Ces voitures brûlées qui nuisent gravement à la santé de l’Adapei …

Montbéliard – Doubs. Huit véhicules mis à feu en l’espace d’un an et ses locaux de la Petite-Hollande dégradés, l’association qui vient en aide aux personnes handicapées mentales est l’une des premières victimes des violences urbaines dans le quartier.

Et ça coûte cher à plusieurs titres.

Ces voitures brûlées qui nuisent gravement à la santé de l’Adapei

Tout commence en juin 2019. Cette nouvelle flambée de violences à la Petite-Hollande s’enracine, pour la première fois, du côté de l’Adapei où deux voitures partent en fumée. Avec début de propagation au bâtiment de l’association qui œuvre en faveur des personnes handicapées mentales, installé rue Vivaldi à Montbéliard.

« Nous n’avions jamais eu de problème depuis notre implantation ici en 2015 », relève le directeur général, Franck Aigubelle. Début juin, une nouvelle voiture est incendiée. Et puis, dans la nuit de samedi à dimanche, cinq autres sont, à leur tour, détruites par le feu.

Éviter «  »

Entre-temps, la consigne est passée de ne plus stationner de véhicules à proximité de l’immeuble et de les espacer de façon à éviter la diffusion des flammes. « On se demande désormais si nous n’allons pas aller nous garer ailleurs. »

Le parking privatif de l’Adapei est certes fermé par une barrière, mais il reste très facile d’accès. « Et on ne va pas construire un grillage de je ne sais quelle hauteur, installer des caméras ou je ne sais quoi car sinon, c’est la course à l’armement… », soupire le patron de l’Adapei du Doubs.

« On ne se sent pas directement visés »

Ici, à la Petite-Hollande, quartier choisi pour sa centralité, l’association y développe ses services d’accompagnement à la vie sociale et d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad). On y compte une vingtaine de salariés qui interviennent essentiellement à domicile. D’où le nombre de voitures.

« On ne se sent pas directement visés par ces actes, les équipes n’ont pas plus peur que cela. Nous sommes une proie facile, installée sur zone, mais il est d’autant plus dommage de s’en prendre à nous que nous intervenons dans le champ du social, notamment pour les populations du quartier où nous travaillons beaucoup. »

Surprimes d’assurance

Alors, si ces actes ne remettent pas en cause l’implantation de l’Adapei au cœur de la Petite-Hollande, ils nuisent, cependant, à ses actions. « Nous comptons, au niveau du département, un parc de quatre cents voitures donc nous allons procéder à un redéploiement en attendant d’en commander de nouvelles, mais ce sont toujours des moyens en moins pour mener à bien nos missions » Et surtout des coûts supplémentaires en termes de surprimes d’assurances.

« C’est d’autant plus triste que, pour nous, ça a vraiment du sens d’être implanté dans les quartiers. »

À Planoise, territoire bisontin régulièrement agité par les violences urbaines et où l’on compte aussi les morts, jamais l’Adapei n’a eu à déplorer l’incendie d’un de ses véhicules.

Source EST REPUBLICAIN.

Nantes : il s’en prend à une femme malvoyante et en fauteuil pour lui voler son téléphone…

FAIT DIVERS

Un homme de 38 ans a été interpellé jeudi soir à Nantes (Loire-Atlantique) et placé en garde à vue pour « vol avec violences sur personne vulnérable ».

Il avait tenté un peu plus tôt de dérober le téléphone portable d’une femme malvoyante et en fauteuil.

Nantes : il s'en prend à une femme malvoyante et en fauteuil pour lui voler son téléphone

 

Pour LCI, c’est classé « Fait Divers ! »… donc scène de la vie ordinaire ! Voilà où on en est ! La Direction Handicap Info.

Elle était avec sa mère et son chien guide quand elle a été agressée. Jeudi soir, vers 21h10, route de Carquefou à Nantes (Loire-Atlantique) une femme âgée de 33 ans malvoyante se trouvait dans son fauteuil roulant quand un homme s’est positionné devant elle pour l’empêcher d’avancer.

