TABAC – CES La Vegas 2020 : Et si votre téléphone vous permettait d’arrêter de fumer ?…

Le salon de l’électronique Consumer Electronics Show qui se tient à Las Vegas du 7 au 10 janvier accueille, cette année encore, de nombreuses entreprises françaises, comme Kwit. Cette start-up strasbourgeoise aide à arrêter de fumer en s’appuyant votre téléphone portable.

Tabac - L'application Kwit pour aider à s'arrêter de fumer.

  • Une start-up Strasbourgeoise va présenter son application Kwit au prochain salon de l’électronique Consumer Electronics Show, le CES Las Vegas 2020.
  • L’application aide à arrêter de fumer. Elle compte déjà près de 1,7 million d’utilisateurs dans le monde.
  • La start-up compte sur le CES de Las Vegas 2020 pour se développer à l’international et particulièrement aux USA où elle recherche des partenaires et des investisseurs.

Vous avez tout tenté les patchs, les chewing-gums à la nicotine, vous avez jeté votre dernier paquet de cigarettes, voire vous vous êtes attaché les mains. Rien à faire, « l’envie d’en tirer une » vous reprend. Au saut du lit, après un bon café, en soirée… C’est parce qu’il a connu cette dépendance au tabac que le Strasbourgeois Geoffrey Kretz a créé une application qui aide « réellement, c’est scientifiquement approuvé » à arrêter de fumer.

Baptisée Kwit (prononcez Quit), la start-up bas-rhinoise qui compte déjà près de 1,7 million d’utilisateurs dans le monde espère bien, grâce au CES Las Vegas 2020, booster plus encore son affaire. La société, qui emploie dix personnes, a été sélectionnée par la CCI Grand-Est et est portée par la région Grand Est. Elle compte non seulement présenter sa version Android de l’application, équivalente à sa version iOS, mais surtout développer des partenariats.

« Nous y allons pour rencontrer du monde, faire connaître l’application au grand public américain, mais surtout pour développer des partenariats, chercher des investisseurs pour nous développer à l’international, explique Geoffrey Krets. Particulièrement aux états Unis où le marché de la santé est très différent du nôtre. » Et les fumeurs nombreux…

« Comprendre son addiction »

Concrètement, Kwit est une application gratuite, également disponible en version premium moyennant un abonnement, basée sur les principes des thérapies comportementales et cognitives (TCC). « L’idée est de conceptualiser, d’aider l’utilisateur à comprendre son addiction pour mieux la surmonter. L’application permet de comprendre sa relation, son émotion et son comportement face à son addiction, précise encore Geoffrey Kretz. Elle aide à développer des stratégies pour lutter contre la dépendance. »

Conçue comme un jeu, elle se veut ludique, avec des niveaux à atteindre. « L’application permet de progresser, c’est comme pour la cigarette, c’est une récompense, trouver les bons comportements. » Si pour l’instant, les récompenses sont numériques, elles pourraient bien début 2020, devenir sonnantes et trébuchantes. La start-up réfléchit en effet à un système de gain de points qui permettrait par la suite d’accéder à des services dans le domaine du bien être, associé à l’arrêt du tabac.

Pour l’instant, ce qui motive principalement les utilisateurs, c’est essentiellement l’affichage des économies faites, le compteur de performance avec le nombre de cigarettes non fumées, le nombre de jours sans fumer, des indicateurs sur l’amélioration de l’état de santé… En cas d’envie, Kwit vous envoie un message, un conseil. Selon une étude commandée par la start-up, en utilisant l’application, on multiplierait par cinq ses chances d’arrêter de fumer… Une aubaine pour l’entreprise qui voit plus loin encore et réfléchit déjà à pallier d’autres addictions, comme celle au sucre, ou l’alcool… Mais pas celle du jeux, pas avant Las Vegas…

Source 20 MINUTES.

Nice : un nouveau traitement pour soigner l’arthrose digitale…

Le saviez-vous ? L’arthrose est une maladie qui touche plus de 10 millions de personnes en France et est une cause de handicap majeur, particulièrement quand elle touche les mains.

Une équipe du CHU Pasteur a mené une étude sur un nouveau traitement très prometteur.

L'arthrose, une maladie qui touche plus de 10 millions de personnes en France et une cause de handicap majeur, particulièrement quand elle touche les mains / © D. Pardanaud - FTV

L’arthrose digitale est la première cause de handicap après 40 ans. Une personne sur 10 en souffre.
Elle cause des douleurs, de l’invalidité et dans près d’un cas sur deux, des déformations irréversibles. C’est la forme la plus sévère de la maladie : L’arthrose érosive.

