TÉMOIGNAGE. « J’ai vécu pendant 21 ans avec une autiste, sans m’en rendre compte… »…

L’autisme est un trouble envahissant du développement qui touche de plus en plus d’enfants.

Mal compris par beaucoup, il existe aussi chez l’adulte.

Un retraité rennais témoigne sur l’autisme, un mal dont a souffert son ex-épouse.

Un habitant de Rennes livre un récit poignant, à partir de son expérience personnelle.

Un lecteur de Rennes nous a adressé une longue lettre de plusieurs pages dans laquelle il raconte, avec beaucoup d’émotion, le trouble autistique dont a souffert son épouse. « Avec le recul, le diagnostic est brutal, écrit-il, J’ai vécu pendant vingt-et-un ans avec une autiste. Cette maladie, on en parle beaucoup aujourd’hui, mais elle n’était pas détectée dans les années 1950. C’est un handicap de naissance, difficile à soigner. »

Des souffrances de part et d’autre

Le couple a longtemps vécu sans mettre un mot sur ce qui a rongé leur vie de famille et sans avoir de diagnostic, avec des souffrances de part et d’autre. Un témoignage fort, que ce Rennais âgé aujourd’hui de 68 ans – nous l’appellerons Claude – livre sous couvert d’anonymat.

« Nous nous sommes mariés en août 1971, à Dinard, raconte-t-il. Mon épouse me rejoint alors en région parisienne, où je travaillais. À l’époque, je remarque qu’elle prend de nombreux médicaments. Je suis étonné, je ne le savais pas. Je la trouve triste, renfermée. Je mets cela sur le compte du dépaysement. »

« Violente, elle m’a frappé »

Au fil des mois, la situation ne fait qu’empirer. « Certains signes auraient dû m’alerter. Elle montrait une hypersensibilité au bruit : dès qu’une porte claquait ou qu’une moto passait dans la rue, elle était inquiète. » Plus grave, son ex-épouse peut se montrer agressive, voire violente. « Elle s’énervait facilement, elle m’a frappé devant ma mère, ce sont des choses qu’on n’oublie pas », confie Claude, encore gêné.

La situation n’est pas facile à vivre au quotidien, mais personne ne se doute de rien à l’extérieur. Les proches, les voisins, les amis, tous sont loin d’imaginer la réalité. « Elle était comptable. La situation sociale permet de sauver les apparences. Les gens étaient plutôt admiratifs, ils disaient d’elle qu’elle comptait comme une machine. »

« Un grand sentiment de solitude »

« Il y avait un déséquilibre énorme entre nous, constate Claude, avec le recul. Elle ne me voyait pas. Elle montrait aucune empathie à mon égard, alors que j’étais malade. Je devais tout gérer après ma journée de travail : les courses, les repas, le ménage, les devoirs des enfants, etc. Rien n’était partagé. J’éprouvais un grand sentiment de solitude. »

Son ex-épouse se montre de plus en plus violente. Les insultes pleuvent, les coups parfois aussi. « J’avais peur pour moi, mais aussi pour nos deux filles. » Un beau matin de 1992, il décide de partir, de disparaître, en laissant tout derrière lui : maison, voiture, objets personnels. « J’ai attendu que mes enfants soient autonomes. Je n’en pouvais plus, il fallait que je m’échappe de ce piège qui se refermait sur moi. »

En 1992, il part de chez lui

Il se retrouve seul, dans une chambre de 7 m² qu’il loue près de la gare. « Je repartais de zéro mais j’étais heureux. J’ai pu me reposer, reprendre des forces, car j’étais épuisé. C’était comme une délivrance. » Plus tard, le couple a divorcé. Claude a emménagé, seul, dans un appartement plus grand.

Il n’a jamais revu son ex-femme mais il est resté très proche de ses deux filles, qu’il voit régulièrement, avec ses petits-enfants. Comment a-t-il pu découvrir ce dont souffrait son ex-épouse ? « En consultant un médecin, j’ai fini par comprendre la maladie qui était la sienne », confie le retraité. Il s’est tourné vers des associations qui soutiennent les personnes souffrant d’autisme et leurs proches. Il s’efforce d’aider les autres à son tour.

Source OUEST FRANCE.

Une rescapée du cancer du sein sur cinq ne reprend pas le travail dans l’année…

Des chercheurs constatent que 21% des femmes touchées par un cancer du sein ne reprennent pas d’activité professionnelle dans l’année qui suit la fin des traitements.

