Jura. Handicapé, il achète une voiture grâce à l’aide des internautes …

Kévin Boquel, jeune homme paraplégique, vient d’acheter une voiture adaptée à son handicap grâce au financement participatif.

Il espère pouvoir trouver un emploi stable grâce à ce véhicule.

Dans le Jura, un jeune homme paraplégique a acheté une voiture adaptée grâce à une campagne de financement participatif.

Paraplégique depuis sa naissance, Kévin Boquel, 27 ans, a acquis un véhicule adapté à son handicap le 23 janvier dernier grâce à une campagne de financement participatif, rapporte Le Progrès.

Indispensable pour trouver un emploi

Une nouvelle « source d’autonomie, de facilité pour rechercher un emploi et de sécurité », se réjouit le jeune homme, qui vit à Lavans-lès-Saint-Claude (Jura). Car Kévin Boquel était jusque-là dans « une impasse ».

« Les banques ne veulent pas m’accorder de prêt pour que je puisse financer l’achat d’un nouveau véhicule car pour cela, il me faut un emploi stable. Or, pour obtenir celui-ci, j’ai besoin d’un véhicule dans lequel je puisse avoir confiance, un véritable cercle vicieux », explique-t-il pour justifier le lancement de sa cagnotte.

Une cagnotte toujours active

« Sans cette centaine de donneurs, dont les trois quarts sont des anonymes, je n’aurais pas pu acquérir cette voiture. Ils m’ont permis non pas d’acquérir un rêve, mais une autonomie », a confié le Jurassien, toujours à la recherche d’un emploi.

Kévin Boquel a repoussé la fin de la campagne au mois d’avril. Il est donc encore possible de l’aider pour rembourser son prêt bancaire de manière anticipée.

Source OUEST FRANCE.

Cannes: Des fauteuils roulants «sur-mesure et équilibrés» pour les Handisportifs…

HANDISPORT A Cannes, une entreprise adapte le matériel des Hornets du Cannet et des tennismen pour les JO…

Fauteuils Handisportifs Hornet - JEUX OLYMPIQUES

Fauteuils Handisportifs Hornet – JEUX OLYMPIQUES

  • La qualité des matériaux et la densité des mousses du coussin changent en fonction de la morphologie du joueur.
  • Un fauteuil d’un basketteur vit entre deux et trois ans, pour un prix variant entre 3.000 et 9.000 euros.

Ce week-end, les Hornets disputaient la Ligue des champions. Les handibasketteurs du Cannet sont repartis d’Albacete, en Espagne, avec une victoire contre les Italiens de Giulianova et une qualification pour la phase finale de l’Euroleague 2, fin avril.

Mais avant d’inscrire leurs paniers et de faire crisser les roues sur le parquet, les fauteuils des vice-champions de France ont dû être créés sur mesure, adaptés, perfectionnés. Et c’est Mouloud Ousmer et son entreprise cannoise Access matériel médical qui s’en chargent. Depuis 2009, ils sont le meilleur allié des handibasketteurs du Cannet, mais aussi des champions de tennis et de tennis de table fauteuil.

« Notre partenaire de jeu »

« On prend les mesures morphologiques du sportif et on adapte le fauteuil, la qualité des matériaux, la densité des mousses du coussin », énumère Mouloud Ousmer. Puis viennent les ajustements liés à chaque sport. « Pour un basketteur, on joue sur l’angle de l’assise, l’inclinaison des roues, la longueur du fauteuil et le centre de gravité, poursuit-il. Un fauteuil plus léger n’est pas forcément un fauteuil rapide. Il faut qu’il soit équilibré. »

Longtemps élaborées en titane, les armatures sont aujourd’hui en alliage d’aluminium, « comme ceux des avions pour être plus solides », pointe Mouloud Ousmer. Malgré ces matériaux, le fauteuil d’un basketteur vit entre deux et trois ans, pour un prix variant entre 3.000 et 9.000 euros. « La sécurité sociale ne rembourse que 600 euros. Alors, il faut prendre soin des pneus et des roulements, surtout après les déplacements où le personnel des avions traite les fauteuils comme des valises [et les dégrade], explique le capitaine des Hornets Stéphane Keller. C’est notre partenaire de jeu. On progresse dans notre sport grâce au fauteuil. »

Mouloud Ousmer ne s’occupe pas uniquement des basketteurs du Cannet. La semaine dernière encore, il était en déplacement à l’Insep pour peaufiner le matériel d’une joueuse de tennis. En 2016, il accompagnait aux JO l’équipe de France handisport. Et il sera encore du voyage en 2020 à Tokyo pour régler les petits détails mécaniques à l’origine (peut-être) des grandes victoires.