« Elle peut évoluer jusqu’à un stade quasi définitif. C’est pourquoi nous essayons de trouver des traitements qui éviteront d’arriver à ce stade »,

nous explique le docteur Stéphanie Ferrero du service de rhumatologie du CHU de Nice.

Un traitement prometteur

Voilà peut-être la solution : le méthotrexate. Un traitement utilisé depuis 50 ans mais jusque-là pour d’autres affections. L’étude du CHU de Nice sur le méthotrexate est une première mondiale et surtout un réel espoir.

« Nous avons des résultats très positifs et nous avons l’impression que ce traitement peut stopper l’évolution destructrice de la maladie »,

nous dit le professeur Christian Roux du service de rhumatologie du CHU de Nice.

Une nouvelle étude

La prochaine étape, c’est la réalisation d’une nouvelle étude sur une population plus importante, avec ce traitement, apparemment bien toléré par les patients. Une étude longue et coûteuse, pour laquelle il faut encore trouver des fonds. Avant peut-être une généralisation du traitement d’ici 2023.

Source FR3.

 

Rennes. Des réactions après un témoignage : « l’autisme n’est pas synonyme de violence »…

Un habitant de Rennes a fait part de son expérience, après avoir vécu plus de vingt ans avec son ex-épouse autiste, sans s’en apercevoir.

Des lecteurs témoignent à leur tour, pour nuancer ses propos.

Une classe pour les enfants atteints d’autisme, dans une école de Saint-Brevin (Loire-Atlantique).

Un retraité rennais, âgé de 68 ans, raconte les difficultés qu’il a dû affronter avec son ex-épouse, atteinte d’autisme. Ce n’est que tard, après avoir quitté son domicile et divorcé, qu’il a découvert le mal dont elle souffrait. Plusieurs lecteurs réagissent à son témoignage, d’abord pour rappeler que l’autisme n’est pas une maladie « mais un trouble envahissant du développement. » D’autres désignent l’autisme comme « une déficience, un handicap ». D’ailleurs, l’autisme est reconnu comme un handicap en France depuis 1996.

« C’est cliniquement faux »

Le papa d’un enfant, un fils Asperger (autiste de haut niveau), s’étonne que ce témoignage fasse de la violence un des traits de l’autisme. « C’est cliniquement faux, tient-il à préciser. Les traits de caractère de son épouse n’ont rien à voir avec ce handicap particulier. L’amalgame me semble pour le moins malheureux. »

L’autisme est un trouble de la petite enfance qui se développe et perdure jusqu’à l’âge adulte. 8 000 enfants autistes naissent chaque année. Pendant longtemps, la psychanalyse a été la seule discipline à s’intéresser aux troubles autistiques. Les recherches récentes apportent un nouvel éclairage, en montrant l’existence de prédispositions génétiques chez certaines personnes autistes.

« La France a 40 ans de retard »

« La France a 40 ans de retard concernant la prise en charge de l’autisme, regrette Olivia Cattan, présidente de SOS autisme France. Même si l’information s’est améliorée, tout cela reste bien insuffisant. Le regard n’a pas beaucoup évolué et nous, familles, nous nous battons chaque jour contre « l’autismophobie », afin d’éclairer de plein feux les discriminations qui touchent les personnes autistes en France. »

Source OUEST FRANCE.

À Dijon, l’école Trémouille accueille la première Unité d’enseignement élémentaire autisme…

La première Unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA) a ouvert à l’école Trémouille à Dijon.

Elle accueille depuis la rentrée huit élèves atteints de trouble du spectre de l’autisme.

C’est la seule classe de toute l’académie de Dijon. Visite aux côtés de la rectrice Nathalie Albert-Moretti.

La première Unité d'enseignement élémentaire autisme (UEEA) accueille 8 élèves depuis la rentrée à l'école Trémouille à Dijon.

C’est la première Unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA) et elle a ouvert depuis la rentrée à l’école Trémouille à Dijon. Elle accueille huit enfants, âgés de 6 à 8 ans, atteints de trouble du spectre de l’autisme. Une ouverture qui s’inscrit dans le projet de Stratégie Nationale Autisme (2018-2022) avec le troisième Plan Autisme, qui prévoit la création de 45 unités comme celle-ci partout en France.

