entrer dans l’école.

Les mères des deux enfants ont été attendries par le geste de profonde bonté. Elles ne sont pas les seules puisque la photo des deux jeunes se tenant la main est devenue virale sur les réseaux sociaux.

«Tous les jours, je crains que quelqu’un rie de Connor parce qu’il ne parle pas correctement, qu’il ne reste pas en place, qu’il saute dans tous les sens ou qu’il se frappe dans les mains», admet sa mère April Crites.

Christian n’a jamais tenu compte des différences de Connor. Tout ce qu’il a aperçu, c’est un garçon qui avait besoin de soutien.

«Il a été gentil avec moi. C’était ma première journée à l’école et je me suis mis à pleurer. Il m’a alors aidé et j’étais heureux», explique Connor.

Pour les mères, la leçon est simple : «peu importe la couleur, le genre ou le handicap, soyez simplement gentils, ouvrez votre cœur. C’est ce dont notre monde a besoin», souligne Mme Crites.

«Un seul geste de bonté peut changer la vie de quelqu’un, peut changer le monde, enchaîne Courtney Moore, la mère de Christian. C’est vraiment tout ce que ça prend.»

Source TVA NOUVELLES.

Dépendance des retraités : vers un nouvel impôt en 2024 ?…

Dans un rapport remis ce jeudi à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, plusieurs pistes sont proposées pour financer la dépendance des personnes âgées.

Parmi elles, la création d’une taxe en partie dédiée à la dépendance à partir de 2024.

Dépendance des retraités : vers un nouvel impôt en 2024 ?

On aura quasiment tout entendu. Création d’une nouvelle journée de solidarité, report de l’âge de départ à la retraite, augmentation des droits sur les successions et les donations, mise en place d’une assurance privée obligatoire… en matière de financement de la dépendance, les idées de manquent pas. Car il est nécessaire de trouver de l’argent. Alors qu’aujourd’hui ces dépenses représentent 1,2% du PIB, leur part dans la richesse nationale devrait atteindre 1,6% en 2030. A ce rythme, les dépenses publiques pour couvrir ce risque atteindraient ainsi 6,2 milliards d’euros par an en 2024 et grimperaient à 9,2 milliards d’euros en 2030.

D’après le rapport rédigé par le président du Haut conseil au financement de la protection sociale, Dominique Libault, un effort financier de la nation en faveur des personnes âgées en perte d’autonomie est nécessaire “à la fois pour faire face aux évolutions démographiques à venir mais également pour financer les mesures nouvelles nécessaires”.

Pourtant, dans ce document, aucune des pistes évoquées ci-dessus n’a été retenue. En ces temps de Gilets jaunes où la création d’une nouvelle cotisation aurait pu être très mal perçue, le rédacteur du rapport propose plutôt de mettre en place un financement par étapes, qui pourra être réajusté en fonction des perspectives économiques. En résumé, il faut s’appuyer sur ce qui existe déjà. Tout d’abord ce qu’il faut retenir est qu’il y aurait un avant et un après 2024. A partir de 2024, date à laquelle la dette de la sécurité sociale devrait s’éteindre, la CRDS – taxe pour rembourser cette dette sociale – devrait logiquement disparaître. Or le rapport suggère de maintenir cette taxe après 2024 et de consacrer la moitié de ces recettes annuelles – 9 milliards d’euros par an – au financement de la dépendance. Une opération pas vraiment indolore pour le portefeuille des ménages puisque ces derniers qui auraient dû récupérer du pouvoir d’achat… continueraient donc, avec ce scénario, à payer cette contribution. Autre limite de cette proposition : le non respect des critères budgétaires demandés par Bruxelles. Cette contribution ne servant plus à rembourser une dette, elle serait désormais considérée comme une nouvelle dépense. Il faudrait alors trouver de nouvelles ressources en face pour équilibrer le budget.

Autre problème : quel levier de financement activer avant cette fameuse date charnière de 2024 ? Si au départ le rapporteur tablait sur les excédents de la Sécurité sociale, les prévisions étant moins bonnes que prévu, il a dû revoir un peu sa copie. Le financement pourrait aussi être une question d’arbitrage. Plutôt que d’orienter certaines recettes vers la santé ou les retraites, le choix pourrait être fait de les utiliser pour la dépendance. “Cette solution affirmerait clairement un arbitrage politique en faveur du grand âge compatible avec les engagements macroéconomiques globaux de la France”, prône le rapport. Il pourrait aussi être envisagé de puiser dans les ressources du fonds de réserve des retraites, organisme public qui sert également à rembourser une partie du trou de la Sécu, et dont le montant des économies s’élevait fin 2017 à 36,4 milliards d’euros.

