Des médicaments contre le rhume interdits de publicité… !!!

Une dizaine de médicaments contre le rhume en vente libre sont désormais interdits de publicité en raison des effets indésirables rares mais graves qu’ils peuvent provoquer.

« S’ils sont dangereux, ces médicaments devraient être interdits à la vente…. Il s’agit de santé publique !!. La rédaction Handicap Info ».

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité

 

Dolirhume, Actifed, Humex, Rhinadvil… Leurs publicités passent habituellement en boucle sur nos écrans dès les premières chutes de température. Mais ces stars de l’hiver n’ont pas défilé cette année suite à une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En effet, le 18 décembre 2017, l’Agence a interdit aux laboratoires de mener des campagnes de publicité visant le grand public, aussi bien en officines que dans les médias ou sur internet. Une dizaine de médicaments contre le rhume sont visés.

Une augmentation de la pression sanguine

Cette décision intervient suite à la survenue d’effets indésirables très rares mais graves: entre 2001 et 2007, 296 ont été enregistrés par la Base nationale de pharmacovigilance. Selon l’ANSM, chaque million de boîtes vendues entraînerait 0,2 à 0,7 cas d’effets indésirables, cardiaques (hypertension artérielle, angine de poitrine) ou neurologiques (troubles du comportement, accident vasculaire cérébral).

Ceux-ci sont dus à la présence de pseudoéphédrine, un vasoconstricteur qui, en rétrécissant le diamètre des vaisseaux sanguins, permet d’atténuer les symptômes du rhume. Mais cette réduction des vaisseaux entraîne, de fait, une augmentation de la pression sanguine et du risque cardiovasculaire. Ce phénomène peut alors être dangereux, notamment pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou d’hypertension artérielle.

Une étude menée par l’Agence du médicament a montré que ces risques ne concernent que les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou celles faisant un mauvais usage de ces médicaments en vente libre. Les données de pharmacovigilance rapportent en effet que la majorité des victimes d’effets indésirables ne connaissaient pas les contre-indications ou la durée maximale du traitement (qui est de 5 jours).

Des pharmaciens plus impliqués

«Cette mesure s’inscrit dans une réflexion globale engagée par le ministère de la Santé sur la qualité de la dispensation de médicaments en pharmacie en renforçant ainsi le rôle de conseil des pharmaciens», a indiqué l’ANSM au Figaro. Selon l’Agence, le choix de ces médicaments doit être fait à la suite d’un dialogue avec ces professionnels de santé, et non être dicté par un spot publicitaire. Elle demande donc aux pharmaciens d’informer les malades sur les contre-indications relatives et de les orienter vers d’autres remèdes si besoin est.

Les industriels ont été priés de prendre contact avec les officines pour organiser le retour et la destruction des supports publicitaires.

Source LE FIGARO.

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France…

Un groupe de travail au Sénat va se pencher au cours des prochains mois sur la prise en charge des personnes handicapées, à travers son système de financement, jugé trop « complexe ».

Un rapport devrait formuler des recommandations avant l’été, afin d’alimenter les travaux du gouvernement.

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France...

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France..

 

Qu’il s’agisse du versement des prestations sociales, de la création et de la gestion de structures spécialisées ou encore d’insertion professionnelle : la prise en charge des personnes handicapées en France se caractérise par la grande variété des acteurs en jeu.

Le financement fait principalement intervenir la Sécurité sociale, l’État et les départements. Viennent s’ajouter des organismes publics comme la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNASA) ou encore l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH).

Chargé de proposer de nouvelles pistes pour simplifier cette architecture et mieux utiliser les moyens mobilisés, un groupe de travail, transpartisan, de huit sénateurs a été lancé ce jeudi par la commission des Affaires sociales. Beaucoup reconnaissent la « complexité du système français », dont la rigidité n’est pas de nature à faciliter le quotidien des personnes handicapées.

Le problème des « ruptures de parcours »

« L’organisation en France est difficile. C’est lié à une gestion qui est proche d’un système en tuyauterie », reconnaît le sénateur (LR) Philippe Mouiller, qui préside ce groupe de travail. Le sénateur des Deux-Sèvres est d’ailleurs à l’origine d’un rapport en 2016 sur les personnes en situation de handicap prises en charge à l’étranger, et notamment en Belgique.