L'unité d'enseignement élémentaire autisme (UEEA) est ouverte depuis la rentrée à l'école Trémouille à Dijon. - Radio France

Une unité au cœur de l’école

Les enfants sont accueillis chaque matin en groupe dans la grande salle pédagogique. Ils s’y retrouvent pour un premier temps collectif, celui de la transition de la maison à l’école, avant d’être séparés pour le travail en individuel. Quatre professionnels les accompagnent au quotidien.

Alternance entre temps collectif et individuel

Pour adapter le travail aux enfants, la classe est partagée. Quatre élèves partent dans la salle à l’étage pour les activités sensorielles avec des jeux de construction ou de transvasement. Les autres restent avec Christelle Girard, enseignante spécialisée chargée des apprentissages de base comme la lecture ou les maths. « L’objectif comme pour les autres élèves c’est d’atteindre l’autonomie et la socialisation. »  

Et cela grâce à des temps d’inclusion, avec d’autres élèves, « ça a commencé avec des inclusions au gymnase pour du sport mais il y en aura aussi à la cantine ou en récréation » poursuit l’enseignante spécialisée.

Comment les élèves sont-ils orientés vers cette unité ?

Il faut que le diagnostic des troubles de l’autisme soit posé, qu’ils soit reconnu par la Maison départementale des personnes handicapées. Ensuite une commission examine chaque fin d’année les profils des élèves, une commission avec des membres de la MDPH, de l’Agence régionale de santé, du CESAD de l’Acodège et des membres de l’Éducation nationale comme Sylvie Salle, elle est inspectrice pour l’adaptation et la scolarisation des élèves en situation de handicap. « Ce sont des élèves avec de lourds handicaps qui sont par exemple non verbaux et pour lesquels une autre scolarité ne serait pas efficace. »

Des soins apportés aussi à l’école

Mais il ne faut pas oublierl’aspect médical de cette unité car si les enfants sont scolarisés ici à plein temps, ils suivent aussi des soins qui sont parfois dispensés dans la salle d’activité avec des professionnels qui viennent sur place ou parfois c’est un taxi qui vient les chercher et qui les ramènent à l’école. Un équilibre à trouver pour des enfants qui n’avaient, jusque-là, jamais connu l’école à temps plein mais un dispositif plein de promesses pour Christelle Girard, « on est sur le chemin de l’autonomie et je trouve que c’est très intéressant. »

Source FRANCE BLEU.

Alzheimer : Le Conseil d’Etat confirme le déremboursement de certains médicaments…

DECISION Selon la Haute Autorité de santé, ces quatre médicaments ont « un intérêt médical insuffisant pour justifier leur prise en charge ».

Le Conseil d'Etat à Paris le 27 mars 2012 (image d'illustration).

Plusieurs associations réclamaient que les médicaments contre la maladie d’Alzheimer soient à nouveau remboursés par la Sécurité sociale. Elles ont été déboutées ce lundi par le Conseil d’État.

Le ministère de la Santé n’a « pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en jugeant insuffisant le service médical rendu par ces spécialités (…) et en décidant de les radier pour ce motif de la liste des médicaments remboursables », a estimé la plus haute juridiction administrative dans sa décision.

Des médicaments remboursés à hauteur de 15 %

Le Conseil d’Etat avait été saisi fin juillet 2018 par la Fédération des centres mémoire, l’association France Alzheimer et six sociétés savantes et organisations professionnelles de gériatrie, neurologie ou neuropsychiatrie. Elles contestaient la décision du ministère de la Santé, annoncée le 1er juin 2018, de mettre fin deux mois après au remboursement de quatre médicaments jugés inefficaces après évaluation par la Haute Autorité de santé (HAS).

En octobre 2016, la commission de transparence de la HAS, qui évalue les traitements en vue de leur remboursement, avait jugé que ces médicaments avaient « un intérêt médical insuffisant pour justifier leur prise en charge ». Elle pointait aussi « l’existence d’effets indésirables potentiellement graves ». Ces quatre médicaments – l’Aricept, l’Ebixa, l’Exelon et le Reminyl – ainsi que leurs génériques étaient remboursés à hauteur de 15 % par l’Assurance maladie. Cela avait représenté un coût de quelque 90 millions d’euros en 2015.

Source 20 MINUTES.

IMPORTANT – Toute personne handicapée peut récupérer le bail HLM après la mort du locataire principal…!