L’individu a alors tenté de lui voler son téléphone portable en lui enlevant le cordon qui le tenait à son cou, sans y parvenir. Le trentenaire a ensuite tenté « de le dérober en tirant un grand coup dessus sans succès pour le détacher », précise une source policière. Ne renonçant pas à son idée, il a ensuite pris un briquer pour faire fondre le cordon reliant l’appareil à sa propriétaire.

Interpellé entre deux poubelles

Plusieurs témoins ont immédiatement composé le 17 pour alerter les forces de l’ordre tout en tentant de retenir le mis en cause jusqu’à leur arrivée. Très énervé et agité, ce dernier est finalement parvenu à prendre la fuite à pied. « Muni du signalement, un équipage de la BAC est parvenu à repérer le mis en cause caché entre deux poubelles », ajoute une source policière. Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Le téléphone de la victime a lui été retrouvé, sous l’une des poubelles.

La victime de 33 ans, très choquée et qui avait regagné son domicile en compagnie de sa mère et de son chien guide, a été avisée peu après de l’interpellation de son agresseur présumé sur lequel les policiers ont retrouvé un briquet. Entendu par les policiers, la jeune femme a précisé aux enquêteurs que l’individu lui avait, en plus du vol et des violences, craché dessus à plusieurs reprises lors des faits.

Connu de la justice pour les même faits

Cet homme, est, selon Ouest France, « connu de la justice a déjà été condamné pour des faits de violences sur personne vulnérable ». En garde à vue, il aurait contesté les faits qui lui étaient aujourd’hui reprochés.

Nos confrères ajoutent que le trentenaire doit être présenté à un magistrat du parquet ce vendredi après-midi. Il devrait être jugé ce lundi 20 juillet en comparution immédiate.

Source LCI.

Coronavirus: Un cas de contamination intra-utérine au Covid-19 confirmé…!

Des précédentes études suggéraient la possibilité d’une transmission mère-enfant prénatale.

Coronavirus: Un cas de contamination intra-utérine au Covid-19 confirmé

Des médecins français ont rapporté le premier cas confirmé de contamination intra-utérine au Covid-19, dans une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications. Le nouveau-né, de sexe masculin, est né en mars et souffrait de symptômes neurologiques associés à la maladie. « Nous avons montré que la transmission de la mère au foetus est possible via le placenta dans les dernières semaines de grossesse », a dit le docteur Daniele De Luca, de l’hôpital Antoine Beclere de Clamart, auteur principal de l’étude.

Des précédentes études suggéraient la possibilité d’une transmission mère-enfant prénatale, mais cette nouvelle étude en apporte des preuves, a-t-il souligné. « Il faut analyser le sang maternel, le liquide amniotique, le sang du nouveau né, le placenta, etc… Réunir tous ces prélèvements pendant une épidémie avec des urgences dans tous les sens n’était pas simple, c’est pourquoi c’était suspecté, mais pas démontré, » a-t-il expliqué.

Le nouveau-né a présenté des symptômes sévères

Les médecins ont mené l’étude sur une femme d’une vingtaine d’années, hospitalisée début mars. La naissance s’étant faite par césarienne, tous les prélèvements ont pu être menés sur les réservoirs potentiels du virus SARS-CoV-2, dont la charge la plus forte a été trouvée dans le placenta. « Il est passé de là à travers le cordon ombilical vers le bébé, où il s’est développé, » a indiqué le docteur De Luca.

Vingt-quatre heures après la naissance, le nouveau-né a présenté des symptômes sévères, dont une rigidité des membres et des lésions au système nerveux cérébral. Symptômes qui ont finalement disparu d’eux-mêmes, avant que les médecins ne se décident sur un traitement, en l’absence de remède connu au Covid.

