Commentaires fermés sur Covid-19: les Français désormais majoritairement favorables au vaccin…
La volonté de se faire vacciner est la plus forte parmi les Français les plus fragiles face au virus….
La campagne vaccinale gagne du terrain, le consentement à la piqûre aussi. Une majorité de Français (56 %) souhaite désormais se faire protéger contre le Covid-19, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro et Franceinfo. Une nette progression (+ 14 points) par rapport à la période d’avant-Noël. Entre-temps, les premières vaccinations ont été réalisées en France. Et le gouvernement a accéléré sa stratégie par étapes, critiquée pour ses lenteurs par les oppositions, mais aussi par les Français – 81 % d’entre eux jugent que la vaccination n’est pas menée à bon terme dans le pays.
La montée en puissance d’une «politique de l’offre» explique «vraisemblablement» le retournement de l’opinion publique, selon le président d’Odoxa, Gaël Sliman. «Les doutes se sont estompés à partir du moment où la vaccination s’est concrètement mise en place en France, et où elle a fait ses preuves sur des millions de personnes dans le monde, avance-t-il. Il ne fallait donc pas attendre qu’une majorité de Français soient pour la vaccination pour la mettre en place, au contraire.»
Lutter contre la défiance
Parmi les Français encore rétifs à la piqûre anti-Covid-19, près d’un individu sur quatre (23 %) cite d’ailleurs la multiplication des vaccinations autour d’eux comme la plus forte des incitations. Un besoin de davantage de temps et d’explications est évoqué par la plupart des réfractaires (27 %).
Pour lutter contre la défiance, le premier ministre vante, grâce à la vaccination, une «perspective claire de pouvoir progressivement sortir de cette crise sanitaire», a-t-il insisté le 7 janvier.
La volonté de se faire vacciner est la plus forte parmi les Français les plus fragiles face au virus: les plus de 65 ans (77 %) et les plus de 75 ans (86 %). Parmi les autres catégories de la population, les hommes (66 %) sont plus allants que les femmes (51 %), les habitants des villes (60 %) que ceux des campagnes (47 %), et les cadres (66 %) que les ouvriers (58 %).
Les soutiens de La République en marche restent les plus volontaires (80 %), à l’inverse des sympathisants du Rassemblement national (35 %), alors que Marine Le Pen s’est dite «prête» à se faire vacciner, samedi dernier.
Quant à l’instauration d’un «passeport vaccinal» – qui limiterait aux personnes vaccinées l’accès aux restaurants, cafés et lieux de culture -, proposition avancée par le parti de centre droit UDI, elle est rejetée par une majorité de Français (56 %). Le ministre des Transports s’y est aussi opposé, refusant de «compartimenter la population».
Commentaires fermés sur Coronavirus : appel des oncologues à vacciner en priorité les malades du cancer…
Les malades du cancers « sont exposés à un risque majeur de complications graves » en cas de contamination au coronavirus.
Le président d’Unicancer appelle ce mercredi à ce que les patients soient vaccinés en priorité.
Invité de franceinfo ce mercredi matin, le professeur Jean-Yves Blay, président d’Unicancer, appelle à ce que les malades du cancer soient vaccinés en priorité. En cas de contamination au Covid-19, les patients « sont exposés à un risque majeur de complications graves » explique-t-il.
Selon le président de cette organisation qui fédère 18 centres de lutte contre le cancer, plusieurs études montrent les dangers du coronavirus s’il contamine des personnes atteintes de cancer. « Ça s’observe pour les patients qui sont en court traitement, mais ça s’observe également pour des patients qui ont des traitements au long cours » déclare Jean-Yves Blay.
Le professeur pointe également les effets néfastes des confinements qui ont pu perturber le bon déroulement des traitement des malades, voire le diagnostic des cancers. « L’épidémie a entraîné des modifications des prises en charge du fait de délais d’accès pour un certain nombre de patients et ça c’est également un problème » poursuit le président d’Unicancer.
Il critique également les études randomisées réalisées pour autoriser les vaccins anti Covid-19 qui n’ont pas « inclus de patients atteints de cancer, car on considérait qu’ils étaient immunodéprimées« . Une lacune qui rend compliquée l’analyse des performances du vaccin chez les malades du cancer. Ce qui peut faire craindre des effets secondaires importants chez ces patients.
