Covid-19: les Français désormais majoritairement favorables au vaccin…

La volonté de se faire vacciner est la plus forte parmi les Français les plus fragiles face au virus….

Covid-19: les Français désormais majoritairement favorables au vaccin

 

La campagne vaccinale gagne du terrain, le consentement à la piqûre aussi. Une majorité de Français (56 %) souhaite désormais se faire protéger contre le Covid-19, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro et Franceinfo. Une nette progression (+ 14 points) par rapport à la période d’avant-Noël. Entre-temps, les premières vaccinations ont été réalisées en France. Et le gouvernement a accéléré sa stratégie par étapes, critiquée pour ses lenteurs par les oppositions, mais aussi par les Français – 81 % d’entre eux jugent que la vaccination n’est pas menée à bon terme dans le pays.

La montée en puissance d’une «politique de l’offre» explique «vraisemblablement» le retournement de l’opinion publique, selon le président d’Odoxa, Gaël Sliman. «Les doutes se sont estompés à partir du moment où la vaccination s’est concrètement mise en place en France, et où elle a fait ses preuves sur des millions de personnes dans le monde, avance-t-il. Il ne fallait donc pas attendre qu’une majorité de Français soient pour la vaccination pour la mettre en place, au contraire.»

Lutter contre la défiance

Parmi les Français encore rétifs à la piqûre anti-Covid-19, près d’un individu sur quatre (23 %) cite d’ailleurs la multiplication des vaccinations autour d’eux comme la plus forte des incitations. Un besoin de davantage de temps et d’explications est évoqué par la plupart des réfractaires (27 %).

Pour lutter contre la défiance, le premier ministre vante, grâce à la vaccination, une «perspective claire de pouvoir progressivement sortir de cette crise sanitaire», a-t-il insisté le 7 janvier.

La volonté de se faire vacciner est la plus forte parmi les Français les plus fragiles face au virus: les plus de 65 ans (77 %) et les plus de 75 ans (86 %). Parmi les autres catégories de la population, les hommes (66 %) sont plus allants que les femmes (51 %), les habitants des villes (60 %) que ceux des campagnes (47 %), et les cadres (66 %) que les ouvriers (58 %).

Les soutiens de La République en marche restent les plus volontaires (80 %), à l’inverse des sympathisants du Rassemblement national (35 %), alors que Marine Le Pen s’est dite «prête» à se faire vacciner, samedi dernier.

Quant à l’instauration d’un «passeport vaccinal» – qui limiterait aux personnes vaccinées l’accès aux restaurants, cafés et lieux de culture -, proposition avancée par le parti de centre droit UDI, elle est rejetée par une majorité de Français (56 %). Le ministre des Transports s’y est aussi opposé, refusant de «compartimenter la population».

Source LE FIGARO.

Coronavirus : appel des oncologues à vacciner en priorité les malades du cancer…

Les malades du cancers « sont exposés à un risque majeur de complications graves » en cas de contamination au coronavirus.

Le président d’Unicancer appelle ce mercredi à ce que les patients soient vaccinés en priorité.

Les oncologues appellent les autorités à vacciner en priorité les malades du cancer, "exposés à des complications graves" en cas de contamination au coronavirus

 

Invité de franceinfo ce mercredi matin, le professeur Jean-Yves Blay, président d’Unicancer, appelle à ce que les malades du cancer soient vaccinés en priorité. En cas de contamination au Covid-19, les patients « sont exposés à un risque majeur de complications graves » explique-t-il.

Selon le président de cette organisation qui fédère 18 centres de lutte contre le cancer, plusieurs études montrent les dangers du coronavirus s’il contamine des personnes atteintes de cancer. « Ça s’observe pour les patients qui sont en court traitement, mais ça s’observe également pour des patients qui ont des traitements au long cours » déclare Jean-Yves Blay.

Le professeur pointe également les effets néfastes des confinements qui ont pu perturber le bon déroulement des traitement des malades, voire le diagnostic des cancers. « L’épidémie a entraîné des modifications des prises en charge du fait de délais d’accès pour un certain nombre de patients et ça c’est également un problème » poursuit le président d’Unicancer.

