Crise du Coronavirus : vague de faillites en vue pour 2021…. Casse économique… Casse Sociale…

En automne 2020, les défaillances d’entreprises ont chuté de près de 40 % par rapport à la même période de l’an passé, malgré la violence de la crise.

La RAISON ? Les aides publiques et le refus des Urssaf d’assigner en justice les mauvais payeurs expliquent cette baisse.

Pour combien de temps ?

Crise du Coronavirus : vague de faillites en vue pour 2021.... Casse économique... Casse Sociale...

 

Elle n’est toujours pas là. Tout le monde la redoute, mais personne ne l’a vu. La vague de faillites d’entreprises annoncée à l’automne 2020 n’a pas eu lieu. Selon les données recueillies par les greffiers des tribunaux de commerce de France, sur la période du 1er septembre au 30 novembre 2020, 7.465 ouvertures de procédures collectives ont été enregistrées, soit une baisse de 37 % par rapport à la même période de 2019 ! Les tribunaux de commerce ont aussi vu moins de chefs d’entreprise arriver. Sur les douze derniers mois, le nombre de défaillances a chuté d’un tiers en France.

Covid : la vague de faillites est décalée en 2021 !

Même si l’activité a plongé avec le Covid-19 et les restrictions sanitaires, les entreprises ont d’abord été soutenues par l’Etat. Le dispositif d’activité partielle , les exonérations de charges sociales et le fonds de solidarité ont permis à beaucoup d’entre elles de résister jusqu’ici. Ensuite, comme le dit François Asselin, le patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), « les Urssaf n’assignent plus aucune entreprise au tribunal » !

Et finalement, en 2020, l’année d’une crise économique sans précédent avec une chute du PIB de l’ordre de 9 %, le « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron et la solidarité nationale – financée par endettement, donc par le contribuable – se traduira par moins des faillites qu’en 2019. En tout, les défaillances devraient baisser de 15.000 en 2020 par rapport à 2019. Du jamais vu.

L’accalmie ne pourra pas durer !

Mais évidemment, « cette accalmie ne pourra pas durer », estime le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce dans son baromètre publié le mercredi 9 décembre. « Aujourd’hui, les chefs d’entreprise sont en attente. Ils savent que cet état est transitoire. Une fois que le passif sera exigible, alors la bulle dans laquelle se trouvent les entreprises éclatera », prévient Sophie Jonval, présidente du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce. La fin des aides publiques et les remboursements des prêts garantis par l’Etat font craindre une explosion des défaillances en 2021.

Si le scénario est certain, l’ampleur de la vague et le calendrier restent à définir. « Cette vague de procédures collectives touchera en premier lieu les entreprises déjà en difficulté avant la pandémie de la Covid-19 et maintenues artificiellement hors de l’eau par ces mesures gouvernementales », explique le Conseil national.

Pour les économistes d’Euler Hermes, le moment décisif pourrait intervenir au deuxième trimestre 2021 lorsque les entreprises françaises paieront les impôts de production et les acomptes trimestriels d’autres taxes. « La politique budgétaire devra faire plus pour éviter une vague de licenciements et d’insolvabilité en France », concluent les économistes de l’assureur-crédit dans une étude récente.

Source LES ECHOS.

Quand on souffre d’Alzheimer, peut-on consentir au vaccin contre le Covid?…

Le consentement libre et éclairé est un pilier de l’éthique médicale. Mais comment faire pour l’obtenir lorsque les capacités cognitives des malades sont altérées?

Tout sourire derrière son masque, dûment informée du rapport-bénéfice/risque de la vaccination contre le SARS-CoV-2 et consentante, Mauricette, 78 ans, se prête volontiers à la séance photo média organisée dans son unité de soins de longue durée à Sevran, ce dimanche 27 décembre 2020.

Mais qu’en est-il pour tous les autres patient·es vulnérables, souffrant de troubles cognitifs, résident·es en soins de longue durée (SLD, les «longs séjours») ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)? «Priorisés» dans le cadre de cette toute récente campagne de vaccination, du fait de leur grand âge ou de leurs polypathologies, comment faire pour recueillir, tracer leur consentement? Pourrait-on décider à leur place?

Le consentement en médecine

La révélation des atrocités commises durant la Shoah, qui a mené à la mise à mort de près de 6 millions de Juifs d’Europe par l’Allemagne nazie, a abouti à la rédaction en 1947 du code de Nuremberg.