Cette organisation actuelle est à l’origine de difficultés pour les personnes concernées. « Il y a le débat de la barrière d’âge, cette frontière de 18 ans, qui fait qu’à un moment donné, une personne qui est handicapée est amenée à changer d’établissement, à avoir une rupture de parcours parce que les financements sont différents », expose Philippe Mouiller.

« Il faut être autour du parcours de la personne, et non pas autour de l’institution. C’est cela qu’il faut changer », résume Éric Blanchet, dans notre émission Sénat 360. Le président de l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (LADAPT). « Il faut que les personnes aient le choix. Elles ne l’ont pas aujourd’hui. Elles rentrent dans des tuyaux d’orgue et des fois, elles ont beaucoup de mal à en sortir ». Le directeur pointe un « manque de coordination ».

La piste d’un financement unique ?….

Plus d’information, cliquez ici.

Source PUBLIC SENAT.

Personnes âgées : appel à la grève inédit dans les Ehpad mardi 30 janvier…

Malgré le déblocage de 50 millions d’euros annoncé par Agnès Buzyn, soignants, syndicats et directeurs d’établissements d’Ehpad appellent à une « grande mobilisation » mardi 30 janvier….

Personnes âgées : appel à la grève inédit dans les Ehpad mardi 30 janvier

Personnes âgées : appel à la grève inédit dans les Ehpad mardi 30 janvier

 

Le gouvernement a annoncé jeudi 50 millions d’euros supplémentaires pour les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en difficulté, une « broutille » pour les représentants des personnels, qui appellent à une grande mobilisation mardi.

Un « pansement pour une jambe de bois ». En plus des 100 millions inscrits au budget 2018 de la Sécurité sociale, « nous ajoutons 50 millions d’euros qui vont être donnés aux Agences régionales de santé pour qu’elles puissent accompagner au cas par cas, en fonction des difficultés, les Ehpad qui souffrent aujourd’hui d’un manque de moyens », a déclaré sur RTL la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn. Une « broutille », un « pansement pour une jambe de bois » ont réagi jeudi midi, lors d’une conférence de presse, les représentants des personnels des maisons de retraite médicalisées et des services à domicile, qui appellent depuis plusieurs semaines à la grève « dans tous les Ehpad » le 30 janvier.

« On a besoin de dire qu’on est cassés, usés ». Ce mouvement unitaire « inédit », regroupant CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et SUD, avec le soutien de l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) et d’associations de retraités, prévoit des débrayages dans les établissements et des rassemblements dans toute la France, notamment devant les Agences régionales de santé. À Paris, un rassemblement est prévu à 14 heures devant le ministère des Solidarités et de la Santé, où les représentants des personnels espèrent être reçus. Cela « fait dix ans qu’on attend une grande mobilisation nationale », a témoigné devant la presse Sandrine Ossart (CGT), aide-soignante depuis 26 ans. « On a besoin de dire qu’on est cassés, usés », a-t-elle poursuivi, demandant plus de moyens humains pour traiter les résidents « dans la dignité ».

Actuellement 0,6 agent pour un résident. Au 31 décembre 2016, près de 728.000 personnes âgées étaient prises en charge dans un des 6.900 Ehpad publics, privés non lucratifs et privés commerciaux, selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Parmi ses principales revendications, ce mouvement unitaire demande l’application d’un ratio d' »un agent pour un résident », la moyenne étant actuellement de 0,6, a précisé Pascal Champvert, président de l’AD-PA, qui juge la France « très en retard » dans l’aide aux personnes âgées par rapport à ses voisins européens.

D’autres mesures dévoilées vendredi. Tous réclament aussi l’abandon d’une réforme tarifaire initiée en 2017, qui prévoit d’aligner progressivement jusqu’en 2023 les dotations aux Ehpad publics et privés. Cette réforme, qui « va se traduire par des suppressions massives de postes, est unanimement rejetée », a affirmé Luc Delrue (FO). Interrogée mardi à l’Assemblée nationale, Agnès Buzyn avait réaffirmé que cette réforme serait poursuivie, promettant un accompagnement financier pour « les 2,9% d’Ehpad dont la convergence à la baisse concernera à la fois le forfait soins et le forfait dépendance ». Elle se rendra vendredi dans un Ehpad de la région parisienne pour dévoiler d’autres mesures.