Une rescapée du cancer du sein sur cinq ne reprend pas le travail dans l\'année

Nature du traitement, état psychologique de la patiente et secteur d’activité, trois facteurs qui expliquent le chômage d’une femme sur cinq un an après la fin de son traitement pour un cancer du sein. C’est ce que révèle l’étude Canto (Cancer Toxicities).

74% des anciennes patientes en arrêt maladie

L’Inserm reprend l’analyse des chercheurs, menée à partir de 1900 femmes sujets de l’étude et âgées de moins de  57 ans. Parmi les 21% de femmes qui ne reprennent aucune activité professionnelle, 74% sont en arrêt maladie, 9% en recherche d’’emploi et 17% dans une autre situation.

Les symptômes psychologiques sont les premiers à peser. Ensuite, les femmes dont le travail est manuel ou à temps partiel reprennent moins le travail que les autres. Enfin, le type de traitement utilisé semble peser, mais les chercheurs n’ont pas trouvé d’explication satisfaisante à l’impact du type de traitement sur la reprise du travail.

Toxicité des traitements

Le retour au travail dépend selon les chercheurs d’un grand nombre de paramètres. Ces facteurs incluent le stade de la maladie, l’état de santé général des femmes au moment du diagnostic, les effets des traitements, la qualité de vie, la fatigue …

L’étude Canto en elle-même a porté sur 12 000 femmes atteintes d’un cancer du sein localisé. Son objectif initial est de décrire les toxicités associées aux traitements du cancer du sein et d’adapter les traitements en conséquence.

Source FRANCE INFO.

« Je pensais qu’elles allaient être beaucoup plus moches que ça » : découvrez à quoi ressembleront les lunettes à zéro euro…

Le volet « optique » de la réforme du « 100% Santé » entre en vigueur le 1er janvier.

Les opticiens se sont engagés à proposer des lunettes de qualité intégralement remboursées. France info a testé cette nouvelle offre en avant-première.

Les lunettes proposées par la réforme 100% Santé à partir du 1er janvier 2020. Chaque fabricant de lunettes doit proposer une gamme de 55 montures. Ici, c'est la gamme Afflelou.

Des lunettes pour zéro euro, sans frais, à condition d’avoir une mutuelle : telle est l’offre mise à la disposition des Français à partir du 1er janvier 2020. Il s’agit de l’application du volet « optique » de la réforme du « 100% Santé ». Le gouvernement a souhaité que les Français les plus modestes ne renoncent plus à acheter des lunettes à cause de leur coût. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a donc négocié plusieurs mois et demandé aux opticiens de proposer une gamme de lunettes intégralement remboursées qui soient aussi de qualité.

55 modèles, plusieurs coloris et matériaux

Didier Cohen travaille dans une boutique Afflelou. Chez ce célèbre opticien, 55 paires de lunettes « 100% Santé » ont été imaginées ( 35 modèles pour les adultes et 20 pour les enfants) avec des modèles, des matériaux et des coloris différents. Des lunettes par ailleurs garanties deux ans.

« Ce ne sont pas des montures de marque« , explique Didier Cohen, mais certaines sont bel et bien à la mode, assure cet opticien en prenant notamment dans ses mains pour exemple une paire de lunettes rondes à la monture dorée.

Les lunettes proposées par la réforme 100% Santé à partir du 1er janvier 2020. Chaque fabricant de lunettes doit proposer une gamme de 55 montures. Ici, c\'est la gamme Afflelou.

« On la voit tous les jours dans la rue sur le nez des porteurs. » Didier Cohen

La solidité est également au rendez-vous assure Didier Cohen. « Je la bouge un petit peu, on voit qu’elle est élastique et qu’elle revient à sa forme initiale dès qu’on la relâche« , prouve-t-il en tordant une monture de ses mains.

La demande du gouvernement était que les opticiens proposent des lunettes 100% prises en charge, avec des verres amincis, anti-rayures, anti-reflets, et surtout, des lunettes qui ne soient pas du bas de gamme, loin des lunettes que l’on a pu appeler dans le passé les « lunettes sécu« . « On est très très très loin de la lunette sécu d’il y a 50 ou 60 ans : il y a du choix, des tailles, des couleurs, des matières« , se défend l’opticien.