C’est très rare

« La mauvaise nouvelle, c’est que ça puisse se produire. La bonne nouvelle est que c’est rare – très rare même rapporté à la population, » a commenté le docteur De Luca.

Sur plusieurs milliers de cas d’enfants nés de mères souffrant du Covid-19, pas plus de 2 % ont été testés positifs au virus, et encore moins ont développé des symptômes graves, a souligné Marian Knight, professeur de santé maternelle et infantile à l’université d’Oxford, qui n’a pas participé à l’étude. « Le principal message pour les femmes enceintes reste d’éviter l’infection par le lavage des mains et la distanciation sociale, » insiste cette experte.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France… La deuxième vague est-elle déjà là ?…

Plusieurs régions enregistrent une hausse significative des nouvelles contaminations.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France... La deuxième vague est-elle déjà là ?

  • La circulation du coronavirus en France semble s’accélérer ces derniers jours.
  • Plusieurs nouveaux foyers de contamination ont été identifiés et les nouveaux cas de contaminations sont en hausse dans plusieurs départements.
  • Une hausse significative qui pousse le gouvernement à accélérer l’obligation du port du masque dans les lieux clos pour éviter une deuxième vague dès le début de l’été.

Seuil d’alerte dépassé en Mayenne. Evolution inquiétante de l’épidémie en Aquitaine. Et signaux de reprise de l’épidémie dans des hôpitaux franciliens. Deux mois après la levée progressive du confinement, le coronavirus gagne de nouveau du terrain en France.

Si le Conseil scientifique a alerté ces dernières semaines sur les risques d’une deuxième vague de coronavirus en France à la rentrée, la crainte qu’elle ne déferle dès maintenant se fait de plus en plus grande. C’est pourquoi le gouvernement, qui avait déjà prévu de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux clos à compter du 1er août prochain, accélère et va rendre la mesure effective dès la semaine prochaine sur le territoire, et dès maintenant en Mayenne. Mais cela suffira-t-il pour éviter une flambée de l’épidémie ?

L’augmentation de la circulation du virus

Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’agence sanitaire Santé publique France note une « tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». Pour l’instant, la circulation virale globale se maintient « à un niveau bas », sauf dans certains lieux comme en Mayenne, où l’agence sanitaire relève une « augmentation du nombre de nouveaux cas et des taux de positivité des prélèvements ».

L’un des indicateurs suivis est le fameux « R effectif », c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un malade. Alors qu’il était inférieur à 1 au niveau national ces dernières semaines, ce nombre, basé sur les tests virologiques positifs, est repassé au-dessus de cette barre en métropole. Il y a moins de deux semaines, « en métropole, ce R était de 1,05, légèrement supérieur à 1, et en hausse par rapport à la semaine précédente, ce qui va dans le sens d’une tendance à l’augmentation de la circulation du virus », a déclaré Sophie Vaux, de Santé publique France (SpF). Si en moyenne un malade infecte moins d’une personne, l’épidémie régresse. S’il en infecte deux (R = 2), l’épidémie se diffuse, s’il en infecte une (R = 1), l’épidémie se maintient, explique-t-elle. De plus, « on a une tendance à l’augmentation des nombres de nouveaux cas confirmés, mais qui reste modérée », ajoute-t-elle. « On ne parle pas d’explosion de cas, mais il y a un frémissement qui appelle à la vigilance ».

Un frémissement également observé dans la région voisine, en Bretagne, où 110 nouveaux cas ont été enregistrés. Mais aussi en Ile-de-France. « Nous assistons dans certains hôpitaux parisiens à des signaux faibles de reprise épidémique​, c’est pourquoi je demande aux Français de rester particulièrement vigilants, actifs, contre le virus », a averti ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran sur France Inter, qui ne « veut plus confiner le pays ». Il s’agit d’indicateurs « non pas inquiétants, mais d’attention particulière » de reprise, comme le nombre d’appels à SOS Médecins, au Samu et d’admissions à l’hôpital, a-t-il détaillé. Même constat en régio, où L’Agence régionale de santé explique rencontrer « des signaux faibles faisant état de nouveaux cas de Covid-19 ». Et en Aquitaine, l’Agence régionale de santé alerte sur «  une évolution inquiétante de l’épidémie », avec une dizaine de foyers épidémiques identifiés.