Source EUROPE 1.

La directrice et une enseignante d’une école Montessori poursuivies pour des violences sur des élèves…

Après le dépôt de plusieurs plaintes fin 2017 par des parents d’élèves, les deux femmes avaient été placées en garde à vue.

La directrice et une enseignante d’une école Montessori poursuivies pour des violences sur des élèves

 

La directrice et une enseignante de l' »Ecole Montessori en Beaujolais » seront jugées le 23 avril devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) pour des violences sur des élèves.

« Des gifles, des fessées et des secouements ». Après le dépôt de plusieurs plaintes fin 2017 par des parents d’élèves, les deux femmes, âgées respectivement de 36 et 25 ans, avaient été placées en garde à vue, ainsi que deux autres membres du personnel de cette école privée hors contrat basée à Villié-Morgon (Rhône), comme rapporté par le quotidien régional Le Progrès selon lequel l’école est actuellement fermée. Ces deux derniers ont été remis en liberté et ne font pas l’objet de poursuites, a précisé le parquet. « Une petite vingtaine d’enfants », scolarisés dans cette école enseignant de la maternelle jusqu’au CM2, ont signalé des violences telles que « des gifles, des fessées et des secouements », a ajouté la même source.

Les deux femmes, qui contestent les faits, sont poursuivies pour violences volontaires sans incapacité sur mineurs par personne ayant autorité. Dans l’attente de leur jugement, elles ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer une profession en contact avec les mineurs. L’Association Montessori de France a indiqué que l’école ne fait pas partie de ses membres, tout en précisant que l’adhésion à l’association était « libre » et que de nombreux établissements ne le font pas.

Source EUROPE 1.

Médicament OCREVUS : Roche va bouleverser le traitement de la sclérose en plaques (SEP)…..

Le laboratoire suisse va pouvoir commercialiser l’Ocrevus en Europe. Le médicament est le premier produit à traiter la forme la plus agressive de la maladie.

Ses ventes pourraient atteindre 4 milliards de dollars en 2023.

L'Ocrevus réduit de moitié le taux de rechute dans la maladie récurrente et de 25 % le handicap dans la forme progressive En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/0301140265887-roche-va-bouleverser-le-traitement-de-la-sclerose-en-plaques-2144558.php#QVFSXlZByGOZbiTh.99

L’Ocrevus réduit de moitié le taux de rechute dans la maladie récurrente et de 25 % le handicap dans la forme progressive

Après le feu vert américain obtenu en mars, Roche décroche cette fois-ci une autorisation de commercialisation en Europe pour l’Ocrevus. Un médicament disposant d’un gros potentiel pour le géant suisse. Il s’adresse en effet à l’ensemble des patients souffrant de sclérose en plaques, qu’il s’agisse de la forme évoluant par poussées intermittentes ou de celle dite « d’emblée progressive », beaucoup plus agressive.

L’Ocrevus est d’ailleurs le premier produit autorisé pour traiter cette dernière catégorie de malades face à laquelle les médecins étaient jusque-là démunis. Sur les 700.000 patients souffrant, en Europe (100.000 en France) de cette maladie neurologique inflammatoire, 96.000 sont atteints de la forme progressive.

Innocuité

Jusqu’à présent, les médicaments se bornaient à freiner l’évolution en réduisant le nombre de poussées inflammatoires qui accompagnent la destruction de la myéline (gaine d’isolation des cellules nerveuses) dans la moelle épinière et le cerveau. Or, l’Ocrevus réduit de moitié le taux de rechute dans la maladie récurrente et de 25 % le handicap dans la forme progressive.

A son crédit figure aussi son innocuité, un atout important face à des concurrents confrontés pour certains à des problèmes de toxicité hépatique ou pour d’autres à des cas d’infection cérébrale mortelle. Arrivant sur  un marché très concurrentiel où dominent  les produits de Biogen (40 % de part de marché) , l’Ocrevus a été mis en vente aux Etats-Unis, à 65.000 dollars par an, un prix inférieur de 20 % à celui des concurrents.

4 milliards de dollars

Il faut dire aussi que le produit de Roche est administré par voie intraveineuse à un moment où Ies patients font pression pour être transférés vers des médicaments oraux, comme le Tecfidera de Biogen (3,9 milliards de dollars de revenus en 2016), l’Aubagio de Sanofi (1,35 milliard de dollars) ou le Gilenya de Novartis (3,1 milliards de dollars).

