Le “dauphin corse”, amputé des deux bras, a traversé le lac Léman à la nage…

Traverser à la nage une distance de 60km dans le lac Léman : un défi relevé le samedi 26 juillet par Thierry Corbalan, surnommé le « dauphin corse ».

Amputé des deux bras, le nageur est un habitué des performances aquatiques.

Le “dauphin corse”, amputé des deux bras, a traversé le lac Léman à la nage. Une distance de 60km parcourue en 21h. / © Yan Gaëtan Olivo

Il y a ceux qui, pour célébrer leur anniversaire, s’octroient une grasse matinée et invitent famille et amis autour d’un bon gâteau.

Thierry Corbalan, lui, a préféré se jeter à l’eau :

Je me suis dit, pour mes 60 ans, ce serait pas mal un défi à la nage de 60km dans le lac Léman.

Et c’est désormais chose faite : parti le vendredi 26 juillet à 16h de la plage de Saint Gingolph en Haute Savoie, le nageur émérite est finalement arrivé sous le jet d’eau de Genève en Suisse peu après 13h le samedi 27 juillet.

Une performance impressionnante : 60km réalisé en 21h. Et qui le devient encore plus quand on sait que le nageur, surnommé le « dauphin corse », est amputé des deux bras.

Le « dauphin corse »

« C’est un défi que je préparais depuis des mois. Il fallait gérer l’organisation, obtenir les autorisation pour pouvoir nager dans le lac Léman, et assurer la partie sécurité. »

Pour accomplir son challenge, le sportif s’est soumis à un entrainement intensif de 20h de natation par semaine, et 1h30 de vélo.

Et c’est finalement entouré de toute une équipe de soutien, avec notamment trois personnes en paddle qui l’ont suivi tout au long du trajet et des bateaux de sécurité des diverses villes qu’il a visité à la nage, qu’il s’est élancé, le 26 juillet.

« Au début, le lac était très calme, les conditions étaient idéales, raconte Thierry Corbalan. Mais quand je suis arrivé à Thonon-les-bains, aux alentours de minuit, il y a eu un gros orage et de la pluie, ce qui nous a énormément ralenti« .

Au 45km, le nageur, qui jusque là avancait à la force de sa monopalme, enfile des bipalmes pour terminer le trajet : « J’avais les jambes tétanisées. C’était un changement nécessaire pour continuer. »

Et à force d’effort, le « dauphin corse » a finalement atteint son objectif, épuisé mais heureux :

C’était un vrai bonheur de passer sous le jet d’eau de Genève. Ce n’est pas donné à tout le monde. Et j’étais vraiment ému d’arriver au bout. Avant le départ, on ne sait jamais ce qui va se passer, ni comment ça va se finir, surtout avec la contrainte de la météo.

Profit associatif

Cette performance impressionnante, il la faisait en partie pour se surpasser. Mais aussi et surtout au profit de deux associations :

La sienne, « Le Dauphin Corse« , fondé en 2012, qui vise à apporter un soutien thérapeutiques et matériels aux personnes malades ou en situation de handicap, et « Sepas Impossible« .

Crée en 2014 par Cécile Monod, l’association tend à construire un établissement où pourront être reçus les malades de la sclérose en plaque de Savoie et Haute Savoie.

Une facilité encore inexistante dans la région à ce jour.

« J’ai rencontré Cécile en 2015, se souvient-t-il. Elle cherchait quelqu’un pour effectuer un défi pour son association, et on lui a parlé de moi. »

Cécile Monod lui propose alors déjà de s’attaquer au lac Léman, mais dans sa largeur : « Elle voulait que je nage depuis Lausanne jusqu’à Thonon-les-bains, ce que j’ai fait en juin 2015. Et depuis, nous avons liée une vraie relation d’amitié, et j’effectue presque tous les ans des défis pour son association. C’est toujours beaucoup d’émotion de pouvoir l’aider. »

L'association SEPas Impossible lutte pour la création d'un centre pour les malades de la sclérose en plaques en Savoie. / © Yan Gaëtan Olivo

« Tout est possible »

Thierry Corbalan n’en est pas à son premier coup de palme : il avait déjà fait sensation, en 2017, en réussissant l’exploit de rallier à la nage l’île italienne de Monte Cristo à la plage de l’Arinella, au sud de Bastia.