Bonne première impression

Interrogés par franceinfo, les Français semblent a priori plutôt conquis par cette gamme de lunettes à zéro euro. « Elles sont pas mal, colorées« , juge une passante. « Certaines sont plutôt à la mode, dans ma classe certains ont à peu près le même style« , juge également positivement une autre jeune fille sondée. « Je pensais qu’elles allaient être beaucoup plus moches que ça, pour être honnête« , complète une Parisienne.

Le prix de ces lunettes 100% Santé sera symboliquement affiché en magasin, soit 30€ maximum pour les montures et de 60 à 200€ pour les deux verres. Si vous les achetez, il faudra dans un premier temps faire l’avance de frais de la part mutuelle, mais vous serez ensuite intégralement remboursé par votre complémentaire santé.

Source FRANCE INFO.

2019 : un tournant dans le traitement des maladies génétiques….

Une nouvelle méthode permettant de modifier des gènes dans des cellules vivantes a fait ses preuves dans le traitement de plusieurs maladies rares, comme la drépanocytose.

Mais cette révolution est encore expérimentale.

Les progrès de la génétique. 2019 : un tournant dans le traitement des maladies génétiques.

L’été dernier à Nashville, une mère de famille américaine a fait modifier son génome et a cessé de souffrir. « Depuis mes 11 ans, j’espérais une guérison », écrit Victoria Gray, 34 ans, à l’AFP. « Depuis que j’ai reçu les nouvelles cellules, j’ai retrouvé le plaisir de passer du temps en famille sans vivre dans la crainte de douleurs ou d’une urgence ».

Victoria a une maladie génétique du sang, la drépanocytose, qui provoque d’atroces douleurs. Elle a participé à un traitement expérimental. Sur plusieurs semaines, on lui a prélevé son sang, avant d’en extraire les cellules à l’origine de sa maladie : les cellules-souches qui logent dans la moelle osseuse et fabriquent les globules rouges ; des globules qui sont déformés chez Victoria, provoquant les crises.

Ces cellules-souches ont été expédiées dans un laboratoire écossais, où leur ADN a été modifié grâce à un nouvel outil appelé Crispr/Cas9 (prononcer: « crispeur »), et surnommé ciseaux moléculaires. Puis, on lui a retransfusé les cellules modifiées génétiquement… qui sont retournées au bercail, dans la moelle osseuse. « Miracle », dit Victoria : au bout d’un mois, celle-ci produisait des globules normaux.

On ignore si la réparation durera. Mais en théorie, elle est guérie pour la vie. « Il s’agit d’une seule patiente, c’est encore tôt », dit son médecin, Haydar Frangoul, du centre anticancéreux Sarah Cannon, à Nashville. « Mais ces résultats sont formidables ».

Modifier l’ADN du vivant

En Allemagne, une femme de 19 ans a été soignée avec la même méthode pour une autre maladie du sang, la bêta-thalassémie. Elle avait auparavant besoin de 16 transfusions sanguines annuelles. Neuf mois après, elle en était libérée.

On modifie l’ADN du vivant depuis des décennies, comme le maïs ou le saumon OGM en témoignent. Y compris pour les humains dans des essais thérapeutiques pour ces mêmes maladies du sang et d’autres, avec des techniques plus anciennes.

Mais Crispr, inventé en 2012, a démocratisé la pratique car il est plus simple que les technologies précédentes, moins cher, et utilisable dans de petits laboratoires. Et c’est parce qu’il est facile d’emploi qu’il a relancé les fantasmes sur la manipulation du vivant. « Tout va très vite », dit à l’AFP la codécouvreuse de Crispr, la généticienne français Emmanuelle Charpentier, cofondatrice de Crispr Therapeutics, la société qui réalise ce premier essai clinique.

Apprentis sorciers ?

Crispr est une révolution mais encore expérimentale et sa simplicité a dopé l’imagination des apprentis sorciers. En Chine l’an dernier, un scientifique, He Jiankui, a modifié avec Crispr des embryons lors d’une fécondation in vitro, qui sont devenus les jumelles Lulu et Nana, provoquant sa mise au ban de la communauté scientifique internationale. Il voulait créer une mutation immunisant contre le virus du sida (sans nécessité apparente), mais a provoqué d’autres mutations par inadvertance… qui seront transmissibles à leurs descendants.