Reste maintenant à savoir si ces propositions de financement se retrouveront dans la loi grand âge qui devrait arriver au Parlement cet automne. Entre temps, il est toujours possible que certaines autres pistes non inscrites dans le rapport reviennent par la porte du Grand débat national.

Source CAPITAL.

 

« Les parents d’enfants handicapés ont un stress équivalent à un soldat »…

Dans un livre, l’Unapei donne la parole à des parents d’enfants handicapés.

Des mots sans concession à mille lieues d’une parole souvent compassée.

« Les parents d’enfants handicapés ont un stress équivalent à un soldat »

Des mots face au handicap. Des paroles de colère, de découragement, de solitude aussi, souvent. Des témoignages de parents qui racontent la vie de leur enfant. Des appels au secours ou à la bienveillance. Des mots parfois teintés d’un humour un peu amer. « J’ai lu un jour que les parents d’enfants handicapés avaient un niveau de stress équivalent à un soldat sur le champ de bataille. Je confirme. Je vais certainement m’engager dans l’armée », dit Jessica, mère de Yoan.

« Êtes-vous avec nous ? », c’est la question que pose l’Unapei dans un livre d’interpellation des responsables politiques et des professionnels de l’éducation, de la santé, de l’entreprise ou des médias. « Êtes-vous avec nous pour mettre fin au scandale de l’isolement des personnes handicapées et de leurs familles ? », demande l’association qui donne la parole à 50 personnes. Quelques professionnels du handicap, des bénévoles mais surtout des proches.

Les paroles de patients et des proches

Aujourd’hui, les parents d’enfants handicapés ont cessé de se taire. Et c’est un petit événement dans un monde où, pendant tant d’années, la parole est restée prudente, institutionnelle et un brin compassée. C’était l’époque où le handicap se vivait dans le silence et la résignation. La colère et la détresse étaient sans doute tout aussi fortes chez les parents. Mais elles se murmuraient dans le huis clos des familles. Surtout pas sur la place publique.

Et puis, il y a quelques années, les associations du handicap ont décidé de s’inscrire dans le sillage des associations des patients. De ces malades du sida par exemple qui, très vite, ont torpillé le paternalisme médical. Avec la conviction que les premiers experts de la maladie étaient ceux qui la vivaient au quotidien.

« Les cocktails de médicaments la transforment en zombie »

Et vivre aujourd’hui avec le handicap, c’est ne plus accepter l’inacceptable. « Quelques semaines après que le diagnostic de notre enfant a enfin été posé, j’en ai informé la directrice de l’école, qui m’a dit sans ménagement et avec une violence terrible : “Vous devez faire votre deuil, un deuil sans mort, sans cadavre mais c’est le même processus” », raconte Mélissa, la mère de Thomas, dans le livre de l’Unapei.

Les mots aussi d’Olivier, le frère de Jeanne, 37 ans, retournée vivre chez ses parents après sept ans d’hôpital psychiatrique. « Inscrite sur liste d’attente » depuis tellement d’années que plus personne dans la famille ne pense qu’elle aura un jour une place en établissement. « Les seules solutions proposées pour contrer ses crises de violence sont des cocktails de médicaments qui la transforment en zombie et la détruisent un peu plus tous les jours », explique Olivier.

La Belgique, faute de place en France

Les mots de Nadine, la mère de Marguerite, sans solution d’accueil depuis 2013. Enfin presque. «”La seule solution, c’est la Belgique”, nous dit-on. Comme un eldorado ! Nous sommes allés voir, nous avons visité et entendu. Un circuit bien huilé, comme si nous nous apprêtions à acheter une maison dans un joli lotissement », s’insurge Nadine.

« Notre fille n’est pas un pion qu’on déplace d’une case à l’autre, bon sang », ajoute-t-elle. Avec toujours, en travers de la gorge, la réaction des éducateurs et des médecins face à son refus de la Belgique. « De toute façon, il faudra bien vous y faire, il n’y a pas de place ailleurs. »

Des espoirs et de belles revanches

Des mots d’espoir, aussi, éparpillés ici et là. Comme raconter la douce revanche de la vie qui, parfois, cloue le bec aux oiseaux de mauvais augure. « Il n’ira jamais au collège », disait-on à Sylvie, la mère de Léo, qui aujourd’hui « sourit doucement » et ne cache pas sa fierté devant son garçon qui a eu son bac professionnel.