Cela n’empêche pas les analystes de voir à terme, l’Ocrevus, qu’ils créditent de ventes de plus de 4 milliards de dollars à l’horizon 2023, prendre de 30 à 40 % du marché des traitements oraux. Ils estiment notamment que Biogen devrait voir son chiffre d’affaires s’effriter de 3 à 4 % par an. Avec, comme consolation, les royalties (de plus de 20 %) que Roche devra lui verser, l’Ocrevus étant, ironie de l’histoire, issu de la recherche de Biogen.

Source LES ECHOS.

Autisme : un rapport accablant de la Cour des Comptes… !!!!!

La connaissance de l’autisme reste insuffisante et doit être approfondie, recommande la Cour des comptes dans un rapport présenté mercredi par son président, Didier Migaud.

Autisme : un rapport accablant de la Cour des Comptes

Autisme : un rapport accablant de la Cour des Comptes

À la veille du quatrième plan autisme, un rapport de la cour des Comptes vient souligner les failles persistantes de la prise en charge des personnes autistes en France. Seuls 15 % des enfants bénéficient aujourd’hui du diagnostic et de l’intervention précoce – soit les modes d’accompagnement fondés sur des méthodes éducatives et comportementales aujourd’hui recommandés – épingle cette enquête que le Figaro s’est procurée.

Les autres formes de prise en charge seraient souvent éloignées en intensité et en contenu des recommandations de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé (HAS), pointent les magistrats de la rue Cambon. Ces derniers, qui ont réalisé ce rapport à la demande du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale, ont été auditionnés mercredi après-midi à l’Assemblée Nationale.

«Dès l’école maternelle, l’inclusion est une perspective éloignée»

La gestion de l’autisme en France apparaît comme peu efficace au regard des dépenses annuelles estimées par la cour de Comptes à 6,7 milliards d’euros. Le bilan des trois plans «autisme» qui se sont succédé depuis 2005 est également jugé «assez décevant» par les sages, malgré l’évolution des mentalités sur l’autisme. Cette enquête reconnaît cependant que ces plans, dotés de 40 millions d’euros annuels, ont eu un effet «levier» et ont permis d’amorcer des changements.

En «progrès», la scolarisation des élèves autiste dans des classes ordinaires ou dans des classes collectives (ULIS) reste «encore difficile». «Dès l’école maternelle, l’inclusion est une perspective éloignée pour un tiers des enfants avec un trouble du spectre autistique, qui ne bénéficient que de durées de scolarisation restreintes», relève le rapport qui souligne le besoin d’une «nouvelle impulsion» dans la prise en charge de l’autisme.

Confrontée à des données insuffisantes, la cour des Comptes a par ailleurs sondé des parents d’autistes pour affiner sa vision de la situation actuelle. Un certain nombre d’entre eux a évoqué la persistance des approches psychanalytiques de l’autisme «qui n’intègrent pas, ou seulement à la marge, la perspective développementale et éducative» dans certains départements. «Même isolés, ces témoignages sont préoccupants», relève le rapport qui recommande la fermeture de place d’hébergement dans le sanitaire au profit d’un accompagnement plus inclusif à l’école, à l’image de la Suède.

Les personnes autistes pâtissent en outre de parcours de soins et d’accompagnement heurtés «dans un contexte de cloisonnement persistant des dispositifs sanitaires, sociaux et médico-sociaux». Selon l’enquête réalisée par la Cour auprès des personnes autistes et de leur famille, près de la moitié (46,5 %) des répondants parmi les familles de personnes autistes (sur un total de 1 171 répondants) a fait état de périodes de rupture dans l’accompagnement de la personne autiste.