Accélération de l’obligation de porter un masque dans les lieux clos

Face à cette hausse des nouveaux cas de Covid-19 et pour éviter une deuxième vague, le gouvernement a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos à compter du 1er août. Avant d’accélérer encore la cadence ce mercredi. A l’occasion de son discours de politique générale devant le Sénat ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le décret rendant le port du masque obligatoire entrerait finalement en vigueur «  dès la semaine prochaine ».

Mais déjà, le gouvernement a demandé au préfet de Mayenne de mettre en place « l’obligation de port du masque » dans les lieux publics clos « sans attendre », a affirmé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. Dès mercredi, Jean-Francis Treffel, préfet de la Mayenne, a signé un arrêté à effet immédiat rendant obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, a annoncé la préfecture jeudi.

Des campagnes de dépistage massif

Afin de ne pas passer à côté de nouveaux clusters, des campagnes de dépistage massives ont été lancées, en particulier dans les zones où le virus circule plus activement. En Mayenne, « nous augmentons massivement la capacité de tests sur place », avec à Laval quatre « drive-tests » accessibles à tous « même sans ordonnance », a indiqué le ministre de la Santé.

Olivier Véran a également affirmé avoir fait envoyer « 1,5 million d’ordonnances de diagnostic » dans la région Ile-de-France, et autorisé les techniciens de laboratoires à réaliser des prélèvements pour faire face à la hausse des demandes. « Il y a un grand nombre de Franciliens qui souhaitent partir en vacances et qui veulent se faire tester avant de partir, ce qui veut dire qu’il y a un afflux massif de personnes qui veulent accéder aux laboratoires depuis quelques jours », a souligné Olivier Véran. Il y a donc un « besoin de ressources humaines, de bras, pour faire autant de tests PCR (par écouvillons) qu’il y a de demandes ». L’aéroport de Roissy est notamment capable de réaliser jusqu’à « 2.000 personnes par jour », affirme-t-il. Et sur leurs lieux de vacances, les Français, « où qu’ils soient, auront la possibilité de se faire tester », a assuré le ministre, qui préfère « convaincre » à faire des examens que de « contraindre ».

Source 20 MINUTES.

Numéro unique d’accès aux soins : Les hôpitaux rappellent au gouvernement sa promesse…

La Fédération hospitalière de France ainsi que d’autres représentants de la communauté hospitalière appellent ce jeudi à la mise en place d’un service d’accès au soin, via notamment un numéro de santé unique.

Numéro unique d’accès aux soins : Les hôpitaux rappellent au gouvernement sa promesse

  • Selon plusieurs représentants de la communauté hospitalière, il y a urgence à mettre en place le service d’accès aux soins, notamment via le numéro de santé unique.
  • C’est une promesse qui avait été faite par le gouvernement et notamment par Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la Santé.

« Il y a urgence à mettre en place le service d’accès aux soins », estiment ce jeudi la Fédération hospitalière de France (FHF) et plusieurs représentants de la communauté hospitalière, rappelant au gouvernement sa promesse de mieux réguler les urgences, notamment via un numéro de santé unique.

Après le Ségur de la Santé, il faut que « l’une des prochaines mesures urgentes du gouvernement soit la généralisation rapide du Service d’accès aux soins ainsi que du numéro unique de santé », demandent dans un communiqué la FHF (hôpitaux publics), France Assos Santé (associations de patients), et des médecins tels que le Dr François Braun, président de Samu Urgences de France, et le Dr Agnès Ricard-Hibon, présidente de la Société française de médecine d’urgence.

