Tony Moggio a traversé le golfe de Saint-Tropez en «fauteuil flottant»…

Devenu tétraplégique, l’ex-rugbyman Tony Moggio a parcouru 4 km en 3 h 30 à la force des épaules.

Il avait prévu de le faire en quatre ou cinq heures. Mais Tony Moggio, un ancien rugbyman devenu tétraplégique après un match, n’a mis que 3 h 30 pour relier, à la nage, les ports de Sainte-Maxime et Saint-Tropez (Var). Son défi : parcourir 4 km en pleine mer et sans escale. Pari réussi.

« Je suis paralysé des quatre membres après un accident sur un terrain en 2010. Je nage grâce à mes épaules qui font réagir mes bras dans l’eau et les entraînent. J’ai aussi des palmes de mains qui m’aident à avancer », raconte-t-il. Pour cela, Tony a utilisé un fauteuil en aluminium léger, muni de quatre flotteurs. « Je fais ça pour prouver que rien n’est impossible, aussi bien pour un valide que pour un handi. J’ai nagé plus de 130 km depuis le début de mon entraînement. Ça a payé ! »

Il s’était promis de traverser ce golfe qu’il aime tant, malgré ses 49 % de souffle en moins depuis son accident. Et, pour une fois ici, ce n’était pas les yachts que les vacanciers regardaient sur l’eau, mais bien un homme, qui réalisait son rêve. « Je voulais également prouver qu’un grand blessé du rugby peut toujours relever des défis. Mon association Tous pour tous a d’ailleurs cette ambition : encourager les challenges pour les handis. Montrer que tout continue. La preuve. »

Source LE PARISIEN.

Saint-Nicolas-de-Port – Pour que le handicap n’interdise pas les vacances…

Avec plus de 450 salariés mobilisés, l’Association Services Loisirs Vacances (ASLV) Tourisme Adapté se prépare à emmener plus de 1.000 personnes souffrant de troubles psychiques et polyhandicapées en vacances.

Une soixantaine de destinations sont programmées en juillet et en août.

 Lindsay et Guillaume préparent les jeux et tout le matériel pédagogique pour les 1 000 vacanciers sur le départ.   Photo ER /Jean-Christophe VINCENT

À quelques jours des grandes vacances, l’activité bat son plein au siège de l’Association Services Loisirs Vacances (ASLV) Tourisme Adapté, rue des Clairons, à Saint-Nicolas-de-Port. Tandis qu’Elodie prépare les sacs de médicaments destinés aux vacanciers devant suivre un traitement, dans un autre espace de stockage, Guillaume et Lindsay sont affairés à recenser les bouteilles d’eau, les jeux, et tout le matériel pédagogique qui seront emportés avec les vacanciers.

Destinations choisies

Comme chaque année, avant l’été, toutes les forces vives de l’ASLV, association présidée par Bernard Gombert et dirigée par Françoise Vandenbussch, sont mobilisées pour organiser les séjours de 1 000 adultes et enfants souffrant de troubles psychiques ou polyhandicapés.

« L’ASLV possède l’agrément VAO (Vacances adaptées organisées) »

souligne Françoise Vandenbussche.

« Dans ce cadre, nous organisons des séjours à chaque période de vacances scolaires pour nos adhérents, âgés de 4 à 77 ans. Ces séjours durent une à trois semaines et sont proposés en France et à l’étranger, en Europe principalement. Nos adhérents reçoivent dans l’année deux catalogues faciles à lire et à comprendre dans lesquels ils peuvent choisir parmi près de 80 destinations en fonction de leurs préférences (montagne, mer, campagne, ville nature), et, surtout, en fonction de leurs besoins. Nous développons des séjours spécifiques avec un accompagnement renforcé pour des personnes en situation de polyhandicap ou de jeunes autistes porteurs de troubles du comportement. »

Accompagnateurs recrutés jusqu’au 27 juillet

Prenant en compte la vie quotidienne, la vie sociale et comportementale, ainsi que l’autonomie de ses adhérents, l’ASLV-Tourisme Adapté porte une attention toute particulière à la relation humaine et à l’animation proposée pour que les vacances se déroulent dans une ambiance festive.

« L’association emploie une cinquantaine de salariés à temps plein à l’année dont une quinzaine au siège », explique Mathias Mercier, en charge du recrutement. « Mais pour accompagner nos adhérents pendant les vacances, nous faisons appel à 450 salariés supplémentaires, essentiellement des saisonniers, qui s’ajoutent à 70 bénévoles mobilisés pour les temps forts de l’année. En fait, nous recrutons du personnel d’animation et des accompagnateurs toute l’année parmi des personnes âgées d’au moins 18 ans, émanant principalement du secteur médico-social, professionnels ou étudiants, mais aussi venant de disciplines diverses ou ayant été sensibilisées au handicap mental dans leurs activités, leur entourage ou leur parcours. Le processus de recrutement impose à chaque nouveau candidat une journée d’information et de sensibilisation, un entretien individuel et un stage pratique d’une journée. Jusqu’au 27 juillet, les personnes intéressées peuvent candidater  ».