Deux catégories de malades du cancer
Néanmoins Jean-Yves Blay distingue deux catégories de patients. Ceux qui ont reçu ou sont actuellement traitées par voie orale avec des médicament qui ne suppriment pas l’immunité. « Dans ce cas-là, il n’y a aucune raison de penser que la réponse immunitaire a un vaccin va être différente chez ces patients de ce qu’elle est dans une population qui n’a pas été atteinte d’un cancer ou qui n’est pas traitée ».
En revanche, le professeur appelle à la plus grande vigilance pour les patients qui reçoivent des chimiothérapies ou des immunothérapies. « Très clairement, il faut suivre ces patients, mais ce sont également des patients qui sont à haut risque. Ils sont d’autant plus légitimes pour bénéficier de ces types de vaccin et doivent donc faire l’objet d’un suivi tout à fait particulier« , ajoutant qu’il n’y a pas non plus « de raisons de penser que la vaccination puisse être particulièrement associée à des effets secondaires ».
Le président d’Unicancer appelle donc à vacciner en priorité les malades du cancer, « quel que soit leur âge » précisant que les « études n’ont pas montré que l’âge était un facteur suffisant pour distinguer des patients particulièrement à haut risque« . Il attire également l’attention sur les proches des patients, qui devront également pouvoir bénéficier d’une priorisation dans la campagne de vaccination.
Le professeur Jean-Yves Blay estime que le calendrier déployé par les autorités sanitaires ne prends pas suffisamment en compte ces particularité. Selon la Haute autorité de santé, les malades du cancer sont catalogués dans la troisième phase de déploiement du vaccin et devraient pouvoir le recevoir à partir du printemps 2021.
Commentaires fermés sur Les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir du lundi 18 janvier »… Les toutes dernières informations sur la pandémie…
Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont tenu une conférence de presse ce jeudi pour faire un point sur la situation épidémique en France.
Le Premier ministre a annoncé ce jeudi lors d’une conférence de presse que « tous les établissements et équipements actuellement fermés le resteront jusqu’à la fin du mois. » Cela concerne les musées, les cinémas, les bars ou encore les restaurants. De plus, la phase 2 de la vaccination va être avancée a annoncé le gouvernement. Les plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir du lundi 18 janvier ».
Un point sur les principales annonces du Premier ministre et du ministre de la Santé
Les musées, cinémas, théâtres, salles de sport, restaurants, bars resteront fermées jusqu’en février au moins
Le couvre-feu à 18h en vigueur dans 15 départements est maintenu
Dix autres départements pourraient être concernés à partir de dimanche : une concertation avec les préfets de ces départements commence vendredi
Les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner à partir du 18 janvier.
Le gouvernement a annoncé que 600 centres de vaccination seront ouverts fin janvier.
Les nouvelles commandes de vaccins arriveront au second semestre
Agnès Pannier-Runacher, ministre en charge de l’industrie: « Les commandes de vaccin ont été prises il y a cinq à six mois. Les capacités industrielles sont actuellement saturées. La montée en puissance sera effective au second semestre. Il n’est pas matériellement possible de livrer simultanément les commandes passées il y a six mois et les nouvelles . Ce ne sont pas des baguettes de boulangerie, c’estdéjà un exploit industriel ».
Démarches administratives pour la vaccination ?
Jean Castex répond à une question évoquant des maires qui ont constaté une complexité des démarches: » Le patron de la stratégie vaccinale dans un département , c’est le préfet »
Reconfinement ?
Jean Castex parle d’une » décision douloureuse » et évoque le levier du couvre-feu, qui peut s’avérer efficace par rapport au confinement.
Olivier Véran à propos des mutations du virus
Le ministre de la Santé explique qu’il est possible de déceler le variant anglais grâce au séquençage. « Nous devons bloquer ce variant , pas parce qu’il est anglais, mais parce qu’il est plus contagieux. Il n’est pas forcément plus dangereux ».
Questions de la presse
Reconfinement ? Allongement des vacances scolaires ? Est-ce qu’on paye les fêtes de fin d’année ? Que répondez-vous aux présidents de région qui veulent acheter directement les doses ?
Jean Castex : » s’agissant des fêtes de fin d’année, c’est encore un peu tôt pour évaluer. Nous n’aurons les premiers éléments pas avant le milieu de la semaine prochaine ».