Un numéro « indispensable pour parer à l’éventualité d’une seconde vague »

Censé répondre à toute demande de soins imprévue afin de désengorger les urgences, ce « service d’accès aux soins » (SAS) avait été annoncé en septembre par l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn après une grève sans précédent dans les services d’urgence. Il devait voir le jour à « l’été 2020 ».

Or, pour les signataires, « il y a urgence » à poursuivre cette mesure, jugée « indispensable pour parer à l’éventualité d’une seconde vague épidémique » du coronavirus. « L’ambition du service d’accès aux soins doit être de fédérer sur les territoires. En structurant l’aide médicale d’urgence et les soins de ville non programmés, il permettra à la fois d’améliorer le parcours du patient et de contribuer au désengorgement des services d’urgences », plaident-ils, appelant à « accélérer son déploiement » après des expérimentations menées « avec succès » dans certaines régions.

Le serpent de mer du numéro unique national de santé

Pour ces représentants du milieu hospitalier, ce service passe par « la généralisation d’un numéro unique national santé », un serpent de mer qui n’a jamais abouti.

Au mois de décembre, un rapport commandé par le gouvernement au député (LREM) Thomas Mesnier​ et au Pr Pierre Carli, chef du Samu de Paris, recommandait d’appuyer le SAS sur un nouveau « numéro de santé unique », le 113, qui remplacerait le 15 et le 116-117 et cohabiterait avec un autre « dédié aux secours et à la sécurité », le 112.

Source 20 MINUTES.

 

Pourquoi le port du masque va être rendu obligatoire dans les lieux publics clos…?

Cette obligation sera effective dès la semaine prochaine, a déclaré jeudi matin, 16 juin, le premier ministre.

Des visiteurs masqués, dans la file d’attente du musée du Louvre, le 6 juillet, à Paris.

Jugés inutiles pour tous il y a quelques mois, les masques seront finalement obligatoires dans «les lieux publics clos» dès «la semaine prochaine», a déclaré jeudi matin le premier ministre Jean Castex. Lieux concernés, sanctions: l’annonce soulève plusieurs questions.

Pourquoi imposer le masque?

«Nous avons des signes que ça repart», a affirmé le président de la République lors de son entretien télévisé mardi. Le virus Sars-CoV-2 circule toujours et les autorités sanitaires mettent en garde contre un relâchement général du respect des gestes barrières. Or ceux-ci restent indispensables, notamment en milieux clos où ont été observés plusieurs épisodes de superpropagation du virus. Une étude menée en Chine a ainsi constaté que sur 318 clusters recensés dans 120 villes, un seul s’était produit en extérieur, suggérant que «le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection».

Le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection.

D’autre part, on sait désormais que les personnes asymptomatiques peuvent en contaminer d’autres même sans tousser, et que le virus peut probablement se transmettre par aérosols, ces particules que nous émettons en parlant ou en respirant et qui peuvent parcourir des distances plus grandes que le mètre de distanciation sociale recommandé actuellement.

● Quels lieux clos seront concernés?

On ne sait pas précisément ce que le président entend par «lieux publics clos». Ce n’est pas un terme juridique bien défini. «Il va y avoir un travail assez rapide de définition» pour savoir «de quels lieux publics on parle» , a ainsi indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur BFMTV. Jean Castex a précisé, au cours d’un entretien avec des lecteurs du Parisien réalisé mardi, que le port du masque serait obligatoire dans «les commerces et les lieux recevant du public» clos. La loi du 9 juillet organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire permet au premier ministre de réglementer par décret «l’ouverture au public, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou de plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des locaux à usage d’habitation».

Or ces établissements recevant du public (ERP) sont pour le coup listés sur le site service-public.fr, ce qui servira sans doute de base de travail au gouvernement: établissements de santé, préfectures, bibliothèques, commerces et centres commerciaux, salles de sport, lieux de culte, salles de spectacle, hôtels, musées… En revanche, «une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP», précise le site de l’administration. Les entreprises «doivent gérer au cas par cas, en fonction des situations», a confirmé le premier ministre. Pour rappel, le non-respect du port de masque est déjà passible d’une contravention de 135 euros dans les transports en commun.