Source 20 Minutes.

Rennes: Un vélo magique pour les enfants autistes… !

INITIATIVE Imaginé en Italie, le Hugbike a été importé par une famille rennaise…

Gino Verrelli a investi dans un Hugbike, un vélo permettant de transporter un enfant autiste.

Un vélo magique pour les enfants autistes

  • Les parents de Mathieu ont investi dans un vélo adapté aux enfants autistes.
  • Leur association Mathi propose aux adhérents d’emprunter ce vélo conçu en Italie.
  • Les parents espèrent faire connaître ce Hugbike.
  • L’association aimerait faire travailler des autistes dans un bistrot italien à Rennes.

Il a deux roues, mais aussi deux selles et deux guidons. Un tandem ? Pas tout à fait. Le « Hugbike » n’est pas un vélo comme les autres. Inventée en Italie par le papa d’un enfant autiste, cette bicyclette a été spécialement conçue pour transporter les enfants et adolescents souffrant de ces troubles du développement. « Les enfants autistes n’ont pas de notion du danger. Pour eux, un stop ou un feu rouge, ça ne veut pas dire grand-chose. Il est très difficile de les laisser seuls à vélo », témoigne Gino Verrelli.

Papa du petit Mathieu, il n’a pas renoncé à emmener son garçon de 11 ans à vélo, et ce malgré son handicap. Avec son association Mathi, il a importé un exemplaire du Hugbike pour rouler en toute sécurité, comme le révélait le site L’info durable. « L’enfant est devant, il voit la route, il pédale, tourne le guidon. Mais surtout il est rassuré, avec ce guidon qui l’entoure. Il n’y a pas de risque qu’il s’enfuit », poursuit le papa de Matthieu. Unique en France, ce vélo magique est un peu encombrant et a dû être en partie assemblé à Rennes, avec l’aide de l’atelier La Petite Rennes.

Faire connaître ce vélo

Acheté 3.000 euros avec l’aide du Rotary Club local, il est aujourd’hui proposé en prêt aux 70 adhérents de l’association. « Mais ce n’est pas évident car les familles sont réparties dans toute la France. On aimerait faire connaître ce Hugbike et trouver d’autres acteurs capables de proposer ce vélo. Il peut aussi être utilisé par les malvoyants », poursuit Gino Verrelli. C’est grâce à son extraordinaire réseau que cet Italien installé à Rennes depuis cinq ans a découvert ce vélo magique. Inventé par un autre papa, il est assemblé par des jeunes autistes travaillant au sein d’une coopérative en Italie.

Un modèle qui a inspiré le fondateur de l’association Mathi et l’a incité à créer sa propre structure. Porté par son association, Gino Verrelli a créé son entreprise sociale et souhaite ouvrir un bistrot, café et traiteur italien faisant travailler de jeunes autistes à Rennes. « L’autisme ne doit pas être traité comme une maladie mais comme un handicap. Ces enfants ont besoin d’évoluer dans le milieu ordinaire pour progresser. » En France, entre 30 et 60 % des enfants souffrant d’autisme sont déscolarisés.

 

Logement. Le calvaire des étudiants Handicapés….

Trouver un logement, lorsqu’on est étudiant, n’est pas simple. Pour les jeunes handicapés, trouver un nid qui leur convienne est encore plus compliqué.

Élodie Le Saout, 21 ans, étudiante à Paris et originaire d’Henvic (Finistère), en a fait les frais.