Soit une distance de 80km en 26h.

Et le sportif ne compte pas s’arrêter là : il a même déjà « une idée de défi » en tête pour l’année prochaine.

Mais c’est désormais aussi à des conférences, où il pourrait partager son histoire, que Thierry Corbalan aimerait se consacrer.

Policier à la retraite, Thierry Corbalan a vu son destin basculer en 1988. Victime d’une électrocution, il est amputé des deux bras et d’un orteil.

Un accident qu’il n’a jamais laissé le définir et malgré lequel il est capable, aujourd’hui, de réaliser des défis qui relèvent de l’exploit.

« Je veux donner du courage à celles et ceux qui sont dans des situations similaires à la mienne. Et leur montrer que tout est possible. »

Source FR3.

 

Montpellier: Une élue handicapée se fait voler son fauteuil roulant électrique… Un Trafic de fauteuils roulants électriques existerait dans la région de Montpellier…!!!

EFFRACTION Gabrielle Henry, conseillère départementale de l’Hérault, a fait part de son désarroi sur sa page Facebook, suite au vol de son fauteuil roulant électrique.

Montpellier: Une élue handicapée se fait voler son fauteuil roulant électrique. L'hôtel de police de Montpellier en avril 2019

« Réveil groggy, mon garage a été forcé cette nuit, des imbéciles ont volé mon fauteuil roulant électrique tout neuf. C’est une catastrophe ». Voilà le message qu’a publié Gabrielle Henry, conseillère départementale socialiste élue dans le canton Montpellier 2 et vice-présidente chargée de la Solidarité handicap, sur sa page Facebook.

En plus de son fauteuil, la vice-présidente du conseil départemental de l’Hérault s’est également fait voler deux chargeurs, indispensables pour qu’il fonctionne au quotidien. Il y a quelques jours, elle s’est donc retrouvée victime d’un gang organisé, selon les informations de Métropolitain.

Un trafic de fauteuils roulants électriques existerait dans la région de Montpellier

Depuis plusieurs semaines, les vols de fauteuils roulants se font de plus en plus fréquents. Le 11 juillet dernier, c’est un enfant de 12 ans qui avait perdu son fauteuil dans le département des Pyrénées-Orientales. D’après l’élue, un trafic de fauteuils roulants électriques existerait dans la région de Montpellier.

Nos confrères rapportent enfin que ces fauteuils roulants électriques seraient expédiés dans certains pays du Maghreb, notamment à cause de leur valeur pécuniaire. Une enquête est en cours à la sûreté départementale de l’Hérault afin de faire la lumière sur les circonstances de cette affaire.

Source 20 MINUTES.

Chambley | Un jour, une histoire Handicapé, il réalise son rêve en devenant pilote d’ULM…

Désireux de surmonter son handicap, David Clarysse vient d’être breveté pilote au club ULM de Chambley.

Une revanche sur la maladie pour ce père de famille qui désormais n’aspire plus qu’à une chose : « acheter un avion, pour vivre cette passion de liberté ».

 Le club ULM de Chambley est l’une des plus grosses structures du Grand Est. Son président, Georges Humeau est « à la tête » de 130 licenciés.   Photo ER /Emmanuel VACCARO

« À un moment donné, pour moi, le handicap, c’est une sorte de résilience. Quelque chose qui me pousse à trouver des défis. Avec le handicap, soit on se relève et on avance, soit on s’effondre », assure David Clarysse. Privé de ses jambes, ce père de famille de 48 ans, aime à se qualifier de « persévérant ». Lorsqu’au lendemain d’un baptême en avion avec un ami, il se retrouve sur le plancher des vaches, pour lui c’est une révélation. « Au grand dam de mon épouse, je lui ai tout de suite dit ‘’je veux voler’’ ». Banco. Tel Saint-Exupéry dont il a fait sienne nombre de ses devises, David prend le chemin du club ULM de Chambley.