● Quand cette obligation entrera-t-elle en vigueur?

Mardi, le président de la République avait annoncé que cette mesure serait effective à compter du 1er août. Des voix se sont toutefois élevées pour critiquer ce délai. Car si le port du masque permet de ralentir la propagation de l’épidémie, pourquoi attendre? Le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a pour sa part signé mercredi un arrêté, à effet immédiat, le rendant obligatoire dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, alors que le département a dépassé légèrement le seuil d’alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours.

«Notre volonté est d’aller le plus rapidement possible», avait assuré Gabriel Attal mercredi. Finalement, le premier ministre a réduit le délai, annonçant ce jeudi devant les sénateurs que la mesure serait effective dès la semaine prochaine. leporte-parole du gouvernement a toutefois rappelé le «travail juridique et technique en cours». Il faut d’une part définir les «lieux publics clos», mais aussi préparer la mise en place de cette décision sur le terrain. Qui pourra sanctionner? À quelle hauteur? L’amende sera-t-elle systématiquement pour le client ou pour le propriétaire des lieux? Pour toutes ces questions, la balle est dans le camp de l’Intérieur, explique-t-on au ministère de la Santé. «Il y a ensuite tout le travail de logistique, a pour sa part expliqué mardi le ministre Olivier Véran. D’où viennent les masques? Comment s’assurer que les Français en disposent? Nous devons pouvoir répondre à ces questions, et cela nécessite donc d’avoir quelques jours.»Quoi qu’il en soit, le gouvernement le répète: ce n’est pas parce que l’obligation n’est pas encore gravée dans le marbre qu’il faut attendre pour adopter le réflexe du masque. Avec les précautions d’usage: se laver les mains avant de le mettre et après l’avoir ôté. Éviter de toucher l’avant du masque et bien s’assurer qu’il couvre le nez, la bouche et le menton.

● Aura-t-on assez de masques?

Olivier Véran a expliqué au début du mois que la consigne était désormais de «décentraliser» les stocks de masques, notamment parce que «la logistique pour les répartir sur le territoire prend trop de temps». Chaque entreprise est appelée à avoir dix semaines de stock pour ses salariés. Le ministère de la Santé assure de son côté toujours recevoir les livraisons de plus de 3 milliards de masques sanitaires commandés fin mars et destinés en priorité aux soignants. Bercy encadre pour sa part la production des masques grand public dans laquelle s’étaient lancées quelque 400 entreprises textiles françaises, avec «22 ou 23 millions» d’invendus actuellement, selon Yves Dubief, président de l’Union des industries textiles.

Source LE FIGARO.

Coronavirus – Mayenne… : le masque sera obligatoire dans les lieux clos « d’ici lundi ou mardi »…

Le virus circule toujours en France.

Dans l’Ouest, le nombre de cas a augmenté en Mayenne, mais aussi dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine.

Une jeune femme portant un masque de protection, à Paris, le 2 mai 2020.

Le préfet de la Mayenne a pris ce jeudi un arrêté rendant obligatoire dès à présent le port du masque dans les espaces publics clos de six communes. Cette mesure entrera en vigueur « d’ici lundi ou mardi » dans tout le pays, annonce le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran.

La situation en Mayenne est problématique, a déclaré ce jeudi matin le ministre de la Santé Olivier Véran. Le préfet du département a immédiatement pris un arrêté pour rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics fermés de six communes (Laval et sa périphérie).

– En Bretagne, 110 nouveaux cas ont été confirmés entre le vendredi 10 et le mercredi 15 juillet.

– En Nouvelle-Aquitaine, la propagation du Covid-19 marque une évolution inquiétante, a déclaré ce jeudi l’Agence régionale de Santé (ARS).