Concernant la fermeture des écoles : pour Jean Castex , cela doit être envisagé en dernier recours. « Nous savons que les conséquences, y compris sanitaires, sont dramatiques. Nous suivons tous les jours la situation de la dernière rentrée est satisfaisante. Nous aurons une politique de dépistage dans les établissements scolaires »
Le Premier ministre a également été interrogé sur les propositions des présidents de région de prêter main forte au gouvernement sur la campagne de vaccination. Jean Castex : « C’est un marché mondial. Les doses qui sont livrées maintenant ont été commandées il y a de longs mois. Je ne suis pas certain que cette excellente intention des régions puisse se concrétiser à court terme ». Olivier Véran précise que les » les régions ont été associées de façon très étroite à la concertation ».
Jean Castex veut faire cesser les polémiques
« Ne confondons pas vitesse et précipitation. Que cessent les polémiques stériles. On ne peut pas, alors que le match vient de commencer, prétendre dès les premières minutes qu’il est déjà perdu (…) j’en appelle à notre sens des responsabilités individuelles et collectives.
L’appel d’Olivier Véran
Le ministre de la Santé: « Je conçois l’impatience de ceux qui attendent de se faire vacciner et de reprendre le cours normal de leur vie. Faites vous vaccinez ! Saisissons la chance que la science nous offre. En nous vaccinant, nous sauverons des vies et reprendrons la notre ».
Les prochaines phases
Olivier Véran : « Difficile de fixer un nombre de Français qui seront vaccinés avant l’été. Ca dépend des validations de vaccins . Nous avons commandé 78 millions de doses pour les prochains mois ».
Vaccination : comment ça vas passer
Le consentement écrit n’a jamais été envisagé précise Olivier Véran, c’est une contre-vérité. Il n’y a pas de délai de 5 jours. Chaque Ehpad définit ses besoins en vaccin.
Nous simplifions sans rien rogner sur la sécurité.
« Si vous avez 75 ans ou plus, vous pouvez consulter votre médecin. Après avoir pris rendez-vous dans un centre de vaccination, un soignant vous posera quelques questions basiques. Vous pourrez toujours voir un médecin dans le centre ou passer directement à la vaccination. Après l’injection, vous resterez 15 minutes sur place »
Olivier Véran confirme la date du 18 janvier
Ouverture de la vaccination aux personnes de plus de 75 ans le 18 janvier . démarches simplifiées, rendez-vous par une ligne téléphonique et site internet dédié.
Olivier Véran détaille la simplification de la vaccination
« Les effets secondaires graves sont extrêmement rares : des allergies pour un patient sur 100.000 . Les circuits logistiques sont opérationnels. Nous avons ouvert la vaccination à d’autres personnes que les résidents d’Ehpad.
Nous avons multiplié par plus de 4 le nombre d’hôpitaux centres de vaccination. Hier 12.500 personnes ont été vaccinées, au mois 25.000 personnes l’ont été aujourd’hui »
Le rappel vaccinal de Pfizer pourra être fait six semaines après au lieu de trois.
En février, nous aurons 1 million de doses par semaine.
Six centres de vaccinations par département ouverts en janvier . Un pour 100.000 habitants. C’est mieux que nos voisins.
Simplification des démarches
Les démarches seront allégées pour les personnes moins fragiles.
Jean Castex reprend la parole
Deuxième phase : 45.000 personnes vaccinés ces cinq derniers jours
A partir du 18 janvier, la nouvelle phase de vaccination grand public débute en fonction de l’ordre de priorité. 600 centres seront déployés d’ici fin janvier. Les préfets piloteront la campagne de vaccination. Ils travailleront avec les élus.
Une directrice d’Ehpad partage son expérience
Romy Lasserre, directrice d’Ehpad à Paris: « Notre établissement a été fortement touché. Un tiers de nos patients a été contaminé ainsi qu’une partie du personnel. Nous avons mis en place la vaccination. Vingt premiers patients ont été vaccinés le 30 décembre. Ils se portent parfaitement bien. Nous le faisons dans le respect des personnes que nous accueillons, dans un climat de confiance et de sérénité, avec les patients et les familles. Une de nos patientes était initialement réfractaire à la vaccination, maais s’est informé et a changé d’avis. Nos résidents seront vaccinés . 30 autre résidents ont émis le voeu d’être vaccinés, ils passent un examen médical. actuellement. »
1 million de personnes vaccinées avant fin janvier
Nous avons commencé par les Ehpad: 1% de la population mais un tiers des morts de la Covid. C’est nécessaire, on ne fait pas du chiffre. On ne recueille pas le consentement d’une personne de 90 ans souffrant d’Alzheimer comme celui d’un jeune.