Dès juillet, les vacanciers et leurs animateurs prendront la direction de Munster, Cornimont, et Mittelwihr. D’autres destinations au bord de la mer sont programmées en août, en France, en Espagne, en Italie…

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap : ces Français exilés en Belgique…

764 adultes et 135 enfants handicapés du Grand-Est sont pris en charge en Wallonie.

150 viennent de Meurthe-et-Moselle mais ils sont nombreux à passer la frontière en provenance de la Meuse, des Ardennes et de Moselle.

À Virton, un centre où 73 % des résidents sont Français nous a ouvert ses portes.

Dans cette institution de Virton (Belgique), 59 des 80 pensionnaires sont Français.  Photo RL /Alain MORVAN

Dans la grande salle du bâtiment direction, les résidents installent la table du repas de midi en écoutant la radio qui crache du Gilbert Montagné s’égosillant sur la chanson On va s’aimer. Christian, petit bonhomme aux cheveux gris, avance avec son déambulateur et vient vous serrer la main. « Ah Christian ! ça va, aujourd’hui ? », lui lance Vinciane Cabolet, la directrice du centre d’accueil pour handicapés Le-Fourneau-David-Les-Iris. « Christian ? C’est mon premier Français. Nous venions de créer notre hébergement. C’était le 7 février 1986 ».

Le flux n’a pas cessé depuis 33 ans

Depuis 33 ans, le flux n’a pas cessé : faute de place en France, les familles d’handicapés se tournent vers la Wallonie. Au 31 décembre 2017, selon les chiffres de l’Agence régionale de santé (ARS), 764 adultes du Grand-Est font partie de ces exilés médicaux en Belgique. À Virton, 59 des 81 adultes handicapés qui fréquentent l’hébergement et l’accueil de jour sont originaires de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Ardennes et Moselle. La famille de Christian est de Jametz (55). Celle de Daniel, de Nancy. « Venez, je vous montre l’arbre qu’on a réalisé tous ensemble », propose celui qui vit ici depuis 25 ans. « Là, on a même pris des pièces de puzzle qu’on a collées », poursuit le quinquagénaire au tee-shirt vert.

45 nouvelles places en Belgique

Au centre de la petite commune belge sans âme, Le Fourneau-David a colonisé une rue entière, entre service résidentiel et accueil de jour. Dans les mois à venir, 45 nouvelles places vont ouvrir ici. « Nous avons 10 Français en attente et entre 30 et 35 Belges. La demande est très forte », remarque Vinciane, la directrice. Dans la salle de gym, Matthieu, de Bar-le-Duc, s’exerce sur un vélo d’appartement sous l’œil de la kiné. « Au fait, je ne vous ai pas dit M’sieur mais j’ai une copine ! Et vous l’avez vue, en haut. Elle s’appelle Emilie et faisait des collages », s’enthousiasme le jeune homme. « Ce sont des vies entières qui se déroulent ici entre nos murs. Les couples, les ruptures, les départs », souffle une éducatrice.

50 places en Meurthe-et-moselle

Face à cet exil massif et durable des handicapés vers la Belgique, une expérimentation a été lancée à l’automne 2018 par la ministre Sophie Cluzel en France et notamment en Meurthe-et-Moselle avec une cinquantaine de places en cours de création. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) a conduit une étude et adressé un courrier d’information sur la démarche de retour. 136 courriers ont été envoyés entre octobre 2018 et mars 2019. 26 personnes ont accepté la démarche et 38 ont refusé. Les besoins de quinze familles ont été évalués et deux retours sont imminents. « On est confrontés partout aux mêmes problèmes : nos résidents vieillissent et leurs familles aussi. C’est de plus en plus compliqué. On jongle avec les moyens, qui sont parfois un peu limités. Ici, le prix de journée par handicapé, varie d’un département français à l’autre et n’a pas été revalorisé depuis 2014 », regrette Vinciane Cabolet. Elle est bien au courant du mouvement de retour des Français dans leur pays, mais refuse de commenter. Certains disent en Belgique que les cas les plus lourds resteront en Wallonie quand la France reprendra les cas les plus légers…

Source  LE REPUBLICAIN LORRAIN.

Ivre, il moleste son père en fauteuil roulant…!

Alcoolique notoire, ce quinquagénaire du Lunévillois, déjà condamné sept fois pour des conduites en état d’ébriété mais aussi pour avoir frappé sa mère, a bousculé cette fois son père.

Il écope de neuf mois ferme, avec mandat de dépôt.

Ivre, il moleste son père en fauteuil roulant

« C’est un peu le trou noir. J’avais pris mon médicament pour la journée, comme d’habitude, mais j’ai quand même eu envie de boire… » Ce vendredi, Stéphane, 50 ans, sait qu’il est dans de sales draps. Le 2 mai dernier, la police est intervenue au domicile de ses parents, à Chanteheux.