« La technologie n’est pas encore sûre », dit Kiran Musunuru, professeur de génétique à l’université de Pennsylvanie. Les ciseaux Crispr coupent souvent à côté du gène ciblé. « C’est facile à utiliser si on se fiche des conséquences ». Mais l’autodiscipline éthique semble prévaloir. Même si un Russe, Denis Rebrikov, envisage d’utiliser Crispr pour aider des parents sourds à avoir des enfants sans le handicap.

Emmanuelle Charpentier ne croit pas aux prédictions les plus sombres. Les « biohackers » américains qui s’injectent du Crispr acheté sur internet? « Tout le monde n’est pas biologiste ou scientifique », balaie-t-elle. Elle reste persuadée que la technologie tend à être utilisée pour le meilleur et qu’en substance, l’avenir apportera plus de Victoria que de Lulu et Nana.

Source FRANCE INFO.

Mark Ruffalo, Glenn Close, Marlee Matlin et d’autres stars appellent Hollywood à embaucher des acteurs et actrices handicapées…

Les histoires de personnages handicapés plaisent à Hollywood, mais peu sont joués par des interprètes non-valides.

Mark Ruffalo, Glenn Close, Marlee Matlin et d'autres stars appellent Hollywood à embaucher des acteurs et actrices handicapées. Marlee Matlin est la première actrice sourde à avoir reçu un Oscar, en 1987.

Plusieurs personnalités d’Hollywood, notamment les acteurs Mark Ruffalo, Edward Norton et l’actrice Glenn Close, ont signé une lettre ouverte appelant l’industrie du divertissement à embaucher davantage d’acteurs handicapés.

Lancée par la Ruderman Family Foundation, qui milite pour l’inclusion des personnes non-valides dans la société américaine, la lettre s’adresse aux studios, aux producteurs et aux dirigeants des chaînes. Elle compte parmi ses signataires un certain nombre d’acteurs et actrices célèbres, notamment Bryan Cranston, qui avait été épinglé pour avoir joué dans le remake d’Intouchables alors qu’il est valide.

Opportunités « inexistantes » pour les interprètes non-valides

On trouve aussi des réalisateurs et scénaristes comme les frères Peter et Bob Farrely, ainsi que des acteurs et actrices non-valides comme Marlee Matlin, la première actrice sourde à avoir reçu un Oscar en 1987 et Ali Stroker, une actrice de Broadway qui se déplace en fauteuil.

« Parmi les 61 personnages avec un handicap nommés aux Oscars, dont 27 gagnants, seuls deux étaient vraiment joués par une personne avec un handicap », affirment ces personnalités. Et alors même que « de nombreux personnages très appréciés ont un handicap, les opportunités pour les acteurs et actrices non-valides sont quasiment inexistantes ». Selon une étude de la Fondation, 95 % des personnages handicapés importants des séries TV sont joués par des personnes valides.

« La plus grande minorité au monde »

La lettre demande ensuite pourquoi le handicap n’est pas pris compte dans les réflexions de l’industrie du divertissement sur la « diversité ». 21 % de la population mondiale est handicapée, ce qui fait des personnes non-valides « la plus grande minorité au monde », affirme la lettre de la Ruderman Family Foundation.

Les signataires appellent donc l’industrie du divertissement à « embaucher des interprètes qualifiés avec des handicaps, améliorant ainsi leur visibilité et élargissant les pools de talents ».

Source 20 MINUTES.

PORTRAIT. Un Isarien souhaite réaliser son rêve malgré son handicap, un documentaire sur le tir à l’arc avec la bouche…

Jean-René est hémiplégique, un handicap qui ne l’empêche pas de pratiquer du tir à l’arc depuis des années.

Afin de montrer au plus grand nombre, que le handicap n’est pas forcément une entrave au dépassement de soi, son rêve serait d’être filmé dans le cadre d’un documentaire sur sa discipline.

Un Isarien souhaite réaliser son rêve malgré son handicap, un documentaire sur le tir à l'arc avec la bouche. © Handi-sport 1er Compagnie d'arc de Béthisy-Saint-Pierre

Jean-René Luc âge 33 ans habite à Raray dans l’Oise. Il est atteint d’une hémiplégie gauche à cause d’un accident de vélo à l’âge de 9 Ans. Depuis sa vie a basculée, il a du vivre avec son handicap et trouver son épanouissement avec un sport. Après avoir pratiqué la sabarcane pendant 10 ans, il est passé au tir à l’arc.