 

Logement. Le calvaire des étudiants handicapés

Brillante étudiante malgré un lourd handicap, Elodie a dû remuer ciel et terre pour préserver son autonomie et se loger à Paris, où elle boucle un Master d’affaires publiques à Sciences Po. Son cas illustre les failles d’un système. Originaire d’Henvic (Finistère), Elodie Le Saout, 21 ans, fier regard souligné d’un épais trait de khôl et longue chevelure de jais, se bat avec le sourire. « Mais beaucoup se découragent, regrette-t-elle, ils abandonnent la voie qui leur plaît si cela implique de s’éloigner du domicile des parents. »
Le nombre d’étudiants handicapés inscrits à l’université augmente de 15 % chaque année depuis 5 ans car « l’État a favorisé leur scolarisation », se félicite Marie-Pierre Toubhans, coordinatrice du réseau Droit au savoir.
À la rentrée 2015, ils étaient 23 257 dans l’enseignement supérieur public, soit trois fois plus qu’en 2005, et 71 % étaient accompagnés – mais ils se raréfient au fil du cursus universitaire.

Délirant

Si « le logement est une question épineuse pour tous les étudiants, il l’est d’autant plus pour ceux en situation de handicap », relève Mme Toubhans.
Atteinte d’une myopathie, Elodie vit en fauteuil roulant avec l’aide constante d’auxiliaires de vie. Boursière, elle peut mener ses études grâce à la prise en charge par l’État d’un accompagnement jusque là assuré par sa mère, au prix de 18 ans d’interruption de carrière.

En cherchant à se loger dans les onze villes où elle passe le concours de Sciences Po, Elodie réalise toutefois que « chaque académie, chaque Crous (Centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires), chaque Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) a ses propres règles ».
« Les réponses étaient alambiquées, parfois délirantes », se rappelle-t-elle: Rennes invoque ainsi un refus des assurances en cas d’incendie, si elle n’est pas autonome… or elle est accompagnée 24 h/24. « La loi dit que vous devez avoir accès à l’éducation mais tout dépend de l’existence de solutions d’accompagnement locales », dit-elle.

Dédale

Face à des besoins « très différents d’un jeune à l’autre » et des territoires qui « n’ont pas toute la palette des réponses », il faut « rééquilibrer l’offre », estime Mme Toubhans. Au Cnous, qui pilote les 28 Crous du pays, Jean-Paul Roumegas, conseiller à l’international et au mécénat, voudrait mieux faire connaître les dispositifs d’accompagnement afin que « personne ne renonce aux études pour des questions d’accessibilité ». Car pour l’heure, « c’est un peu un dédale ».

En février, un site internet recensera les logements gérés par les Crous qui, comme les universités, le conseil départemental ou les services sociaux et médicaux, « travaillent trop souvent en silos » sans réelle coordination, regrette Mme Toubhans. Y afficher les démarches à accomplir par l’étudiant handicapé n’est pas encore décidé.
L’offre de logements adaptés est pourtant « deux fois supérieure à la demande » selon M. Roumegas, car on a construit des bâtiments entiers de logements PMR (adaptés aux personnes à mobilité réduite) après la loi handicap du 11 février 2005, qui fixait l’échéance -repoussée depuis- du 1er janvier 2015 pour l’accessibilité des lieux et transports publics.

Une vie autonome

Exigences exorbitantes….

 

1 100 € de loyer….

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Source OUEST FRANCE.

 

Handicap. Une prise en charge adaptée généralisée à tout le territoire…

Fin 2015, 24 départements tests s’étaient engagés à proposer à chaque enfant et adulte handicapé un accompagnement sur mesure. Depuis le 1er janvier 2018, ce dispositif est généralisé à tout le territoire français.

Handicap. Une prise en charge adaptée généralisée à tout le territoire

Handicap. Une prise en charge adaptée généralisée à tout le territoire

Éviter les départs forcés en Belgique, ou les maintiens imposés à domicile : un dispositif conçu sous le précédent quinquennat pour offrir, à terme, à chaque personne handicapée une prise en charge adaptée vient d’être généralisé à tout le territoire.

Ce dispositif baptisé « une réponse accompagnée pour tous », généralisé à tous les départements depuis le 1er janvier 2018, a été qualifié de « nouveau départ » par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée du handicap, vendredi devant les acteurs du secteur, réunis pour une journée d’échanges à Paris.

