Vaccination des personnes en situation de handicap : trois questions à la secrétaire d’État Sophie Cluzel, en visite dans l’Yonne ce lundi…

Ce lundi 11 janvier, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, était en visite dans l’Yonne.

Recueil de consentement, organisation au sein des établissements spécialisés…

Elle fait le point sur la mise en œuvre de la stratégie vaccinale auprès des personnes en situation de handicap, lancée ce jour.

Vaccination des personnes en situation de handicap : trois questions à la secrétaire d'État Sophie Cluzel, en visite dans l'Yonne ce lundi

 

Quel est l’enjeu de l’ouverture de la vaccination aux personnes handicapées accueillies en établissements spécialisés ?

« Les personnes en situation de handicap présentent des vulnérabilités importantes. Elles peuvent également, parfois, avoir plus de difficultés à se protéger, à respecter les gestes barrières et c’est pour cette raison que leur ouvrir la vaccination était une priorité du Gouvernement. Elle s’étend également aux résidents de foyers d’accueil médicalisés et maison d’accueil spécialisée, ainsi qu’au personnel de plus de 50 ans, ou présentant des comorbidités qui les exposent à des formes plus sévères. »

Quels outils sont mis à disposition des soignants, pour aider au recueil de consentement ?

« Nous avons travaillé pour faciliter le recueil de consentement pour les personnes qui sont empêchés dans leur compréhension à l’aide notamment d’une fiche « falc » (facile à lire et à comprendre, ndlr). Je pense que c’est un bel outil pédagogique pour expliquer la vaccination, répondre aux questions et travailler sur l’autodétermination et le choix des personnes qui sont parfois en difficultés de compréhension. […] Il était extrêmement important que la pandémie et le confinement ne nous freinent pas dans le travail d’explication, de pédagogie, et de communication accessibles à tous. »

Dans quelle mesure peut-on garantir le consentement des personnes en situation de handicap ?

« L’objectif est de recueillir un consentement éclairé. Par éclairé, il s’agit de comprendre ce que représente le virus, ce qu’est le vaccin, quels peuvent être les effets secondaires, à quoi sert-il… Si la personne concernée n’est pas en mesure de prendre la décision, l’adhésion de la famille ou du tuteur légal est essentielle. Le personnel soignant est également celui qui connaît le mieux le résident, puisque ce sont eux qui l’accompagne au quotidien, qui sont à son écoute. »

Source L’YONNE REPUBLICAINE.

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