« Une chute de vélo a entraîné une paralysie côté gauche bras et jambe. Héliporté au centre hospitalier Amiens nord dans le coma pendant deux mois et demi ensuite, j’ai dû faire de la rééducation pour réapprendre à marcher au centre hospitalier de berck sur mer à hélio marin ensuite je suis allé dans un centre à Lamorlaye où là j’ai du réapprendre à écrire de la main droite, car avant, j’écrivais de la main gauche et en même temps poursuivre ma rééducation ».

le Tir à l’arc à la bouche

Le tir à l’arc est une discipline de maîtrise et de précision qui nécessite un bon équilibre entre le corps et l’esprit. Sport de visée et d’adresse, cette discipline est pratiquée pour ses vertus thérapeutiques dans les centres de rééducation. L’archer hémiplégique ou amputé d’un membre supérieur mord une palette de cuir fixée sur la corde, qu’il libère pour obtenir un départ de flèche.

Après sa rééducation, Jean-René a appris un métier en région parisienne à Gonesse. Aujourd’hui , il est ouvrier de fabrication commerciale en E.S.A.T. à Verneuil-en-Halatte, avec pour passion le tir à l’arc. Depuis 5 ans il est archer au sein de la Compagnie d’arc de Béthisy-Saint-Pierre et de Béthisy-Saint-Martin dans l’Oise. Jean-René tire à la bouche avec un arc à poulies. En mars dernier, il s’est classé 5è lors des championnats de France de tir à l’arc en salle à Calais.

Un documentaire sur sa discipline

Mon plus beau rêve serait de collaborer avec un producteur afin de réaliser un film sur comment une personne handicapée pratique le tir à l’arc avec la bouche

L’appel est lancé, en attendant de réaliser son rêve, Jean-René se prépare pour ses prochaines compétitions. Le 12 janvier 2020 il sera à Betz dans l’Oise, et le 19 janvier à Compiègne.

Outre le rêve de passer à la télévision « pour devenir une star » comme il dit , Jean-René aimerait bien réaliser un autre souhait, fan de l’Olympique de Marseille et en particulier de Dimitry Payet, il rêve d’aller au stade Vélodrome pour rencontrer son idole.

Source FR3.

Des chaussures équipées de GPS pour suivre les malades d’Alzheimer…

Chez une personne âgée, parmi les premiers symptômes de démence sénile ou Alzheimer, se pose le grave problème de la désorientation.

Des chaussures équipées de GPS pour suivre les malades d’Alzheimer

En fait, les personnes âgées commencent à perdre progressivement la capacité de s’orienter dans un contexte spatio-temporel et commencent à se sentir perdues même chez elles. Se sentant mal à l’aise partout, ils entrent dans un état d’anxiété continuelle, parfois difficile à apaiser. C’est dans cet état de confusion que, souvent, nos proches touchés par cette terrible maladie s’éloignent sans même s’en rendre compte. Pour ceux qui ont un membre de leur famille qui est atteint de la maladie d’Alzheimer, il est malheureusement arrivé au moins une fois de constater ces départs soudains qui entraînent inévitablement la perte des personnes âgées. Dans la recherche d’une solution au problème, une société japonaise a mis au point un GPS à insérer dans la chaussure de la personne âgée: à chaque départ, le GPS nous indiquera où il se trouve!

Au Japon, ce type d’innovation n’est certes pas une nouveauté – on entend souvent parler d’intelligence artificielle, de chiens robots qui ont l’air réel, etc. – et cette fois-ci, les Japonais ne l’ont pas nié. La société Wish Hills a mis au point un dispositif très innovant dans le but d’aider les personnes âgées atteintes de démence sénile ou d’Alzheimer à retrouver le chemin de leur domicile ou, mieux, à se faire retrouver par un membre de leur famille. Il est bien connu que les personnes âgées atteintes de cette maladie cruelle n’utilisent ni téléphones portables, ni montres, perdant complètement le concept de temps et d’espace. Mais ce qui ne peut certainement pas se passer, ce sont les chaussures: c’est pourquoi la société japonaise a pensé à créer des chaussures avec un GPS à l’intérieur, permettant de localiser les personnes âgées.