« C’est votre mère qui a appelé », souligne la présidente, « vous veniez de violenter votre père ». Un parent handicapé moteur, qui se déplace en fauteuil roulant. « Vous avez tenté de lui mettre une gifle, il l’a esquivée, mais, ensuite, vous l’avez bousculé. »

Un caméra-piéton cassée lors de l’interpellation

Stéphane, une fois de plus, était ivre : 1,18 mg/l d’air expiré, soit plus de deux grammes dans le sang. Et, quand il a été interpellé, alors qu’il était réfugié sous sa couette dans sa chambre, il s’est rebellé. Il a cassé au passage la caméra-piéton d’un fonctionnaire, dispositif qui permet de filmer une intervention en direct.

« Je suis un mec bien d’habitude. »

Stéphane, prévenu

Placé en garde à vue, l’homme a vu le parquet mettre immédiatement certaines peines à exécution. Car le casier est chargé : douze mentions dont sept pour des conduites en état d’ébriété… « Et, en novembre dernier, vous avez été condamné pour des violences sur votre mère », relève la présidente. « Pareil, là, j’avais picolé… Je suis un mec bien d’habitude. » « Et vous aviez d’ailleurs l’interdiction de vous rendre au domicile de vos parents », poursuit la magistrate.

« On ne peut pas résumer une personnalité à la lecture d’un casier », assure le procureur, « mais celui du prévenu porte les germes de cette affaire. C’est la chronique d’un désastre annoncé. » Jugement : 8 mois ferme, avec mandat de dépôt, et révocation d’un sursis à hauteur d’un mois.

Source EST REPUBLICAIN.

Levothyrox : « Que la trahison à ce point-là vienne de nos autorités de santé, je ne m’en remets pas », déclare Anny Duperey…!

L’actrice Anny Duperey, qui a pris la nouvelle version du Levothyrox, est revenue vendredi sur les conclusions de l’Agence du médicament indiquant que le passage à la nouvelle formule n’a pas provoqué de « problèmes de santé graves ».

Levothyrox : "Que la trahison à ce point-là vienne de nos autorités de santé, je ne m'en remets pas", déclare Anny Duperey

L’Agence du médicament (ANSM) a publié, jeudi 13 juin, son rapport définitif sur le Levothyrox, concluant que le passage à la nouvelle formule n’a pas provoqué de « problèmes de santé graves ». Ce rapport fait suite aux déclarations d’effets indésirables non expliqués chez des patients depuis la mise sur le marché au printemps 2017 de la nouvelle formule par le laboratoire Merck. Anny Duperey, actrice, romancière, soignée au Levothyrox pour des problèmes de thyroïde, a répondu aux questions de franceinfo, vendredi.

franceinfo : L’avis de l’Agence du médicament vous surprend-elle ?

Anny Duperey : Cela ne me surprend absolument pas. C’est une négation du ressenti des patients et de leurs souffrances. C’est à dire que l’on persiste et signe. Il n’y a rien à signaler alors que des milliers, des dizaines de milliers et peut être des centaines de milliers [sont concernés]. L’État n’a comptabilisé que les gens qui ont trouvé le moyen de faire une déclaration sur internet. C’est vraiment dramatique ce qui se passe, parce que beaucoup de gens continuent d’être symptomatiques de cette formule, d’être vraiment mal. Vous savez de temps en temps, je fais des signatures dans les salons du livre et dernièrement encore, il y a une dame qui s’est accrochée à ma table. Elle me dit : ‘Je suis tellement mal. Vous ne pouvez pas savoir. J’ai plus de force dans les jambes, j’ai des crampes la nuit, je n’en peux plus et mon médecin refuse de me changer de médicament.’ Il y a encore plein de gens qui souffrent des effets toxiques de ce médicament. D’autres à qui ça ne fait rien. C’est très étrange.

Avez-vous subi des effets secondaires ?

Bien sûr. Oui j’ai tout eu. J’ai eu les vertiges qui a occasionné plusieurs accidents de voiture. Ils disent qu’il n’y a pas eu des morts. Il y a eu des morts. Il y a eu aussi chez des personnes âgées des déséquilibres irréversibles qui ne se sont pas arrangés du tout. Moi, je n’ai plus d’effets secondaires. J’avais des crampes à la jambe, la faiblesse musculaire, je n’arrivais plus à monter un escalier. J’ai été embarquée par les pompiers parce qu’ils ont cru que je faisais une crise cardiaque. Et puis, je n’avais rien du tout en fait. Le jour où j’ai lu effectivement une pétition de Sylvie Robache disant ‘rendez-nous l’ancienne formule’ parce que depuis on est très mal, j’ai compris que c’était ça. J’ai pris ça en toute confiance, en toute confiance. Le nombre de mes amis qui m’ont dit, on a cru qu’on faisait un cancer. On a cru qu’on avait ça etc. Et finalement, c’était juste cette saloperie de nouvelle formule.