« Dans toute la région Grand Est et même au-delà de nos frontières les plus proches, nous sommes les seuls à avoir investi dans un avion et dans des commandes permettant de faire passer un brevet de pilote à des personnes handicapées », explique Fabrice Tenette, qui, le 22 juin dernier, a délivré son brevet à David, au terme de trois années de formation. « C’est le troisième pilote que nous brevetons », se félicite à son tour Georges Humeau, le président de ce club de 130 licenciés.

Trois pilotes formés depuis 2012

Ce projet est le souhait de son prédécesseur, et d’Émile Klein, qui voulaient « offrir » le plaisir des airs à tout le monde. Handicap ou pas. Un premier avion a été acheté. Un autre le remplace désormais. « Depuis 2012, nous avons formé trois pilotes », explique le président. Cela peut paraître peu, par rapport à la dizaine de valides ‘’ lâchés’’ chaque année. David Clarysse en donne la raison : « Dans mon entourage, la plupart de mes amis vivent de l’allocation pour handicapés. Je suis l’un des rares à travailler ». Le prix du brevet est le même pour tous – de 1. 500 € à 2000 € suivant le nombre d’heures de vols. Son coût serait un frein. Aussi, David mesure sa chance.

 Chaque jour pendant le Mondial Air Ballon, les hangars du club sont ouverts au public. L’occasion de découvrir les engins, ou pourquoi pas de faire un baptême.   Photo ER /Emmanuel VACCARO

« Lorsque l’on est aux commandes, on est pilote que l’on soit handicapé ou non. Le vol offre une sensation de liberté qui est encore plus précieuse lorsque l’on est handicapé. En l’air, on se sent privilégié », soutient Daniel Voutier. Ancien guide de haute montagne, ce dernier a dévissé lors d’une ascension. Après son accident, il a souhaité faire de l’avion, pour retrouver les paysages de montagne et l’altitude. Lui aussi a croisé la route d’Émile Klein, l’instructeur soucieux de faire partager à tout le monde sa passion des airs.

Depuis sept ans, le club Ulm de Chambley multiplie les actions en faveur des enfants, handicapés ou pas. Pour eux, ils sont les aviateurs de demain. Ceux qui, comme Saint-Exupéry, écriront leur passion dans les nuages.

Club ULM de Chambley, sur l’aérodrome Planet Air, Tel. 03.82.22.79.33.

Le club a été créé en 1983 dans l’un des hangars de Chambley. Depuis 2012, il a essaimé dans les nouvelles constructions de Planet Air. boostant de fait ses effectifs à 130 membres, ce qui en fait l’un des plus gros clubs du Grand Est. 57 machines y sont abritées, dont une spéciale pouvant être transformée avec un « malonnier », pour personnes handicapées.

Source L’EST REPUBLICAIN.

A Limoges, une spécialiste mondiale était l’invitée d’un colloque sur les rapports amoureux chez les personnes autistes…

Isabelle Hénault, psychologue-sexologue québécoise, est venue expliquer à des familles et des professionnels comment aider les personnes atteintes de TSA (troubles du spectre de l’autisme) à éviter les maladresses ou les malentendus dans les relations amoureuses.

Un sujet rarement abordé en France.

A Limoges, une spécialiste mondiale était l'invitée d'un colloque sur les rapports amoureux chez les personnes autistes

Limoges – France

Comment déclarer sa flamme ou savoir si l’autre est consentant, lorsqu’on est « handicapé de la relation sociale » ? Depuis lundi, conférences et ateliers s’enchaînent à Limoges, autour des relations intimes et de la sexualité chez les personnes atteintes d’autisme, et notamment du syndrome d’Asperger. Invitée de ce colloque, Isabelle Hénault, directrice de la clinique Autisme et Asperger de Montréal, a répondu  aux questions d’Alain Ginestet sur France Bleu Limousin.

Vous êtes psychologue ET sexologue, car l’autisme ou le syndrôme d’Asperger pénalise aussi beaucoup ceux qui en souffre dans leur vie sexuelle et sentimentale…

Tout à fait. L’information sur la sexualité est une des premières demandes des adolescents et des adultes que je rencontre. Ils sont curieux comme tout le monde, mais comme ils ont un écart par rapport aux relations sociales, ils ont moins d’amis et donc moins de chances de discuter avec les copains-copines de la sexualité, des changements à la puberté, des étapes de la relation, du romantisme…

Et ces difficultés dans les interactions sociales, on les retrouve aussi dans la relation amoureuse ?