La loi ne prévoit la possibilité d’un transfert de bail qu’au bénéfice des personnes reconnues handicapées dans la vie civile.

Mais la Cour de cassation a étendu ce principe aux travailleurs handicapés.

Toute personne handicapée peut récupérer le bail HLM après la mort du locataire principal...!

Toute personne reconnue handicapée a droit au transfert du bail HLM lorsque le titulaire du bail avec lequel elle vivait est décédé. Même si la loi ne prévoit cette possibilité qu’au bénéfice des personnes reconnues handicapées dans la vie civile, la Cour de cassation l’a appliqué à une personne déclarée travailleur handicapé.

Une société de HLM faisait valoir que ces deux notions de handicap ne recouvrent pas la même réalité, la personne handicapée dans la vie civile, selon le code de l’action sociale et des familles, étant victime d’une limitation ou d’une restriction d’activité qui affecte la vie en société en raison de difficultés physiques, mentales psychiques, par exemple, alors que le travailleur handicapé voit seulement sa capacité de travail réduite.

Conditions de ressources et adaptation du logement

Le locataire en cause s’était retrouvé seul dans un appartement de quatre pièces au décès de sa mère et l’office HLM le priait de partir puisqu’il ne remplissait aucune des conditions exigées pour un transfert de bail. Il faut notamment, en plus des conditions de ressources, que la dimension du logement soit adaptée à la taille du ménage, ce qui n’était plus le cas.

« Les conditions de ressources et d’adaptation du logement à la taille du ménage ne sont pas requises envers le conjoint, le partenaire lié au locataire par un pacs ou le concubin notoire et, lorsqu’ils vivaient effectivement avec le locataire depuis plus d’un an, les ascendants, les personnes présentant un handicap au sens de l’article L114 du code de l’action sociale et des familles (les personnes reconnues handicapées dans la vie civile, NDLR) et les personnes de plus de soixante-cinq ans », explique la loi du 6 juillet 1989 qui réglemente les rapports entre locataires et propriétaires. Le travailleur handicapé bénéficie lui aussi de cette exception, a décidé la Cour de cassation.

(Cass. Civ 3, 12.12.2019, V 18-13.476).

Source BFM.

 

CES Las Vegas 2020 : Un fauteuil médical connecté pour faciliter la vie des médecins…

START-UP Le salon de l’électronique Consumer Electronics Show, qui se tient à Las Vegas du 7 au 10 janvier, accueille, cette année encore, de nombreuses entreprises françaises.

Parmi elles, la start-up Hygia et son fauteuil médical connecté.

Le fauteuil médical connecté mis au point par la start-up de Blagnac Hygia sera présenté au CES de Las Vegas en janvier 2020.

  • La start-up Hygia, installée au nord-est de Toulouse, est l’une des 16 start-up d’Occitanie sélectionnées par la région pour le CES 2020 à Las Vegas.
  • Elle a mis au point une application qui permet d’avoir l’ensemble de ses données médicales sous la main et de préparer sa visite chez le médecin.
  • Elle est associée à un fauteuil connecté qui permet de prendre les constantes et éviter de la perte de temps aux médecins, qui en ont de moins en moins.

En moyenne, les Français vont voir leur médecin généraliste cinq fois par an. Au milieu d’une horde d’autres malades aux pathologies parfois très différentes, ils patientent parfois des heures dans une salle d’attente pour un rendez-vous qui durera de 15 à 16 minutes. Et la moitié de ce temps portera vraiment sur le problème médical. Partant de ce constant, les fondateurs d’Hygia, une jeune start-up de Blagnac, au nord-est de Toulouse, s’est interrogée sur la meilleure façon d’améliorer le temps de prise en charge du patient. Surtout lorsque l’on sait que ces dernières années, le nombre de médecins a chuté de 10 % alors que la population a augmenté de 10 %.

Pour résoudre cette épineuse équation, ses ingénieurs et créateurs de logiciel ont mis au point deux outils complémentaires : une application et un fauteuil médical connecté, présentés lors du CES 2020 de Las Vegas.

« Sur l’application Hygia Care on peut anticiper sa visite chez le médecin en répondant à une série de questions et rentrant les symptômes que l’on a. Cela permet de gagner du temps et d’en donner plus au médecin pour le soin. C’est aussi un moyen de rendre le patient plus acteur de sa santé », explique Pierre-Jean Brousset, PDG de Eole Consulting, à l’origine d’Hygia.