Le vœu tout simple, enfin, de Camille, la mère d’Élise. « Je voudrais que les autres aiment mon enfant, malgré son handicap, avec son handicap, au-delà de son handicap. Comme je la vois, moi, jolie, tendre, espiègle coquine… ».

Source LA CROIX.

Journée Handiciel : baptêmes de parapente pour des personnes en situation de handicap… Superbe Vidéo !!!…

Ce samedi 24 août, l’association Eur’enciel a proposé des vols en parapente aux personnes en situation de handicap.

Une journée inoubliable au plus près des nuages.

Journée Handiciel : baptêmes de parapente pour des personnes en situation de handicap

Florence ne peut pas marcher, mais elle peut voler.
Elle est en situation de handicap et ce samedi 24 août elle a effectué son baptême de parapente au-dessus du plateau du Neubourg dans l’Eure. Elle se souviendra longtemps de ces quelques minutes dans les airs.

« Je peux juste vous dire que j’en ai rêvé cette nuit. On prouve aux gens que, même handicapée, on arrive a faire un tas de choses. » Florence

La journée Handiciel a été lancée il y a 10 ans à l’initiative de Roland Wacogne, passionné de vol libre. L’association de vol libre Eur’enciel est créée. Depuis 2009, des centaines de personnes en situation de handicap ont pu voler en parapente.

Source FR3.

Elle force ses enfants à circuler en chaise roulante pendant 6 ans pour percevoir des allocations…!

Une Allemande est poursuivie pour une fraude sociale abjecte dans laquelle elle a entraîné ses enfants de force, relatent les médias allemands.

Maike B., 49 ans, est accusée d’avoir trompé le gouvernement et ses enfants en faisant croire que ces derniers étaient gravement malades.

La mère sans scrupule a ainsi forcé sa progéniture à se déplacer en chaise roulante durant des années, avec des conséquences catastrophiques pour leur santé et leur développement.

Mais en agissant de la sorte, la fraudeuse est aussi parvenue à encaisser quelque 140.000 euros d’aides sociales pour handicapés.

Maike B. se produisait volontiers dans des talk-shows où elle inspirait la compassion

Les faits de fraude sociale reprochés à la mère de famille s’étendent de 2010 à 2016. Maike B., originaire de Lensahn au nord de l’Allemagne, est tout d’abord parvenue à tromper les médecins pour obtenir des certificats médicaux incorrects. Ses enfants devaient notamment, sur recommandation de leur mère, se rendre à l’école en chaise roulante. Sur base des attestations médicales, elle a perçu des aides familiales destinées aux enfants malades et handicapés. Le montant de la fraude est chiffré à 140.000 euros environ.

Mais la mère sans scrupule n’a pas menti qu’aux professionnels de la santé et aux services sociaux. Elle a inventé à deux de ses propres enfants – Jendrik-Lukas, 10 ans, et Jennifer-Selver, 18 ans – qu’ils souffraient d’une grave forme d’ostéoporose précoce. Elle est allée jusqu’à leur faire manquer une centaine de jours d’école pour étayer la gravité de leur “état”. Cela a valu à son cadet, Jendrik-Lukas, de devoir doubler une année.

À son fils Jeremy, 15 ans, ainsi qu’à son frère Jerome-Hannes, 17 ans, elle a fait croire qu’ils souffraient, de leur côté, de polyarthrite rhumatoïde. Tous deux devraient donc, selon leur mère, passer leur vie en chaise roulante.

Menace de devenir “paraplégiques”

Pour les empêcher que ses mensonges ne soient révélés, elle avait fait croire aux adolescents qu’ils encouraient une paraplégie s’ils ne restaient pas dans leur chaise. À la maison, elle les laissait marcher quelque peu: pas plus de 80 pas par jour. Résultat des courses: ses enfants étaient totalement isolés et souffraient d’une grave faiblesse musculaire. De quoi entretenir dans leur esprit le mythe de la maladie et le spectre de la paraplégie.

Comme si cela n’était pas suffisant, Maike B. a pris plaisir à s’étendre sur la soi-disant malédiction qui s’était abattue sur ses enfants, parlant de leur maladie sur différents plateaux de télévision allemands au cours des dernières années.

La supercherie n’a été mise au jour qu’en 2016 lorsqu’un employé de la sécurité sociale a découvert des irrégularités dans le dossier de la famille et qu’une plainte a été introduite. L’enquête a révélé une effroyable manipulation des enfants et des maladies cousues de fil blanc. Cette semaine, Maike B. a dû répondre de ses actes devant le tribunal. Elle est poursuivie pour maltraitances sur ses enfants et fraude sociale.