Oui, ils peuvent avoir le désir d’entrer en relation, mais ils ont une maladresse sociale et donc ils ont du mal à avoir un amoureux ou une amoureuse. Donc, le but de mon intervention comme sexologue-psychologue, c’est de leur donner des outils pour les guider et un cadre de référence. Il n’y a pas de recette magique ! Mais au fil des années, on a trouvé des pistes intéressantes. On utilise des vidéos, des mises en situation pour leur proposer des modèles positifs. Par exemple comment vérifier le consentement chez l’autre, comment donner son consentement, comment décoder le non-verbal : on a une foule d’activités, qui ont été toutes validées scientifiquement.

Lors de ce colloque, Rémy Rouquette, qui a écrit un livre sur sa vie avec le syndrome d’Asperger (De l’ombre à la lumière, éditions Baudelaire), raconte les problèmes qu’il a connus, car il prend trop « les choses au premier degré » dit-il, il dit qu’il a des difficultés avec les nuances…

Quand on parle des nuances, il y a le verbal et le non-verbal. Et les personnes avec autisme prennent les choses au 1er degré, de manière littérale. Ce qui engendre parfois des malentendus, des maladresses. Et s’il y a un domaine où il faut que les choses soient les plus claires possibles, c’est bien l’intimité et la sexualité !

Est-ce que ça peut s’arranger dans le temps ?

Oui tout à fait, on peut travailler au niveau des comportements. Si on a des gens qui ont des maladresses, on leur propose des modèles, des histoires sociales, des scénarios. On explique de façon très détaillée et visuelle quels sont les comportements adaptés. Et avec les autistes qui sont de haut-niveau de fonctionnement, type Asperger, on peut aller plus dans les subtilités et favoriser des relations plus enrichissantes. Le fait de rencontrer un amoureux, mais aussi de divulguer son diagnostic : à quel moment on en parle, à qui, est-ce une bonne chose ou pas.

C’est un sujet tabou ? Peut-être moins au Quebec qu’en France ?

Ils ont un département de sexologie au Quebec depuis 20 à 30 ans, et on en parle beaucoup. En France, je pense que c’est lié à une méconnaissance générale de l’autisme. Et du coup, ça n’est pas le premier sujet qui est traité. Mais je vois qu’on en parle de plus en plus.

Source FRANCE BLEU.

«Beaucoup d’aidants sont proches du burn-out» alerte un médecin…

Le Dr Géraldine Pouly prend en charge les aidants des personnes handicapées ou malades à la maison de répit, inaugurée en juin près de Lyon.

 «Beaucoup d’aidants sont proches du burn-out» alerte un médecin. Ouverte depuis neuf mois, la maison de répit de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) croule sous les demandes.

C’est à elle que les aidants se confient, à bout de souffle. Géraldine Pouly est médecin coordinatrice à la maison de répit, à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), près de Lyon. Une structure innovante qui prend en charge ces héros du quotidien, souvent épuisés à force de s’occuper d’un proche, handicapé ou malade.

Peut-on s’attendre à une explosion du nombre d’aidants ?

GÉRALDINE POULY. Oui, fatalement. Nous sommes déjà dans une situation d’urgence. Aujourd’hui, les séjours à l’hôpital sont de plus en plus courts alors que le nombre de patients vivant avec une maladie chronique ou un cancer ne cesse d’augmenter. Les aidants s’épuisent plus vite, plus longtemps, plus gravement. Certains sont même double aidants avec un époux malade et un enfant handicapé. Leur charge mentale est alors multipliée par deux.

Quelles sont les conséquences sur leur santé ?