Il s’agit d’une nouvelle organisation, visant à faire travailler plus étroitement services de l’État, départements, associations, personnes handicapées et leurs familles, a rappelé Mme Cluzel. Son ambition est d’avoir une offre de prise en charge « qui répond aux besoins » et qui soit « tournée vers le milieu ordinaire chaque fois que possible ».

24 départements pionniers

Fin 2015, 24 départements pionniers s’étaient engagés dans cette initiative visant à proposer à chaque enfant et adulte handicapé un accompagnement sur mesure. Il avait depuis été progressivement étendu, jusqu’à englober près de 90 départements en 2017.

L’élément déclencheur avait été la victoire en justice, en octobre 2013, de la famille d’Amélie Loquet, une jeune femme de 19 ans lourdement handicapée, dont les parents devaient s’occuper à leur domicile depuis un an. Le tribunal avait ordonné à l’État de trouver dans les 15 jours un établissement spécialisé adapté à son état.

Le gouvernement avait ensuite chargé le conseiller d’État Denis Piveteau de proposer des mesures pour éviter les ruptures de prise en charge. Il avait remis son rapport, intitulé « Zéro sans solution », en juin 2014.

47 000 personnes sans solution d’accueil en France fin 2015

Un rapport parlementaire a chiffré à près de 6 800 (1 451 enfants et plus de 5 300 adultes) le nombre de personnes handicapées accueillies dans des établissements en Belgique en 2015, faute de structures adaptées en France.

Fin 2016, leur nombre avait dépassé les 7 000, des enfants et adultes souffrant de handicaps « complexes et lourds », dont une proportion « conséquente » est atteinte d’autisme, selon l’Inspection générale des affaires sociales (Igas).

L’Unapei (personnes handicapées mentales et leurs familles), estimait en outre que plus de 47 000 personnes étaient sans solution d’accueil en France fin 2015.

L’enveloppe destinée à la prévention des départs forcés en Belgique a été « doublée en 2018 », a déclaré Mme Cluzel. Selon le secrétariat d’État, elle est ainsi passée à 30 millions d’euros. Un 4e plan autisme « sera annoncé mi-mars », a ajouté Mme Cluzel.

Source OUEST FRANCE.

EHPAD et aides à domicile : après la grève, l’intersyndicale en appelle à Emmanuel Macron…

Après une première journée de mobilisation le 30 janvier dernier, l’intersyndicale demande à Emmanuel Macron de se saisir enfin du dossier des Ehpad et des Saad.

EHPAD et aides à domicile : après la grève, l’intersyndicale en appelle à Emmanuel Macron

 

« Réussie », « exceptionnelle », « à la hauteur des enjeux », « historique »… L »intersyndicale  CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Sud qui, avec le soutien actif des directeurs de l’AD-PA, avait appelé le 30 janvier à une mobilisation nationale des personnels des établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) s’est réjouie du succès de cette journée unitaire.

La direction générale de la cohésion sociale a évoqué un taux de mobilisation (grévistes et personnels assignés inclus) de 31,8 % dans les Ehpad, et les rassemblements dans toute la France ont réuni des dizaines de milliers de manifestants…. La journée du 30 janvier a également été marquée par de nombreux messages de soutien venant d’horizons aussi divers que l’Ordre des médecins ou Familles de France.

Des tentatives de retour au calme sans effet

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé n’a pas réussi à calmer le jeu, ni en annonçant quelque jours avant un rallonge de 50 millions d’euros, ni en annonçant à l’Assemblée nationale, le même jour que celui de la grève, la nomination d’un médiateur, Pierre Ricrodeau.

Il faut dire aussi que la ministre a laissé le soin à la directrice-adjointe de son cabinet de recevoir la délégation de l’intersyndicale ce jour-là, une initiative peu appréciée des grévistes…

L’après-mobilisation

L’intersyndicale, à laquelle s’est jointe une huitième organisation, l’Union fédérale autonome santé (Ufas), s’est réunie dès le 31 janvier avec l’ADPA pour envisager l’après-mobilisation du 30 janvier.