15 millions de personnes prioritaires
Nous avons pris des marges de sécurité pour ne pas être en pénurie mais tout le monde ne pourra être vacciné tout de suite. Notre priorité est toujours de vacciner les 15 millions de personnes âgés ou atteintes de pathologies chroniques.
Vaccins pour tous
« Tous ceux qui le souhaitent peuvent avoir accès au vaccin. la France a commandé 200 millions de vaccins qui seront livrés au cours de l’année 2021 ».
Campagne de vaccination
« Oui c’est vrai, la campagne a commencé plus doucement qu’à l’étranger. Ellle a fait l’objet de critiques outrancières. »
Commentaires fermés sur Vaccination des personnes en situation de handicap : trois questions à la secrétaire d’État Sophie Cluzel, en visite dans l’Yonne ce lundi…
Ce lundi 11 janvier, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, était en visite dans l’Yonne.
Recueil de consentement, organisation au sein des établissements spécialisés…
Elle fait le point sur la mise en œuvre de la stratégie vaccinale auprès des personnes en situation de handicap, lancée ce jour.
Quel est l’enjeu de l’ouverture de la vaccination aux personnes handicapées accueillies en établissements spécialisés ?
« Les personnes en situation de handicap présentent des vulnérabilités importantes. Elles peuvent également, parfois, avoir plus de difficultés à se protéger, à respecter les gestes barrières et c’est pour cette raison que leur ouvrir la vaccination était une priorité du Gouvernement. Elle s’étend également aux résidents de foyers d’accueil médicalisés et maison d’accueil spécialisée, ainsi qu’au personnel de plus de 50 ans, ou présentant des comorbidités qui les exposent à des formes plus sévères. »
Quels outils sont mis à disposition des soignants, pour aider au recueil de consentement ?
« Nous avons travaillé pour faciliter le recueil de consentement pour les personnes qui sont empêchés dans leur compréhension à l’aide notamment d’une fiche « falc » (facile à lire et à comprendre, ndlr). Je pense que c’est un bel outil pédagogique pour expliquer la vaccination, répondre aux questions et travailler sur l’autodétermination et le choix des personnes qui sont parfois en difficultés de compréhension. […] Il était extrêmement important que la pandémie et le confinement ne nous freinent pas dans le travail d’explication, de pédagogie, et de communication accessibles à tous. »
Les premières vaccinations de personnes en situation de #handicap qui vivent en établissements spécialisés commencent dès à présent !
Ce matin, vaccinations de Jacques et Alain, résidents de l’EHPAD des trois vallées, à Montholon. pic.twitter.com/AepTcUbK5L
Dans quelle mesure peut-on garantir le consentement des personnes en situation de handicap ?
« L’objectif est de recueillir un consentement éclairé. Par éclairé, il s’agit de comprendre ce que représente le virus, ce qu’est le vaccin, quels peuvent être les effets secondaires, à quoi sert-il… Si la personne concernée n’est pas en mesure de prendre la décision, l’adhésion de la famille ou du tuteur légal est essentielle. Le personnel soignant est également celui qui connaît le mieux le résident, puisque ce sont eux qui l’accompagne au quotidien, qui sont à son écoute. »
Commentaires fermés sur Une étude révèle l’ampleur des propagations asymptomatiques du Covid-19…
Plus de la moitié des cas de transmission viendraient de porteurs dits «silencieux».
Depuis le début de la crise sanitaire, la question de la transmission du Covid-19 par les porteurs asymptomatiques du virus, aussi appelés porteurs «silencieux», est particulièrement prégnante. Au fil des nouvelles études menées, les équipes de recherche s’accordent de plus en plus sur le fait que les porteurs du Covid-19 qui ne présentent aucun symptôme jouent un rôle majeur dans la transmission du virus. Selon une nouvelle étude publiée dans le journal JAMA Open Network, plus de la moitié des cas de transmission du Covid-19 viendraient de personnes asymptomatiques.
Les experts se sont particulièrement intéressés à la question de la propagation du virus par ce biais. La pandémie est en effet d’autant plus difficile à contenir lorsque les personnes sortent et s’infectent entre elles, sans même savoir au préalable qu’elles étaient porteuses du virus.
Selon Eili Klein, professeur associé du département de médecine d’urgence de l’université Johns Hopkins, un problème de définition autour du terme «asymptomatique» persiste. Par exemple, certaines personnes sont pré-symptomatiques et peuvent faire circuler le virus avant de savoir qu’elles sont atteintes du Covid-19. D’autres peuvent tout simplement ne jamais développer de symptômes (ou en présenter de si légers qu’ils ne sont pas remarqués), mais néanmoins diffuser le virus, explique Eili Klein.