«On gaspille 7 milliards pour des mauvaises prises en charge. C’est un vrai scandale sanitaire, dénonce le député (LR) Daniel Fasquelle, co-rapporteur de la mission d’évaluation de l’Assemblée nationale. Il y a de l’argent pour l’autisme mais il est mal dépensé et doit être réaffecté aux établissements médico-sociaux adaptés et à des prises en charges éducatives au lieu d’être dilapidé dans des établissements sanitaires». Le député, qui avait déposé une proposition de loi qui interdirait toute pratique psychanalytique dans la prise en charge de l’autisme, estime que l’enjeu des prochaines années doit être la réaffectation des crédits «mal utilisés». «Si on détecte et prend en charge les enfants beaucoup plus tôt, ils pourront être accueillis en milieu scolaire et seront bien plus nombreux à atteindre un niveau de langage fonctionnel et à devenir des adultes autonomes. Les aider à s’insérer dans la société, c’est possible. Au lieu de ça, on les enferme. Encore trop d’autistes adultes sont pris en charge de manière inadaptée et très coûteuse dans des services de psychiatrie à l’hôpital. Aujourd’hui, ce n’est plus acceptable».

Un sujet suivi de près par le couple Macron

La commission parlementaire doit maintenant procéder à ses propres auditions et formuler ses recommandations avant le lancement du nouveau plan autisme par le gouvernement. Un sujet suivi de près par le président de la République mais aussi par Brigitte Macron.

«Espérons que le quatrième plan annoncé par le nouveau gouvernement sera le bon. Plan après plan, nous attendons toujours la bascule. Tous les rapports démontrent l’inefficacité du système alors que près de 7 milliards sont dépensés pour la prise en charge des personnes autistes. Il est temps de taper du poing sur la table. Nous sommes maintenant dans un pays qui a de bonnes recommandations pour un dépistage précoce et une prise en charge éducative des enfants autistes et de bonnes lois mais la situation reste catastrophique», alerte également Florent Chapel, auteur de Autisme, la grande enquête*.

Source LE FIGARO.

L’anxiété pourrait favoriser la maladie d’Alzheimer…

L’anxiété pourrait être un indicateur précoce de la maladie d’Alzheimer. C’est ce que suggèrent des chercheurs américains.

Leur découverte permettrait, selon eux, de mieux traiter ce fléau avant qu’il ne cause trop de dommages neurologiques irréversibles. En France, la recherche se penche plutôt sur une défaillance du système immunitaire.

L’anxiété pourrait favoriser la maladie d’Alzheimer

 

L’un des grands défis de la recherche pour tenter de lutter contre les maladies neurodégénératives est de déterminer des indicateurs précoces. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, il a déjà été suggéré que la dépression était un de ces signes précliniques. La dépression entraînerait l’augmentation d’une protéine dans le cerveau. Cette amyloïde-bêta (c’est son nom) serait néfaste au système nerveux central.

Partant de ce principe, des chercheurs américains du Brigham and Women’s Hospital de Boston ont étudié le lien entre l’un des symptômes spécifiques de la dépression, à savoir, l’anxiété et la maladie d’Alzheimer. Cette étude a été publiée dans l’American Journal of Psychiatry.

Dans ce cadre, 270 personnes, âgées de 62 à 90 ans, en bonne santé cognitive ont été suivies durant cinq ans. Leurs niveaux d’amyloïde-bêta dans leur cerveau ont été mesurés. Les résultats ont mis en évidence une corrélation entre l’augmentation des symptômes d’anxiété et de dépression et les niveaux élevés d’amyloïde-bêta dans le cerveau. En prenant de l’âge, certains patients deviendraient plus anxieux et développeraient cette protéine en plus grande quantité.

Une protéine jouerait un rôle clé.

« L’anxiété est définie comme un état d’alerte, de tension psychologique et somatique, souvent en rapport avec un sentiment désagréable de peur ou d’inquiétude. Comparativement à dautres symptômes de dépression, comme la tristesse ou la perte dintérêt, les symptômes danxiété entraînent des niveaux amyloïdesbêta plus élevés dans le cerveau, constate Nancy Donovan, psychiatre gériatrique, auteure principale de l’étude. Cela suggère que les symptômes danxiété pourraient être une manifestation de la maladie dAlzheimer avant lapparition des troubles cognitifs. Si des recherches plus poussées confirment que lanxiété est un indicateur précoce, il serait important non seulement didentifier les personnes atteintes dès le début de la maladie, mais aussi de traiter et éventuellement de ralentir ou de prévenir le processus de la maladie à un stade précoce. Il faut donc poursuivre les travaux à long terme pour vérifier lexistence dun tel lien. »

Les causes précises de la maladie d’Alzheimer demeurent toujours incertaines. Mais ces scientifiques américains croient que l’amyloïde-bêta joue un rôle clé dans son développement. Il s’agit d’une protéine qui peut former des plaques qui bloquent la communication des cellules nerveuses dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces plaques sont considérées comme une marque distinctive de la maladie, et les recherches suggèrent qu’une augmentation des taux de cette protéïne peut survenir jusqu’à 10 ans avant l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer.