Ce texte énonce les règles du consentement aux recherches biomédicales des personnes incapables de discernement. Ce principe, fondamental en éthique médicale, est réaffirmé dans la loi du 4 mars 2002, qui prône l’autonomie, y compris dans les démarches de soin, plutôt que le paternalisme, dont était empreinte jusqu’alors la relation médecin-malade. Il s’agit d’associer les patient·es aux décisions les concernant. Concrètement, tout praticien doit informer le malade pour obtenir son consentement aux soins qu’il lui propose, conformément à l’article 35 du Code de déontologie médicale. Il est exigé de donner une information compréhensible, «loyale, claire et appropriée». Une règle de bonne pratique consiste à fonder cette communication sur un entretien oral, avec le support d’un document remis à le ou la patient·e.

L’échange oral est important, car le ou la patient·e peut poser des questions, faire répéter ou préciser certains points. C’est aussi grâce à lui que le ou la soignant·e peut demander au patient de reformuler, avec ses propres mots, ce qu’il a retenu de l’échange, et ainsi s’assurer de son niveau de compréhension. En tout état de cause, un consentement éclairé ne peut donc pas se résumer à apposer une signature sur un formulaire (un tel document n’a d’ailleurs qu’une valeur juridique relative en droit français).

Source SLATE.

Coronavirus : La France « championne du monde » des réfractaires au vaccin d’après un sondage mené dans 15 pays…!

ENQUÊTE La France est le pays où la population est la plus sceptique face au vaccin contre le coronavirus selon une enquête menée dans 15 pays…

Coronavirus : La France « championne du monde » des réfractaires au vaccin d’après un sondage mené dans 15 pays

 

Seuls 4 Français sur 10 souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage* publié ce mardi. Il octroie à la France la place de « championne du monde » des pays réfractaires, devant la Russie et l’Afrique du Sud.

Alors que la campagne de vaccination vient tout juste de commencer en France, 40 % des Français accepteraient de se faire vacciner contre le coronavirus, selon cette étude Ipsos Global Advisor en partenariat avec le Forum économique mondial, menée dans 15 pays. Un pourcentage en large baisse par rapport à leur précédente étude publiée en octobre (54 % enclins à se faire vacciner) et encore plus par rapport à août (59 %).

Les Russes et les Sud-Africains sur le podium des sceptiques

Les derniers chiffres de Santé Publique France publiés début décembre faisaient également état d’une baisse de l’intention vaccinale, avec 53 % des personnes interrogées disant vouloir certainement ou probablement se faire vacciner.

La France n’est pas le seul pays où les intentions vaccinales sont relativement basses. Ainsi, selon l’étude Ipsos Global Advisor, seuls 43 % des Russes sont prêts à se faire vacciner, et 53 % des Sud-Africains. Arrivent ensuite le Japon (60 %), l’Italie et l’Espagne (62 %), puis l’Allemagne (65 %).

La Chine, le Brésil et le Royaume-Uni plus pro-vaccins

A l’opposé, la Chine est en tête des pays où les personnes interrogées sont les plus enclines à se faire vacciner (80 %), devant le Brésil (78 %) et le Royaume-Uni (77 %), premier pays à avoir commencé les vaccinations le 8 décembre.

Les Etats-Unis, où une immense campagne de vaccination a également commencé, sont le seul pays où les intentions de vaccination sont en hausse (69 % aujourd’hui, 64 % en octobre).

Peur des effets secondaires et doute sur l’efficacité du vaccin

Dans les 15 pays concernés par le sondage, la raison principale des réfractaires est la peur des effets secondaires (80 % en Corée du Sud, 76 % au Japon, 72 % en France). Le doute sur l’efficacité est la deuxième raison dans de nombreux pays, devant le fait de ne pas se sentir à risque.

Vient ensuite l’opposition générale aux vaccins, qui concerne environ un quart de la population interrogée en Russie (26 %) et en Afrique du Sud (23 %), mais moins de 10 % en Corée du Sud (7 %), au Japon (8 %) et en Chine (9 %). En France, 14 % des personnes interrogées se disent anti-vaccins en général.

* L’étude a été réalisée dans 15 pays via la plateforme en ligne d’Ipsos Global Advisor entre le 17 et le 20 décembre auprès de 13.542 adultes (dont environ un millier en France, âgés de 18 à 74 ans).

Source 20 MINUTES.

 

Coronavirus : L’OMS demande de se préparer dès à présent à de pires épidémies…!

ALERTE Le responsable en charge des situations d’urgence a rappelé que le taux de mortalité du coronavirus « est relativement bas par rapport à d’autres maladies émergentes ».