Beaucoup sont proches du burn-out. Ils passent parfois 50 heures par semaine auprès de leur parent malade, âgé ou handicapé. La majorité a déjà réduit son temps de travail, d’autres ont dû quitter leur emploi. Les aidants sont concentrés sur l’autre, son alimentation, sa douleur, ses rendez-vous médicaux. Et ils finissent par s’oublier . Certains sont dans un état de fatigue tellement avancé qu’ils n’ont plus la force de se lever le matin. Ils vont jusqu’à faire hospitaliser leur proche qui n’en a pas besoin, juste pour se reposer. Forcément, on leur demande de courir un marathon sans fin au rythme d’un sprint. À un moment, le corps craque et s’écroule.

Comment les prenez-vous en charge ?

Avant leur séjour en maison de répit, une équipe mobile se rend d’abord à leur domicile pour voir leur quotidien d’aidant. Première chose, on leur demande de s’asseoir. Cela n’a l’air de rien mais leur rythme est tellement effréné qu’ils ne prennent jamais le temps de s’arrêter. Puis, on les questionne. Peu à peu, ils nous confient dormir quatre heures par nuit parce que leur fils handicapé se réveille sans cesse. Certains n’ont pas vu de médecin depuis des années, ont renoncé au sport et aux loisirs. Ils sont tellement envahis par leur tâche qu’ils oublient leurs propres besoins. On les aide à prendre conscience de leur situation, à trouver des solutions, à alléger leur vie.

Quelles décisions faut-il prendre au niveau national ?

Mon souhait le plus cher, c’est qu’une consultation dédiée aux aidants voit le jour. Il faudrait aussi créer une maison de répit par département. Des endroits où ils peuvent souffler. Je me souviens d’une femme âgée qui avait des troubles de l’équilibre et des malaises. Elle n’avait pas eu d’autre choix que d’aller aux urgences avec son fils handicapé car personne ne pouvait s’en occuper. La prévention est aussi primordiale. Plus les aidants touchent le fond, plus il est difficile de remonter la pente. Si on ne fait rien, on se retrouvera avec deux personnes malades au lieu d’une.

Source LE PARISIEN.

 

Territoire de Belfort – Une Bulle d’oxygène pour les parents d’enfants handicapés…

Manon Reinsch vient de lancer une société d’aide à domicile pour aider les parents ayant un enfant porteur de handicap.

L’objectif : leur permettre de s’offrir quelques heures de répit dans un quotidien entièrement centré sur les besoins de l’enfant.

Maman d’un petit garçon atteint de troubles autistiques, Manon Reinsch a décidé de créer Bulle d’oxygène en s’inspirant de son expérience.  Photo ER /Aurélien BRETON

« Quand on a un enfant porteur de handicap, le quotidien est réglé comme du papier à musique. Les parents n’ont pas de place pour autre chose. » Cet « autre chose », c’est justement pour cela que Manon Reinsch a décidé de créer Bulle d’oxygène, une société d’aide à domicile pour les parents d’enfants handicapés. « Je veux leur permettre de s’offrir un temps de répit. »

Ce besoin de souffler, cette habitante de Reppe, elle-même maman d’un petit garçon de 5 ans soufflant de troubles autistiques importants, le connaît bien. « On a essayé de le faire garder chez une assistante maternelle agréée, mais il ne supportait pas les autres enfants. Quand il a eu 18 mois, j’ai dû arrêter de travailler pour rester à la maison », explique-t-elle.

C’est à ce moment que naît l’idée de Bulle d’oxygène. « Moi, je peux compter sur ma famille pour me relayer. Mais tous les parents n’ont pas cette chance », souligne Manon. Avec d’autres mamans rencontrées au Sessad qui suit son fils, elle envisage d’abord de monter une association.

En 2017, elle décide de se lancer seule dans l’aventure et de créer sa société. Une démarche plus longue que prévu. Après un an et demi de démarches pour obtenir tous les agréments, elle peut enfin lancer son activité le 15 juin dernier.

« Ne pas les sortir de leur univers »

Actuellement, la jeune femme s’occupe de deux enfants en situation de handicap. « Il n’y a pas de nombre d’heures imposées. Je m’adapte en fonction des besoins de chaque parent. Certains attendent une aide depuis tellement longtemps qu’ils ne savent même plus pour quoi faire. Alors on prend le temps de discuter, de tester sur quelques heures pour commencer », rassure-t-elle.