Cette découverte, si elle se confirmait au travers de recherches encore plus poussées, permettrait de mieux cibler les interventions précoces pour traiter la maladie avant qu’elle ne cause trop de dommages neurologiques irréversibles pouvant aller jusqu’à la démence.

 

Un facteur de risque plus important…

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Source OUEST FRANCE.

Une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés…

Quatre associations lancent une campagne destinée à sensibiliser les enseignants du primaire à l’inclusion des enfants handicapés dans les classes « ordinaires ».

Une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés

Une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés

 

« L’école, c’est pour tous les enfants ! ». Des associations ont lancé ce 23 janvier une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés, avec un kit de sensibilisation mis à la disposition des enseignants du primaire. L’opération a été présentée dans une classe de CM2 d’une école dans le sud de Paris, en présence de la secrétaire d’Etat en charge du handicap, Sophie Cluzel.

À l’initiative de cette campagne L’Unapei (handicap mental), l’Apajh (adultes et jeunes handicapés), l’Association des paralysés de France (APF) et le CCAH (Comité national Coordination Action Handicap). Ces partenaires s’adressent prioritairement aux enseignants des classes de CM1 et CM2.

Ils leur proposent sur le site www.ecole-inclusive.org divers outils (affiches, vidéos …), pour organiser des séances d’informations de leurs élèves et les « sensibiliser à la différence ». Un hors-série du journal d’information destiné aux 10-13 ans Mon Quotidien sur cette thématique également mis à disposition.

De 85% à 45% de scolarisation en classe ordinaire entre 6 et 10 ans

À l’âge de six ans, 85% des élèves en situation de handicap sont scolarisés dans une classe ordinaire. Mais quatre ans plus tard, à dix ans, ils ne sont plus que 45%, selon une étude du ministère de l’Education nationale publiée en octobre 2016. Au fur et à mesure de leur scolarité, ils sont de plus en plus orientés vers des classes ou établissements spécialisés.

Les mêmes travaux révèlent aussi l’impact de l’origine sociale dans le parcours scolaire. Ainsi 61% des élèves handicapés de 6 ans d’origine très défavorisée sont scolarisés en classe ordinaire de CP (4 points de moins que ceux issus de milieux très favorisés), mais ils ne sont plus que 15% à être scolarisés en CM2 à 10 ans (l’écart s’est accru à 24 points).

A la rentrée de septembre 2017, plus de 300.000 élèves handicapés étaient scolarisés en milieu ordinaire, dont un peu plus de la moitié avaient besoin d’un accompagnant, selon le ministère. Le jour de la rentrée, plus de 3.000 élèves (2% de ceux ayant besoin d’un soutien) n’avaient pas pu en obtenir un.

Source France Info.

Cinq idées fausses au sujet des personnes handicapées… !

En raison d’une certaine méconnaissance de leurs comportements, ou de la gêne qu’ils suscitent dans la vie courante, les personnes handicapées sont victimes, en plus de leurs difficultés quotidiennes, de fréquents malentendus.

cinq idées fausses-personnes-handicapées

cinq idées fausses-personnes-handicapées

 

 

 

 

 

 

– Le handicap mental et le handicap psychique sont deux troubles identiques.

Bien que leurs conséquences comportementales se ressemblent, ces deux formes de handicaps doivent cependant être différenciées. Le handicap mental est causé par une déficience intellectuelle qui affecte globalement les capacités cognitives et la réflexion. Le handicap psychique, lui, est la conséquence de pathologies psychiques invalidantes, comme la schizophrénie, des troubles bipolaires, une dépression grave ou une forte anxiété. Ce type de handicap n’affecte pas les capacités intellectuelles. Dans certaines circonstances qui affectent l’émotion de la personne handicapée, ce trouble l’empêche d’utiliser pleinement ses capacités.

– La trisomie 21 est le handicap mental le plus fréquent.