Il critique également les études randomisées réalisées pour autoriser les vaccins anti Covid-19 qui n’ont pas « inclus de patients atteints de cancer, car on considérait qu’ils étaient immunodéprimées« . Une lacune qui rend compliquée l’analyse des performances du vaccin chez les malades du cancer. Ce qui peut faire craindre des effets secondaires importants chez ces patients.  

Deux catégories de malades du cancer

Néanmoins Jean-Yves Blay distingue deux catégories de patients. Ceux qui ont reçu ou sont actuellement traitées par voie orale avec des médicament qui ne suppriment pas l’immunité. « Dans ce cas-là, il n’y a aucune raison de penser que la réponse immunitaire a un vaccin va être différente chez ces patients de ce qu’elle est dans une population qui n’a pas été atteinte d’un cancer ou qui n’est pas traitée ».

En revanche, le professeur appelle à la plus grande vigilance pour les patients qui reçoivent des chimiothérapies ou des immunothérapies. « Très clairement, il faut suivre ces patients, mais ce sont également des patients qui sont à haut risque. Ils sont d’autant plus légitimes pour bénéficier de ces types de vaccin et doivent donc faire l’objet d’un suivi tout à fait particulier« , ajoutant qu’il n’y a pas non plus « de raisons de penser que la vaccination puisse être particulièrement associée à des effets secondaires ».

Le président d’Unicancer appelle donc à vacciner en priorité les malades du cancer, « quel que soit leur âge » précisant que les « études n’ont pas montré que l’âge était un facteur suffisant pour distinguer des patients particulièrement à haut risque« . Il attire également l’attention sur les proches des patients, qui devront également pouvoir bénéficier d’une priorisation dans la campagne de vaccination.

Le professeur Jean-Yves Blay estime que le calendrier déployé par les autorités sanitaires ne prends pas suffisamment en compte ces particularité. Selon la Haute autorité de santé, les malades du cancer sont catalogués dans la troisième phase de déploiement du vaccin et devraient pouvoir le recevoir à partir du printemps 2021.

Source FRANCE BLEU.

Les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir du lundi 18 janvier »… Les toutes dernières informations sur la pandémie…

Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont tenu une conférence de presse ce jeudi pour faire un point sur la situation épidémique en France.

Les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner "à partir du lundi 18 janvier"

 

Le Premier ministre a annoncé ce jeudi lors d’une conférence de presse que « tous les établissements et équipements actuellement fermés le resteront jusqu’à la fin du mois. » Cela concerne les musées, les cinémas, les bars ou encore les restaurants. De plus, la phase 2 de la vaccination va être avancée a annoncé le gouvernement. Les plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir du lundi 18 janvier ».

Un point sur les principales annonces du Premier ministre et du ministre de la Santé

Les nouvelles commandes de vaccins arriveront au second semestre

Démarches administratives pour la vaccination ?

Reconfinement ?

Olivier Véran à propos des mutations du virus

Questions de la presse

Jean Castex veut faire cesser les polémiques

L’appel d’Olivier Véran

Les prochaines phases

Vaccination : comment ça vas passer

Olivier Véran confirme la date du 18 janvier

Olivier Véran détaille la simplification de la vaccination

Simplification des démarches

Jean Castex reprend la parole

Une directrice d’Ehpad partage son expérience

1 million de personnes vaccinées avant fin janvier

15 millions de personnes prioritaires

Vaccins pour tous

Campagne de vaccination

Vaccination des personnes en situation de handicap : trois questions à la secrétaire d’État Sophie Cluzel, en visite dans l’Yonne ce lundi…

Ce lundi 11 janvier, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, était en visite dans l’Yonne.

Recueil de consentement, organisation au sein des établissements spécialisés…

Elle fait le point sur la mise en œuvre de la stratégie vaccinale auprès des personnes en situation de handicap, lancée ce jour.

Vaccination des personnes en situation de handicap : trois questions à la secrétaire d'État Sophie Cluzel, en visite dans l'Yonne ce lundi

 

Quel est l’enjeu de l’ouverture de la vaccination aux personnes handicapées accueillies en établissements spécialisés ?