D’après la nouvelle étude, ces deux types de porteurs silencieux jouent un rôle central dans la diffusion du Covid-19. Parmi les propagations du virus à partir de patients asymptomatiques, 35% seraient dues un contact avec un individu pré-symptomatique et 24% à un contact avec une personne qui ne développera jamais aucun symptôme.
Éviter la diffusion du virus par les porteurs silencieux
Ces chiffres prouvent que les efforts de dépistage actuels, qui consistent à vérifier régulièrement la température et à tester majoritairement les individus qui présentent des symptômes, ne sont probablement pas suffisants pour éviter la diffusion du virus par des porteurs silencieux. C’est pourquoi l’équipe de recherche derrière la récente étude appelle à «tester de façon stratégique les personnes qui ne sont pas malades». Cela inclurait toutes les personnes cas contact, ainsi que les individus qui présentent un risque élevé d’exposer leur entourage au virus.
Pour Eili Klein, il est aussi fondamental d’améliorer le traçage des cas contacts des personnes positives au Covid-19. «Je pense qu’il y a suffisamment de cas de personnes asymptomatiques qui transmettent le virus à beaucoup d’individus pour affirmer qu’elles jouent un rôle important dans le processus», explique-t-il. En attendant, continuer à suivre les mesures sanitaires, à porter un masque, à se laver les mains régulièrement et à respecter les distances physiques reste primordial et fondamental pour se protéger contre la propagation, silencieuse ou pas, du Covid-19.
Commentaires fermés sur Covid-19 : la plupart des patients ont encore au moins un symptôme six mois après…!
La fatigue ou la faiblesse musculaire sont les manifestations les plus courantes.
Plus des trois quarts des personnes hospitalisées pour Covid-19 souffraient encore d’au moins un symptôme six mois après être tombé malades, selon une étude publiée samedi 9 janvier qui souligne la nécessité de poursuivre la recherche sur les effets persistants du coronavirus.
La fatigue ou la faiblesse musculaire sont les symptômes les plus courants. Troubles du sommeil, anxiété ou dépression ont également été constatés, selon l’étude, parue dans la revue The Lancet, incluant plus d’un millier de patients de la ville chinoise de Wuhan.
La pandémie de Covid-19 s’intensifie presque partout sur la planète, avec de nouveaux records de contaminations en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Sur sept jours, 658.100 nouveaux cas ont été enregistrés en moyenne dans le monde toutes les 24 heures, soit 14% de plus que la semaine précédente, selon un bilan de l’AFP. La progression est de 21% aux Etats-Unis/Canada, de 19% sur le continent africain, de 16% en Amérique latine/Caraïbes, de 12% au Moyen-Orient et de 8% en Europe.
Un mort toutes les 15 minutes
La diffusion rapide de nouveaux variants du coronavirus plus contagieux inquiète. D’autant plus que les vaccins, conçus en un temps record, ne sont toujours pas déployés à grande échelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a à ce propos appelé vendredi 8 janvier à une plus grande solidarité vaccinale dans la lutte contre le Covid-19 et demandé aux pays riches de cesser de conclure des «accords bilatéraux» avec les laboratoires pharmaceutiques. Au moins un signe encourageant a été relevé : avec des seringues adéquates, il serait possible d’extraire six doses par flacon de Pfizer/BioNTech, contre cinq actuellement, augmentant de cette façon la capacité d’utilisation des vaccins déjà commandés, selon l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Depuis l’apparition, il y a plus d’un an, du nouveau coronavirus en Chine, près de deux millions de personnes ont péri sur 87 millions de cas confirmés. Aux Etats-Unis, où l’épidémie s’emballe avec 289.381 contaminations enregistrées en 24 heures et 3676 morts, les hôpitaux de Californie sont submergés par les cadavres. A Los Angeles par exemple, une personne meurt du Covid-19 toutes les quinze minutes.
Commentaires fermés sur La vaccination contre le Covid, victime de la bureaucratie française…!
Les difficultés de la France à gérer la crise sanitaire ne font que révéler les dysfonctionnements du système de santé français, devenu un monstre de bureaucratie.