Coronavirus : L’OMS demande de se préparer dès à présent à de pires épidémies

 

La pandémie actuelle de coronavirus ne pourrait être en fait qu’un galop d’essai pour le monde. L’Organisation mondiale de la santé a prévenu lundi que malgré la sévérité de la crise du Covid-19, qui a tué plus de 1,7 million de personnes et en a infecté des dizaines de millions d’autres en un an, il était urgent de se préparer « à pire ».

« C’est une sonnette d’alarme », a prévenu Michael Ryan, le responsable de l’OMS en charge des situations d’urgence lors de la dernière conférence de presse de l’année de l’organisation. « Cette pandémie a été très sévère. Elle s’est répandue à travers le monde très rapidement et elle a touché chaque recoin de la planète, mais ce n’est pas nécessairement la pire », a mis en garde le médecin.

Un monde loin d’être prêt

Tout en reconnaissant que le virus « se transmet très facilement et tue des gens […] son taux de mortalité est relativement bas par rapport à d’autres maladies émergentes », il nous faut « nous préparer à l’avenir à quelque chose qui sera peut-être encore pire », a martelé le docteur Ryan. Son collègue et conseiller auprès de l’OMS, Bruce Aylward, a enfoncé le clou, en estimant que malgré les exploits scientifiques réalisés dans la lutte contre le Covid-19, y compris la création de vaccins efficaces en un temps record, le monde était loin d’être préparé à combattre des futures pandémies.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a pour sa part préféré voir le verre à moitié plein. « En termes de prise de conscience, je pense que nous y sommes », a-t-il estimé, tout en soulignant que c’était le moment « d’être vraiment sérieux ». Seule certitude selon lui : « Il va falloir plus d’ambition ». L’avertissement est clair.

Source 20 MINUTES.

La santé, première inquiétude des Français…!

SONDAGE – Avec l’épidémie, cette préoccupation est passée devant celles du pouvoir d’achat et de l’insécurité.

La santé, première inquiétude des Français

 

L’épidémie du coronavirus a, comme il fallait s’y attendre, considérablement modifié l’ordre des priorités dans notre société. Dans son dernier baromètre sur les préoccupations des Français, l’institut CSA constate qu’en cette fin d’année, la santé domine largement les inquiétudes et se hisse tout naturellement à la première place. 44 % des personnes interrogées s’en soucient désormais contre 37 % en juin 2019. Au lendemain du premier confinement, en mai dernier, ils étaient même 57 % à estimer que le risque sanitaire était le sujet prioritaire, bien loin devant l’environnement (28 %) ou encore le pouvoir d’achat (36 %), toujours au deuxième rang, même s’il chute à 30 % ce mois-ci.

En juin 2019, porté par le mouvement des «gilets jaunes», ce dernier était pourtant bien la première préoccupation des Français avec un taux qui caracolait à 42 %. En dix-huit mois, il accuse donc une baisse importante de 12 points! L’environnement, quant à lui, et alors qu’il était même devenu le thème le plus porteur il y a tout juste un an en recueillant un taux de 38 %, chute aujourd’hui en quatrième position avec un petit 26 %.

Les considérations environnementales sont désormais devancées par l’insécurité qui, avec un point d’avance (27 %), rafle la troisième place. «En mai dernier, ils n’étaient que 18 % de Français à se préoccuper de leur sécurité. Mais les débats sur l’ensauvagement de notre société et les violents faits divers survenus au cours de l’été ont produit leurs effets», décrypte Julie Gaillot, directrice du pôle society à l’institut CSA. L’insécurité gagne neuf points en l’espace de neuf mois. Le sondage, qui a mis à part le terrorisme, constate par ailleurs que ce sujet a pris de nouveau de l’ampleur. La courbe repart à la hausse depuis l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, en octobre dans les Yvelines. Le même mois, 18 % des personnes interrogées disaient se préoccuper de cette menace quand ils n’étaient que 10 % cinq mois plus tôt en mai 2020. Le taux est désormais de 23 %.

Quant à l’emploi, il reste pour l’heure une préoccupation de second rang. Même si la crise sanitaire entraîne une crise économique, il n’inquiète que 20 % des sondés, contre 19 % en juin 2019. Un taux donc relativement stable qui s’explique, selon Julie Gaillot, par «le bouclier de mesures prises par le gouvernement pour amortir les effets de la crise».

Des différences marquées

Mais ce baromètre, qui livre les grandes tendances de notre société, a aussi pris le pouls de diverses catégories sociales. Il en résulte que chez les ouvriers, davantage exposés aux aléas économiques, les inquiétudes sont bien plus importantes concernant l’emploi. 31 % s’en soucient, soit 11 points de plus par rapport à la moyenne générale. Dans cette analyse par profils qui fait apparaître des différences marquées, les cadres, eux, se préoccupent bien plus d’environnement (34 % soit + 8 points).