Dans un communiqué commun diffusé le 2 février, elle déclare qu’ « après cette mobilisation exceptionnelle, une prise en compte politique et financière s’impose » et elle demande,  cette fois à l’Elysée, l’ouverture de négociations sur la base de ses revendications « avec, en préalable, l’abandon des dispositions de la réforme de la tarification baissant les dotations ». Et refait les calculs pour le Président de la République..

On compte en France 7 200 Ehpad et 10 000 Saad qui assurent l’accueil et l’accompagnement de 1,4 million de personnes âgées et emploient plus de  700 000 professionnels : « L’application du ratio prévu par le plan solidarité grand âge de 2006 ainsi que l’augmentation du temps passé à domicile nécessitent la création de 300 000 postes ! »

Vers une nouvelle mobilisation ?

Après l’annulation in extremis d’un rendez-vous avec la conseillère santé de l’Elysée et deux lettres restées sans réponse, un nouveau courrier est adressée à Emmanuel Macron.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Meurthe-Et-Moselle – Seniors – Licenciée parce qu’elle passait trop de temps auprès des pensionnaires… !!!!

Pas facile d’obtenir réparations face à un établissement public, même quand la justice vous donne raison…!

Exemple avec l’ex-salariée d’un Ehpad du département, qui se trouve aujourd’hui sans ressources…

Licenciée parce qu’elle passait trop de temps auprès des pensionnaires

Licenciée parce qu’elle passait trop de temps auprès des pensionnaires

Stéphanie en a gros sur le cœur. « Ils m’ont licenciée parce que je restais trop longtemps auprès des pensionnaires. Ils me reprochaient de perdre du temps et d’avoir trop d’empathie. En fait, on travaillait comme si on était à l’usine. Je n’étais pas assez productive. On m’a reproché de donner des douches un dimanche, alors que le dimanche, normalement, il n’y a pas de douches… »

Les motifs de son licenciement ne mentionnent rien de tel. L’Ehpad où elle a été embauchée, en octobre 2014, s’est séparé d’elle en avril 2015 pour « absences injustifiées ».

Cet Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, situé en Meurthe-et-Moselle sud, lui a en réalité envoyé une première lettre de licenciement en janvier 2015. « Ils ont rompu son contrat au titre de la période d’essai, alors que cette période d’essai était terminée. Ils se sont rendus compte de leur erreur un mois plus tard, et lui ont proposé une caducité de la rupture du contrat de travail, en lui demandant de venir reprendre son service à l’Ehpad », explique Me Julien Marguet, avocat nancéien de Stéphanie.

La jeune femme n’a pas donné suite. La direction de l’Ehpad a alors entamé une procédure de licenciement pour absence injustifiée !

47.800 € d’indemnités

La justice a donné raison à Stéphanie en première instance. Le licenciement était en effet effectif dès janvier. Sans cause réelle et sérieuse. L’Ehpad a fait appel du jugement, mais a perdu son procès devant la cour d’appel de Nancy.

Stéphanie s’est vue octroyer 47.800 € d’indemnités. Problème : « On ne peut pas envoyer d’huissier à une personne publique pour récupérer les indemnités. Il faut mener une procédure particulière… » explique Me Marguet.

La loi stipule en effet que si, au bout de deux mois, l’établissement public n’a pas inscrit le montant des indemnités à son budget, Stéphanie a la possibilité de saisir l’autorité de tutelle de l’Ehpad, c’est-à-dire l’ARS, l’agence régionale de santé.

Me Marguet a envoyé un premier courrier à l’ARS le 20 septembre 2017. Sans réponse. Puis le 6 décembre. Toujours sans réponse. L’avocat a renouvelé son courrier ce 29 janvier…

« Si l’autorité de tutelle ne répond pas, nous avons la possibilité de saisir le préfet », poursuit l’avocat. Sans réponse du préfet, Stéphanie n’aura d’autre choix que d’engager une action en responsabilité contre l’Etat, devant le tribunal administratif de Nancy.

Mais déjà trois ans se sont écoulés depuis son licenciement. La jeune femme, âgée de 28 ans, est mère de quatre enfants, dont un bébé de deux mois, et se trouve aujourd’hui sans ressources.

Source EST REPUBLICAIN.