On pouvait encore faire preuve de mansuétude pour la pénurie de masques ou de tests au printemps dernier. De nombreux pays y compris le plus riche d’entre eux, les États-Unis d’Amérique, y ont été confrontés. La mondialisation de l’épidémie et la dépendance de la plupart des pays vis-à-vis de la Chine pour l’approvisionnement de fournitures médicales ont créé une pénurie qui fut mondiale. Nos dysfonctionnements n’ont fait, bien entendu, qu’aggraver les choses, pour ne prendre que le seul exemple des tests où l’hospitalo-centrisme des débuts a empêché leur déploiement rapide, lorsque seuls les laboratoires des CHU étaient autorisés à les réaliser.
Les choses sont, cette fois-ci, différentes. On a assisté quasiment en temps réel à la mise au point et à l’autorisation des premiers vaccins. Nous avions largement le temps de nous y préparer. La bureaucratie sanitaire nous en a empêchés. Le système de santé est sans doute aujourd’hui une des meilleures illustrations du phénomène bureaucratique que décrivait Michel Crozier, il y a près de soixante ans! Un système dans lequel la centralisation et la multiplication des règles paralysent son efficacité en dépit de la qualité des professionnels qui y travaillent.
La déroute vaccinale française
Au 1er janvier 2021, 516 personnes avaient été vaccinées en France contre 230.000 en Allemagne, alors que les deux pays ont commencé à vacciner le même jour. Le Royaume-Uni qui a démarré sa campagne le 8 décembre, avait dépassé le cap du million.
On pouvait voir dans un reportage de France 2 du 19 novembre dernier comment nos voisins allemands s’y sont préparés depuis plusieurs mois: aménagement d’espaces publics, commande de congélateurs… Pendant ce temps, la France débattait du collectif de citoyens et élaborait un guide de 45 pages pour recueillir le consentement dans les EHPAD! De belles constructions intellectuelles dans lesquelles la bureaucratie française excelle, loin du pragmatisme de nos voisins.
La France a récusé un peu trop rapidement le modèle des vaccinodromes, pourtant plus adaptés au contexte actuel, prétextant du précédent malheureux de la grippe H1N1, en oubliant que l’échec a surtout été dû au fait que l’épidémie s’est révélée moins grave que prévu. Ce n’est pas le cas du Covid-19, qui risque même de prendre de l’ampleur avec la souche anglaise présente dans l’Hexagone. Il nous faut aujourd’hui aller vite et gagner une course contre la mort. La logistique des premiers vaccins autorisés, notamment celui de Pfizer qui doit être conservé à -80°C, militait également pour le choix d’espaces adaptés et une logistique plus musclée.
On aurait pu imaginer un système mobilisant à la fois les collectivités locales pour les lieux, le savoir-faire de l’armée française pour l’organisation logistique et le tissu des professionnels de santé pour l’administration des vaccins. À ce sujet, on comprend mal pourquoi les pharmaciens et les infirmiers ont été exclus du dispositif de vaccination. Probablement le souci de ne pas mécontenter les médecins au moment où l’Assurance maladie est en pleine négociation conventionnelle.
Le choix a semble-t-il été délibérément fait, dès le départ, de démarrer avec un plan en deux étapes. Une première jusqu’au printemps avec les vaccins à ARN de Pfizer et Moderna, en prenant appui sur les hôpitaux qui ont été équipés de super-congélateurs, avec un démarrage dans les EHPAD qui ne pouvait être que poussif. Une seconde plus massive avec des vaccins se prêtant davantage à une vaccination en cabinet médical car pouvant se conserver au réfrigérateur, comme celui d’Astra Zeneca, de Johnson&Johnson ou de Sanofi, dont la France espérait probablement qu’il rejoindrait le peloton d’ici là. La campagne française ne pouvait démarrer que mezza voce. Un «rythme de promenade de famille»,selon une expression d’Emmanuel Macron lui-même, alors que nous sommes engagés dans un sprint.
Changer de modèle
Sous la pression des critiques et dans une relative improvisation, le gouvernement dit vouloir accélérer les choses en modifiant sa doctrine vaccinale et en ouvrant des centres de vaccination. On aurait pu y penser plus tôt. Il est trop tard aujourd’hui pour envisager des centres sur le modèle allemand. On a donc opté pour des centres de vaccination de taille plus modeste.
Où seront ces centres? Le flou demeure sur leur nombre exact et leur implantation. On a commencé à les ouvrir dans les hôpitaux en les équipant de super-congélateurs. C’est la solution de facilité d’autant que les personnes à vacciner sont sur place. Mais on restera dans un modèle hospitalo-centré et il n’est pas certain que les médecins libéraux y collaboreront spontanément. On voit mal ces centres se déployer à large échelle au moins pour le vaccin Pfizer/BioNtech, compte tenu des contraintes logistiques liées à la conservation à basse température. Pour toutes ces raisons, ne nous attendons pas à des miracles sur le nombre de personnes vaccinées.