Mais pas question de faire juste de la garde. S’appuyant sur son expérience d’éducatrice à l’IME de Roppe, elle propose des activités pour les stimuler. Manon Reinsch intervient au domicile des enfants « pour ne pas les sortir de leur univers. Du coup, les parents sont obligés de partir quand je suis là. » Mais elle a déjà en projet d’ouvrir à terme un appartement pour offrir aux parents un vrai moment de répit.

Contact : 06 16 98 24 29 ou par mail à bulledoxygene90@outlook.fr

Source EST REPUBLICAIN.

Mise sous administration provisoire du foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois après des actes de maltraitance…

La Maison d’accueil spécialisée (MAS) Virginie des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été mise sous administration provisoire, indique ce mardi l’Agence régionale de santé dans un communiqué.

Les actes de maltraitance envers un résident ont été confirmés par une inspection, précise l’ARS.

Mise sous administration provisoire du foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois après des actes de maltraitance. La maman de Kévin a découvert des hématome sur le corps de son fils.

Pavillons-sous-Bois, France

Après inspection, l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a décidé la mise sous administration provisoire immédiate de la Maison d’accueil spécialisée Virginie des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). L’ARS pense que la sécurité des usagers de l’établissement n’est pas garantie. Elle indique dans un communiqué avoir désigné l’Etablissement public de santé mentale de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis) pour assurer cette administration provisoire.

La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées confirme ce mardi sur franceinfo retirer « la gestion de l’administration à l’association AIPEI, compte tenu des manquements que l’inspection a révélés« . Sophie Cluzel rappelle également que « l’auteur présumé des faits a été mis à pied à titre conservatoire dès la connaissance des faits, et il y a une procédure de licenciement« .

« Les faits sont accablants. Sur la violence présumée, mais surtout sur la gestion. » — Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

Une mère de famille lance l’alerte

Le 1er juillet 2019, une mère de famille avait porté plainte. Elle pensait que des violences avaient été commises contre son fils dans ce foyer pour handicapés.

L‘Agence régionale de santé, destinataire de ce signalement, a décidé de faire une inspection. Elle a eu lieu le 25 juillet dans l’établissement. Elle a permis de confirmer les actes de maltraitance. Elle a aussi mis en évidence d’importantes carences en personnel.

La MAS Virginie avait déjà été rappelée à l’ordre

Dans son communiqué l’ARS indique que l’établissement « a déjà fait l’objet de plusieurs signalements depuis 2014, qui avaient conduit l’ARS à mener plusieurs inspections dont une à l’été 2018. Ces inspections avaient été suivies d’injonctions à l’encontre de l’établissement concernant notamment la sécurisation du circuit des médicaments, l’incomplétude de l’équipe pluridisciplinaire, ou encore la communication avec les familles et tuteurs des résidents« .

Source FRANCE BLEU.

Lyon: Un homme en fauteuil roulant agressé après s’être plaint de nuisances sonores…

Les agresseurs se sont enfuis après les faits. La victime, elle, a dû être transportée à l’hôpital.

Lyon: Un homme en fauteuil roulant agressé après s'être plaint de nuisances sonores. Illustration d'un hôpital.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi, dans le 7e arrondissement de Lyon. Alors qu’il essaye de dormir, un homme en fauteuil roulant est excédé par les nuisances sonores qui proviennent du bas de son immeuble, rapportent nos confrères du Progrès.

Il décide alors de sortir de son appartement et de demander aux jeunes de faire moins de bruit. La bande de jeunes, elle, ne l’entend pas de cette oreille. En réponse à sa demande, l’homme en fauteuil reçoit des gifles et est également frappé à coups de marteau sur les mains.

Après les faits, la victime appelle la police, mais ses agresseurs prennent la fuite. Elle a ensuite été emmenée à l’hôpital Mermoz par les pompiers, et en est ressortie le lendemain.

Ses blessures sont légères, et l’homme s’est vu prescrire 3 jours d’incapacité totale de travail (ITT) a expliqué la police à 20 Minutes. Une enquête a été ouverte par le parquet, qui continue ses investigations.