– Jean Castex, Premier ministre, a annoncé ce jeudi matin que le port du masque serait rendu obligatoire pour tout le territoire français dès la semaine prochaine dans les espaces publics clos. Et non pas le 1er août comme initialement prévu.

Source OUEST FRANCE.

Bretteville-le-Rabet. Matthieu et Thaïs ont reçu leur véhicule adapté…

C’est une bonne nouvelle pour la famille Colibert. Après avoir réuni 45 000 € grâce à une campagne participative sur Internet pour acheter un véhicule adapté au handicap de leurs deux enfants, ils ont enfin pu le récupérer, le 3 juillet 2020.

La famille Colibert a enfin pu récupérer le véhicule adapté au handicap de Matthieu et Thaïs.

Solidarités

Depuis quelques jours, la famille Colibert a le sourire. En juin 2019, David et Marie-Antoinette Colibert avaient mis en ligne une cagnotte participative sur le site Gofundme pour financer l’achat d’un véhicule adapté au handicap de leurs enfants, Matthieu et Thaïs, tous deux porteurs de la maladie de Hurler (1).

En six mois à peine, la famille avait réussi à récolter 45 000 € pour financer l’achat du véhicule. Mais la crise sanitaire a retardé son arrivée. « Nous aurions dû recevoir notre véhicule début avril, confiait Marie-Antoinette Colibert, dans nos colonnes, fin avril. Mais avec le confinement, l’aménagement a été arrêté. »

« Une première sortie en famille depuis longtemps »

Avec le déconfinement, son aménagement a pu reprendre, et le 3 juillet 2020, David et Marie-Antoinette Colibert sont allés récupérer leur nouvelle voiture. « Matthieu et Thaïs étaient tellement contents de l’avoir enfin. Pour nous, c’était un soulagement, raconte la maman. Nous avons pu l’inaugurer le soir même en allant au baptême du nouveau petit cousin de Matthieu et Thaïs. Notre première sortie familiale depuis bien, bien longtemps… »

Avec ce nouveau véhicule, la famille Colibert envisage même de prendre quelques jours de vacances. « Cet été, on a prévu de partir quelques jours chez mes parents. Des vacances qui n’étaient même pas envisageables auparavant. La voiture que nous avions n’était pas du tout adaptée. »

Depuis l’arrivée ce nouveau véhicule, les enfants ne se départissent pas de leur sourire. « Aujourd’hui, Matthieu prend plaisir à aller dedans. Il est toujours tout excité et chante à tue-tête pendant que nous roulons, sourit Marie-Antoinette Colibert. On remercie encore tous nos donateurs, car ce véhicule nous a changé la vie. »

(1) Une maladie génétique rare et évolutive qui atteint les os, les capacités cognitives et provoque des troubles cardiaques et respiratoires.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : pour la première fois, un vaccin va entrer dans la phase finale de son essai clinique…

Un vaccin contre le Covid-19 va entrer, le 27 juillet, dans la dernière phase de son essai clinique.

La société américaine Moderna devient la première au monde à parvenir à cette étape, et va mener cette étude sur 30.000 personnes jusqu’à fin 2022.

La société américaine Moderna devient la première au monde à entrer dans la dernière phase d'essais cliniques pour son vaccin contre le covid (illustration)..

La biotech américaine Moderna a annoncé ce mardi qu’elle entrerait le 27 juillet dans la phase finale de ses essais cliniques pour un vaccin contre le Covid-19, afin de tester l’efficacité de ce dernier dans des conditions réelles. L’étude devrait durer jusqu’au 27 octobre 2022.

30.000 personnes vont participer aux tests

L’annonce est intervenue au moment où étaient publiés les résultats de la première phase de l’essai de Moderna, qui visait à vérifier que le vaccin était sûr et qu’il déclenchait la production d’anticorps. Déterminante, la phase 3 de l’essai fera appel à 30.000 personnes aux Etats-Unis : la moitié d’entre elles recevront une dose de 100 microgrammes, les autres un placebo.