Cette étude, qui a par ailleurs interrogé les 18-24 ans, révèle à quel point leurs problèmes divergent de ceux du grand public. Pour cette tranche d’âge, la santé n’est pas le sujet de préoccupation dominant (37 %) mais bel et bien l’emploi. 40 % des jeunes interrogés disent se soucier de leur avenir professionnel contre 20 % dans le grand public, soit 20 points de plus! «Ils sont réellement inquiets et se demandent aujourd’hui comment ils vont rentrer sur le marché de l’emploi», souligne la directrice du pôle society de CSA. Si bien que l’environnement, qui était de très loin il y a tout juste un an le sujet majeur (52 %), chute désormais à 29 %. Relégué aujourd’hui à la troisième place.

Source LE FIGARO.

Coronavirus : Lunettes embuées, oreilles cisaillées, allergies… Comment éviter que le port du masque non-stop ne vous rende fou…

Avec le port du masque obligatoire dans les transports, en entreprise et en extérieur dans de nombreuses villes, certains découvrent des désagréments tels que la buée sur les lunettes ou les oreilles cisaillées.

Coronavirus : Lunettes embuées, oreilles cisaillées, allergies… Comment éviter que le port du masque non-stop ne vous rende fou

 

  • Le masque porté toute la journée peut provoquer des réactions indésirables : buée sur les lunettes, douleurs aux oreilles ou sur le nez, boutons.
  • Pour limiter ces gênes, 20 Minutes a demandé conseil à une opticienne et à un dermatologue.
  • Pansement, bonne position du masque, trombone… Voici quelques astuces pour éviter que le port du masque 10 heures par jour ne devienne un enfer.

Une rentrée floue. A l’incertitude qui plane sur les fermetures d’écoles et les suites de l’épidémie de Covid-19 s’ajoute, pour certains d’entre nous, une nouvelle gêne : la vue embuée. Avec le masque qui doit être porté toute la journée dans  les entreprises (ou presque) depuis le 1er septembre et en extérieur dans certaines villes de France, les porteurs de lunettes ne sont en effet pas à la fête.

Plus largement, les Français découvrent les désagréments du port du masque dix heures par jour, que les soignants connaissent bien. On l’a compris, le masque n’est pas une option en ces temps de pandémie et protège (à condition de bien le mettre). Et pour éviter les petites contrariétés côté yeux, peau et oreilles, 20 Minutes a demandé conseil à des spécialistes.

Comment éviter la buée sur les lunettes ?

Pourquoi tout ce brouillard sur les verres ? A cause de la différence de température entre l’air expiré, à 37 °C, et les verres, nettement moins chauds. Or, avec un masque posé sur le nez et la bouche, la condensation va chercher à s’échapper par le haut. « Cet hiver, ce sera pire parce qu’il ne fera plus 30 °C dehors », prévient Karine Lebonnois, opticienne chez Atol les opticiens. On n’a donc pas fini d’essuyer nos lunettes…

Le secret, c’est de bien positionner votre masque, le plus haut possible et le plus près de votre visage. « La solution, c’est l’adhérence », synthétise Laurence Desjardins, ophtalmologiste. D’où l’importance d’avoir un masque pas trop grand, ou de faire un nœud derrière les oreilles. « Il faut éviter que l’air expiré monte sur les verres, donc si vous avez un masque chirurgical, vous pincez bien la petite barrette sur le haut du nez, reprend l’opticienne. Si vous fabriquez un masque en tissu, pensez à intégrer une petite barrette à l’intérieur. » Et pour éviter de ressortir la machine à coudre, on peut rajouter à l’extérieur une pince (comme la pince-mi ) ou plus simplement un petit sparadrap. « Il faut que le bas de la monture [des lunettes] repose sur le masque », reprend-elle. Le poids des lunettes peut aider. « L’avantage, c’est qu’on a le nez bien couvert, ce qui est aussi efficace par rapport au Covid ! »

Et si ça ne suffit pas ? Les opticiens vendent des sprays anti-buée, à mettre sur les verres deux fois par jour, tout en essuyant bien. Ils proposent également des verres avec le traitement anti-buée intégré. « Cela peut être une bonne idée pour ceux qui vont changer leurs lunettes, car j’ai l’impression qu’on va mettre longtemps le masque… », soupire Karine Lebonnois. Qui reconnaît que ces verres ne promettent pas zéro buée, mais « il y en aura moins et elle va partir plus vite ». L’opticienne met en garde, en revanche, contre des recettes de grand-mère qui pourraient être contre-productives. « Laver vos verres avec du dentifrice ou de la mousse à raser, ça va les abîmer et supprimer les traitements », prévient-elle. Quant à mettre un peu d’eau savonneuse, « c’est très bien pour nettoyer les lunettes, mais ça n’a aucun effet anti-buée. Et surtout, éviter l’eau chaude, qui risque d’abîmer les traitements. Et n’oubliez pas de sécher avec une lingette microfibre ou un chiffon doux. Mais pas d’essuie-tout, qui raye les verres. »

Comment éviter les douleurs aux oreilles ?