Le GPS enverra une notification sur le mobile du parent qui sera capable de localiser la personne âgée via une carte pouvant être visualisée directement sur le téléphone ou sur l’ordinateur. L’appareil est conçu pour envoyer des notifications lorsque le sujet âgé se déplace à 50, 100 ou 500 mètres de son domicile. De cette manière, nous espérons réduire le nombre de « grands-parents perdus ».

Les chaussures sont actuellement disponibles uniquement sur le marché japonais à un prix pas tout à fait accessible (298 $!). Une innovation qui concerne en tout cas non seulement le Japon, qui a plus de 65 ans, mais le reste du monde. Selon l’OMS, 47,5 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence sénile et, chaque année, 7,7 millions de nouveaux cas – des données inquiétantes qui pourraient pousser de nombreux autres pays à utiliser ces chaussures.

Source OBJETS DE DECORATION.

Immobilier: des douches à l’italienne obligatoires dans le neuf ?….

Ces douches de plain-pied pourraient être généralisées dans les bâtiments d’habitations collectifs neufs dès 2020.

Immobilier: des douches à l’italienne obligatoires dans le neuf ?

Les douches à l’italienne, ces installations sans marche ni obstacle à franchir qui facilitent la vie des personnes âgées et des handicapés devraient se généraliser dès l’an prochain. C’est du moins ce qu’annonce ce lundi la radio France Inter précisant que le gouvernement aurait pris cette décision en ce mois de décembre, dans le cadre du Comité interministériel du handicap.

Ces douches de plain-pied pourraient être généralisées dans les bâtiments d’habitations collectifs neufs dès 2020.

Les douches à l’italienne, ces installations sans marche ni obstacle à franchir qui facilitent la vie des personnes âgées et des handicapés devraient se généraliser dès l’an prochain. C’est du moins ce qu’annonce ce lundi la radio France Inter précisant que le gouvernement aurait pris cette décision en ce mois de décembre, dans le cadre du Comité interministériel du handicap.

» LIRE AUSSI – Logement: de nouvelles aides pour 350.000 foyers

Une chose est sûre: le ministre du Logement, Julien Denormandie, est un supporter de poids pour cet équipement. Dans le cadre d’un nouveau dispositif d’aide à la rénovation destiné aux ménages modestes porté par Action Logement, le ministre avait déjà pesé de tout son poids pour permettre la prise en compte de travaux de remplacement de baignoires par ces fameuses douches. Il a pris le sujet tellement à cœur que ses partenaires les désignent désormais sous le surnom de «douches Denormandie».

Les handicapés applaudissent, pas le bâtiment

L’objectif serait, bien évidemment, de rendre les nouvelles salles de bains accessibles à toutes et tous. Une mesure qui suscite l’enthousiasme de l’Association des Paralysés de France-France Handicap, qui s’est exprimée sur France Inter. Elle estime que ce progrès facilitera la vie des personnes en fauteuil roulant pour qui le rebord de la douche est source de danger mais aussi pour les personnes âgées valides qui sont nombreuses à chuter à cet endroit.

L’enthousiasme n’est pourtant pas généralisé puisque la Fédération Française du Bâtiment (FFB) y va de son bémol. Alain Chapuis, référent accessibilité lui-même en fauteuil roulant, cité par la radio publique estime que la généralisation de cet équipement risque de créer des surcoûts pour tous puisqu’une telle douche nécessite de couler plus de béton. Par ailleurs, il pointe qu’en cas de mauvais entretien, quand la douche est bouchée, les conséquences sont potentiellement plus graves avec un équipement à l’italienne. Selon ce professionnel, une douche extra-plate avec une marche de 2 centimètres et un siphon installé dans la cloison de la salle de bains, serait le meilleur compromis. Mais cette solution n’a visiblement pas les faveurs du gouvernement.

Source LE FIGARO.

Vesoul : opération de contrôles des place de parking pour personnes handicapées… Vidéo.

A quelques heures du réveillon, il y a foule dans les magasins et sur les parkings.

Il arrive que les places pour les personnes en situation de handicap ne soient pas respectées.

A Vesoul, les gendarmes ont procédé à des contrôles inopinés toute la journée.

Vesoul : opération de contrôles des place de parking pour personnes handicapées. © Frédéric Buridant

Pas toujours facile de se garer pour faire ses courses de Noël ! La tentation de prendre une place de parking réservée aux personnes à mobilité réduite peut-être grande. Pour éviter ces infractions, la gendarmerie de Vesoul mène régulièrement des opérations de contrôles.