« Les personnes en situation de handicap présentent des vulnérabilités importantes. Elles peuvent également, parfois, avoir plus de difficultés à se protéger, à respecter les gestes barrières et c’est pour cette raison que leur ouvrir la vaccination était une priorité du Gouvernement. Elle s’étend également aux résidents de foyers d’accueil médicalisés et maison d’accueil spécialisée, ainsi qu’au personnel de plus de 50 ans, ou présentant des comorbidités qui les exposent à des formes plus sévères. »

Quels outils sont mis à disposition des soignants, pour aider au recueil de consentement ?

« Nous avons travaillé pour faciliter le recueil de consentement pour les personnes qui sont empêchés dans leur compréhension à l’aide notamment d’une fiche « falc » (facile à lire et à comprendre, ndlr). Je pense que c’est un bel outil pédagogique pour expliquer la vaccination, répondre aux questions et travailler sur l’autodétermination et le choix des personnes qui sont parfois en difficultés de compréhension. […] Il était extrêmement important que la pandémie et le confinement ne nous freinent pas dans le travail d’explication, de pédagogie, et de communication accessibles à tous. »

Dans quelle mesure peut-on garantir le consentement des personnes en situation de handicap ?

« L’objectif est de recueillir un consentement éclairé. Par éclairé, il s’agit de comprendre ce que représente le virus, ce qu’est le vaccin, quels peuvent être les effets secondaires, à quoi sert-il… Si la personne concernée n’est pas en mesure de prendre la décision, l’adhésion de la famille ou du tuteur légal est essentielle. Le personnel soignant est également celui qui connaît le mieux le résident, puisque ce sont eux qui l’accompagne au quotidien, qui sont à son écoute. »

Source L’YONNE REPUBLICAINE.

Une étude révèle l’ampleur des propagations asymptomatiques du Covid-19…

Plus de la moitié des cas de transmission viendraient de porteurs dits «silencieux».

 

Depuis le début de la crise sanitaire, la question de la transmission du Covid-19 par les porteurs asymptomatiques du virus, aussi appelés porteurs «silencieux», est particulièrement prégnante. Au fil des nouvelles études menées, les équipes de recherche s’accordent de plus en plus sur le fait que les porteurs du Covid-19 qui ne présentent aucun symptôme jouent un rôle majeur dans la transmission du virus. Selon une nouvelle étude publiée dans le journal JAMA Open Network, plus de la moitié des cas de transmission du Covid-19 viendraient de personnes asymptomatiques.

Les experts se sont particulièrement intéressés à la question de la propagation du virus par ce biais. La pandémie est en effet d’autant plus difficile à contenir lorsque les personnes sortent et s’infectent entre elles, sans même savoir au préalable qu’elles étaient porteuses du virus.

Selon Eili Klein, professeur associé du département de médecine d’urgence de l’université Johns Hopkins, un problème de définition autour du terme «asymptomatique» persiste. Par exemple, certaines personnes sont pré-symptomatiques et peuvent faire circuler le virus avant de savoir qu’elles sont atteintes du Covid-19. D’autres peuvent tout simplement ne jamais développer de symptômes (ou en présenter de si légers qu’ils ne sont pas remarqués), mais néanmoins diffuser le virus, explique Eili Klein.

D’après la nouvelle étude, ces deux types de porteurs silencieux jouent un rôle central dans la diffusion du Covid-19. Parmi les propagations du virus à partir de patients asymptomatiques, 35% seraient dues un contact avec un individu pré-symptomatique et 24% à un contact avec une personne qui ne développera jamais aucun symptôme.

Éviter la diffusion du virus par les porteurs silencieux

Ces chiffres prouvent que les efforts de dépistage actuels, qui consistent à vérifier régulièrement la température et à tester majoritairement les individus qui présentent des symptômes, ne sont probablement pas suffisants pour éviter la diffusion du virus par des porteurs silencieux. C’est pourquoi l’équipe de recherche derrière la récente étude appelle à «tester de façon stratégique les personnes qui ne sont pas malades». Cela inclurait toutes les personnes cas contact, ainsi que les individus qui présentent un risque élevé d’exposer leur entourage au virus.