Gain de temps, réponse aux déserts médicaux

Autant de données qui sont conservées et protégées, et que seul le patient pourra rendre accessible au professionnel de santé. Il pourra aussi y rentrer ses informations comme la date de ses dernières opérations, les résultats de ses dernières analyses de sang et avoir une piqûre de rappel en cas de retard dans ses vaccinations.

Le fauteuil connecté de la start-up blagnacaise Hygia sera présentée au CES Las Vegas 2020.

Ce carnet de santé interactif, le médecin généraliste pour l’avoir sous les yeux en un clic et il pourra s’interfacer à terme avec le dossier médical partagé mis en place par la Sécurité sociale. Autant d’informations qui seront combinées à celles réalisées par le fauteuil Hygia Pulse. Ce dispositif fabriqué en Occitanie et dont la certification est en cours, a vocation à être installé dans les salles d’attente des cabinets médicaux ou encore dans les pharmacies.

En moins de cinq minutes, il permet au patient de prendre lui-même sa tension, sa température, son rythme cardiaque, d’avoir sa saturation en oxygène et de connaître son poids. Des mesures que le praticien validera, mais qu’il ne perdra plus de temps à faire lui-même.

« Ça n’a pas vocation à se substituer au médecin, c’est jumelé à la visite. En pharmacie, cela permettra de faire du suivi médical, de voir s’il faut consulter rapidement un médecin en vérifiant les constantes », assure Florian Chuit, directeur marketing et ventes de la start-up.

Une solution qui pourrait répondre à l’extension des déserts médicaux. L’objectif est d’équiper d’ici à 2025, 15.000 personnels de santé, du médecin généraliste à la maison de retraite en fauteuil connecté, pour des mensualités allant de 110 à 120 euros par mois. Le patient n’aurait lui rien à débourser pour pouvoir utiliser l’application.

Source 20 MINUTES.

Cancer du sein : « Je ne voulais pas vivre avec la peur »…!

Isabelle Fumery est ambassadrice de l’association Geneticancer.

Porteuse d’un gène mutant comme la plupart des femmes de sa famille, elle a choisi la mastectomie face au risque important de développer un cancer du sein.

Cancer du sein : « Je ne voulais pas vivre avec la peur »

« Madame sans gêne », derrière la boutade qui barre le dos du blouson de l’association se cache un grand traumatisme pour une femme. Isabelle Fumery est ambassadrice régionale de Geneticancer , une association de lutte contre les cancers génétiques et/ou héréditaires créée, en 2016, par Lætitia Mendes. Ce qui se traduit principalement par le cancer du sein provoqué par une mutation génétique.

Hécatombe familiale

« Il y a eu une hécatombe parmi les femmes de ma famille, ma grand-mère maternelle, la sœur jumelle de ma maman… Quand une autre de mes tantes a fait sa troisième rechute, il m’a été proposé de me faire dépister. À l’époque, j’étais enceinte de ma deuxième fille et je n’avais pas envie de penser à ça. J’ai attendu deux ans… » Bingo, Isabelle est porteuse du gène BRCA2, qui fait monter chez elle les risques de développer un cancer du sein à 80 %. « Sur le coup, cela m’a abattue, mais je suis plutôt du genre à voir le verre à moitié plein, alors je me suis dit que c’était déjà une chance de le savoir ! »

Une « bombe à retardement »

Âgée de 35 ans, Isabelle Fumery est préparatrice en pharmacie au CHRU de Besançon. « Professionnellement, j’ai préparé des chimios pendant des années, alors, par respect pour les femmes de ma famille, pour ne pas faire subir ça à mes filles et mon mari, très vite, j’ai décidé d’enlever cette bombe à retardement. »

« Une décision très intime »

Sa décision de faire procéder à une double mastectomie , soit l’ablation des glandes mammaires suivie d’une reconstruction par l’installation d’une prothèse sous le muscle, la jeune femme l’a mûrie auprès d’ambassadrices de Geneticancer. « Elles m’ont accompagnée dans ma démarche et beaucoup aidée car en oncogénétique, on ne vous le conseille pas d’emblée. C’est posé comme une possibilité à côté du suivi mais avec beaucoup de recul car c’est une décision très intime. Moi, je ne suis pas joueuse, je ne voulais pas vivre avec la peur ni accepter la fatalité ! »