Vous l’avez peut-être remarqué, mais au bout d’une semaine à porter le masque quasiment non-stop, les oreilles s’en retrouvent endolories. Premier constat : certains élastiques, notamment très fins, sont plus désagréables à porter que d’autres. Donc si vous en fabriquez un maison, la qualité de l’élastique compte. « Le masque est obligatoire et c’est pour votre santé, introduit Marc Perrussel, dermatologue et vice-président du Syndicat national des dermatologues. Mais c’est vrai que ça provoque parfois de petits désagréments. Si vous ne supportez pas les élastiques, vous pouvez mettre des masques avec des lanières derrière la tête, ce que beaucoup de soignants portent ; ça évite la pression sur le dessus des oreilles, qui peut être douloureuse. » Autre solution : alterner entre un masque en tissu avec des lanières et un masque chirurgical, parfois plus agréable pour respirer. « Si on n’a qu’un masque chirurgical, vous pouvez mettre un peu de coton sous l’élastique, ce qui permet d’éviter un frottement avec le pli de l’oreille », reprend le dermatologue. Des internautes suggèrent également de coudre un bouton sur un bandeau, une casquette ou un chapeau pour éviter que l’élastique ne vous cisaille l’oreille. Ou proposent d’utiliser un trombone ou une fine bande de tissu avec deux boutons pour accrocher le masque derrière la tête.

Peut-on mettre de la crème hydratante derrière l’oreille avant de chausser son nouveau compagnon en tissu ? Aucun intérêt, répond sans détour Marc Perrussel. « Quand vous mettez un élastique autour de votre poignet, au bout d’un moment, ça va vous brûler. Parce que le garrot qui s’effectue provoque une gêne. Eventuellement, on peut se masser pendant trente secondes pour que la circulation sanguine se rétablisse. » Même astuce si l’on souffre au niveau de l’arête du nez, au niveau de la barrette bien serrée. « Si vous descendez le masque sous le nez, son utilité tombe à zéro, rappelle le dermatologue. En revanche, vous pouvez mettre un petit sparadrap pour les ampoules, par exemple au niveau de l’arête du nez. Ça va mouler et ça évite une pression directe sur la peau. »

Finira-t-on tous, en 2021, avec les oreilles décollées ? « Aucun risque, rigole le spécialiste. Sinon, il y aurait beaucoup de chirurgiens qui ressembleraient à Dumbo ! Quand j’étais au bloc, je passais 8 heures par jour avec un masque… »

Et la poussée de boutons ?

La peau confinée sous le masque toute la journée n’apprécie pas forcément… Et certains se retrouvent avec une poussée de boutons noirs, de plaques rouges et une explosion d’acné. « Le port du masque favorise la prolifération bactérienne, comme les couches pour bébés, synthétise le dermatologue. Pas étonnant si nos collégiens passent en cette rentrée masquée par une explosion d’acné, puisque cela aggrave ce problème de peau. Les adultes peuvent remarquer des poussées de sébum, qui irritent la peau. Troisième risque : des poussées de rosacée [une maladie dermatologique fréquente], de plaques rouges et de pustules, qui se localisent autour de la bouche. » De quoi être ravi, paradoxalement, de cacher votre visage sous le masque…

Pour ceux qui souffraient déjà, avant le Covid, de problèmes de peau, mieux vaut suivre son traitement à la lettre, voir l’adapter en parlant avec son médecin. Et se nettoyer la peau avec des produits doux, adaptés aux peaux réactives. Autre petit conseil : « c’est important de mettre son traitement le soir, quand on n’est pas obligé de porter le masque », pour qu’il pénètre bien la peau aérée, insiste le dermatologue.

