Ivre, il moleste son père en fauteuil roulant…!

Alcoolique notoire, ce quinquagénaire du Lunévillois, déjà condamné sept fois pour des conduites en état d’ébriété mais aussi pour avoir frappé sa mère, a bousculé cette fois son père.

Il écope de neuf mois ferme, avec mandat de dépôt.

Ivre, il moleste son père en fauteuil roulant

« C’est un peu le trou noir. J’avais pris mon médicament pour la journée, comme d’habitude, mais j’ai quand même eu envie de boire… » Ce vendredi, Stéphane, 50 ans, sait qu’il est dans de sales draps. Le 2 mai dernier, la police est intervenue au domicile de ses parents, à Chanteheux.

« C’est votre mère qui a appelé », souligne la présidente, « vous veniez de violenter votre père ». Un parent handicapé moteur, qui se déplace en fauteuil roulant. « Vous avez tenté de lui mettre une gifle, il l’a esquivée, mais, ensuite, vous l’avez bousculé. »

Un caméra-piéton cassée lors de l’interpellation

Stéphane, une fois de plus, était ivre : 1,18 mg/l d’air expiré, soit plus de deux grammes dans le sang. Et, quand il a été interpellé, alors qu’il était réfugié sous sa couette dans sa chambre, il s’est rebellé. Il a cassé au passage la caméra-piéton d’un fonctionnaire, dispositif qui permet de filmer une intervention en direct.

« Je suis un mec bien d’habitude. »

Stéphane, prévenu

Placé en garde à vue, l’homme a vu le parquet mettre immédiatement certaines peines à exécution. Car le casier est chargé : douze mentions dont sept pour des conduites en état d’ébriété… « Et, en novembre dernier, vous avez été condamné pour des violences sur votre mère », relève la présidente. « Pareil, là, j’avais picolé… Je suis un mec bien d’habitude. » « Et vous aviez d’ailleurs l’interdiction de vous rendre au domicile de vos parents », poursuit la magistrate.

« On ne peut pas résumer une personnalité à la lecture d’un casier », assure le procureur, « mais celui du prévenu porte les germes de cette affaire. C’est la chronique d’un désastre annoncé. » Jugement : 8 mois ferme, avec mandat de dépôt, et révocation d’un sursis à hauteur d’un mois.

Source EST REPUBLICAIN.

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