Pour Eili Klein, il est aussi fondamental d’améliorer le traçage des cas contacts des personnes positives au Covid-19. «Je pense qu’il y a suffisamment de cas de personnes asymptomatiques qui transmettent le virus à beaucoup d’individus pour affirmer qu’elles jouent un rôle important dans le processus», explique-t-il. En attendant, continuer à suivre les mesures sanitaires, à porter un masque, à se laver les mains régulièrement et à respecter les distances physiques reste primordial et fondamental pour se protéger contre la propagation, silencieuse ou pas, du Covid-19.

Source SLATE.

 

Covid-19 : la plupart des patients ont encore au moins un symptôme six mois après…!

La fatigue ou la faiblesse musculaire sont les manifestations les plus courantes.

Dans un hôpital de Apple Valley en Californie. L'Etat américaine est particulièrement touché par le virus.

 

Plus des trois quarts des personnes hospitalisées pour Covid-19 souffraient encore d’au moins un symptôme six mois après être tombé malades, selon une étude publiée samedi 9 janvier qui souligne la nécessité de poursuivre la recherche sur les effets persistants du coronavirus.

La fatigue ou la faiblesse musculaire sont les symptômes les plus courants. Troubles du sommeil, anxiété ou dépression ont également été constatés, selon l’étude, parue dans la revue The Lancet, incluant plus d’un millier de patients de la ville chinoise de Wuhan.

La pandémie de Covid-19 s’intensifie presque partout sur la planète, avec de nouveaux records de contaminations en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Sur sept jours, 658.100 nouveaux cas ont été enregistrés en moyenne dans le monde toutes les 24 heures, soit 14% de plus que la semaine précédente, selon un bilan de l’AFP. La progression est de 21% aux Etats-Unis/Canada, de 19% sur le continent africain, de 16% en Amérique latine/Caraïbes, de 12% au Moyen-Orient et de 8% en Europe.

Un mort toutes les 15 minutes

La diffusion rapide de nouveaux variants du coronavirus plus contagieux inquiète. D’autant plus que les vaccins, conçus en un temps record, ne sont toujours pas déployés à grande échelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a à ce propos appelé vendredi 8 janvier à une plus grande solidarité vaccinale dans la lutte contre le Covid-19 et demandé aux pays riches de cesser de conclure des «accords bilatéraux» avec les laboratoires pharmaceutiques. Au moins un signe encourageant a été relevé : avec des seringues adéquates, il serait possible d’extraire six doses par flacon de Pfizer/BioNTech, contre cinq actuellement, augmentant de cette façon la capacité d’utilisation des vaccins déjà commandés, selon l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Depuis l’apparition, il y a plus d’un an, du nouveau coronavirus en Chine, près de deux millions de personnes ont péri sur 87 millions de cas confirmés. Aux Etats-Unis, où l’épidémie s’emballe avec 289.381 contaminations enregistrées en 24 heures et 3676 morts, les hôpitaux de Californie sont submergés par les cadavres. A Los Angeles par exemple, une personne meurt du Covid-19 toutes les quinze minutes.

Source LE FIGARO.

La vaccination contre le Covid, victime de la bureaucratie française…!

Les difficultés de la France à gérer la crise sanitaire ne font que révéler les dysfonctionnements du système de santé français, devenu un monstre de bureaucratie.

On pouvait encore faire preuve de mansuétude pour la pénurie de masques ou de tests au printemps dernier. De nombreux pays y compris le plus riche d’entre eux, les États-Unis d’Amérique, y ont été confrontés. La mondialisation de l’épidémie et la dépendance de la plupart des pays vis-à-vis de la Chine pour l’approvisionnement de fournitures médicales ont créé une pénurie qui fut mondiale. Nos dysfonctionnements n’ont fait, bien entendu, qu’aggraver les choses, pour ne prendre que le seul exemple des tests où l’hospitalo-centrisme des débuts a empêché leur déploiement rapide, lorsque seuls les laboratoires des CHU étaient autorisés à les réaliser.

Les choses sont, cette fois-ci, différentes. On a assisté quasiment en temps réel à la mise au point et à l’autorisation des premiers vaccins. Nous avions largement le temps de nous y préparer. La bureaucratie sanitaire nous en a empêchés. Le système de santé est sans doute aujourd’hui une des meilleures illustrations du phénomène bureaucratique que décrivait Michel Crozier, il y a près de soixante ans! Un système dans lequel la centralisation et la multiplication des règles paralysent son efficacité en dépit de la qualité des professionnels qui y travaillent.