Ces réactions cutanées ne doivent pas faire paniquer. Car certains internautes s’interrogent : peut-on devenir allergique au masque ? « Certaines personnes peuvent développer une allergie aux masques, notamment colorés, mais cela reste très rare, autour de 0,5 % de la population, rassure Marc Perrussel. On peut être allergique aux colorants du masque ou à la lessive avec laquelle il est lavé (notamment aux huiles essentielles, au parfum)… La première chose à faire, c’est de trouver la cause ». Afin d’acheter un masque sans colorant ou de changer de lessive…

Source 20. MINUTES

Coronavirus : En Bretagne, deux frangins ont inventé le « Sanbué » et réglé le problème de la buée sur les lunettes…

Les demandes explosent de la part de professionnels et particuliers lassés de ne rien voir quand ils portent le masque.

Coronavirus : En Bretagne, deux frangins ont inventé le « Sanbué » et réglé le problème de la buée sur les lunettes

  • Hugo et Johan Lejeune ont inventé une languette de plastique qui évite la buée sur les lunettes.
  • Ces deux frères ont trouvé une solution à un problème qui fatigue tous les porteurs de lunettes contraint de porter un masque.
  • La demande explose et leur carnet de commandes ne cesse de s’allonger.

C’est devenu un problème majeur pour des centaines de millions de personnes à travers le monde. Jusqu’ici réservé à une petite caste de porteurs de masques, le phénomène de la buée sur les lunettes a pris une ampleur aussi soudaine que considérable avec l’apparition du Covid-19. Contrainte de porter le masque pour éviter de propager le virus le plus célèbre de la planète, la population de myopes, de presbytes, d’hypermétropes et d’astigmates (les bigleux quoi…) a vu l’horizon se flouter ces derniers mois. Deux Bretons ont peut-être trouvé la solution à leurs tracas. Installés à Arzal, dans le Morbihan, les frères Lejeune ont inventé une solution empêchant la formation de buée grâce à une simple languette de plastique à poser sur le masque. Simple en apparence mais complexe à réaliser.

Baptisé Sanbué, le produit révolutionnaire va peut-être changer la vie de dizaines de milliers de Français. Mais soyez patients, il faudra attendre la fin du mois d’octobre pour voir la petite languette être commercialisée au grand public. Si nous le précisons d’emblée, c’est que la demande est énorme. « Nous savions que nous avions trouvé quelque chose d’intéressant car il marche très bien. Nous savions qu’il y aurait de la demande. Mais honnêtement, je ne pensais que cela prendrait de telles proportions. Depuis lundi, on n’arrête pas d’être sollicités. On a même un homme qui voulait nous ériger une statue. »

Les frères Johan et Hugo Lejeune ont inventé une languette appelée Sanbué qui évite la buée sur les lunettes lors du port du masque.

A la pause de la formation à la prévention des risques professionnels qu’il distille à Pontchâteau (Loire-Atlantique), Hugo Lejeune confie son étonnement. Porteur de lunettes, il s’est rapidement agacé de voir sa vision se troubler à chaque respiration dans son masque. Avec son frère Johan, patron d’une entreprise de plasturgie, il a planché sur un prototype permettant de mettre un terme à ce désagrément. « On a essayé toutes les formes, toutes les matières mais il y avait toujours un truc qui n’allait pas ». Il y a quelques semaines, les deux frères ont enfin trouvé la composition idéale, qu’ils souhaitent garder secrète. Avec un simple scratch, la bandelette offre l’avantage de s’adapter aux masques chirurgicaux comme aux modèles en tissu. Surtout, elle est réutilisable, recyclable et évite même à votre masque de glisser de votre nez.

Breveté, le Sanbué est un produit hyper convoité. Des entreprises ont déjà fait part de leur intérêt pour en commander 10.000 exemplaires par mois. Et les messages de professionnels et particuliers ne cessent d’affluer sur la boîte mail de la toute jeune entreprise. « Nous avons une capacité de 100.000 pièces par mois mais nous pourrons rapidement monter à 200 ou 250.000 si besoin », assure le patron. Un kit comprenant trois languettes et un flacon désinfectant sera proposé fin octobre aux particuliers pour un prix de 10 euros. « On veut rester accessible », assume Hugo Lejeune.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Ils créent une vignette qui change de couleur pour savoir quand changer son masque…

La vignette passe du jaune au bleu lorsque l’équipement de protection a été trop porté.

Coronavirus : Ils créent une vignette qui change de couleur pour savoir quand changer son masque

 

C’est une question quasi quotidienne depuis le début de la pandémie de coronavirus : quand changer son masque de protection ? Des chercheurs écossais ont peut-être trouvé la réponse.

Dans son laboratoire de Motherwell, près de Glasgow (Ecosse), la société Insignia Technologies a en effet développé une étiquette à apposer sur un équipement de protection, qui change de couleur quand il a été trop porté pour rester efficace.