Maine-et-Loire. Handicapée, elle attaque la ligue de handball…

Le handicap a-t-il sa place à la ligue de handball des Pays de la Loire ? Dorothée Mériau ne le pense pas. Handicapée, l’ex-salariée attaque la structure aux prud’hommes. Pour des « reproches injustifiés » et des « incivilités chroniques ». La ligue conteste.

Maine-et-Loire. Handicapée, elle attaque la ligue de handball

Maine-et-Loire. Handicapée, elle attaque la ligue de handball

 

Dorothée n’est pas née handicapée. Elle l’est devenue. C’était en 2006, pendant ses études. Accident de gymnastique. Voilà pour l’acquis.

Ce qui est inné, chez elle, ce qu’elle a toujours cultivé, c’est son mental de battante. Déterminée à rebondir, à transmettre. À reprendre un autre chemin, même si elle doit le faire en fauteuil roulant.

En 2008, elle est embauchée à la ligue de handball des Pays de la Loire, dont le siège est situé à Segré-en-Anjou-bleu, dans le Haut-Anjou.

Au début, « c’était top »

« Mon boulot, explique-t-elle, c’était de développer le handensemble, la pratique du hand auprès des personnes porteuses de handicap. Qu’il soit physique ou mental. C’était top. »

Elle bosse pour la ligue pendant près de huit ans. Sans souci, avec enthousiasme et à temps partiel. « Je faisais du télétravail (travail à domicile, N.D.L.R.), parce que la ligue n’était pas équipée pour l’accessibilité aux personnes handicapées. »

« J’ai vite déchanté »

En décembre 2015, à l’occasion de son entretien annuel, on lui demande, à partir de janvier 2016, de venir au siège de la ligue une fois par semaine. « Les locaux étant désormais équipés, cela ne me posait pas de problème. Au contraire, j’étais ravie. Mais j’ai vite déchanté. »

Stevann Pichon, le directeur administratif et financier de la ligue, arbitre international, de surcroît, lui causerait des soucis. Des soucis de place, en l’occurrence.

« Cela m’a blessée »

« Systématiquement, il se garait sur la place qui m’était réservée. Forcément, puisque j’étais la seule salariée handicapée. Au début, je lui faisais remarquer avec humour. » Puis, les faits se répétant « de façon quotidienne », selon Dorothée, avec ironie. Puis, avec des actes.

« À un moment, j’en avais tellement marre de ne pas être écoutée que je me suis garée derrière lui, pour qu’il ne puisse pas partir. Il m’a répondu que cela lui importait peu, puisqu’il n’avait pas à sortir, ce jour-là. Ça m’a blessée d’être traitée comme cela. Terriblement. » 

« La place handicapé, il ne fallait pas en parler »

Dorothée dénonce l’attitude de Stevann Pichon auprès de sa hiérarchie. « Le président de la ligue à l’époque, Pierre Orrière, ne m’a jamais répondu. J’ai juste reçu une convocation pour un entretien, en présence, notamment, de Stevann Pichon. »

L’entrevue se passe mal pour la jeune femme. « J’ai été très déçue. Aucune remise en question, beaucoup de mépris. Le compte rendu a remis en cause mon travail. Ces reproches sont injustifiés. Quant à la place handicapé, il ne fallait pas en parler. »

Licenciée en mai 2017

Épuisée psychologiquement, Dorothée est mise en arrêt maladie en octobre 2016. Elle sera finalement licenciée fin mai 2017, pour « inaptitude physique ».

Reste que, même en son absence, la place handicapé serait toujours occupée par des personnes valides. Des responsables de la ligue, en l’occurrence. Et Me Bertrand Salquain, l’avocat de Dorothée, de fournir des photos pour appuyer ses dires. « C’est tout simplement délirant, commente-t-il. Je n’avais jamais vu ça. »

Le président de la ligue « surpris »….

 

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Source OUEST FRANCE.