Avez-vous encore des effets secondaires ?

Il me reste un traumatisme vraiment, mais je n’ai plus d’effets secondaires. S’il me reste un effet secondaire. Je n’aurais jamais supposé que dans notre belle France, au système de santé un des meilleurs au monde, on puisse à ce point avoir un mépris pour les malades et nier leur malaise. Que la trahison à ce point-là vienne de nos autorités de santé. Franchement je ne m’en remets pas.

Selon vous, est-ce que le fin mot de l’histoire se trouve chez Merck ?

On ne sait pas, mais certainement. Certainement… Certainement… Il y a certainement une collision entre Merck et l’ANSM. On le suppose. On ne peut rien affirmer encore. Tout ça est très bien fait. Vous savez que nous avons deux usines en France qui fabriquent toujours l’ancienne formule pour l’Italie et le Maroc. C’est extraordinaire non ? Nous fabriquons en France l’ancienne formule que les Français réclament à cor et à cri au moins pour avoir le choix et on nous la refuse. Il serait quand même très simple pour madame Buzyn [ministre de la Santé], avec le pouvoir qu’elle a, d’ordonner que nous ayons à disposition les deux formules. Et que chacun puisse faire son choix. Je ne sais pas pourquoi obstinément, on nous la refuse. On veut après qu’on ait confiance dans nos autorités de santé.

Source FRANCE INFO.

Une Mayennaise propose des kits pour soulager les brûlures de la chimiothérapie…

Des kits de première nécessité pour soulager les brûlures des chimiothérapies, c’est l’idée d’Audrey Trébuchet, atteinte d’une leucémie aiguë.

Elle a créé une association pour lever des fonds, et offrir ces kits aux malades. 

Audrey Trébuchet met son expérience à profit pour créer des kits gratuits contre les brûlures causées par la chimiothérapie.

Changé, France

Aloe vera, propolis, miel : le kit d’Audrey Trébuchet comporte tous ces produits naturels aux vertus apaisantes. Ils aident à soulager les brûlures dont sont victimes les personnes atteintes de cancer et qui suivent des chimiothérapies. Habitante de Changé, Audrey Trébuchet est passé par là : elle est atteinte d’une leucémie aiguë.  Avec son association Temps d’Espoirs, en plus de proposer des oreilles attentives pour les malades, leurs familles et leurs amis, elle lève aussi des fonds pour proposer des coffrets de soins.  Ils comportent plusieurs produits aux qualité reconnues par les médecins, mais qui ne sont pas remboursés.

« Quand on est en chimiothérapie intensive on a des effets secondaires très désagréables, comme des brûlures de la bouche, la gorge, tout le système ORL. On ne peut plus boire, plus manger, plus parler. Le CHU de Rennes recommande des produits naturels pour les soulager, mais ils coûtent chers et ils sont difficiles à trouver » explique la jeune femme.

En plus des conseils du CHU de Rennes, où elle est soignée, Audrey Trébuchet a mené l’enquête. Elle a appelé d’autres hôpitaux de Paris ou Toulouse pour recueillir leurs recommandations, et compléter son kit. Elle détaille les ingrédients : « J’ai de l’huile de noisette, ça vient soulager, lubrifier la gorge brûlée. Le miel, en bouteille pour des raisons d’hygiène, aux effets antiseptiques et naturels, qui vient aussi apaiser la bouche…Des chewing-gum pour activer la salivation… Des crèmes hydratantes pour les plaques qui apparaissent sur le corps… » Chaque kit a une valeur 50€. L’association a déjà récolté une partie des fonds pour les financer sur la plateforme Hello Asso, mais il reste encore 2000 à 3000€ à trouver.

Et Audrey ne baisse décidément pas les bras, avec Temps d’Espoirs, elle veut aussi sensibiliser au don de moelle osseuse dans le futur, notamment pendant des événements sportifs. 2000 personnes en auraient besoin chaque année en France, mais pour cela il faut trouver un donneur compatible.

Source FRANCE BLEU.

Essonne : trois enfants handicapés pourraient être privés de cantine à la rentrée…!

Marylou, Louane et Liaam sont scolarisés à l’école maternelle Jean-de-la-Fontaine de Morigny-Champigny.

En septembre, faute d’auxiliaire de vie scolaire, ils ne pourront peut-être plus déjeuner avec les autres enfants.

Une responsabilité qui serait, selon la mairie, du ressort de l’Education nationale.

« On nous dit que l’école c’est l’inclusion et on refuse d’accueillir nos enfants à la cantine. » Stéphanie Paul Le Garff ne décolère pas. Cette mère de famille se bat déjà depuis plus d’un an pour que Marylou, sa fille de 5 ans, porteuse de trisomie 21, puisse déjeuner à la cantine de l’école maternelle Jean-de-la-Fontaine, à Morigny-Champigny.