Le deuil de sa poitrine

L’opération s’est déroulée, en mars dernier, et « même avec les complications qui ont suivi, je ne regrette rien », affirme Isabelle, qui prévient : « J’ai bien le sentiment de ne pas être toutes les femmes. Est-ce parce que je viens du monde médical ? Je ne me suis pas trop appesantie sur moi-même. Je ne m’en laisse pas le droit. Mais ce n’est pas une partie de plaisir, il faut faire le deuil de sa poitrine. C’est tout le symbole de la féminité, de la maternité et j’ai la chance de l’avoir su ni trop tôt, ni trop tard… Faire ce choix quand on a 25 ans, que l’on n’a pas encore d’enfant ou quand la maladie est déjà déclarée n’est certainement pas la même chose. »

Soutenue par son mari, Isabelle Fumery a franchi le pas de cette mutilation prophylactique, dont le principe a été médiatisé voici quelques années par l’actrice Angelina Jolie , non sans hésitation. Elle souhaite donc désormais faire partager son expérience aux femmes dans le même cas qu’elle, à travers l’association Geneticancer. Elle animera un groupe de parole le 17 février, à 18 h, à la Maison des familles du CHRU Jean-Minjoz.

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap : l’association Pôle Surdité réclame un interprète en Corse…

L’association Pôle Surdité vient de se créer en Corse. Son objectif et de permettre aux personnes sourdes de gagner en autonomie dans leur quotidien et leurs démarches administratives.

Elle réclame notamment l’arrivée d’un interprète dans l’île.

L’association Pôle Surdité vient de se créer en Corse. / © Jacques Paul-Stefani / FTVIASTELLA

« L’idéal, c’est que vous lui parliez en face comme ça elle peut bien lire sur vos lèvres », sourit Joséphine. Ce jour-là, elle accompagne son amie Angélique, sourde de naissance, à la boucherie.

Et si la jeune femme, appareillée, est suivie par un orthophoniste afin de verbaliser au mieux, lorsqu’elle n’est pas accompagnée son interlocuteur ne la comprend pas toujours. Un quotidien qu’Angélique juge difficile. « Parfois, à la maison, j’enlève l’appareil. Je suis soulagée quand je ne l’ai pas », explique-t-elle.

Système D

Afin de permettre aux personnes sourdes de gagner en autonomie, l’association Pôle surdité, nouvellement créée en Corse, réclame un interprète dans l’île. Car même si la technologie a permis de faciliter la tâche des sourds, il est notamment possible de joindre un référent en appel vidéo pour des prises de rendez-vous médicaux, le système D est le plus souvent de mise. « On essaye de s’adapter et d’expliquer avec des gestes. S’il y a des problèmes, on essaye d’expliquer en prenant un papier et un stylo ou en montrant des photos », indique Chloé Thomas-Massimi, kinésithérapeute.

Source FR3.

Handicap : quand l’insertion passe par le travail….

En Haute-Vienne, la Fondation Delta Plus accompagne les personnes en situation de handicap psychique en leur trouvant un travail adapté.

Pour beaucoup, le retour à une activité professionnelle leur permet de reprendre pied.

Le service blanchisserie de Delta Plus permet de renouer avec le travail. / © F3 - F.Clapeau

C’est un acteur très important de la santé dans la région, et pourtant on le connaît peu…
La fondation Delta Plus accompagne 600 personnes en situation de handicap, de fragilité sociale ou de dépendance, en Haute-Vienne.
Parmi ses activités, la fondation propose un accompagnement par le travail.

Michel a été victime d’un grave accident de ski, suivi d’un AVC. Aujourd’hui, il fait partie d’une équipe de jardiniers qui travaille pour une entreprise adaptée.

« Je suis à temps partiel sous réserve, donc ce n’est pas évident de trouver du boulot. Delta Plus, ça nous permet de travailler tranquillement, tout en faisant des efforts, mais ils veillent sur nous, sur notre santé. »

La fondation Delta Plus accompagne ainsi plusieurs centaines de personnes en situation de handicap, avec son Esat, le service d’aide par le travail, qui compte notamment une importante blanchisserie.
Les opérateurs y sont orientés par la MDPH, la Maison départementale des personnes handicapées.
Il s’agit de plus en plus de personnes en situation de handicap psychique, ayant connu un accident de la vie, une rupture personnelle ou professionnelle.

Le travail adapté représente une transition, une étape avant le retour au monde du travail ordinaire.
Pour répondre à une demande croissante, la Fondation déménagera bientôt dans de nouveaux locaux, plus grands, à Limoges..

Source FR3.