Comme pour les tests, les choses finiront par s’améliorer lorsque arriveront les vaccins plus faciles à conserver, en espérant que le prochain problème qui nous attend ne résidera pas dans l’insuffisance des stocks de vaccins. En attendant, on aura perdu beaucoup de temps, et s’il n’y avait que du temps de perdu!
Commentaires fermés sur Dispensé du port du masque mais banni de certains lieux publics : la galère de ce Lorrain en situation de handicap…
Originaire de Rosières-aux-Salines, Thierry Majer peine à imposer son exception sanitaire.
Cet ancien militaire invalide a été dispensé du port du masque par son médecin traitant dès le début de l’épidémie de coronavirus.
Conséquence, il est chaque jour confronté au regard inquisiteur de ses contemporains.
« Assassin »
« On m’a traité d’assassin parce que je ne mettais pas de masque… » Thierry Majer est ému par tant de… bienveillance et de magnanimité. Il faut dire que la période est davantage propice à la délation et au couvre-feu émotionnel qu’à l’indulgence et à l’aménité. Pourtant, Thierry Majer est dans son droit. Très tôt au début de l’épidémie de coronavirus cet habitant de Rosières-aux-Salines (54) s’est vu prescrire une dispense du port du masque par son médecin traitant. Souffrant d’une pathologie pulmonaire qui perturbe son oxygénation, les masques en papier comme en tissu le font suffoquer et entrer en hyperventilation. Très surveillé, testé périodiquement, le quadragénaire est parfois placé sous aérosol et quand il s’exprime, sa voix s’étouffe.
Suffoquant
Ce handicap, qui s’ajoute à une invalidité provoquée par une explosion lorsqu’il était jeune militaire, gêne maintenant Thierry Majer dans ses déplacements quotidiens. Il ne peut plus se rendre dans une pharmacie, certaines grandes surfaces ou emprunter les transports en commun, même le visage recouvert d’une visière en plastique qui le préserve et protège les autres. « J’ai pourtant une dérogation parfaitement justifiée par mon état de santé, témoigne Thierry Majer. Mais même avec la visière, ça pose un souci. On exige que je porte un masque. Or, le décret précise bien que le port de la visière suffit. »
Mansuétude
Même si ses pairs ne sont pas toujours aimables avec lui, Thierry Majer fait preuve de mansuétude à leur égard : « C’est vrai que je subis des remarques désobligeantes, mais je ne peux pas en vouloir aux personnes. Elles ont peur. Et la peur est justifiée. Je suis simplement désolé que l’information sur le décret qui concerne la dérogation sur le port du masque ne soit pas passée ni publiquement, ni au niveau des commerces. »
À l’épicerie de Rosières-aux-Salines, Thierry explique que sa situation est connue et qu’il peut y faire ses courses sans passer pour un « serial contamineur ». En revanche, à la pharmacie, tolérance zéro : « Ils sont catégoriques. Mais ce n’est pas de leur faute, c’est juste un défaut d’information, tout tourne autour de ça… ».
Le virus de l’ignorance
Que dit le décret 2020-860 du 10 juillet prescrivant les mesures générales pour faire face à la Covid-19 ? La règle est sans ambiguïté sur ce point : « Les obligations de port du masque ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus. » Thierry Majer ne se déplace jamais sans son certificat médical et une pièce d’identité. Ce qui ne l’immunise pas complètement contre le virus de l’ignorance.
Commentaires fermés sur Covid-19 : créé à Montpellier, le test virologique salivaire EasyCov va être remboursé en France… : un test salivaire, plus adapté en cas de handicap, aux personnes âgées….
Les tests salivaires au Covid-19 EasyCov, développés par les entreprises montpelliéraines SkillCell et Vogo et le laboratoire Sys2Diag, vont être remboursés par la Sécurité sociale en France.
Le gouvernement a donné son accord, mardi 5 janvier, après un avis favorable de la Haute autorité de Santé.