« Au départ, c’est son auxiliaire de vie scolaire (AVS) qui la prenait en charge sur le temps du repas, rappelle cette infirmière. Mais en mai 2018, l’Education nationale a décrété que l’AVS ne pouvait intervenir que sur le temps scolaire. » Depuis, c’est un agent municipal, détaché par la mairie, qui accompagne la fillette lors de la pause méridienne. « Mais ils nous ont dit qu’ils ne pourraient pas continuer à la rentrée », se désole Stéphanie Paul Le Garff.

« L’Education nationale doit prendre ses responsabilités »

Motif ? Cet accompagnement ne serait pas du ressort de la commune mais de l’Etat. « On a trouvé cette solution provisoire pour Marylou car c’est arrivé en cours d’année scolaire, mais aussi parce que c’est humain, détaille le maire (SE) de cette petite ville du Sud Essonne, Bernard Dionnet. Mais l’Education nationale doit prendre ses responsabilités. La loi est très claire à ce sujet. » L’élu s’appuie notamment sur l’arrêté de la cour d’appel administrative de Nantes du 25 juin 2018 qui stipule que l’accompagnement des élèves en situation de handicap pendant les activités périscolaires incombe à l’Education nationale. Contactée, la direction académique n’a pu être jointe.

« On ne peut pas sans cesse demander aux collectivités locales d’assurer des missions qui ne relèvent pas de leurs compétences, peste Bernard Dionnet. D’autant plus qu’il faut des gens compétents pour assurer cet accompagnement. »

« Parcours du combattant »

Pourtant, le temps presse pour la famille de Marylou mais aussi pour celles de Liaam et de Louane. Car, si rien ne bouge, ces deux autres enfants en situation de handicap ne pourront, eux non plus, pas déjeuner à la cantine à la rentrée prochaine. « C’est le parcours du combattant », s’insurge Maureen Merlet, la mère de Liaam, 4 ans et demi. Quand au mois de novembre, cette animatrice en crèche a demandé que son fils, qui souffre de retards psychomoteurs, puisse déjeuner à la cantine 2 jours par semaine. La mairie lui a opposé une fin de non-recevoir. « Je n’ai pas compris pourquoi c’était accepté pour une enfant et pas pour mon fils, s’offusque-t-elle. La mairie nous dit que c’est à l’Education nationale de payer pour cet accompagnement. Et l’Education nationale nous dit l’inverse… »

En attendant, Liaam déjeune à la crèche, située à quelques mètres de l’école. « Ils ont accepté de nous aider », poursuit Maureen Merlet. Mais là encore, la solution est provisoire. Et la mère de famille ne sait pas encore comment elle pourra s’organiser à la rentrée, si son fils ne peut pas être accueilli lors de la pause méridienne. Une situation qui inquiète également Céline Doublet, la mère de Louane, une fillette handicapée moteur de 4 ans et demi. « À la rentrée, Louane devait commencer à déjeuner à la cantine avec les autres enfants, explique cette conseillère principale d’éducation. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi compliqué », se désespère-t-elle.

Depuis un an, Stéphanie Paul Le Garff assure, elle, avoir écrit « à tout le monde ». « Même au président de la République ! » Elle n’a pour le moment reçu aucune réponse…

Source LE PARISIEN.

Au Fournil de Fèwen, tout le monde apprend la langue des signes pour pouvoir parler avec Marie…

Dans la région rennaise, à Tinteniac, tous les salariés d’une boulangerie ont décidé d’apprendre la langue des sourds pour mieux intégrer dans leur équipe Marie qui depuis sa naissance ne perçoit aucun son.

Une belle initiative pour lutter contre l’exclusion et favoriser l’intégration en entreprise.

Au laboratoire devant les fours et les baguettes en préparation, Nicolas, Gustave et Marie se partagent le travail. Tous les trois sont ouvriers boulangers au fournil de Fèwen, dans le petit bourg de Tinténiac en Ille-et-Vilaine. Beaucoup de connivence dans l’équipe et pourtant à 28 ans, Marie ne parle pas. Sourde profonde de naissance, elle ne perçoit que les vibrations et communique uniquement par signes. Ses collègues ont donc décidé d’apprendre son langage.

De retour de week-end, ils plaisantent tout en surveillant la cuisson des pains. « Tes résultats de foot, ça a donné quoi, tu as perdu ? », demande Gustave à Marie en faisant les bons gestes. Elle fait partie d’une équipe de sourds sur Rennes et Gustave malgré le handicap de sa collègue, n’a aucun problème pour comprendre sa réponse. Tous deux se sont croisés dans un autre établissement. C’est lui qui l’a recommandé pour ce nouvel emploi. Au début, chacun se comprenait comme il pouvait, avec des petits mots sur des ardoises ou par des mimes.