Un groupe de gendarmes a surveillé ce lundi 23 décembre les abords du centre commercial de Pusey. Ils vérifient la présence d’un macaron en règle sur le pare-brise.

Si l’automobiliste garé sur un emplacement réservé n’a pas de macaron, il risque une amende de 135€ pour stationnement gênant (article R417-11 du code de la route). Cette sanction peut être accompagnée d’une immobilisation du véhicule et d’une mise en fourrière.

Cette année, 70 infractions ont été relevées par la brigade de Vesoul. Avec cette action, les gendarmes veulent aussi faire de la prévention.

Source FR3.

Thon en boîte : les marques à éviter…!

Composition, type d’ingrédients, présence de métaux lourds…

Après avoir analysé 130 produits de la mer dont 15 conserves de thon, le magazine 60 millions de consommateurs démontre que la meilleure qualité n’est pas forcément proposée par les plus grandes marques.

Thon en boîte : les marques à éviter

En salade, en sandwich ou dans des pâtes, l’ouverture d’une boîte de thon est une des façons les plus simples et plus rapides de manger du poisson régulièrement. Mais pour que le geste soit vraiment bénéfique à la santé, il faut choisir les produits de bonne qualité.

Des conserves qui contiennent toutes du mercure, de l’arsenic et du cadmium

Résultat : « Les 15 conserves sont toutes plus ou moins contaminées par les métaux. Toutes contiennent au moins du mercure, de l’arsenic et du cadmium mais à des concentrations très variables selon les références ». La plus contaminée étant l’Odyssée (Intermarché). La moins celle de Leader Price. La bonne nouvelle c’est que le bisphénol A n’a pas été retrouvé dans les produits analysés. Si les autorités sanitaires sont vigilantes sur les teneurs en métaux des produits de consommation c’est parce qu’à hautes doses ils peuvent être toxiques pour le système nerveux central et cancérogènes.

Dans la composition des boîtes de thon, le magazine explique que neuf références ne contiennent aucune arête, trois présentent des fragments de coeur, et une des traces d’ovocytes (Cora). Cela n’est pas interdit mais nuit à la bonne qualité du produit qui est censé contenir que des morceaux de filets.

Leader Price en tête, Leclerc tout en bas du tableau !

Voici le palmarès établi par le magazine à partir de la quantité de métaux et de la qualité du poisson, du plus satisfaisant au moins satisfaisant :

  • Leader Price – Thon albacore : 18/20
  • Carrefour – Thon entier albacore : 18/20
  • Nice (Lidl) – Thon albacore : 17.5/20
  • U – Thon entier pêché à la canne : 17.5/20
  • Auchan – Thon blanc entier : 17/20
  • La Belle-Iloise – Thon blanc germon : 17/20
  • Petit navire – Thon entier albacore : 16.5/20
  • Connétable – Thon blanc label rouge : 16.5/20
  • Reflets de France (Carrefour) – Thon blanc élaboré en Bretagne : 16/20
  • Capitaine Nat’ – Thon blanc germon pêché à la canne : 16/20
  • Odyssée (Intermarché) – Thon albacore : 13.5/20
  • Casino – Thon albacore : 11.5/20
  • Cora – Thon albacore : 9.5/20
  • Saupiquet – Thon entier : 6.5/20
  • Pêche océan (Marque Repère – Leclerc) : 6.5/20

Thon en boîte : attention aux produits aromatisés

Tomate, piment, huile d’olive, moutarde… Les marques ne manquent pas d’imagination pour attirer les amateurs de thon. Dans les rayons, vous trouverez de nombreux aromates. Les arômes peuvent paraître alléchants, mais d’un point de vue nutritionnel, il vaut mieux assaisonner votre thon à la maison.

En effet, les arômes sont obtenus avec des sucres ajoutés. Ces derniers sont inutiles à l’organisme et seront alors stockés. Mieux vaut donc choisir un thon naturel et le cuisiner soi-même en ajoutant un filet d’huile d’olive ou du citron si aime les saveurs. Pour vérifier la composition naturelle d’un produit, regardez les étiquettes. Si elles indiquent du sucre, cela signifie que l’aliment a été modifié.

Source BIEN MANGER.