Dyslexie, dysphasie, dyspraxie… Pourquoi la vie des enfants dys demeure un parcours du combattant…

TROUBLES La Haute autorité de santé a dévoilé ses recommandations ce mercredi pour mieux prendre en charge les troubles spécifiques du langage et des apprentissages…

Dyslexie, dysphasie, dyspraxie

Dyslexie, dysphasie, dyspraxie

  • Près de 8 % des enfants scolarisés présentent des troubles dys.
  • Le diagnostic de ces troubles est encore insuffisant.
  • La prise en charge de ces enfants est inégale sur le territoire.

Leur handicap ne se voit pas, mais ses répercussions dans leur vie se font bien ressentir. Aujourd’hui 8 % des élèves d’une classe d’âge sont dys (dyslexiques, dysphasiques, dysorthographiques, dyspraxiques ou dyscaculiques*), comme l’a souligné la Haute autorité de santé, qui a dévoilé ce mercredi ses recommandations pour améliorer le parcours de santé de ces enfants.

Les troubles dys résultent d’anomalies dans le développement cognitif de l’enfant et se manifestent différemment : « Certains enfants parlent mal, d’autres lisent très lentement ou ont du mal à écrire, d’autres encore ont des difficultés massives dans l’apprentissage du calcul… Mais si tous ont une fonction altérée, ils en ont d’autres qui fonctionnent très bien », explique le Dr Catherine Billard, neuropédiatre. La sévérité de ces troubles varie d’un enfant à un autre et il est par ailleurs fréquent qu’un même enfant soit atteint par plusieurs troubles en même temps.

Le diagnostic souvent trop tardif

Et ces troubles spécifiques du langage et des apprentissages ont souvent des conséquences très douloureuses pour ceux qui en souffrent : « quand le diagnostic n’est pas posé, l’enfant et sa famille ne comprennent pas ce qui leur arrive », constate le Dr Catherine Billard. « Et à l’école, l’enfant va très vite être marginalisé », souligne Christine Auché-Le Magny, membre de la Fédération française des dys. Les enfants dys sont parfois accusés d’être paresseux, inattentifs… « Et comme ces troubles sont durables, ils peuvent entraîner des conséquences néfastes sur son insertion scolaire et sociale. D’autant que l’enfant peut perdre vite confiance en lui et devenir anxieux », complète le Pr Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé….

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Source 20 Minutes.

 

Agnès Buzyn tente de déminer la crise en Ehpad….

La ministre de la Santé réaffirme la nécessité pour certains Ehpad de se restructurer et maintient la réforme tari­faire dont les syndicats réclament l’abrogation.

Agnès Buzyn tente de déminer la crise en Ehpad

Agnès Buzyn tente de déminer la crise en Ehpad

Ferme mais pragmatique! La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, est à la manœuvre pour éteindre l’incendie qui couve dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), en grève mardi à l’appel d’un mouvement unitaire inédit regroupant l’ensemble des syndicats et l’association des directeurs d’établissement. Alors que le député LFI François Ruffin lui a demandé de «sortir le carnet de chèques» pour les hôpitaux et maisons de retraite en brandissant le sien dans l’hémicycle, la ministre est restée ferme sur ses positions. Elle réaffirme la nécessité pour certains Ehpad de se restructurer et maintient la réforme tarifaire dont les syndicats réclament l’abrogation.

Cette réforme vise à faire converger progressivement, de 2017 à 2023, les budgets des établissements publics et privés. Elle sera accompagnée d’une augmentation des «crédits alloués aux soins de 400 millions d’euros», a fait valoir la ministre. En outre, Agnès Buzyn a annoncé la nomination comme médiateur de Pierre Ricordeau, inspecteur de l’Igas, qui fera remonter les difficultés rencontrées. Enfin, la ministre a promis des propositions sur l’attractivité des carrières et a engagé une réflexion sur le modèle des Ehpad de demain, «qui devront être plus ouverts vers la ville et se réfléchir comme des plateformes de services». Autant de réponses qui n’ont pas convaincu les syndicats. «Nous avons réussi à mobiliser largement. Nous ne pouvons en rester là», a déclaré Luc Delrue, secrétaire fédéral FO, tandis que la CGT dénonce «un gouvernement sourd et empreint de mépris». Une réunion de l’intersyndicale est prévue mercredi à 17 h 30 pour décider de la suite à donner au mouvement.

Source LE FIGARO.