Grâce à l’initiative de la gérante, les choses ont changé. Karine Guerin-Duhaubois a contacté l’URAPEDA (association de parents d’enfants déficients auditifs). Durant cinq mois, jusqu’en juillet, deux heures par semaine, un professeur de langue des signes vient initier le personnel aux rudiments. L’initiation, financée via une aide disponible pour les entreprises, se fait au-dessus de la boulangerie.

On troque les tabliers et les blouses pour se réunir autour d’un petit tableau pour pratiquer des exercices ludiques. Chacun y met du sien et s’est peu à peu rendu compte qu’en rétablissant le dialogue avec Marie, elle était moins isolée lors des repas pris en commun ou des petits moments de convivialité. « Apprendre cette langue, c’est aussi l’occasion de s’ouvrir sur la différence, c’est épanouissant et ça peut nous éviter de nous refermer face à l’autre », précise Nicolas.

Marie, elle, semble désormais tout à fait à l’aise dans l’équipe. Avec un plus, parce que ses collègues ont aussi assimilé un peu de lexique en lien avec le métier et qu’elle les voit progresser.

La formation à la langue des signes est payante, mais prise en charge par des aides offertes aux entreprises. Aussi, la gérante aimerait donner l’exemple et inciter d’autres patrons à intégrer des salariés en situation de handicap. « Cela ne doit pas faire peur, il faut juste oser. Beaucoup de sourds sont au chômage, c’est injuste ».

Source FRANCE INFO.

Les clés pour trouver une bonne maison de retraite…

Chercher un Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à la hauteur est source d’angoisse pour les futurs résidents et leurs proches.

Les insoutenables scènes de maltraitance filmées en caméra cachée dans un Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) d’Arcueil (Val-de-Marne) en début d’année ont marqué les esprits. Le 22 mars dernier, l’aide-soignant mis en cause a été condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal de Créteil.

L’affaire a terni l’image déjà peu flatteuse de ces structures d’hébergement médicalisées. Ce type d’établissements, qui accueille 600 000 Français, demeure pourtant un passage obligé lorsque le maintien à domicile d’une personne n’est plus possible.

Pour les familles, trouver une maison de retraite offrant un maximum de garanties relève souvent du casse-tête. La bonne nouvelle, c’est que le prix n’est, en la matière, pas un gage de qualité. « Ce n’est pas dans les Ehpad les plus chers que l’on se sent le mieux. Il n’y a aucune corrélation entre le tarif et la note moyenne attribuée par les internautes », constate Arnaud Dabard, cofondateur de Retraite Advisor, l’équivalent du comparateur touristique TripAdvisor.

Sur cette plateforme collaborative créée en 2017, les clients évaluent les structures pour personnes âgées selon douze critères : hygiène, bien-être global, fréquence des animations… Or, si l’on en croit ces résultats, la capacité d’accueil, le caractère public ou privé de l’établissement ou la notoriété du groupe propriétaire ne jouent pas sur la satisfaction des résidents et de leurs proches. « Ce qui compte, c’est le facteur humain, l’implication du directeur d’établissement et de l’équipe en place », assure Arnaud Dabard.

Néanmoins, plusieurs éléments doivent entrer en ligne de compte lors de la prospection. A commencer par la situation et l’environnement de l’Ehpad. La personne hébergée ne doit pas être coupée de ses habitudes ni arrachée à son milieu. Posez-vous les bonnes questions. Y a-t-il des commerces à proximité ? Des transports en commun ? Des promenades piétonnes ? Le temps de trajet est-il dissuasif pour les visiteurs ?

Un senior qui fréquente assidûment un club du troisième âge sera, par exemple, malheureux s’il ne peut plus s’y rendre. « Un citadin risquera de se sentir déboussolé en milieu rural, souligne Arnaud Dabard. Et une bourgeoise des beaux quartiers de Paris aura plus de mal à s’intégrer dans un Ehpad situé dans une ville ouvrière. »

Plusieurs visites préalables s’imposent

Renseignez-vous sur la réputation de l’établissement, grâce au bouche-à-oreille, aux sites comparateurs… Et pensez aux structures qui pratiquent aussi l’accueil temporaire. « Effectuer des séjours de courte durée peut constituer un bon moyen de se familiariser avec une institution et son personnel. Mais les lits disponibles sont peu nombreux », prévient Thierry Dargaud, psychologue spécialiste en gérontologie.

Quelle que soit la méthode choisie, une ou plusieurs visites préalables s’imposent, de préférence en compagnie du proche concerné. « Présentez-vous à l’improviste et fiez-vous à vos sens », conseille Arnaud Dabard. L’odeur, neutre ou prononcée, qui flotte dans les couloirs, devrait vous donner une première indication sur l’hygiène des lieux.

Observez attentivement les résidents. Sont-ils parqués devant la télé ou occupés à des activités ? Ont-ils des gestes d’affection envers le personnel ? Paraissent-ils désoeuvrés ? Alertes ? Curieux ? « Si leur regard est fuyant, méfiant, ce n’est pas bon signe. En revanche, s’ils couvrent de tendresse le personnel, c’est plutôt rassurant », prévient le jeune dirigeant.