Enfin ! Le ministère des Solidarités et de la Santé a validé, mardi 5 janvier, le remboursement par la Sécurité sociale du test salivaire de la Covid-19, EasyCov, créé et commercialisé par deux entreprises montpelliéraines, Skilcell et Vogo, et le laboratoire Sys2diag, en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). L’annonce a été officialisé par les parties prenantes ce jeudi. « Cette décision suit l’avis émis par la Haute Autorité de Santé (HAS) le 28 novembre 2020 », est-il écrit dans le communiqué. Un arrêté du 28 décembre paru au Journal Officiel du 5 janvier.
Le 28 novembre, la HAS s’était prononcée en faveur de ces tests, uniquement pour les personnes symptomatiques pour qui le test PCR serait « difficile ou impossible ». « En cas de test positif, un contrôle par un test RT-PCR sur prélèvement salivaire est nécessaire, compte tenu de la spécificité du test EastCov », avait précisé la HAS.
« EasyCOV est ainsi pleinement reconnu parmi les examens de biologie médicale au cœur des stratégies de diagnostic et de dépistage de la Covid-19. »
Skillcell dans un communiqué
Personnes âgées, jeunes et sportifs de haut niveau ciblés
Depuis le printemps dernier, le laboratoire montpelliérain Sys2Diag, rattaché au CNRS, développe une nouvelle technique de dépistage du Covid-19 basée sur la salive, en collaboration avec le CHU de Montpellier. Avec l’appui de deux entreprises montpelliéraines, Skillcell, chargée de la production et de la commercialisation et Vogo, qui a participé au consortium scientifique. Il faut prélever quatre gouttes de salive sous la langue. Le résultat est connu en 40 minutes sous la forme d’un changement de couleur : jaune fluo pour positif, orange pour négatif.
L’accent va être mis en France sur trois cibles :
Les personnes âgées ou en situation de handicap accueillies en EHPAD ou maisons de santé
Les jeunes enfants dont les prélèvements nasopharyngés sont souvent difficiles
Les sportifs dont les pratiques imposent une répétivité forte des dépistages. Les footballeurs pourraient notamment être concernés.
À ce sujet, la rédaction vous recommande
Des élus plaident pour un plus grand usage de ces tests salivaires, notamment Jean Rottner, président de la Région Grand Est.
« Le test salivaire doit être intégré à la doctrine de lutte contre la #covid19
👉 peu cher
👉 réalisable facilement
👉 résultat en 40 min @FiralisGroup et @Skillcell_Alcen sont opérationnels pour une production en grand nombre
La HAS émet encore des doutes sur les patients asymptomatiques. Les études se poursuivent pour tenter d’élargir le spectre de personnes concernées. Pour l’heure, seuls les laboratoires de biologie médicale et les médecins sont aptes à réaliser ce dépistage.
Commentaires fermés sur Couvre-feu à 18 heures : la liste des 10 départements qui pourraient y passer dès dimanche…!
Le couvre-feu a été allongé dans 15 départements début janvier, mais 10 territoires supplémentaires pourraient désormais connaître le même sort.
La liste.
18 heures ou 20 heures ? Quinze départements ont vu leur couvre-feu être allongé de deux heures le samedi 2 janvier et ils pourraient bientôt être rejoints par une dizaine de territoires, a annoncé le gouvernement en milieu de semaine. La carte de France du couvre-feu reste pour l’heure inchangée et la mesure va s’appliquer pour « au moins quinze jours », soit jusqu’au 22 janvier.
Couvre-feu avancé : quels sont les départements déjà concernés ?
Alors que tout le monde s’attendait à la présentation d’une nouvelle carte jeudi 7 janvier, le Premier ministre Jean Castex a préféré attendre, précisant : « Les préfets vont conduire très rapidement les concertations nécessaires avec les élus de ces territoires pour bien analyser la situation et en fonction de leurs retours des décisions seront prises d’ici demain soir [vendredi 8 janvier, NDLR] pour entrer en vigueur à compter de dimanche ». Actuellement, les 15 départements concernés par le couvre-feu sont les suivants : les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Doubs, le Jura, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Nièvre, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, les Vosges et le Territoire de Belfort.
Pour tous les autres, la règle n’a pas changé : le couvre-feu débute à 20 heures et se termine à 6 heures du matin, tous les jours de la semaine. Pour justifier l’extension du couvre-feu, les autorités se basent sur plusieurs critères : un taux d’incidence supérieur à 200, le taux d’occupation des lits en réanimation ou le taux d’incidence chez les plus de 65 ans.
Quels sont dont les territoires actuellement en sursis qui pourraient basculer dès le dimanche 10 janvier ?
Le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Côte-d‘ Or, l’Yonne, le Cher, l’Allier, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.