En France, on estime qu’environ 50.000 à 60.000 personnes sont porteuses de cette anomalie génétique. Aujourd’hui, 30 % des handicaps mentaux restent d’origine inconnue. Les causes identifiées qui sont les plus fréquentes sont généralement génétiques. Ces handicaps peuvent aussi provenir d’accidents qui surviennent pendant la grossesse ou lors de la naissance, ou encore de maladies contagieuses. Ils peuvent alors provoquer des malformations cérébrales ou des dérèglements du métabolisme.

– Les personnes atteintes d’un handicap mental ne s’en rendent pas compte.

Cette idée reçue, bien que rassurante, est totalement fausse. Les personnes qui portent un handicap psychique perçoivent tout autant que nous les réactions de malaise qu’elles provoquent, les attitudes négatives à leur égard, voire les moqueries. Elles y sont même parfois encore plus sensibles, car leur sensibilité est souvent hyper développée.

– Les personnes porteuses d’un handicap mental doivent forcément vivre dans une institution spécialisée.

Les personnes ayant un handicap mental ont des capacités d’autonomie très variables. Elles ont chacune leurs capacités propres, qui entraînent des difficultés inégales. Certaines ont besoin d’être aidées en permanence, au quotidien, dans les gestes les plus simples, d’autres en revanche sont tout à fait capables de vivre seules, d’une manière indépendante, dans leur propre logement.

– Les personnes qui ont un handicap mental doivent toujours être accompagnées et assistées.

En raison d’un niveau d’autonomie très différent suivant les individus, certaines personnes atteintes d’un handicap mental sont parfaitement capables de s’exprimer seules et de se faire comprendre. Cependant, cela peut nécessiter chez elles plus de temps et une plus grande concentration. Il faut donc leur accorder beaucoup d’écoute, en se montrant disponible et patient. Pour se repérer et se diriger correctement, ces personnes ont souvent besoin d’une signalétique adaptée, claire et colorée, qui utilise des symboles ou des pictogrammes simples. Aujourd’hui, le pictogramme « S3A » est utilisé par un certain nombre d’organismes qui souhaitent faciliter leur accessibilité. Ce symbole signale que les personnes porteuses d’un handicap seront accueillies de manière plus attentive.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Montpellier: La voiture d’une personne handicapée retrouvée calcinée après un appel à recherche…

SOLIDARITE Son message a été partagé près de 18.000 fois sur Facebook ces dernières semaines…

Le véhicule de Corinne Zerbib, handicapée, a été retrouvé calciné.

 

  • Corinne Zerbib avait lancé un appel pour retrouver sa voiture, qui aurait été volée.
  • Son message a été partagé de nombreuses fois sur Facebook.
  • Le véhicule a été retrouvé, calciné, par la police, ces derniers jours.

Son SOS avait ému de nombreux internautes : début janvier, Corinne Zerbib, une Montpelliéraine, handicapée, se déplaçant en fauteuil roulant, avait lancé un appel sur Facebook​ pour que son véhicule soit retrouvé le plus rapidement possible…

Des cambrioleurs se seraient introduits dans son appartement, et lui auraient dérobé ses clés, puis sa voiture. « Elle n’a pas de valeur marchande, mais pour moi, elle est mes jambes, ma mobilité », avait-elle écrit. Son message a été partagé plus de 18.000 fois.

!!! on m’a volé ma voiture garée devant chez moi sur une place handicapée.
c’est une Honda CIVIC avec conduite aménagée pour personne handicapée .
elle n’a pas de valeur marchande, mais pour moi elle est mes jambes, ma mobilité
les Montpellierains, s’il vous plait, si vous la croisez, contactez-moi

« Je suis atterrée »

Mais ces derniers jours, les policiers ont fait part d’une mauvaise nouvelle à la Montpelliéraine : son véhicule a été retrouvé, calciné. « Je suis atterrée », souligne-t-elle.

« Mais cela était l’occasion de connaître une très grande solidarité et une gentillesse de personnes qui ne me connaissent pas, mais qui partagent le même sentiment. Ça m’a fait un grand bien et ça m’a évité de craquer », a repris Corinne Zerbib sur Facebook.

Une cagnotte a été lancée pour lui permettre de s’acheter une nouvelle voiture.

Source 20 Minutes.