Une liste d’activités trop riche cache souvent un loup

Surtout, prévoyez d’arriver avant le déjeuner afin d’examiner le contenu des assiettes, voire d’y goûter. « Demandez si les plats sont confectionnés sur place ou s’ils sont livrés par une centrale, suggère la journaliste Anna Dubreuil, auteure de Dépendance, le guide pratique 2019 (Prat Editions, à partir du 18 avril). Et faites-vous préciser l’heure des repas. Les services trop rapprochés ne favorisent pas l’appétit. Or de 15 à 38 % des résidents d’Ehpad souffrent de dénutrition en France. »

Le bien-être des pensionnaires étant en partie conditionné par l’organisation de la vie quotidienne, jetez un oeil au règlement intérieur pour voir, par exemple, si les animaux sont tolérés, ce qui est rarement le cas. Consultez le planning des activités proposées et assurez-vous qu’elles collent aux attentes et à l’état de santé du futur résident. Une liste trop fournie cache souvent un loup.

« Les établissements s’en servent comme d’une vitrine pour justifier des tarifs plus élevés, note Arnaud Dabard, mais parfois, le décalage entre la réalité et la promesse commerciale est immense. Mieux vaut donc trois modestes ateliers qu’une douzaine toujours annulés au dernier moment. »

Pour lui, les structures qui se distinguent sont d’abord celles qui offrent au résident la possibilité de s’impliquer. « Eplucher les carottes du dîner ou distribuer le courrier aux autres résidents sont autant de petites missions appréciées, permettant aux seniors de se sentir utiles », fait-il valoir.

Une fois le cadre passé en revue, intéressez-vous aux effectifs. La transparence est rarement de mise. Alors n’hésitez pas, là aussi, à enquêter. Combien y a-t-il d’infirmiers et d’aides-soignants en journée et le week-end ? Quelle est la qualification des employés de nuit ? L’établissement est-il relié à un centre hospitalier ? Les pensionnaires ont-ils droit à une vraie douche au moins une fois par semaine ?

Il arrive que les soins du quotidien soient réalisés au pas de course, faute de personnel. « En Ehpad, on compte en moyenne 6,3 employés – dont trois soignants – pour dix résidents, mais la loi n’impose pas de minima », précise Annabelle Vêques-Malnou, directrice de la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées.

Or le secteur, dans lequel les arrêts maladie sont plus fréquents que dans le BTP, peine à recruter. Il manque ainsi 17 000 personnes dans les Ehpad, selon le rapport Libault, remis le 28 mars dernier au ministère de la Santé.

Ainsi, si 14 % d’entre eux obtiennent la mention « très bien », selon l’étude 2018 de Retraite Advisor, 33 % sont considérés « dangereux » pour les résidents. Afin de vous faire une idée des problèmes d’un établissement, consultez les comptes rendus du conseil de la vie sociale, qui réunit représentants des résidents et du personnel.

Certains soins sont parfois facturés en sus

Enfin, faites-vous préciser ce qui est inclus ou non dans les tarifs « hébergement » et « dépendance », qui composent le prix total. L’entretien du linge et certains soins sont parfois facturés en sus. En France, le coût médian d’une place en Ehpad pour le résident s’élève à 1 850 euros par mois. Mais les disparités entre les départements sont fortes, et les prix peuvent dépasser 5 000 euros dans certaines institutions privées haut de gamme.

Pour vous aider à comparer, faites un tour sur le site Pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Il recense les tarifs des établissements et calcule en un clin d’oeil le reste à charge, c’est-à-dire la somme qu’il faudra effectivement débourser après déduction des aides publiques.

Sachez cependant que quelques rares structures pratiquent une tarification innovante, fixée en fonction des moyens du pensionnaire. C’est le cas de Groupe SOS, qui a mis en place un « surloyer solidaire » dans la plupart de ses Ehpad. Pour augmenter la qualité de services sans pénaliser les plus modestes, les résidents les plus aisés paient davantage, entre deux et neuf euros de plus par jour selon le territoire.

En outre, le rapport Libault préconise de baisser de 300 euros par mois le reste à charge pour les revenus compris entre 1 000 et 1 600 euros. Il propose aussi de créer un « bouclier autonomie », c’est-à-dire une aide moyenne de 740 euros par mois pour les 90 000 résidents hébergés depuis plus de quatre ans en Ehpad. La loi Grand Age et autonomie sera présentée à l’automne 2019 au Conseil des ministres.

« IL FAUT ABORDER TOUTES LES QUESTIONS, MÊME LES PLUS CRUELLES »

Thierry Dargaud, psychologue spécialisé en gérontologie et maître de conférences à l’Université Toulouse – Jean-Jaurès, nous explique comment réagir face à un proche dont l’entrée en maison de retraite paraît inévitable.