La vignette passe de jaune à bleu

Ces vignettes « utilisent tout un éventail de pigments intelligents et d’encres qui changent de couleur quand exposés au dioxyde de carbone », explique Graham Skinner, ingénieur de l’entreprise, à l’AFP.

« Quand la pandémie a commencé et qu’il y avait de la confusion quant au moment opportun pour jeter un masque, nous avons décidé d’utiliser cette technologie pour développer une étiquette qui change de couleur et serait applicable sur un masque ou une blouse », ajoute-t-il.

L’indicateur s’active une fois placé sur un équipement de protection. Jaune au départ, il devient progressivement bleu au bout de quatre à six heures. Il peut être utilisé sur un masque réutilisable.

Vers une « innovation massive » ?

Ignazio Maria Viola, physicien à l’université d’Edimbourg (Ecosse), souligne l’efficacité des protections sur la bouche pour stopper la transmission du virus. Mais note qu’il reste de la place pour une « innovation massive » sur leur utilisation.

« Les recherches menées depuis le début de l’année montrent que la transmission se fait par les gouttelettes expirées par la bouche et les masques peuvent vraiment empêcher leur dispersion », insiste-t-il. « Ce que nous avons appris a sans aucun doute changé la manière dont nous concevrons et fabriquerons les protections pour le visage à l’avenir ». « Il y a tellement de choses que nous savons, que nous ne savions pas il y a huit mois », observe-t-il.

Selon le scientifique, des masques pourraient être développés de manière à viser des gouttelettes de tailles spécifiques, « qui filtrent exactement celles qui portent le virus ».

« Porter un masque peut vraiment faire la différence »

En août, des chercheurs de l’université d’Edimbourg ont conclu que quelqu’un sans masque se tenant à deux mètres d’une personne toussant était exposé à 10.000 fois plus de gouttelettes infectées que quelqu’un portant un masque se trouvant à seulement 50 centimètres.

« Nous savions que les masques de différents matériaux étaient efficaces de différentes manières pour filtrer les gouttelettes. Mais quand nous nous sommes intéressés précisément aux plus grosses gouttelettes censées être les plus dangereuses, nous nous sommes rendu compte que même le masque fait maison le plus simple, constitué d’une seule couche de coton, est extrêmement efficace », souligne Ignazio Maria Viola. « Porter un masque peut vraiment faire la différence ».

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Les masques bloquent 99,9 % des grosses gouttelettes à risque, selon une étude…

L’étude confirme l’efficacité protectrice des masques face au coronavirus.

Coronavirus : Les masques bloquent 99,9 % des grosses gouttelettes à risque, selon une étude

 

Les masques faciaux réduisent jusqu’à 99,9 % le risque de propager de grosses gouttelettes liées au Covid-19 lorsque l’on parle ou tousse, selon une nouvelle expérience en laboratoire réalisée avec des mannequins et des humains, ont déclaré des chercheurs mercredi.

Une femme debout à deux mètres d’un homme qui tousse sans masque sera exposée à 10.000 fois plus de gouttelettes de ce type que s’il portait un masque, rapportent-ils dans la revue Royal Society Open Science.

« Les masques faciaux peuvent réduire considérablement la dispersion des gouttelettes »

« Il ne fait aucun doute que les masques faciaux peuvent réduire considérablement la dispersion des gouttelettes potentiellement chargées de virus », dit l’auteur principal Ignazio Maria Viola, expert en dynamique des fluides appliquée à la School of Engineering de l’Université d’Edimbourg.

Les grosses gouttelettes respiratoires de type postillons – qui agissent comme des projectiles avant d’être attirées vers le sol par gravité – seraient le principal moteur de la transmission du SRAS-CoV-2, note-t-il.

Les gouttelettes les plus fines, qui forment des aérosols, peuvent rester en suspension dans l’air pendant de plus longues périodes et représentent un risque surtout à l’intérieur dans des lieux mal aérés, sans courants d’air, particulièrement s’ils sont bondés avec des gens qui ne portent pas de masque, ou le portent mal, en dessous du nez.

« Nous expirons continuellement toute une gamme de gouttelettes, de la micro-échelle à l’échelle millimétrique », et « certaines gouttelettes tombent plus vite que d’autres en fonction de la température, de l’humidité et surtout de la vitesse du courant d’air », relève le chercheur.

« 99,9 % de réduction »

L’étude s’est concentrée sur des particules de plus de 170 microns de diamètre – environ deux à quatre fois la largeur d’un cheveu humain. Les particules d’aérosol, qui ont tendance à suivre les courants d’air, sont généralement décrites comme inférieures à 20 ou 30 microns.