Reims : Handicap International cherche des bénévoles pour son opération du 28 septembre 2019…

Ce sera la 25e édition.

Mais pour la première fois à Reims. Handicap International cherche des bénévoles pour son opération Pyramide de chaussures du 28 septembre.

Reims : Handicap International cherche des bénévoles pour son opération du 28 septembre 2019. Pyramide de chaussures à Paris

Reims, France

C’est un combat mené depuis 25 ans par plusieurs organisations dont handicap International pour protéger les civils des mines antipersonnel. Pour la première fois, une pyramide de chaussures sera montée à Reims. C’est l’ambition en tout cas d’Handicap International qui cherche des bénévoles pour accompagner l’opération : une quinzaine de personnes  pour communiquer en amont de l’événement et puis le jour J. C’est en  1995 que l’association Handicap lance l’opération Pyramide de chaussures. Une mobilisation qui a payé puisque deux traités signés depuis ont permis de diviser par quatre le nombre de victimes des armes explosives dans le monde précise l’ association sur son site web. Début octobre, se tiendra la Conférence de Vienne en Autriche qui doit préfigurer le texte de la future déclaration de politique internationale des États contre l’utilisation des armes explosives en zones peuplées.

Source FRANCE BLEU.

Quatre malades de la sclérose en plaques vont défier l’Arctique en kayak…

Un équipage de 8 personnes de Lyon, Grenoble ou Chambéry, dont 4 atteintes de la sclérose en plaques, partira dimanche 28 juillet au cœur de l’Arctique, pour un périple de 3 semaines en kayak.

L’objectif : prouver qu’on peut avoir des rêves malgré la maladie.

Quatre malades de la sclérose en plaques vont défier l'Arctique en kayak.

Ils viennent de Lyon, Grenoble ou encore Chambéry et se sont lancés un défi contre la maladie : naviguer en kayak, en totale autonomie et pendant 3 semaines, au cœur de l’Arctique.

L’équipage est composé de 4 personnes atteintes de la sclérose en plaques, accompagnées de 4 personnes valides. Le départ est prévu ce dimanche 28 juillet.

Seuls au bout du monde

Après 18 mois de préparation intensive, accompagnés de deux guides et un caméraman, ils vont s’élancer le 28 juillet 2019, au-delà du Cercle Polaire, pour essayer de franchir le 80ème Parallèle Nord en kayak biplace. Pendant trois semaines ils seront en autonomie complète, dans les contrées inhospitalières du Spitzberg Nord, à seulement 1000 km du Pôle Nord. Ils pagayeront une vingtaine de kilomètres par jour et chaque soir devront installer le bivouac en s’adaptant à l’environnement et en assurant leur sécurité par rapport à la faune locale, dont les ours blancs. Sans assistance, ils ne pourront compter que sur eux-mêmes.

« On peut avoir des rêves »

Leur mot d’ordre : « au lieu de ramer contre la sclérose en plaques, nous avons décidé de pagayer avec ! » Camille Bocchi, une des participantes, précise leur état d’esprit : « moi j’ai perdu 10 ans de ma vie à lutter contre la maladie, et aujourd’hui j’ai envie de faire passer le message qu’il ne faut pas lutter mais vivre avec, et qu’on peut avoir des projets et des rêves. »  Pour Jérôme Paillot, qui pagaiera à ses côtés, « les banquises sont en pleine dégénérescence, comme dans la sclérose en plaques, nous on a la myéline, une substance autour des nerfs, qui est aussi en pleine dégénérescence. » 

100 000 victimes de la sclérose en plaques

Leur périple doit aussi servir à sensibiliser le grand public au fléau de la sclérose en plaques, maladie dégénérative chronique du système nerveux, qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle génère des handicaps visibles (trouble de la marche, de l’équilibre, de la vue, de la parole…) mais aussi beaucoup de handicaps invisibles, (douleurs, concentration, mémoire, urinaires…). L’équipage souhaite aider deux associations en récoltant des fonds pour les malades et la recherche.

Lise Riger et Laure Crozat ont suivi leur dernier entraînement sur le Rhône, à Lyon.

Source FR3.