La déroute vaccinale française

Au 1er janvier 2021, 516 personnes avaient été vaccinées en France contre 230.000 en Allemagne, alors que les deux pays ont commencé à vacciner le même jour. Le Royaume-Uni qui a démarré sa campagne le 8 décembre, avait dépassé le cap du million.

On pouvait voir dans un reportage de France 2 du 19 novembre dernier comment nos voisins allemands s’y sont préparés depuis plusieurs mois: aménagement d’espaces publics, commande de congélateurs… Pendant ce temps, la France débattait du collectif de citoyens et élaborait un guide de 45 pages pour recueillir le consentement dans les EHPAD! De belles constructions intellectuelles dans lesquelles la bureaucratie française excelle, loin du pragmatisme de nos voisins.

La France a récusé un peu trop rapidement le modèle des vaccinodromes, pourtant plus adaptés au contexte actuel, prétextant du précédent malheureux de la grippe H1N1, en oubliant que l’échec a surtout été dû au fait que l’épidémie s’est révélée moins grave que prévu. Ce n’est pas le cas du Covid-19, qui risque même de prendre de l’ampleur avec la souche anglaise présente dans l’Hexagone. Il nous faut aujourd’hui aller vite et gagner une course contre la mort. La logistique des premiers vaccins autorisés, notamment celui de Pfizer qui doit être conservé à -80°C, militait également pour le choix d’espaces adaptés et une logistique plus musclée.

« La France a récusé un peu trop rapidement le modèle des vaccinodromes, pourtant plus adaptés au contexte actuel. »

On aurait pu imaginer un système mobilisant à la fois les collectivités locales pour les lieux, le savoir-faire de l’armée française pour l’organisation logistique et le tissu des professionnels de santé pour l’administration des vaccins. À ce sujet, on comprend mal pourquoi les pharmaciens et les infirmiers ont été exclus du dispositif de vaccination. Probablement le souci de ne pas mécontenter les médecins au moment où l’Assurance maladie est en pleine négociation conventionnelle.

Le choix a semble-t-il été délibérément fait, dès le départ, de démarrer avec un plan en deux étapes. Une première jusqu’au printemps avec les vaccins à ARN de Pfizer et Moderna, en prenant appui sur les hôpitaux qui ont été équipés de super-congélateurs, avec un démarrage dans les EHPAD qui ne pouvait être que poussif. Une seconde plus massive avec des vaccins se prêtant davantage à une vaccination en cabinet médical car pouvant se conserver au réfrigérateur, comme celui d’Astra Zeneca, de Johnson&Johnson ou de Sanofi, dont la France espérait probablement qu’il rejoindrait le peloton d’ici là. La campagne française ne pouvait démarrer que mezza voce. Un «rythme de promenade de famille», selon une expression d’Emmanuel Macron lui-même, alors que nous sommes engagés dans un sprint.

Changer de modèle

Sous la pression des critiques et dans une relative improvisation, le gouvernement dit vouloir accélérer les choses en modifiant sa doctrine vaccinale et en ouvrant des centres de vaccination. On aurait pu y penser plus tôt. Il est trop tard aujourd’hui pour envisager des centres sur le modèle allemand. On a donc opté pour des centres de vaccination de taille plus modeste.

Où seront ces centres? Le flou demeure sur leur nombre exact et leur implantation. On a commencé à les ouvrir dans les hôpitaux en les équipant de super-congélateurs. C’est la solution de facilité d’autant que les personnes à vacciner sont sur place. Mais on restera dans un modèle hospitalo-centré et il n’est pas certain que les médecins libéraux y collaboreront spontanément. On voit mal ces centres se déployer à large échelle au moins pour le vaccin Pfizer/BioNtech, compte tenu des contraintes logistiques liées à la conservation à basse température. Pour toutes ces raisons, ne nous attendons pas à des miracles sur le nombre de personnes vaccinées.

Comme pour les tests, les choses finiront par s’améliorer lorsque arriveront les vaccins plus faciles à conserver, en espérant que le prochain problème qui nous attend ne résidera pas dans l’insuffisance des stocks de vaccins. En attendant, on aura perdu beaucoup de temps, et s’il n’y avait que du temps de perdu!