« Dans notre étude, pour les plus grosses gouttelettes que nous mesurons, nous parlons de 99,9 % de réduction », souligne Ignazio Maria Viola.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis à jour ses directives sur les masques pour recommander qu’ils soient portés à l’intérieur en présence d’autres personnes si la ventilation est insuffisante.

Les masques servent principalement à réduire les émissions de gouttelettes chargées de virus par ceux qui toussent, éternuent, chantent, parlent ou respirent simplement, mais ils peuvent également aider à empêcher l’inhalation de gouttelettes par les gens qui les portent. Le port de masque universel réduirait le nombre de morts dans le monde de 400.000 d’ici au 1er avril, selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de Seattle, Washington.

« Les masques en tissu bloquent non seulement efficacement la plupart des grosses gouttelettes – de 20-30 microns ou plus – mais ils peuvent également bloquer l’expiration des fines gouttelettes et particules, souvent désignées comme aérosols », selon le CDC américain.

Source 20. MINUTES.

Un collectif de médecins préconise l’utilisation de la vitamine D et du zinc pour prévenir les formes graves de la Covid…

Peut-on prévenir les formes graves de la Covid grâce à la vitamine D et au Zinc ?

La réponse est oui, selon un collectif de médecins, auteurs d’un manifeste destiné à alerter sur l’urgence de renforcer les défenses immunitaires des plus vulnérables face à l’épidémie.

Dans son cabinet situé à Muret, près de Toulouse, Eric Ménat prescrit de la vitamine D aux patients qui présentent des carences.

 

« Et s’il existait un autre chemin » pour faire face à l’épidémie de Covid ? Pour un collectif de médecins, auteurs du manifeste intitulé « la quatrième voie« , la réponse est oui. Pour eux, il existe une voie négligée par les autorités sanitaires qui permettrait pourtant de réduire les formes graves de Covid.

« Gagner la guerre » contre le virus en renforçant nos défenses immunitaires

Le docteur Eric Ménat fait partie du collectif « Laissons les médecins prescrire » et est l’un des auteurs du manifeste. Dans son cabinet, situé à Muret, près de Toulouse, il prescrit de la vitamine D aux patients qui présentent des carences. Ce traitement, préconisé uniquement sur ordonnance, est souvent associé à une cure de Zinc comme antiviral dont l’utilité a été démontrée par certaines études.

« Nous avons une plus forte mortalité lorsque les gens sont carencés en vitamine D. »

Pour affirmer l’utilité de la vitamine D, Eric Ménat et ses les autres auteurs du manifeste s’appuient sur de nombreuses études, dont une Irlandaise, spécifique à la Covid et citée par la prestigieuse académie de médecine.

« Certains disent que les études sont effectuées chez les personnes situées dans le nord de l’Europe » confie le médecin généraliste avant d’ajouter :

« Dans les EHPAD, les résidents ne voient jamais le soleil. Plus de 80% d’entre eux sont carencés en vitamine D. »

Remettre les médecins traitants au centre du processus de prise en charge des patients

Le collectif « Laissons les médecins prescrire » veut « remettre les médecins traitants au cœur du dispositif de lutte contre le coronavirus« . Dans leur manifeste, ils s’adressent à leurs consœurs et confrères afin qu’ils agissent sans attendre nécessairement l’autorisation des autorités de santé.

« Cela aurait été mieux que les autorités de santé fassent des recommandations. »

« Certains confrères n’agissent pas tant qu’ils n’ont pas l’autorisation de le faire » confie Eric Ménat.

Pas assez de prévention ?

« Beaucoup de médecins ne sont pas informés de tous les effets de la vitamine D » affirme Violaine Guérin, docteur et membre du collectif « Laissons les médecins prescrire« . « En enseignement, on nous parle beaucoup de la vitamine D et de son impact sur l’os mais assez peu de son action immunomodulatrice » confie la professionnelle de santé.

« En France, nous sommes beaucoup dans une médecine curative et pas toujours dans des approches de prévention, en tous les cas, pas assez. »

Certains pays prennent les devants, telle que la Grande-Bretagne où le gouvernement a officiellement demandé à ses agences de santé publiques de recommander l’utilisation de la vitamine D, dans le cadre de la pandémie.

Pendant ce temps, en Occitanie, plusieurs députés ont signé une tribune « pour en finir avec le discours anti-vaccin« . Alors que la campagne de vaccination doit débuter dès la fin de la semaine dans les EHPAD pour ensuite s’étendre étape par étape au reste de la population, bon nombre de Français restent réticents.

Source FR3.