Qu’est-ce qui déclenche l’arrivée en maison de retraite ?

L’apparition de troubles cognitifs, comme la perte de mémoire, quand ils sont liés à des maladies neuro-évolutives, constitue la cause majeure d’une arrivée en Ehpad. Et plus de 80 % des admissions surviennent après une hospitalisation (à cause d’une fracture, une grippe…) dans les trois mois qui les ont précédées.

Que dire ou ne pas dire à un proche qui a toute sa tête ?

Le pire est de déguiser la maison de retraite en solution temporaire, en maison de repos. Il est important d’aborder toutes les questions, même les plus cruelles. La discussion doit être honnête. Si c’est trop difficile, la famille peut demander aux services sociaux d’organiser une concertation.

La culpabilité est parfois très forte pour l’entourage de la personne concernée…

Oui, mais il ne faut pas la laisser rompre le lien affectif. Une personne âgée a besoin d’être accompagnée pour surmonter la rupture que constitue le départ du domicile. Toutefois, visiter son père ou sa mère ne doit pas devenir une obligation persécutante. La famille doit se sentir libre de venir quand elle le veut. En revanche, elle doit être claire quant à la fréquence des visites, pour ne pas plonger la personne âgée dans une situation d’attente.

Les Ehpad n’ont pas toujours une bonne image…

C’est vrai. Et il faut s’attendre, dans les années à venir, à voir émerger des colocations autogérées de personnes âgées, qui mutualisent les services auxquels elles ont droit, ainsi que leurs moyens, sur le modèle de ce qui se pratique déjà en Suède, en Norvège et, depuis peu, en Allemagne. A terme, les Ehpad ne devraient ainsi accueillir que les plus dépendants.

Source LE PARISIEN.

Les métiers de la banque adaptés aux travailleurs handicapés…

Emploi Des opportunités professionnelles réduites quand on est travailleur handicapé ? Pas dans les métiers de la banque !

Les travailleurs handicapés peuvent accéder aux différents métiers de la banque comme celui de conseiller clientèle.

Qu’il soit visible ou non, récent ou non, le handicap engage forcément la question de l’emploi. Si l’on n’est pas encore dans la vie active, pourra-t-on accéder au métier visé ? Récemment touché par le handicap, pourra-t-on continuer à exercer son activité ? Et si la reconversion s’impose, vers quel métier se tourner ?

Un champ des possibles important

Pour les candidats qui souhaitent s’orienter vers un métier de la banque, tout est possible. A écouter Carole Collignon, chargée de recrutement de la Mission Handicap chez BNP Paribas, les opportunités sont même nombreuses : « Il y a une dizaine d’années, nous recherchions des métiers d’accueil avec un bac +1. Avec la digitalisation et la spécialisation des métiers, nous recrutons désormais des conseillers clientèle mais aussi des collaborateurs dans les métiers des fonctions supports.»

Chez BNP Paribas, où tous les postes sont ouverts aux travailleurs handicapés, on constate que les profils commerciaux ont le vent en poupe. Par exemple aujourd’hui BNP Paribas recrute de nombreux conseillers clientèle partout en France : « Le conseiller clientèle en agence gère un portefeuille de clients dont il est l’interlocuteur privilégié, rappelle Carole Collignon. Son crédo est la satisfaction client et la qualité de service. Il est en prime un commercial dans l’âme qui garde en tête la réalisation des actions commerciales de l’agence. » Si vous aimez le contact humain, ce métier de la banque est peut-être fait pour vous.

Métiers de la banque : les compétences et les qualités attendues

Parmi les attendus, une appétence commerciale, un sens de l’écoute, une orientation client et une capacité à collaborer à toute épreuve. « Chez BNP Paribas, nous recrutons nos collaborateurs avec l’idée qu’ils nous aideront à concevoir le monde et la banque de demain, » explique Carole Collignon.

BNP Paribas recrute principalement des collaborateurs avec un niveau Bac+2/+3, jusqu’à Bac+5. Mais propose également des formations en alternance pour préparer un bac+3. Une initiative qui permet de former de futurs collaborateurs aux métiers de l’entreprise. « Grâce au programme HandiFormaBanques, nous accueillons en alternance de nouveaux collaborateurs qui ne sont pas forcément issus du milieu bancaire. C’est l’opportunité pour eux d’acquérir une première expérience commerciale. »

Outre les sites d’emploi classiques, les candidats qui sont reconnus travailleurs handicapés peuvent se rendre sur des sites dédiés comme ceux de l’Agefiph ou de Cap emploi. Ils peuvent aussi contacter des cabinets spécialisés ou se rendre sur différents forums Handicap.

Prêts à faire la différence en embrassant une carrière dans la banque ?

Ce contenu a été réalisé par 20 Minutes Production, l’agence de contenu de 20 Minutes pour BNP Paribas.

Source LE PARISIEN.