Source SLATE.

 

 

Dispensé du port du masque mais banni de certains lieux publics : la galère de ce Lorrain en situation de handicap…

Originaire de Rosières-aux-Salines, Thierry Majer peine à imposer son exception sanitaire.

Cet ancien militaire invalide a été dispensé du port du masque par son médecin traitant dès le début de l’épidémie de coronavirus.

Conséquence, il est chaque jour confronté au regard inquisiteur de ses contemporains.

Dispensé du port du masque mais banni de certains lieux publics : la galère de ce Lorrain en situation de handicap

 

« Assassin »

« On m’a traité d’assassin parce que je ne mettais pas de masque… » Thierry Majer est ému par tant de… bienveillance et de magnanimité. Il faut dire que la période est davantage propice à la délation et au couvre-feu émotionnel qu’à l’indulgence et à l’aménité. Pourtant, Thierry Majer est dans son droit. Très tôt au début de l’épidémie de coronavirus cet habitant de Rosières-aux-Salines (54) s’est vu prescrire une dispense du port du masque par son médecin traitant. Souffrant d’une pathologie pulmonaire qui perturbe son oxygénation, les masques en papier comme en tissu le font suffoquer et entrer en hyperventilation. Très surveillé, testé périodiquement, le quadragénaire est parfois placé sous aérosol et quand il s’exprime, sa voix s’étouffe.

Suffoquant

Ce handicap, qui s’ajoute à une invalidité provoquée par une explosion lorsqu’il était jeune militaire, gêne maintenant Thierry Majer dans ses déplacements quotidiens. Il ne peut plus se rendre dans une pharmacie, certaines grandes surfaces ou emprunter les transports en commun, même le visage recouvert d’une visière en plastique qui le préserve et protège les autres. « J’ai pourtant une dérogation parfaitement justifiée par mon état de santé, témoigne Thierry Majer. Mais même avec la visière, ça pose un souci. On exige que je porte un masque. Or, le décret précise bien que le port de la visière suffit. »

Mansuétude

Même si ses pairs ne sont pas toujours aimables avec lui, Thierry Majer fait preuve de mansuétude à leur égard : « C’est vrai que je subis des remarques désobligeantes, mais je ne peux pas en vouloir aux personnes. Elles ont peur. Et la peur est justifiée. Je suis simplement désolé que l’information sur le décret qui concerne la dérogation sur le port du masque ne soit pas passée ni publiquement, ni au niveau des commerces. »

À l’épicerie de Rosières-aux-Salines, Thierry explique que sa situation est connue et qu’il peut y faire ses courses sans passer pour un « serial contamineur ». En revanche, à la pharmacie, tolérance zéro : « Ils sont catégoriques. Mais ce n’est pas de leur faute, c’est juste un défaut d’information, tout tourne autour de ça… ».

Le virus de l’ignorance

Que dit le décret 2020-860 du 10 juillet prescrivant les mesures générales pour faire face à la Covid-19 ? La règle est sans ambiguïté sur ce point : « Les obligations de port du masque ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus. » Thierry Majer ne se déplace jamais sans son certificat médical et une pièce d’identité. Ce qui ne l’immunise pas complètement contre le virus de l’ignorance.

Source OUEST FRANCE.

Covid-19 : créé à Montpellier, le test virologique salivaire EasyCov va être remboursé en France… : un test salivaire, plus adapté en cas de handicap, aux personnes âgées….

Les tests salivaires au Covid-19 EasyCov, développés par les entreprises montpelliéraines SkillCell et Vogo et le laboratoire Sys2Diag, vont être remboursés par la Sécurité sociale en France.

Le gouvernement a donné son accord, mardi 5 janvier, après un avis favorable de la Haute autorité de Santé.

Les tests salivaires EasyCov, conçus par des entreprises montpelliéraines, vont être remboursés par la sécurité sociale.

Enfin ! Le ministère des Solidarités et de la Santé a validé, mardi 5 janvier, le remboursement par la Sécurité sociale du test salivaire de la Covid-19, EasyCov, créé et commercialisé par deux entreprises montpelliéraines, Skilcell et Vogo, et le laboratoire Sys2diag, en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). L’annonce a été officialisé par les parties prenantes ce jeudi. « Cette décision suit l’avis émis par la Haute Autorité de Santé (HAS) le 28 novembre 2020 », est-il écrit dans le communiqué.  Un arrêté du 28 décembre paru au Journal Officiel du 5 janvier.