Les chercheurs les suivront ensuite pendant deux ans pour déterminer si elles sont protégées contre une infection par le SARS-CoV-2. Ou, si elles sont malgré tout infectées, si le vaccin peut prévenir la progression vers des symptômes. Même si des symptômes sont constatés, le vaccin peut être considéré comme un succès s’il empêche les cas graves de Covid-19.

L’étude devrait durer jusqu’au 27 octobre 2022, mais des résultats préliminaires devraient être communiqués bien avant cette date. Cette annonce place Moderna dans le peloton de tête de la course mondiale pour un vaccin contre la maladie, qui a infecté plus de 13 millions de personnes dans le monde et fait plus de 570.000 morts.  Attention, des scientifiques avertissent toutefois que les premiers vaccins à arriver sur le marché ne sont pas nécessairement les plus efficaces ou les plus sûrs.

Des résultats déjà « encourageants »

Ce vaccin expérimental a montré qu’il était sûr et déclenchait une réponse immunitaire chez l’ensemble des 45 volontaires sains prenant part aux tests de « phase un », ont dit mardi des chercheurs dans le New England Journal of Medicine.

D’après les résultats rapportés, les volontaires ayant reçu deux doses du vaccin présentaient de hauts niveaux d’anticorps, plus importants que ceux constatés en moyenne chez des patients ayant guéri du Covid-19. Amesh Adalja, spécialiste des maladies infectieuses à l’université Johns Hopkins, a jugé « encourageant » le fait que les participants aient développé des niveaux élevés d’anticorps.  Mais « il faut vraiment limiter les extrapolations à partir d’un essai clinique de phase 1, parce qu’on veut voir comment cela fonctionne quand une personne est exposée au vrai virus », a-t-il ajouté.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : «La rentrée ne sera pas normale», avertit le président du Conseil scientifique…

Le médecin Jean-François Delfraissy a affirmé jeudi soir que la question de la fermeture des frontières était «sur la table».

Jean-François Delfraissy. Coronavirus : «La rentrée ne sera pas normale», avertit le président du Conseil scientifique

«La rentrée ne sera pas normale», a prévenu jeudi soir le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, alors que la France enregistre une forte hausse des appels à SOS Médecins pour suspicion de Covid-19. «La rentrée va être aussi normale que possible mais pas tout à fait normale. On sera encore dans cette ambiance de Covid», a-t-il déclaré au micro de BFMTV. Selon le médecin, 500 nouveaux cas de coronavirus sont diagnostiqués par jour en France, «probablement la moitié de la réalité», a-t-il assuré, évoquant un manque de tests.

«Les mesures de distanciation sociale et les mesures barrières sont en train de s’évanouir», a également déploré l’expert. Mais les Français «ne voudront pas revivre» un confinement généralisé, a-t-il estimé. «Faisons attention qu’il n’y ait pas un retour du virus dès les mois d’été», a mis en garde le scientifique, tout en affirmant que désormais la France est capable de dépister les «clusters», les isoler et tracer les cas contacts. «Notre avenir est dans nos mains. Nous sommes nos propres médecins. Plus on prendra les mesures de distanciation, plus la rentrée sera normale», a-t-il martelé.

Interrogé sur la possibilité d’une nouvelle fermeture des frontières, l’immunologue a certifié que «la question est sur la table». «Elle se pose», a-t-il ajouté, proposant de dépister les binationaux à leur arrivée ou leur départ du territoire français.

Abordant la problématique de la Mayenne, où plusieurs clusters ont été détectés, Jean-François Delfraissy a dit approuver la stratégie des 300.000 tests prévus dans la zone. Mais, «il faut voir comment elle va être acceptée par la population, car elle ne sera pas obligatoire», a-t-il tempéré.

Source LE FIGARO.