La mère, Maike B. et ses enfants “malades”

Témoignages

L’aînée de la famille, Jessica R., a témoigné contre sa mère au procès. Aujourd’hui âgée de 27 ans, elle a expliqué que sa mère avait également voulu la persuader qu’elle souffrait d’une grave forme d’ostéoporose quand elle était plus jeune. Alors âgée de 18 ans, la jeune fille n’avait pas voulu croire sa mère et avait passé des examens médicaux à son insu: le spécialiste avait fermement exclu une quelconque pathologie.

Devant la cour, la jeune femme n’a pas épargné sa mère, avec qui elle a coupé les ponts. “Quand les contrôleurs sociaux venaient à la maison, tous les enfants avaient l’obligation de rester cloués dans leur chaise roulante. Puis ils devaient feindre d’être au plus mal”, a accusé l’aînée de la famille. Au juge qui lui demandait pourquoi les enfants avaient toujours obéi à leur mère, Jessica a expliqué: “Elle leur donnait des jouets en échange et leur disait qu’avec cet argent, ils pourraient continuer de mener une vie agréable”. Croyant leur mère sur leur maladie, ils suivaient aveuglément ses conseils.

La grande soeur a rapidement pris son indépendance et supplié ses frères et soeur de s’installer chez elle mais, de crainte que Jessica ne leur révèle le pot-aux-roses, Maike B. n’a évidemment jamais accepté qu’ils aillent chez elle. Après que les faits eurent été dévoilés, les quatre enfants mineurs d’âge ont été placés en famille d’accueil. Le verdict contre la mère est attendu pour le mois d’octobre.

Source7 sur 7.

JO 2020. Le président du comité paralympique inquiet de l’accessibilité des hôtels…

Andrew Parsons, président du Comité international paralympique (IPC), s’inquiète par rapport à l’accessibilité des chambres d’hôtels pour les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.

Le président du comité paralympique inquiet de l'accessibilité des hôtels.

Le président du Comité international paralympique (IPC), le Brésilien Andrew Parsons, s’inquiète de la pénurie persistante de chambres d’hôtels accessibles en fauteuil roulant dans la capitale japonaise.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait des préparatifs (…). Nous sommes totalement dans les temps », se félicite-t-il auprès de l’AFP à un an de l’ouverture des Jeux paralympiques, le 25 août 2020, tout en admettant que sa « plus grande inquiétude » demeure le faible nombre de chambres d’hôtels accessibles aux personnes à mobilité réduite, en dehors du village paralympique où logeront les athlètes et leurs staffs.

Au-delà de cet espace privilégié, seulement la moitié des milliers de chambres accessibles nécessaires serait actuellement disponible, selon l’IPC.

La législation japonaise exigeait précédemment une seule chambre accessible pour les hôtels de 50 chambres et plus. Le texte a été modifié récemment pour porter ce niveau à 1% du nombre total de chambres par hôtel. Cette réforme sera un héritage positif des Paralympiques, mais risque fort d’arriver trop tard pour la compétition en elle-même.

Selon M. Parsons, le problème des hôtels, qui « pourrait affecter les Jeux et l’expérience » de nombreux participants de l’événement, reflète la stigmatisation des personnes handicapées dans le pays.

Contraintes spécifiques

« Le plus probable, c’est qu’au Japon on suppose que les gens avec un handicap ne voyagent pas pour le plaisir ou pour les affaires: pourquoi alors se doter de chambres d’hôtel accessibles? », raisonne le président de l’IPC. Les organisateurs japonais « comprennent qu’il y a un problème. Ils comprennent que c’est un problème pour nous, pour les Jeux, donc nous travaillons ensemble sur le sujet », reconnaît Mr Parsons.

Il espère par ailleurs que la date plus tardive des Paralympiques atténuera certaines difficultés liées à la chaleur et à l’humidité, qui toucheront les Jeux olympiques juste avant.

Cependant, des athlètes paralympiques ont des contraintes spécifiques. Des tétraplégiques sont par exemple incapables de transpirer et nécessitent donc d’autres moyens pour refroidir leur corps, explique M. Parsons.

Comme pour les Jeux olympiques, le départ du marathon paralympique a été avancé avant l’aube pour éviter de courir sous un soleil de plomb. Mais les sportifs « en fauteuil roulant ont besoin de plus de temps pour se préparer, donc cela signifie probablement qu’ils devront se lever à deux heures du matin », déplore le président de l’IPC.