Le 28 novembre, la HAS s’était prononcée en faveur de ces tests, uniquement pour les personnes symptomatiques pour qui le test PCR serait « difficile ou impossible ». « En cas de test positif, un contrôle par un test RT-PCR sur prélèvement salivaire est nécessaire, compte tenu de la spécificité du test EastCov », avait précisé la HAS.

« EasyCOV est ainsi pleinement reconnu parmi les examens de biologie médicale au cœur des stratégies de diagnostic et de dépistage de la Covid-19. »

Skillcell dans un communiqué

Personnes âgées, jeunes et sportifs de haut niveau ciblés

Depuis le printemps dernier, le laboratoire montpelliérain Sys2Diag, rattaché au CNRS, développe une nouvelle technique de dépistage du Covid-19 basée sur la salive, en collaboration avec le CHU de Montpellier. Avec l’appui de deux entreprises montpelliéraines, Skillcell, chargée de la production et de la commercialisation et Vogo, qui a participé au consortium scientifique. Il faut prélever quatre gouttes de salive sous la langue. Le résultat est connu en 40 minutes sous la forme d’un changement de couleur : jaune fluo pour positif, orange pour négatif.

L’accent va être mis en France sur trois cibles :

  • Les personnes âgées ou en situation de handicap accueillies en EHPAD ou maisons de santé
  • Les jeunes enfants dont les prélèvements nasopharyngés sont souvent difficiles
  • Les sportifs dont les pratiques imposent une répétivité forte des dépistages. Les footballeurs pourraient notamment être concernés.

Des élus plaident pour un plus grand usage de ces tests salivaires, notamment Jean Rottner, président de la Région Grand Est.

La HAS émet encore des doutes sur les patients asymptomatiques. Les études se poursuivent pour tenter d’élargir le spectre de personnes concernées. Pour l’heure, seuls les laboratoires de biologie médicale et les médecins sont aptes à réaliser ce dépistage.

Source FR3.

Couvre-feu à 18 heures : la liste des 10 départements qui pourraient y passer dès dimanche…!

Le couvre-feu a été allongé dans 15 départements début janvier, mais 10 territoires supplémentaires pourraient désormais connaître le même sort.

La liste.

Couvre-feu à 18 heures : la liste des 10 départements qui pourraient y passer dès dimanche...!

 

18 heures ou 20 heures ? Quinze départements ont vu leur couvre-feu être allongé de deux heures le samedi 2 janvier et ils pourraient bientôt être rejoints par une dizaine de territoires, a annoncé le gouvernement en milieu de semaine. La carte de France du couvre-feu reste pour l’heure inchangée et la mesure va s’appliquer pour « au moins quinze jours », soit jusqu’au 22 janvier.

Couvre-feu avancé : quels sont les départements déjà concernés ?

Alors que tout le monde s’attendait à la présentation d’une nouvelle carte jeudi 7 janvier, le Premier ministre Jean Castex a préféré attendre, précisant : « Les préfets vont conduire très rapidement les concertations nécessaires avec les élus de ces territoires pour bien analyser la situation et en fonction de leurs retours des décisions seront prises d’ici demain soir [vendredi 8 janvier, NDLR] pour entrer en vigueur à compter de dimanche ». Actuellement, les 15 départements concernés par le couvre-feu sont les suivants : les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Doubs, le Jura, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Nièvre, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, les Vosges et le Territoire de Belfort.

Pour tous les autres, la règle n’a pas changé : le couvre-feu débute à 20 heures et se termine à 6 heures du matin, tous les jours de la semaine. Pour justifier l’extension du couvre-feu, les autorités se basent sur plusieurs critères : un taux d’incidence supérieur à 200, le taux d’occupation des lits en réanimation ou le taux d’incidence chez les plus de 65 ans.

Quels sont dont les territoires actuellement en sursis qui pourraient basculer dès le dimanche 10 janvier ?

Le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Côte-d‘ Or, l’Yonne, le Cher, l’Allier, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.

Source PLANET.