La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a maintes fois affirmé que l’ensemble des Jeux de Tokyo ne serait « pas un succès » si les Paralympiques n’étaient pas réussis également.

Mais la société japonaise doit changer son attitude « surprotectrice » vis-à-vis des handicapés, selon M. Parsons. Par exemple, en dépit de transports publics très accessibles, « vous ne voyez pas de personnes handicapées se déplacer, parce qu’il y a une barrière culturelle. On attend d’elles qu’elles restent à la maison », dénonce-t-il.

Cependant, les mentalités sont déjà en train d’évoluer dans le pays, relève-t-il, en faisant allusion à la récente élection de deux personnes lourdement handicapées au Sénat japonais.

Source OUEST FRANCE.

Dinard. Comment faire pour adopter un enfant handicapé ?…

« Adopter un enfant, c’est possible ? » : voici le thème de la conférence de Clotilde et Nicolas Noël, à l’église Notre-Dame de Dinard, jeudi 22 août 2019.

Dinard. Comment faire pour adopter un enfant handicapé ? Clotilde Noël avec Marie porteuse de trisomie 21

Clotilde et Nicolas Noël témoignent de l’histoire vraie de leur famille qui s’efforce d’accueillir et d’aimer dans la différence, ce jeudi.

Déjà parents de six enfants, ils ont adopté en 2013 Marie, petite fille porteuse de trisomie 21. Deux ans plus tard, ils accueillaient Marie-Garance, qui est poly handicapée. Bientôt, ils ouvriront leurs bras à un petit garçon handicapé.

« Ces enfants ont une intelligence de cœur. Le handicap reste encore tabou et beaucoup de personnes en parlent sans savoir ce que cela veut dire au quotidien. Je ne ferai pas du tout de notre histoire une généralité, mais notre vécu est à prendre en compte et peut rassurer » , affirment-ils.

Clotilde Noël est l’auteur des livres Tombée du nid, Petit à petit et Risquer l’infini aux éditions Salvator.

Jeudi 22 août 2019, à 20 h 30, conférence « Adopter un enfant handicapé, c’est possible ? » de Clotilde et Nicolas Noël, à l’église Notre-Dame de Dinard. Gratuit.

Source OUEST FRANCE.

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique"

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Massay : la préfecture du Cher demande l’évacuation d’un centre de vacances pour handicapés…

C’est assez rare pour être signalé : la préfecture du Cher a demandé la fermeture et l’évacuation d’un centre d’hébergement pour personnes handicapées à Massay, près de Vierzon.

Quatorze personnes y sont accueillies pour des séjours de vacances organisés par l’association vacances au vert.

Massay : la préfecture du Cher demande l'évacuation d'un centre de vacances pour handicapés

Lors d’un contrôle inopiné, le 7 août dernier, les services de la préfecture et de l’Agence Régionale de Santé ont repéré toute une série de manquements, mettant en cause la sécurité des résidents. Ils ont donc demandé l’évacuation des personnes handicapées.   Mais depuis, l’association s’est conformée à plusieurs prescriptions… Il est donc fort probable que les résidents pourront terminer tranquillement leur séjour, prévu jusqu’au 1er septembre. Les griefs portent plus sur l’organisation des activités, la surveillance des résidents qui souffrent de divers handicaps, et les compétences des encadrants. Un exemple :  » Certaines personnes handicapées sont susceptibles de faire des fausses routes, c’est à dire d’avaler de travers, explique Benoit Leuret, directeur de la cohésion sociale et de la protection des populations à la préfecture du Cher, or aucune consigne précise de surveillance spécifique n’avait été donnée aux encadrants à l’occasion des repas. » La nourriture non plus  n’était pas forcément adaptée pour ces personnes. C’est pourquoi les autorités ont interdit à l’association de cuisiner sur place. Les repas sont donc fournis aujourd’hui par un prestataire extérieur.

La préfecture a également demandé des attestations pour vérifier les compétences des encadrants : la présence d’une infirmière par exemple ou de personnes maîtrisant les gestes de premier secours. Douze injonctions ont été adressées à l’association qui avait jusqu’au 16 août pour se mettre en conformité. Sept sont aujourd’hui respectées et les autorités vérifient en ce moment ce qu’il en est pour les cinq dernières. L’arrêté préfectoral d’évacuation pourrait donc être suspendu. L’association conteste de son côté cet arrêté. La procédure n’aboutira sans doute pas avant fin août devant le tribunal administratif. Les résidents devraient donc pouvoir terminer tranquillement leur séjour à Massay.

Source FRANCE BLEU.